Panorama de presse quotidien du 06 04 2022
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PANORAMA DE PRESSE<br />
Du <strong>06</strong>/<strong>04</strong>/<strong>2022</strong><br />
- Politique……………………..……………………………………….…………………………….……p.2-15<br />
- Viticulture-Environnement-Climat….…………………………………………………..…..p.16-18<br />
- Commerce…………………………………………………………………………..…………………..p.19-21<br />
- Entreprises-Gestion-Economie……………………..…………….…………………….…….p.22-29<br />
- Dégustations-Vins clairs………...………..………….…………….....……….………….…..p.30-31<br />
- Evènements-Salons………………………………………………….……………………………..p.32-35<br />
- Communication-Cuvées………………………………………………………………………….p.36-40<br />
- Oenotourisme…………………………………………………………………………………………p.41-43<br />
Cette revue <strong>de</strong> <strong>presse</strong> se <strong>de</strong>stine à un usage strictement personnel et interne à l’entreprise,<br />
le <strong>de</strong>stinataire s’interdit <strong>de</strong> repro<strong>du</strong>ire, publier, diffuser ou vendre ce document.<br />
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Transmission <strong>de</strong>s exploitations viticoles : les propositions <strong>du</strong> rapport Girardin<br />
Le député Éric Girardin (LREM, Marne) a remis, le 4 avril, au Premier ministre un rapport, que ce<br />
<strong>de</strong>rnier lui avait commandé, sur la transmission en viticulture, pour qu’il propose <strong>de</strong>s mesures<br />
incitant un viticulteur à la transmission <strong>de</strong> son exploitation à un jeune, en particulier dans les<br />
territoires à très forte valeur <strong>du</strong> foncier. Parmi ses recommandations, propose <strong>de</strong> développer le<br />
portage <strong>du</strong> foncier par <strong>de</strong>s syndicats <strong>de</strong> vignerons, <strong>de</strong>s coopératives, <strong>de</strong>s Safer ou <strong>de</strong> «Groupements<br />
fonciers viticoles» ayant les mêmes avantages fiscaux que les Groupements forestiers d’investisseurs.<br />
Il propose aussi une exonération totale <strong>de</strong> fiscalité sur les droits <strong>de</strong> mutation en cas <strong>de</strong> bail rural à<br />
long terme.<br />
AGRAFIL - LES ALERTES EN TEMPS RÉEL SUR L'ÉCONOMIE ET LES POLITIQUES AGRICOLES<br />
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Responsable <strong>de</strong>s informations <strong>quotidien</strong>nes : Mathieu ROBERT — directrice <strong>de</strong>s rédactions : Nicole OUVRARD — directeur <strong>de</strong> publication :<br />
Thibaut DE JAEGHER<br />
Abonnements : abonnement@agra.fr<br />
REPRODUCTION INTERDITE SAUF ACCORD.
Éric Girardin<br />
"Il faut aller vers une exonération totale <strong>de</strong>s<br />
droits <strong>de</strong> mutation" <strong>du</strong> foncier viticole<br />
Missionné le 14 février par le premier ministre Jean Castex*, le député <strong>de</strong> la majorité Éric<br />
Girardin remet ce 4 avril un rapport d'une cinquante <strong>de</strong> pages pour "assurer la transmission<br />
familiale <strong>du</strong> foncier et <strong>de</strong>s exploitations viticoles afin <strong>de</strong> garantir la pérennité et<br />
l'indépendance stratégique <strong>de</strong> la viticulture française". Le point avec le député sortant <strong>de</strong> la<br />
Marne sur cette déclinaison <strong>du</strong> programme prési<strong>de</strong>ntiel <strong>de</strong> la majorité sortante (un sujet<br />
également étudié par d'autres candidats, voir encadré).<br />
Par Alexandre Abellan Le <strong>06</strong> avril <strong>2022</strong> Vitisphère.com<br />
La simplification <strong>de</strong> la transmission est aussi portée par le député Éric Girardin, qui note que<br />
lors <strong>de</strong> ses échanges avec le vignoble on lui répète que « l’on n’y comprend rien ». - crédit<br />
photo : DR<br />
Votre rapport s’ouvre sur un constat inquiétant : en l’état, le renouvellement <strong>de</strong>s<br />
générations n’est pas assuré pour les vignobles, notamment à forte valeur-ajoutée…<br />
