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PANORAMA DE PRESSE - 12.07.23

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<strong>PANORAMA</strong><br />

<strong>PRESSE</strong><br />

SYNDICAT GÉNÉRAL <strong>DE</strong>S VIGNERONS<br />

1 2 · 0 7 · 2 3<br />

La presse papier est disponible quotidiennement au Centre de Documentation<br />

POLITIQUE<br />

ÉCONOMIE<br />

LA VIGNE<br />

LE VIN<br />

HORS CHAMPAGNE<br />

RETOUR SUR LES <strong>DE</strong>RNIERS <strong>PANORAMA</strong>S <strong>DE</strong> <strong>PRESSE</strong><br />

CETTE REVUE <strong>DE</strong> <strong>PRESSE</strong> SE <strong>DE</strong>STINE À UN USAGE STRICTEMENT PERSONNEL ET INTERNE À L’ENTREPRISE,<br />

LE <strong>DE</strong>STINATAIRE S’INTERDIT <strong>DE</strong> REPRODUIRE, PUBLIER, DIFFUSER OU VENDRE CE DOCUMENT.


POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE<br />

Presse écrite<br />

FRA<br />

Famille du média : Médias professionnels<br />

Edition : Du 07 au 13 juillet<br />

Périodicité : Hebdomadaire<br />

2023 P.2<br />

Audience : N.C.<br />

Journalistes : N.C.<br />

Sujet du média : Tourisme-Gastronomie<br />

Nombre de mots : 89<br />

p. 1/1<br />

Nouvellesrèglesd etiquetage: le SGVChampagnelanceVitiquette<br />

FRANCE<br />

Afin d'accompagner les vignerons de Champagne dans la mise en place prochaine de<br />

la réforme de l'étiquetage, le SGV Champagne a lancé Vitiquette. Conçu par Absomod,<br />

spécialisé dans l'innovation numérique, ce portail permet aux vignerons champenois de<br />

créer la liste des ingrédients et de calculer automatiquement la valeur nutritionnelle<br />

sur un support dématérialisé. Le QR code imprimé sur l'étiquette sera lisible par les<br />

smartphones et tablettes, et donnera accès aux informations réglementaires, traduites<br />

automatiquement dans 24 langues. N.C.<br />

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Tous droits de reproduction et de représentation réservés au titulaire de droits de propriété intellectuelle<br />

L'accès aux articles et le partage sont strictement limités aux utilisateurs autorisés.<br />

2


POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE<br />

MON-VITI<br />

Viti Veille<br />

10·07·23<br />

LES ORGANISATION VITICOLES<br />

EUROPÉENNES DÉNONCENT LA<br />

VISION INACCEPTABLE <strong>DE</strong> LA<br />

COMMISSION EUROPÉENNE<br />

«La viticulture est essentielle en Europe» : voilà ce qu’affirment haut et fort plusieurs organisations vitivinicoles<br />

européennes, dont La coopération agricole, les Vignerons indépendants, la Cnaoc, VinIGP et la FNSEA pour<br />

la France.<br />

L’origine de cette réaction remonte à la préparation du règlement sur l’utilisation durable des pesticides<br />

(règlement SUR) qui vise à réduire de moitié l’utilisation des pesticides d’ici 2030. Une étude d’impact<br />

complémentaire avait été demandée en décembre 2022 à la Commission européenne qui vient de rendre<br />

publics les résultats.<br />

Cette étude prévoit une baisse de la production de raisin due aux effets de la réduction des pesticides estimée à<br />

18% en Espagne, 20% en Italie et 28% en France. Cerise sur le gâteau : le rapport minimise cette diminution, en<br />

considérant qu’elle n’aura pas d’impact sur la sécurité alimentaire européenne. La viticulture étant considérée,<br />

de fait, comme non essentielle.<br />

Face à de telles conclusions, les organisations vitivinicoles rappellent que l’Union européenne est le premier<br />

producteur mondial de vin, avec 45% de la surface viticole mondiale. Et que le secteur est vital pour de<br />

nombreuses régions rurales européennes.<br />

Elles demandent «un soutien pour poursuivre les actions de transition écologique», avec des<br />

réglementations réalistes et un calendrier qui permet la mise en oeuvre de solutions alternatives efficaces.<br />

3


POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE<br />

EURACTIV<br />

Hugo Struna<br />

11·07·23<br />

LE LOBBY EUROPÉEN DU VIN<br />

REMONTÉ CONTRE LES PROPOS <strong>DE</strong><br />

LA COMMISSION SUR L’INTÉRÊT DU<br />

SECTEUR (1)<br />

Les représentants européens du vin appellent les États membres et les eurodéputés à prendre leur défense<br />

après une étude de la Commission européenne minorant les conséquences de la chute de production en<br />

Europe en cas de réduction des produits phytosanitaires.<br />

En décembre dernier, les ministres de l’Agriculture ont demandé une étude d’impact complémentaire au sujet<br />

de la proposition de règlement européen encadrant l’usage durable des produits phytopharmaceutiques (SUR).<br />

Ce règlement, en cours de négociation, agite le monde de l’agriculture depuis plusieurs mois. Il vise à<br />

imposer des mesures contraignantes aux États pour réduire de 50% l’usage et les risques liés aux produits<br />

phytosanitaires d’ici à 2030, et réduire de 50% l’usage des produits les plus dangereux, comme le prévoit la<br />

stratégie européenne « De la ferme à la table » (Pacte vert pour l’Europe).<br />

« Intérêt limité » pour la sécurité alimentaire<br />

Dans cette étude complémentaire publiée le 5 juillet, la Commission européenne montre que la réalisation des<br />

objectifs de réduction des pesticides « entraînerait des pertes de rendement » pour certaines cultures, comme le<br />

raisin, « alors que pour d’autres cultures, aucun effet sur le rendement n’a été constaté ».<br />

Cette projection se base notamment sur une publication hollandaise de 2021 qui montre que cette baisse de<br />

productivité pourrait atteindre 28 % en France, -20 % en Italie et -15 % en Espagne.<br />

« Les impacts les plus importants sur les rendements ont été estimés pour des cultures qui ont un intérêt limité<br />

pour la sécurité alimentaire, l’alimentation humaine et animale, telles que le raisin, le houblon et les tomates »,<br />

souligne l’exécutif européen dans ses conclusions.<br />

« Intérêt limité » : les lobbies européens du vin n’ont pas apprécié que la Commission minore le rôle du secteur.<br />

Ils dénoncent une attitude « inacceptable » de l’institution vis-à-vis de leur filière.<br />

« Ce secteur à forte valeur ajoutée est vital pour de nombreuses régions rurales européennes, a généré des<br />

millions d’emplois et contribue de manière significative à l’équilibre commercial de l’UE », soulignent les<br />

représentants d’entreprises et opérateurs italiens, espagnols et français dans un communiqué commun.<br />

Ces derniers insistent sur la contribution « économique, sociale et culturelle » dans de nombreuses régions de<br />

l’UE, lesquelles représentent 45 % de la surface viticole mondiale.<br />

Le numéro deux de la FNSEA et viticulteur Jérôme Despey a également dénoncé cette « remise en cause » de<br />

la viticulture par Bruxelles. « Le vin est un produit économique et culturel majeur pour l’Europe, défendons-le<br />

