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ICI MAG - AOUT 2021

Magazine d'actualités 100% infos locales de Biscarrosse, Mimizan, Parentis-en-Born, Sanguinet et environs : infos, agenda, événements, clubs, associations, ...

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RENCONTRE PARENTIS-EN-BORN

La truite

parentissoise

Pêcher n’est pas toujours transgresser la loi

divine ! C’est le cas à la pisciculture de la Pave,

étroit cours d’eau collecteur de sources à

Parentis-en-Born.

Une histoire

de famille...

Marcelle BOUVARD-WUTHRICH, assistée de son mari

Didier et de ses enfants Yvan et Thomas, perpétue

l’action de son père, émigré suisse, qui a créé l’affaire en

1949 dans le but de procéder à la reproduction artificielle

de truites en espace clos.

« Nous produisons de la truite de sources » plaisante Yvan,

sourire aux lèvres, pour la clientèle locale friande de poisson,

les associations de pêche souhaitant repeupler leurs

plans d’eau et les restaurateurs, tous amateurs d’une espèce

locale élevée dans le plus strict respect d’une alimentation

riche en protéines animales et végétales.

L’eau de la Pave qui alimente les bassins, ancien site de

moulin canalisé, est contrôlée en amont et en aval deux

fois par an, par le Groupement de Défense Sanitaire Aquacole

de Nouvelle Aquitaine.

« Il faut respecter

tout ce que l’on

mange, tout ce qui

est vivant. »

« Mais l’activité du moment c’est la pêche », rajoute Thomas.

Depuis l’ouverture officielle de la pêche aux vacances

de Pâques jusqu’à celles de la Toussaint, différents publics

viennent eux-mêmes prélever leurs futurs repas qui sera

facturé à l’issue : clients locaux, estivants en famille avec

enfants, centres aérés, comités d’entreprises ou groupes

divers.

Toujours selon Thomas, « l’astuce c’est d’être patient, de

laisser mordre sans se presser. Avant tout, il faut respecter

le poisson, attendre comme s’il voulait sortir seul. Il faut

respecter tout ce que l’on mange, tout ce qui est vivant.»

« Le reste de l’année dit Marcelle, correspond à la période

de fraie, et c’est une activité totalement différente ». En

effet, il faut tout d’abord presser les femelles pour faire

évacuer les œufs qu’elles portent. Idem avec les mâles

pour faire sortir la laitance, leurs cellules reproductrices.

On mélange une seule

fois et on place l’ensemble

dans un incubateur. Trois

semaines plus tard, on distingue

les deux yeux, les

Marcelle BOUVARD-WUTHRICH embryons sont donc éclos.

Pour que les alevins puissent

garnir les bassins de pêche, il faudra encore attendre dixhuit

mois pendant lesquels, ils devront être protégés de la

lumière et des prédateurs (hérons, martin-pêcheurs,…).

Dans l’avenir, ces cycles se perpétueront sous la houlette

de Yvan et Thomas qui devraient à leur tour reprendre

le flambeau parental et souhaitent rassurer les plus inquiets

: « Nous avons appris à nager dans la pisciculture,

alors même en cas de chute, il n’y a pas de risque d’être

dévorés par ces carnassiers.»

Contact : 06 04 03 91 55

Crédits photos : ICI MAG

Par Ghislain BERTHELEMY

ICI MAG Août 2021 - 9

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