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syndicom magazine No 9 - Travail/famille, les CCT modèles

Le magazine syndicom aborde des thèmes syndicaux et politiques avec des explications de fond, sans oublier les domaines de la culture et du divertissement. Il entretient le dialogue au travers des médias sociaux et informe surles prestations, événements et offres de formation du syndicat et de ses organisations affiliées.

Le magazine syndicom aborde des thèmes syndicaux et politiques avec des explications de fond, sans oublier les domaines de la culture et du divertissement. Il entretient le dialogue au travers des médias sociaux et informe surles prestations, événements et offres de formation du syndicat
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4<br />

Une fine équipe<br />

« <strong>No</strong>us avons atteint un bon résultat »<br />

Patrick Gutenberg (52 ans)<br />

Il a commencé comme photographe au<br />

Tages-Anzeiger, puis au Landbote de<br />

Winterthour – racheté peu après par<br />

Tamedia. Aujourd’hui, il photographie à<br />

40 % pour le Zürichsee-Zeitung et travaille<br />

en indépendant. Il est membre de<br />

la CoPe et de <strong>syndicom</strong>.<br />

Nicole Philipp (43 ans)<br />

Elle a été engagée peu avant la réduction<br />

des effectifs à la Berner Zeitung.<br />

Diplômée d’une haute école hôtelière,<br />

elle a d’abord travaillé comme photographe<br />

indépendante et gère toujours<br />

son propre atelier. Aux côtés de Silvana<br />

Iannetta, Nicole Philipp préside la CoPe<br />

TES qui vient d’être créée. Elle a adhéré<br />

à <strong>syndicom</strong> cette année.<br />

Silvana Iannetta (54 ans)<br />

Elle a notamment écrit pour la WOZ et<br />

travaillé pour la Berner Tagwacht,<br />

le Bund et de nombreux autres journaux.<br />

Tamedia l’a engagée il y a dix<br />

ans. Actuellement, elle est productrice<br />

de textes à la SonntagsZeitung.<br />

De plus, elle travaille comme artiste<br />

indépendante en arts visuels. Depuis<br />

1995, elle est affiliée à <strong>syndicom</strong>.<br />

Texte : Basil Weingartner<br />

Photo : Alexander Egger<br />

Un mieux pour <strong>les</strong> plus<br />

de 50 ans et <strong>les</strong><br />

perfectionnements.<br />

« Il n’y a qu’une année et demie que<br />

nous nous connaissons. <strong>No</strong>us travaillons<br />

pour différents journaux alémaniques<br />

sur divers sites. Pourtant,<br />

nous sommes tous engagés chez<br />

Tamedia. Depuis l’automne 2017,<br />

nos départements ont été regroupés<br />

chez Tamedia Editorial Services<br />

(TES).<br />

La photographie, la rédaction image,<br />

l’infographie, la mise en page, la production<br />

de textes et <strong>les</strong> correcteurs<br />

sont désormais réunis dans un seul<br />

département. Il y a un an, l’incertitude<br />

régnait. De nombreux collègues<br />

devaient changer de lieu de travail.<br />

Personne ne savait qui aurait encore<br />

un emploi dans six mois. Les fusions<br />

ont conduit à une réorganisation des<br />

commissions du personnel (CoPe) de<br />

Tamedia. En mai, l’entreprise passait<br />

à la vitesse supérieure lors de l’élection<br />

CoPe des départements à peine<br />

formés, alors que cette CoPe n’avait<br />

encore aucun nouveau règlement valable.<br />

Peu après, le motif de cet empressement<br />

était clair. Dans un premier<br />

temps, Tamedia a incité<br />

certains employés de TES à quitter<br />

volontairement l’entreprise. Début<br />

août, un licenciement collectif était<br />

prononcé. Vingt-deux des 162 employé(e)s<br />

recevaient leur congé. Pour<br />

<strong>les</strong> cinq membres fraîchement élus<br />

de la CoPe, le licenciement a entraîné<br />

encore davantage de travail. Car il<br />

a fallu indiquer lors de la procédure<br />

de consultation comment empêcher<br />

ou du moins minimiser la réduction<br />

d’effectifs. Il s’est agi de négocier un<br />

bon plan social. Une période très intense,<br />

qui nous a poussés jusqu’à<br />

nos limites. Le poids des responsabilités<br />

a pesé lourd. Dès le début, <strong>syndicom</strong><br />

nous a bien soutenus. Il a été<br />

un interlocuteur important. Après<br />

chaque session de négociation, nous<br />

avons consulté notre base, à savoir<br />

<strong>les</strong> employé(e)s TES. Maintenant que<br />

nous sommes parvenus à un résultat,<br />

nous nous demandons si nous n’aurions<br />

pas dû chercher à obtenir davantage<br />

de concessions. Sans aucun<br />

doute, le résultat est bon : des améliorations<br />

ont été obtenues pour <strong>les</strong><br />

indemnités de départ des employés<br />

de plus de 50 ans, ainsi que pour <strong>les</strong><br />

perfectionnements et <strong>les</strong> retraites<br />

anticipées. Mais il n’y a pas de quoi<br />

pavoiser. Car <strong>les</strong> licenciements sont<br />

une réalité, et l’avenir est incertain. »

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