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Miles #41 - ROBERTO MARTINEZ - THE COACH

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circuit Gentlemen Racing, où je m’en donne à<br />

cœur joie pour donner du gaz. »<br />

Des machines de course<br />

avec une histoire<br />

Pendant longtemps, Stany Wouters s’est penché<br />

sur les Saroléa les plus anciennes, les Flat<br />

Tankers dont le réservoir à essence pendait sur<br />

le cadre comme une boîte à biscuits. Comme<br />

il considère cette collection comme complète<br />

– le plus ancien modèle date de 1903 : donc la<br />

plus ancienne Saroléa subsistante – il se tourne<br />

aujourd’hui vers des modèles plus récents. « Les<br />

motos de course sont les plus intéressantes pour<br />

moi. Parce qu’elles sont souvent accompagnées<br />

d’une histoire. Je possède ainsi une Soroléa de<br />

1936 ayant appartenu à Alfons Vervroegen qui<br />

construirait des sidecars sous le nom Imperial.<br />

Son fils Pierrot a décroché le titre de champion<br />

de Belgique sur cette machine après la guerre. »<br />

Et parmi tous ces ancêtres au grand âge, trône<br />

une seule moto contemporaine. « Il s’agit d’une<br />

MANX7 flambant neuve, la moto électrique de<br />

la marque Saroléa ressuscitée. Deux frères gantois<br />

ont en effet racheté le nom de la marque<br />

et construisent depuis quelques années des motos<br />

de course. J’ai acquis le premier exemplaire<br />

non destiné à la course, avec le numéro de série<br />

0001. »<br />

Ces deux frères – Torsten et Bjorn Robbens – sont<br />

eux aussi fous du nom légendaire de l’histoire<br />

motocycliste belge, qui leur appartient aujourd’hui.<br />

A raison, car ils sont des descendants<br />

de la famille du pilote de motocross André Van<br />

Heuverswijn, qui a jadis accumulé les podiums<br />

avec sa Saroléa.<br />

Un collectionneur disposant d’un tel trésor a-t-il<br />

encore d’autres rêves à caresser ? « Un élégant<br />

scooter Saroléa des années 1960 – quand le début<br />

de la fin de la marque était en vue – ne me<br />

déplairait pas. Mais ma collection me satisfait.<br />

Internet a bouleversé l’art de la collection. On<br />

trouve désormais plus facilement des anciennes<br />

motos et des pièces de rechange, mais avec<br />

l’internationalisation, les prix sont à l’avenant. Et<br />

mon hobby devient cher. Trop cher. » n<br />

www.belgischemotorenmuseum.com<br />

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