13.07.2015 Views

Compte rendu de la conférence FLOW 2011 - Digital Luxury Group

Compte rendu de la conférence FLOW 2011 - Digital Luxury Group

Compte rendu de la conférence FLOW 2011 - Digital Luxury Group

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Genève, le 19 octobre <strong>2011</strong><strong>FLOW</strong> <strong>2011</strong>The Social Media Event for Fashion & <strong>Luxury</strong> Brands.September 26th <strong>2011</strong>, Paris<strong>Compte</strong>-­‐‐<strong>rendu</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>conférence</strong>Notes prises par :René G<strong>la</strong>us, Senior Social Media Managerrg<strong>la</strong>us@digital-­‐‐luxury.com<strong>Digital</strong> <strong>Luxury</strong> <strong>Group</strong>7, av. Krieg, CH -­‐‐ 1208 GenèveTél : +41 22 702 07 60Fax : +41 22 702 07 69info@digital-­‐‐luxury.comwww.digital-­‐‐luxury.com


<strong>Digital</strong> <strong>Luxury</strong> <strong>Group</strong>, DLG SA est <strong>la</strong> première sociétéinternationale exclusivement dédiée à <strong>la</strong> conception et à<strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> stratégies <strong>de</strong> communicationdigitale pour les marques <strong>de</strong> luxe.Depuis plus <strong>de</strong> dix ans, DLG a développé un savoir-­‐‐faireunique qu’il met actuellement en œuvre pour ses clientsen Europe (France, Italie, Allemagne, Royaume-­‐‐Unie,Suisse), en Amérique du Nord (Etats-­‐‐Unis), au Moyen-­‐‐Orient (Emirats Arabes Unis) et en Asie (Chine, HongKong).Depuis 2004, DLG édite le WorldWatchReport, étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>référence dans le domaine <strong>de</strong> <strong>la</strong> Haute Horlogerie, enpartenariat avec EuropaStar et le précieux soutien <strong>de</strong> <strong>la</strong>Fondation <strong>de</strong> <strong>la</strong> Haute Horlogerie.www.digital-­‐‐luxury.com© <strong>Digital</strong> <strong>Luxury</strong> <strong>Group</strong>, DLG SA 2 / 31


Table <strong>de</strong>s matières> POINTS CLES DE LA CONFERENCE ............................................................... 61. Blogs ...................................................................................................................... 62. Contenu intéressant ET social ......................................................................... 63. e-­‐‐shopping ........................................................................................................... 64. RoPo ...................................................................................................................... 75. Second-­‐‐Hand luxury products ......................................................................... 7> INTRODUCTORY SPEECH .................................................................................. 8> THE RELATIONSHIP BETWEEN BRANDS AND BLOGS ......................... 101. Who is behind fashion blogs? ....................................................................... 102. Col<strong>la</strong>borating effectively with blogs: a user’s gui<strong>de</strong> ................................. 103. When brands speak out .................................................................................. 134. Curation: the future of social web? ............................................................... 155. Brands, blogs, communities: the phenomenon of co-­‐‐creation ................ 166. Measuring the reputation and influence of brands and blogs ................ 16> THE IMPACT OF COMMUNITIES ON E-­‐‐COMMERCE ............................. 197. Using Social, Local and Mobile (SoLoMo) in a multi-­‐‐channel strategy tobolster in-­‐‐store traffic .......................................................................................... 198. Shopping solutions on Facebook .................................................................. 209. Creating synergies between content, communities and shopping ......... 2210. <strong>Luxury</strong> brands and the question of second-­‐‐hand retail on the web .... 2211. The goth of local shopping ........................................................................... 2412. ROPO (Research Online, Purchase Offline) ............................................. 26> BUILDING A SUCCESSFUL STRATEGY ON SOCIAL NETWORKS ...... 2713. Facebook: how to stand out .......................................................................... 2714. P<strong>la</strong>tforms <strong>de</strong>dicated to fashion, beauty and luxury ................................. 2815. Foursquare: at the crossroads of social and local ..................................... 2916. Web 2.0: what’s happening on the other si<strong>de</strong> of the pond? ................... 29© <strong>Digital</strong> <strong>Luxury</strong> <strong>Group</strong>, DLG SA 4 / 31


A propos <strong>de</strong> <strong>FLOW</strong>Première <strong>conférence</strong> dédiée au web social dans l’industrie du luxe,<strong>FLOW</strong> est l’occasion <strong>de</strong> rencontrer les vrais influenceurs <strong>de</strong> ce milieu.Bloggeurs, réseaux sociaux, sites <strong>de</strong> e-­‐‐commerce et marques serassemblent pour présenter et interroger les pratiques, enjeux et défisdu web social pour <strong>la</strong> mo<strong>de</strong>, <strong>la</strong> beauté et le luxe.<strong>FLOW</strong> est organisé par Ykone, une société spécialisée dans l’édition <strong>de</strong>sites Internet dédiés à <strong>la</strong> mo<strong>de</strong>.http://flow.ykone.com© <strong>Digital</strong> <strong>Luxury</strong> <strong>Group</strong>, DLG SA 5 / 31


POINTS CLES DE LA CONFERENCE1. BlogsS’ils sont bien intégrés dans <strong>la</strong> stratégie <strong>de</strong> communication d’unemarque, les bloggeurs ont un rôle à jouer dans <strong>la</strong> diffusiond’information concernant les produits <strong>de</strong> <strong>la</strong> marque. Le fait que lescontenus (images, vidéos) soient <strong>de</strong> plus en plus importants dans <strong>la</strong>communication donne aussi une p<strong>la</strong>ce aux bloggeurs, car leurs sitessont souvent visités par <strong>de</strong>s gens qui vont passer plus <strong>de</strong> temps à lire<strong>de</strong>s contenus et lire l’avis du bloggeur et <strong>de</strong>s autres personnes suivantle blog. Le fait que le blog soit également un espace pour partager <strong>de</strong>sémotions peut également ai<strong>de</strong>r une marque à transmettre <strong>de</strong> l’émotiondiffusée par ses contenus transmis par les bloggeurs.Les actions sociales présentes sur les blogs (boutons like, share,recommend) permettent aussi <strong>de</strong> re<strong>la</strong>yer l’information plus loin quesimplement sur le blog.2. Contenu intéressant ET socialLe contenu semble jouer un rôle <strong>de</strong> plus en plus important dans <strong>la</strong>communication <strong>de</strong>s marques. Lorsqu’une personne surfe sur Internet,elle accepte plutôt mal que sa navigation soit interrompue par <strong>de</strong> <strong>la</strong>publicité. Comment faire pour que <strong>la</strong> publicité ne soit pas intrusive etqu’elle soit au contraire vécue comme une expérience par lesinternautes ? Il faut déjà proposer un contenu esthétique et intéressant,et il faut transmettre ce contenu à travers une histoire, l’histoire <strong>de</strong> <strong>la</strong>marque ou du produit proposé. Par le story-­‐‐telling, il faut essayer <strong>de</strong>transmettre les valeurs ou les émotions liées au produit.De plus, il faut que dans le contenu même il y ait <strong>la</strong> possibilité <strong>de</strong>commenter le contenu (like, comment), mais aussi <strong>de</strong> le partager avecses connaissances.3. e-­‐‐shoppingLe e-­‐‐shopping évolue progressivement. Les marques ont <strong>la</strong> possibilité<strong>de</strong> montrer leurs produits à travers les réseaux sociaux et <strong>de</strong> mettre enp<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>s possibilités <strong>de</strong> rendre les contenus présentant les produitsdavantage sociaux. Par <strong>de</strong>s actions sociales, les gens peuvent© <strong>Digital</strong> <strong>Luxury</strong> <strong>Group</strong>, DLG SA 6 / 31