Éric Girardin : C’est une alerte que je porte, elle est factuelle, à partir <strong>de</strong> plusieurs éléments.<br />
Il n’y a pas que les facteurs d’ordre <strong>de</strong> transmissions difficiles pour <strong>de</strong>s raisons fiscales. C’est<br />
le constat. Dans les vignobles à forte valeur ajoutée, <strong>de</strong>s éléments extérieurs aux activités<br />
viticoles viennent perturber les transmissions : par effet <strong>de</strong> spéculation (un riche passionné, un<br />
groupe pratiquement l’optimisation fiscale…), <strong>de</strong>s transactions se font à <strong>de</strong>s prix totalement<br />
décorrélés <strong>de</strong> la rentabilité réelle <strong>de</strong>s exploitations. Le problème est que ce prix <strong>de</strong>vient la<br />
norme. Quand les viticulteurs veulent transmettre leurs biens, ils tombent <strong>de</strong>s nues. Soit ils<br />
abandonnent et ne font rien, ce qui est la pire <strong>de</strong>s choses, soit ils ven<strong>de</strong>nt une partie <strong>de</strong> leurs<br />
vignes à un bon prix, ce qui va alimenter la spéculation…
Quand on regar<strong>de</strong> la contribution <strong>de</strong> la viticulture française dans ses territoires et à l’export,<br />
on peut considérer que c’est un modèle particulièrement performant. Il faut dégager <strong>de</strong>s<br />
libéralités pour faire en sort qu’il ne périclite pas par manque <strong>de</strong> combattants ou <strong>de</strong> pertinence<br />
<strong>de</strong> ses outils fiscaux. L’enjeu est <strong>de</strong> préserver un modèle qui fonctionne <strong>de</strong> manière<br />
absolument discriminante pour l’économie française.<br />
Comment maintenir le modèle paysan <strong>de</strong> la viticulture dans le cadre <strong>de</strong> la transmission<br />
familiale et <strong>de</strong> l’installation <strong>de</strong> jeunes hors <strong>de</strong> ce cadre ?<br />
Je propose une série <strong>de</strong> mesures. Les premières sur la mise en place d’outils pour mieux<br />
connaitre l’ensemble <strong>de</strong>s phénomènes perturbants le bon cheminement <strong>de</strong>s transmissions ;<br />
avec également la création d’un guichet unique pour les transmissions articulé autour <strong>de</strong>s<br />
installations. Une transmission ne se passant bien que si l’installation a bien été vécue.<br />
L’accompagnement est à revoir.<br />
D’autres dispositifs reposent sur la transposition d’outils qui existent déjà dans [d’autres<br />
filières] à la filière viticole. Comme le dispositif <strong>de</strong>s Groupements Forestiers d’Investisseurs.<br />
Je propose aussi d’adapter les règles <strong>de</strong> participation <strong>de</strong>s coopératives dans <strong>de</strong>s Groupements<br />
Fonciers Viticoles (pour leur permettre si besoin <strong>de</strong> les diriger), d’ouvrir les Groupements<br />
Fonciers Viticoles familiaux à <strong>de</strong>s investisseurs extérieur (avec un crédit d’impôts).<br />
Qu’en est-il en matière <strong>de</strong> fiscalité ?<br />
Il y a un bond à faire sur le fiscal. Il y a <strong>de</strong>ux outils majeurs aujourd’hui qui permettent aux<br />
entreprises et détenteurs <strong>de</strong> foncier <strong>de</strong> soulager la transmission : le bail rural à long terme,<br />
avec une exonération <strong>de</strong> ¾ <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> mutation jusqu’à 300 000 € et 50 % après avec 18<br />
ans d’engagement, le pacte Dutreil, éligibles pour les entreprises viticoles avec une<br />
exonération <strong>de</strong> ¾ <strong>de</strong> la valeur taxable sans plafond. On le voit, il y a une distorsion <strong>de</strong>s outils<br />
fiscaux ! Dans un premier temps, j’imaginais harmoniser les dispositifs, mais après nos<br />
auditions je considère qu’il faut aller vers une exonération totale <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> mutation dans<br />
le cadre d’un foncier sous bail rural à long terme sous contrainte d’une possession sur 25 ans.<br />
Cela va décongestionner un certain nombre <strong>de</strong> situations actuellement en suspens.<br />