», s’est-il exprimé sur Twitter.<br />

▼ SUITE ▼<br />

4


POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE<br />

EURACTIV<br />

Hugo Struna<br />

11·07·23<br />

LE LOBBY EUROPÉEN DU VIN<br />

REMONTÉ CONTRE LES PROPOS <strong>DE</strong><br />

LA COMMISSION SUR L’INTÉRÊT DU<br />

SECTEUR (2)<br />

Cette annonce arrive à un moment difficile pour le secteur, qui voit la demande et les prix chuter. Selon les<br />

chiffres de la Commission européenne, la baisse de la consommation de vin est estimée cette année à 7% en<br />

Italie, 10 % en Espagne, 15 % en France, 22 % en Allemagne et même 34 % au Portugal.<br />

Position claire des États et des eurodéputés<br />

La Commission précise toutefois que les études prévoyant une baisse des rendements restent « pessimistes<br />

», et « que les diverses rétroactions écologiques positives consécutives à la réduction [des pesticides] ont été<br />

ignorées ».<br />

Elle ajoute que l’évaluation n’a pas pris en compte les progrès technologiques potentiels jusqu’en 2030, qui<br />

pourrait, avec la lutte intégrée contre les ravageurs, limiter les risques de perte de production.<br />

« Les opérateurs et entreprises du vin sont engagés depuis longtemps dans la transition écologique et persistent<br />

à l’être », insistent les représentants du vin.<br />

Avant de conclure : « Nous appelons donc les États membres et les députés européens à prendre une position<br />

claire sur cette question […] Notre secteur demande un soutien pour poursuivre les actions de transition<br />

écologique avec des réglementations réalistes et un calendrier opérationnel, qui permet la mise en œuvre de<br />

solutions alternatives efficaces existantes et à venir ».<br />

Le vote du règlement européen encadrant l’usage durable des produits phytopharmaceutiques (SUR) est prévu<br />

cet automne en plénière au Parlement européen.<br />

5


POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE<br />

VITISPHÈRE<br />

Sharon Nagel<br />

10·07·23<br />

LES 18 PROCHAINS MOIS SERONT<br />

CRITIQUES POUR LA PRESSION<br />

HYGIÉNISTE SUR LE SECTEUR VIN (1)<br />

L’instauration par l’Irlande de mises en garde sanitaires drastiques semble avoir donné un coup<br />

d’accélérateur à des réflexions allant dans le même sens dans différents pays du monde, et justifié des<br />

prises de position au plus haut niveau des instances sanitaires et politiques.<br />

L’époque du French Paradox est bien révolue : désormais, dès le premier verre, l’alcool est qualifié par les<br />

instances sanitaires dans de nombreux pays, de nuisible. A commencer par la France : un rapport de l’Inserm<br />

repris par Santé Publique France en juin 2023 affirme que « Toute consommation d’alcool étant nuisible pour<br />

la santé, il est nécessaire d’en limiter l’accès et d’en réduire l’attractivité ». L’expertise collective de l’institut<br />

de recherche réfute l’existence même d’un effet positif, déclarant que « Les effets « protecteurs » à la base du<br />

célèbre French Paradox sont sans fondement ».<br />

L’OMS veut mobiliser davantage les Etats membres<br />

De quoi apporter de l’eau au moulin de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qui vient de s’approprier<br />

la tâche de préparer un document de discussion sur l’étiquetage des boissons alcoolisées au sein du Codex,<br />

lors de la réunion de son comité en mai dernier au Canada. Sans doute pour des questions de priorisation de<br />

dossiers, aucun pays membre n’a voulu se charger de préparer ce document, laissant la voie libre à l’OMS.<br />

« A notre connaissance, c’est la première fois qu’un projet n’est pas mené par un Etat volontaire au Codex »<br />

confie une source anonyme proche du dossier. Lorsqu’on connaît la position de l’OMS sur cette question, on<br />

peut imaginer son niveau d’objectivité, les conflits d’intérêts étant évidents. Depuis quelque temps, l’OMS<br />

fait savoir, en effet, qu’elle voudrait que les Etats membres soient plus actifs au niveau de l’étiquetage des<br />

boissons alcoolisées, avec notamment des indications santé liées au cancer, prétextant un vide juridique en la<br />

matière. Or, les boissons alcoolisées font partie des produits les plus réglementées au monde, y compris au<br />

sein du Codex.<br />

Pour l’heure, l’OMS n’a pas proposé de type de message spécifique, mais sa forme fait peu de doute : il sera<br />

sûrement semblable à celui adopté par l’Irlande. La position des professionnels reste délicate, car ils courent<br />

le risque d’être accusés de pousser à la consommation au détriment de la santé publique, mais le manque<br />

de contexte et de nuance dans les messages émis est pour le moins déplorable. Si beaucoup d’études sorties<br />

récemment qui ont fait grand bruit en liant l’alcool au cancer ne sont pas très scientifiques et plutôt biaisées,<br />

certaines indications suggèrent que des barrières s’érigent contre les articles qui montrent des effets positifs<br />

pour une consommation modérée d’alcool. En effet, des échos de la part d’économistes et de juristes du secteur<br />

laissent à penser que certains chercheurs n’ont pas réussi à faire publier des articles qui ne trouvent pas de<br />

lien négatif entre la consommation d’alcool et la santé. Des articles qui ne sont pas publiés parce qu’ils ne<br />

correspondent pas à la ligne éditoriale d’aujourd’hui.<br />

▼ SUITE ▼<br />

6


POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE<br />

VITISPHÈRE<br />

Sharon Nagel<br />

10·07·23<br />

LES 18 PROCHAINS MOIS SERONT<br />

CRITIQUES POUR LA PRESSION<br />

HYGIÉNISTE SUR LE SECTEUR VIN (2)<br />

Multiplication des projets d’avertissements sanitaires<br />

Il faut dire qu’on assiste à un phénomène général entourant les questions d’étiquetage, auquel l’alcool<br />

n’échappe pas. Certains pays européens sont déjà en train d’étudier des mesures particulièrement restrictives<br />

pour l’étiquetage des boissons alcoolisées, au-delà des projets de la Commission européenne dans son plan de<br />

lutte contre le cancer. Ainsi, interrogées par Vitisphere, les autorités sanitaires norvégiennes confirment être<br />

« en train d’étudier la forme que pourrait prendre un tel étiquetage et la manière dont il serait encadré, une<br />

tâche qui nous a été confiée par le ministère norvégien de la Santé et des Services de Soin ». Øyvind Giæver,<br />

responsable du service des Déterminants de la Santé, a précisé que la direction générale de la Santé en Norvège<br />

« accorde une attention particulière à cette question en Europe, telle que la politique appliquée récemment par<br />

l’Irlande en matière d’étiquetage des boissons alcoolisées et le suivi par l’UE du plan « Vaincre le cancer »,<br />

dans lequel des avertissements sanitaires sont proposés, ainsi que les travaux de l’OMS Europe sur ce sujet<br />

