ON-mag (2021-4) : audiophile connecté, déconnecté, nomade
Dans ce numéro d'été : des tests d'écouteurs, casques, enceintes nomades, systèmes stéréo sans fil ainsi ; des comparatifs de smartspeakers et enceintes sono box ; et aussi 2 platines vinyles Hifi coup de cœur.
Dans ce numéro d'été : des tests d'écouteurs, casques, enceintes nomades, systèmes stéréo sans fil ainsi ; des comparatifs de smartspeakers et enceintes sono box ; et aussi 2 platines vinyles Hifi coup de cœur.
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l'interface de pilotage, tout est très clair et Sonos
propose de nombreux petits tutoriels pour
accompagner l'utilisateur. L'expérience utilisateur
est exemplaire, même si quelques fonctions restent
un peu trop cachées dans l'arborescence des menus
de l'appli Sonos S2.
L'enceinte Sonos Roam intègre le système de
calibration automatique (désactivable) TruePlay de
Sonos, qui adapte sa sonorité par rapport à la pièce
(via une mesure par ses microphones intégrés). Ce
n'est pas tout, puisque le fabricant met également
en avant une fonction très innovante baptisée
Sound Swap. Celle-ci permet à la Roam, si elle est
placée près d'enceintes et barres de son de l'univers
Sonos S2, d'envoyer le son vers l'autre enceinte
ciblée via un simple appui prolongé sur le bouton
lecture/pause. L'inverse est également possible, la
Roam pouvant relayer le signal d'une enceinte/barre
de son par cette même opération. Le principe est
intéressant, même s’il se limite malheureusement à
une utilisation dans le cadre de l'écosystème Sonos
S2. Impossible d'activer le Sound Swap avec une
simple source Bluetooth ou AirPlay 2 par exemple.
La fonction Automatic Switch est tout aussi pratique,
puisqu’elle offre la possibilité de basculer du mode
WiFi au mode Bluetooth sans perdre la connexion.
Une lecture sous Spotify en réseau WiFi peut ainsi
continuer sans coupure et de façon invisible en
Bluetooth.
Sonos annonce que l’autonomie de la Roam s’élève
à 10 h (WiFi), pour 9 h 30 en pratique, ce qui la place
dans la moyenne basse. Mais cela est compensé par
une recharge complète assez rapide, à savoir qu’elle
nécessite environ 2 h.
Un son tout en maîtrise, musical et aéré
Loin de pouvoir intégrer de colossaux boomers et
une myriade de HP, la Roam se limite ici à une
structure deux voies, portée par un tweeter à dôme
textile et un boomer à membrane ovale, le tout
propulsé par deux amplificateurs en classe H.
Malgré cette légère limitation, le son de cette
minuscule Sonos Roam est tout à fait surprenant ;
même s'il ne roule pas totalement sur la
concurrence. D'une signature acoustique
légèrement descendante, la Roam mise sur une
petite accentuation des basses/bas-médiums
(autour de 100 Hz) afin d'apporter une certaine
énergie, une certaine patate à l'ensemble, afin de
mieux distiller des médiums assez équilibrés, mais
surtout des aigus parfaitement maîtrisés. Ces
derniers ne sont ni agressifs, ni artificiels, tout en
étant suffisamment présents et riches pour créer une
excellente sensation d'aération. Contrairement à
bien des concurrentes, la Sonos Roam sait
parfaitement combiner puissance et douceur. Il est
ainsi possible de l'écouter durant des heures sans
ressentir de sensation de fatigue.
À côté de cela, son extension dans les très basses
fréquences demeure assez limitée - l'assise de
produits plus volumineux n'est pas là. Cela se
ressent rarement comme un manque évident,
puisque Sonos joue assez bien de cette limitation,
préférant s'arrêter avant de déborder et de se
perdre dans des basses baveuses. Le rendu du bas
du spectre est toutefois assez dépendant de la
surface sur laquelle est posée l’enceinte : une table
en bois permet par exemple d'amplifier un peu le
bas du spectre. Dans les réglages sonores de la
Roam, l'activation du mode Loudness parvient à
apporter un petit peu plus d'assise, sans déborder
pour autant. À l'inverse, l'égaliseur de basses va
difficilement plus loin qu'une exagération des basmédiums,
peu utile.
La Sonos Roam n'est pas non plus faite pour les
amoureux de puissance sonore. Cette mini enceinte
ne pousse pas le potard trop loin et n'est de toute
façon pas à l'aise avec les derniers crans du volume.
C’est une enceinte assez sage, très intelligemment
réglée car passe-partout et sans exubérance.
À côté des pures performances acoustiques, Sonos
a parfaitement travaillé sur l'espace sonore. Bien
qu’il ne s’agisse pas d’une diffusion à 360° sur le
papier, la dispersion du son donne une sensation
quasi omnidirectionnelle. Le son est profond et
aéré, quelle que soit la position de l'auditeur par
rapport à la Roam. Une vraie réussite sur ce point,
qui permet de ne pratiquement pas s'inquiéter de
l’emplacement de l’enceinte dans la pièce. La Sonos
Roam ne va pas jusqu'à transmettre une vraie
verticalité, mais le résultat est excellent pour un tel
produit..
Spécifications
•Type : enceinte autonome Bluetooth/WiFi
•Architecture sonore : 2 voies, 1 boomer ovale et 1 tweeter
à dôme en tissu
•2 amplificateurs en classe H (un par voie)
•Puce Bluetooth 5, SBC et AAC
•Puce WiFi, compatibilité AirPlay 2 et application Sonos S2
•Certification : IP67
•Autonomie annoncée : 10 h (en mode réseau)
•Dimensions : 168 x 62 x 60 mm
•Poids : 430 g
Notre avis
Construction
Performances
Fonctions
Musicalité
ON-mag >> juillet/août 2021-4
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