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A l'arrache Les faits du métier @ Maria Tanase et Piotr ... - Mondomix

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mondomix.com - 37AMERIQUEThe Nazar<strong>et</strong>h Orchestra &Lubna Salame"Oum Kolthoom -The Anniversary Tribute"(Magda Music)Voilà près de trente ans qu’OumKalsoum, l’Astre de l’Orient, s’est éteint.Mais, à en croire tous les hommagesren<strong>du</strong>s <strong>et</strong> toutes les reprises faites, lesouvenir n’a jamais été aussi vivace.C<strong>et</strong> album de l’Orchestre de Nazar<strong>et</strong>htient d’ailleurs plus de l’hommage, tantl’interprétation y est personnelle. Il a,de plus, le mérite d’avoir puisé dansl’immense carrière de la Diva des titrestémoignant de ses différentes périodesartistiques. La voix délicate de la solisteLubna Salame nous emmène ainside morceau en morceau, remarquablementaccompagnée par l’orchestredirigé par le Dr. Nizar Radwan.Y.M.Cuart<strong>et</strong>o Cedrón"Pove en San Telmo"(Chants <strong>du</strong> monde/Harmonia Mundi)Le groupe nous conte l’histoire d’untemps où le tango était encore la musiquedes bars mal fmés <strong>et</strong> des mauvaisgarçons. En hommage aux paroliersCarlos de La Púa <strong>et</strong> Dante A. Linyera,les textes de l’album sont en lunfardo.Parler des quartiers populaires né <strong>du</strong>jargon carcéral, ce dialecte s’est enrichiau fur <strong>et</strong> à mesure des différentesvagues d’immigration. Symbole, étendarddes plus démunis, ici, les motssont <strong>du</strong>rs mais les textes sont tendres.La musique qui les porte est abrupte,épurée <strong>et</strong> pourtant toujours emplied’émotions. Le Cuart<strong>et</strong>o Cedrón mêleainsi force <strong>et</strong> beauté dans la plus pur<strong>et</strong>radition <strong>du</strong> tango.Aline GérardEarl «Chinna» Smith & Idrens"Inna de Yard 2004"(Makasound/Discograph)Autant le dire tout de suite, les amoureuxdes gros riddims destructeursne seront pas contentés. Après avoirdéterré nombre de chanteurs reggaeinconnus, le label Makasound lanceune nouvelle collection nommée «Innade Yard». Un principe simple, une voix<strong>et</strong> une guitare, un musicien important<strong>et</strong> des jeunes qu’il a envie deprésenter. C’est Earl «Chinna» Smith,auteur compositeur interprète <strong>du</strong> SoulSyndicate, qui ouvre le feu. Il joue sixtitres sur treize, laissant régulièrementsa chaise à des chanteurs méconnus :Jah Youth, Israel Voice, Emmanuel I…Ce cd enregistré dans une ambiancepaisible, presque folk, est complété parun dvd. Une expérience dont on attenddéjà la suite.A.C.Henrique Cazes <strong>et</strong>Marcello Goncalves"Pixinghinha de Poche"(Luzazul/D.G.Diffusion)C<strong>et</strong> album remarquable est l’hommageren<strong>du</strong> au grand compositeur de choro,Pixinguinha, par le maître actuel <strong>du</strong>cavaquinho (p<strong>et</strong>it instrument à cordes)<strong>et</strong> historien de ce style musical,Henrique Cazes.Pixinguinha, flûtiste <strong>et</strong> saxophoniste, aélaboré ce répertoire dans les années10 <strong>et</strong> 20. Cazes <strong>et</strong> Marcelo Gonçalves,à la guitare 7 cordes, ont finementtranscrit les entrelacs exubérants réalisésà l’époque par le sax <strong>du</strong> maître <strong>et</strong>son flûtiste Lacerda. Une approche faitede virtuosité légère. Difficile de ne pasressentir la terre brésilienne à l’écoutede ces musiciens.P.C.Wanted(Makasound/Discograph)Le ciel de la musique jamaïcaine esttraversé par d’innombrables étoilesfilantes qui n’ont laissé leurs nomsque sur un ou deux 45 tours, avantde s’évanouir dans la nature. Si lesartistes de c<strong>et</strong>te compilation sont vraimentrecherchés (wanted), ce n’estpas pour avoir commis un crime, maisau contraire pour leur redonner enfinla place qui leur revient dans l’histoire<strong>du</strong> reggae. Soutenue par une associationjamaïcaine réunissant pro<strong>du</strong>cteurs,chanteurs <strong>et</strong> musiciens, la démarcheest à la fois inatten<strong>du</strong>e <strong>et</strong> sé<strong>du</strong>isante,à