PANORAMA MEDIA - 06.09.23

PANORAMA 

MÉDIA 

SYNDICAT GÉNÉRAL DES VIGNERONS 

0 6 · 0 9 · 2 3 

La presse papier est disponible quotidiennement au Centre de Documentation 

POLITIQUE 

ÉCONOMIE 

LA VIGNE 

LE VIN 

HORS CHAMPAGNE 

LA CHAMPAGNOTHÈQUE COLLECTION 2024 FAIT SON GRAND RETOUR ! COLLECTE DU 9 AU 

20 OCTOBRE À ÉPERNAY, BAR-SUR-SEINE ET CHÂTEAU-THIERRY. MERCI DE COMMUNIQUER 

CES DATES AUX VIGNERONS ET UNIONS DE VIGNERONS COMMERCIALISANT DU CHAMPAGNE. 

RETOUR SUR LES DERNIERS PANORAMAS DE PRESSE 

CETTE REVUE DE PRESSE SE DESTINE À UN USAGE STRICTEMENT PERSONNEL ET INTERNE À L’ENTREPRISE, 

LE DESTINATAIRE S’INTERDIT DE REPRODUIRE, PUBLIER, DIFFUSER OU VENDRE CE DOCUMENT.

POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE 

Web 

FRA 

Famille du média : Médias professionnels 

Audience : 114538 

Sujet du média : Tourisme-Gastronomie 

6 Septembre 2023 

Journalistes : Alexandre 

Abellan 

Nombre de mots : 448 

www.vitisphere.com p. 1/2 

Réglementation Bruxelles décoiffe les bouteilles de Champagne 

Visualiser l'article 

Évolution réglementaire décoiffante pour les vins effervescents avec la fin de l'obligation européenne d'attacher une feuille 

sur leurs cols : de quoi poser la question du maintien de cet habillage dans l'AOC Champagne. 

Sans coiffe, les bouteilles de Champagne pourraient davantage ressembler à des bouteilles de cidre ou de bières. - crédit 

photo : Adobe Stock (Dewald) 

Pop, Bruxelles fait sauter une contrainte sans même que sa suppression n'ait été demandée par les premiers intéressés ! 

Depuis ce 28 août, un règlement délégué rend facultative la coiffe de surbouchage recouvrant le col des vins effervescents et 

mousseux en Europe*. Alors que cette feuille d'aluminium ornant les goulots était jusque-là obligatoire. Si le coeur lui en dit, 

un opérateur champenois peut s'en affranchir dès maintenant et mettre à nu le col de ses bouteilles. Du moins en théorie, car 

en pratique le risque d'illégalité est fort si le cahier des charges de l'AOC Champagne intègre à l'avenir une obligation de 

coiffer les bouteilles. 

Si la feuille sur les goulots tient du standard pour les vins de Champagne, « dans les faits, la réglementation ne rend plus 

obligatoire la coiffe aujourd'hui. Si on veut la maintenir, il faut prendre une disposition dans le cahier des charges » résume 

Maxime Toubart, le président du Syndicat Général des Vignerons de Champagne (SGV). Au sein de la viticulture, « il y a 

plutôt unanimité pour le maintien, comme ça fait partie de l'habillage, de l'identité. C'est valorisant et c'est un outil de 

contrôle (avec la coiffe intelligente Cloé) » rapporte le vigneron, reconnaissant des débats au sein de la filière champenoise, 

notamment de certaines maisons, prônant une flexibilité afin de réduire l'emballage. L'écoconception se passant actuellement 

de capsules, pour réduire l'empreinte environnementale et le coût des matières sèches (depuis la crise covid le coût des coiffes 

reste élevé, quand il n'y a pas de soucis de disponibilités). 

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Réglementation Bruxelles décoiffe les bouteilles de Champagne 




Au sein du négoce, les réflexions sont en cours évacue David Chatillon, le président de l'Union des Maisons de Champagne 

(UMC). Rappelant que la coiffe fait partie de l'identité champenoise, le représentant des négociants rapporte que le débat 

porte sur l'équilibre entre tradition et Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE). 

S'étant réuni la semaine dernière pour la première fois la semaine dernière, un groupe de travail dédié doit permettre à la 

filière champenoise de se positionner aussi rapidement qu'unanimement. Une question sous-jacente reste l'acceptation de la 

suppression de la coiffe par les consommateurs de vins effervescents : y verront-ils un coup marketing distinctif ou un coût à 

l'image valorisée des bulles ? 

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Presse écrite 

FRA 

Famille du média : PQN 

Edition : 31 aout 2023 P.16 

(Quotidiens nationaux) 

Journalistes : LAURENCE 

Périodicité : Quotidienne 


GIRARD 


Sujet du média : 

Actualités-Infos Générales 

p. 1/3 

ÉCONOMIE & ENTREPRISE 

Agriculture : des machines à défaut de saisonniers 

Pour la récolte des fruits et des légumes comme pour les vendanges, la mécanisation progresse 

Près de120000vendan 

geurs en Champagne, 

25000 en Beaujolais, 

55000 cueilleurs de 

pommes et de poires... A la fin de 

l’été, même si le coup de feu des 

fruits à noyaux comme les abri 

cots, les pêches ou les prunes est 

passé, l’agriculture française em 

bauche encore à tour de bras. Un 

recrutement de saisonniers sou 

vent synonyme de dossier épi 

neux à gérer. 

