12.02.2021 Views

Panorama de presse quotidien du 12 02 2021

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

PANORAMA DE PRESSE<br />

Du <strong>12</strong>-<strong>02</strong>-2<strong>02</strong>1<br />

SOMMAIRE<br />

- Economie-Filière………………………………………………………………….p.2-6<br />

- Viticulture-Environnement-Climat……….…………………………..….p.7-17<br />

- Droit-Fiscalité………………………………………..…………………………….p.18-19<br />

- Commerce-Exportation-Salons.……………………………………………p.20-30<br />

- Dégustation………………………………………………………………………….p.31-41<br />

Cette revue <strong>de</strong> <strong>presse</strong> se <strong>de</strong>stine à un usage strictement personnel et interne à l’entreprise,<br />

le <strong>de</strong>stinataire s’interdit <strong>de</strong> repro<strong>du</strong>ire, publier, diffuser ou vendre ce document.<br />

www.sgv-champagne.fr<br />

17 avenue <strong>de</strong> Champagne – CS 90176 • 5<strong>12</strong>05 Epernay Ce<strong>de</strong>x • Tél. 03 26 59 55 00 • Fax. 03 26 54 97 27<br />

69 Gran<strong>de</strong> Rue <strong>de</strong> la Résistance • 10110 Bar-sur-Seine • Tél. 03 25 29 85 80 • Fax. 03 25 29 77 81


Bruxelles prévoit un rebond <strong>de</strong> la croissance<br />

européenne au second semestre<br />

La Commission européenne a présenté, jeudi matin, ses nouvelles prévisions <strong>de</strong> croissance.<br />

Elle veut croire que les campagnes <strong>de</strong> vaccination vont permettre au continent <strong>de</strong> rebondir<br />

sensiblement au <strong>de</strong>uxième semestre. Sans nier un certain brouillard sur les perspectives<br />

d'avenir.<br />

Par Gabriel Grésillon<br />

Publié le 11 févr. 2<strong>02</strong>1 à 13:46 Les Echos<br />

« Certains pays pourraient retrouver leurs niveaux <strong>de</strong> croissance d'avant crise autour <strong>de</strong> la fin<br />

2<strong>02</strong>1 ou <strong>du</strong> début 2<strong>02</strong>2, tandis que d'autres risquent <strong>de</strong> prendre plus <strong>de</strong> temps », a prévenu,<br />

jeudi, la Commission européenne. (AF/Kenzo TRIBOUILLARDP)<br />

Un peu <strong>de</strong> « lumière au bout <strong>du</strong> tunnel ». Au moment où un très léger reflux semble<br />

perceptible au sujet <strong>de</strong> l 'évolution <strong>de</strong> la pandémie <strong>de</strong> Covid , la Commission européenne s'est<br />

chargée, jeudi, d'apporter également une pru<strong>de</strong>nte note d'optimisme au plan économique.<br />

A en croire Valdis Dombrovskis, le vice-prési<strong>de</strong>nt exécutif <strong>de</strong> l'institution, les <strong>de</strong>rniers calculs<br />

<strong>de</strong>s économistes <strong>du</strong> Berlaymont « apportent un réel espoir dans une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> très gran<strong>de</strong><br />

incertitu<strong>de</strong> pour nous tous ». Les prévisions <strong>de</strong> printemps <strong>de</strong> la Commission tablent en effet<br />

sur un soli<strong>de</strong> rebond au <strong>de</strong>uxième semestre 2<strong>02</strong>1, ce qui « montre <strong>de</strong> manière claire que nous<br />

sommes en train <strong>de</strong> franchir une étape pour sortir <strong>de</strong> cette crise », veut croire le Letton le plus<br />

puissant à Bruxelles.<br />

Une reprise inégale<br />

Par rapport à ses prévisions d'automne , la Commission constate que l'effondrement <strong>de</strong> 2<strong>02</strong>0 a<br />

été légèrement moins marqué ( le PIB a chuté <strong>de</strong> 6,8 % en zone euro , contre 7,8 %


précé<strong>de</strong>mment anticipé). La reprise, elle, serait légèrement moins forte, à 3,7 % cette année<br />

contre les 4,1 % que Bruxelles croyait pouvoir espérer l'automne <strong>de</strong>rnier. L'accord avec le<br />

Royaume-Uni, signé fin décembre, a également permis <strong>de</strong> limiter la casse. Le Brexit <strong>de</strong>vrait<br />

ainsi coûter un <strong>de</strong>mi-point <strong>de</strong> croissance à l'UE et 2,2 points au Royaume-Uni d'ici à fin 2<strong>02</strong>2,<br />

moins que prévu à l'automne <strong>de</strong>rnier. Dans ce contexte, la France pourrait tabler sur une<br />

croissance <strong>de</strong> 5,5 % en 2<strong>02</strong>1, après une chute <strong>de</strong> 8,3 % l'an <strong>de</strong>rnier. L'Allemagne rebondirait<br />

<strong>de</strong> 3,2 % en 2<strong>02</strong>1, n'ayant dévissé « que » <strong>de</strong> 5 % en 2<strong>02</strong>0.<br />

Mais la reprise, prévient Bruxelles, s'annonce inégale : les pays qui ont le plus pâti <strong>de</strong> la crise,<br />

en particulier ceux dépendant <strong>de</strong>s services et <strong>du</strong> tourisme, pourraient avoir plus <strong>de</strong> mal à<br />

cicatriser. « Certains pays pourraient retrouver leurs niveaux <strong>de</strong> croissance d'avant crise<br />

autour <strong>de</strong> la fin 2<strong>02</strong>1 ou <strong>du</strong> début 2<strong>02</strong>2, tandis que d'autres risquent <strong>de</strong> prendre plus <strong>de</strong><br />

temps », prévient la Commission. Quant au chômage, il n'échappera pas à une poussée,<br />

malgré les mesures exceptionnelles mises en place par les Etats membres pour le limiter.<br />

Des mesures plus ciblées<br />

Si le rebond <strong>de</strong> l'économie a surpris les analystes positivement au troisième trimestre 2<strong>02</strong>0, le<br />

paysage sanitaire s'est ensuite assombri, obligeant la plupart <strong>de</strong>s pays à prendre <strong>de</strong> nouvelles<br />

mesures <strong>de</strong> restrictions très lour<strong>de</strong>s pour leurs économies. Mais comme le note Paolo<br />

Gentiloni, le commissaire chargé <strong>de</strong> l'Economie, « l'impact économique <strong>de</strong> ces nouvelles<br />

mesures apparaît moins prononcé ».<br />

Utilisation massive <strong>du</strong> télétravail , écoles et jardins d'enfants ouverts : les Européens ont<br />

appris à remplacer le bazooka <strong>du</strong> confinement strict par une palette <strong>de</strong> dispositions moins<br />

pénalisantes. Si, comme l'espère Bruxelles, les campagnes <strong>de</strong> vaccination suivent leur cours à<br />

un rythme satisfaisant, et si la conjoncture internationale confirme son rebond, l'Europe<br />

pourrait sortir <strong>de</strong> l'ornière dès la <strong>de</strong>uxième moitié <strong>de</strong> l'année.


Incertitu<strong>de</strong>s<br />

Bruxelles accompagne toutefois ces prévisions d'une mise en gar<strong>de</strong> : l'exercice est plus<br />

incertain que jamais. Les chiffres pourraient décevoir, en cas d'apparition <strong>de</strong> nouveaux<br />

variants <strong>du</strong> virus, ou <strong>de</strong> conséquences sociales trop fortes dans certains secteurs d'activité.<br />

De fortes divergences entre pays pourraient nuire au bon fonctionnement <strong>du</strong> marché unique.<br />

« De fortes divergences entre pays pourraient même nuire au bon fonctionnement <strong>du</strong> marché<br />

unique », met en gar<strong>de</strong> Paolo Gentiloni. Mais le commissaire ajoute que, contrairement aux<br />

prévisions <strong>de</strong> l'automne, il existe aussi une possibilité que la réalité soit plus rose que les<br />

anticipations. Si les campagnes <strong>de</strong> vaccination se déroulent plus vite, si la transmission <strong>du</strong><br />

virus est fortement limitée, « les gouvernements pourraient alléger les restrictions plus tôt<br />

que prévu et la force <strong>du</strong> rebond pourrait nous surprendre positivement ».<br />

Enfin, la Commission n'a que très marginalement intégré dans ses calculs l'impact positif <strong>du</strong><br />

plan <strong>de</strong> relance européen . « Nous n'avons tenu compte que <strong>de</strong>s mesures déjà mises en place<br />

ou sur le point <strong>de</strong> l'être par les Etats membres », a expliqué Paolo Gentiloni. Autrement dit,<br />

très peu, puisque 70 % <strong>de</strong>s sommes <strong>de</strong>vraient être déboursées en 2<strong>02</strong>2. Or, ce plan <strong>de</strong>vrait<br />

représenter, au total, 2 % <strong>du</strong> PIB européen. Avec un impact « beaucoup plus significatif dans<br />

certains pays ».<br />

Gabriel Grésillon (Bruxelles)


Sans alcool, la Champagne est plus folle ?<br />

L’Hebdo <strong>du</strong> Vendredi <strong>du</strong> 11/<strong>02</strong>/21<br />

Le Choix Royal est le nom <strong>de</strong> cette toute nouvelle boisson. (© Cave E<strong>de</strong>n)<br />

C'est une boisson dorée comme le champagne, qui sonne comme le champagne, qui ressemble<br />

à <strong>du</strong> champagne… mais qui n'est pas <strong>du</strong> champagne ! Deux associées rémoises, <strong>de</strong>venues<br />

négociantes-distributrices <strong>de</strong> champagne en 2019 (elles achètent leurs bouteilles à un vigneron<br />

<strong>de</strong> Troissy sur lesquelles elles apposent leur propre étiquette), mûrissaient en fait un autre<br />

projet <strong>de</strong>puis 3 ans. « De nous <strong>de</strong>ux, je suis celle qui ne boit pas d’alcool et j’étais un peu<br />

lassée <strong>de</strong> voir qu’on me propose souvent <strong>de</strong>s cocktails et <strong>de</strong>s jus très sucrés, explique Rachel<br />

Bil. Nous avons alors eu l’idée <strong>de</strong> créer une boisson qui se rapprocherait le plus <strong>du</strong><br />

champagne, mais sans alcool. » Après trois années <strong>de</strong> recherches, les <strong>de</strong>ux Champenoises<br />

tenaient Le Choix Royal, une boisson élaborée dans le Sud <strong>de</strong> la France, à partir <strong>de</strong> muscat<br />

d’Italie. En effet, pas question d’utiliser <strong>du</strong> raisin champenois et <strong>de</strong> jouer avec la rigoureuse<br />

appellation. « Nous avons travaillé avec le Comité Champagne et un œnologue pour avoir une<br />

boisson qui imite les co<strong>de</strong>s <strong>du</strong> champagne, mais qui ne lui fait pas concurrence et respecte<br />

bien la loi. »<br />

Une première palette <strong>de</strong> 570 bouteilles a été livrée en novembre et malgré la situation<br />

sanitaire, près <strong>de</strong> 300 cols ont été ven<strong>du</strong>s à <strong>de</strong>s particuliers et <strong>de</strong>s cavistes français et belges.<br />

Et ce, malgré un tarif plutôt élevé, situé autour <strong>de</strong> 15 €. « On espère travailler avec <strong>de</strong>s<br />

restaurateurs quand la crise sera <strong>de</strong>rrière nous, explique Rachel Bil. Entre les choix religieux,<br />

les grossesses, les questions <strong>de</strong> sécurité routière ou encore le Dry January (janvier sans<br />

alcool), beaucoup <strong>de</strong> gens ne consomment pas d’alcool. Le sans alcool, c’est dans l’air <strong>du</strong><br />

temps. »


Le personnel <strong>de</strong> la Cité <strong>du</strong> champagne à Aÿ<br />

en cours <strong>de</strong> licenciement<br />

Mis en ligne le 11/<strong>02</strong>/2<strong>02</strong>1 à 09:43 L’Union<br />

Ay (Marne)<br />

La filiale oenotouristique <strong>de</strong> la Coopérative Cogevi serait en train <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r au licenciement<br />

<strong>de</strong>s cinq membres <strong>de</strong> l’équipe en charge <strong>de</strong> la gestion <strong>de</strong> la Cité <strong>du</strong> Champagne. La nouvelle<br />

aurait été annoncée par la direction aux différents acteurs touristiques <strong>du</strong> territoire. Inaugurée<br />

en 2014, la Cité <strong>du</strong> champagne Collet Cogevi, filiale <strong>de</strong> la Cogevi, peinait à trouver sa<br />

rentabilité avant la crise, malgré une fréquentation en hausse chaque année. Avec la crise<br />

sanitaire, ses quatre salariés et son directeur avaient été mis au chômage partiel. Si la crise n’a<br />

pas arrangé les choses, la situation financière catastrophique <strong>de</strong> la coopérative est<br />

certainement en cause. En effet, après avoir annoncé en septembre 2<strong>02</strong>0 un déficit <strong>de</strong> 6,3<br />

millions d’euros consécutif à une mauvaise gestion <strong>de</strong> l’ancienne direction, un plan <strong>de</strong><br />

licenciement est en cours au sein <strong>de</strong> la coopérative, lequel <strong>de</strong>vrait aboutir au départ <strong>de</strong> 8<br />

salariés sur 67. Alors que les musées pourraient bien être autorisés à rouvrir dans les<br />

prochaines semaines, que va <strong>de</strong>venir la Cité <strong>du</strong> champagne ? Plus d’informations à venir.


