07.10.2021 Views

ON-mag (2021-4) : audiophile connecté, déconnecté, nomade

Dans ce numéro d'été : des tests d'écouteurs, casques, enceintes nomades, systèmes stéréo sans fil ainsi ; des comparatifs de smartspeakers et enceintes sono box ; et aussi 2 platines vinyles Hifi coup de cœur.

Dans ce numéro d'été : des tests d'écouteurs, casques, enceintes nomades, systèmes stéréo sans fil ainsi ; des comparatifs de smartspeakers et enceintes sono box ; et aussi 2 platines vinyles Hifi coup de cœur.

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

l'interface de pilotage, tout est très clair et Sonos

propose de nombreux petits tutoriels pour

accompagner l'utilisateur. L'expérience utilisateur

est exemplaire, même si quelques fonctions restent

un peu trop cachées dans l'arborescence des menus

de l'appli Sonos S2.

L'enceinte Sonos Roam intègre le système de

calibration automatique (désactivable) TruePlay de

Sonos, qui adapte sa sonorité par rapport à la pièce

(via une mesure par ses microphones intégrés). Ce

n'est pas tout, puisque le fabricant met également

en avant une fonction très innovante baptisée

Sound Swap. Celle-ci permet à la Roam, si elle est

placée près d'enceintes et barres de son de l'univers

Sonos S2, d'envoyer le son vers l'autre enceinte

ciblée via un simple appui prolongé sur le bouton

lecture/pause. L'inverse est également possible, la

Roam pouvant relayer le signal d'une enceinte/barre

de son par cette même opération. Le principe est

intéressant, même s’il se limite malheureusement à

une utilisation dans le cadre de l'écosystème Sonos

S2. Impossible d'activer le Sound Swap avec une

simple source Bluetooth ou AirPlay 2 par exemple.

La fonction Automatic Switch est tout aussi pratique,

puisqu’elle offre la possibilité de basculer du mode

WiFi au mode Bluetooth sans perdre la connexion.

Une lecture sous Spotify en réseau WiFi peut ainsi

continuer sans coupure et de façon invisible en

Bluetooth.

Sonos annonce que l’autonomie de la Roam s’élève

à 10 h (WiFi), pour 9 h 30 en pratique, ce qui la place

dans la moyenne basse. Mais cela est compensé par

une recharge complète assez rapide, à savoir qu’elle

nécessite environ 2 h.

Un son tout en maîtrise, musical et aéré

Loin de pouvoir intégrer de colossaux boomers et

une myriade de HP, la Roam se limite ici à une

structure deux voies, portée par un tweeter à dôme

textile et un boomer à membrane ovale, le tout

propulsé par deux amplificateurs en classe H.

Malgré cette légère limitation, le son de cette

minuscule Sonos Roam est tout à fait surprenant ;

même s'il ne roule pas totalement sur la

concurrence. D'une signature acoustique

légèrement descendante, la Roam mise sur une

petite accentuation des basses/bas-médiums

(autour de 100 Hz) afin d'apporter une certaine

énergie, une certaine patate à l'ensemble, afin de

mieux distiller des médiums assez équilibrés, mais

surtout des aigus parfaitement maîtrisés. Ces

derniers ne sont ni agressifs, ni artificiels, tout en

étant suffisamment présents et riches pour créer une

excellente sensation d'aération. Contrairement à

bien des concurrentes, la Sonos Roam sait

parfaitement combiner puissance et douceur. Il est

ainsi possible de l'écouter durant des heures sans

ressentir de sensation de fatigue.

À côté de cela, son extension dans les très basses

fréquences demeure assez limitée - l'assise de

produits plus volumineux n'est pas là. Cela se

ressent rarement comme un manque évident,

puisque Sonos joue assez bien de cette limitation,

préférant s'arrêter avant de déborder et de se

perdre dans des basses baveuses. Le rendu du bas

du spectre est toutefois assez dépendant de la

surface sur laquelle est posée l’enceinte : une table

en bois permet par exemple d'amplifier un peu le

bas du spectre. Dans les réglages sonores de la

Roam, l'activation du mode Loudness parvient à

apporter un petit peu plus d'assise, sans déborder

pour autant. À l'inverse, l'égaliseur de basses va

difficilement plus loin qu'une exagération des basmédiums,

peu utile.

La Sonos Roam n'est pas non plus faite pour les

amoureux de puissance sonore. Cette mini enceinte

ne pousse pas le potard trop loin et n'est de toute

façon pas à l'aise avec les derniers crans du volume.

C’est une enceinte assez sage, très intelligemment

réglée car passe-partout et sans exubérance.

À côté des pures performances acoustiques, Sonos

a parfaitement travaillé sur l'espace sonore. Bien

qu’il ne s’agisse pas d’une diffusion à 360° sur le

papier, la dispersion du son donne une sensation

quasi omnidirectionnelle. Le son est profond et

aéré, quelle que soit la position de l'auditeur par

rapport à la Roam. Une vraie réussite sur ce point,

qui permet de ne pratiquement pas s'inquiéter de

l’emplacement de l’enceinte dans la pièce. La Sonos

Roam ne va pas jusqu'à transmettre une vraie

verticalité, mais le résultat est excellent pour un tel

produit..

Spécifications

•Type : enceinte autonome Bluetooth/WiFi

•Architecture sonore : 2 voies, 1 boomer ovale et 1 tweeter

à dôme en tissu

•2 amplificateurs en classe H (un par voie)

•Puce Bluetooth 5, SBC et AAC

•Puce WiFi, compatibilité AirPlay 2 et application Sonos S2

•Certification : IP67

•Autonomie annoncée : 10 h (en mode réseau)

•Dimensions : 168 x 62 x 60 mm

•Poids : 430 g

Notre avis

Construction

Performances

Fonctions

Musicalité

ON-mag >> juillet/août 2021-4

79

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!