«II y a une vraie carence de sai 

sonniers. Quelques semaines 

avant le début des vendanges, les 

deux tiers des vignerons indépen 

dants n’avaient pas encore com 

plété leurs équipes », affirme Jean 

Marie Fabre, président des Vigne 

rons indépendants, installé à Fi 

tou, dans l’Aude, avant d’ajouter : 

«Le problème s’est accru depuis 

deux ou trois ans avec le Covid.Les 

salariés sans emploi ne sont guère 

enclins àfaire cestravaux, même si 

le salaire est correct. Et la 

main-d’œuvre qui venait de l’Est a 

vu lesconditions sociales s’amélio 

reren Allemagne ou en Pologne et 

a donc moins tendanceà venirjus 

qu’en France.» A cela s’ajoutent 

les calendriers de récolte fluc 

tuant d’une année sur l’autre et 

parfois difficilement compatibles 

avecles agendas des étudiants, un 

des viviers de recrutement. 

Cette situation apoussé nombre 

de viticulteurs à opter pour la ven 

dange mécanique. Un bascule 

ment négocié au tournant des an 

nées 1980. M. Fabre, lui, vient de 

s’y résoudre. II ne garde plus que 

1hectare récolte àla main. «Au lieu 

d’être douze, nous sommes main 

tenant svcpendant les vendanges, 

dont mes deux salariés», témoi 

gne-t-il. «Sur les 750000 hectares 

devignesenFrance,il n’enresteque 

70000 à 80000 vendangées ma 

nuellement, estime Philippe As 

toin, directeur de la division agri 

culture du fabricant de machines 

Pellenc. De plus en plus de produc 

teurs de rosésou de blancs veulent 

récolterlanuit pour éviterlesfortes 

chaleurs diurnes, ce qui est quasi 

ment impossible manuellement. » 

Seules les appellations qui le 

spécifient dans leur cahier des 

charges, comme le champagne 

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p. 2/3 

«Sur les 750000 

hectares de 

vignes en France, 

il n’en reste que 

70 OOOà 80000 

vendangées 

manuellement» 

PHILIPPE ASTOIN 

directeur de la division 

agriculturedu fabricant 

de machines Pellenc 

ou le crémant, les vignobles si 

tués sur des pentes fortes, possé 

dés par un vigneron soucieux de 

préserver la tradition ou encore 

les grands crus ont toujours re 

cours aux bras munis de séca 

teurs. Ce qui représente à peine 

plus de 10 % des surfaces totales 

de vignoble français. 

«Cela devient dijficile quand on 

dépasse les vingt-cinq vendan 

geurs.Nous, nous en avons quinze 

deux semaines les 

crémants. Cesont deshabitués, des 

saisonniers et quelques salariés es 

pagnols qui viennent chaque an 

née. Nous nous organisons à plu 

sieurs pour étendreleur période de 

travail », explique Michel Barraud, 

viticulteur dans le Mâconnais. 

Même approche dans le vignoble 

de Plaimont, dans le Sud-Ouest, 

où le cépagetannat est souvent ré 

colté àla main. «Nous avonsformé 

un groupement d'employeur à 

trois. Nous embauchons ensemble 

une quinzaine de personnes, dont 

la moitié defidèles, surtout des lo 

caux», témoigne Joël Boueilh, 

président des Vignerons coopéra 

teurs de France, installé à Saint 

Mont, dans le Gers. 

Dans ce panorama, la champa 

gne reste le plus gros recruteur. 

«Nous employons vingt person 

nes, des jeunes quifont des petits 

boulots, des étudiants qui retar 

dent leur rentréeet trois personnes 

venues du Québec pour faire les 

cueillettes en France», raconte 

Maxime Toubart, président du 

Syndicat général des vignerons de 

pendant la Champagne, lui-même pour installé 

au Breuil, dans la Marne. 

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p. 3/3 

Vendanges mécaniques, à Langoiran (Gironde), en novembre 2022. jean-bernardnadeau/onlyfrance/afp 

II héberge et nourrit le groupe. 

Un modèle traditionnel qui perd 

chaque année du terrain face aux 

règles de plus en plus contrai 

gnantes sur le logement des sai 

sonniers. « Un tiers des vignerons 

champenoisfont désormais appel 

à des prestataires. II n’y en avait 

pas ily a dix ans. L’exploitant paie 

50 % de plus, mais il n’a plus à 

gérer les contrats de travail, les 

fiches de paie, l’hébergement », 

souligne M. Toubart. 

Concurrence exacerbée 

Ce modèle de la prestation est 

aussi très répandu dans le vigno 

ble de Cognac, non pas pour les 

vendanges déjà mécanisées, mais 

pour d’autres travaux de la vigne, 

comme la taille. II est aussi très 

prisé des maraîchers et de cer 

tains arboriculteurs. Le presta 

taire fait souvent appel à des tra 

vailleurs étrangers. 

Mais l’exercice n’est pas sans 

risque. L’entreprise d’intérim es 

pagnole Terra Fecundis - renom 

mée Work for All - et des produc 

teurs de fruits et légumes qui 

avaient passé contrat avec elle 

ont été condamnés, en 2022, 

pour une affaire de fraude au tra 

vail détaché. 

La récolte des fruits et des légu 

mes est, en effet, encore très ma 

nuelle, et la concurrence avec des 

pays comme l'Espagne, lTtalie ou 

la Pologne, exacerbée. Pour la 

cueillette de pommes, estimée à 

1,5million de tonnes cette année, 

il faut enrôler 50000 personnes, 

en ajoutant les 120000 tonnes de 

poires, le nombre monte à 55000. 