Prospective<br />

Dans un mon<strong>de</strong> déboussolé, quels défis pour<br />

assurer la pro<strong>du</strong>ction agricole ?<br />

jeu. 11 février 2<strong>02</strong>1 à 06:<strong>02</strong> • Delphine Jeanne • Terre-net Média<br />

Dans un mon<strong>de</strong> perturbé par les crises, sanitaires mais aussi géopolitiques, l’accès à<br />

l’alimentation reste au cœur <strong>de</strong>s enjeux et questionne notre capacité à assurer la sécurité<br />

alimentaire à long terme. Intitulé « Pro<strong>du</strong>ire et se nourrir, le défi <strong>quotidien</strong> d’un mon<strong>de</strong><br />

déboussolé », le Déméter 2<strong>02</strong>1 entend donner <strong>de</strong>s clés pour répondre à cette problématique, à<br />

travers une gran<strong>de</strong> diversité <strong>de</strong> thèmes, comme l'antibiorésistance, la montée en puissance <strong>de</strong><br />

la Sibérie sur le marché <strong>de</strong>s grains, l'omniprésence <strong>du</strong> plastique, le renouvellement<br />

<strong>de</strong>s générations, ou encore l'avenir <strong>de</strong>s algues et le déclin possible <strong>de</strong> l’avocat...<br />

Avec la montée <strong>de</strong>s incertitu<strong>de</strong>s en 2<strong>02</strong>0, l'agriculture et l'alimentation sont plus que jamais<br />

un enjeu prioritaire. (©Déméter)<br />

Après une année 2<strong>02</strong>0 qui aura marqué la planète, entre la pandémie, mais également l’état <strong>de</strong><br />

la mondialisation, les tâtonnements <strong>de</strong> l’Union européenne, les bouleversements politiques<br />

aux États-Unis, « l’agriculture et l’alimentation peuvent être une boussole pour se<br />

repérer », estime Matthieu Brun, co-directeur <strong>du</strong> Déméter 2<strong>02</strong>1. L’ouvrage sous-titré<br />

« Pro<strong>du</strong>ire et se nourrir, le défi <strong>quotidien</strong> d’un mon<strong>de</strong> déboussolé », donne <strong>de</strong>s pistes <strong>de</strong><br />

réflexion sur cette question alimentaire « particulièrement complexe » avec, actuellement, <strong>de</strong>s<br />

questions <strong>de</strong> souveraineté et le risque que « la réponse apportée par le politique,<br />

l’économique, le citoyen, soit une réponse <strong>de</strong> décroissance, <strong>de</strong> démondialisation et <strong>de</strong><br />

désunion », explique le chercheur.


Le livre, qui parait le 11 février, analyse une série <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s ruptures et d’enjeux<br />

stratégiques qui mettent sous pression nos mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ctions et la sécurité<br />

alimentaire, tout en offrant également <strong>de</strong> nouvelles opportunités.<br />

Réchauffement climatique : la Sibérie, futur grenier à blé<br />

Premier exemple <strong>de</strong> cette prospective : la capacité <strong>de</strong> la Sibérie à <strong>de</strong>venir le futur grenier à<br />

grains <strong>du</strong> mon<strong>de</strong>, grâce au réchauffement climatique. En appliquant les projections<br />

climatiques <strong>du</strong> Giec sur la région, le Sud <strong>de</strong> la Sibérie pourrait bénéficier, en 2080, <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux<br />

récoltes par an <strong>de</strong> céréales, avec toutes les cultures en pro<strong>du</strong>ction, explique ainsi Jean-Jacques<br />

Hervé. Néanmoins, la variabilité inter-annuelle <strong>de</strong> cette pro<strong>du</strong>ction resterait forte. À terme, la<br />

Russie pourrait ainsi quasiment doubler sa surface <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction, passant <strong>de</strong> 220 millions<br />

d’hectare à plus <strong>de</strong> 420, pour une pro<strong>du</strong>ction potentielle d’1 milliard <strong>de</strong> tonnes <strong>de</strong> grains<br />

à 2080.<br />

Cependant, si cette situation serait bénéfique à moyen terme, le pays connaîtrait à plus long<br />

terme <strong>de</strong>s impacts négatifs <strong>de</strong> la fonte <strong>du</strong> pergélisol : inondations, relargage <strong>de</strong> méthane, <strong>de</strong><br />

mercure, perte <strong>de</strong> territorialité réelle, etc., indique Jean-Jacques Hervé.<br />

Quel avenir pour le renouvellement <strong>de</strong>s générations en<br />

agriculture ?<br />

Autre défi <strong>de</strong> taille, celui <strong>du</strong> renouvellement <strong>de</strong>s générations en agriculture, indispensable au<br />

maintien d’une capacité <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction. En France, la majorité <strong>de</strong>s chefs d’exploitation a plus<br />

<strong>de</strong> 50 ans, et si les jeunes peuvent se montrer intéressés, « l’attractivité n’est pas si élevée, et<br />

les obstacles pour pouvoir intégrer la profession sont importants », indique Eddy Fougier,<br />

auteur <strong>du</strong> chapitre « France rurale, l’engouement <strong>de</strong>s jeunes est-il <strong>du</strong>rable ? ».<br />

Le sociologue a ainsi établi trois scénarios. Le premier est celui <strong>de</strong> la continuité, sur la base <strong>de</strong><br />

ce qui se passe aujourd’hui, alors que la situation reste préoccupante (<strong>de</strong>ux départs sur trois<br />

seulement sont remplacés). Les <strong>de</strong>ux autres sont <strong>de</strong>s scénarios <strong>de</strong> rupture. L’un se base sur un<br />

développement massif <strong>de</strong> l’agro-écologie et une appétence croissante <strong>de</strong>s jeunes pour un<br />

métier qui a <strong>du</strong> sens, parallèlement à la ré<strong>du</strong>ction <strong>de</strong>s obstacles à l’installation. L’autre se<br />

tourne vers la collapsologie, avec un retour en masse dans les campagnes face à la montée <strong>de</strong>s<br />

périls, <strong>de</strong>s maladies, dans « une logique néo-survivaliste », explique Eddy Fougier.<br />

Des interrogations sur la soutenabilité<br />

Parallèlement, si les agriculteurs ont assuré leur mission au plus fort <strong>de</strong> la crise sanitaire,<br />

« tout en s’engageant toujours plus loin dans la <strong>du</strong>rabilité », rappelle Matthieu Brun, le<br />

Déméter pose également la question <strong>de</strong> la soutenabilité. Un chapitre est par exemple consacré<br />

à la question <strong>du</strong> plastique, alors que les alternatives biosourcées ne sont aujourd’hui<br />

« utilisables qu’à petite échelle ou coûtent plus cher que le pro<strong>du</strong>it lui-même », indique Claire<br />

De Marignan, chargée <strong>de</strong> mission au Club Déméter.<br />

La question se pose également pour certaines pro<strong>du</strong>ctions, comme l’avocat, particulièrement<br />

mis en avant sur les réseaux sociaux. Avec plus <strong>de</strong> 6 Mt pro<strong>du</strong>ites chaque année, soit neuf fois<br />

plus qu’il y a 60 ans, le fruit génère une empreinte carbone importante, et soulève <strong>de</strong>s


problématiques sociales, avec une mainmise <strong>de</strong>s cartels au Mexique (qui assure un tiers <strong>de</strong> la<br />

pro<strong>du</strong>ction).<br />

Ce panorama <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s ruptures potentielles évoque également la possibilité <strong>de</strong> crises<br />

d’ampleur mondiale, un Covid-24 par exemple, ou encore la « gran<strong>de</strong> probabilité » qu’en<br />

raison <strong>du</strong> développement <strong>de</strong> l’antibiorésistance, une pandémie <strong>du</strong>e à une bactérie humaine<br />

émerge sans que l’on dispose <strong>de</strong> traitement, ni <strong>de</strong> vaccin…<br />

Pour en savoir plus sur le Déméter 2<strong>02</strong>1, voir le site <strong>de</strong> l’Iris (Institut <strong>de</strong>s relations<br />

internationales et stratégiques).


Déchets d'agrofournitures<br />

Les agriculteurs sont <strong>de</strong> plus en plus<br />

mobilisés en faveur <strong>du</strong> recyclage<br />

Publié le <strong>12</strong>/<strong>02</strong>/2<strong>02</strong>1 - 09:01<br />

par Viti Veille<br />

Malgré un contexte <strong>de</strong> crise sanitaire et les contraintes liées au confinement <strong>du</strong> printemps<br />

2<strong>02</strong>0, l’écosystème Adivalor a résisté: agriculteurs, distributeurs, entreprises <strong>de</strong> collecte et <strong>de</strong><br />

recyclage sont restés mobilisés.<br />

La collecte et le recyclage ont continué <strong>de</strong> progresser en 2<strong>02</strong>0 : 85 000 tonnes<br />

d’emballages et plastiques usagés, soit 5 000 tonnes <strong>de</strong> plus que l’année précé<strong>de</strong>nte, recyclées<br />

à près <strong>de</strong> 90 % (hors films <strong>de</strong> paillage usagés).<br />

La profession agricole française est la seule au mon<strong>de</strong> à avoir conçu et développé une<br />

organisation ayant atteint une performance aussi élevée <strong>de</strong> collecte et <strong>de</strong> recyclage pour les<br />

principaux déchets <strong>de</strong> l’agrofourniture, se réjouissent les membres d'Adivalor.


IFT viticoles<br />

L'association HVE ne veut pas d'un<br />

<strong>du</strong>rcissement <strong>de</strong> la certification dans le<br />

vignoble<br />

Vendredi <strong>12</strong> février 2<strong>02</strong>1 par Alexandre Abellan Vitisphère.com<br />

La HVE permet <strong>de</strong> développer une alimentation vertueuse et accessible défend Jean-Jacques<br />

Jarjanette. - crédit photo : Vignerons Indépendants<br />

Défendant le statu quo, Jean-Jacques Jarjanette, le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’association pour le développement <strong>de</strong> la<br />

Haute Valeur Environnementale indique qu’il y a d’autres priorités avant d’affiner le niveau d’exigences.<br />

« Il est urgent <strong>de</strong> ne pas bidouiller le moteur quand on est en pleine poussée » estime Jean-<br />

Jacques Jarjanette, le prési<strong>de</strong>nt fondateur <strong>de</strong> l’association pour le développement <strong>de</strong> la Haute<br />

Valeur Environnementale (HVE). Le directeur <strong>de</strong>s Vignerons Indépendants* <strong>de</strong>man<strong>de</strong> au<br />

ministère <strong>de</strong> l’Agriculture <strong>de</strong> ne pas promulguer dans un décret la proposition <strong>de</strong> la<br />

Commission nationale <strong>de</strong> certification environnementale (CNCE), qui souhaite intégrer au<br />

cahier <strong>de</strong>s charges HVE une comparaison <strong>de</strong>s Indices <strong>de</strong> Fréquence <strong>de</strong> Traitement (IFT) <strong>de</strong><br />

chaque domaine viticole avec les références régionales.<br />

« Avant toute modification, il est urgent <strong>de</strong> ne pas freiner la dynamique et <strong>de</strong> tout faire pour<br />

continuer à avancer » explique Jean-Jacques Jarjanette. Si l’intention <strong>de</strong> cette évolution sur<br />

les IFT est bonne, s’appuyant sur <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s précisions pour l’arboriculture (portées par<br />

son association), « mais l’initiative est malheureuse pour la viticulture » prévient le prési<strong>de</strong>nt<br />

<strong>de</strong> l’association HVE.<br />

"Prendre le temps"<br />

Alors que <strong>de</strong>s critiques visent la certification gouvernementale, « il y aura une évolution <strong>de</strong> la<br />

HVE, c’est une nécessité. Cette démarche exigeante doit être vivante et évolutive. Mais il faut<br />

prendre le temps, il y aura évolution le moment venu. Le timing n’est pas bon [pour l’IFT] »<br />

précise Jean-Jacques Jarjanette. L’association HVE met en avant <strong>de</strong>ux priorités : <strong>de</strong>s<br />

adaptations <strong>de</strong> la certification aux filières commençant à s’impliquer (comme les gran<strong>de</strong>s<br />

cultures et l’élevage) et une communication tournée vers le grand public pour faire connaître<br />

le logo HVE soit (avec <strong>de</strong> la visibilité pour les consommateurs dans les rayons).


Le besoin d’accompagnement commercial plus que d’évolution réglementaire <strong>de</strong> la<br />

certification est justement le message porté par Julien Denormandie, le ministre <strong>de</strong><br />

l’Agriculture, qui déclarait en fin d’année : « la priorité pour moi, c’est d’abord<br />

d’accompagner la dynamique HVE. Avant même <strong>de</strong> la revoir. »<br />

Ayant transmis ses <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s au ministère <strong>de</strong> l’Agriculture, Jean-Jacques Jarjanette se veut<br />

optimiste : « nous avons été écoutés, nous espérons être enten<strong>du</strong>s ».<br />

* : Soutenu par la fédération nationale <strong>de</strong>s caves particulières <strong>de</strong>puis son lancement, la<br />

certification HVE est très implanté dans le vignoble. Au premier juillet 2<strong>02</strong>0, le vignoble<br />

comptait 6 699 domaines certifiés, soit 82 % <strong>de</strong>s entreprises HVE. La croissance <strong>de</strong><br />

l’implication vigneronne dans la certification <strong>de</strong>vrait s’accroître avec le crédit d’impôt <strong>de</strong><br />

2 500 € mis en place cette année.


Par grand froid, quelles sont les obligations<br />

<strong>de</strong>s employeurs vis-à-vis <strong>de</strong>s salariés?<br />

Mis en ligne le 11/<strong>02</strong>/2<strong>02</strong>1 à 20:27 / L’UNION<br />

Pour les « nombreux métiers » qui « impliquent <strong>de</strong> travailler en extérieur » ou dans <strong>de</strong>s locaux<br />

ouverts, les basses températures « peuvent avoir <strong>de</strong> graves effets sur la santé <strong>de</strong>s travailleurs<br />

(hypothermie, gelures, douleurs) et peuvent augmenter les risques d’acci<strong>de</strong>nts <strong>du</strong> travail »<br />

selon le ministère <strong>du</strong> Travail.<br />

Températures glaciales, neige et pluies verglaçantes : alors qu’une vague <strong>de</strong> froid fait grelotter<br />

une partie <strong>de</strong> l’Hexagone, les employeurs doivent être « attentifs » à la santé <strong>de</strong> leurs salariés<br />

et prendre <strong>de</strong>s « mesures » pour les « protéger et garantir leur sécurité », souligne le<br />

ministère <strong>du</strong> Travail.<br />

Devant la loi, « l’employeur est responsable <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong> la sécurité <strong>de</strong> ses salariés »<br />

dans son entreprise, rappelle le ministère.<br />

Pour les « nombreux métiers » qui « impliquent <strong>de</strong> travailler en extérieur » ou dans <strong>de</strong>s<br />

locaux ouverts, les basses températures « peuvent avoir <strong>de</strong> graves effets sur la santé <strong>de</strong>s<br />

travailleurs (hypothermie, gelures, douleurs) et peuvent augmenter les risques d’acci<strong>de</strong>nts <strong>du</strong><br />

travail », met-il en gar<strong>de</strong>.


