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SANTEn-90-OCTOBRE

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Chine, se compose de polysaccharides de type

1,6 bêta-glucane qui ont permis d’obtenir des

résultats significatifs dans les cancers de la

prostate, du sein, du poumon et du côlon.

Le célèbre reishi (Ganoderma lucidum),

également très réputé en médecine

traditionnelle chinoise (appelé Lingzhi

en Chine), aurait également démontré

une action notable sur la qualité de vie, la

prolifération des métastases mais également

sur les réponses immunitaires (notamment

lorsqu’il est consommé en synergie avec

Coriolus versicolor).

Par leurs propriétés immunomodulantes

et anti-tumorales, ces polysaccharides

fongiques ne représentent pas les seules

molécules porteuses d’espoir. Divers

composants font encore l’objet de recherches,

mais tous semblent amplifier l’effet de

la chimiothérapie et accompagnent les

patients pendant la phase de rémission pour

diminuer le risque de récidive. En réalité, les

rémissions, très délicates, ne signifient pas

toujours guérison.

GARDEZ LA FLORE

INTESTINALE DANS LE

COLLIMATEUR

La dysbiose se définie comme un déséquilibre

du microbiote, il s’agit d’un grand nombre

de micro-organismes qu’on retrouve dans

l’intestin. Quand les bactéries de l’intestin

grêle et du côlon craignent de perdre leur

harmonie, cette perturbation peut entraîner

des manifestations gastro-intestinales

comme des douleurs abdominales ou

des troubles du transit. Les polyamines,

molécules qui existent naturellement dans

notre organisme et dans les aliments qu’il

absorbe, ont la capacité de diviser les cellules.

Dès l’apparition de la dysbiose, celles-ci vont

proliférer et stimuler ainsi la croissance des

tissus cancéreux. Ce dysfonctionnement

de la flore intestinale doit à tout prix être

évité, car il risque de provoquer un grave

affaiblissement des défenses immunitaires.

Les plaques de Peyer se trouvent au sein de

la muqueuse intestinale. Elles se constituent

de tissus lymphoïdes qui renferment un

nombre important de cellules immunitaires,

ils confèrent également à l’intestin un

rôle fondamental dans les défenses de

l’organisme.

Étant très fine, la muqueuse intestinale doit

rester imperméable et saine, gardée par les

cellules immunitaires et un mucus spécifique

entravant le passage d’éléments malsains

dans le sang, porte ouverte au syndrome de

fatigue chronique mais aussi aux intolérances

alimentaires.

Pour éviter au mieux ces différents

troubles, il est essentiel d’adopter un régime

alimentaire sain et anti-inflammatoire, tout

en le complétant par des probiotiques ou

prébiotiques qui apporteront des bactéries

supplémentaires pour renforcer le système

immunitaire, en prévention du cancer, mais

aussi tout au long du traitement et après sa

cessation.

UN BOUCLIER CONTRE

L’ACIDOSE

Le pH de notre organisme est régulé

par les reins et les poumons. L’acidose est

un excès d’acidité provoqué par certains

traitements anticancéreux, ce qui peut

déclencher un affaiblissement des défenses

immunitaires. Pour prévenir l’acidose ou

réduire son ampleur, il est nécessaire d’éviter

la consommation des aliments acidifiants

(et non acides) comme les céréales raffinées,

les produits laitiers, la viande, le sucre... Et

privilégier principalement une alimentation

alcalinisante, composée de légumes verts,

de soja, de fruits comme les châtaignes

ou la banane... La prise de compléments

alimentaires alcalinisants peut parfois être

considérée.

D’autre part, la balance sodium-potassium,

deux minéraux indispensables, pourrait aider

à mieux se protéger contre le cancer. Cet

équilibre doit être maintenu en réduisant

généralement les apports en sel (brut ou dans

des aliments tels que les plats industriels et

la charcuterie) tout en consommant plus de

potassium contenu dans des fruits comme

la banane, dans les légumes (notamment

les légumes secs) ou encore sous forme de

compléments alimentaires. Même si toutes

ces solutions ne doivent pas se substituer aux

traitements conventionnels, elles agissent en

parallèle avec les soins anticancéreux tout au

long du développement de la maladie, pour

apporter du renfort à l’organisme et limiter

les risques de rechute.

l’aloe vera est

un Antibactérien,

anti-inflammatoire,

immunomodulant,

antioxydant et riche

en acides aminés,

QUELS BIENFAITS DANS

L’ALOE ARBORESCENS ?

Cousin de l’Aloe vera, l’Aloe

arborescens est également

appelé corne de bélier ou aloès

candélabre. Cette plante qui peut

atteindre jusqu’à 3 mètres de haut

est souvent utilisée simultanément

avec les traitements anticancéreux

comme la chimiothérapie

(efficacité démontrée par une

étude en 2009).

Antibactérien, anti-inflammatoire,

immunomodulant, antioxydant

et riche en acides aminés, l’Aloe

arborescens renferme dans son gel

des polysaccharides et, dans son

épiderme, des lectines qui inhibent

la progression tumorale.

L’INCONTOURNABLE

VITAMINE D

Étant donné que notre alimentation ne

nous apporte pas toujours les quantités

nécessaires de vitamine D, les carences

sont très fréquentes. Pourtant, un apport

suffisant peut aider à prévenir le cancer,

notamment le cancer colorectal et du

sein. Ses effets limiteraient la mutation

des cellules à risque et diminueraient la

propagation des métastases.

L’exposition au soleil avec modération

tout en se protégeant, aide à la synthétiser.

Quand cette solution n’est ni possible

ni suffisante, il est donc nécessaire de se

tourner vers des compléments alimentaires

en suivant les recommandations d’un

médecin.

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