en un clic - Ville de Gap

édito5Préservons notre ambition pour la ville de Gap !La période de Noël est chère à mon cœur. Ces quelques jours de fête ont le goût des plaisirs de l’enfance et de la traditionrespectée. Les familles se retrouvent, la chaleur de l’amour et de l’amitié permet de prendre un temps de pause indispensable dansla rudesse du quotidien de beaucoup d’entre nous.Cette trêve des confiseurs est d’autant plus nécessaire que nous traversons une période difficile. La crise qui nous frappe depuisplus de 4 ans maintenant est particulièrement forte. Ce n’est plus une crise conjoncturelle. C’est une mutation économique etsociale à laquelle nous sommes confrontés. Elle est à la fois le fruit de la mondialisation, d’un basculement du monde avecl’émergence des nouvelles puissances, de peuples qui aspirent eux aussi à une prospérité parfois acquise un peu sur leur dos ilfaut bien le dire !La crise actuelle est aussi la conséquence de dysfonctionnement des mécanismes financiers qui échappent à tout contrôle. Elleest sans doute aussi la conséquence de rigidités et de corporatismes qui empêchent toutes évolutions pourtant nécessaire de nossociétés. Quoi qu’il en soit, nous ne sommes pas encore sur le point, hélas, de voir le bout du tunnel.De cette crise, tout le monde souffre : entreprises, salariés, retraités, services publics, collectivités locales. Ne vient-on pas de voirle Maire d’une ville de la banlieue parisienne faire la grève de la faim ? L’endettement public a dépassé depuis longtemps la Côted’alerte. Prenons bien la mesure que les recettes fiscales de l’Etat ne couvrent que 69% de ses dépenses et qu’il emprunte dés lemois d’octobre pour payer les salaires de ses fonctionnaires !Pour affronter et traverser une crise, il ne faut pas se raconter d’histoire. Il faut regarder leschoses en face, avec lucidité. La rigueur budgétaire, je l’ai appliquée à notre collectivité.Cela n’a pas été facile ! Savez-vous par exemple que nous avons réduit de 25% lesdépenses de réception et de frais de cérémonie ? Savez vous que nous avons réduitde plus de 40% les dépenses de fournitures administratives ? Savez-vous que nousavons réduit de 27% les frais de déplacement et les frais de mission ?Ce ne sont que des exemples. Pour quels résultats ? Cela nous a permis de nousredonner des marges de manœuvres, d’augmenter notre autofinancement, etdonc de réduire notre recours à l’emprunt et même d’avantage puisquenous nous désendettons. Et puis « cerise sur le gâteau », nous avonsstabilisé les impôts communaux à 0%.On voit bien aujourd’hui qu’il y a des limites auxprélèvements que ce soit par l’impôt ou par toute autreforme de contribution. L’argent que dépense laCommune, c’est toujours et encore l’argent desGapençaises et des Gapençais, il n’a pas changéde nature, ne l’oublions jamais.Bonne fête à toutes et tousRoger DIDIER, Maire de GapM a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • H i v e r 2 0 1 2 • N ° 1 6