Un autre sujet d’harmonisation concerne l’Impôt sur la Fortune Immobilière, en ne<br />
distinguant plus la nature <strong>de</strong>s propriétaires. Une autre mesure est l’augmentation <strong>de</strong> 100 à<br />
150 000 € pour les donations <strong>de</strong> l’abattement <strong>de</strong> droit commun <strong>de</strong> 100 000 euros en ligne<br />
directe (et ré<strong>du</strong>ire les taux d’imposition pour les transmissions d’oncles/tantes à neveux/nièces<br />
qui sont actuellement fixés à 60 %). Dans le même-temps, il faut raccourcir le délai <strong>de</strong><br />
recharge <strong>de</strong> ces plafonds d’exonération <strong>de</strong> quinze à dix ans.<br />
Avez-vous chiffré ces mesures auprès <strong>de</strong> Bercy ?<br />
La mission a <strong>du</strong>ré un mois et <strong>de</strong>mi, les services <strong>de</strong> l’État ont été sollicités pour étudier<br />
l’impact <strong>de</strong>s propositions formulées, mais n’ont pas pu fournir <strong>de</strong> réponse dans le temps<br />
imparti.<br />
Vous balayez dans votre rapport l’idée que la transmission <strong>du</strong> foncier viticole serait un<br />
problème <strong>de</strong> riches…
Ce n’est pas un problème <strong>de</strong> riches. On s’est aperçu que la problématique est i<strong>de</strong>ntique dans<br />
les vignobles où le coût <strong>du</strong> foncier n’a pas explosé, mais où ils ont quand même augmenté et<br />
dépassent la rentabilité réelle. Pour survivre, il faut <strong>de</strong> plus en plus <strong>de</strong> surfaces. Aujourd’hui,<br />
on est arrivé à un point où il faut se poser la question <strong>de</strong> l’impact fiscal sur la pérennité <strong>de</strong>s<br />
modèles économiques.<br />
Les plus ronchons peuvent considérer que l’on donne <strong>de</strong>s moyens financiers à ceux qui n’en<br />
ont pas besoin, mais ils ont tort : il faut regar<strong>de</strong>r ce que cela rapporte dans les territoires et<br />
dans le mon<strong>de</strong>. Aujourd’hui, la filière vin contribue à hauteur <strong>de</strong> 13 milliards d’euros au<br />
commerce extérieur français. C’est aussi un pourvoyeur d’emplois dans les territoires. La<br />
filière a aussi un rôle d’attractivité en matière <strong>de</strong> tourisme.<br />
Dans votre rapport, vous rappelez suivre <strong>de</strong>puis longtemps « cette problématique <strong>de</strong>s<br />
coûts <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> succession dans les transmissions <strong>de</strong>s exploitations viticoles au foncier à<br />
haute valeur ajoutée » et vous ajoutez « mettre un point d’honneur à ce que les<br />
recommandations développées ci-après soient mises en œuvre rapi<strong>de</strong>ment ». En cas <strong>de</strong><br />
recon<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> la majorité actuelle, il y aurait donc la réforme atten<strong>du</strong>e <strong>de</strong>puis un<br />
quinquennat par les vins AOC** ?<br />
Je pense que c’est très clair. à la lumière <strong>de</strong> ce qui est dans le programme <strong>du</strong> candidatprési<strong>de</strong>nt<br />
[NDLR : Emmanuel Macron], il y a la volonté d’écrire une nouvelle loi<br />
d’orientation agricole, notamment sur le foncier et les droits <strong>de</strong> succession. Je ne sais pas si<br />
toutes mes recommandations seront suivies, mais je les défendrai si je suis réélu. C’est un<br />
dossier majeur sous l’angle <strong>du</strong> développement économique.<br />
* : Sur « les mesures à prendre pour inciter un viticulteur à la transmission <strong>de</strong> son<br />
exploitation à un jeune, en particulier dans les terroirs à très forte valeur ajoutée et valeur <strong>du</strong><br />
foncier élevée et permettre ainsi le renouvellement <strong>de</strong>s générations » <strong>de</strong>man<strong>de</strong> le courrier <strong>de</strong><br />
Matignon, <strong>de</strong>mandant au rapporteur <strong>de</strong> se focalise sur les vignes d’Alsace, <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux, <strong>de</strong><br />