ecomman<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s produits ou simplement partager le fait qu’ils ontacheté un produit. 64% <strong>de</strong>s potentiels acheteurs cherchent les avis <strong>de</strong>sautres personnes au sujet <strong>de</strong>s produits. 90% <strong>de</strong>s internautes se fient auxavis <strong>de</strong> leurs cercles. Le fait <strong>de</strong> donner <strong>la</strong> possibilité <strong>de</strong> recomman<strong>de</strong>r unproduit ou <strong>de</strong> partager <strong>de</strong> l’information sur un produit a donc toute sonimportance.4. RoPoLe comportement <strong>de</strong> plus en plus observé sur Internet est celui <strong>de</strong>rechercher <strong>de</strong> l’information sur Internet au sujet d’un produit et <strong>de</strong>passer à l’acte d’achat en magasin, donc offline. D’où le terme RoPo(Research online, Purchase offline). On pense que même dans le futur,80% <strong>de</strong>s ventes se déroulement encore offline. Cependant <strong>la</strong> recherche<strong>de</strong> produits et d’avis sur les produits prend <strong>de</strong> plus en plusd’importance dans <strong>la</strong> conversion à l’acte d’achat. Une chose qui a étéobservée est que uniquement 8% <strong>de</strong>s produits trouvés online setrouvent réellement en boutique offline, ce qui génère bien entendu uneinsatisfaction <strong>de</strong> <strong>la</strong> part du potentiel acheteur. Les sites qui ont suoptimiser leur site afin <strong>de</strong> donner le maximum d’information sur lesproduits et sur l’emp<strong>la</strong>cement <strong>de</strong>s magasins voient leur trafic enmagasin augmenter <strong>de</strong> 8%.5. Second-­‐‐Hand luxury productsLes marques <strong>de</strong> luxe fashion créent aujourd’hui 4-­‐‐5 collections parannée, alors qu’avant elles se contentaient <strong>de</strong> 2 collections par année.Cette augmentation <strong>de</strong> nouveaux produits <strong>de</strong> luxe dans une mêmeannée génère un comportement nouveau chez les fans <strong>de</strong> marques : ilsveulent bien entendu être à <strong>la</strong> <strong>de</strong>rnière mo<strong>de</strong> et veulent donc acquérir le<strong>de</strong>rnier habit <strong>de</strong> <strong>la</strong> marque dont ils sont fan. Cependant, que faire <strong>de</strong>sarticles n’étant plus à <strong>la</strong> mo<strong>de</strong>, mais vieux <strong>de</strong> 3-­‐‐4 mois à peine ? Les<strong>la</strong>isser au p<strong>la</strong>card et comme <strong>la</strong>isser dormir <strong>de</strong> l’argent. Donc autant lesrevendre sur <strong>de</strong>s sites spécialisés pour ce<strong>la</strong>. La vente <strong>de</strong> produits <strong>de</strong>luxe <strong>de</strong> secon<strong>de</strong>-­‐‐main est un nouveau trend qui s’observe en Europe,mais aussi en Chine. Les gens reven<strong>de</strong>nt leurs vieux articles, ce quipermet <strong>de</strong> financer l’achat du <strong>de</strong>rnier article <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>. Les gens, fans <strong>de</strong>marques <strong>de</strong> luxe au revenu plus mo<strong>de</strong>ste peuvent acquérir les produits<strong>de</strong> secon<strong>de</strong>-­‐‐main, vendus moins chers. Les marques <strong>de</strong> luxe voient ce<strong>la</strong>d’un bon œil, car ce<strong>la</strong> permet <strong>de</strong> d’allonger <strong>la</strong> durée <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> leursproduits qui continuent à être portés et donc montrés, les ventes <strong>de</strong>leurs nouveaux produits continuent, et les gens s’éduquent eux-­‐‐mêmes© <strong>Digital</strong> <strong>Luxury</strong> <strong>Group</strong>, DLG SA 7 / 31


à acheter du luxe un peu moins cher mais authentique, au lieu d’acheterdu fake.> INTRODUCTORY SPEECHDavy Ea: Co-­‐‐foun<strong>de</strong>r of Mazarine <strong>Digital</strong>, interactive agency <strong>de</strong>dicated to theonline needs of luxury and premium brands.Qu’est-­‐‐ce que le social media?Avant il y avait les media traditionnels, mais le social était déjà présentà ce moment là. En effet, lorsque l’on regardait <strong>la</strong> TV ou qu’on écoutaitune émission <strong>de</strong> radio, ce<strong>la</strong> pouvait inciter les gens à se regrouperautour <strong>de</strong> ce media et <strong>de</strong> commencer à commenter et discuterl’information reçue.Lorsqu’on parle <strong>de</strong> réseaux sociaux, là il y a une différence. En effet, lepartage <strong>de</strong> l’information est accentué et poussé à l’extrême. Mais ce<strong>la</strong>amène également <strong>de</strong>s dérives.Lorsqu’une personne a sa présence sur les réseaux sociaux, ce qu’ellefait avec son compte Facebook par exemple va être interprété par lesautres. Par exemple, un CEO qui ne voudrait pas partager sa vie surFacebook et qui a finalement 10 amis sur sa page va passer pour unepersonne asociale. Il peut donc y avoir <strong>de</strong>s discriminations faitesuniquement en lien avec <strong>la</strong> présence sur les réseaux sociaux.L’arrivée <strong>de</strong> Google+ sur Internet amène l’expérience utilisateur encoreplus loin. Un seul compte permet d’effectuer différentes opérations,utiliser son email, gérer ses dép<strong>la</strong>cements à travers Google maps,acheter en ligne, partager son information, chercher <strong>de</strong> l’information,etc. A terme, toutes ces actions vont permettre à Google <strong>de</strong> constituerune base <strong>de</strong> données par personne améliorée.Un problème qui survient avec toute cette information partagée etcommuniquée est que ce<strong>la</strong> crée une pollution <strong>de</strong> données. Facebooktente <strong>de</strong> remédier ce<strong>la</strong> en diminuant <strong>la</strong> fréquence d’alertes email àchaque action faite sur le compte. Un seul email récapitu<strong>la</strong>tif est envoyéà <strong>la</strong> personne, donc on perd un peu <strong>de</strong> réactivité, mais il y a moins <strong>de</strong>pollution <strong>de</strong> données.© <strong>Digital</strong> <strong>Luxury</strong> <strong>Group</strong>, DLG SA 8 / 31


Dans toute cette information, le challenge <strong>de</strong>s annonceurs est <strong>de</strong>pouvoir se différencier, par exemple en offrant une meilleureexpérience à l’utilisateur.Il y a <strong>de</strong>s exemples comme le site e-­‐‐commerce <strong>de</strong> Ralph Lauren, ou lesnouvelles p<strong>la</strong>teformes digitales que Dior et Louis Vuitton vont sortirprochainement.Améliorer l’expérience utilisateur est possible, en tout cas <strong>la</strong> technologieest déjà présente pour le faire. Par exemple, si on voit un habit qui nousp<strong>la</strong>ît sur Internet, on <strong>de</strong>vrait tout <strong>de</strong> suite savoir où pouvoir l’acheterdans un lieu près <strong>de</strong> chez soi, avec invitation à aller essayer l’habit. Onest également averti sur le fait que l’habit est bien présent en stock dansle magasin dans <strong>la</strong> taille et <strong>la</strong> couleur que l’on désire. On va donc dansle magasin et on essaie l’habit. Mais une fois sur soi, on remarque queles coutures b<strong>la</strong>nches sur les manches ne nous p<strong>la</strong>isent pas. Alors onindique ce<strong>la</strong> à <strong>la</strong> ven<strong>de</strong>use qui prend note <strong>de</strong> l’élément qui perturbel’achat et qui dit qu’il y a une solution qui est <strong>de</strong> remp<strong>la</strong>cer les coutures.On retourne chez soi et on reçoit quelques jours plus tard un emailinvitant à repasser au magasin pour trouver son habit mis à jour. Dansl’email il y a une invitation à télécharger une vidéo montrant comment<strong>de</strong>s mains expertes remp<strong>la</strong>cent les coutures <strong>de</strong> l’habit pour letransformer à notre goût. Au lieu <strong>de</strong> repasser au magasin on vali<strong>de</strong> <strong>la</strong>comman<strong>de</strong> en ligne pour recevoir l’habit chez soi. Plus tard, uneinvitation à participer à un défilé montrant <strong>de</strong>s habits du même styleque celui qu’on a acheté arrive par <strong>la</strong> poste, etc.L’avenir est dans le mobile et dans <strong>la</strong> possibilité <strong>de</strong> détecter les achatsqu’il est possible <strong>de</strong> faire à proximité <strong>de</strong>s lieux où l’on se trouve. Ce<strong>la</strong>va passer également par les objets communiquant entre eux et quipermettront <strong>de</strong> donner <strong>de</strong>s indications aux personnes. L’Internet serapartout.© <strong>Digital</strong> <strong>Luxury</strong> <strong>Group</strong>, DLG SA 9 / 31