». Ailleurs, la Lituanie étudie également cette possibilité, ainsi que le Chili qui a notifié l’OMC au printemps<br />

dernier d’un projet de réglementation portant sur des avertissements sanitaires et des indications sur la valeur<br />

énergétique des boissons alcoolisées ; deux des pictogrammes proposés montrent un verre de vin.<br />

D’ici la prochaine réunion du Codex en 2025, l’OMS devrait faire des propositions concrètes sur l’étiquetage<br />

et les mentions qui devraient y figurer. Ce qui laisse à penser que les 18 prochains mois seront critiques pour<br />

le secteur, que ce soit au niveau européen ou international.<br />

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POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE<br />

VITISPHÈRE<br />

Alexandre Abellan<br />

07·07·23<br />

LA MSA VEUT UN DROIT <strong>DE</strong>S<br />

VIGNERONS À PARTIR À LA RETRAITE<br />

SANS LE BOULET <strong>DE</strong>S VIGNES<br />

INVENDUES<br />

La Mutualité Sociale Agricole demande une flexibilisation des conditions d’éligibilité à la retraite<br />

agricole qui empêche des vignerons bordelais de raccrocher, faute de vente de leurs vignes.<br />

Face à la crise économique des vins de Bordeaux, « la trésorerie se fait de plus en plus rare et bon nombre<br />

d’exploitants rencontrent des difficultés majeures pour faire face à leur quotidien » pose Alain Duc, le président<br />

de la Mutualité Sociale Agricole de Gironde (MSA 33), lors de son assemblée générale du 27 juin dernier (au<br />

Théâtre des Quatre Saisons, à Gradignan). « J’ai bien évidemment en tête le plan d’arrachage prévu et les pistes<br />

de reconversion envisagées mais je crains que cela ne soit pas suffisant » poursuit Alain Duc, qui porte des<br />

demandes complémentaires. Notamment sur « les conditions d’éligibilité à la liquidation du droit à la retraite<br />

», avec des vignerons bordelais en fin de carrière ne pouvant partir mais devant « continuer leur activité faute<br />

de repreneur et [face] à la nécessité d’entretenir leur vigne ».<br />

« Comment faire pour que vitis partent à la retraite quand le veulent ? » pose Daniel Abaléa, le directeur de<br />

la MSA 33, notant que si un artisan souhaite arrêter son activité, il le peut du jour au lendemain sans avoir à<br />

revendre son outil de travail. La MSA girondine sollicite donc la caisse centrale MSA pour porter ses demandes<br />

au ministère de l’Agriculture. Parmi les impasses, Daniel Abaléa rapporte le « cas de propriétaires qui perdent<br />

leurs fermiers et se retrouvent avec des vignes sur les bras, leur donnant une situation d’exploitant de fait alors<br />

qu’ils sont à la retraite. Ce qui est impossible. » S’il existe un dispositif ancien, sous réserve d’autorisation<br />

préfectorale, permettant de cumuler une activité d’exploitant avec la retraite pendant un an (pouvant être<br />

renouvelé un an), le dispositif était conçu pour permettre un passage de relai et nécessite un projet.<br />

« Dans les quelques cas où des retraités ont récupéré des terres, des soutions ont été trouvées. Mais on ne<br />

sait pas combien vignerons veulent partir et ne le peuvent pas » souligne Daniel Abaléa. Le dispositif d’aide<br />

à l’arrachage sanitaire doit aider, même si l’ampleur de son succès n’est pas acquise au vu des contraintes<br />

imposées. Pour Alain Duc, « il conviendrait de permettre aux exploitants, qui voudraient prendre leur retraite,<br />

de pouvoir arracher les vignes s’ils ne trouvent pas preneurs, afin d’être en-dessous de 1/5ième de la SMA<br />

(Surface Minimale d’assujettissement). »<br />

8


POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE<br />

Presse écrite<br />

FRA<br />

Famille du média : PQR/PQD<br />

Edition : 06 juillet 2023 P.8<br />

(Quotidiens régionaux)<br />

Journalistes : THOMAS CROUZET<br />

Périodicité : Quotidienne<br />

Nombre de mots : 323<br />

Audience : 292000<br />

Sujet du média :<br />

Actualités-Infos Générales<br />

p. 1/1<br />

CHAMPAGNE<br />

Le syndicat général des vignerons a obtenu l'accord de la commission permanente en dêbut de semaine, Aurélien Laudy<br />

La réserve interprofessionnelle<br />

rehaussée<br />

à 10 000 kg/ha<br />

Alors que la vendange 2023 s’annonce riche,<br />

la réserve retrouve ce seuil, qui avait été abaissé il y a douze ans.<br />

THOMAS<br />

CROUZET<br />

C’est acté. L'appellation Cham<br />

pagne retrouve une réserve<br />

interprofessionnelle<br />

à<br />

10 000 kg/ha, douze ans après<br />

avoir abaissé celle-ci à 8 000 kg/<br />

ha. Un seuil qui correspond « à<br />

une petite vendange d’avance»<br />

pour Maxime Toubart, président<br />

du syndicat général des vignerons<br />

(SGV).<br />

«La réserve avait été abaissée car<br />

trop élevêe vis-à-vis des rende<br />

ments de l'êpoque et nous rencon<br />

trions des problèmes de rajeunisse<br />

ment, poursuit le président du<br />

SGV. Mais face aux défis d’avenir,<br />

aux aléas climatiques, à la baisse<br />

moyenne des rendements, il nous<br />

paraît indispensable de rentrer le<br />

maximum de raisins de qualité<br />

lorsque l’annéele permet.»<br />

Et l’année 2023 semble tout indi<br />

quée pour déployer cette réserve<br />

à 10 OOO kg/ha, avec une ven<br />

dange qui s’annonce qualitative et<br />

quantitative, attendue début sep<br />

tembre.<br />

POUR LA VENDANGE 2023<br />

ET LES ANNÉES SUIVANTES<br />

«Le Comité Champagne a travaillê<br />

pendant un an et demi pour trouver<br />

des outils adaptés à la résilience de<br />

la filière, évoque Maxime Toubart.<br />

L'outil le plus facile à mettre en<br />

place nous a paru être le rehaussement<br />

de la réserve.» Ainsi, après<br />

avoir formulé une demande de<br />

modification de son cahier des<br />

charges à l’Institut nationale de<br />

l’origine et de la qualité (INAO), le<br />

syndicat général des vignerons a<br />

obtenu l’accord de la commission<br />

permanente en début de semaine.<br />

Avec une entrée en vigueur pré<br />

vue pour la vendange 2023, cette<br />

réserve à 10000 kg/ha sera égale<br />

ment appliquée les années sui<br />

vantes.<br />

Les yeux sont désormais tournés<br />

vers la décision de l’interprofes<br />

sion portant sur lerendement ti<br />

rable de la vendange 2023. Celui<br />

ci devrait être annoncé le<br />

19juillet. ■<br />

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9


POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE<br />

Web<br />

FRA<br />

Famille du média : PQN (Quotidiens nationaux)<br />

Audience : 232880<br />

Sujet du média : Tourisme-Gastronomie<br />

6 Juillet 2023<br />

Journalistes : Béatrice<br />

Delamotte<br />

Nombre de mots : 300<br />

avis-vin.lefigaro.fr p. 1/1<br />

Visualiser l'article<br />

Domaines Barons de Rothschild Lafite rachète William Fèvre à Artémis<br />

Domaines<br />

Artémis Domaines, propriété de la famille Pinault et propriétaire de Château Latour (1er Grand cru classé à Pauillac), est<br />

entré en négociations avec Domaines Barons de Rothschild (Château Lafite) afin d'acquérir William Fèvre.<br />