Bourgogne, <strong>de</strong> Champagne et <strong>de</strong> Cognac.<br />
** : Dans un communiqué publié ce 5 avril, la Confédération Nationale <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>cteurs <strong>de</strong><br />
vins et eaux <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> vin à Appellations d'Origine Contrôlées (CNAOC) confirme que les<br />
« transmissions familiales sont <strong>de</strong> plus en plus difficiles surtout lorsqu’elles n’ont pas pu être<br />
anticipées » et qu’il est « urgent <strong>de</strong> préserver le caractère familial <strong>de</strong>s exploitations<br />
vitivinicoles françaises ». Pour Jérôme Bauer, le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la CNAOC « il est temps <strong>de</strong><br />
passer à l’action » lors <strong>du</strong> prochain quinquennat.<br />
5 propositions d’autres candidats<br />
Dans son entretien à Vitisphere, Valérie Pécresse (Les Républicains) indique que « dans le<br />
secteur viticole, en particulier, on sait le poids <strong>de</strong>s successions et la difficulté à préserver<br />
l'intégrité <strong>de</strong>s domaines sur plusieurs générations. Elue à la tête <strong>de</strong> l'Etat, je prendrai à bras<br />
le corps le défi <strong>de</strong> la transmission : en allégeant la fiscalité <strong>de</strong>s transmissions dans le cadre<br />
familial pour un héritier en ligne directe qui reprend l’entreprise à titre principal ; en<br />
supprimant la taxation <strong>de</strong>s plus-values lors <strong>de</strong>s cessions à un jeune agriculteur ; en créant un<br />
complément <strong>de</strong> retraite pour le cédant qui accompagne l’installation progressive d’un<br />
jeune ».
Nicolas Dupont-Aignan (Debout La France) déclare qu’« il est impératif d’alléger la fiscalité<br />
<strong>de</strong> la transmission familiale <strong>de</strong>s biens viticoles. Je propose que les successions soient<br />
exonérées à hauteur <strong>de</strong> 90 % (75 % actuellement) <strong>de</strong> façon à maintenir les entreprises dans le<br />
giron familial. Par ailleurs, un patrimoine viticole n’est pas seulement une entreprise, c’est<br />
aussi <strong>de</strong>s terres qu’il faut préserver <strong>de</strong> la vente à <strong>de</strong>s puissances étrangères en se donnant les<br />
moyens juridiques <strong>de</strong> bloquer les transactions. »<br />
Pour Anne Hidalgo (Parti Socialiste), « dès mon élection, je ferai adopter une gran<strong>de</strong> loi sur<br />
le partage et la protection <strong>de</strong>s terres agricoles. Elle encadrera l’ensemble <strong>de</strong>s marchés<br />
fonciers et elle luttera contre l’accaparement <strong>de</strong>s terres, par un plan décennal <strong>de</strong><br />
renouvellement <strong>de</strong>s générations d’agriculteurs et agricultrices. »<br />
Quant à Yannick Jadot (Europe Ecologie Les Verts), « notre proposition est <strong>de</strong> mettre en<br />
place <strong>de</strong>s politiques fortement incitatives pour accompagner le repreneur dans une démarche<br />
<strong>de</strong> transition écologique. C’est au moment <strong>de</strong> la transmission qu’il est possible d’impulser <strong>de</strong>s<br />
changements majeurs. Les vignerons qui s’installent seront la cible prioritaire <strong>de</strong> nos ai<strong>de</strong>s<br />
qui faciliteront la reprise tout en répondant au défi écologique. »
Mercredi <strong>06</strong> avril <strong>2022</strong><br />
"Il faut aller vers une exonération totale <strong>de</strong>s<br />
droits <strong>de</strong> mutation" <strong>du</strong> foncier viticole<br />
https://www.intervignes.com/actualites-intervignes-96422--Il-faut-aller-vers-une-exonerationtotale-<strong>de</strong>s-droits-<strong>de</strong>-mutation-<strong>du</strong>-foncier-viticole.html<br />
Missionné le 14 février par le premier ministre Jean Castex*, le député <strong>de</strong> la majorité<br />
Éric Girardin remet ce 4 avril un rapport d'une cinquante <strong>de</strong> pages pour "assurer la<br />