THE RELATIONSHIP BETWEEN BRANDS AND BLOGS1. Who is behind fashion blogs?High Snobiety (David Fischer – Foun<strong>de</strong>r), BlogLovin’ (Mattias Swenson –CEO), Blogo.it (Francesco Magnocavallo – Co-­‐‐Foun<strong>de</strong>r)Quelle est <strong>la</strong> différence entre un bloggeur et un journaliste?Le bloggeur a plus <strong>de</strong> liberté, il donne son avis. Une fois qu’il a écrit sonarticle, il entre en conversation avec les personnes qui commentent surson blog.Comment est générée l’audience <strong>de</strong> ces blogs ?L’audience est naturelle, et en plus à présent avec les outils sociaux,comme le bouton Like ou le bouton Share, il est possible <strong>de</strong> répercuterplus loin les articles du blog.Il y a ensuite l’advertising sur le blog lui-­‐‐même qui est <strong>la</strong> principalefaçon <strong>de</strong> générer <strong>de</strong>s revenus pour les bloggeurs.2. Col<strong>la</strong>borating effectively with blogs: a user’s gui<strong>de</strong>Largetail (Schawn Thomson – Partner), Cool Hunting (Evan Orensten – Co-­‐‐Foun<strong>de</strong>r), G<strong>la</strong>m Media France (Jean-­‐‐Pierre Levieux – General Manager)100 mio <strong>de</strong> blogs worldwi<strong>de</strong>26% re<strong>la</strong>ted to style, beauty and luxuryOnly 1000 blogs about style are opinion lea<strong>de</strong>rsCool Hunting cherche à créer du contenu tailor-­‐‐ma<strong>de</strong> et <strong>de</strong> hautequalité pour les marques. Il faut <strong>de</strong> préférence pouvoir raconter unehistoire, et même pouvoir raconter l’histoire <strong>de</strong>rrière l’histoire.Il faut que l’histoire soit honnête, surtout pour une marque <strong>de</strong> luxe oùl’image est primordiale.Cependant, pas toutes les marques n’ont <strong>de</strong>s histoires à raconter. Eneffet, il faut que l’histoire suscite un minimum d’intérêt, sinon ça nefonctionne pas.Quand est-­‐‐ce qu’un bloggeur est payé pour parler d’une marque ?© <strong>Digital</strong> <strong>Luxury</strong> <strong>Group</strong>, DLG SA 10 / 31


Selon les invités, <strong>la</strong> plupart du temps, les bloggeurs ne sont pas payés.Ils sont invités à <strong>de</strong>s endroits pour découvrir <strong>de</strong>s produits et ensuite ilsen parlent dans leurs blogs s’ils en ont envie.Il arrive qu’une marque paie un bloggeur pour qu’il écrive un articlesur un produit. Dans ce cas, il faut trouver l’angle correct pour abor<strong>de</strong>rle produit et <strong>de</strong> toute façon être honnête avec son audience, en disantque <strong>la</strong> marque a payé pour cet article.Il y a d’autres moyens <strong>de</strong> se faire payer. Par exemple, Cool Huting atravaillé sur une campagne pour GAP. Le blog a créé tout le contenu,les photos, les vidéos utilisées pour <strong>la</strong> campagne. GAP a payé pour ce<strong>la</strong>,car le seul contenu utilisé pour <strong>la</strong> campagne était celui créé par CoolHuting. Ensuite Cool Huting s’est également occupé <strong>de</strong> <strong>la</strong> distributiondu contenu à travers les media en ligne, chose pour <strong>la</strong>quelle GAP aégalement payé. GAP était intéressé aux métrics <strong>de</strong> nombre <strong>de</strong> views et<strong>de</strong> nombre <strong>de</strong> shares <strong>de</strong> ce contenu.Il est important <strong>de</strong> toujours fixer en amont l’objectif d’une campagne,car on ne va pas produire <strong>la</strong> même chose. Est-­‐‐ce que <strong>la</strong> marque veut <strong>de</strong>sviews, <strong>de</strong>s shares <strong>de</strong> son contenu ? Est-­‐‐ce que <strong>la</strong> marque veut plutôt <strong>de</strong><strong>la</strong> génération <strong>de</strong> fans ? Des inscriptions à sa newsletter ?G<strong>la</strong>m media met l’accent sur <strong>la</strong> diffusion <strong>de</strong> l’information, accompagnéd’un avis pour les consommateurs.Le premier blog ? En 1880, sortie du premier magazine print <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>« Le petit echo <strong>de</strong> ma mo<strong>de</strong> ».Le but était bien <strong>de</strong> connecter les potentielles clientes aux marques.Avant il y avait <strong>la</strong> configuration suivante :Magazine + PRA présent, nous avons <strong>la</strong> configuration suivante :Magazine + PR + Social MediaLes gens sont présents pour partager l’information, <strong>la</strong> re<strong>la</strong>yer et donnerun avis.#1 Women Lifestyle 200 mio visit. uniques / mois 2000 publishers 4500 auteurs © <strong>Digital</strong> <strong>Luxury</strong> <strong>Group</strong>, DLG SA 11 / 31


#1 Style en France 7.4 mio visit. uniques / mois 60 publishers 100 auteurs Il s’agit d’amener le bon contenu vers <strong>la</strong> bonne audience. Le contenu esttrès important. Il faut du social contenu. Il faut que les gens aient <strong>la</strong>possibilité <strong>de</strong> commenter directement dans <strong>la</strong> fenêtre qui montre lecontenu, image, vidéo.Il y a une distinction à faire entre <strong>la</strong> news et le contenu. Le contenuimplique qu’il y ait du story-­‐‐telling. Il faut que le contenu amène uneexpérience. La publicité doit être désirable, elle doit faire partie <strong>de</strong>l’expérience quand on est sur un site, un blog.La différence entre US et France :Aux US, les marques ont à présent <strong>de</strong>s équipes full time qui travaillentsur l’expérience utilisateur. Et ces équipes ten<strong>de</strong>nt à <strong>de</strong>venir <strong>de</strong> plus enplus gran<strong>de</strong>s.En Europe, Les marques n’ont pas encore d’équipes et se tournentdavantage vers <strong>de</strong>s agences pour créer l’expérience utilisateur.Dans une configuration optimale, une marque doit avoir une équipeforte réfléchissant à l’expérience utilisateur et au story-­‐‐telling, qui doitvenir <strong>de</strong> <strong>la</strong> marque elle-­‐‐même. Elle doit avoir <strong>de</strong>s bonnes re<strong>la</strong>tions avecles agences.Il faut en tout cas : Une web agency, une creative agency, une adagency, une SM agency et <strong>la</strong> nouveauté est d’avoir une event agency.L’event agency est <strong>de</strong> plus en plus importante pour créer une cohérenceentre l’expérience online et une expérience offline.Il est important d’avoir un contenu personnalisé et en rapport avec <strong>la</strong>marque. Il est important <strong>de</strong> bien cibler son public, car il est préférable<strong>de</strong> cibler comme il faut 100 personnes qui vont partager le contenu etparler positivement <strong>de</strong> <strong>la</strong> marque, plutôt que <strong>de</strong> cibler 100'ʹ000 qui nevont rien faire.© <strong>Digital</strong> <strong>Luxury</strong> <strong>Group</strong>, DLG SA 12 / 31