«II y a une frange de jeunes en 

camping-car qui vont de saison en 

saison, des retraités, mais aussi 

beaucoup de gens qui viennent de 

l’étranger, de l’Europe de l’Est ou 

d’Espagne,et un recours accru aux 

contrats de l’Office français de 

l’immigration et de l’intégration 

pour employer des Marocains», 

explique Daniel Sauvaitre, arbori 

culteur en Charente et président 

de lAssociation nationale pom 

mes poires. 

Si les saisonniers détachent les 

pommes de l'arbre, ils sont placés 

sur des escaliers qui se déplacent 

automatiquement entre les 

rangs. «Une start-up israélienne 

va venir nous faire une démonstration 

de récolte de pommes par 

drone», affirme M. Sauvaitre. 

Mais ce dispositif robotisé devra 

faire mieux qu’un cueilleur, soit 

récolter plus de 1 tonne de fruits 

par jour. 

Les entreprises comme Pellenc 

cherchent àaccroître la mécanisa 

tion dans les vignes ou les vergers. 

«La taille de la vigne se fait 

aujourd’hui à go % manuelle 

ment, mais nous avons les outils 

pour la mécaniser quand les ca 

hiers des charges des appellations 

s’assoupliront», affirme M. Astoin. 

II évoque aussi la mécanisation de 

la récolte des olives, amandes, et 

des fruits pour les confitures. En 

core faut-il adapter arbres et ver 

gers à cette robotisation. ■ 

LAURENCE 

GIRARD 

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Web 

FRA 




31 Aout 2023 

Journalistes : - 




Emploi Des règles plus souples pour l'hébergement des saisonniers en 

Champagne 

Les vignerons pourront notamment héberger jusqu'à 10 travailleurs par chambre et leur consacrer une surface minimale de 

4,5 m2 dans les chambres. La mesure permettra aussi de prévoir un WC et une douche pour huit personnes. 

Cette mesure était très attendue par les vignerons. - crédit photo : Adobe Stock 

Les vignerons de Champagne ont obtenu de l'Etat un assouplissement pendant les vendanges des règles d'hébergement des 

travailleurs saisonniers, "une décision très attendue" de leur part, a appris l'AFP auprès de leur syndicat, confirmant une 

information de L'Union. 

Cette dérogation permettra d'assouplir les règles d'hébergement en période de vendanges dès cette année et jusqu'en 2027, a 

précisé le Syndicat général des vignerons de la Champagne (SGV) à l'AFP. Accordée par les directions régionales de 

l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités (Dreets) des Hauts-de-France, du Grand-Est et d'Île-de-France, elle 

couvre les trois régions sur lesquelles s'étend l'appellation champagne. 

Parmi d'autres concessions, les vignerons pourront héberger jusqu'à 10 travailleurs par chambre contre six actuellement, et 

leur consacrer une surface minimale de 4,5 m2 dans les chambres, au lieu d'une base de 9 m2 puis 7 m2 par occupant 

supplémentaire. La mesure permettra aussi de prévoir un WC et une douche pour huit personnes, au lieu de six. Ils devront 

mettre en place des mesures compensatoires, comme prévoir une pièce dédiée au séchage des vêtements, assurer une 

production suffisante d'eau chaude et entretenir locaux et sanitaires. 


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Emploi Des règles plus souples pour l'hébergement des saisonniers en Champagne 

31 Aout 2023 



Une embauche facilitée 

D'après le comité Champagne, environ 120.000 travailleurs saisonniers participent chaque année aux vendanges sur les 

vignobles de l'appellation. "Depuis une quinzaine d'années, il y a eu un durcissement des normes d'hébergement qui fait que 

beaucoup de vignerons se sont orientés vers la prestation de services, en arrêtant d'héberger. Cet assouplissement va leur 

permettre, je l'espère, d'à nouveau héberger" , commente Maxime Toubart, le président du SGV. 

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FRA 


Edition : 07 septembre 2023 

Périodicité : Hebdomadaire 

P.52-53 


Journalistes : SYLVIE 

Sujet du média : Economie-Services 

LEBOULENGER 


p. 1/2 

Les produits MARCHÉ 

Pour le champagne, 

gare à l’inf latf.on ! 

Les prix du champagne s’envolent. La faute à une pénurie de bouteilles. Pour 

parer à ce manque, les enseignes sont allées chercher des champagnes de 

vignerons et des cuvées rares, notamment pour alimenter les foires aux vins. 

Le champagne se fait rare 

et rend la tâche des ache 

teurs plus difficile. «Nous 

sommes une enseigne très 

vendeuse de champagne. Nous 

sommes contingentés sur les 

marques qui se commercialisent 

très bien à l’intemational (no 

tamment celles de LVMH, telles 

que Ruinart, Veuve Clicquot... 

NDLR). À nous d’aller chercher 

des marques altematives sur un 

créneau des 30-35 € le col. II y 

a une nette inflation qui com 

mence à profiter aux crémants, 

PRESTIGE 

Chez Casino, les vins 

effervescents pèsent 

4 % de l’offre de la 

foire aux vins. Pour la 

deuxième année, 

l’enseigne portera 

sous sa signature haut 

de gamme Grandes 

Réserves Club des 

Sommeliers ce 

champagne Gosset. 

Une marque inédite en 

GMS. Prix de vente 

indicatif: 32,95 €. 