transmission familiale <strong>du</strong> foncier et <strong>de</strong>s exploitations viticoles afin <strong>de</strong> garantir la<br />
pérennité et l’indépendance stratégique <strong>de</strong> la viticulture française". Le point avec le<br />
député sortant <strong>de</strong> la Marne sur cette déclinaison <strong>du</strong> programme prési<strong>de</strong>ntiel <strong>de</strong> la<br />
majorité sortante (un sujet également étudié par d’autres candidats, voir encadré).<br />
Votre rapport s’ouvre sur un constat inquiétant : en l’état, le renouvellement<br />
<strong>de</strong>s générations n’est pas assuré pour les vignobles, notamment à forte valeurajoutée…<br />
Éric Girardin : C’est une alerte que je porte, elle est factuelle, à partir <strong>de</strong> plusieurs éléments.<br />
Il n’y a pas que les facteurs d’ordre <strong>de</strong> transmissions difficiles pour <strong>de</strong>s raisons fiscales. C’est<br />
le constat. Dans les vignobles à forte valeur ajoutée, <strong>de</strong>s éléments extérieurs aux activités<br />
viticoles viennent perturber les transmissions : par effet <strong>de</strong> spéculation (un riche passionné, un<br />
groupe pratiquement l’optimisation fiscale…), <strong>de</strong>s transactions se font à <strong>de</strong>s prix totalement<br />
décorrélés <strong>de</strong> la rentabilité réelle <strong>de</strong>s exploitations. Le problème est que ce prix <strong>de</strong>vient la<br />
norme. Quand les viticulteurs veulent transmettre leurs biens, ils tombent <strong>de</strong>s nues. Soit ils<br />
abandonnent et ne font rien, ce qui est la pire <strong>de</strong>s choses, soit ils ven<strong>de</strong>nt une partie <strong>de</strong> leurs<br />
vignes à un bon prix, ce qui va alimenter la spéculation…<br />
Quand on regar<strong>de</strong> la contribution <strong>de</strong> la viticulture française dans ses territoires et à l’export,<br />
on peut considérer que c’est un modèle particulièrement performant. Il faut dégager <strong>de</strong>s<br />
libéralités pour faire en sort qu’il ne périclite pas par manque <strong>de</strong> combattants ou <strong>de</strong> pertinence<br />
<strong>de</strong> ses outils fiscaux. L’enjeu est <strong>de</strong> préserver un modèle qui fonctionne <strong>de</strong> manière<br />
absolument discriminante pour l’économie française.
Comment maintenir le modèle paysan <strong>de</strong> la viticulture dans le cadre <strong>de</strong> la<br />
transmission familiale et <strong>de</strong> l’installation <strong>de</strong> jeunes hors <strong>de</strong> ce cadre ?<br />
Je propose une série <strong>de</strong> mesures. Les premières sur la mise en place d’outils pour mieux<br />
connaitre l’ensemble <strong>de</strong>s phénomènes perturbants le bon cheminement <strong>de</strong>s transmissions ;<br />
avec également la création d’un guichet unique pour les transmissions articulé autour <strong>de</strong>s<br />
installations. Une transmission ne se passant bien que si l’installation a bien été vécue.<br />
L’accompagnement est à revoir.<br />
D’autres dispositifs reposent sur la transposition d’outils qui existent déjà dans [d’autres<br />
filières] à la filière viticole. Comme le dispositif <strong>de</strong>s Groupements Forestiers d’Investisseurs.<br />
Je propose aussi d’adapter les règles <strong>de</strong> participation <strong>de</strong>s coopératives dans <strong>de</strong>s Groupements<br />
Fonciers Viticoles (pour leur permettre si besoin <strong>de</strong> les diriger), d’ouvrir les Groupements<br />
Fonciers Viticoles familiaux à <strong>de</strong>s investisseurs extérieur (avec un crédit d’impôts).<br />
Qu’en est-il en matière <strong>de</strong> fiscalité ?<br />
Il y a un bond à faire sur le fiscal. Il y a <strong>de</strong>ux outils majeurs aujourd’hui qui permettent aux<br />
entreprises et détenteurs <strong>de</strong> foncier <strong>de</strong> soulager la transmission : le bail rural à long terme,<br />
avec une exonération <strong>de</strong> ¾ <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> mutation jusqu’à 300 000 € et 50 % après avec 18<br />