Artemis Domaines et les domaines barons de Rothschild Lafite entrent en négociations exclusives pour la cession de William<br />

Fèvre. / SDP<br />

Pour la holding de la famille Pinault , ce choix s'est imposé en raison de l'actionnariat familial des Domaines Barons de<br />

Rothschild (DBR Lafite). «Nous sommes très honorés d'écrire un nouveau chapitre dans l'histoire du Domaine William<br />

Fèvre , dont les terroirs iconiques avec des parcelles en grand cru, premier cru et chablis village sont réputés, se félicite<br />

Saskia de Rothschild, président de DBR Lafite . Avec une tradition de production de grands vins depuis des générations, et<br />

un fort investissement dans le développement durable, nous allons poursuivre cette histoire. Avant de poursuivre : Les vins de<br />

Chablis sont magiques : nous espérons vraiment que nous pourrons apprendre de ce terroir et cet écosystème dont nous<br />

admirons le développement ces dernières années, et dont nous aimons l'approche vigneronne et familiale».<br />

William Fèvre, l'un des plus importants producteurs de Chablis avec un vignoble de 78 ha, est entré dans le portefolio de<br />

marques d' Artémis Domaines en septembre dernier lors de l'acquisition de Maisons et Domaines Henriot. Depuis, la holding<br />

de la famille Pinault a cédé la maison de Champagne Henriot à Terroirs & Vignerons de Champagne, la première union de<br />

caves coopératives de Champagne . Artémis reste propriétaire de la maison bourguignonne Bouchard Père & Fils et de<br />

Beaux-Frères en Oregon. La transaction avec DBR Lafite n'a pas encore été finalisée, et le montant de l'acquisition reste donc<br />

inconnu pour l'instant.<br />

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10


POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE<br />

VITISPHÈRE<br />

Christelle Stef<br />

07·07·23<br />

L’EFSA REND UN AVIS FAVORABLE<br />

POUR LE RENOUVELLEMENT DU<br />

GLYPHOSATE<br />

L’Efsa n’a pas identifié de «domaine de préoccupation critique» concernant les risques du glyphosate<br />

pour l’homme, l’animal ou l’environnement mais pointe quelques lacunes dans les données. Telles sont<br />

les conclusions qu’elle vient de rendre ce 6 juillet.<br />

L’Efsa , l’autorité européenne de sécurité des aliments a rendu ce 6 juillet son avis sur les risques du glyphosate<br />

dans le cadre du processus de réapprobation de la matière active au niveau européen. Suite à l’évaluation<br />

scientifique de la molécule, l’Efsa conclut qu’elle « n’a pas identifié de domaine de préoccupation critique »<br />

en ce qui concerne les risques pour l’homme, pour l’animal ou pour l’environnement. En clair : le glyphosate<br />

répond aux critères de renouvellement tels qu’ils sont définis dans le règlement européen. L’Efsa pointe<br />

néanmoins quelques lacunes dans les données, notamment en ce qui concerne l’évaluation de l’une des<br />

impuretés du glyphosate, l’évaluation du risque alimentaire pour les consommateurs ainsi que l’évaluation des<br />

risques pour les plantes aquatiques. Lacunes que « la Commission européenne et les États membres devront<br />

prendre en considération lors de la prochaine étape de la procédure de renouvellement de l’autorisation »,<br />

indique l’Efsa dans un communiqué.<br />

Des concusions qui ne passent pas auprès des ONG<br />

Sans surprise ces conclusions ne passent pas auprès des ONG à l’instar de Générations Futures qui se demande<br />

comment l’Efsa « arrive à conclure qu’il n’y a finalement pas de problème avec cette substance alors qu’il y a<br />

autant de trou dans la raquette de l’évaluation ! ». L’association et une trentaine d’autres demandent donc à ce<br />

que la France s’oppose au renouvellement de la matière active.<br />

De son côté, la Plateforme glyphosate France, l’association qui rassemble les six entreprises commercialisant<br />

en France la majeure partie des produits à base de glyphosate (Albaugh, Barclay chemicals, Bayer, Nufarm,<br />

Syngenta, Phyteurop) a pris acte de l’avis de l’Efsa et demande à ce que la décision qui sera prise par la<br />

commission européenne et les Etats-Membres soit basée sur celui-ci. Et ce afin que agriculteurs européens<br />

puissent « continuer à disposer du glyphosate pour les usages où il n’existe pas d’alternative et pour les<br />

pratiques agricoles durables ».<br />

Rappelons que l’autorisation européenne du glyphosate expire le 15 décembre. Les Etats-Membres devront<br />

donc se prononcer sur son sort d’ici cette date. A suivre.<br />

11


POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE<br />

12


POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE<br />

Presse écrite<br />

FRA<br />

BULLES & MILLESIMES<br />

Famille du média : Médias spécialisés<br />

grand public<br />

Périodicité : Semestrielle<br />

Audience : 31797<br />

Sujet du média : Tourisme-Gastronomie<br />

Edition : Juillet 2023 P.47<br />

Journalistes : -<br />

Nombre de mots : 522<br />

p. 1/1<br />

VIGNOBLE<br />

WÊÊKÊÊÊÊÊÊaÊÊÊÊÊÊtmmm..J<br />

,,,<br />

mk<br />

Champagne de Vignerons :<br />

caractères à conjuguer à ilnfini<br />

Tous les champagnes ont leurs caractères. Si cette richesse est une force, elle peut également<br />

impressionner, dérouter, voire dissuader. Pour guider les consommateurs dans leurs choix,<br />

\>EA\Sç<br />

Champagne de Vignerons propose une classification simple. Sa clé de lecture ? Le profil sensoriel<br />

des vins, avec trois typologies, trois caractères : vif, fruité, intense.<br />

« Des champagnes<br />

affirmés, déployant la<br />

force aromatique de<br />

leur vieiilissement »<br />

Un caractère bien trempé, qui<br />

ne manque pas de bouteille quand il s'agit de<br />

gastronomie.<br />

« Des champagnes pleins de vivacité,<br />

portés par l'énergie d'une fraîcheur dominante »<br />

En dix nuances, un champagne, ample,<br />

boisé, charpenté, corsé, épicé, évolué, mature,<br />

Un caractère franc à plus d'un titre, qui ne manque jamais de<br />

onctueux, patiné, vineux, dix facettes pour des<br />

rayonner dans les verres.<br />

champagnes gastronomiques qui ne laisseront<br />

En dix nuances, un champagne dynamique, iodé, floral, frais, franc, minéral,<br />

pas<br />

indifférents.<br />

pulpeux, salin, tendu, tonique, dix facettes évocatrices d'une fraîcheur vivifiante.<br />

