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LA SALADE DE RIZ EN MAKI<br />
Pour 4 personnes.<br />
1 cuillerée à soupe de mayonnaise,<br />
½ cuillerée à soupe de moutarde<br />
de Dijon, 2 œufs durs, 1 cuillerée<br />
à café de vinaigre de vin rouge,<br />
200 g de riz basmati cuit,<br />
1 tomate, ½ oignon blanc,<br />
1 poivron cuit au four, 8 olives<br />
noires dénoyautées, 6 feuilles de<br />
basilic, sel fin et poivre du moulin.<br />
À l’aide d’une cuillère, mélanger<br />
la mayonnaise avec la moutarde,<br />
les jaunes d’œufs durs hachés<br />
et le vinaigre de vin.<br />
Peler la tomate après l’avoir<br />
plongée 30 secondes dans de<br />
l’eau bouillante, et immédiatement<br />
dans de l’eau très froide.<br />
Hacher finement l’oignon blanc.<br />
Hacher grossièrement le poivron<br />
et la tomate, ainsi que les olives.<br />
Incorporer au mélange de<br />
mayonnaise le riz, puis les autres<br />
ingrédients. Ajouter les feuilles<br />
de basilic concassées avec des<br />
ciseaux. Bien mélanger et vérifier<br />
l’assaisonnement en sel et poivre.<br />
Réaliser plusieurs rouleaux<br />
de salade de riz à l’aide d’un film<br />
alimentaire. Laisser prendre<br />
au frais pendant quelques heures.<br />
Couper tous les 2 centimètres<br />
et enlever le film alimentaire.<br />
Servir les makis tels quels<br />
ou agrémentés de basilic, de<br />
demi-olives ou de tomates cerises.<br />
ner au vert, à l’ombre d’un arbre, pas toujours<br />
dans le même coin. Le plus souvent, nous nous<br />
posions au-dessus de Sainte-Eulalie-en-Royans,<br />
près d’un cours d’eau. Je revois la glacière – qui<br />
est toujours dans le garage de ma maman – la<br />
table pliée et les chaises, et cet immense sentiment<br />
de liberté qui nous envahissait. Nous<br />
n’étions pas seuls pour pique-niquer, il y avait<br />
des amis aussi. Et c’était participatif : chacun<br />
emmenait quelque chose de chez lui. Peut-être<br />
y avait-il, dans nos paquets à nous, cette salade<br />
de riz qui est aujourd’hui l’un de mes plats préférés<br />
? Ça peut être très bon une salade de riz !<br />
Pour ça, il faut tout miser sur les produits : de<br />
bonnes tomates, de bons poivrons, de la ventrèche<br />
de thon excellente, un joli riz parfaitement<br />
cuit… Pour moi, qu’il s’agisse de pique-nique ou<br />
de gastronomie, il faut toujours penser aux clés<br />
de la cuisine qui sont au nombre de trois : le choix<br />
des ingrédients, l’assaisonnement et la cuisson.<br />
À Paris, on ne pique-nique pas. Une fois, il y a<br />
quelques années, on a tenté le coup au pied<br />
de la tour Eiffel, mais ce n’était pas franchement<br />
agréable. Pour moi, c’est un peu compliqué<br />
de m’asseoir au milieu du monde pour manger.<br />
Quand je vais au restaurant, je suis assez<br />
scruté par les gens qui se demandent : “Que commande-t-il<br />
? Est-ce qu’il a l’air d’aimer ?” Du coup,<br />
chez nous, le pique-nique est associé aux États-<br />
Unis, où l’on passe la plupart de nos vacances. On<br />
pose souvent notre panier, par exemple, à Central<br />
Park à New York, au niveau du Metropolitan<br />
Museum. Ça nous amuse d’être allongés là, à ne<br />
rien faire, et de sentir la ville bouger autour de<br />
nous : les promeneurs de chiens, les nounous,<br />
les employés en baskets… À Los Angeles aussi,<br />
on a découvert de nombreux parcs grâce au pique-nique,<br />
et j’ai même trouvé des produits que<br />
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je ne connaissais pas. À Santa Monica, il y a un<br />
marché incroyable – le Farmers Market – où j’ai<br />
notamment découvert le concombre citron. J’en<br />
ai fait un carpaccio mariné. Et j’ai trouvé l’un des<br />
meilleurs pastramis que j’aie jamais goûtés.<br />
Il faut beaucoup penser le pique-nique. Là-bas, il<br />
faut trouver le parc, faire les courses, préparer.<br />
On se casse la tête : on achète des nappes, des<br />
saladiers qu’on laisse ensuite dans les chambres<br />
d’hôtel. Une fois que tout ça est fait, il faut savoir<br />
en profiter. On joue au Frisbee. C’est un moment<br />
de vie, un plaisir un peu spirituel qui va au-delà<br />
du seul acte de manger. Nous avons aujourd’hui<br />
un fils qui a un an et demi et n’a jamais mangé<br />
comme ça, de manière très libre. J’aimerais lui<br />
transmette le goût de cela. Lui montrer qu’il n’y a<br />
pas que le restaurant. »