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Mieux se loger pour mieux vivre - Conseil général de l'Oise

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THIERRY SAVARY ET SON ÉQUIPEUne petite voix à partSeule radio libre <strong>de</strong> l’Oi<strong>se</strong> à être passée au travers <strong>de</strong>s remous <strong>de</strong> la <strong>de</strong>rnière décennie, FM Creil <strong>pour</strong>suit son évolutionsous la houlette <strong>de</strong> son prési<strong>de</strong>nt, Thierry Savary. Lorsque les on<strong>de</strong>s <strong>se</strong> libèrent, en 1981, cet assistant cadreur saisitl’opportunité d’une reconversion et file à Creil propo<strong>se</strong>r un projet <strong>de</strong> radio locale. Installés dans une ancienne discothèque<strong>de</strong> Cramoisy, les pionniers <strong>de</strong> « radio Creil » prennent l’antenne le 15 octobre 1982. FMC verra son projet évoluer avec lescontraintes nécessaires à sa survie, et <strong>se</strong>ra soutenue par la Ville, qui lui prête <strong>de</strong>s locaux, avant <strong>de</strong> voler <strong>de</strong> <strong>se</strong>s propresailes lorsque l’État autori<strong>se</strong> la publicité aux radios associatives, en 1986. « À partir <strong>de</strong> là, il a fallu gérer, faire <strong>vivre</strong> cetteentrepri<strong>se</strong> », explique celui qui a accompagné cette pha<strong>se</strong> <strong>de</strong> professionnalisation. Et résister ensuite aux pressions <strong>de</strong>rachat par les grands ré<strong>se</strong>aux, qui ont engloutila plupart <strong>de</strong>s petites antennes dans lesannées 1990. Nommé prési<strong>de</strong>nt il y a six ans<strong>pour</strong> as<strong>se</strong>oir FMC, Thierry Savary a réussi sonpari : « Priorité à l’information locale et à ceuxqui œuvrent chaque jour <strong>pour</strong> le bien <strong>de</strong> tous.»Appréciée <strong>pour</strong> sa proximité et son dynamisme,FMC diffu<strong>se</strong> <strong>se</strong>s programmes sur le bassincreillois et Beauvais. Avec 200 000 euros <strong>de</strong>budget annuel, la petite fréquence est <strong>de</strong>venueune gran<strong>de</strong> et compte aujourd’hui dix salariéspermanents.Jean-Luc Cormier / le bar FloréalFréquences : 102.1 ou 101.3AGNÈS MAHEYLe triathlon, c’est sa passionAndré Lejarre / le bar FloréalSi le club Beauvais Triathlon jouit d’une réputation nationale, c’est un peu grâce à saprési<strong>de</strong>nte. Sollicitée par la mairie <strong>de</strong> Beauvais <strong>pour</strong> organi<strong>se</strong>r un événement sportifen 1986, Agnès Mahey choisit une discipline méconnue : le triathlon. Dans la foulée,elle crée le club avec une ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> copains. Un petit club qui grandit rapi<strong>de</strong>ment <strong>pour</strong><strong>de</strong>venir un <strong>de</strong>s premiers en France et ajoute à son palmarès une participation régulièreaux JO <strong>de</strong>puis 2000. Depuis les succès à Sydney (une finaliste et un <strong>de</strong>mi-finaliste), laprési<strong>de</strong>nte n’a toujours pas décroché : « J’aimerais bien lais<strong>se</strong>r ma place mais ce n’estpas facile <strong>de</strong> trouver le bon relais quand ça tourne bien <strong>de</strong>puis vingt ans, explique-t-elle.Après Sydney, je voulais arrêter, et puis c’est reparti <strong>pour</strong> Athènes, et maintenantPékin… Et si les JO ont lieu à Paris en 2012, ce <strong>se</strong>rait sympa d’être encore là. »JACQUELINE ET GILBERT HUETIls tirent leur révérenceLe mois prochain, une fois les époux Huet partis, le marché <strong>de</strong> Beauvaisne <strong>se</strong>ra plus vraiment ce qu’il était. Après avoir baissé le ri<strong>de</strong>au <strong>de</strong> leurcharcuterie à Saint-Martin-Le-Nœud il y a trois ans, Jacqueline et Gilbertferment aussi leur étal. À 78 et 82 ans, ils estiment avoir mérité un peu <strong>de</strong>repos. Depuis plus d’un <strong>de</strong>mi-siècle, ces artisans vendaient leurs produitsavec un credo : le tout naturel. Ils vont manquer à beaucoup <strong>de</strong> gourmets.A. Lejarre / le bar Floréal60 - N°7 - Juin 200525

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