PANORAMA MEDIA - 06.09.23
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POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS CHAMPAGNE<br />
Presse écrite<br />
FRA<br />
Famille du média : PQN<br />
Edition : 31 aout 2023 P.16<br />
(Quotidiens nationaux)<br />
Journalistes : LAURENCE<br />
Périodicité : Quotidienne<br />
Audience : 2872000<br />
GIRARD<br />
Nombre de mots : 1066<br />
Sujet du média :<br />
Actualités-Infos Générales<br />
p. 1/3<br />
ÉCONOMIE & ENTREPRISE<br />
Agriculture : des machines à défaut de saisonniers<br />
Pour la récolte des fruits et des légumes comme pour les vendanges, la mécanisation progresse<br />
Près de120000vendan<br />
geurs en Champagne,<br />
25000 en Beaujolais,<br />
55000 cueilleurs de<br />
pommes et de poires... A la fin de<br />
l’été, même si le coup de feu des<br />
fruits à noyaux comme les abri<br />
cots, les pêches ou les prunes est<br />
passé, l’agriculture française em<br />
bauche encore à tour de bras. Un<br />
recrutement de saisonniers sou<br />
vent synonyme de dossier épi<br />
neux à gérer.<br />
«II y a une vraie carence de sai<br />
sonniers. Quelques semaines<br />
avant le début des vendanges, les<br />
deux tiers des vignerons indépen<br />
dants n’avaient pas encore com<br />
plété leurs équipes », affirme Jean<br />
Marie Fabre, président des Vigne<br />
rons indépendants, installé à Fi<br />
tou, dans l’Aude, avant d’ajouter :<br />
«Le problème s’est accru depuis<br />
deux ou trois ans avec le Covid.Les<br />
salariés sans emploi ne sont guère<br />
enclins àfaire cestravaux, même si<br />
le salaire est correct. Et la<br />
main-d’œuvre qui venait de l’Est a<br />
vu lesconditions sociales s’amélio<br />
reren Allemagne ou en Pologne et<br />
a donc moins tendanceà venirjus<br />
qu’en France.» A cela s’ajoutent<br />
les calendriers de récolte fluc<br />
tuant d’une année sur l’autre et<br />
parfois difficilement compatibles<br />
avecles agendas des étudiants, un<br />
des viviers de recrutement.<br />
Cette situation apoussé nombre<br />
de viticulteurs à opter pour la ven<br />
dange mécanique. Un bascule<br />
ment négocié au tournant des an<br />
nées 1980. M. Fabre, lui, vient de<br />
s’y résoudre. II ne garde plus que<br />
1hectare récolte àla main. «Au lieu<br />
d’être douze, nous sommes main<br />
tenant svcpendant les vendanges,<br />
dont mes deux salariés», témoi<br />
gne-t-il. «Sur les 750000 hectares<br />
devignesenFrance,il n’enresteque<br />
70000 à 80000 vendangées ma<br />
nuellement, estime Philippe As<br />
toin, directeur de la division agri<br />
culture du fabricant de machines<br />
Pellenc. De plus en plus de produc<br />
teurs de rosésou de blancs veulent<br />
récolterlanuit pour éviterlesfortes<br />
chaleurs diurnes, ce qui est quasi<br />
ment impossible manuellement. »<br />
Seules les appellations qui le<br />
spécifient dans leur cahier des<br />
charges, comme le champagne<br />
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