FAMILIAL 

Au sein de sa 

sélection de 

champagnes pour sa 

foire aux vins, 

l’enseigne de 

cavistes V and B mise 

sur ce brut de la 

maison Robert Allait 

à Villers-sous 

Châtillon, dans la 

Marne. Un domaine 

familial de 

14 hectares labellisé 

HVE. PVI: 29,90€. 

plus de deux fois moins chers 

que le champagne, plus qu’aux 

proseccos, cantonnés à la mixo 

logie», expliquait récemment à 

LSA Geoffrey Bourdier, respon 

sable du pôle vins de l’enseigne 

mi-vins, mi-bières V and B. 

Concernant le champagne, les 

contingentements 

sont encore 

nombreux cette année. Et pour 

cause. À l’export, notamment 

aux États-Unis et au Japon, ce 

vin effervescent se vend très 

bien depuis la «fin» de la pan 

démie. Des pays où il est plus 

ACCESSIBLE 

Pendant sa foire 

aux vins, le site 

Wineandco propose 

des champagnes à 

moins de 30 €. Dont 

ce nectar Terre 

d'étoiles signé 

Lamiable, 

un brut grand cru 

composé à 60% 

de pinot noir 

et à 40 % de 

chardonnay. 

PVI: 26,90 €. 

HORSPAIR 

Carrefour met en 

avant dans ses 

hypers et sur le site 

Ma cave Carrefour 

ce Nicolas 

Feuillatte Cuvée 

légendaire, un 

assemblage de 

dix années de 

, vendanges, pour 

ce champagne 

I «d’une technicité 

hors pair», selon 

la marque. 

PVI: 41,90€. 

L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ. À CONSOMMER AVEC MODÉRATION. 

821,4 M€ 

Le CA du champagne 

en GMS à -7,8% 

(-16,2% en volume, 

à 28,4 

de litres) 

millions 

Source: Circana, 

CAM au 30 juillet 2023 

UNDÉBUT 

D’ANNÉE 

TRÈS MAL ORIENTÉ 

L’évolution du CA 

enGMS, à 196 M€ 

L’évolution des 

volumes en GMS, à 

6,7 millions de litres 

+ 12,9% 

La hausse du prix 

moyen en GMS, 

à 29,28 € le litre 

Source: Circana, en cumui 

courant au 30 avril 2023 

valorisé qu’en grandes surfaces. 

C’est pourquoi les marques dites 

internationales, soit celles appar 

tenant aux grands groupes 

-LVMH, Pernod Ricard, etc.-, 

réservent des quotas pour les 

distributeurs français. De ce fait, 

il en manque dans les rayons. 

La pénurie est en effet la prin 

cipale raison pour expliquer la 

chute des ventes en volume : 

-20,8 % dans les hypers, -21,8 % 

dans les supermarchés. Puisqu’il 

y a pénurie, les prix augmentent 

(+ 12,9 % sur le total des cir 

cuits en GMS). L’inflation est 

très importante mais le cham 

pagne n’étant pas un PGC 

comme un autre, ni un produit 

de première nécessité, celle-ci 

ne fait pas la une des journaux. 

Une bannière plus visible 

Reste qu’au sein des enseignes, 

la tendance en matière d’appro 

visionnement est de chercher 

des champagnes de vignerons, 

c’est-à-dire ceux qui échappent 

aux groupes internationaux et 

qui sont élaborés par des Cham 

penois. Quelque 4 300 viticul 

teurs se retrouvent ainsi sous 

la bannière «champagne de 

vignerons» sur les 15 000 que 

compte cette aire viticole. Une 

bannière qui devrait commencer 

à être un peu plus visible que 

les années précédentes dans les 

enseignes et les chaînes de ca 

vistes. «Pour la foire aux vins, 

j’ai notamment rentré un cham 

pagne de vignerons, le brut signé 

Robert Allait, indique Geoffrey 


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Pour le champagne, gare à l'inflation ! 

Edition : 07 septembre 2023 P.52-53 

p. 2/2 

Bourdier. C’est un domaine de 

14 hectares sur le terroir de la 

Vallée de la Mame. II est tenu 

par la même famille depuis deux 

siècles. II est labellisé HVE et 

sera vendu 29,90 € le col. » 

Idem sur Wineandco. Lors de 

sa foire aux vins, ce site propose 

des champagnes de vignerons 

mais pas de grandes marques. 

«Nous les réservons poar Noël», 

assure Bernard Le Marois, direc 

teur général du site détenu par 

la Cofepp, la maison mère de 

La Martiniquaise et Bardinet. 

Wineandco basé à Bordeaux 

vend ainsi deux champagnes 

moins de 30 € lors de cet évé 

nement qui dure près d’un mois 

sur ce site : le brut grand cru 

Terre d’étoiles de Lamiable 

(26,90 €) et le premier cru blanc 

de blancs Nicolas Deneux, un 

100 % chardonnay, à 29,90 €. 