Les employeurs sont donc tenus <strong>de</strong> mettre en place <strong>de</strong>s « mesures <strong>de</strong> protection », qui<br />

doivent également respecter les « règles sanitaires actuelles », compte tenu <strong>de</strong> l’épidémie<br />

<strong>de</strong> Covid-19.<br />

> La prévention<br />

L’employeur doit « planifier le travail à l’extérieur en fonction <strong>de</strong>s conditions<br />

météorologiques », notamment dans le BTP. Le temps <strong>de</strong> travail « en zone froi<strong>de</strong> » doit être<br />

« limité », avec « un régime <strong>de</strong> pause adapté » et distribution <strong>de</strong> « boissons chau<strong>de</strong>s » dans un<br />

« local <strong>de</strong> repos chauffé », avec « respect <strong>de</strong>s gestes barrières ».<br />

Il faut installer « <strong>de</strong>s dispositifs localisés <strong>de</strong> chauffage pour les postes particulièrement<br />

exposés » au froid et fournir aux salariés <strong>de</strong>s « protections indivi<strong>du</strong>elles adaptées : gants,<br />

caleçons longs, pantalons et vestes isolants, surpantalons, chaussettes, bonnets ».<br />

Le « travail isolé » <strong>de</strong>vra être évité au profit <strong>du</strong> travail à plusieurs afin <strong>de</strong> pouvoir « alerter les<br />

secours rapi<strong>de</strong>ment en cas <strong>de</strong> nécessité ». Si un salarié est seul à son poste, l’employeur <strong>de</strong>vra<br />

« prévoir un système d’alarme en cas d’immobilité prolongée <strong>du</strong> travailleur ».<br />

> Quels sont les risques d’une exposition au froid ?<br />

« Une exposition directe au froid peut avoir <strong>de</strong> multiples conséquences en fonction <strong>du</strong><br />

temps d’exposition <strong>du</strong> travailleur », prévient le ministère.<br />

Outre <strong>de</strong>s « gelures plus ou moins importantes selon la sensibilité <strong>de</strong> la personne » et <strong>de</strong>s<br />

crampes, le salarié peut souffrir d’hypothermie, soit une « baisse <strong>de</strong> la température corporelle<br />

à moins <strong>de</strong> 35ºC », qui se signale par « l’apparition <strong>de</strong> frissons, fatigue, confusions ou perte<br />

<strong>de</strong> connaissance ». « Dans <strong>de</strong>s situations extrêmes, l’hypothermie peut entraîner un coma et<br />

même provoquer la mort », ajoute le ministère.<br />

Autres risques : <strong>de</strong>s assoupissements ; <strong>de</strong>s troubles musculo-squelettiques <strong>du</strong>s à « un manque<br />

<strong>de</strong> repos suffisant, <strong>de</strong>s postures extrêmes, <strong>de</strong>s mouvements répétitifs » ; une « diminution <strong>de</strong><br />

l’irrigation sanguine <strong>de</strong>s doigts ».<br />

Le froid favorise aussi « <strong>de</strong>s pathologies cardiovasculaires et respiratoires », pouvant<br />

« con<strong>du</strong>ire à <strong>de</strong>s hospitalisations et au décès », indique <strong>de</strong> son côté Santé publique France, en<br />

précisant que « cet impact s’observe dans les 3 à 21 jours suivant l’exposition au froid ».<br />

> Reporter le travail<br />

« Comme pendant les canicules », relève le ministère, les employeurs peuvent utiliser par<br />

grand froid <strong>de</strong>s mécanismes d’in<strong>de</strong>mnisation ou <strong>de</strong> récupération <strong>de</strong>s heures <strong>de</strong> travail<br />

non effectuées à cause <strong>de</strong>s conditions météorologiques.<br />

Ces dispositifs peuvent être mobilisés « en cas d’activation <strong>du</strong> niveau orange ou rouge par<br />

Météo France » et « ne sont pas cumulables », note le ministère sur son site.<br />

Les entreprises où le travail est stoppé pourront ainsi <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r à bénéficier <strong>du</strong><br />

chômage partiel. Autre option : le report <strong>de</strong>s heures <strong>de</strong> travail non réalisées. À défaut


d’accord signé avec les syndicats dans l’entreprise, la récupération <strong>de</strong> ces heures ne <strong>de</strong>vra pas<br />

augmenter la <strong>du</strong>rée <strong>du</strong> travail « <strong>de</strong> plus d’une heure par jour, ni <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 8 heures par<br />

semaine », détaille le ministère.<br />

Le secteur <strong>du</strong> BTP possè<strong>de</strong> un dispositif spécifique. Si le travail est interrompu, les<br />

employeurs « doivent s’adresser prioritairement à la caisse régionale <strong>de</strong> congés intempéries<br />

<strong>du</strong> BTP ».


Date : <strong>12</strong>/<strong>02</strong>/2<strong>02</strong>1<br />

Heure : 06:30:21<br />

Journaliste : Stéphane Maggiolini<br />

www.francebleu.fr<br />

Pays : France<br />

Dynamisme : 321<br />

Page 1/2<br />

"Bonnet, gants et thermos <strong>de</strong> café", la semaine glaciale <strong>de</strong>s<br />

vignerons marnais<br />

Visualiser l'article<br />

Malgré les températures négatives, les vignerons sont à pied d'oeuvre pour tailler leurs vignes en Champagne.<br />

Un froid désagréable pour l'homme mais bénéfique pour la terre.<br />

Yves Couvreur, le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la fédération <strong>de</strong>s vignerons indépendants, dans les vignes <strong>de</strong> Rilly-la-<br />

Montagne (Marne) © Radio France - Stéphane Maggiolini<br />

Des hectares et hectares <strong>de</strong> vignes, parsemées d'une neige tombée quatre jours auparavant. Un thermomètre<br />

qui affiche -8°C et le vent qui pousse le ressenti à -15°C . Voilà les conditions actuelles <strong>de</strong> travail <strong>de</strong>s les<br />

vignes marnaises. Malgré cette météo bien fraîche, qui persiste <strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong> la semaine, les vignerons<br />

sont au travail, s'adaptent et s'équipent .<br />

Et soudain l'hiver<br />

" On réapprend à mettre un bonnet, à mettre <strong>de</strong>s gants, un coupe-vent et puis on prend un thermos <strong>de</strong><br />

café ", s'amuse Yves Couvreur, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la fédération <strong>de</strong>s vignerons indépendants et vigneron à Rilly-la-<br />

Montagne. Il se souvient <strong>de</strong>s -28°C ressentis en 1985 , certes on en est loin mais s'habituer au froid n'est<br />

jamais évi<strong>de</strong>nt. " Les premiers jours on s'acclimate, ça fait un choc <strong>de</strong> passer d'une dizaine <strong>de</strong> <strong>de</strong>grés la<br />

semaine <strong>de</strong>rnière aux températures d'aujourd'hui. Après c'est bien on retrouve un vrai hiver, on a souvent<br />

-2°C pendant quelques jours mais ça faisait quelques années que ça n'avait pas <strong>du</strong>ré autant ", témoigne-t-il.<br />

Tous droits réservés à l'éditeur VIGNERONS 349208788


Date : <strong>12</strong>/<strong>02</strong>/2<strong>02</strong>1<br />

Heure : 06:30:21<br />

Journaliste : Stéphane Maggiolini<br />

www.francebleu.fr<br />

Pays : France<br />

Dynamisme : 321<br />

Page 2/2<br />

Visualiser l'article<br />

Yves Couvreur reste mobilisé dans ses vignes, quand il fait trop froid il privilégie d'autres tâches , " on a un<br />

peu <strong>de</strong> travail dans les caves, on a aussi <strong>de</strong> la mécanisation, l'épandage d'engrais etc. ", puis il revient l'aprèsmidi,<br />

lorsque le soleil pointe le bout <strong>de</strong> son nez et que le thermomètre se réchauffe.<br />

Si les températures baissent davantage, il faudra commencer à se soucier <strong>de</strong> la vigne<br />

Contrairement aux idées reçues les vignes supportent le froid, il est même bénéfique pour le sol . " Le froid<br />

gagne en profon<strong>de</strong>ur ce qui au dégel provoquera une aération naturelle <strong>du</strong> sol, puisque l'eau le soulève<br />

légèrement. C'est bien aussi parce que le froid repousse les premiers signes <strong>de</strong> végétation que l'on aime pas<br />

voir arriver trop tôt ", explique David Gaudinat, vigneron marnais et rapporteur <strong>de</strong> la commission technique<br />

<strong>du</strong> Syndicat Général <strong>de</strong>s Vignerons. Si les températures actuelles sont sans danger, il faut quand même<br />

surveiller leur évolution car si elles passent trop en <strong>de</strong>ssous les -10°C, certains vignerons seront obligés<br />

d'arrêter temporairement la taille <strong>de</strong> leur vigne , pour éviter <strong>de</strong> l'abîmer.<br />

La neige tombée lundi tient encore un peu dans les vignes © Radio France - Stéphane Maggiolini<br />

Tous droits réservés à l'éditeur VIGNERONS 349208788


Bail<br />

Une remise <strong>de</strong> fermage est possible en cas<br />

d’événements climatiques<br />

Publié le 11/<strong>02</strong>/2<strong>02</strong>1 - 17:32 par Jurisvin VitiVeille<br />

Ces <strong>de</strong>rnières années ont été particulièrement difficiles pour un certain nombre <strong>de</strong><br />

viticulteurs, qui ont dû faire face à un événement printanier dramatique : le gel <strong>de</strong>s vignes.<br />

Événement catastrophique pour ceux qui n’étaient pas assurés pour ce genre <strong>de</strong> dommage.<br />

Les viticulteurs victimes <strong>de</strong> ces catastrophes climatiques peuvent-ils prétendre à une remise<br />

<strong>de</strong> leur fermage ? Le législateur a en effet prévu cette possibilité, dès lors qu’il s’agit d’un cas<br />

fortuit.<br />

Qu’est-ce qu’un cas fortuit ?<br />

Un cas fortuit est un événement inopiné provoqué par une cause extérieure, comme une<br />

catastrophe naturelle, et qui dégage une personne ou une entité <strong>de</strong> ses responsabilités. Par<br />

exemple, le gel, la grêle, les inondations ou encore la foudre peuvent être considérés comme<br />

un cas fortuit. En effet, ces événements présentent toutes ces caractéristiques : on ne peut<br />

prévoir ni le moment ni l’intensité <strong>de</strong> cet événement climatique, et on ne peut ni l’éviter ni le<br />

contrôler.<br />

Que prévoit le bail ?<br />

Dans un premier temps, il faut vérifier ce que prévoit le bail en cas <strong>de</strong> survenance d’un cas<br />

fortuit. L’article 1772 <strong>du</strong> Co<strong>de</strong> civil précise en effet que le preneur peut être chargé <strong>de</strong>s cas


fortuits par une stipulation ex<strong>presse</strong>. Et en pratique, bien souvent, le bail stipule que le<br />

preneur supportera tout cas fortuit. Toutefois, en l’absence d’une telle clause, il faut se référer<br />

aux textes <strong>du</strong> Co<strong>de</strong> rural et <strong>du</strong> Co<strong>de</strong> civil.<br />

Une remise <strong>du</strong> fermage est possible<br />

L’article L411-24 <strong>du</strong> Co<strong>de</strong> rural prévoit que les modalités <strong>de</strong> remise <strong>du</strong> prix <strong>de</strong> location en cas<br />

<strong>de</strong> <strong>de</strong>struction, en cours <strong>de</strong> bail, <strong>de</strong> tout ou partie <strong>de</strong> la récolte par cas fortuit, sont régies par<br />

les articles 1769 à 1773 <strong>du</strong> Co<strong>de</strong> civil. L’article 1769 <strong>du</strong> Co<strong>de</strong> civil dispose ainsi que « si le<br />

bail est fait pour plusieurs années, et que, pendant la <strong>du</strong>rée <strong>du</strong> bail, la totalité ou la moitié<br />

d’une récolte au moins est enlevée par <strong>de</strong>s cas fortuits, le fermier peut <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r une remise<br />

<strong>du</strong> prix <strong>de</strong> sa location, à moins qu’il ne soit in<strong>de</strong>mnisé par les récoltes précé<strong>de</strong>ntes.<br />

S’il n’est pas in<strong>de</strong>mnisé, l’estimation <strong>de</strong> la remise ne peut avoir lieu qu’à la fin <strong>du</strong> bail, auquel<br />

temps il se fait une compensation <strong>de</strong> toutes les années <strong>de</strong> jouissance.<br />

Et, cependant, le juge peut provisoirement dispenser le preneur <strong>de</strong> payer une partie <strong>du</strong> prix en<br />

raison <strong>de</strong> la perte soufferte ».<br />

Quel est le dommage minimum requis pour prétendre à la remise<br />

Cet article permet d’adapter le prix <strong>de</strong> la location face aux fortes pertes <strong>de</strong> récolte. Toutefois,<br />

cette remise concerne uniquement les pertes représentant au moins la moitié <strong>de</strong> la récolte pour<br />

un cas fortuit ordinaire.<br />

Il a par ailleurs été jugé que la perte <strong>de</strong> récolte doit s’apprécier en quantité et non en qualité ou<br />

en valeur (Cass. civ., 24 nov. 1919). Et pour déterminer si elle est ou non supérieure à la<br />

moitié, il faut se référer à la pro<strong>du</strong>ction d’une année moyenne et tenir compte <strong>de</strong> l’in<strong>de</strong>mnité<br />

éventuellement allouée pour calamité (Cass. 3e civ., 15 juin 1983.).<br />

Les modalités <strong>de</strong> remise<br />

L’in<strong>de</strong>mnité ne sera versée que si le dommage n’est pas compensé par les récoltes <strong>de</strong>s autres<br />

années <strong>de</strong> jouissance <strong>du</strong> bien. Il en résulte que le calcul ne peut se faire qu’à la fin <strong>du</strong> bail.<br />

Toutefois, le juge peut déci<strong>de</strong>r que la remise soit donnée par avance à titre provisoire, pour les<br />

pertes subies.<br />

Bien évi<strong>de</strong>mment, avant <strong>de</strong> saisir le juge, les démarches amiables sont à privilégier : en effet,<br />

rien n’interdit au fermier et au bailleur <strong>de</strong> s’entendre à ce sujet. Toutefois, il ne faudra pas<br />

oublier <strong>de</strong> mettre cet accord par écrit pour éviter tous désaccords postérieurs…<br />

Pour un conseil adapté, n’hésitez pas à consulter votre notaire.


