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EN COUV’<br />
100% BLIZZARD - overwatCh<br />
lui. Très utile pour éloigner un Soigneur<br />
de son groupe. Quant à D.Va, sa capacité<br />
de déplacements en mode mecha la rend<br />
très difficile à arrêter. Sans parler de<br />
son explosion nucléaire qui permet de<br />
reprendre un point pourtant bien défendu<br />
en quelques secondes. Côté DPS, là encore<br />
le casting est large. Qu’il s’agisse de Tracer<br />
et sa fragilité légendaire mais qui devient<br />
une tueuse hors-pair dans les mains d’un<br />
pro de la visée (deux transferts vers l’avant,<br />
poser une bombe collante sur le tank,<br />
remonter le temps, voir tout ce beau monde<br />
exploser !) ou Faucheur qui fait des ravages<br />
au corps-à-corps avec ses fusils à pompe,<br />
le choix est varié. Vous pouvez donc être<br />
médiocre avec l’un et exceller avec l’autre<br />
car Overwatch est le seul FPS à proposer<br />
21 façons de jouer différentes.<br />
Une plastique à tomber<br />
Avec son look de film Pixar adapté en FPS,<br />
Overwatch est aussi un jeu sublime qui<br />
assure des arènes variées, colorées et<br />
surtout un casting absolument génial. Que<br />
vous aimiez les personnages sexy, épiques,<br />
délirants ou complètement tarés à l’image<br />
de Chacal, Blizzard propose de tout sans le<br />
moindre raté. Et c’est autant de héros que<br />
d’animations différentes, oubliez donc cette<br />
idée reçue qu’un FPS est forcément rigide.<br />
Il suffit d’observer Genji repousser les tirs<br />
avec son sabre, D.Va sortir de son mecha<br />
en urgence, Zenyatta agiter ses mains pour<br />
envoyer des sorts ou le gorille Winston se<br />
déplacer. En fait, vous n’avez jamais vu un<br />
FPS avec une telle richesse d’animations<br />
et vous pourrez même profiter de votre<br />
poulain en envoyant une emote (une petite<br />
animation bien énervante pour le joueur<br />
d’en face !), qui bascule en caméra à la<br />
troisième personne et étonne par les<br />
différentes expressions du visage. Blizzard<br />
est soucieux du détail, on aurait aimé qu’il<br />
le soit encore plus dans les décors, mais on<br />
apprécie déjà le geste. Comme cette salle<br />
d’arcade jouant des ersatz de Metal Slug<br />
et Street Fighter II avec des célébrités du<br />
paysage Blizzard en guise de combattants.<br />
Et bien évidemment, Overwatch<br />
se joue sur des <strong>PC</strong> de différentes<br />
générations, ne paniquez donc pas<br />
à l’idée de booster votre bécane vieille<br />
de plus de deux ans. Notre très<br />
honorable GTX 770 alliée<br />
à un i5-4670 faisaient tourner<br />
le jeu au max sans la moindre<br />
perte de framerate.<br />
D’ici le printemps<br />
Blizzard a beau proposer un jeu incroyable,<br />
sur lequel nous avons validé l’édition<br />
Collector sans sourciller (voir encadré),<br />
il y a encore une chose ou deux à travailler<br />
d’ici la sortie. À commencer par l’équilibre<br />
global qui favorise un peu trop les tourelles.<br />
Entre Torbjörn qui pose son canon<br />
automatique et le fait grimper niveau 3<br />
avant d’aller siroter une bière pour compter<br />
les meurtres, ou Bastion qui peut annihiler<br />
toute une équipe sans utiliser son attaque<br />
ultime, juste en enclenchant sa<br />
configuration Sentinelle, le problème est<br />
réel, surtout si l’équipe en défense décide<br />
de ne jouer que ces deux héros, car vous<br />
pouvez sélectionner six fois le même<br />
personnage. Ensuite, il y a l’appât de l’XP.<br />
On aimerait débloquer des niveaux, des<br />
bonus visuels, quelque chose qui nous<br />
pousse à relancer une partie. La bêta ne<br />
propose encore aucun système, seulement<br />
un tableau de score en fin de match,<br />
contrairement à Heroes of the Storm<br />
qui affichait son système dès la première<br />
bêta. Enfin on attend de connaître tous<br />
les modes de jeu car actuellement, le choix<br />
est aléatoire et se limite à une attaque<br />
de territoire et à pousser un convoi<br />
du point A au point D en passant par<br />
les checkpoints B et C. L’héritage<br />
Team Fortress. Bref, c’est déjà très bien,<br />
mais nous en voulons encore plus ! n<br />
Cédric Devoyon<br />
en Bref<br />
Overwatch est un FPS payant et<br />
uniquement multijoueur. On l’aime<br />
déjà, on l’adore même, mais il va falloir<br />
travailler sur la consistance,<br />
maintenant que la base est d’une<br />
extrême solidité. Après, quand on<br />
connaît les autres licences Blizzard,<br />
c’est comme si c’était fait !<br />
genre : FPS<br />
joueurs : 12 (en ligne)<br />
éditeur : Activision Blizzard<br />
développeur : Blizzard Entertainment<br />
attaque ultime<br />
Chaque héros dispose d’un coup fatal<br />
ou d’un bonus efficace qu’il peut<br />
libérer quand sa jauge atteint les<br />
100%. Certains font un massacre<br />
d’une simple touche, d’autres gèlent<br />
les cibles dans un large périmètre ou<br />
affichent les ennemis sur la carte.<br />
L’idéal est de combiner les Ultimes<br />
en créant l’équipe parfaite et de<br />
s’adapter en fonction de l’objectif.<br />
Attaquer et Défendre sont deux<br />
tactiques très différentes, et certains<br />
Ultimes sont moins utiles dans l’un<br />
ou dans l’autre.<br />
Reinhardt peut encaisser de nombreux dégâts, n’hésitez<br />
pas à vous blottir derrière lui pour avancer.<br />
46 • <strong>PC</strong> <strong>Gamer</strong> • <strong>Janvier</strong>-février <strong>2016</strong>