à 

«Au vu des volumes 

alloués, nous réservons 

les champagnes des 

marques internationales 

pour Noël. Lors des foires 

aux vins, nous misons 

sur ceux de vignerons. » 

Bernard Le Marois, directeur général du site Wineandco 

De son côté, Carrefour a sélec 

tionné une cuvée haut de 

gamme de Nicolas Feuillatte, 

marque phare de Terroirs& Vi 

gnerons de Champagne. Cette 

Cuvée légendaire doit son nom 

au fait que le chef de caves, 

Guillaume Roffiaen, a assemblé 

10 millésimes pour composer 

ce vin d’exception, dont le prix 

dépasse les 40 € le col. Chez 

son concurrent Casino, la col 

lection de vins Grandes Réserves 

Club des Sommeliers fête ses 

15 ans en 2023. Une collection 

de 28 très beaux vins dont le 

bandol Château Vannières, le 

haut-médoc La Tour Carnet, le 

pessac-léognan Smith Haut La 

fitte, un saint-joseph de Michel 

Chapoutier, etc. Au total, neuf 

crus de Bordeaux et toutes les 

autres régions viticoles repré 

sentées. En 2022, le Club, qui 

sert de repère qualitatif aux 

clients de l’enseigne, a accueil 

li son premier champagne, le 

brut Gosset. II s’agit de la plus 

ancienne maison de vins de 

champagne, aujourd’hui détenue 

par le groupe de Jean-Pierre 

Cointreau, Iconic Nectars. Chez 

Casino, ce prestigieux cham 

pagne sera commercialisé à un 

prix raisonné de 32,95 € pour 

un nectar maturé trois ans en 

cave sur lies. iiusylvie leboulenger 

232569 - CISION 4579855600506 



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L’UNION 

Thomas Crouzet 

06·09·23 

MOËT-HENNESSY CHAMPAGNE 

SERVICES DEVRA VERSER 17 

000€ POUR MANQUEMENT AUX 

CONDITIONS DE TRAVAIL DES 

VENDANGEURS 

Le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne a rejeté, ce mercredi, le recours de la société 

Moët-Hennessy Champagne Services (MHCS), épinglée pour non-respect du repos hebdomadaire de 17 

vendangeurs. Les faits reprochés remontent au 11 septembre 2019. 

C’est un camouflet dont se serait bien passée la société Moët-Hennessy Champagne Services (MHCS), 

détentrice des maisons Moët & Chandon, Dom Pérignon, Veuve Clicquot, Ruinart, Krug et Mercier. 

Alors que la vendange 2023 débute, et que les premiers travailleurs saisonniers prennent place dans le vignoble, 

le tribunal de Châlons-en-Champagne a débouté, ce mercredi 6 septembre, le leader des vins champenois dans 

le cadre d’une affaire pour non-respect du Code rural. 

Le 23 février 2021, la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et 

de l’emploi (Direccte) Grand Est a infligé à la société MHCS des amendes d’un montant total de 17 000 euros, 

pour « manquements aux dispositions relatives à la durée minimale du repos hebdomadaire ». 

« Chaque semaine, les salariés ont droit à un repos, à prendre le dimanche, d’une durée minimale de vingtquatre 

heures consécutives », rappelle le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne. 

Des dispositions qui n’ont pas été prises à l’égard de 17 salariés, d’après un contrôle de l’inspection du travail 

le 11 septembre 2019, dans le vignoble de Cramant. 

Une décision attaquée par Moët-Hennessy Champagne Services, qui souligne « une erreur d’appréciation 

(de l’inspection du travail, NDLR.), les contraintes induites par les vendanges, constituant des circonstances 

exceptionnelles ». 

La société française entendait s’appuyer sur un article du Code rural prévoyant qu’« en cas de circonstances 

exceptionnelles, notamment de travaux dont l’exécution ne peut être différée », le repos hebdomadaire des 

salariés peut être suspendu pour une durée limitée. 

Une autorisation, pour ces mêmes raisons, avait d’ailleurs été obtenue en 2019 par MHCS afin de dépasser la 

durée maximale hebdomadaire de travail de quarante-huit heures, le temps des vendanges. 

Seulement, le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne souligne que « les circonstances exceptionnelles 

permettant la suspension du repos hebdomadaire devaient faire l’objet d’une analyse salarié par salarié » 

(contrairement à la dérogation sur la durée maximale de travail, qui a été obtenue de manière collective). 

Ainsi, la société aurait dû apporter à l’administration de plus amples détails, notamment la liste des personnes 

concernées par la dérogation, ainsi que la date des repos compensateurs. 

Renseignements qui n’ont, selon le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne, pas été fournis par 

MHCS. C’est pourquoi celui-ci a décidé de rejeter, ce mercredi 6 septembre, la demande de Moët-Hennessy 

Champagne Services d’annuler les sanctions prises par la Direccte. La société de champagne devra bien 

s’acquitter des amendes d’un montant total de 17 000 euros. 

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Web 

FRA 

Famille du média : PQR/PQD (Quotidiens régionaux) 


Sujet du média : Actualités-Infos Générales 




www.leparisien.fr p. 1/2 


En Champagne, grande vendange en perspective malgré les difficultés liées à la 

météo et au recrutement 

En Champagne, les traditions ne se perdent pas. Comme de coutume, le cru de Montgueux, dans l'Aube, a ouvert le bal de la 

vendange, le 2 septembre. Mais la majorité des 100 000 à 120 000 travailleurs attendus dans les 34 000 ha de l'appellation ne 

débuteront que dans les jours à venir, une récolte qui s'annonce « de grande qualité », « en dépit d'une météo difficile pendant 

la maturation », fait savoir le Comité Champagne. 

En effet, les conditions climatiques optimales observées entre le début de l'année et la fin juillet ont permis aux grappes 

d'atteindre un poids record. « Plus de 220 g en moyenne, du jamais-vu en Champagne, précise Maxime Toubart, président du 

Syndicat général des vignerons. Ces grappes nombreuses et généreuses permettront de ne sélectionner que celles dans un état 

sanitaire parfait ». Et il y aura du tri à faire. 