Format 2.0<br />

Les salons virtuels Hopwine comptent<br />

s'installer pour <strong>du</strong>rer<br />

Vendredi <strong>12</strong> février 2<strong>02</strong>1 par Alexandre Abellan Vitisphère.com<br />

Entre sa première édition en mai 2<strong>02</strong>0 et ses évènements <strong>du</strong> début 2<strong>02</strong>1, la plateforme<br />

Hopwine a vu son interface évoluer pour augmenter les interactions entre visiteurs et<br />

exposants. - crédit photo : Hopwine<br />

L’évènement virtuel achève son <strong>de</strong>uxième ren<strong>de</strong>z-vous commercial <strong>du</strong> début d’année en se positionnant<br />

comme un outil <strong>de</strong> prospection qui pourrait compléter à l’avenir les salons physiques, qui ne peuvent se<br />

tenir actuellement.<br />

Alors que la filière <strong>de</strong>s vins apprend à vivre <strong>de</strong>puis un an sans salon physique, la start-up<br />

Hopwine ferme les portes ce <strong>12</strong> février <strong>de</strong> son <strong>de</strong>uxième ren<strong>de</strong>z-vous commercial <strong>de</strong> l’année.<br />

Virtuels, ses salons <strong>de</strong> cinq jours contournent les limitations <strong>de</strong> déplacements et <strong>de</strong><br />

rassemblements liées à la crise covid, tout en proposant <strong>de</strong>s envois d’échantillons<br />

reconditionnés en flacons <strong>de</strong> 2 cL pour permettre les dégustations malgré la distanciation<br />

numérique*.<br />

Même si <strong>de</strong>s exposants se ren<strong>de</strong>nt parfois compte qu’ils habitent à côté <strong>de</strong> leurs nouveaux<br />

prospects. La puissance outil permet <strong>de</strong> contacter un acheteur voisin comme un importateur<br />

en Australie note Anaïs Labor<strong>de</strong>, directrice commerciale pour Hopwine. Faisant un premier<br />

bilan <strong>du</strong> salon se tenant ces 8-<strong>12</strong> février, la responsable commerciale fait état <strong>de</strong> 2 000 visites<br />

et 2 600 <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> coffrets pour 113 exposants engagés environnementalement (domaines<br />

en conversion ou certifiés bio, Haute Valeur Environnementale, Terra Vitis…).<br />

"Au moins 20 prospects qualifiés par stand"<br />

Après un premier salon en janvier 2<strong>02</strong>1 réunissant 2 000 visiteurs pour 146 exposants et 4 700<br />

coffrets expédiés, Hopwine prépare un troisième salon les 15-19 mars prochains et prévoit un<br />

quatrième évènement en avril avant <strong>de</strong> faire une pause. Envisageant <strong>de</strong> reprendre fin 2<strong>02</strong>1 ou<br />

début 2<strong>02</strong>2, l’organisateur « aimerait à terme que le digital complète le physique. Nous ne<br />

sommes pas en concurrence avec les salons physiques, mais en complément. Quand on se<br />

lance à l’export, il est difficile d’avoir <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>z-vous sur ses premiers salons, ProWein ou<br />

Wine Paris. Hopwine permet d’avoir <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>z-vous qualifiés » indique Anaïs Labor<strong>de</strong>, qui<br />

assure « au minimum 20 prospects qualifiés par stand ».


Quels que soient les développements <strong>de</strong> la pandémie ces prochains mois, Hopwine compte en<br />

être, et s’inscrire dans le calendrier <strong>de</strong>s vins français.<br />

* : Pour les caves coopératives, vignerons et négociants participant à Hopwine, le prix global<br />

varie selon le nombre <strong>de</strong> coffrets et <strong>de</strong> cuvées à expédier. L’envoi <strong>de</strong> 35 coffrets <strong>de</strong> 3 cuvées<br />

est ainsi facturé 1 583 € HT, en incluant les coûts <strong>du</strong> stand virtuel, <strong>du</strong> reconditionnement et <strong>de</strong><br />

l’expédition (dont les frais <strong>de</strong> dédouanement).


A voir ou revoir<br />

Visionnez le replay <strong>du</strong> webinaire "La Météo<br />

<strong>de</strong>s marchés <strong>du</strong> vin" Episo<strong>de</strong> 4 Gran<strong>de</strong>-<br />

Bretagne<br />

Vendredi <strong>12</strong> février 2<strong>02</strong>1 par Marion Ivaldi Vitisphère.com<br />

En partenariat avec Business France, le webinaire sur la Météo <strong>de</strong>s marchés <strong>du</strong> vin fait le<br />

point sur les tendances économiques <strong>de</strong>s marchés internationaux. - crédit photo : DR<br />

Ce 11 février, le webinaire <strong>de</strong> Vitisphere réalisé en partenariat avec Business France a fait le point sur les<br />

tendances internationales et les changements sur l'importation, la vente et la consommation <strong>du</strong> vin au<br />

Royaume-Uni.<br />

Ce webinaire "La Météo <strong>de</strong>s marchés <strong>du</strong> vin" est le quatrième épiso<strong>de</strong> d'une série consacrée à<br />

l'export <strong>du</strong> vin réalisé par Vitisphere en partenariat avec Business France. Il fait le point sur<br />

l'état <strong>de</strong>s marchés en février 2<strong>02</strong>0, puis s'intéresse au marché anglais avec un focus sur les<br />

formalités douanières post-Brexit. Ensuite, Cécile Lavaud White, importatrice <strong>de</strong> vins français<br />

au Royaume-Uni donne son opinion sur les évolutions et tendances sur ce marché.<br />

https://youtu.be/isDSCRxHLQEPUB


Commerce<br />

Année noire pour les exportations <strong>de</strong> vins et<br />

spiritueux français qui retrouvent leur<br />

niveau <strong>de</strong> 2016<br />

Publié le 11/<strong>02</strong>/2<strong>02</strong>1 - 14:45 par Viti Veille<br />

Les chiffres <strong>de</strong> l'année 2<strong>02</strong>0 sont arrêtés. Les exportations <strong>de</strong> vins et spiritueux français<br />

reculent à <strong>12</strong>,1 milliards d’euros (13,9%). En volume, le retrait <strong>de</strong>ux fois moins important.<br />

Avec 183,3 millions <strong>de</strong> caisse expédiées à l'étranger, la baisse est <strong>de</strong> 5,8% en 2<strong>02</strong>0 par rapport<br />

à 2019.<br />

Cette baisse résulte d’abord <strong>de</strong>s taxes américaines sur les vins, baisse qui a été amplifiée à<br />

partir <strong>du</strong> printemps, avec la propagation <strong>de</strong> la pandémie <strong>de</strong> Covid‐19. Dans cet<br />

environnement, les exportations <strong>de</strong> vins et spiritueux retrouvent leur niveau <strong>de</strong> 2016. Il y<br />

a un an, nous annoncions une année 2<strong>02</strong>0 difficile, rappelle César Giron, Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la<br />

FEVS. La réalité est au‐<strong>de</strong>là <strong>de</strong> cette prévision<br />

Aux Etats‐Unis, les exportations <strong>de</strong> vins et spiritueux reculent <strong>de</strong> 18% à 3,1 milliards d’euros,<br />

avec <strong>de</strong>s volumes en baisse <strong>de</strong> 5,5%.<br />

Pour les vins tranquilles, cette baisse résulte <strong>de</strong>s taxes « Airbus », qui provoquent une chute<br />

<strong>de</strong> 400 millions d'euros <strong>de</strong>s importations américaines <strong>de</strong> vins français.<br />

Les Etats-Unis qui représentent <strong>de</strong> 19% <strong>de</strong>s ventes <strong>de</strong> vins tranquilles français à l'étranger<br />

contribuent à hauteur <strong>de</strong> 55% à la baisse <strong>de</strong> exportations.


Au Royaume‐Uni, la pandémie a modérément affecté les ventes <strong>de</strong> vins tranquilles et <strong>de</strong><br />

spiritueux, tandis que l’effet était plus sensible sur les vins mousseux. Il en résulte une baisse<br />

<strong>de</strong>s exportations <strong>de</strong> 6,5%, à 1,3 milliard d’euros.<br />

Les expéditions vers l’UE‐27 suivent la même tendance, avec une baisse <strong>de</strong> 7,1 % (pour 3,1<br />

milliards d’euros), mais avec <strong>de</strong>s situations contrastées entre le nord et le sud <strong>du</strong> continent.<br />

L’apparition <strong>de</strong> la crise sanitaire en Chine, à la veille <strong>du</strong> Nouvel An chinois, a fortement<br />

affecté la consommation pendant cette pério<strong>de</strong> festive, provoquant un coup <strong>de</strong> frein sur les<br />

exportations en 2<strong>02</strong>0. Les exportations baissent <strong>de</strong> 15,2%, à 809 millions d’euros. On constate<br />

la même tendance sur l’ensemble Chine / Hong‐Kong / Singapour, avec un chiffre d’affaires<br />

qui recule à 1,9 milliard d’euros (‐19,4%).<br />

C’est certainement aux Etats‐Unis que la situation <strong>de</strong>meure la plus préoccupante et donc la<br />

plus urgente. Les sanctions que subit notre secteur <strong>de</strong>puis 16 mois, encore aggravées le <strong>12</strong><br />

janvier <strong>de</strong>rnier, mettent en péril la présence <strong>de</strong>s vins français sur le premier marché mondial<br />

comme la pérennité <strong>de</strong> nos entreprises exportatrices et, au‐<strong>de</strong>là, <strong>de</strong>s 500 000 acteurs <strong>de</strong> la<br />

filière Vin.<br />

C’est d’abord <strong>du</strong> niveau européen que doit venir la résolution <strong>de</strong> ce conflit : il est urgent que<br />

la Prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> la Commission européenne, Ursula Von <strong>de</strong>r Leyen, règle directement et sans<br />

délai ce sujet avec le Prési<strong>de</strong>nt Joe Bi<strong>de</strong>n, déclare le Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la FEVS. Mais le règlement<br />

urgent <strong>de</strong> ce conflit transatlantique n’exonère pas l’Etat français <strong>de</strong> ses responsabilités : nous<br />

serons reçus le 15 février par le Premier Ministre Jean Castex. Cette rencontre doit donner<br />

lieu à <strong>de</strong>s décisions fortes en faveur <strong>de</strong>s exportateurs.


Le média <strong>du</strong> business <strong>de</strong>s vins et spiritueux<br />

VSB<br />

Un hebdo Agra<br />

■■ENTREPRISES<br />

Vivino lève 155 M$<br />

Baisse <strong>de</strong> 11,1% <strong>du</strong><br />

chiffre d’affaires 2<strong>02</strong>0<br />

<strong>de</strong> Vranken Monopole<br />

Nouvelles ambitions<br />

<strong>du</strong> champagne Collet<br />

Vivino, l’application <strong>de</strong> vente <strong>de</strong> vin numéro un au mon<strong>de</strong>, vient <strong>de</strong> lever<br />

155 millions <strong>de</strong> dollars (<strong>12</strong>9,30 M€), dans le cadre d’un financement <strong>de</strong> série D.<br />

Cette opération était dirigée par la société d’investissement suédoise Kinnevik<br />

qui a déboursé 70 M$ (58,40 M€), aux côtés <strong>de</strong> la banque d’investissement<br />

GP Bullhound via un <strong>de</strong> ses fonds, pour 19 M$, mais aussi Sprints Capital et<br />

Crean<strong>du</strong>m, qui accompagne Vivino <strong>de</strong>puis 20<strong>12</strong>. Cette <strong>de</strong>rnière opération porte à<br />

221 M$ (184,40 M€) le total <strong>de</strong>s fonds levés à ce jour par Vivino, créée en 2010<br />

à Copenhague et qui revendique aujourd’hui près <strong>de</strong> 50 millions d’utilisateurs<br />

et quelque 13 millions <strong>de</strong> vins. Les fonds levés lui permettront « d’améliorer<br />

sa technologie <strong>de</strong> base et sa plateforme d’intelligence artificielle afin <strong>de</strong> créer<br />

<strong>de</strong> meilleures recommandations et plus personnalisées pour les utilisateurs. La<br />

société se concentrera également davantage sur certains marchés présentant<br />

un grand potentiel <strong>de</strong> croissance, notamment les États-Unis, l’Allemagne, le<br />

Royaume-Uni, l’Italie et le Portugal », selon le communiqué <strong>du</strong> 3 février <strong>de</strong><br />

Kinnevik. Les ventes d’alcool en ligne dans le mon<strong>de</strong> ont énormément augmenté<br />

et « on estime que d’ici 2<strong>02</strong>4, elles dépasseront 40 Mrd$ (33,3Mrd€) », indique<br />

quant à lui GP Bullhound. (PDf, Agra Alimentation)<br />

Le groupe Vranken Pommery Monopole a annoncé le 28 janvier un « retrait limité<br />