3. When brands speak outTumblr (Rich Tong – Fashion Director), Diesel Parfums (Steeve Hagege –General Manager), Dark P<strong>la</strong>nneur (Thomas Mondot – Foun<strong>de</strong>r)Présentation <strong>de</strong>s stats <strong>de</strong> Tumblr: 12 milliards <strong>de</strong> pages views / mois 51% Hommes 49% Femmes Age : 18-­‐34 ans plus grand groupe -­‐> 37% <strong>de</strong>s visiteurs Surtout présent aux US, mais également au Brésil, en UK et au Japon Quelques exemples <strong>de</strong> présences sur Tumblr :a) Gucci :Gucci se sert <strong>de</strong> Tumblr pour <strong>la</strong> présentation <strong>de</strong> ses produits et pour le<strong>la</strong>ncement <strong>de</strong> nouveaux produits. Le blog permet à Gucci <strong>de</strong> présenterles produits et <strong>de</strong> voir <strong>la</strong> réaction <strong>de</strong>s lecteurs, avec possibilité <strong>de</strong>commenter également.D’après Rich Tong, il s’agit du blog numéro 1 <strong>de</strong> Gucci ou <strong>de</strong> son blogsecondaire en termes <strong>de</strong> contenu et <strong>de</strong> visiteurs.b) Alexan<strong>de</strong>r McQueen :Alexan<strong>de</strong>r McQueen se sert <strong>de</strong> Tumblr comme d’un site officiel. C’estune fenêtre pour montrer ce qu’ils font. Le site présente beaucoup <strong>de</strong>photos et <strong>de</strong> vidéos.c) Dolce & Gabbana :Lorsqu’on visite le site http://dolcegabbana.tumblr.com/ on ne pensepas qu’on est sur Tumblr. Le site est entièrement transformé par <strong>la</strong>marque.Le compte Tumblr http://stefanogabbana.tumblr.com/ est utilisé commeun compte Twitter sur lequel <strong>de</strong> l’info est mis en ligne en continu.On voit là que <strong>la</strong> communication vers l’extérieur est gérée directementpar une personne senior <strong>de</strong> l’entreprise.d) Oscar <strong>de</strong> <strong>la</strong> RentaLe compte Tumblr <strong>de</strong> Oscar <strong>de</strong> <strong>la</strong> Renta a été utilisé afin <strong>de</strong> diffuser undéfilé en live sur le site.A travers ces 4 exemples, l’accent est mis sur le fait qu’une p<strong>la</strong>teformecomme Tumblr peut amener d’une part beaucoup <strong>de</strong> visiteurs pour <strong>la</strong>présentation <strong>de</strong> produits ou <strong>de</strong>s événement <strong>de</strong>s marques, mais queTumblr va aussi être <strong>la</strong> pour conseiller en termes <strong>de</strong> <strong>de</strong>sign et image et© <strong>Digital</strong> <strong>Luxury</strong> <strong>Group</strong>, DLG SA 13 / 31


donner également <strong>de</strong> l’importance au contenu. Selon Tumblr, lecontenu est <strong>de</strong> plus en plus important et il faut savoir comment lemettre en avant.Présentation <strong>de</strong> Diesel Fragrances :Présentation du site en mettant l’accent sur l’importance du contenu et<strong>de</strong> l’univers autour <strong>de</strong> chaque parfum. Sur ce site, chaque parfum a sonpropre univers, chaque parfum a sa ligne éditoriale. Il s’agit en effetd’un seul blog qui réunit les différents parfums, mais ce sont <strong>de</strong>séquipes différentes qui travaillent sur le <strong>de</strong>sign et <strong>la</strong> ligne éditoriale <strong>de</strong>chaque parfum.Exemple : Loverdose (http://diesel-­‐‐fragrance-­‐‐factory.com/loverdose/)L’objectif du site : Montrer les parfums Présenter les contenus Diesel Fragrances travaille souvent avec le blog Cool Hunting (qui a faitune présentation précé<strong>de</strong>mment). Le partenariat avec Cool Huntingpermet à Diesel Fragrances d’avoir par exemple <strong>de</strong>s interviews <strong>de</strong>bloggeurs ou d’influenceurs au sujet d’un parfum et ensuite <strong>de</strong> re<strong>la</strong>yerces informations à travers <strong>de</strong>s blogs, tels que Cool Hunting. CoolHunting ayant selon Diesel Fragrances une audience high level, ce<strong>la</strong> estpositif pour <strong>la</strong> présentation <strong>de</strong>s parfums et <strong>de</strong>s contenus.Selon Diesel Fragrances, il n’est pas facile d’i<strong>de</strong>ntifier et <strong>de</strong> cibler <strong>de</strong>sinfluenceurs selon le produit qu’il faut présenter, ce<strong>la</strong> génère beaucoup<strong>de</strong> travail, pour trouver et contacter <strong>de</strong>s personnes.Selon Diesel Fragrances, quand il faut présenter un produit comme unparfum, il ne faut pas juste présenter le parfum. Il faut montrerl’univers et l’histoire <strong>de</strong> ce parfum, ainsi que toutes les images quitournent autour <strong>de</strong> ce parfum. Une fois qu’on a ce contenu (images,vidéo et histoire à raconter), il faut <strong>la</strong> p<strong>la</strong>cer dans un environnementonline permettant <strong>de</strong> directement commenter le contenu et <strong>de</strong> <strong>la</strong>partager facilement.© <strong>Digital</strong> <strong>Luxury</strong> <strong>Group</strong>, DLG SA 14 / 31


4. Curation: the future of social web?Scoop.it (Marc Rougier – Presi<strong>de</strong>nt): thematic curation p<strong>la</strong>tform. Scoop.it willprovi<strong>de</strong> an opportunity for brands looking to create and curate their ownp<strong>la</strong>tform.Qu’est-­‐‐ce que <strong>la</strong> Curation?Web : select + edit + shareEng : museum curatorFr: to take care ofIl s’agit <strong>de</strong> filtrer les contenus qui viennent du web. Après avoir filtré etsélectionné, il s’agit <strong>de</strong> s’exprimer sur le web.Evolution <strong>de</strong> l’expression :1. Première tablette d’écriture trouvée à Babylone2. Invention <strong>de</strong> l’imprimerie permettant <strong>de</strong> reproduire plusieurs fois uncontenu et <strong>de</strong> pouvoir le distribuer3. Internet qui a généré une très forte augmentation du contenu. Jamaisl’Homme n’a créé et stocké autant <strong>de</strong> contenu qu’actuellement.Avec tout ce contenu, il a été nécessaire <strong>de</strong> créer <strong>de</strong>s moteurs <strong>de</strong>recherche. Avec l’arrivée du 2.0, nous faisons partie <strong>de</strong> ce contenu.Auteurs -­‐‐> contenu -­‐‐> Curators -­‐‐> organisation & perspective -­‐‐>Lecteurs -­‐‐> nouvelle audience qualifiéeDémarche du Curator :Sélectionner les contenusEditer le contenuPartager le contenu édité sur les p<strong>la</strong>teformes Social MediaQui sont les Curators ?Personnes capables <strong>de</strong> filtrer l’informationPersonnes ayant envie d’être écoutéesPas <strong>de</strong>s auteursPourquoi ce<strong>la</strong> est important pour les marques ?Il s’agit pour les marques <strong>de</strong> connaître les (new) GatekeepersIl faut que les marques écoutent et interagissent avec ces personnes© <strong>Digital</strong> <strong>Luxury</strong> <strong>Group</strong>, DLG SA 15 / 31


5. Brands, blogs, communities: the phenomenon of co-­‐‐creationJimmy Fairly (Antonin Chartier – Co-­‐‐Foun<strong>de</strong>r), Eleonore Bridge (ElodieGerberon – Foun<strong>de</strong>r), Materialiste (Mathieu Lebreton – Foun<strong>de</strong>r), Cadot(Guil<strong>la</strong>ume Cadot – Foun<strong>de</strong>r)Comment les gens trouvent <strong>de</strong> l’information sur un produit avant <strong>de</strong>l’acheter ? 78% Magazine <strong>de</strong> mo<strong>de</strong> 44% TV 43% Publicité 27% Blogs Donc les blogs ont une importance dans l’acte d’achat.Des col<strong>la</strong>borations se développent <strong>de</strong> plus en plus entre <strong>de</strong>s bloggeursconcentrés sur <strong>la</strong> mo<strong>de</strong>, fashion, etc. et <strong>de</strong>s petites marques ou <strong>de</strong>smarques niches qui arrivent à retrouver une audience proche <strong>de</strong> celled’un bloggeur.Exemples <strong>de</strong> col<strong>la</strong>boration entre une bloggeuse et une petite marque <strong>de</strong>lunettes. La bloggeuse a donné son nom à une paire <strong>de</strong> lunettes qui aété mise en avant sur le blog. Cette paire <strong>de</strong> lunette est <strong>de</strong>venue leproduit phare <strong>de</strong> <strong>la</strong> marque <strong>de</strong> lunettes.Il est possible que <strong>de</strong>s bloggeuses spécialisées dans <strong>la</strong> mo<strong>de</strong> et lelifestyle soient contactées par <strong>de</strong>s plus grosses marques. Selon ElodieGerberon qui gère le blog Eleonore Bridge, <strong>la</strong> bloggeuse essaiera <strong>de</strong>défendre son point <strong>de</strong> vue et voudra pouvoir donner son opinion surson blog au sujet du produit. Il s’agit pour <strong>la</strong> bloggeuse d’être sincèreavec sa ligne éditoriale.6. Measuring the reputation and influence of brands and blogsEbuzzing (Jeremy Arditi): Partnerships with innovative community p<strong>la</strong>tformsso as to diffuse brand content and ensure that it goes viral. FrédéricMontagnon: Wikio -­‐‐> EbuzzingHelloCoton (Hubert Michaux): social aggregator for womena) EbuzzingEbuzzing ai<strong>de</strong> les marques à diffuser leur contenu sur les réseauxsociaux en faisant en sorte que le contenu <strong>de</strong>vienne viral.© <strong>Digital</strong> <strong>Luxury</strong> <strong>Group</strong>, DLG SA 16 / 31