Ces dernières semaines, en raison d'un climat chaude et humide, les vignerons ont vu apparaître des foyers de botrytis, 

champignon responsable de la pourriture grise. « Il faudra trouver un bon équilibre entre la maturité et la pourriture, qui peut 

aller très vite en fonction de la météo, explique Christine Scher-Sevillano, vigneronne à Vincelles, dans l'ouest de la Marne. 

C'est bien la première fois que je ne sais pas quand je vais vendanger. » Délicat, quand on loge, comme elle, 30 saisonniers... 

200 offres de vendangeur à pourvoir 

D'autres ne savent pas encore combien de vendangeurs ils vont accueillir, car comme chaque année, le recrutement s'avère 

délicat. Cueilleur, porteur, pressureur, agent de nettoyage... Pôle emploi recense encore près de 200 offres, rien que dans la 

Marne. Sans compter les annonces, par exemple, sur le groupe Facebook « Emplois vignes et caves en Champagne » qui, du 

haut de ses 35 000 membres, fait figure de référence. Chaque jour, il en enregistre de nouvelles. 

Cette année, la profession a obtenu ce qu'elle réclamait depuis longtemps : un assouplissement des normes d'hébergement des 

vendangeurs. Par exemple, il est désormais possible de loger dix travailleurs maximum par chambre, au lieu de six, et la 

surface minimum par occupant est passée de 9 m² à 4,5 m². Mais cela ne résout pas tout, car offrir le logement aux 

saisonniers est devenu une rareté dans le milieu. « Avec les contraintes administratives et le coût que représente l'entretien 

d'un logement qui ne sert que deux semaines par an, beaucoup ont abandonné cette idée qui était très répandue auparavant, 

analyse ce spécialiste de l'emploi viticole. Le salaire reste le nerf de la guerre. Je connais un vigneron qui paye ses salariés 15 

euros de l'heure et il n'a jamais eu de souci pour constituer ses équipes. » 


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En Champagne, grande vendange en perspective malgré les difficultés liées à la météo et 

au recrutement 


www.leparisien.fr p. 2/2 


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Web 

FRA 





Journalistes : Alexandre 

Abellan 



Millésime 2023 220 grammes, poids record pour les grappes de Champagne 


Il va en falloir des caisses de vendange dans le vignoble champenois pour absorber le rendement qui s'annonce cette récolte 

2023. 

Qualitativement, cette année atypique laisse voir un décalage de maturité, celle aromatique étant en avance sur celle 

technologique. - crédit photo : Pinot meunier en 2023 ©Comité Champagne 

Les vignes de Champagne portent de beaux bébés au départ des vendanges 2023 ! Avec 220 grammes relevés en moyenne ce 

31 août, les grappes atteignent un niveau record d'après le Comité Interprofessionnel du Vin de Champagne (CIVC). 

Dépassant le précédent record de 175 g, enregistrés en 2005, ce poids va jouer sur le rendement agronomique. Qui n'a pas été 

révisé, mais qui était estimé entre 15 et 17 000 kg/ha cette fin juillet. Date où le rendement autorisé pour l'AOC Champagne a 

été fixé à 11 400 kg/ha par le bureau exécutif du Comité Champagne , prenant en compte le ralentissement actuel des 

marchés et les risques commerciaux liés à l'inflation (pour viser 315 millions cols vendus annuellement). 

Face à l'afflux de raisin attendu ce millésime 2023, la réserve individuelle devrait être mise à profit par les opérateurs, son 

plafond venant d'être monté à 10 000 kg/ha , mais dans la limite du rendement butoir de 15 500 kg/ha. Ce qui limite donc la 

mise en réserve à 4 400 kg/ha cette année. 

Même en triant pour ne retenir que le meilleur, tous les professionnels devraient sans difficulté atteindre le rendement 


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Millésime 2023 220 grammes, poids record pour les grappes de Champagne 




Ayant démarré ce 2 septembre pour les secteurs les plus précoces, la vendange 2023 marque la fin d'un millésime serein 

jusqu'au coeur de l'été. Après de premiers mois sans accroc, « la météo du mois d'août a été plus chaotique, chaude et 

anormalement humide, ce qui a favorisé l'apparition de foyers de botrytis » . Mais « ces grappes nombreuses et généreuses 

permettront de ne sélectionner que celles dans un état sanitaire parfait » déclare dans un communiqué Maxime Toubart, le 

président du Syndicat Général des Vignerons et co-président du Comité Champagne. « Compte tenu de la charge dans les 

vignes, même en triant pour ne retenir que le meilleur, tous les professionnels devraient sans difficulté atteindre le rendement 

disponible fixé à 11 400 kg/ha » ajoute David Chatillon, le président de l'Union des Maisons de Champagne et co-président 

du Comité Champagne. 

100 à 120 000 vendangeurs vont désormais se relayer pour récolter ses grappes dans les deux à trois prochaines semaines. 

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FRA 

Famille du média : PQR/PQD 


(Quotidiens régionaux) 

P.34 



Journalistes : THOMAS CROUZET 




p. 1/3 

ECONOMIE 

VIGNOBLE 

Les prospections volontaires se multiplient 

pour contrer la flavescenœ dorée 

Des prospections volontaires se tiendront en amont et en aval des vendanges dans 140 communes de Champagne. 

dobjectif : parcourir 10 000 hectares cette année, pour identifier et arracher les pieds atteints de flavescence dorée. 