<strong>de</strong> 11,1 % » <strong>de</strong> son chiffre d’affaires en 2<strong>02</strong>0 à 244 M€. Dans le champagne,<br />

les ventes reculent <strong>de</strong> 11,9 % « dans un marché mondial en baisse <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong><br />

20 % (source CIVC) », précise-t-il dans son communiqué. Sur cette pério<strong>de</strong>,<br />

l’export a <strong>de</strong> nouveau progressé pour atteindre 60 % <strong>de</strong>s ventes <strong>de</strong> champagne.<br />

Le groupe a gagné <strong>de</strong>s parts <strong>de</strong> marché « dans tous les pays <strong>de</strong> la couronne<br />

nord-est <strong>de</strong> l’Europe, <strong>de</strong> la Suisse à la Belgique, permettant aux ventes totales<br />

à l’export (hors <strong>du</strong>ty free) <strong>de</strong> progresser <strong>de</strong> 3 % par rapport à 2019 », explique<br />

Vranken. Dans sa division vin, le chiffre d’affaires a progressé <strong>de</strong> 11,7 % à<br />

30,60 M€ grâce à « la bonne vendange en Camargue comme en Provence ». Le<br />

groupe ne donne pas d’indications chiffrées concernant ses résultats annuels, qui<br />

seront publiés le 29 mars. Vranken Pommery Monopole estime que les mesures<br />

poursuivies en 2<strong>02</strong>0 pour la création <strong>de</strong> valeur <strong>de</strong> ses pro<strong>du</strong>its lui permettront<br />

« <strong>de</strong> renouer avec la croissance dès 2<strong>02</strong>1, croissance qui <strong>de</strong>vrait toutefois rester<br />

modérée en raison <strong>de</strong> la persistance <strong>de</strong> la pandémie ». (PDf, Agra Alimentation)<br />

Champagne Collet, marque <strong>de</strong> la plus ancienne union <strong>de</strong> coopératives champenoise<br />

Cogevi, basée à Aÿ (51), a changé <strong>de</strong> direction. Emmanuel Littière,<br />

directeur technique <strong>de</strong> la maison présidée par Jacques Marquette, a repris la<br />

direction générale il y a quelques semaines succédant à Olivier Charriaud écarté<br />

cet automne. « Il a fait un très bon travail sur le renouveau <strong>de</strong>s packagings<br />

tendance art déco et sur la communication via la Cité <strong>du</strong> Champagne et le prix<br />

Champagne Collet récompensant chaque année les livres <strong>de</strong> chef », commente<br />

François Sapis, directeur national <strong>de</strong>s ventes France.<br />

Le <strong>de</strong>rnier prix vient d’ailleurs d’être remis au trio Alain Ducasse, Romain<br />

Me<strong>de</strong>r et Jessica Préalpato pour « Le Grand Livre <strong>de</strong> la Naturalité » chez<br />

Ducasse Edition. Emmanuel Littière bénéficie « d’une bonne connaissance <strong>de</strong>s<br />

appros et <strong>de</strong>s adhérents qu’il faut s’attacher à fidéliser par ces temps <strong>de</strong> crise »<br />

(Plus <strong>de</strong> 800 ha d’approvisionnements pour environ 800 adhérents à la Cogevi).<br />

Champagne Collet commercialise environ 600 000 cols par an. En 2019, la part<br />

à l’export représentait 60 %, avant que le marché français ne regagne <strong>de</strong>s parts<br />

<strong>de</strong> marché en 2<strong>02</strong>0 pour atteindre près <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong>s ventes, notamment suite<br />

aux difficultés d’expéditions en Asie.<br />

En 2<strong>02</strong>1, la marque entend profiter davantage <strong>de</strong> la tendance art déco en vogue<br />

et développer les ventes dans les beaux établissements parisiens. Une cuvée<br />

Centenaire est prévue cet automne. (FH)<br />

11 février 2<strong>02</strong>1 - N°1766-1767 - www.vsb-lalettre.fr<br />

2


Le média <strong>du</strong> business <strong>de</strong>s vins et spiritueux<br />

VSB<br />

Un hebdo Agra<br />

cuisine. En revanche, les responsables <strong>de</strong>s rosés angevins ont décidé <strong>de</strong> ne pas<br />

réitérer d’évènementiel cette année, ni <strong>de</strong> voyage <strong>de</strong> <strong>presse</strong>. (PT)<br />

■■FILIÈRES ET APPELLATIONS<br />

Feu vert<br />

<strong>de</strong>s eurodéputés<br />

au nouveau paquet <strong>de</strong><br />

mesures exceptionnelles<br />

Les nouveaux cépages<br />

intégrés dans le cahier<br />

<strong>de</strong>s charges Bor<strong>de</strong>aux-<br />

Bor<strong>de</strong>aux Sup<br />

Valençay :<br />

un programme d’étu<strong>de</strong>s<br />

pour enrichir le<br />

marketing <strong>de</strong> l’AOC<br />

Souhaitant aller vite, les eurodéputés <strong>de</strong> la commission <strong>de</strong> l’Agriculture ont<br />

approuvé <strong>de</strong> manière anticipée, le 2 février (par 40 voix contre 5), la proposition<br />

<strong>de</strong> la Commission européenne <strong>de</strong> prolonger les mesures exceptionnelles <strong>de</strong><br />

soutien au secteur vitivinicole mis en place pour faire face aux conséquences<br />

<strong>de</strong> la pandémie <strong>de</strong> Covid-19 et <strong>de</strong>s taxes imposées par les États-Unis en lien<br />

avec le différend Airbus/Boeing. Ils <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt ainsi au Parlement européen<br />

d’approuver <strong>de</strong> manière proactive le projet <strong>de</strong> règlement délégué adopté le<br />

28 janvier. Le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la commission <strong>de</strong> l’Agriculture, Norbert Lins, a salué<br />

la décision <strong>de</strong> Bruxelles <strong>de</strong> prolonger les mesures <strong>de</strong> soutien tout en précisant<br />

que les eurodéputés feront tout leur possible afin que « le paquet soit approuvé<br />

le plus rapi<strong>de</strong>ment possible ».<br />

De son côté, Anne San<strong>de</strong>r (Démocrates-Chrétiens) a insisté pour que la Commission<br />

trouve « une solution diplomatique à l’actuelle guerre commerciale avec<br />

les États- Unis » et qu’elle mette en place « <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> soutien plus fortes<br />

et bien ciblées pour compenser les opérateurs viticoles les plus touchés ». La<br />

recommandation émise par la commission <strong>de</strong> l’Agriculture est examinée par le<br />

Parlement européen réuni en plénière <strong>du</strong> 8 au 11 février. L’acte délégué pourra<br />

entrer en vigueur <strong>de</strong> manière anticipée s’il est approuvé par le Parlement et le<br />

Conseil, sinon il faudra attendre que le délai <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois prévus pour les objections<br />

expire le 27 mars. Une fois approuvé, l’acte s’appliquera rétroactivement<br />

à partir <strong>du</strong> 16 octobre 2<strong>02</strong>0. Il prévoit une ai<strong>de</strong> à la distillation et au stockage <strong>de</strong><br />

crise, une contribution européenne plus élevée (<strong>de</strong> 50 à 70 %) et une flexibilité<br />

accrue pour les programmes sectoriels nationaux. (RM, Agra Presse)<br />

Six nouveaux cépages validés par l’INAO viennent d’intégrer le cahier <strong>de</strong>s charges<br />

<strong>de</strong>s AOP Bor<strong>de</strong>aux et Bor<strong>de</strong>aux Supérieur « à <strong>de</strong>s fins d’adaptation ». Ils vont<br />

pouvoir participer aux assemblages à titre expérimental dans le but <strong>de</strong> lutter contre<br />

le réchauffement climatique et d’améliorer la résistance aux maladies. Il s’agit<br />

<strong>de</strong> quatre cépages rouges : le marselan, croisement entre le cabernet-sauvignon<br />

et le grenache, très utilisé en Côtes-<strong>du</strong>-Rhône sud, le touriga nacional, l’un <strong>de</strong>s<br />

principaux cépages portugais, le castets autochtone, et l’arinarnoa, croisement <strong>de</strong><br />

tannat et cabernet-sauvignon et <strong>de</strong>ux blancs : l’alvarinho, cépage <strong>du</strong> vinho ver<strong>de</strong><br />

portugais et très utilisé en Espagne, et l’liliorila, croisement <strong>de</strong> chardonnay et <strong>de</strong><br />

baroque. Ils ne pourront pas excé<strong>de</strong>r 5 % <strong>de</strong> la surface plantée dans l’appellation et<br />

la couleur concernée et 10 % <strong>de</strong> l’assemblage final afin <strong>de</strong> ne pas « diluer l’i<strong>de</strong>ntité<br />

organoleptique <strong>de</strong>s vins <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux ». Sept cépages avaient été proposés<br />

à l’origine mais le cépage blanc petit manseng a finalement été exclus car trop<br />

i<strong>de</strong>ntitaire <strong>de</strong>s appellations <strong>du</strong> Sud-Ouest. Les vignerons qui voudront planter<br />

ces cépages <strong>de</strong>vront signer une charte avec le Syndicat et l’INAO précisant les<br />

références cadastrales, les <strong>de</strong>nsités <strong>de</strong> plantation, le cépage, la surface… avec un<br />

suivi <strong>de</strong>s parcelles et <strong>de</strong> la vinification, et une dégustation finale. « Le nom <strong>de</strong> ces<br />

cépages ne pourra pas être mentionné sur les étiquettes car il s’agit d’abord <strong>de</strong><br />

les tester en assemblage, et en aucun cas d’en faire un argument commercial »,<br />

a insisté Stéphane Gabard, qui a succédé à Marc Mé<strong>de</strong>ville à la prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong><br />

l’appellation Bor<strong>de</strong>aux-Bor<strong>de</strong>aux Sup en décembre <strong>de</strong>rnier. (FH)<br />

Afin <strong>de</strong> renouveler la stratégie collective <strong>de</strong> communication sur l’appellation,<br />

l’ODG <strong>de</strong>s vins <strong>de</strong> Valençay a engagé un partenariat avec le Vinopôle Centre<br />

Val <strong>de</strong> Loire, qui associe notamment l’IFV et l’université <strong>de</strong> Tours. « Nous<br />

faisons <strong>de</strong>s vins dont la qualité est reconnue, mais nous manquons d’éléments<br />

11 février 2<strong>02</strong>1 - N°1766-1767 - www.vsb-lalettre.fr<br />

5


Le média <strong>du</strong> business <strong>de</strong>s vins et spiritueux<br />

VSB<br />

Un hebdo Agra<br />

marketing sur notre AOC », indique Jean-François Roy, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s vignerons<br />

<strong>de</strong> ce vignoble <strong>de</strong> l’Indre, qui regroupe une vingtaine <strong>de</strong> vignerons sur plus <strong>de</strong><br />

200 hectares. Après un diagnostic sur les forces et faiblesses <strong>de</strong> l’AOC mené<br />

auprès <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>cteurs, une étu<strong>de</strong> con<strong>du</strong>ite par <strong>de</strong>s sociologues est en cours<br />

auprès <strong>de</strong> restaurateurs et <strong>de</strong> cavistes sur leur perception <strong>de</strong> l’appellation et <strong>de</strong><br />

ses vins. Un historien va également travailler sur l’histoire <strong>du</strong> vignoble, afin<br />

d’apporter aux vignerons <strong>de</strong>s connaissances et <strong>de</strong>s éléments <strong>de</strong> communication,<br />

au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s références traditionnelles sur le château <strong>de</strong> Valençay, associé aux<br />

figures historiques <strong>de</strong> Talleyrand et <strong>du</strong> cuisinier Antonin Carême au début <strong>du</strong><br />

XIX e siècle. (IP)<br />

Un nouveau programme<br />

<strong>de</strong> biodiversité dans les<br />

grands crus d’Alsace<br />

La consommation<br />

<strong>de</strong> vin à domicile<br />

stable pendant les<br />

confinements<br />

(1)Etu<strong>de</strong> IFOP/Vin & Société<br />

menée auprès d’un échantillon<br />

<strong>de</strong> 1507 personnes,<br />

représentatif <strong>de</strong> la population<br />

française âgée <strong>de</strong> 18 ans et<br />

plus. Les interviews ont été<br />

réalisées par questionnaire<br />

auto-administré en ligne <strong>du</strong><br />

24 au 27 novembre 2<strong>02</strong>0.<br />

Métho<strong>de</strong> <strong>de</strong>s quotas.<br />

Le 9 février <strong>de</strong>vait avoir lieu dans le grand cru Praelatenberg d’Orschwiller-<br />

Kintzheim (Bas-Rhin) les premières plantations <strong>de</strong> « Les Grands Crus en<br />

Fleurs », le nouveau programme <strong>de</strong> biodiversité initié par la section Grand<br />

Cru <strong>de</strong> l’Association <strong>de</strong>s viticulteurs d’Alsace (Ava). Reportée pour cause <strong>de</strong><br />

gel, comme elle l’avait été en novembre déjà pour cause <strong>de</strong> confinement, cette<br />

plantation <strong>de</strong> haies et d’arbres fruitiers <strong>de</strong>vrait s’effectuer en mars. Le projet<br />

vise à s’étendre aux 51 grands crus d’Alsace. Pour le pionnier Praelatenberg,<br />

les <strong>12</strong> viticulteurs, dont 3 coopérateurs, se sont appuyés sur l’expertise <strong>de</strong>s associations<br />

Alsace Nature et Haies Vives d’Alsace pour déterminer les essences à<br />

privilégier afin d’encourager la biodiversité.<br />

Le projet est principalement soutenu par la caisse locale Groupama <strong>de</strong> Sélestat,<br />

mais les vignerons ont bon espoir d’être également soutenus par les <strong>de</strong>ux<br />

communes qui abritent leur grand cru. (IB)<br />

■■MARCHÉ<br />

Une étu<strong>de</strong> réalisée par l’Ifop (1) pour Vin & Société montre que les Français<br />

n’ont pas modifié leurs habitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> consommation à domicile pendant les <strong>de</strong>ux<br />

confinements : pour 75 % lors <strong>du</strong> premier au printemps et 77 % pour le second<br />