Ebuzzing fait également un c<strong>la</strong>ssement <strong>de</strong>s bloggeurs. Pour faire cec<strong>la</strong>ssement Ebuzzing procè<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> manière suivante :Le point <strong>de</strong> départ est le contenu, l’origine <strong>de</strong> l’information. Ce contenu va être partagé et recommandé sur les réseaux sociaux, comme Facebook et Twitter. Ensuite, le contenu va être repris et cité par <strong>de</strong>s bloggeurs Ensuite <strong>de</strong>s personnes suivant ces blogs vont faire <strong>de</strong>s commentaires sur ce contenu et générer <strong>de</strong>s discussions autour du contenu, c’est <strong>la</strong> notion d’engagement. L’influence d’un bloggeur est calculée <strong>de</strong> cette façon.Ebuzzing présente une étu<strong>de</strong> (document distribué lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>conférence</strong>)qui montre <strong>la</strong> part <strong>de</strong> voix <strong>de</strong>s medias sociaux et <strong>de</strong>s medias généraux.Dans cette étu<strong>de</strong>, les marques qui ressortent le plus sont les marquesqui travaillent sur leur image dans les medias sociaux. Vu que les genspassent 6x plus <strong>de</strong> temps sur les medias sociaux que sur les mediastraditionnels, il est important <strong>de</strong> travailler sur sa présence sur lesréseaux sociaux.b) HelloCotonHelloCoton est un aggrégateur <strong>de</strong> contenu pour les femmes surInternet. Il s’agit pour ce site <strong>de</strong> rassembler les meilleurs contenusprésentés sur 50'ʹ000 blogs.Quelques stats au sujet <strong>de</strong> HelloCoton :2.5 millions <strong>de</strong> pages vues / moisVisites viennent <strong>de</strong> France, mais aussi global et US.Comment choisir un bloggeur ?Quels sont les critères d’influence ?Importance du contenu :Observation sur ce que les gens font sur le contenu. Il faut i<strong>de</strong>ntifier <strong>de</strong>sgens qui savent transmettre <strong>de</strong> <strong>la</strong> passion et <strong>de</strong> l’émotion à travers lescontenus. A présent tout passe par les contenus.Sur un support offline tel qu’un magazine ou <strong>la</strong> radio, il y a uneinterruption pour présenter une pub ou faire passer un message.© <strong>Digital</strong> <strong>Luxury</strong> <strong>Group</strong>, DLG SA 17 / 31


Dans le online, il n’y a jamais d’interruption possible. Si on fait <strong>de</strong>sinterruptions telles que les pre-­‐‐roll, il y a plus <strong>de</strong> chance <strong>de</strong> dégra<strong>de</strong>rl’image d’une marque.Il faut que les gens aient envie d’aller voir le contenu et il faut ensuiteque les gens aient envie d’en parler. Pour ce<strong>la</strong>, il faut qu’il y ait dustory-­‐‐telling.Dans une petite communauté, on peut se servir d’un message trèspersonnalisé vis-­‐‐à-­‐‐vis <strong>de</strong> <strong>la</strong> marque et <strong>de</strong> ses fans. Les gens quiapprécient <strong>la</strong> marque vont diffuser le message.Dans une gran<strong>de</strong> communauté, le message ne peut pas être le mêmepour tous, car les gens peuvent être très différents. Il faut doncretourner vers un message plus commercial.Pour distribuer le contenu, les blogs sont <strong>de</strong>s cibles intéressantes car lesgens passent du temps sur les blogs pour lire les contenus, voir lesimages présentées, etc. De plus, les bloggeurs sont certaines fois pluslégitimes que les marques pour parler d’un produit. Si une marqueutilise simplement un compte Twitter pour diffuser son information,elle ne fait pas vraiment un effort par rapport à son public, car tout lemon<strong>de</strong> peut faire <strong>la</strong> même chose avec un compte Twitter.HelloCoton insiste donc sur le contenu, car celui-­‐‐ci peut égalementattirer <strong>de</strong>s bloggeurs influents et peu influents.HelloCoton parle <strong>de</strong>s bloggeuses :Elles sont en général capricieuses, car elles ont leur espace <strong>de</strong> liberté etelles se sont habituées à dire ce qu’elles pensent sur cet espace. Quandune marque veut présenter un produit tel qu’un parfum, un cosmétiqueou accessoire <strong>de</strong> mo<strong>de</strong> auprès d’une bloggeuse, ce n’est pas facile <strong>de</strong>trouver un terrain d’entente.Il faudrait faire en sorte que <strong>la</strong> marque fasse passer <strong>de</strong> l’émotion àtravers une bloggeuse pour présenter un produit. Normalement, ça<strong>de</strong>vrait marcher…35% <strong>de</strong>s bloggeuses abor<strong>de</strong>nt le thème <strong>de</strong> <strong>la</strong> mo<strong>de</strong>. Et parmi cesbloggeuses, celles qui ont le plus <strong>de</strong> succès et qui sont les plusinfluentes ont plus <strong>de</strong> 50 ans. Donc, souvent on s’imagine que <strong>la</strong>bloggeuse type est une jeune femme qui suit les tendances <strong>de</strong> <strong>la</strong> mo<strong>de</strong>,© <strong>Digital</strong> <strong>Luxury</strong> <strong>Group</strong>, DLG SA 18 / 31


etc. Mais en fait, les bloggeuses les plus reconnues sont un peu plusâgées et expérimentées.> THE IMPACT OF COMMUNITIES ON E-­‐‐COMMERCE7. Using Social, Local and Mobile (SoLoMo) in a multi-­‐‐channelstrategy to bolster in-­‐‐store trafficBaobaz (Alexandre Zeitoun – Marketing Director): e-­‐‐commerce agencyentirely <strong>de</strong>dicated to fashionLe SoLoMo c’est :d’abord être mobileensuite local (findability)ensuite social, par l’engagementPlus <strong>de</strong> 6% du CA total <strong>de</strong>s entreprises en France se fait sur Internet.86% <strong>de</strong>s internautes consultent d’abord sur le web avant <strong>de</strong> passer àl’acte d’achat.Il faut aller à présent dans le SoLoMo, car il y a potentiellement <strong>de</strong>nouveaux clients à amener dans les boutiques ou magasins <strong>de</strong>smarques, juste en montrant sa présence via Internet. Les marquesvisibles auront <strong>de</strong>s nouveaux clients, les marques qui ne commencentpas dès maintenant à être i<strong>de</strong>ntifiable par le SoLoMo vont perdre <strong>de</strong>sclients.Les marques <strong>de</strong>vraient naturellement retrouver leur part <strong>de</strong> marché surle web, mais ce n’est pas le cas pour le moment, car <strong>de</strong>s entreprisesn’ont pas fait le travail d’être i<strong>de</strong>ntifiable sur le web.Foursquare : 100'ʹ000 – 1 mio d’utilisateurs en FranceGoogle : 50% du trafic mondial + e-­‐‐commerceIl faut donc être présent sur Google et être i<strong>de</strong>ntifiable localement.SoLoMo : Peu <strong>de</strong> marques ont investi dans le SoLoMo Prédominance <strong>de</strong>s intermédiaires (plyce, qype) Peu <strong>de</strong> stratégie globale, démarche SoLoMo en silos Absence <strong>de</strong> cohérence cross-­‐canal Il faut donc que les marques construisent une stratégie SoLoMo.© <strong>Digital</strong> <strong>Luxury</strong> <strong>Group</strong>, DLG SA 19 / 31


