17.07.2015 Views

LE SECTEUR DU TEXTILE ET DE LA MODE - Onisep

LE SECTEUR DU TEXTILE ET DE LA MODE - Onisep

LE SECTEUR DU TEXTILE ET DE LA MODE - Onisep

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

« Développer la polyvalence des salariés du textile »Michel Hardan,directeur du Centrede perfectionnementdes industriestextiles Rhône-Alpes (CEPITRA)et de la Chambred’apprentissage desmétiers de la soie etdu textile (CAMST).ENTR<strong>ET</strong>IEN Comment s’articule lacollaboration entre l’Éducationnationale et les industrielsdu textile ?Elle prend plusieurs formes. La première,c’est notre action communedans la mise en place de parcoursmodulaires qualifiants (PMQ) pourles salariés en poste dont beaucoupn’ont pas de certifications, mais dusavoir-faire. Ces parcours ont pourbut de les aider à faire valider cetteexpérience en leur permettant d’accéderà un diplôme de l’Éducationnationale, à un certificat de qualificationprofessionnelle (CQP) ou àun certificat de qualification professionnelleinter-industries (CQPI).Un dispositif dont 6 000 personnesen France ont déjà pu bénéficier,en obtenant, par exemple, un CAPconducteur de systèmes industriels,un CAP logistique ou encoreun brevet professionnel pilote d’installationspar procédés (BP PIPP). Lorsqu’elles préparentun diplôme, c’est un jury de l’Éducationnationale qui le délivre. Le positionnementest fait en binôme par un professionnel etun représentant du ministère. Second axede collaboration, l’apprentissage. En Rhône-Alpes, par exemple, notre centre de formationd’apprentis (CFA) s’appuie sur des compétencesexistantes. Il a ouvert des unités deformation par apprentissage (UFA) dansl’ensemble des lycées publics de la régionoù existe une filière textile. Par ailleurs, lesindustriels ont signé une convention parlaquelle ils s’engagent à ouvrir leurs portesaux enseignants pour leur faire découvrir laLa formation textile en quelques chiffres800 diplômés par an dans une vingtained’établissements.30 diplômes spécifiques.500 contrats de professionnalisation.250 apprentis.Plus de 20 000 stagiaires en formationcontinue, dont 3 000 en période de professionnalisation.2 % de la masse salariale : c’est le tauxmoyen des dépenses en formation desentreprises du secteur textile.© B. FAVEUR / ONISEPrichesse de nos activités qui ont beaucoupévolué et font régulièrement appel à la hautetechnologie. Nos produits, notamment dansle domaine du textile technique, sont de plusen plus sophistiqués. Dans le même temps,les métiers ont beaucoup changé, d’où lanécessité de les faire mieux connaître. Quel est l’objectif des actionsmenées dans le domaine de la formationcontinue ?En plus de permettre aux salariés d’accéderà un niveau de qualification reconnu, il y adeux objectifs principaux. D’abord, développerleur polyvalence afin de leur permettrede s’adapter à des nouvelles machines et àde nouveaux produits. Ensuite, optimiser10 millions d’euros : c’est le montantaccordé par l’État aux filières textile,habillement, couture, chaussure, cuirs etpeaux, pour l’application de l’accord cadredestiné à développer l’employabilité et lescompétences des salariés en anticipantsur l’évolution des emplois. En trois ans,10 000 personnes, dont 70 % d’ouvriers etemployés, devraient en bénéficier.Source : UITInstallation des fils de chaîne en production textile.leur employabilité, de manière à ce qu’ilspuissent ensuite passer plus facilementd’une entreprise à l’autre et d’un secteur àl’autre. Il y a en effet des métiers communsà toutes les industries, par exemple dans ledomaine de la maintenance, de la qualité oude la logistique. C’est ce qui a conduit lesindustriels du textile à concevoir les CQPIavec d’autres secteurs comme la chaussure,l’habillement, la métallurgie ou encore lavente à distance. Quelle est la traduction concrètede cette volonté de développer lapolyvalence ?Elle est notamment perceptible dans l’évolutiondes diplômes qui, là encore, est le fruitde la réflexion commune entre industrielset Éducation nationale. Et elle poursuit desobjectifs identiques à ceux de la formationcontinue : adapter les diplômes aux évolutionstechnologiques et imaginer des diplômesplus généralistes. Un exemple : les deuxCAP exploitation d’installations industrielles(EII) et conduite d’installations de productionpar procédés (CIPP) ont été fondusdans un même diplôme, le CAP conducteurde systèmes industriels (CSI). Idem pour leBP teinture et impression. Désormais il n’yen a plus qu’un : le BP pilote d’installationspar procédés (PIPP). D’autres évolutionsde ce type sont à prévoir dans les annéesà venir. onisep.fr/equipeseducatives Le secteur du textile et de la mode 2009 I15

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!