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le docteur dujardin-beaumetz

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DE L'HYDROTHÉRAPIE DANS LES MALADIES AIGUËS. 141vrage qui, après celui de Schedel, nous faisait connaître la pratiquedu maître, cel<strong>le</strong> de Priessnitz, signa<strong>le</strong> aussi l'usage del'eau froide dans <strong>le</strong> traitement de la fièvretyphoïde, et quatreobservations de ces faits sont rapportées avec détail. Scouttetenet <strong>le</strong>s médecins de la Faculté de Strasbourg emploient <strong>le</strong>sprocédés hydrothérapiques de Priessnitz : demi-bains partiels,maillots humides, compresses sédatives, etc., etc.Quatre ans plus tard, en 1847, un médecin de la Haute-Saône, Jaequez (de Lure) (1), publie <strong>le</strong>s résultats de sa pratique dutraitement de la fièvre typhoïde par <strong>le</strong>s réfrigérants. Persuadéde la nécessité de soustraire du calorique aux fébricitants, Jaequeztraite tous <strong>le</strong>s cas de fièvre typhoïde par une méthodeexclusive qui consiste à <strong>le</strong>ur administrer à l'intérieur de l'eaufroide et à <strong>le</strong>ur appliquer sur <strong>le</strong> corps des compresses trempéesdans l'eau froide et renouvelées toutes <strong>le</strong>s deux heures. En quinzeans, il soigne ainsi 315 cas de fièvre typhoïde et ne perd que19 malades.En 1852, paraît <strong>le</strong> travail de Leroy (de Béthune), qui, se fondantsur une observation clinique exacte, à savoir que <strong>le</strong>s émissionssanguines abaissent la température, joint dans <strong>le</strong> traitementde la fièvre typhoïde ces émissions sanguines à laréfrigération par des compresses mouillées, comme <strong>le</strong> faisaitJaequez. Dans <strong>le</strong> premier septénaire, ce sont <strong>le</strong>s saignées quidoivent dominer, puis on a recours aux larges compresses froides,appliquées sur <strong>le</strong> ventre et constamment renouvelées.Puis paraît, en 1861, <strong>le</strong> premier travail de Brand, qui, parlaprécision et la rigueur qu'il met dans sa méthode de réfrigération,a mérité d'appliquer son nom à ce mode de traitement de lafièvre typhoïde. Brand affirme que, par sa méthode appliquéedès <strong>le</strong> début, on doit guérir tous <strong>le</strong>s cas de fièvre typhoïde et réduire,pour ainsi dire, à zéro la mortalité par <strong>le</strong> typhus. Il soutientque, par <strong>le</strong>s bains froids, on modifie <strong>le</strong>s formes graves dela fièvretyphoïde et qu'on <strong>le</strong>s ramène toutes à un type bénin.Cette prétention de modifier ainsi <strong>le</strong>s formes de la fièvre typhoïde,vous la retrouverez, messieurs, chez tous ceux qui ontinventé des méthodes exclusives et jugulantes de la fièvretyphoïde,et, depuis Currie et Giannini jusqu'à Pécholier, c'est <strong>le</strong>JaequeziQB LitreLeroyBrand.(1) Jaequez, Recherchas statistiques sur <strong>le</strong> traitement de la fièvre typhoïdepar l'eau froide {Bul<strong>le</strong>tin de la Société médica<strong>le</strong> de Besançon,1847 ; Arch. gén. de méd., 1847, t. XIV).

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