Objectifs : Plus <strong>de</strong> trafic en magasin Meilleur référencement Etre présent dans <strong>la</strong> phase préachat + partage <strong>de</strong> l’info + viralité <strong>de</strong> l’offre S’adapter en temps réel à <strong>la</strong> zone du prospect + facilité d’accès Meilleure qualification du visiteur => meilleure conversion. Les acheteurs cross-­‐canal achètent généralement plus Rattachement plus fort entre le client et le magasin Les marques doivent faire <strong>la</strong> démarche suivante : Think Global, act local ! Démarche customer centric Définition d’une stratégie en amont Créer <strong>de</strong>s offres interactives: rebonds entre les différents canaux, workflow Etre présent en tant que support, ai<strong>de</strong> pour les clients Faire attention à l’algorithme local <strong>de</strong> Google qui est différent Promouvoir <strong>de</strong> façon offline les bénéfices qu’il est possible <strong>de</strong> trouver en SoLoMo et vice-­‐versa Sur un site Internet d’une marque, il faut absolument qu’il y ait lespossibilités suivantes : Scan du produit Descriptif du produit Store Locator Shopping List Achat en ligne 8. Shopping solutions on FacebookBoosket (Josué Solis – CEO & Foun<strong>de</strong>r): start-­‐‐up offering e-­‐‐commercesolutions to more than 500 retailersThe Other Store (Candice Delorme – Co-­‐‐Foun<strong>de</strong>r): company specializing in e-­‐shopsand e-­‐‐commerce solutions for retail brandsBrand Ministry (Julien Oudart – CEO)L’achat se fait <strong>de</strong> plus en plus à travers les réseaux sociaux.Le réseau social permet en effet <strong>la</strong> recommandation.© <strong>Digital</strong> <strong>Luxury</strong> <strong>Group</strong>, DLG SA 20 / 31


Cette recommandation joue un rôle important vu qu’elle génère unemeilleure conversion.Suite à <strong>la</strong> recommandation, <strong>la</strong> conversion peut jusqu’à doubler.Le wall sur Facebook permet pour une marque d’ajouter <strong>de</strong>s liens versles sites proposant <strong>de</strong>s produits à vendre.Il y a également <strong>la</strong> possibilité <strong>de</strong> vendre directement sur sa propre pageFacebook.Exemple : http://www.facebook.com/sinequanone.comLes produits sont visibles et il y a peu <strong>de</strong> maintenance à faire pour unsite tel que celui-­‐‐ci sur Facebook.De plus, avec un partage sur Facebook, il y a 2 points <strong>de</strong> visibilité :timeline et news feed.Mais il y a également <strong>la</strong> possibilité <strong>de</strong> faire du advertising surdirectement sur Facebook pour annoncer <strong>de</strong>s produits, ou encore <strong>de</strong>d’utiliser les sponsored stories.52% <strong>de</strong>s e-­‐shopeurs vont sur Facebook pour profiter <strong>de</strong>s bons p<strong>la</strong>ns 64% cherchent les avis <strong>de</strong>s autres personnes au sujet <strong>de</strong>s produits 90% <strong>de</strong>s internautes se fient aux avis <strong>de</strong> leurs cercles Exemples :Archiduchesse :http://www.facebook.com/archiduchesse?sk=app_104793619607011Burberry : http://www.facebook.com/burberryLes gens commencent à s’auto-­‐‐éduquer concernant les marques qu’ilsveulent suivre sur Facebook.Les gens ont 3-­‐‐4 marques qu’ils suivent régulièrement pour lesquellesils sont vraiment fans. Le reste du temps passé sur Facebook concerneplutôt les infos concernant les amis.Il faut donc que <strong>la</strong> marque construise une re<strong>la</strong>tion avec ses fans surFacebook si elle veut que les gens <strong>la</strong> suivent. Les marques doivent doncdialoguer avec leurs fans, mais aussi les récompenser, leur montrer <strong>de</strong>scontenus exclusifs, leur permettre d’essayer <strong>de</strong>s produits, etc.© <strong>Digital</strong> <strong>Luxury</strong> <strong>Group</strong>, DLG SA 21 / 31


9. Creating synergies between content, communities andshoppingBorn.com (Jean-­‐‐Christophe Chopin – CEO): Marketp<strong>la</strong>ce specialized infashion, sports and lifestyle. Desire to integrate the 3 Cs: community,commerce, contentPrésentation du site born.comPourquoi est-­‐‐ce qu’un site comme celui-­‐‐ci est intéressant pour les gensqui s’intéressent aux marques fashion et au lifestyle ?C’est parce que Born propose une sélection pré-­‐‐i<strong>de</strong>ntifiée <strong>de</strong>s contenusfashion et lifestyle présents sur Internet. L’accès est donc plus rapi<strong>de</strong>pour les gens intéressés.Les gens déc<strong>la</strong>rent beaucoup <strong>de</strong> choses personnelles et privées sur lesréseaux sociaux. On peut ainsi retrouver ce que les gens aiment et leursintérêts.Si le trafic est plus spécifique, le taux <strong>de</strong> conversion est meilleur.10. <strong>Luxury</strong> brands and the question of second-­‐‐hand retail on thewebVi<strong>de</strong>dressing.com (Meryl Job – Co-­‐‐Foun<strong>de</strong>r): Second-­‐‐hand marketp<strong>la</strong>ce with astrong community aspectInstantLuxe.com (Yann Le Floc’h – Foun<strong>de</strong>r): <strong>Luxury</strong> e-­‐‐commerce websitespecialized in luxury vintage piecesDeux sites sont mis en avant dans cette présentation qui parle <strong>de</strong>sproduits <strong>de</strong> luxe <strong>de</strong> secon<strong>de</strong>-­‐‐main. Les <strong>de</strong>ux sites sont en effetspécialisés dans ce domaine sur Internet et connaissent donc bien lepublic intéressé par les produits <strong>de</strong> luxe <strong>de</strong> secon<strong>de</strong>-­‐‐main.Ces sites donnent à leurs utilisateurs certaines garanties telles que letravail d’experts validant que les produits vendus sont bienauthentiques et également <strong>la</strong> possibilité <strong>de</strong> rendre le produit en cas <strong>de</strong>non satisfaction.© <strong>Digital</strong> <strong>Luxury</strong> <strong>Group</strong>, DLG SA 22 / 31


La clientèle <strong>de</strong> ces sites est une popu<strong>la</strong>tion qui aime les marques <strong>de</strong> luxemais qui est plutôt jeune et n’ayant pas le revenu suffisant pour acheterles produits <strong>de</strong> luxe directement dans les boutiques.Le luxe est à l’assaut du web :Pour le moment, 5% <strong>de</strong>s ventes luxe se font sur Internet.En 2015, ces ventes <strong>de</strong>vraient grimper à 10%Un phénomène se développe dans les marques <strong>de</strong> luxe. Les marquescréent aujourd’hui 4-­‐‐5 collections par années au lieu <strong>de</strong> 2 collections,comme ce<strong>la</strong> se faisait avant. Donc, si une personne fan <strong>de</strong>s marques <strong>de</strong>luxe désire être à <strong>la</strong> <strong>de</strong>rnière mo<strong>de</strong>, elle doit acheter plus souvent <strong>de</strong>sproduits <strong>de</strong> luxe.C’est également une raison pour <strong>la</strong>quelle autant <strong>de</strong> produits seretrouvent revendus sur ces sites <strong>de</strong> vente <strong>de</strong> produits <strong>de</strong> secon<strong>de</strong>-­‐main.Revente <strong>de</strong> produits <strong>de</strong> luxe pour financer l’achat <strong>de</strong> nouveauxproduits :43% <strong>de</strong>s ven<strong>de</strong>urs reven<strong>de</strong>nt leurs produits <strong>de</strong> luxe pour acheter <strong>de</strong>nouveaux produits <strong>de</strong> luxe41% <strong>de</strong>s ven<strong>de</strong>urs reven<strong>de</strong>nt leurs produits <strong>de</strong> luxe car le produit neleur convenait pasLes tabous concernant <strong>la</strong> revente <strong>de</strong> produits <strong>de</strong> luxe sont peu à peulevés72% <strong>de</strong>s ven<strong>de</strong>urs prêts à communiquer sur leurs produits mis en vente82% <strong>de</strong>s acheteurs prêts à communiquer sur leurs achats <strong>de</strong> produits <strong>de</strong>luxe <strong>de</strong> secon<strong>de</strong>-­‐‐mainEn 2015, ces ventes <strong>de</strong> secon<strong>de</strong>-­‐‐main <strong>de</strong>vraient représenter 1 milliardd’Euros.Le public <strong>de</strong> ces sites est : Des marques addicts Des accros à <strong>la</strong> mo<strong>de</strong> En quête <strong>de</strong> bons p<strong>la</strong>ns Le marché <strong>de</strong> l’occasion du luxe est également un prolongement ducycle <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> l’article <strong>de</strong> luxe.© <strong>Digital</strong> <strong>Luxury</strong> <strong>Group</strong>, DLG SA 23 / 31


