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Panorama de presse quotidien du 03 02 2021

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PANORAMA DE PRESSE<br />

Du <strong>03</strong>-<strong>02</strong>-2<strong>02</strong>0<br />

SOMMAIRE<br />

- Politique-Ai<strong>de</strong>s …..……………………….………………….………..………..p.2-6<br />

- Droit-Social………………………………………………………………………….p.7-9<br />

- Réglementation Viticole…………………………………………….………..p.10<br />

- Viticulture-Environnement………………………………………………….p.11-15<br />

- Economie-Filière………………………………………………………………….p.16-20<br />

- People……………………………..……………………………………….………...p.21-22<br />

- Culture-Prix-Concours.…….…….……………………………………………p.23<br />

- Dégustation…………………………………………………………………………p.24<br />

Cette revue <strong>de</strong> <strong>presse</strong> se <strong>de</strong>stine à un usage strictement personnel et interne à l’entreprise,<br />

le <strong>de</strong>stinataire s’interdit <strong>de</strong> repro<strong>du</strong>ire, publier, diffuser ou vendre ce document.<br />

www.sgv-champagne.fr<br />

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De nouveaux pestici<strong>de</strong>s bios contre les<br />

maladies <strong>de</strong>s plantes<br />

Mis en ligne le 2/<strong>02</strong>/2<strong>02</strong>1 à 14:50<br />

Catherine Frey / L’Union<br />

Les chercheurs <strong>de</strong> l’université <strong>de</strong> Reims et leurs partenaires en Belgique et dans le nord <strong>de</strong> la<br />

France ont progressé dans la recherche <strong>de</strong> biopestici<strong>de</strong>s. Voici <strong>de</strong>ux innovations nées <strong>du</strong><br />

programme Smartbiocontrol.<br />

Essaïd Ait Barka <strong>de</strong> l’université <strong>de</strong> Reims est porteur <strong>du</strong> projet Bioscreen visant à trouver <strong>de</strong>s<br />

molécules biosourcées capables <strong>de</strong> protéger les plantes.<br />

Le programme <strong>de</strong> recherche Smartbiocontrol, lancé en 2016 par l’université <strong>de</strong> Reims<br />

Champagne-Ar<strong>de</strong>nne (Urca) avec plusieurs partenaires dont <strong>de</strong>s équipes belges <strong>de</strong> l’université<br />

<strong>de</strong> Liège et <strong>de</strong>s chercheurs <strong>de</strong>s universités <strong>du</strong> Nord et <strong>du</strong> Pas-<strong>de</strong>-Calais, a porté ses fruits.<br />

Ce sont <strong>de</strong>s fruits en forme <strong>de</strong> molécules biosourcées et <strong>de</strong> micro-organismes qui servent à<br />

renforcer l’immunité <strong>de</strong>s plantes. Ils permettront <strong>de</strong> fabriquer <strong>de</strong>s biopestici<strong>de</strong>s <strong>de</strong>stinées à<br />

remplacer les pro<strong>du</strong>its phytosanitaires, ou <strong>du</strong> moins à en limiter l’utilisation.<br />

Le programme smartbiocontrol<br />

Le programme <strong>de</strong> recherche Smartbiocontrol regroupe 24 partenaires, dont l’université <strong>de</strong><br />

Reims, en France, en Flandres et en Wallonie (Universités, centres <strong>de</strong> recherche, associations<br />

d’agriculteur, start-up). Leur objectif est <strong>de</strong> proposer aux agriculteurs belges et français une<br />

approche innovante pour ré<strong>du</strong>ire l’utilisation <strong>de</strong> pestici<strong>de</strong>s chimiques.