à l’automne, la consommation est restée stable. Lors <strong>du</strong> second confinement,<br />

16 % <strong>de</strong>s Français l’ont même diminuée, tandis que 7 % reconnaissent avoir bu<br />

davantage. Un quart <strong>de</strong>s Français (26 %) a été abstinents à l’alcool <strong>du</strong>rant les<br />

confinements, ce qui représente 10 % d’abstinents <strong>de</strong> plus qu’en temps normal<br />

(13,4 % <strong>de</strong>s personnes âgées <strong>de</strong> 18 à 75 ans déclaraient être abstinents à l’alcool<br />

en 2017 selon Santé Publique France). Le sondage indique aussi que les moins<br />

<strong>de</strong> 35 ans ont plus largement mis leur consommation d’alcool en pause que<br />

leurs aînés, 35 % en effet n’ont pas bu <strong>du</strong>rant le 1er confinement, contre 22 %<br />

<strong>de</strong>s plus <strong>de</strong> 35 ans.<br />

De plus, ils sont 22 % à avoir cherché à améliorer leurs connaissances <strong>du</strong> vin<br />

et <strong>de</strong> la culture viticole (contre 10 % pour leur aînés).<br />

Si les Français ont su faire faire rimer « confiné » avec « modéré », ils n’ont<br />

pourtant pas renoncé à tout plaisir gourmand : l’apéritif et les bons repas sont<br />

respectivement cités par 54 % et 48 % d’entre eux lorsqu’on les interroge sur<br />

leurs moments préférés pour consommer <strong>de</strong> l’alcool. Pour accompagner <strong>de</strong><br />

bons repas, le vin est plébiscité par 62 % <strong>de</strong>s Français. Cela explique en partie<br />

pourquoi le vin a été consommé en priorité (72 %), <strong>de</strong>vant la bière (51 %) ou<br />

les spiritueux (27 %). (IB)<br />

VSB est éditée par AGRA SAS au capital <strong>de</strong> 330 846 € - RCS Caen 538 582 636 00030 - APE 6391 Z. Principaux actionnaires : Réussir SA et Agra Investissement<br />

1, rue Léopold Sédar Senghor - 14460 COLOMBELLES - Tél. : <strong>02</strong> 31 35 77 00 - Bureaux parisiens : 4/14 rue Ferrus Hall B - CS 41442 - 75683 PARIS Ce<strong>de</strong>x 14 -<br />

Tél. : 0142742800 - Groupe - Directeur <strong>de</strong> la publication : Thibaut De Jaegher - Directrice <strong>de</strong>s rédactions : Nicole Ouvrard. Rédactrice en chef : Nicole Ouvrard<br />

(01 42 74 29 46 - n.ouvrard@reussir.fr - Rédactrice en chef adjointe : Perrine Delfortrie (01 42 74 29 37 - p.<strong>de</strong>lfortrie@agra.fr) - Rédaction : Isabelle Bachelard (Alsace<br />

- 01 43 57 01 82) - Frédérique Hermine (Champagne Provence, Spiritueux, Distribution - 01 43 96 16 16) - Yann Kerveno (Sud-Ouest - 06 08 49 89 54) - Ingrid Proust<br />

(Touraine-Centre - 06 <strong>12</strong> 94 31 16) - Christian Goutorbe (Languedoc-Roussillon, Provence, Vallée <strong>du</strong> Rhône - 06 66 40 04 80) - Patrick Touchais (Anjou, Saumur, Pays<br />

nantais - 06 09 33 58 99) - Déborah Berthier (Bourgogne, Vallée <strong>du</strong> Rhône - 06 59 58 85 22).<br />

Abonnements : France métropolitaine : 974 € HT; Autres pays : nous contacter ; service abonnement : 1, rue Léopold Sédar Senghor - 14460 COLOMBELLES -<br />

Tél. : <strong>02</strong> 31 35 87 28 - E-mail : abonnement@agra.fr


Le média <strong>du</strong> business <strong>de</strong>s vins et spiritueux<br />

VSB<br />

Un hebdo Agra<br />

■■DISTRIBUTION<br />

Lidl tout bio pour<br />

sa foire aux vins <strong>de</strong><br />

printemps<br />

Espagne : le vignoble<br />

recule toujours<br />

Royaume-Uni :<br />

Vega Sicilia change <strong>de</strong><br />

distributeur<br />

États-Unis :<br />

détentes sur les taxes ?<br />

États-Unis : Vintage<br />

Wine Estates prépare<br />

son entrée en bourse<br />

Pour sa prochaine foire aux vins <strong>de</strong> printemps, Lidl qui misait auparavant pour<br />

cette opération sur <strong>de</strong>s bouteilles à petits prix, proposera une sélection en ligne<br />

d’une vingtaine <strong>de</strong> vins bio issus <strong>de</strong>s différentes régions françaises (<strong>12</strong> vins<br />

rouges, 6 blancs, 1 effervescent, 1 rosé) commercialisé à partir <strong>de</strong> 4,79 €. Certains<br />

sont également en biodynamie (Demeter), vegan ou sans sulfites ajoutées.<br />

Cette sélection sera disponible le 3 mars en exclusivité sur le site dédié lidl-vins.<br />

fr et livrables à domicile ou en point relais. L’enseigne qui dispose <strong>de</strong> plus <strong>de</strong><br />

200 références à son catalogue entre 4 et 230 euros entend développer aussi à<br />

l’année les bouteilles porteuses <strong>de</strong> « démarches éco-responsables ». La <strong>de</strong>rnière<br />

foire aux vins d’automne comptait déjà 30 % <strong>de</strong> vins certifiés bio, HVE, Terra<br />

Vitis, ou sans sulfites ajoutés. (FH)<br />

■■ÉTRANGER<br />

Le vignoble espagnol a per<strong>du</strong> 700 000 hectares en 40 ans pour passer en 2019<br />

sous la barre <strong>de</strong>s 950 000 hectares. Si la baisse est minime en 2019, - 0,34 %,<br />

elle est quasi constante <strong>de</strong>puis 2001. Le vignoble occupait alors 1,2 million<br />

d’hectares. La Castille la Manche représente 49 % <strong>de</strong>s superficies plantées dans<br />

le pays et a per<strong>du</strong> 2 887 hectares en 2019. Le recul est plus sensible en Extreme<strong>du</strong>ra<br />

(-2,4 % à 83 763 hectares), dans la communauté <strong>de</strong> Madrid (-4,7 %)<br />

ou à Valence (-1,7 % avec 59 915 hectares.) La Rioja est quasi stable à 52 524<br />

hectares. Les surfaces <strong>de</strong> vignoble progressent en Castille et Leon, (+ 4,2 %<br />

avec 72 891 hectares) et en Catalogne (+1,9 % avec 57 492 hectares). (YK)<br />

La légendaire bo<strong>de</strong>ga espagnole Vega Sicilia (Ribera <strong>de</strong>l Duero) vient <strong>de</strong> signer<br />

un accord <strong>de</strong> distribution avec Berkmann Wine Cellars pour le marché <strong>de</strong> la<br />

Gran<strong>de</strong>-Bretagne. L’accord passé entre les <strong>de</strong>ux partenaires couvre tant le<br />

marché <strong>de</strong> la distribution que celui <strong>de</strong>s professionnels. Jusqu’ici, Vega Sicilia,<br />

propriété <strong>de</strong>puis 1982 <strong>de</strong> la famille Alvarez, était distribué par Fields, Morris<br />

and Verdin (FMV) au Royaume-Uni, mais la société mère <strong>du</strong> distributeur évincé<br />

conservera la possibilité d’importer directement les vins <strong>de</strong> Vega Sicilia pour<br />

ses clients habituels.<br />

Depuis le rachat <strong>de</strong> Vega Sicilia, bo<strong>de</strong>ga fondée en 1864, la famille Alvarez a<br />

notamment ajouté <strong>de</strong> nouveaux vignobles à l’entreprise, dans la même appellation<br />

avec Alion, en appellation Toro avec la bo<strong>de</strong>ga Pintia, et créé Macan, une<br />

joint-venture avec Benjamin <strong>de</strong> Rothschild en Rioja. (YK)<br />

L’Europe a mis un peu d’huile dans les rouages <strong>du</strong> conflit qui l’oppose aux<br />

États-Unis sur les subventions au secteur aéronautique, à l’origine <strong>de</strong>s mesures<br />

<strong>de</strong> rétorsion et <strong>de</strong> l’application <strong>de</strong>s fameuses « taxes Trump » sur une partie <strong>de</strong>s<br />

vins européens. Le commissaire européen Valdis Dombrovskis a en effet proposé<br />

<strong>de</strong> lever les sanctions douanières et les taxes sur les pro<strong>du</strong>its américains en guise<br />

d’apaisement à condition que les États-Unis fassent <strong>de</strong> même. La proposition<br />

n’est toutefois pas officielle, elle a été émise <strong>de</strong>vant le German Marshall Fund,<br />

une institution politique qui œuvre au rapprochement politique transatlantique<br />

et rapportée l’agence Bloomberg. (YK)<br />

Vintage Wine Estates Inc. qui possè<strong>de</strong> douze vignobles en Californie prévoit <strong>de</strong><br />

fusionner avec Bespoke Capital Acquisition Corp. et ainsi rejoindre la Bourse.<br />

Bespoke Capital Acquisition est un Spac, pour « special purpose acquisition<br />

company », c’est-à-dire un véhicule coté dédié aux acquisitions. A l’issue <strong>de</strong> la<br />

fusion, la valeur d’entreprise pro-forma atteindrait environ 690 M$. Fondé au<br />

début <strong>du</strong> siècle, Vintage Wine estate commercialise 2 millions <strong>de</strong> caisses par an<br />

11 février 2<strong>02</strong>1 - N°1766-1767 - www.vsb-lalettre.fr<br />

7


Le média <strong>du</strong> business <strong>de</strong>s vins et spiritueux<br />

VSB Un hebdo Agra<br />

Le dynamisme <strong>de</strong> crise <strong>de</strong>s cavistes<br />

L’année s’est révélée particulièrement en <strong>de</strong>mi-teinte pour les cavistes indépendants,<br />

mais elle a incité les professionnels à renouveler leur modèle économique<br />

tout en capitalisant sur l’image <strong>de</strong> commerce <strong>de</strong> quartier.<br />

« La situation<br />

<strong>de</strong>s cavistes<br />

s’est révélée<br />

très hétéroclite sur<br />

cette année atypique,<br />

reconnaît Patrick<br />

Jourdain, prési<strong>de</strong>nt<br />

<strong>du</strong> Syndicat <strong>de</strong>s<br />

Cavistes professionnels<br />

(SCP). Globalement<br />

on ne s’en<br />

sort pas trop mal car<br />

beaucoup sont restés<br />

ouverts pendant<br />

les confinements et<br />

ont même rattrapé<br />

leur baisse d’activité<br />

les mois suivants ».<br />

Même constat à la<br />

Fédération <strong>de</strong>s Cavistes<br />

Indépendants<br />

SCP<br />

Patrick Jourdain,<br />

prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Syndicat <strong>de</strong>s Cavistes<br />

professionnels (SCP).<br />

« En revenant ou en découvrant<br />

leur caviste <strong>de</strong> quartier,<br />

les consommateurs se sont ren<strong>du</strong><br />

compte qu’il n’était pas forcément<br />

plus cher que le supermarché ».<br />

(FCI) : « le quartier, une rue commerçante et même<br />

la proximité avec une enseigne qui génère <strong>du</strong> passage<br />

pouvait faire la différence, admet Jean Guizard,<br />

le prési<strong>de</strong>nt également caviste à Montpellier<br />

(34). Ceux qui réalisaient une grosse part <strong>de</strong> leur<br />

chiffre d’affaires avec les ca<strong>de</strong>aux d’entreprise et<br />

les restaurants ou ceux qui étaient dans <strong>de</strong>s quartiers<br />

d’affaires ou <strong>de</strong> tourisme comme, pour Paris,<br />

à La Défense ou à La Ma<strong>de</strong>leine ont pris également<br />

une grosse claque ».<br />

Fréquentation et paniers en hausse<br />

La fermeture début janvier d’un caviste emblématique<br />

comme Lavinia, très dépendant <strong>de</strong> la fréquentation<br />

touristique, a sonné comme un coup <strong>de</strong> tonnerre dans<br />

la profession.<br />

La distribution <strong>du</strong> vin en France<br />

Jean Guizard,<br />

prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Fédération<br />

<strong>de</strong>s Cavistes Indépendants (FCI).<br />

« Les click n’collect, livraisons,<br />

dégustations digitales nous avons<br />

fait gagner une clientèle<br />

qui semble rester fidèle ».<br />

La plupart <strong>de</strong>s cavistes<br />

ont en revanche enregistré<br />

une hausse <strong>de</strong><br />

fréquentation, à l’instar<br />

<strong>de</strong> nombreux commerces<br />

<strong>de</strong> proximité<br />

qui ont redoré leur<br />

image et profité d’une<br />

envie <strong>de</strong> bien boire<br />

et bien manger <strong>de</strong> la<br />

part <strong>de</strong>s confinés. Le<br />

premier bénéficiaire<br />

en a été le bag-in-box,<br />

d’abord rosé, qui a<br />

pris <strong>de</strong> l’ampleur car<br />

il limitait le nombre <strong>de</strong><br />

sorties, mais les vins<br />

d’entrée <strong>de</strong> gamme à<br />

partir <strong>de</strong> 4,50 € ont<br />

également profité <strong>de</strong><br />

la situation. « En revenant<br />

ou en découvrant leur caviste <strong>de</strong> quartier, les<br />

consommateurs se sont ren<strong>du</strong> compte qu’il n’était<br />

pas forcément plus cher que le supermarché ; ils ont<br />

donc essayé la même gamme <strong>de</strong> prix au départ avec<br />

suspicion pour finalement y revenir, explique Patrick<br />

Jourdain. Ils ont aussi apprécié les échanges avec les<br />

cavistes, au départ pour <strong>de</strong>s conseils. Nous avons<br />

servi aussi <strong>de</strong> “soupapes <strong>de</strong> sécurité” et les clients<br />

prenaient plus <strong>de</strong> temps pour parler ».<br />

La crise sanitaire a également resserré les liens avec<br />

les fournisseurs qui, en voulant diversifier leur distribution,<br />

notamment pour compenser les pertes en<br />

restauration et à l’export, ont commencé à “lâcher”<br />

aux cavistes <strong>de</strong>s cuvées rares ou <strong>de</strong> prestige. « Chez<br />

certains grands vignerons bourguignons, il nous est<br />

souvent arrivé <strong>de</strong> récupérer 6 à 8 gran<strong>de</strong>s bouteilles<br />

alors que d’habitu<strong>de</strong>, on en obtenait péniblement<br />

trois », se félicite le prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> SCP. En fin d’année,<br />

les paniers moyens étaient d’ailleurs en hausse avec<br />

une nette montée en gamme et le retour <strong>de</strong>s achats<br />

<strong>de</strong> champagnes.<br />

Un nouveau label chez les cavistes indépendants<br />

Autre point positif : les cavistes se sont bougés pour<br />

organiser <strong>de</strong>s click n’collect, <strong>de</strong>s livraisons, <strong>de</strong>s groupes<br />

d’échanges, <strong>de</strong>s dégustations digitales, « pour trouver<br />

un moyen <strong>de</strong> faire parler d’eux, ce qui a poussé <strong>de</strong>s<br />