Un large éventail de mets savoureux s'offre aux<br />

Pour sublimer ces vins, rien de tel que des mets aux tonalités vivifiantes ! Les trésors<br />

gourmets : homard et poissons à chair ferme<br />

venus des mers, rivières et lacs marquent le palais, qu'ils soient présentés dans un<br />

sfyle épuré (nature, carpaccio, tartare, ceviche, sashimi, tataki, marinade, cuisson<br />

vapeur ou nacrée), ou accompagnés d'une sauce légère. Alternative tout aussi irrésistible<br />

: du jambon cru, de la caille, du pigeon ou du filet de bœuf. l'issue du plat,<br />

À<br />

ces champagnes délectent de certains fromages à pâte molle (Saint-Félicien,<br />

se<br />

(thon, sole, rouget), viande blanche en sauce<br />

(ris veau), volaille jaune, charcuterie, gibier<br />

de<br />

(biche, chevreuil, sanglier, canard), de<br />

pièces<br />

bœuf (rumsteak, entrecôte, côte) d'agneau<br />

ou<br />

(gigot, souris, selle, carré). Qu'ils soient garnis<br />

chèvre fondant) ou à pâte pressée non cuite (Salers, Cantal, Reblochon, Ossau-<br />

de légumes racines, de champignons des bois<br />

Iraty). Côté dessert, leur potentiel est magnifié par une recette aérienne peu sucrée.<br />

ou relevés d'épices douces, ces plats structurés<br />

font toujours des merveilles avec des vins<br />

intenses. Ces champagnes tiennent aussi parfaitement<br />

leur rang face à des fromages affinés<br />

(Comté, Époisses, Brie truffé). Leur complexité<br />

aromatique fait enfin particulièrement bien écho<br />

à celle de certains chocolats.<br />

/« Des champagnestout en souplesse, aux riches arômes de fruits et à la douceur délicate »<br />

Un caractère gourmand où le fruit est dans le verre à tous les coups.<br />

En dix nuances, un champagne charnu, généreux, gourmand, moelleux, opulent, rond, soyeux, suave, tendre, velouté, dix facettes<br />

marquées par la générosité.<br />

Avec ces vins, un seul mot d'ordre : la générosité ! Les poissons et crustacés à chair ferme, mais également les viandes blanches (volaille, porc, lapin,<br />

veau) restent inoubliables, encore plus s'ils sont cuisinés en sauce (au curry doux, au beurre, en réduction), cuits lentement (confits, mijotés, braisés)<br />

ou garnis (légumes confits, courges, petits champignons, risotto, pàtes). Quand sonne l'heure du fromage, ces champagnes répondent brillamment à<br />

l'appel sur des pâtes molles (Brie, Brillat-Savarin, Langres, Livarot, Maroilles, Munster) ou bien pressées (Abondance, Comté, Saint-Nectaire, Vacherin).<br />

Pour une note sucrée, une recette aux truits s'avère délicieusement efficace.<br />

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POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE<br />

Web<br />

FRA<br />

Famille du média : Médias spécialisés grand public<br />

Audience : 50323<br />

Sujet du média : Tourisme-Gastronomie<br />

6 Juillet 2023<br />

Journalistes : Yves<br />

Tesson<br />

Nombre de mots : 822<br />

www.terredevins.com p. 1/2<br />

Mission UNESO : Séverine Couvreur succède à Pierre-Emannuel Taittinger<br />

Visualiser l'article<br />

Après sept années à la tête de la Mission Unesco, Pierre-Emmanuel Taittinger cède la présidence à Séverine<br />

Couvreur, vigneronne à Rilly-la-Montagne et déjà engagée depuis sept ans au sein de l'Association. Nous avons pu<br />

l'interroger sur son parcours et ses projets.<br />

Séverine Couvreur, comment êtes-vous tombée amoureuse de la Champagne ?<br />

Je suis Parisienne. Mais justement, une Parisienne, cela n'a pas vraiment d'attaches, ce qui a rendu pour moi cette adoption<br />

d'autant plus facile, même si du côté de mon père j'ai des cousins vignerons dans les Graves. J'ai découvert la Champagne par<br />

mon mari qui à l'époque ne souhaitait pas reprendre l'exploitation. Nous allions le weekend chez mes beaux-parents et je suis<br />

d'abord tombée amoureuse de Reims. Certaines villes, après avoir été détruites, ont choisi d'être rebâties à l'identique. Reims<br />

a su au contraire se réinventer avec cette incroyable architecture Art Déco. Ensuite, en allant voir leur domaine viticole à<br />

Rilly-la-Montagne, j'ai été éblouie par les coteaux. Ils ont aussi des vignes en Bourgogne et ma belle-mère n'a d'yeux que<br />

pour cette région, considérant que la Champagne a été très abîmée et n'a pas pu conserver autant son patrimoine historique et<br />

ses vieilles pierres. Mais, si vous allez là-bas, vous n'aurez pas cette incroyable mer de vignes, nous avons des endroits où elle<br />

s'étend à perte de vue, où elle vous encercle littéralement. J'adore cette sensation, de même que lorsque l'on se balade sur la<br />

Montagne, ces moments où l'on débouche de la forêt pour découvrir d'un coup ces panoramas viticoles grandioses, comme à<br />

Fleury-la-Rivière, avec la Marne qui sillonne en contre-bas. Autant la Bourgogne est une région facile à aimer, autant la<br />

Champagne est plus austère et nécessite un apprentissage. Elle se mérite, il faut en connaître l'histoire pour mieux savoir<br />

apprécier l'héroïsme de ces hommes qui ont continué à vouloir y vivre. Il en va de même des Champenois, qui peuvent être<br />

un peu abrupts au premier abord, mais qui sont en réalité très accueillants et avec lesquels les relations qui se tissent n'ont rien<br />

de superficiel. Cette envie des Champenois de partager, je l'ai notamment découverte lorsqu'avec mon mari nous nous<br />

sommes reconvertis comme vignerons et que nous avons suivi pendant un an la formation d'Avize. J'y ai fait des rencontres<br />

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POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE<br />

Mission UNESO : Séverine Couvreur succède à Pierre-Emannuel Taittinger<br />

6 Juillet 2023<br />

www.terredevins.com p. 2/2<br />

Visualiser l'article<br />

extraordinaires.<br />

Qu'est-ce qui vous a conduit à prendre rapidement des engagements collectifs en Champagne ?<br />

J'ai découvert que le métier de vigneron est solitaire. C'était très différent de ce que j'avais connu avant, en école de<br />

commerce puis en travaillant dans le conseil, où tout ce que l'on fait est toujours précédé d'une réflexion collective.<br />

J'éprouvais le besoin d'échanger. C'est ce qui m'a amené à intégrer le groupe des jeunes vignerons puis le conseil<br />

d'administration du Syndicat général des vignerons. Cela m'a permis de parcourir l'ensemble de l'Appellation, de dépasser les<br />

frontières de la Marne et d'aller également dans l'Aube et l'Aisne. En 2015, j'ai enfin rejoint le Conseil scientifique de la<br />