Smartbiocontrol comprend quatre projets interconnectés : Bioscreen, porté par<br />

l’université <strong>de</strong> Reims, est chargé <strong>de</strong> sélectionner <strong>de</strong> nouvelles biomolécules ; Bioprod est<br />

<strong>de</strong>stiné à développer la pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> ces biomolécules à l’échelle in<strong>du</strong>strielle ; Bio protect<br />

évalue leur efficacité en conditions agronomiques et Biosens se charge d’assurer leur suivi<br />

dans les champs.<br />

Initié en 2016, il prend fin le 31 mars.<br />

Parmi les nouveautés, on trouve les champignons mycorhiziens à arbuscules (CMA). Un nom<br />

alambiqué pour un micro-organisme ordinaire qu’on trouve dans le sol. Il est présent dans les<br />

racines <strong>de</strong> très nombreuses plantes sauvages ou cultivées. « Ces champignons permettent une<br />

meilleure nutrition et une meilleure résistance <strong>de</strong>s plantes victimes d’attaques d’agents<br />

pathogènes », souligne Essaïd Ait Barka, chercheur à l’Urca en bioprotection <strong>de</strong>s plantes et<br />

porteur <strong>de</strong> l’un <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> Smartbiocontrol. L’équipe <strong>de</strong> chercheurs qui a mené ces travaux<br />

<strong>de</strong>puis Lille a montré que les plants <strong>de</strong> blé à qui on inocule <strong>de</strong>s CMA se défen<strong>de</strong>nt bien mieux<br />

contre <strong>de</strong>ux maladies répan<strong>du</strong>es : l’oïdium et la septoriose.<br />

Un capteur qui repère les bêtes toxiques<br />

Les équipes <strong>de</strong> Smartbiocontrol ont également mis au point un nouvel outil <strong>de</strong> détection <strong>de</strong>s<br />

ravageurs (mouches, pucerons et autres vers qui transmettent <strong>de</strong>s madadies). Ce capteur se<br />

présente sous la forme d’une valisette et sera transportable sur n’importe quel site. Il s’agit<br />

d’une biopuce. Equipée d’une son<strong>de</strong>, elle permet à son utilisateur <strong>de</strong> détecter la présence d’un<br />

agent pathogène (virus, bactérie, champignon, insecte microscopique) avant l’apparition <strong>de</strong>s<br />

premiers signes <strong>de</strong> maladie sur la plante. « Grâce à cette détection, l’agriculteur peut choisir<br />

le traitement adapté et le moment idéal <strong>de</strong> son application, tout en limitant le recours aux<br />

traitements préventifs », explique Philippe Jacques, professeur <strong>de</strong> microbiologie à l’université<br />

<strong>de</strong> Liège.<br />

La biopuce repère la présence <strong>du</strong> ravageur dans les cultures grâce aux traces <strong>de</strong> son ADN ou<br />

<strong>de</strong> ses anticorps, <strong>de</strong>ux cartes d’i<strong>de</strong>ntité qu’elle a en mémoire. Grâce à cette technique, le<br />

capteur est interchangeable. Il peut être adapté à <strong>de</strong> nombreux champignons ou bactéries<br />

dangereux pour les plantes. Il suffit pour cela <strong>de</strong> développer l’anticorps spécifique ou<br />

d’i<strong>de</strong>ntifier la séquence ADN adéquate.<br />

« Actuellement, un premier prototype permet <strong>de</strong> détecter la présence <strong>du</strong> champignon<br />

responsable <strong>de</strong> la septoriose <strong>du</strong> blé », précise Philippe Jacques. « Il permet aussi d’i<strong>de</strong>ntifier<br />

une protéine particulière qui indique le moment où ce parasite infecte la plante ». Le capteur<br />

pourrait être mis sur le marché d’ici un an.


Philippe Jacques, université <strong>de</strong> Liège<br />

Ces travaux innovants mériteraient d’être poursuivis mais le programme Smartbiocontrol<br />

s’arrête à la fin <strong>du</strong> mois <strong>de</strong> mars. « La recherche ne cesse pas pour autant », souligne Essaïd<br />

Ait Barka. « Nous <strong>de</strong>vons faire vali<strong>de</strong>r un autre programme avec un autre financement pour<br />

pouvoir continuer ».


Date : <strong>02</strong> fevrier 2<strong>02</strong>1<br />

Pays : FR<br />

Périodicité : Quotidien<br />

OJD : 280453<br />

Page 1/1<br />

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Tous droits réservés à l'éditeur<br />

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