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Ça ne se voit pas, mais la manette<br />
de Valve intègre des « palettes »<br />
à l’arrière, auxquelles on peut<br />
assigner diverses fonctions.<br />
Le Steam Controller de face, avec<br />
ses larges pavés tactiles, mais<br />
aussi son stick et ses boutons tout<br />
étriqués et rapprochés au centre.<br />
Picture est très lent), ce hardware<br />
s’avère effectivement plus puissant<br />
que les consoles de salon. Mieux,<br />
il jouit de la versatilité du système<br />
Windows, qui permet de tout faire<br />
– ou presque – avec ce <strong>PC</strong> installé<br />
sous son téléviseur.<br />
Plus dure est la chute<br />
Cet Alpha, dont on vous dit du bien, sert<br />
donc de base à la Steam Machine de<br />
la marque, dont on va vous dire du mal.<br />
Pour seules différences, la version sous<br />
SteamOS est livrée avec un Steam<br />
Controller et est moins chère (599 € la<br />
En l’ouvrant, ce qui se fait facilement, on accède<br />
au disque dur et on peut voir les deux refroidisseurs<br />
du CPU et du GPU, assez audibles en charge.<br />
SteamOS a beau être passé en 2.0, il n’est<br />
toujours qu’un dérivé de Big Picture, et<br />
manque cruellement de jeux compatibles<br />
et de fonctions multimédia.<br />
version de base contre 669 € pour l’Alpha<br />
actuellement), puisqu’il n’y a pas de<br />
licence Windows à payer. Si la manette<br />
Valve est loin d’être parfaite (finition<br />
cheap, fonctionne à piles, intérêt des<br />
pavés tactiles limité à certains types de<br />
jeux précis), c’est surtout SteamOS qui<br />
cristallise nos critiques. Pas de miracle,<br />
le catalogue de jeux – qui atteint presque<br />
les 3 000 titres portés – est très loin de<br />
proposer l’exhaustivité du Steam version<br />
Windows. Pire, les jeux un minimum<br />
ambitieux graphiquement se comptent<br />
sur les doigts d’une main, et sont loin<br />
d’être de première fraîcheur (BioShock<br />
Infinite, Borderlands 2, Dying Light, etc.).<br />
Le reste ? Principalement des jeux indés<br />
en pixel art ou à la 3D pauvrette, ce qui<br />
ne veut pas dire qu’ils sont mauvais bien<br />
sûr (on en adore beaucoup), mais vanter<br />
« l’expérience du jeu <strong>PC</strong> dans le salon »<br />
avec ça, c’est limite mensonger. Surtout<br />
que, SteamOS oblige, on oublie d’emblée<br />
toutes les autres plates-formes (les jeux<br />
Blizzard, Ubi, GOG, etc.). Dur à avaler. Et<br />
puis, fin 2015, installer un <strong>PC</strong> aussi sexy<br />
sous la TV sans le doter de la moindre<br />
possibilité multimédia tient du scandale.<br />
Même les consoliers ont compris depuis<br />
longtemps l’intérêt de se proposer en<br />
centre multimédia névralgique, avec du<br />
YouTube, du Netflix, la lecture des photos<br />
et des fichiers vidéo. Là, rien, tout juste<br />
un pauvre navigateur Internet. Bref,<br />
vous l’aurez compris, autant la partie<br />
matérielle est intéressante, autant cette<br />
version SteamOS aura selon nous toutes<br />
les difficultés à convaincre. ■ M.C.<br />
INFOS<br />
TECHNIQUES<br />
CPU : core i3-4170t à core i7-4785t<br />
RAM : 4 à 8 Go<br />
Stockage : hDD de 500 Go à 1 to (7200 t/m)<br />
GPU : GeForce GtX 860m custom<br />
(2 Go de GDDR5)<br />
Réseau : WiFi 802.11ac et Bluetooth 4.0<br />
Connectique : 4 x USB, 1 x RJ45,<br />
1 x hDmi 1.4a<br />
Prix : de 599 à 939 €<br />
<strong>PC</strong> <strong>Gamer</strong> • 29
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