Mission Unesco. Mon grand regret est de ne pas avoir pu rencontrer Pierre Cheval, qui est décédé la veille de ma<br />

présentation.<br />

Où en est aujourd'hui le travail de la Mission Unesco ?<br />

Il y a une vraie montée en puissance de la Mission. Elle était encore très locale il y a deux ou trois ans. Aujourd'hui, il y a une<br />

reconnaissance à l'échelon national et international de la rigueur avec laquelle elle gère son inscription. Le travail qu'elle a<br />

effectué sur les énergies renouvelables par exemple, en collaboration avec les collectivités et les élus, fait école. Les<br />

ministères se sont emparés des différents documents de concertation locale que nous avons produits comme les chartes sur<br />

l'éolien, les chartes sur la méthanisation, les chartes sur le photovoltaïque... Nous devons cela aussi à la qualité de notre<br />

Conseil scientifique qui réunit énormément de compétences et est particulièrement impliqué. Nous venons d'ailleurs de<br />

regagner des galons avec l'entrée d'Amandine Crépin, notre directrice, au Comité des biens français, chargé d'accompagner<br />

les dossiers d'inscription.<br />

Pouvez-vous nous livrer un projet qui vous tient à coeur pour votre prochain mandat ?<br />

Je rêve que l'on puisse à terme accueillir, comme la Bourgogne l'a fait en son temps, la chaire UNESCO. Pour cela, il nous<br />

faut travailler avec l'université de Reims. Il s'agirait de monter un beau projet de recherche transversal en collaboration avec<br />

d'autres sites inscrits. L'une des thématiques pourrait être l'impact du réchauffement climatique sur les paysages culturels et<br />

les dangers qu'ils font peser pour leur préservation.<br />

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POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE<br />

LA CHAMPAGNE<br />

<strong>DE</strong> SOPHIE<br />

CLAEYS<br />

Sophie Claeys<br />

11·07·23<br />

À LA RENCONTRE <strong>DE</strong>S MARCHÉS<br />

HISPANOPHONES, LE TOUR<br />

MELENDO DU CHAMPAGNE 2023<br />

AURA LIEU À MEXICO<br />

Le plus Espagnol des Champenois, Jordi Melendo a présenté le Tour Melendo du<br />

Champagne 2023 qui aura lieu à Mexico du 3 au 8 octobre prochain, en présence<br />

de Vincent Perrin, consul général de France à Mexico (ancien directeur général du<br />

Comité Champagne). Lors de cette présentation, Séverine Couvreur, récemment élue<br />

présidente de la Mission Coteaux Maisons et Caves de la Champagne (UNESCO, a<br />

confirmé son soutien à cette initiative, qui implique 12 élaborateurs de champagne.<br />

Il s’agit de la première mission collective d’éducation au champagne au Mexique.<br />

Le guide Melendo du Champagne, le seul guide de dégustation en langue espagnole,<br />

dont la 6e édition est en préparation, trouvera ainsi une nouvelle audience au-delà<br />

de l’Espagne ou l’auteur a récemment consolidé sa notoriété avec le Salon Melendo<br />

de Madrid.<br />

Selon Jordi Melendo « Ce guide n’est pas meilleur que ceux que font d’autres<br />

collègues, mais il est le seul à être publié en langue espagnole. Et l’espagnol n’est<br />

pas seulement parlé en Espagne, c’est une langue que nous partageons avec 550<br />

millions de personnes dans le monde, la plupart d’entre eux habitant non seulement<br />

l’Amérique du Sud, Centrale et les Caraïbes, mais il y a également aux États-Unis<br />

50 millions d’hispanophones ».<br />

Consul général de France à Mexico, Vincent Perrin, qui a été directeur général du<br />

Comité Champagne pendant 8 ans, est comme il aime le préciser « Champenois<br />

un jour, Champenois toujours ! » et considère que soutenir le Champagne est une<br />

évidence : « Le Mexique est la porte d’entrée pour les produits de qualité comme le<br />

Champagne dans l’Amérique hispanophone. Avec une augmentation de 68,2 % des<br />

volumes et de 143,4 % du chiffre d’affaires*, le pays mérite qu’on s’y intéresse. Le<br />

Mexique accueille la première communauté française d’Amérique latine et 300 000<br />

touristes français le visitent chaque année »<br />

Pendant le tour il y aura diverses activités comme des master class de champagne au<br />

Salon Vigne et Vin de Querétaro [la plus grande manifestation vitivinicole organisée<br />

par le Conseil Mexicain du Vin] ; l’Ecole Mexicaine des Sommeliers ; le prestigieux<br />

Club France à Mexico ; ou encore une dégustation à la résidence de France. Il est<br />

prévu de travailler sur les liens entre gastronomie mexicaine et Champagne.<br />

*[2,3 millions de bouteilles pour 53,6 millions d’euros en 2022]<br />

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POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE<br />

LA CHAMPAGNE<br />

<strong>DE</strong> SOPHIE<br />

CLAEYS<br />

Sophie Claeys<br />

12·07·23<br />

LA 10E ÉDITION <strong>DE</strong> VILLAGES ET<br />

COTEAUX PROPRES AURA LIEU LE<br />

SAMEDI 7 OCTOBRE<br />

Depuis 2014, en lien avec l’inscription sur la liste du patrimoine mondial de<br />

l’UNESCO des « Coteaux, Maisons et Caves de Champagne » a eu lieu chaque<br />

année une matinée de nettoyage des coteaux et des villages viticoles champenois.<br />

Organisée par le Comité Champagne, la Mission Coteaux Maisons et Caves de<br />

Champagne et le Parc naturel régional de la Montagne de Reims, cette opération<br />

est un succès avec plus de 80 communes, entreprises, associations qui se mobilisent<br />

pour notre territoire.<br />

Dans le cadre du programme Ma Champagne au Patrimoine mondial « engagés »,cette<br />

10e édition de Villages et Coteaux Propres aura lieu la matinée du samedi 7 octobre<br />

2023. Et cette année, les communes adhérentes à la Mission Coteaux, Maisons et<br />

Caves de Champagne qui participent à l’opération de nettoyage bénéficieront grâce<br />

à notre partenaire la CSGV d’un kit de plantation. Ce kit se compose de 60 arbres/<br />

arbustes + les disques de paillage + les protections contre les lapins. Les essences du<br />

kit : Charme/Charmille, Fusain d’Europe et Cornouiller sanguin.<br />

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POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE<br />

LA CHAMPAGNE<br />

<strong>DE</strong> SOPHIE<br />

CLAEYS<br />

Sophie Claeys<br />

10·07·23<br />

BILAN DU SPARKLING WINE FORUM<br />

2023 EN CHAMPAGNE<br />

L’organisateur EFFEVENT et son partenaire italien VINI<strong>DE</strong>A dressent le bilan<br />

de la première édition du « Sparkling Wine Forum » (sous le patronage de l’OIV,<br />

Organisation internationale de la vigne et du vin.) 34 chercheurs internationaux et<br />

professionnels de la filière des vins effervescents se sont succédé pour répondre à la<br />

question « Comment adapter les vins effervescents au dérèglement climatique ? ».<br />

