Education enseignement nouveau depart ?

le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche n’homologue plus aucune
formation demandant aux étudiants de suivre officieusement un stage de plus de deux
mois sans être rémunérés. Les structures d’accueil, et notamment les laboratoires de
recherche publique seront donc invitées à prévoir une enveloppe destinée aux stagiaires
dans la limite de leurs capacités réelles. Il s’agit aussi d’empêcher des structures
d’embaucher des étudiants en stage sans perspective de débouché professionnel.
BTS et DUT
Les BTS et DUT, conçus pour être des diplômes permettant l’accès rapide à un emploi
constituent de plus en plus une alternative aux premières années de l’Université afin
de faire une Licence ou un Master professionnel. D’un autre côté, certains BTS et DUT
conservent tout de même un fort caractère professionnalisant. Nous proposons donc
de tenir compte de ces réalités afin d’aider les étudiants à construire le projet d’étude
le plus adapté à leurs souhaits.
Pour ce faire, nous suggérons tout d’abord de mieux informer les futurs étudiants sur
les deux grands types de formations : celles qui permettent une bonne insertion dès
l’obtention du diplôme et celles qui nécessitent plutôt une poursuite d’étude.
De plus, dans les DUT et les BTS qui aiguillent plutôt vers une poursuite d’étude, il
convient de proposer une offre de formation d’un meilleur calibre afin d’instaurer une
concurrence saine avec les premières années de Licence, tout en offrant un choix au
bachelier entre une formation avec beaucoup d’encadrement (BTS/DUT) et une autre
favorisant l’autonomie.
Afin de rendre ces ambitions réalisables, nous proposons de redonner de l’autonomie
budgétaire aux IUT qui ont paradoxalement été rendues moins autonomes suite à la
LRU.
Enfin, de manière à revaloriser les filières professionnelles et technologiques, nous proposons
de supprimer la sélection en BTS et IUT pour les étudiants issus de ces filières,
tout en accordant une large autonomie aux établissements afin de pouvoir faire face à
des flux irréguliers d’étudiants.
Universités
Les Universités françaises souffrent de l’échec croissant en première année, qui est
difficile à enrayer compte tenu des problématiques complexes de notre système éducatif.
Nous proposons une solution qui consiste à mettre fin à une dérive amorcée de-
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« Revaloriser les filières
professionnelles
et technologiques »