ans d’engagement, le pacte Dutreil, éligibles pour les entreprises viticoles avec une<br />
exonération <strong>de</strong> ¾ <strong>de</strong> la valeur taxable sans plafond. On le voit, il y a une distorsion <strong>de</strong>s outils<br />
fiscaux ! Dans un premier temps, j’imaginais harmoniser les dispositifs, mais après nos<br />
auditions je considère qu’il faut aller vers une exonération totale <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> mutation dans<br />
le cadre d’un foncier sous bail rural à long terme sous contrainte d’une possession sur 25 ans.<br />
Cela va décongestionner un certain nombre <strong>de</strong> situations actuellement en suspens.<br />
Un autre sujet d’harmonisation concerne l’Impôt sur la Fortune Immobilière, en ne<br />
distinguant plus la nature <strong>de</strong>s propriétaires. Une autre mesure est l’augmentation <strong>de</strong> 100 à<br />
150 000 € pour les donations <strong>de</strong> l’abattement <strong>de</strong> droit commun <strong>de</strong> 100 000 euros en ligne<br />
directe (et ré<strong>du</strong>ire les taux d’imposition pour les transmissions d’oncles/tantes à neveux/nièces<br />
qui sont actuellement fixés à 60 %). Dans le même-temps, il faut raccourcir le délai <strong>de</strong><br />
recharge <strong>de</strong> ces plafonds d’exonération <strong>de</strong> quinze à dix ans.<br />
Avez-vous chiffré ces mesures auprès <strong>de</strong> Bercy ?<br />
La mission a <strong>du</strong>ré un mois et <strong>de</strong>mi, les services <strong>de</strong> l’État ont été sollicités pour étudier<br />
l’impact <strong>de</strong>s propositions formulées, mais n’ont pas pu fournir <strong>de</strong> réponse dans le temps<br />
imparti.<br />
Vous balayez dans votre rapport l’idée que la transmission <strong>du</strong> foncier viticole<br />
serait un problème <strong>de</strong> riches…<br />
Ce n’est pas un problème <strong>de</strong> riches. On s’est aperçu que la problématique est i<strong>de</strong>ntique dans<br />
les vignobles où le coût <strong>du</strong> foncier n’a pas explosé, mais où ils ont quand même augmenté et<br />
dépassent la rentabilité réelle. Pour survivre, il faut <strong>de</strong> plus en plus <strong>de</strong> surfaces. Aujourd’hui,<br />
on est arrivé à un point où il faut se poser la question <strong>de</strong> l’impact fiscal sur la pérennité <strong>de</strong>s<br />
modèles économiques.
Les plus ronchons peuvent considérer que l’on donne <strong>de</strong>s moyens financiers à ceux qui n’en<br />
ont pas besoin, mais ils ont tort : il faut regar<strong>de</strong>r ce que cela rapporte dans les territoires et<br />
dans le mon<strong>de</strong>. Aujourd’hui, la filière vin contribue à hauteur <strong>de</strong> 13 milliards d’euros au<br />
commerce extérieur français. C’est aussi un pourvoyeur d’emplois dans les territoires. La<br />
filière a aussi un rôle d’attractivité en matière <strong>de</strong> tourisme.<br />
Dans votre rapport, vous rappelez suivre <strong>de</strong>puis longtemps « cette<br />
problématique <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> succession dans les transmissions <strong>de</strong>s<br />
exploitations viticoles au foncier à haute valeur ajoutée » et vous ajoutez<br />
« mettre un point d’honneur à ce que les recommandations développées ci-après<br />
soient mises en œuvre rapi<strong>de</strong>ment ». En cas <strong>de</strong> recon<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> la majorité<br />
actuelle, il y aurait donc la réforme atten<strong>du</strong>e <strong>de</strong>puis un quinquennat par les<br />
vins AOC** ?<br />
Je pense que c’est très clair. à la lumière <strong>de</strong> ce qui est dans le programme <strong>du</strong> candidatprési<strong>de</strong>nt<br />
[NDLR : Emmanuel Macron], il y a la volonté d’écrire une nouvelle loi<br />
d’orientation agricole, notamment sur le foncier et les droits <strong>de</strong> succession. Je ne sais pas si<br />