Un article <strong>de</strong> luxe qui dort dans le p<strong>la</strong>card est l’équivalent à <strong>de</strong> l’argentqui dort.S’il y a revente <strong>de</strong> l’article <strong>de</strong> luxe, ce<strong>la</strong> permet <strong>de</strong> financer l’achat <strong>de</strong>nouveaux articles <strong>de</strong> luxe.Le cycle <strong>de</strong> l’article <strong>de</strong> luxe est donc le suivant :a) acheterb) porterc) au p<strong>la</strong>card car l’article n’est plus à <strong>la</strong> <strong>de</strong>rnière mo<strong>de</strong>d) revendreCette démarche permet également une certaine éducation duconsommateur. En effet, pour les marques <strong>de</strong> luxe, il est préférable queles produits <strong>de</strong> luxe soient revendus moins chers et portés plutôt que <strong>de</strong>faux produits soient présents sur le marchés.En Chine, le marché du luxe neuf explose, mais également le marché duluxe d’occasion.11. The goth of local shoppingGilt City (Florent Peyer – VP Stratégie)Dealissime (Lara Rouvres – Foun<strong>de</strong>r): Membres-­‐‐on<strong>la</strong>y, évents-­‐‐base retail<strong>la</strong> siteoff ring High-­‐‐end services at. redue ratesPrésentation <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux p<strong>la</strong>teformes qui permettent le local shoppingGilt City : présent sur 11 marchésDealissime : Génère du trafic directement sur les points <strong>de</strong> venteLocal offres :En 2010 : 870 mio $En 2015 : 4 billions $F<strong>la</strong>sh Sales :En 2010 : 1 billion $En 2015 : 6 billion $Le daily <strong>de</strong>al est différent <strong>de</strong> <strong>la</strong> vente privée qui sert plus <strong>de</strong>déstockage. La daily <strong>de</strong>al est une mise en avant d’un <strong>de</strong>al intéressantlocalisé sur une boutique ou magasin. Dealissime propose à sacommunauté les <strong>de</strong>als les plus intéressants en choisissant <strong>de</strong>s marquesplutôt luxe.© <strong>Digital</strong> <strong>Luxury</strong> <strong>Group</strong>, DLG SA 24 / 31


Gilt a un public high-­‐‐level, ce qui génère <strong>de</strong> meilleures conversionsdans les offres que le site propose.Ce ne sont pas forcément <strong>de</strong>s offres bon marché que Gilt propose, maisce sont surtout <strong>de</strong>s offres exclusives.Par exemple, Gilt a proposé une offre <strong>de</strong> Virgin America. Il s’agissait <strong>de</strong>premium flight packages réunissant différents services avec un prixplutôt élevé. Le lot est parti rapi<strong>de</strong>ment et il y eut en plus <strong>de</strong>s partagessur Facebook et Twitter ce qui a généré <strong>de</strong> <strong>la</strong> visibilité pour VirginAmerica.Dans ces offres exclusives, les gens sont peu sensibles au prix.Un autre exemple est celui <strong>de</strong> billets proposés pour un concert <strong>de</strong> LadyGaga. L’offre comprenait : Participation au <strong>la</strong>ncement du nouvel album Accès VIP au concert privé Pre-­‐or<strong>de</strong>r du nouvel album Possibilité d’acheter <strong>la</strong> robe <strong>de</strong> Lady Gaga Il peut y avoir une contradiction entre luxe et discount.Il faut en effet que les marques <strong>de</strong> luxe préservent leur image.Donc lorsqu’il y a <strong>de</strong>s offres, ce ne sont pas tous les produits d’uneboutique qui sont réduits, mais seulement un produit qui est à un prixplus attractif, ce qui permet à <strong>la</strong> boutique <strong>de</strong> faire venir <strong>de</strong>s gens pourfaire découvrir d’autres produits également. Il s’agit également <strong>de</strong> fairevenir une nouvelle clientèle et <strong>de</strong> leur faire vivre une expérienceoriginale dans une boutique <strong>de</strong> luxe.Est-­‐‐ce que ces <strong>de</strong>als sont un effet <strong>de</strong> <strong>la</strong> crise ?Crise ou pas crise, ce modèle va continuer à fonctionner, car il s’agitsurtout <strong>de</strong> faire connaître <strong>de</strong>s points <strong>de</strong> vente à <strong>la</strong> clientèle.Cependant, on observe aux US que le daily <strong>de</strong>al est en train <strong>de</strong> sefatiguer un peu.© <strong>Digital</strong> <strong>Luxury</strong> <strong>Group</strong>, DLG SA 25 / 31


12. ROPO (Research Online, Purchase Offline)SoCloz (Jérémie Herscovic – Foun<strong>de</strong>r): SoCloz redirects customers towardsstores that stock the product they are looking forPrésentation du service SoClozIl s’agit d’un genre <strong>de</strong> moteur <strong>de</strong> recherche pour achats localisésVentes sur Internet :2005 : 1.9%2006 : 2.4%2007 : 2.7%2008 : 3.4%…2020 : 20%Mais <strong>la</strong> majorité <strong>de</strong>s ventes se fait offline, et même en 2020, <strong>la</strong> majoritécontinuera à se faire offline.Les gens ont tout <strong>de</strong> même besoin <strong>de</strong> voir l’objet qu’ils achètent, letoucher, sentir, etc.D’où l’importance du RoPo.En France, 63% RoPoAux US, 87% RoPo% <strong>de</strong> <strong>la</strong> vente au détail influencée par le RoPo :En France : 10%Aux US : 40%Le RoPo doit donner <strong>de</strong>s indications précises aux internautes : Infos sur le magasin Infos sur le produit (les couleurs, tailles, etc. disponibles) coupons Est-­‐ce que le produit est en stock au magasin Avis <strong>de</strong>s amis Uniquement 8% <strong>de</strong> l’offre en ligne se retrouve en magasin.Quand les gens arrivent en magasin, souvent ils ne sont pas satisfaits,car ce qu’ils ont trouvé sur Internet ne correspond pas à ce qu’il y aréellement en magasin.© <strong>Digital</strong> <strong>Luxury</strong> <strong>Group</strong>, DLG SA 26 / 31


Nordstrom est un bon exemple <strong>de</strong> RoPo.Toutes les infos sur les produits sont disponibles, et il y a même <strong>la</strong>possibilité d’avoir un support en ligne.Sephora a également optimisé son site pour qu’il y ait <strong>de</strong>sfonctionnalités <strong>de</strong> ce type lorsque les personnes recherchent <strong>de</strong>sproduits sur le site.Lors qu’un site est bien optimisé pour le RoPo, on observe entre 5% à8% <strong>de</strong> trafic supplémentaire dans les boutiques offline.Comment arriver à bon résultat ? Géolocalisation dans les social networks Couponing et promotions Spécialisé dans le local product search engine Bien se positionner sur les requêtes est aujourd’hui égal à durecrutement <strong>de</strong> potentiels nouveaux clients dans les boutiques.> BUILDING A SUCCESSFUL STRATEGY ON SOCIALNETWORKS13. Facebook: how to stand outFacebook (Mariassa Chevalier-­‐‐Girod): Social Media strategy for brandsFacebook:800 mio <strong>de</strong> users actifs350 mio sur mobileLes gens sont en moyenne actifs 5h / moisTimeline :Possibilité <strong>de</strong> montrer tout l’historique d’une personneAvant on avait <strong>la</strong> possibilité <strong>de</strong> liker.A présent on tend vers une customisation <strong>de</strong>s différentes actionsComment <strong>la</strong>ncer sa présence sur Facebook ?Créer sa pageRecruter <strong>de</strong>s fansPublier <strong>de</strong> l’info© <strong>Digital</strong> <strong>Luxury</strong> <strong>Group</strong>, DLG SA 27 / 31