FCI<br />

Rédaction : Perrine Delfortrie et les correspondants régionaux.<br />

Tél. : 01 42 74 29 37 - 01 42 74 29 46 • E-mail : p.<strong>de</strong>lfortrie@agra.fr


Le média <strong>du</strong> business <strong>de</strong>s vins et spiritueux<br />

VSB<br />

Un hebdo Agra<br />

consommateurs à retrouver le chemin <strong>de</strong>s boutiques et<br />

nous avons ainsi gagné une clientèle qui semble rester<br />

et qui sait que nous pouvions rester ouverts même<br />

pendant les confinements », explique Jean Guizard,<br />

prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Fédération <strong>de</strong>s cavistes indépendants<br />

(FCI). La FCI s’emploie également à faire connaître<br />

un nouveau label <strong>de</strong> maître-caviste qu’elle a créé il<br />

y a <strong>de</strong>ux ans pour contrer les pure player sur internet<br />

et faire reconnaître le savoir-faire, la maîtrise et la<br />

transmission dans ce métier.<br />

Les critères pour déposer un dossier sont sévères (au<br />

moins dix ans d’ancienneté, test <strong>de</strong> connaissances,<br />

audit, une gamme avec au moins 70 % <strong>de</strong> vignerons<br />

indépendants…). A ce jour, seule une dizaine <strong>de</strong> cavistes<br />

l’ont obtenu, une dizaine <strong>de</strong> dossiers sont à l’étu<strong>de</strong>.<br />

« C’est un moyen <strong>de</strong> combler un déficit d’image face<br />

à la force <strong>de</strong> frappe et <strong>de</strong> communication <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s<br />

chaînes <strong>de</strong> cavistes et <strong>de</strong> franchises, et un outil <strong>de</strong><br />

communication », complète Jean Guizard.<br />

Le SNC veut renforcer le service à ses adhérents<br />

et le lobbying<br />

Contrairement au concours biannuel <strong>de</strong>s meilleurs<br />

cavistes, accessible à tous les professionnels <strong>du</strong> secteur,<br />

ce label est réservé aux adhérents <strong>de</strong> la FCI. Un<br />

choix que regrette le Syndicat national <strong>de</strong>s cavistes<br />

(SNC) même s’il reconnaît que la démarche ne peut<br />

que servir à faire reconnaître le métier et son professionnalisme.<br />

Le SNC, quant à lui, qui s’était d’abord focalisé sur les<br />

statistiques, s’est concentré en 2<strong>02</strong>0 sur la fourniture<br />

d’informations à ses adhérents notamment sur les<br />

textes <strong>de</strong> lois, les possibilités d’ouverture, les gestes<br />

barrières. Il veut aussi améliorer les relations avec les<br />

ministères et la défense <strong>de</strong> la profession, en particulier<br />

face aux <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> fermetures <strong>de</strong> <strong>de</strong>rnière minute<br />

décidées par certains préfets.<br />

Le SNC s’est également restructuré en créant un poste<br />

<strong>de</strong> déléguée générale confié à Nathalie Viet qui assurait<br />

déjà le suivi <strong>du</strong> réseau pour le syndicat.<br />

« Nous <strong>de</strong>vons réfléchir à la refonte <strong>de</strong>s conventions<br />

collectives <strong>de</strong>s métiers <strong>de</strong> bouche qui doivent passer <strong>de</strong><br />

850 à 270 conventions collectives puis à moins d’une<br />

centaine, tout en développant leur image <strong>de</strong> magasin<br />

spécialisé, détaille Nathalie Viet. Il faut également<br />

réfléchir à la logistique. Une crise comme celle-là<br />

nous a montré à quel point nous étions tributaires<br />

<strong>de</strong>s transporteurs ; il faut resserrer les liens avec les<br />

fournisseurs locaux, faire davantage <strong>de</strong> stocks, mieux<br />

travailler avec les grossistes-distributeurs qui ont une<br />

plus gran<strong>de</strong> capacité <strong>de</strong> souplesse. »<br />

Frédérique Hermine<br />

A renvoyer à : AGRA Service abonnement - 1 rue Léopold Sédar Senghor - 14460 COLOMBELLES<br />

OUI, je m’abonne et je choisis une offre ci-<strong>de</strong>ssous :<br />

VSB<br />

1 AN 2 ANS<br />

FRANCE Métropolitaine 974€ HT (994,45€ TTC ) 1 753€ HT (1 789,81€ TTC )<br />

MES COORDONNÉES<br />

Nom<br />

Société<br />

Co<strong>de</strong> postal<br />

Pays<br />

Tél.<br />

E-mail<br />

Fonction<br />

SIRET<br />

Co<strong>de</strong> APE<br />

BULLETIN D’ABONNEMENT<br />

Autres pays, nous consulter<br />

Ville<br />

N° TVA intra<br />

Prénom<br />

Adresse<br />

Port<br />

(obligatoire pour la<br />

version numérique)<br />

Le média <strong>du</strong> business <strong>de</strong>s vins et spiritueux<br />

VSB<br />

RÉGLEMENT<br />

Je règle par :<br />

Un hebdo Agra<br />

Chèque à l’ordre <strong>de</strong> AGRA<br />

Virement (voir ci-<strong>de</strong>ssous)<br />

Domiciliation bancaire CCM-CADP-CAEN<br />

BIC CMCIFR2A<br />

IBAN FR76 1<strong>02</strong>7 8<strong>02</strong>1 0100 <strong>02</strong>04 1580 318<br />

Je souhaite recevoir une facture par mail :<br />

Mail :<br />

Date et signature obligatoires :<br />

VSB 01/21 - Offre valable jusqu’au 31 décembre 2<strong>02</strong>1.<br />

Découvrez nos<br />

Le média <strong>de</strong>s enjeux stratégiques et financiers <strong>de</strong> l’agroalimentaire<br />

Le média <strong>de</strong> veille <strong>de</strong>s politiques agricoles européennes <strong>de</strong>puis Bruxelles<br />

www.agra.fr Le média <strong>de</strong> veille <strong>de</strong> l’économie et <strong>de</strong>s politiques agricoles www.agra.fr<br />

La newsletter <strong>de</strong> veille sur les start-up qui vont bousculer l’agriculture<br />

L’actu <strong>de</strong>s<br />

publications !boutique.reussir.fr<br />

start-up !<br />

TVA à 2,1% pour la France métropolitaine. Version numérique monoposte non transférable. L’adresse email <strong>de</strong> réception <strong>de</strong> la publication doit être une adresse professionnelle indivi<strong>du</strong>elle (les adresses <strong>de</strong> type générique ou alias seront refusées, sauf autorisation<br />

exceptionnelle <strong>de</strong> AGRA). Les informations recueillies ci-<strong>de</strong>ssus sont enregistrées dans un fichier informatisé par AGRA pour permettre la gestion <strong>de</strong> votre abonnement et vous adresser <strong>de</strong>s contenus adaptés à votre activité par AGRA ou ses partenaires. Elles sont<br />

<strong>de</strong>stinées aux services administratifs et marketing <strong>de</strong> AGRA. Conformément à la réglementation Européenne, vous pouvez exercer vos droits sur les données vous concernant en contactant le DPO <strong>de</strong> AGRA par email (dpo@agra.fr) ou par courrier à l’adresse <strong>de</strong> AGRA<br />

ci-<strong>de</strong>ssus. Si vous ne souhaitez pas recevoir les offres <strong>de</strong> nos partenaires, cochez cette case<br />

Une question ? Contactez-nous : service.abonnement@agra.fr - Tél. <strong>02</strong> 31 35 87 28<br />

PRESSE<br />

Rédaction : Perrine Delfortrie et les correspondants régionaux.<br />

Tél. : 01 42 74 29 37 - 01 42 74 29 46 • E-mail : p.<strong>de</strong>lfortrie@agra.fr


Date : <strong>12</strong>/<strong>02</strong>/2<strong>02</strong>1<br />

Heure : 09:08:28<br />

Journaliste : Yves Tesson<br />

www.terre<strong>de</strong>vins.com<br />

Pays : France<br />

Dynamisme : 5<br />

Page 1/2<br />

Visualiser l'article<br />

Champagne <strong>de</strong> Saint-Gall : quand 2013 vient “challenger” 20<strong>12</strong><br />

Dans la collection <strong>de</strong>s millésimes blancs <strong>de</strong> blancs grands crus, De Saint-Gall commercialise pour<br />

le moment le 20<strong>12</strong> et <strong>de</strong>vrait sortir le 2013 au printemps. Terre <strong>de</strong> Vins est allé découvrir ce nouveau<br />

millésime plus clivant, mais sans doute pas moins qualitatif.<br />

De Saint-Gall (marque propriété <strong>de</strong> l'Union Champagne) commercialise déjà Le Blanc <strong>de</strong> Blancs Grand Cru<br />

20<strong>12</strong>, et s'apprête à sortir au printemps le millésime 2013. Cédric Jacopin, son chef <strong>de</strong> caves, nous a proposé<br />

une dégustation comparative. Un exercice intéressant dans la mesure où 20<strong>12</strong> a suscité un large consensus<br />

dans toute la Champagne, alors que 2013, même si certains le défen<strong>de</strong>nt en allant jusqu'à le placer au-<strong>de</strong>ssus<br />

<strong>du</strong> premier, n'a pas été millésimé par toutes les maisons.<br />

En matière d'approvisionnements dans la Côte <strong>de</strong>s Blancs, on ne peut rêver mieux que l'Union Champagne.<br />

Avec l'adhésion prochaine <strong>de</strong> la Coopérative <strong>de</strong> Grauves, elle sera désormais présente dans chacun <strong>de</strong> ses<br />

crus. S'il y a donc une Maison idéale pour mener une comparaison entre les différentes qualités <strong>de</strong>s grands<br />

millésimes <strong>de</strong> chardonnays, c'est bien elle. Une comparaison qui sera d'autant plus pertinente que sa cuvée<br />

Le Blanc <strong>de</strong> Blancs Grand Cru millésimée ne connaît pas <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s variations d'assemblages.<br />

L'essentiel est composé <strong>de</strong> Mesnil-sur-Oger et Oger (70% en 20<strong>12</strong> et 45% en 2013). Mesnil est recherché<br />

pour sa tension, sa minéralité, avec son exposition à l'Est et son sol très mince, surtout dans la plaine où la<br />

craie affleure directement. Oger, avec ses sols épais apporte <strong>de</strong> la douceur, le côté gras et un peu <strong>de</strong> chaleur,<br />

une partie <strong>de</strong> ses coteaux étant exposée au Sud.<br />

Tous droits réservés à l'éditeur VIGNERONS 349213180


Date : <strong>12</strong>/<strong>02</strong>/2<strong>02</strong>1<br />

Heure : 09:08:28<br />

Journaliste : Yves Tesson<br />

www.terre<strong>de</strong>vins.com<br />

Pays : France<br />

Dynamisme : 5<br />

Le reste est constitué <strong>de</strong> Cramant et Avize. Avize est l'un <strong>de</strong>s rares crus <strong>de</strong> la Côte <strong>de</strong>s Blancs qui pourrait se<br />

suffire à lui-même avec une pente régulière, <strong>de</strong>s sols d'une épaisseur moyenne, ce qui lui donne ce parfait<br />

équilibre entre ron<strong>de</strong>ur et minéralité. En raison <strong>de</strong> sa petite taille, c'est aussi un terroir très homogène. Cramant<br />

au contraire présente <strong>de</strong>ux facettes. Il y a la partie <strong>de</strong> Cramant tournée vers Avize, avec le tournant <strong>de</strong> la butte<br />

<strong>de</strong> Saran, et une exposition au Sud. Mais il y a aussi une exposition au Nord, que l'on vendange souvent avec<br />

quatre jours <strong>de</strong> décalage. Dans ces <strong>de</strong>ux assemblages, on retrouve une part équivalente <strong>de</strong> vins n'ayant pas<br />

fait leur malolactique (30 %). Les différences <strong>de</strong> fraicheur ne peuvent donc leur être imputées.<br />

20<strong>12</strong> est une année solaire, avec beaucoup <strong>de</strong> maturité , qui ressemble <strong>de</strong> ce point <strong>de</strong> vue aux trois<br />