Ainsi l’auditorium a affiché complet dès le début de la matinée avant les premières<br />

interventions. Sur les 250 professionnels de 8 nationalités différentes, 48% des<br />

sondés qualifient l’événement « intéressant » et 52% le jugent « très intéressant ». Le<br />

concept novateur du Sparkling Wine Forum, qui vise à mettre en lien les acteurs de<br />

la recherche internationale sur les vins effervescents et les industriels de la filière, est<br />

salué par le public et les intervenants.<br />

Avec le Sparkling Wine Forum, les interventions des 34 experts de 10 appellations<br />

effervescentes ont concerné l’amont et l’aval de la filière : du matériel végétal et de<br />

l’innovation variétale aux attentes des consommateurs en passant par la robotique<br />

viticole et les différentes solutions œnologiques. « J’espère que cet événement fera<br />

date et nous avons la conviction que demain c’est ensemble, à travers le partage de<br />

connaissance et la génération collective de solutions, que nous pourrons vraiment<br />

avancer » affirme Marc Brévot, Directeur du centre de recherche Robert-Jean De<br />

Voguë de Moët Hennessy.<br />

Afin de catalyser la recherche et l’innovation internationales sur les vins effervescents,<br />

le Sparkling Wine Forum se tiendra une année sur deux dans une autre appellation<br />

effervescente française ou étrangère. Par ce moyen, EFFEVENT veut créer des ponts<br />

entre la Champagne et les autres appellations effervescentes pour répondre ensemble<br />

aux préoccupations majeures de la filière. En 2025, EFFEVENT prévoit une édition<br />

augmentée du Sparkling Wine Forum à Reims. En attendant, la rediffusion des<br />

conférences sera disponible à l’automne 2023.<br />

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POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE<br />

L’UNION<br />

Thomas Crouzet<br />

11·07·23<br />

CHAMPAGNE POUR LES JEUNES<br />

ŒNOLOGUES DIPLÔMÉS <strong>DE</strong><br />

L’INSTITUT GEORGES CHAPPAZ <strong>DE</strong><br />

REIMS<br />

La promotion 2021/2023 du diplôme nationale d’œnologue (DNO) de Reims<br />

s’est réunie vendredi dernier, dans les locaux du champagne Castelnau, pour la<br />

traditionnelle cérémonie de fin d’année.<br />

Organisé par l’ Union des Oenologues de France et l’institut Georges Chappaz de<br />

l’université de Reims Champagne-Ardenne (URCA), le DNO se tenait cette année<br />

sous le parrainage d’Elisabeth Sarcelet, ancienne cheffe de cave de Castelnau.<br />

Au total, ce sont dix-neuf nouveaux œnologues qui ont été diplômés<br />

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POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE<br />

VITISPHÈRE<br />

Christophe Reibel<br />

10·07·23<br />

LES VINS D’ALSACE INVESTISSENT<br />

<strong>DE</strong>S MILLIONS € DANS L’EXPOSITION<br />

UNIVERSELLE ET LA CITÉ DU VIN<br />

D’Osaka à Kientzheim, le Conseil Interprofessionnel des Vins d’Alsace veut<br />

renforcer la visibilité et l’attractivité du vignoble en participant à la prochaine<br />

exposition universelle au Japon et en lançant le chantier de la cité des vins<br />

d’Alsace.<br />

En 2022, les ventes de vins d’Alsace sont remontées à 971 469 hectolitres (+1,2<br />

%). Selon l’estimation du Conseil interprofessionnel des vins d’Alsace (Civa), elles<br />

pourraient fléchir de quelque 10 000 hl en 2023, sans que la profession ne s’en<br />

alarme trop. « Le vignoble alsacien résiste mieux que les autres à la déconsommation<br />

mondiale. Nos blancs et nos crémants sont au cœur des tendances » expliquait Serge<br />

Fleischer, président du Civa aux délégués de l’interprofession réunis en assemblée<br />

générale Kientzheim, vendredi 7 juillet.<br />

A ses yeux, l’ambition du vignoble « ne peut se situer du côté d’une croissance<br />

du volume vendu, mais uniquement sous celui d’une meilleure valorisation de sa<br />

production ». Dans ce but, le service marketing du Civa s’emploie « à aller plus loin<br />

». Il le fait par exemple en 2023 avec le salon Digitasting, la campagne terrasses qui<br />

veut promouvoir les Alsace l’été et l’événement « hors du commun » que constitue la<br />

Tournée des terroirs (quinze au total), une forme d’hommage aux 70 ans de la route<br />

des vins d’Alsace.<br />

D’Osaka à Kientzheim<br />

Il va encore s’y coller avec l’exposition universelle d’Osaka du 3 mai au 3 novembre<br />

2025. Les vins d’Alsace figureront parmi les cinq exposants permanents du pavillon<br />

France aux côtés de LVMH. Ses 1 200 m² devraient voir défiler 5 millions de<br />

visiteurs. L’interprofession a prévu un budget de participation de 450 000 € prélevé<br />

sur le résultat de son exercice 2022. A l’horizon 2026-2027 sans doute, la profession<br />

pourra miser sur un autre atout : sa future « cité des vins d’Alsace » localisée dans les<br />

vignes de Kientzheim, près de Colmar. Les statuts de la SCIC (société coopérative<br />

d’intérêt collectif) qui pilotera la manœuvre seront signés fin juillet. Les organisations<br />

professionnelles en détiendront 50 % du capital. Le projet en lui-même nécessitera<br />

un investissement d’une trentaine de millions d’euros, couverts notamment par un<br />

emprunt d’une dizaine de millions et des aides espérées à hauteur d’environ 12 M€.<br />

En première année, l’interprofession table sur un visitorat de 65 000 personnes et un<br />

chiffre d’affaires de 2,7 à 3,4 M€ entre les différents pôles (promotion, restauration,<br />

boutique, formation…).<br />

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POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE<br />

FRANCEINFO<br />

J.Messa, A.Sarlat,<br />

E.Urtado<br />

10·07·23<br />

AGRICULTURE : LES HAUTS-<strong>DE</strong>-<br />

FRANCE SE LANCENT DANS LA<br />

PRODUCTION <strong>DE</strong> VINS<br />

Les agriculteurs de la région Hauts-de-France sont de plus en plus nombreux à<br />

planter des vignes. Pour certains producteurs, leurs autres récoltes ne sont plus<br />

rentables.<br />

À Mesnil-Bruntel (Somme), Cyril Hannon, agriculteur, a décidé de miser sur une<br />

culture inhabituelle dans la région : la vigne. Il se lance avec prudence après une<br />

formation, a planté un hectare de vigne et espère cette diversification rentable. À<br />

Violaines (Pas-de-Calais), Christophe Cockenpot va devenir lui aussi vigneron. En<br />

2024, quatre hectares de ces champs laisseront place à des pieds de Chardonnay.<br />

Deux nouvelles cuvées avant 2025<br />

«Le prix du blé, cette année, est, pour le cultivateur, vendu à 200 euros la tonne. C’est<br />

le prix qu’on nous payait en 1985, d’où le changement en vignoble», explique-t-il.<br />