Utiliser les actualités sponsoriséesIl faut présenter <strong>de</strong>s contenus exclusifs centrés sur l’utilisateurIl faut également faire attention à <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> l’engagementVolume d’impressions sur les likes et comments => % <strong>de</strong> feedbackLe taux d’engagement moyen <strong>de</strong>s pages est <strong>de</strong> 0.20%Facebook permet d’amplifier <strong>la</strong> communication. Il s’agit d’un bouche àoreille à gran<strong>de</strong> échelle.Le taux <strong>de</strong> clic est 3x supérieur si on utilise les actualités sponsorisées.Sans engagement <strong>de</strong>s fans, les actualités sponsorisées seront plusfaibles.Il faut également utiliser Facebook hors <strong>de</strong> Facebook. Par exemple avecOpen Graph Protocole, il y a <strong>la</strong> possibilité <strong>de</strong> p<strong>la</strong>cer <strong>de</strong>s élémentssociaux sur <strong>de</strong>s sites hors <strong>de</strong> Facebook. Des actions sociales sont ainsiexécutées par les gens.Ce<strong>la</strong> peut également être une ai<strong>de</strong> dans le social shopping avec tous lesaspects concernant <strong>la</strong> recommandation et le partage d’information.Exemple <strong>de</strong> <strong>la</strong> SNCF : 1 partage sur 6 génère 1 vente !14. P<strong>la</strong>tforms <strong>de</strong>dicated to fashion, beauty and luxuryFashism (Brooke More<strong>la</strong>nd – CEO): Innovative p<strong>la</strong>tform that enables users topost looks via mobile, thus harnessing the wisdom of crowds to get personalizedadvice when out shopping or testing new looksHypeed (Nico<strong>la</strong>s Metzke – Co-­‐‐Foun<strong>de</strong>r): Hypeed, whose consumer websitewheretoget.it brings together social shopping and fashion inspirationFashism est une p<strong>la</strong>teforme qui permet <strong>de</strong> se photographier avec unnouveau look ou <strong>de</strong>s habits qu’on est en train d’essayer et d’envoyerces photos à sa communauté.Les gens désirent avoir un avis honnête sur leur look ou sur ce qu’ilsvont porter. Parfois l’avis peut être négatif, mais dans <strong>la</strong> communauté<strong>de</strong> Fashism il faut être constructif lorsque l’on donne un avis. Il y a <strong>de</strong>smodérateurs qui surveillent ce que les gens postent.© <strong>Digital</strong> <strong>Luxury</strong> <strong>Group</strong>, DLG SA 28 / 31


Ce<strong>la</strong> est positif pour les gens car ils peuvent rapi<strong>de</strong>ment avoir un avissur un produit ou un look, et ce<strong>la</strong> est positif également pour lesmarques. Car ce<strong>la</strong> permet <strong>de</strong> montrer les habits, <strong>de</strong>s produits, etc. ausein d’une communauté, sans faire d’effort.15. Foursquare: at the crossroads of social and localTequi<strong>la</strong>rapido (Olivier Ron<strong>de</strong>t – Director: strategy and studies)70% <strong>de</strong>s internautes sur le web vont <strong>de</strong> plus en plus sur Internet surleur mobile.38% sont très actifs sur leur smartphone12% <strong>de</strong>s gens qui ont un smartphone utilisent <strong>la</strong> géolocalisationCes utilisateurs là sont très actifs et utilisent <strong>la</strong> géolocalisationgénéralement <strong>de</strong>puis un magasin.43% d’entre eux recherchent une interaction avec <strong>la</strong> marque.L’expérience utilisateur fournie par <strong>la</strong> marque va être primordiale pources utilisateurs. S’ils peuvent participer à une action, ou gagner qqch,l’engagement pour <strong>la</strong> marque sera vraiment important.Le contenu qui est délivré est à nouveau un point important.16. Web 2.0: what’s happening on the other si<strong>de</strong> of the pond?Mashable US (Lauren Indvik – Editor): Associate editor of marketing andmedia for MashableLorsqu’une marque diffuse <strong>de</strong> l’information, il faut qu’elle pense à ceque ce contenu génère <strong>de</strong> l’engagement.Les gens veulent être associés à <strong>la</strong> marque et ils atten<strong>de</strong>nt un feedback<strong>de</strong> <strong>la</strong> marque lorsqu’ils s’adressent à elle.Par exemple, LOFT a posté en juin <strong>2011</strong> sur sa page Facebook <strong>de</strong>sphotos <strong>de</strong> leurs habits portés par une jeune mo<strong>de</strong>l toute mince. Il y eut<strong>de</strong>s commentaires <strong>de</strong> fans <strong>de</strong> LOFT disant que ces habits sont très jolis,mais uniquement si on est toute mince comme <strong>la</strong> mo<strong>de</strong>l. LOFT réagittout <strong>de</strong> suite et <strong>de</strong>manda à <strong>de</strong>s employées <strong>de</strong> se faire photographieravec les mêmes habits. Les photos furent donc postées avec un© <strong>Digital</strong> <strong>Luxury</strong> <strong>Group</strong>, DLG SA 29 / 31


commentaire remerciant pour les commentaires <strong>de</strong>s fans et qu’ellespouvaient à présent apprécier les habits sur <strong>de</strong>s femmes « normales »pour se faire une idée. Ce post Facebook eut beaucoup plus <strong>de</strong> succèsque le précé<strong>de</strong>nt avec <strong>la</strong> mo<strong>de</strong>l, car les fans se sont sentis écoutés et ilsont eu une réaction <strong>de</strong> <strong>la</strong> marque.Un autre exemple est celui <strong>de</strong> Burberry qui a récemment distribué <strong>de</strong>séchantillons <strong>de</strong> parfums à partir <strong>de</strong> Facebook. Les gens qui ont reçu leséchantillons ont ensuite parlé <strong>de</strong> ce<strong>la</strong> sur Facebook et Twitter ce qui agénéré un buzz important pour <strong>la</strong> marque.Un autre exemple est celui <strong>de</strong> Derek Lam. Derek Lam a organisé undéfilé pour présenter <strong>de</strong>s robes. Ensuite sur Facebook, <strong>la</strong> marque aprésenté toutes les robes sur <strong>de</strong>s photos et a <strong>de</strong>mandé à ses fans <strong>de</strong>voter pour <strong>la</strong> plus belle robe. La robe qui a eu le plus <strong>de</strong> vote étaitensuite mise en vente sur EBay.17. Making the most of vi<strong>de</strong>o on the webDailymotion (Damien Pigasse – Sales Director), Ebuzzing (Jeremy Arditi –Associate Director), FrenchWeb (Bertrand Lenotre – Editor-­‐‐in-­‐‐chief)La vidéo est un outil pour faire du marketing.Il est important d’avoir un contenu qui soit par<strong>la</strong>nt pour les fans d’unemarque.Si <strong>la</strong> vidéo est bien construite, il est ensuite possible d’avoir un effetviral et que <strong>la</strong> vidéo soit ensuite re<strong>la</strong>yée naturellement à travers lesréseaux sociaux.(Pas pu assister à <strong>la</strong> suite <strong>de</strong> cette présentation)18. Matching brand content and communitiesSeesmic (Cédric Giorgi – Director Europe), Emmanuel Vivier (Consultant),Nurun (Grégory Pouy – Media Director)(Pas pu assister à <strong>la</strong> <strong>de</strong>rnière présentation)© <strong>Digital</strong> <strong>Luxury</strong> <strong>Group</strong>, DLG SA 30 / 31


Passons <strong>de</strong>s paroles aux actes!<strong>Digital</strong> <strong>Luxury</strong> <strong>Group</strong> dispose d’une Business Unitspécialisée dans <strong>la</strong> définition et <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong>stratégies Social Media pour les marques <strong>de</strong> luxe auniveau international.Contactez Vincent Brelle, Social Media Business Unit Manager,vbrelle@digital-­‐‐luxury.com, +41 22 702 07 50© <strong>Digital</strong> <strong>Luxury</strong> <strong>Group</strong>, DLG SA 31 / 31

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!