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PHOTO JEAN-MARIE LEROY<br />
1988<br />
Valérie <strong>Le</strong>mercier se révèle dans la série Palace<br />
de Jean-Michel Ribes. Sa Lady Palace, grande bourgeoise<br />
débitant des horreurs, marque les esprits.<br />
« J’ai écrit à Jean-Michel Ribes parce<br />
que j’adorais Merci Bernard qui passait<br />
sur France 3. J’avais accompagné ma<br />
lettre d’une photo de moi avec un ruban<br />
comme quand on part en colo, avec mon<br />
numéro de téléphone dessus. Cette lettre<br />
devait être différente de toutes celles qu’il<br />
recevait puisqu’il m’a embauchée. »<br />
GIVE ME FIVE<br />
1993<br />
<strong>Le</strong> triomphe des Visiteurs est aussi celui de Valérie,<br />
césarisée (second rôle) en 1994 pour son interprétation<br />
échevelée de Béatrice de Montmirail.<br />
« J’ai trouvé le scénario très drôle, plein<br />
de gags complètement délirants. Nous nous<br />
sommes beaucoup amusés sur le plateau<br />
mais de là à i<strong>mag</strong>iner le succès du film...<br />
Je n’ai pas joué dans le deuxième, car je<br />
n’étais pas convaincue par l’histoire. Pourquoi<br />
refaire la même chose en moins bien ? »<br />
2005<br />
Palais Royal !, son troisième film après Quadrille et<br />
<strong>Le</strong> Derrière, est le plus gros succès de Valérie <strong>Le</strong>mercier<br />
comme réalisatrice. Amplement mérité.<br />
« Réaliser m’intéresse parce que je peux<br />
faire jouer les acteurs comme<br />
je le souhaite, dans des décors ou des costumes<br />
qui me plaisent, mais ça s’arrête là.<br />
Je n’ai pas envie que l’on sente la “volonté”<br />
du metteur en scène : j’ai plus un rôle<br />
de directrice artistique ou de directrice<br />
d’acteurs que de réalisatrice de cinéma. »<br />
VALÉRIE<br />
LEMERCIER<br />
QUATRE ANS APRÈS 100 % CACHEMIRE, VALÉRIE LEMERCIER REVIENT<br />
EN FORCE AVEC MARIE-FRANCINE, NOUVEAU PORTRAIT CORROSIF DE<br />
LA PETITE BOURGEOISIE QU’ELLE CROQUE SI BIEN. L’OCCASION DE<br />
RETRACER SA CARRIÈRE EN CINQ DATES.<br />
PAR FRANÇOIS CHAMPY<br />
2008<br />
Étienne Chatiliez, l’un de ses modèles, lui fait jouer une<br />
femme qui devient noire dans Agathe Cléry. Un rôle<br />
marquant, dans une comédie qui a divisé la critique.<br />
« J’ai passé des essais, ça ne m’était jamais<br />
arrivé. J’ai joué quatorze scènes devant<br />
Étienne Chatiliez ! J’ai été ensuite maquillée<br />
à l’aérographe tous les matins pendant trois<br />
heures et demie. Et j’avais une douche cabine<br />
rien que pour moi. J’ai passé mon année avec<br />
du noir sous les ongles et dans les narines... »<br />
<strong>2017</strong><br />
Dans son cinquième film, Marie-Francine, Valérie <strong>Le</strong>mercier<br />
interprète une bourgeoise de 50 ans qui se résigne<br />
à retourner vivre chez ses parents.<br />
« Je ne saurais pas faire un film qui se passe<br />
dans un squat. La bourgeoisie, je connais<br />
les costumes, les décors, le milieu... Mon<br />
nouveau film part de l’envie de raconter<br />
la vie de quelqu’un de périmé, de démodé,<br />
la vie d’une femme de 50 ans qui n’a sauté<br />
dans aucun des trains de la modernité. »<br />
MARIE-FRANCINE<br />
Réalisation : Valérie <strong>Le</strong>mercier<br />
Avec : Valérie <strong>Le</strong>mercier,<br />
Hélène Vincent, Denis Podalydès...<br />
Genre : Comédie<br />
Durée : 1 h 30<br />
SORTIE : 31 MAI<br />
Disponible en VFST<br />
4<br />
LES CINÉMAS GAUMONT ET PATHÉA