Dans les vlgnes de Courmas.Saint-Euphraise-et-Clairizet et Bouilly,vendredidernier.une quarantainede professionnels êtalent moblllsés. Ï.C 

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Les prospections volontaires se multiplient pour contrer la flavescenoe dorée 

Edition : 05 septembre 2023 P.34 

p. 2/3 

THOMAS 

CROUZET 

Rentrés de vacances pour prépa 

rer les vendanges, les vigne 

rons champenois sont appelés 

à se mobiliser pour un autre enjeu 

de production de taille : la flaves 

cence dorée. 

Depuis 2017, le vignoble champe 

nois a en effet été placé sous sur 

veillance, afin d’endiguer la pro 

gression de cette forme de jaunisse, 

et notamment son variant M54, très 

épidémique. 

Aussi des campagnes de prospec 

tions obligatoires, pour les crus déjà 

touchés, et volontaires, pour ceux 

encore épargnés, se tiennent depuis 

le 25 août. 

« On attendait une trentaine de per 

sonnes pour cette demi-journée de 

prospection, et finalement, nous 

sommes quarante», se satisfait Na 

thalie Alexandre, viticultrice à Cour 

mas, à côté de Reims. 

Celle qui a été nommée en début 

d’année présidente de la section lo 

cale du Syndicat général des vignerons 

de la Champagne (SGV) pour la 

commune de Courmas, a fait de la 

lutte contre la flavescence dorée une 

priorité. 

“Ainsi, en deux ans, 

l’ensemble du vignoble 

de Courmas, 

de Saint-Euphraise 

et Bouilly aura été 

prospecté” 

Nathalie Alexandre, présidente de section 

locale du SGV de Courmas 

« Celapasse d’abordpar des messages 

desensibilisation à destination desvi 

ticulteurs, explique-t-elle. Dès la jête 

de la Saint Vincent, enjanvier, le mes 

sage a été passé. Des mails de rappel 

ontêté envoyésrégulièrement,jusqu’à 

la veillede la date bloquée.Celaa por 

tê sesfruits. » 

Ainsi, le 1erseptembre dernier, les 

propriétaires de vignes de Courmas, 

de Saint-Euphraise-et-Clairizet et 

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Les prospections volontaires se multiplient pour contrer la flavescenoe dorée 

Edition : 05 septembre 2023 P.34 

p. 3/3 

Bouilly, se sont déplacés ou ont four 

ni du personnel pour parcourir les 

quelque 120 hectares (ha) de terres 

en appellation champagne dans les 

trois communes. La maison Piper 

Heidsieck, détenteurs de vignes à 

Courmas, a également envoyé des 

salariés. Pour encadrer cette mobili 

sation, trois vignerons de Courmas 

ont été formés par le Comité Cham 

pagne, en juillet dernier, venus ap 

puyer le référent flavescence dorée 

de la commune, Jean-Philippe Da 

vid. Le SGV, qui chapote les actions 

volontaires, était représenté par Julie 

Moreau, responsable du service 

des relations syndicales. 

«Déjà 70 ha ont étéprospectêsceven 

dredi, annonce Nathalie Alexandre 

après la matinée de mobilisation. 

Une secondedemi-journée sera orga 

nisée le 29 septembre.L’an prochain, 

une nouvelle campagnenous permet 

tra de passer dans les zones non par 

courues. Ainsi, en deux ans, l’en 

semble du vignoble aura étéprospec 

Une application pour 

les signalements individuels 

Alors que la majorité des actions sont collectives, chaque vigneron peut 

aussi se mobiliser individuellement pour signaler les pieds suspects 

dans ses parcelles. Pour faire remonter les données au Comité Cham 

pagne, qui viendra ensuite sur piace, une application a été déployée. II 

s'agit de VigiCA 2023, téléchargeable sur smartphone. Celle-ci permet 

de géolocaliser les ceps symptomatiques et d'y associer des photos. Les 

signalements pourront être effectués, pour cette campagne, jusqu’au 

23 septembre. 

té. » 

Par ces actions volontaires, couplées 

aux prospections obligatoires, le Co 

mité Champagne se fixe comme objectif 

de passer au crible 10 000 ha 

cette année, soit un peu moins du 

tiers de l’appellation (34 300 hec 

tares). L’an dernier, environ 7 500 ha 

avaient été parcourus. 

« La dynamiqueprend, et40 nouvelles 

communes se sont mobilisées volon 

tairement cette année, portant le 

nombre total à 140, approuve An 

naëlle Comestaz, chargée d’étude à 

l’Organisme de défense et de gestion 

(ODG) pour le SGV. Nous constatons 

que les vignerons ont compris l’impor 

tanced’agir contre la flavescence do 

rée. Pour autant, la pression doit être 

maintenue au cours des prochaines 

années.» Après cette demi-journée 

de prospection à Courmas, les vi 

gnerons devront patienter jusqu’à 

mi-octobre avant le retour des ana 

lyses effectuées par le Comité 

Champagne. L’an dernier, 4% des 

pieds identifiés en Champagne 

étaient atteints de flavescence do 

rée. Les pieds restant étaient tou 

chés par le bois noir. Sur les 70 ha 

prospectês à Courmas vendredi der 

nier, 75 pieds seront testés. ■ 

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FRA 

Famille du média : PQR/PQD 


(Quotidiens régionaux) 

P.32 







p. 1/1 

LACTUALITE 

EN FLASH 

ÉVÉNEMENT 

Les rendez-vous 

viticoles 

de la Foire 

de Châlons 

La Foire est l'occasion de (re)décou 

vrir les champagnes de l'appellation, 

avec la présence du Syndicat général 

des vignerons de la Champagne (SGV). Le week-end du 9 et 10 

septembre, à 15 h 30, des dégustations ouvertes au public se tien 

dront sur le stand de l'office de tourisme de la ville de Reims et du 

Grand Reims. Du lundi au vendredi 8 septembre, ces dégustations 

auront lieu sur l'espace Ferme, à 11 h 30. 