l’image des seize morceaux de cecd. Enregistrés entre 1973 <strong>et</strong> 1983,en pleine période roots, ils supportentaisément la comparaison avec les classiquesde l’époque.Bertrand LavaineSaïd El Meftahib"L’Art <strong>du</strong> Malhoune"(Aladin le Musicien)Silvana Deluigi"Yo"(Enja/Harmonia Mundi)Dzine"Poze"(AD MUSIC)Spanish Harlem Orchestra"Across 110st Stre<strong>et</strong>"(Libertad Records/Rykodisc)Wyclef Jean"Welcome to Haïti, Creole 101"(Vik / Nocturne)Né dans le désert marocain aux alentours<strong>du</strong> XIe siècle, le MalhounE renfermeun vaste répertoire de poèmesgalants, mystiques, politiques ou satiriques,racontant le pays <strong>et</strong> l’Hommed’une manière plus universelle. Aprèsune brillante carrière entamée auMaroc, Saïd El Meftahi sort aujourd’huison premier album en France : "C’estune mise en bouche, une intro<strong>du</strong>ctionau Malhoun pour le public français".Pour ce faire, il a choisi intentionnellementdes poèmes diversifiés, appartenanttout aussi bien aux répertoiresclassiques que contemporains. Lapur<strong>et</strong>é de sa voix, la justesse <strong>et</strong> la délicatesseavec lesquelles il pose chacunde ses vers témoignent de son talent.Du grand art.Y.M."Quand Kip Hanrahan m’a proposéd’enregistrer avec lui, j’ai immédiatementdit oui", confie après-coup lachanteuse argentine Silvana Deluigi.Yo, le fruit de c<strong>et</strong>te collaboration inatten<strong>du</strong>e,est tout simplement délicieux.Qu’il s’empare de quelques classiques<strong>du</strong> tango comme La Comparsita, dechansons brésiliennes ou Séfarades,le <strong>du</strong>o pro<strong>du</strong>cteur-chanteuse, auquel ilfaut ajouter une batterie de musiciensde premier plan (Steve Swallow, RenaudGarcia-Fons, Gustavo B<strong>et</strong>eylmann…),arrive à en extraire la quintessence.Ensemble, ils font vibrer des silenceséloquents d’émotions, des ponctuationschargées de sens. "Sonamos el Tango"<strong>et</strong> son obsédante ligne de basse est unp<strong>et</strong>it bijou à glisser au doigt de tous lesamateurs de musique.S.A la différence <strong>du</strong> zouk, le kompa estd’une grande complexité rythmique.Plusieurs changements de rythmes sesuccèdent dans un même morceau, quipeut <strong>du</strong>rer jusqu’à 20 minutes. C’estpourquoi le live est le format idéal pourapprécier le kompa. <strong>Les</strong> 11 membres<strong>du</strong> groupe orchestral Dzine enchaînentles breaks à merveille, sous les tirscroisés d’une énergique section cuivre.Le flow <strong>du</strong> chanteur est d’autant plusaérien <strong>et</strong> enjoué qu’il est soutenu régulièrementpar les voix <strong>du</strong> groupe. Ce liveest une pure fête tropicale.Arnaud ToulierAprès un excellent premier album nominéaux Grammy Awards, le deuxièmeopus était atten<strong>du</strong> au tournant. Il estencore meilleur ! Composé par la crèmeactuelle des musiciens new-yorkais desalsa (dont l’explosif Jimmy Bosh, autrombone) sous la direction <strong>du</strong> pianisteOscar Hernandez, la touche suprêmerevient au sonero panaméen RubenBlades. De multiples références àl’histoire de la salsa avec un boléro, uncha-cha-cha, des mambos endiablésou encore des reprises de Tito Puente,Charly Palmieri ou Ismael Quintana.<strong>Les</strong> salseros ne sont pas en reste avecquelques titres taillés pour les pistes dedanse. Caliente !A.T.Quel meilleur ambassadeur pour célébrerl’indépendance haïtienne que l’éclectiqueWyclef Jean ? Après quelques clinsd’œil à son île dans les précédentsalbums, il rend hommage en créole àses racines caraïbes. Du kompa, <strong>du</strong>"hip-hop twoubadou", <strong>du</strong> rap, <strong>du</strong> zoukavec J. Labylle ou encore <strong>du</strong> rara , "c<strong>et</strong>album représente une unification totalede mes deux mondes", précise Wyclef.Des textes très politisés, qui évoquent larévolte des esclaves, les boat-peoplesou "the president". On r<strong>et</strong>rouve Passi,Buju Banton, Benny man. Le réfugié estde r<strong>et</strong>our chez lui.A.T.

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