Ces agriculteurs rejoignent une coopérative qui compte une soixantaine de vignerons<br />

des Hauts-de-France. Deux cuvées sont commercialisées, pour des bouteilles<br />

vendues entre 12 et 17 euros. Les clients de la région sont agréablement surpris.<br />

D’ici à 2025, deux nouvelles cuvées sont attendues. Le réchauffement climatique<br />

devrait permettre à 130 exploitants de prendre part au projet.<br />

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POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE<br />

VITISPHÈRE<br />

Alexandre Abellan<br />

11·07·23<br />

LES VINS <strong>DE</strong> BOR<strong>DE</strong>AUX EN<br />

CAMPAGNE POUR FAIRE VOIR ET<br />

BOIRE ROUGE (1)<br />

Stop aux 50 nuances de gris nimbant les vins rouges bordelais. Axée sur la diversité et polyvalence de<br />

cette couleur, l’interprofession girondine va lancer ce dernier trimestre une campagne de communication<br />

dédiée. La première campagne de communication depuis 9 ans.<br />

Si blanc sur rouge tout bouge, rouge sur plan (de communication) tout sort du plan-plan (de déconsommation).<br />

Présentée ce lundi 10 juillet en assemblée générale du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux (CIVB),<br />

la campagne d’activation «Terroirs de Bordeaux, des rouges de toutes les couleurs» va se déployer en France,<br />

Belgique et Allemagne cette fin d’année. « En France, les vins de Bordeaux ont l’enjeu de se réancrer dans<br />

une modernité et de raconter le renouveau, fort de notre héritage et de nos engagements de filière » explique à<br />

Vitisphere Florence Bossard, la responsable marketing du CIVB.<br />

Lors de sa prise de fonction l’été 2022, l’ancienne responsable de communication de Danone (pour Evian)<br />

s’étonne encore d’avoir « vu que 85 % de notre production était rouge et qu’on ne prenait jamais la parole<br />

sur les rouges. Je me suis dit qu’il y avait quelques choses à faire. J’ai appris dans mes vies [professionnelles]<br />

antérieures que le cœur business ne doit jamais rester tout nu. D’où cette campagne qui met à l’honneur les<br />

rouges de Bordeaux dans toutes leurs diversités. Si Bordeaux s’écrit au pluriel, c’est qu’il est la somme de<br />

multiples singularités. » Avec 31 appellations en rouge, Bordeaux produit 3,5 million d’hectolitres de vin rouge<br />

sur 91 600 ha allant de l’appellation régionale (50 % des surfaces rouges sont en AOP Bordeaux et Bordeaux<br />

Supérieur) aux grands crus (3 à 5 % des surfaces).<br />

Avec son nuancier, la campagne «Terroirs de Bordeaux, des rouges de toutes les couleurs» doit représenter<br />

la diversitéde la production bordelaise, à l’échelle des appellations et exploitations, avec quatre couleurs : le<br />

carmin pour les « cuvées raffinées et complexes », le grenat pour les « cuvées soyeuses et équilibrées », le<br />

rubis pour les « cuvées légères et fruitées » et le pourpre pour les « cuvées fraîches et gourmandes ». Chaque<br />

verre est accompagné d’un plat : des sushis de saumon, un hamburger, des fraises accompagnées de chantilly<br />

et une salade composée. Pas la moindre pièce d’entrecôte ou autre plateau de fromages habituellement cités<br />

sur les contre-étiquettes. « Ces accords mets et vins dénotent, ils emmènent Bordeaux et la consommation de<br />

vins rouges en dehors de la table, dans des occasions plus informelles (hamburger en mode foodtruck, salade<br />

végane, instant sucré…) » note Florence Bossard. Cette campagne « vise à changer la perception du public sur<br />

nos rouges, en démontrant que nos vignerons et négociants proposent désormais toute une palette de cuvées<br />

rouges en adéquation avec les différentes attentes des consommateurs » évoque Allan Sichel, le président du<br />

CIVB, lors de son discours ce 10 juillet.<br />

▼ SUITE ▼<br />

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POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE<br />

VITISPHÈRE<br />

Alexandre Abellan<br />

11·07·23<br />

LES VINS <strong>DE</strong> BOR<strong>DE</strong>AUX EN<br />

CAMPAGNE POUR FAIRE VOIR ET<br />

BOIRE ROUGE (2)<br />

Rappelant la communication décalée du Syndicat Général des Vignerons de Champagne, cette campagne du<br />

CIVB affiche son ambition d’aide à la commercialisation, étant diffusée en pleine Foire Aux Vins d’automne,<br />

puis au moment des fêtes de fin d’année. Le plan média de l’interprofession passe par de l’affichage sur 7<br />

000 panneaux, des encarts publicitaires dans 30 titres de la presse (et des partenariats avec le Monde et le<br />

Fooding), 700 diffusions de spots radio et des relais sur les réseaux sociaux pour 38 millions d’impressions…<br />

Ainsi que des partenariats centrés sur l’éducation et la dégustation avec des enseignes de cavistes (Nicolas,<br />

VandB...), de grossistes (C10, Chr Boissons, France Boissons...) et de la Grande Distribution (Carrefour,<br />

E.Leclers, Monoprix...). Validée par des panels Kantar auprès de consommateurs, cette campagne est loi<br />

Évin-compatible, s’appuyant sur les terroirs de Bordeaux. Son financement s’appuie d’ailleurs sur des fonds<br />

européens pour la promotion des vins d’Appellation d’Origine Protégée (AOP). Ce recours à des fonds de<br />

l’Organisation Commune du Marché vitivinicole (OCM vin) s’inscrit dans une logique d’« optimisation de nos<br />

moyens pour taper un grand coup sur 85 % de notre production. De faire un précédent, pour qu’en 2024-2026<br />

les vins de Bordeaux continuent à exister et orchestrer le rebond » explique Florence Bossard, notant que la<br />

dernière campagne de promotion bordelaise datait de 2014 (avec «Bordeaux, il y a tant à découvrir»).<br />

Plateforme de marque<br />

Clôturant la campagne 2023 de communication des vins de Bordeaux*, cette campagne sera suivie par le<br />

lancement d’une plateforme de marque des vins de Bordeaux. Après des études de consommateurs et un casting<br />

d’égéries de la filière, ce travail interprofessionnel doit aboutir en 2024, avec de nouvelles actions d’activation.<br />

« Je peux d’ores et déjà vous dire que tout en ancrant Bordeaux dans la modernité et le renouveau, elle<br />

mettra en scène notre communauté. Cette communauté, ce sont nos vignerons et négociants, nos appellations.<br />

Mais aussi nos prescripteurs (cavistes, chefs, sommeliers) et nos amateurs : tous ceux qui aiment nos vins et<br />

gravitent autour de nous, en France comme à l’étranger » esquisse Allan Sichel.<br />

* : Après les Trophées Bordeaux Vignoble Engagé, la tournée des vins de Bordeaux et les actions pour les vins<br />

frais en local (y compris lors de Bordeaux Fête le Vin).<br />

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