L'Institut national de l'origine et de la qualité (INAO) organise une 

journée consacrée aux signes officiels de la qualité et de l'origine, le 

mercredi 6 septembre. Des dégustations de produits régionaux se 

tiendront sur le parvis de 10 h 30 à 18 heures. 

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UŒF RÉGION 

CHAMPAGNE 

- 

08·09·23 

L’UNION DES ŒNOLOGUES DE 

FRANCE, RÉGION CHAMPAGNE, 

PRÉSENTE SUR INSTAGRAM 

L’Union des Œnologues de France, région Champagne est sur Instagram ! 

Créée en 1959, l’Union des Œnologues de France est le syndicat professionnel chargé d’assurer la reconnaissance 

et la défense de la profession d’œnologue. 

Regroupant environ 1 600 adhérents, elle est structurée en 7 antennes régionales et dirigée par un Comité de 

direction actuellement présidé par Cyril Payon. 

L’Union des Œnologues de France, région Champagne, particulièrement dynamique au sein de l’appellation, 

vient de lancer son compte Instagram ! L’antenne champenoise communiquera désormais sur les actions 

menées par ses commissions sur les réseaux sociaux, Facebook et Instagram notamment. 

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VITISPHÈRE 

Olivier Bazalgue 

01·09·23 

EN FRANCE, UNE BOUTEILLE DE VIN 

CONSOMMÉE SUR 3 EST UN ROSÉ 

Le rapport émis conjointement par FranceAgriMer et l’interprofession des vins de Provence pointe 

l’augmentation des volumes produits alors que la consommation semble se tasser depuis la pandémie 

Covid-19 

Daté et publié au mois de juin 2023, le rapport de l’observatoire mondial du rosé livré en début d’été par 

FranceAgriMer et le conseil interprofessionnel des vins de Provence (CIVP) ne peut s’appuyer que sur les 

données compilées de 2020 et 2021. Un certain décalage avec le ressenti d’opérateurs de terrain pourrait 

être mis en avant, mais cet observatoire présente une synthèse complète des tendances de 45 marchés, dont 

la France. Cet observatoire permet de dessiner les évolutions d’une couleur de vin « dont la production est 

en progression constante depuis 2013 », soulignent les auteurs. « Nous commençons à peine le recueil des 

données 2022 qui commencent à être disponible », précise en effet le responsable économie du CIVP Brice 

Amato, « et l’inflation aura très certainement un impact sur 2022 et 2023, sans pouvoir encore dire lequel ». 

A l’image de sa consommation, cette production de vins rosés n’a fait que croître en France, « grâce au 

positionnement de nombreuses régions de production sur cette couleur », relève le rapport de l’observatoire, 

ainsi qu’à l’étranger. 23 millions hl de vins rosés ont ainsi été produits dans le monde pour le millésime 

2020, portés par l’émergence « de nouveaux pays producteurs, Chili, Nouvelle-Zélande, Hongrie, Roumanie, 

Bulgarie, caractérisés par une croissance de plus de 50% en dix ans », soulignent les auteurs du rapport. 

Expansion de la consommation 

La production mondiale tend néanmoins à se concentrer autour de pays majeurs, « la France et l’Espagne pesant 

pour plus de la moitié de la production mondiale de rosé », éclaire encore le rapport, la France générant à elle 

seule plus du tiers (35%) des volumes mondiaux. A contrario, c’est un phénomène inverse d’expansion qui 

prend place concernant la consommation, même si, en conséquence de la crise sanitaire, celle-ci « a baissé en 

2020 et 2021 pour atteindre moins de 19,5 millions d’hectolitres, après avoir connu un pic à près de 20 millions 

d’hectolitres en 2019 », révèle ce rapport. Précision importante, « cette diminution des volumes consommés a 

été moins importante pour le rosé que la baisse de la consommation de vin toutes couleurs ». Il n’en reste pas 

moins que « dans un contexte de repli de la consommation, cette progression de la production pose question ». 

En 2021, plus de la moitié des vins rosés ont traversé une frontière pour être consommés, les importations 

affichant « une hausse quasi ininterrompue depuis dix ans avec un taux de croissance annuel moyen de 2,8 % 

», retrace le rapport. Si bien que la couleur rosée concerne à présent une bouteille de vin sur 10 consommée 

dans le monde, tendance largement portée par le marché français où ce chiffre passe à une sur trois, « seul 

pays au monde dans lequel le poids du rosé est aussi fort », ajoutent les auteurs du rapport. Ceux-ci avertissent 

néanmoins d’un différentiel structurel de 3 millions hl en faveur de la production en 2021, sans pouvoir en 

dégager une cause précise. 

Au jeu des exportations, c’est en revanche l’Espagne qui maintient son leadership, pesant plus du double de 

la France pour les volumes de vins rosés exportés. « Avec 45 % de la valeur des exportations mondiales de 

rosés, la France domine très largement, et de plus en plus, ce classement mondial. Elle est suivie par l’Italie, 

l’Espagne et les États-Unis, dont la valeur des exportations a triplé », situe le rapport de l’observatoire. 

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PANORAMA MEDIA - 06.09.23

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