<strong>de</strong>rnières vendanges 2018, 2019 et 2<strong>02</strong>0. Les raisins ont atteint 11 <strong>de</strong>grés. On a donc beaucoup <strong>de</strong> ron<strong>de</strong>ur,<br />

un chardonnay un peu « bourguignon » qui se livre plus directement.<br />

2013 au contraire est un millésime à l'ancienne , qui ressemble à ceux que l'on rencontrait dans les années<br />

1980. La maturation a été très lente, avec <strong>de</strong>s vendanges qui se sont achevées au début <strong>du</strong> mois d'octobre,<br />

et <strong>de</strong>s raisins qui ont atteint leur maturité aromatique alors que la richesse en sucre était relativement faible<br />

(9,5). Ainsi, les <strong>de</strong>ux champagnes n'ont qu'un an d'écart, et pourtant un fossé sur le plan <strong>de</strong> la tension et <strong>de</strong><br />

la minéralité les sépare, celles-ci étant beaucoup plus perceptibles en ce qui concerne 2013. On est sur la<br />

craie, la pierre, une gran<strong>de</strong> finesse, quelque chose <strong>de</strong> très limpi<strong>de</strong> avec <strong>de</strong> beaux amers. Il a d'ailleurs fallu<br />

doser un peu plus (8 g contre 6). Alors que sur le premier champagne on imagine une nourriture riche, comme<br />

un poulet à la crème, ici on se tournerait davantage vers <strong>de</strong>s fruits <strong>de</strong> mer. C'est une cuvée pour les grands<br />

amateurs <strong>de</strong> terroirs, les connaisseurs. 20<strong>12</strong> est peut-être plus charmeur, il nous en met plein la vue, mais<br />

il est en fin <strong>de</strong> compte un peu moins subtile.<br />

En discutant avec Cédric Jacopin, on apprend que la Maison a bien failli passer à côté <strong>de</strong> cette pépite. Après<br />

le très beau millésime 20<strong>12</strong>, les premières dégustations <strong>de</strong> vins clairs <strong>du</strong> 2013 n'avaient pas convaincu. La<br />

vendange 2014 ne permettant pas non plus d'envisager un millésime, on a reconsidéré la question lors <strong>de</strong> la<br />

revue <strong>de</strong>s vins <strong>de</strong> réserve en 2015 : « On s'est aperçu qu'ils étaient top, ils avaient simplement mis <strong>du</strong> temps<br />

à se révéler en vins clairs, on a décidé d'en faire un tirage ».<br />

https://laboutique.<strong>de</strong>-saint-gall.com<br />

Page 2/2<br />

Visualiser l'article<br />

Tous droits réservés à l'éditeur VIGNERONS 349213180


Champagnes <strong>de</strong>mi-secs, le retour aux sources - Gourmets&Co (gourmetsandco.com)


page 1 sur 1<br />

GOURMET & CO<br />

Date : 29/01/2<strong>02</strong>1<br />

Champagnes <strong>de</strong>mi-secs, le retour aux sources<br />

Corinne Vil<strong>de</strong>r<br />

Texte non disponible<br />

http://www.gourmetsandco.com/g-and-co-aime/28287-champagnes-<strong>de</strong>mi-secs-le-retour-aux-sources


Radio<br />

• ■ FRANCE BLEU CHAMPAGNE-ARDENNE (11/<strong>02</strong>/21 à 06:11 | 00:03:<strong>02</strong>) : « France Bleu Champagne-<br />

Ar<strong>de</strong>nne matin »<br />

Chronique - Charlène Loriot, co-gérante <strong>de</strong> Champagne Xavier Loriot, propose notamment un champagne en particulier pour<br />

la Saint Valentin. Itw <strong>de</strong> celle-ci.<br />

https://www.luqi.fr/#/diffusion/budget/a2t2p000001AH80AAG/user/0052p000009CoKfAAK/notification/60<br />

00000<strong>02</strong>10043108?key=1e92ec25afad9c9eeeca1fce8a904c50&origine=2


Dégustation avec Jean-Pierre Vincent pour<br />

la nouvelle cuvée <strong>du</strong> Champagne Gasmar<br />

<strong>12</strong> février 2<strong>02</strong>1 lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr<br />

Faire déguster sa toute nouvelle cuvée par Jean-Pierre Vincent ! La première bouteille <strong>de</strong> la<br />

nouvelle cuvée <strong>du</strong> Champagne Gasmar à Troissy, créée par Thomas Berger, a ainsi été<br />

dégustée par l’ancien chef <strong>de</strong> cave, Jean-Pierre Vincent, l’homme qui a élaboré plus <strong>de</strong> 500<br />

millions <strong>de</strong> bouteilles <strong>de</strong> 1979 à 2011 ! L’ancien chef <strong>de</strong> caves <strong>de</strong> Nicolas Feuillatte est<br />

toujours prêt a aidé ses amis.<br />

Il s’agit là d’une cuvée 100% meunier, un brut nature baptisée « M70’s' » <strong>du</strong> Champagne<br />

Gasmar. Dès les premiers instants <strong>de</strong> la dégustation, l’homme <strong>de</strong> l’art porte son regard sur le<br />

cordon et les bulles : « Ce vin présente une effervescence exceptionnelle, <strong>de</strong>nsité et finesse « .<br />

Puis évoquant les arômes, « le nez s’exprime rapi<strong>de</strong>ment sur une note florale avec en final<br />

une note agréable <strong>de</strong> fruits confits. En bouche, on retrouve <strong>de</strong>s notes <strong>de</strong> poire sur un très bon<br />

équilibre, léger et expressif qui se termine sur <strong>de</strong>s saveurs d’agrumes ». Voilà <strong>de</strong> quoi faire<br />

plaisir à Thomas Berger.


© Photo Frantz MEYERS | Castres<br />

Cette bouteille ambrée, muselée manuellement par une ficelle <strong>de</strong> chanvre, ornée d’une cire<br />

noire sur laquelle on retrouve l’étoile <strong>du</strong> champagne Gasmar, a été élaborée « sur une base<br />

100% cuvée et meunier vieilles vignes » précise Thomas Berger. Clin d’oeil aux années 70,<br />

avec une i<strong>de</strong>ntité graphique en rupture totale avec le reste <strong>de</strong> la gamme, l’étiquette a été<br />

imprimée sur un papier non blanchi certifié FSC et composé <strong>de</strong> 30% <strong>de</strong> fibres recyclées.<br />

L’impression bénéficie <strong>du</strong> label imprim’vert.<br />

La cuvée M70’s sous étui unitaire kraft Tarif : 42.60€ TTC


Date : 11/<strong>02</strong>/2<strong>02</strong>1<br />

Heure : <strong>12</strong>:21:14<br />

byfrenchies.com<br />

Pays : France<br />

Dynamisme : 1<br />

Page 1/1<br />

Champagne Nathalie Falmet<br />

Visualiser l'article<br />

Champagne Falmet Pas <strong>de</strong> Saint Valentin sans un bon Champagne !!<br />

Cuvée Terra (Blanc <strong>de</strong> blancs)<br />

Cette cuvée vendange 2014 est issue d'une vieille parcelle <strong>de</strong> Chardonnay – Le Val Cornet – et vinifiée<br />

en amphore.<br />

La typicité <strong>de</strong> cette cuvée résulte <strong>de</strong> l'association <strong>du</strong> sol (Kimméridgien) , <strong>du</strong> climat, <strong>du</strong> cépage et <strong>de</strong><br />

la personne qui les modèle. La propriétaire, Nathalie FALMET, essaie toujours <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s cuvées qui<br />

représentent la vendange, l'année, le cépage.<br />

Résultat : <strong>de</strong> bulles fines et vives, assez flui<strong>de</strong>, couleur jaune citron, intensité soutenue.<br />

NEZ : fruits blancs, agrumes, fleurs blanches, réglisse<br />

ARÔMES : acacia, aman<strong>de</strong>, noisette, citron, caramel au lait, verveine, poire, morille, menthe<br />

BOUCHE : attaque fraîche, effervescence fon<strong>du</strong>e, matière fruitée veloutée, fraîcheur, finale fon<strong>du</strong>e, saveur<br />

<strong>de</strong> finale : salin<br />

A déguster avec modération !!<br />

Tous droits réservés à l'éditeur VIGNERONS 349181496


Date : 11/<strong>02</strong>/2<strong>02</strong>1<br />

Heure : 16:26:22<br />

Journaliste : Geneviève Guihard<br />

infosvin.free.fr<br />

Pays : France<br />

Dynamisme : 0<br />

Page 1/3<br />

A la SAINT-VALENTIN<br />

Visualiser l'article<br />

A la SAINT -VALENTIN dites-le avec….<br />

Du style, <strong>du</strong> goût, <strong>de</strong> la délicatesse…La romance en sera plus belle et la Carte <strong>du</strong> Tendre plus douce<br />

Un Champagne bien sûr en apéritif. Il apporte Pétillance et Pep’s pour honorer Valentin, patron <strong>de</strong>s amoureux.<br />

Des bulles pour une soirée pétillante, Oui. Mais pas n’importe lesquelles. Un Champagne <strong>de</strong> Vignerons <strong>de</strong><br />

préférence. Un vrai Champagne <strong>de</strong> terroir, témoignage d’un savoir-faire authentique.<br />

Le Champagne Bardiau Cuvée Influence, un Blanc <strong>de</strong> Blancs est issu d’une parcelle unique, en Côte <strong>de</strong>s<br />

Bar. Age moyen <strong>de</strong>s vignes : 32 ans. Terroir portlandien, rare en Champagne. Année <strong>de</strong> base <strong>de</strong> la récolte :<br />

2015.<br />

Le domaine Bardiau situé à Verpillières/Ource <strong>de</strong>puis 5 générations, est aussi certifié Viticulture Durable<br />

Champagne.<br />

En bouche une effervescence crémeuse minérale, une empreinte <strong>de</strong> sol calcaire. Une superbe fraîcheur.<br />

Tous droits réservés à l'éditeur VIGNERONS 349191160


Date : 11/<strong>02</strong>/2<strong>02</strong>1<br />

Heure : 16:26:22<br />

Journaliste : Geneviève Guihard<br />

infosvin.free.fr<br />

Pays : France<br />

Dynamisme : 0<br />

La Cuvée Influence <strong>du</strong> domaine Bardiau a « la gueule <strong>de</strong> l’endroit et les tripes <strong>du</strong> vigneron » se réjouirait<br />

Jacques Puisais, grand œnologue, personnage inoubliable.<br />

La bannière collective Champagne <strong>de</strong> vignerons, crée en 2001 par le Syndicat Général <strong>de</strong>s Vignerons <strong>de</strong><br />

la Champagne, regroupe 4000 vignerons et coopératives.<br />

Leur charte ? Les vins sont issus <strong>de</strong> l’exploitation familiale et les vignes cultivées par les vignerons eux-mêmes.<br />

A table ! Un plat gastronomique … ou même bistrotier<br />

Une vraie volaille <strong>de</strong> ferme élevée au naturel en plein air, croustillante et fondante en bouche. Elle provient<br />

<strong>de</strong> la Ferme Grandvillain à Orgères en Beauce, Eure & Loir. Que <strong>du</strong> bonheur !<br />

Un vin rouge prestigieux, <strong>de</strong> caractère, en accompagnement<br />

Page 2/3<br />

Visualiser l'article<br />

Tous droits réservés à l'éditeur VIGNERONS 349191160


Date : 11/<strong>02</strong>/2<strong>02</strong>1<br />

Heure : 16:26:22<br />

Journaliste : Geneviève Guihard<br />

infosvin.free.fr<br />

Pays : France<br />

Dynamisme : 0<br />

La cuvée en rouge, millésime 2014, <strong>du</strong> Château <strong>de</strong> Crémat en Appellation Bellet<br />

Petite Appellation Bellet sur le terroir <strong>de</strong> Nice, née en 1941. La seule AOP campée à l’intérieur d’une<br />

agglomération. Entre mer et montagne.<br />

Vignoble tout en bio sur les collines <strong>de</strong> Crémat, à 300 mètres d’altitu<strong>de</strong>.<br />

7 hectares <strong>de</strong> vignoble sur un sol pauvre et drainant, constitué <strong>de</strong> poudingue.<br />

Un vin <strong>de</strong> caractère indiscutable et bien choisi pour fêter Valentin.<br />

Il sort <strong>de</strong> l’ordinaire avec son assemblage <strong>de</strong> 2 cépages : Folle Noire (dominante 60 %) et Grenache.<br />

Assemblage inhabituel, osé. Vendanges manuelles.<br />

En bouche, une attaque onctueuse et bien enveloppée.<br />

Au nez, explosion <strong>de</strong> fruits rouges et noirs. Quelques arômes <strong>de</strong> garrigue.<br />

Élégance, complexité, caractère. Et cette profon<strong>de</strong> couleur Rouge Baiser, couleur <strong>de</strong> la passion, <strong>de</strong> l’amour<br />

pour Fêter les amoureux. Elle est donnée par la Folle Noire.<br />

La bâtisse <strong>du</strong> domaine est également originale dans ce paysage <strong>de</strong> collines. Château moyenâgeux, tour à<br />

mâchicoulis, construit début <strong>du</strong> 20ème siècle par un marchand <strong>de</strong> vin, personnage haut en couleurs.<br />

Voilà une belle promesse <strong>de</strong> confinement gourmand, insolite, inoubliable, le 14 février 2<strong>02</strong>1<br />

Champagne <strong>de</strong> Vignerons Jérémy Bardiau<br />

www.champagne-bardiau.com<br />

www.champagne<strong>de</strong>vignerons.com<br />

Château <strong>de</strong> Crémat<br />

442 Chemin <strong>de</strong> Crémat<br />

06200 Nice<br />

www.chateaucremat.com<br />

La Ferme Grandvillain à Orcières-en-Beauce<br />

Tel : <strong>02</strong> 37 99 77 93<br />

www.ferme-grandvillain.com<br />

ou :<br />

www.pour<strong>de</strong>bon.com<br />

Page 3/3<br />

Visualiser l'article<br />

Tous droits réservés à l'éditeur VIGNERONS 349191160

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!