toutes mes recommandations seront suivies, mais je les défendrai si je suis réélu. C’est un<br />
dossier majeur sous l’angle <strong>du</strong> développement économique.<br />
* : Sur « les mesures à prendre pour inciter un viticulteur à la transmission <strong>de</strong> son<br />
exploitation à un jeune, en particulier dans les terroirs à très forte valeur ajoutée et valeur <strong>du</strong><br />
foncier élevée et permettre ainsi le renouvellement <strong>de</strong>s générations » <strong>de</strong>man<strong>de</strong> le courrier <strong>de</strong><br />
Matignon, <strong>de</strong>mandant au rapporteur <strong>de</strong> se focalise sur les vignes d’Alsace, <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux, <strong>de</strong><br />
Bourgogne, <strong>de</strong> Champagne et <strong>de</strong> Cognac.<br />
** : Dans un communiqué publié ce 5 avril, la Confédération Nationale <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>cteurs <strong>de</strong><br />
vins et eaux <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> vin à Appellations d'Origine Contrôlées (CNAOC) confirme que les<br />
« transmissions familiales sont <strong>de</strong> plus en plus difficiles surtout lorsqu’elles n’ont pas pu être<br />
anticipées » et qu’il est « urgent <strong>de</strong> préserver le caractère familial <strong>de</strong>s exploitations<br />
vitivinicoles françaises ». Pour Jérôme Bauer, le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la CNAOC « il est temps <strong>de</strong><br />
passer à l’action » lors <strong>du</strong> prochain quinquennat.
Champagne : vers une révision <strong>de</strong>s outils <strong>de</strong><br />
régulation <strong>de</strong> la filière pour la vendange<br />
<strong>2022</strong><br />
Mis en ligne le 4/<strong>04</strong>/<strong>2022</strong> à 14:34 / L’UNION<br />
Le grand écart réalisé entre la récolte 2020, florissante mais au ren<strong>de</strong>ment économique limité,<br />
et la vendange 2021, où le raisin a manqué <strong>du</strong> fait <strong>de</strong>s aléas climatiques, a donné matière à<br />
réfléchir à la profession.<br />
Lors <strong>de</strong> la matinée technique organisée jeudi 31 mars par le groupe Terroirs & Vignerons <strong>de</strong><br />
Champagne (Nicolas Feuillatte), Damien Champy, secrétaire général <strong>du</strong> SGV, a exposé les<br />
travaux en cours pour améliorer les outils <strong>de</strong> régulation <strong>de</strong> la filière.<br />
« Des réflexions sont menées conjointement entre le syndicat <strong>de</strong>s vignerons <strong>de</strong> Champagne et<br />
l’union <strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong> Champagne (UMC), précise Damien Champy. La gran<strong>de</strong> question à<br />
laquelle nous <strong>de</strong>vons répondre est bien : “comment ne pas perdre les raisins <strong>de</strong> qualité sur<br />
pieds à la vendange, afin <strong>de</strong> les réemployer si nous en avons besoin par la suite ?”. »<br />
Différents outils ont été passés à la loupe par la commission interprofessionnelle, comme le<br />
volume complémentaire indivi<strong>du</strong>el (VCI) mis en place à Chablis (Bourgogne) ou le moût apte<br />
en année n+1.<br />
« Finalement, nous nous sommes concentrés sur le système <strong>de</strong> la réserve interprofessionnelle,<br />
déjà en vigueur, afin <strong>de</strong> l’adapter aux besoins actuels, précise Damien Champy. Une<br />
augmentation <strong>de</strong> la réserve <strong>de</strong> 8 000 kg/ha à 10 000 kg/ha est préconisée et pourrait être mise<br />
en place dès la vendange <strong>2022</strong>. »<br />
Autre outil qui pourrait voir le jour dès cette année : un déblocage différé, appliqué sur les<br />
futures récoltes.
Damien Champy l’explique : « Si un vigneron enregistre, par exemple, un déficit <strong>de</strong><br />
3 000 kg/ha par rapport à l’appellation fixée, en cumulant ren<strong>de</strong>ment annuel et déblocage,<br />
ces 3 000 kg/ha seront recrédités à la vendange suivante. Ainsi, si ce vigneron à la possibilité<br />
<strong>de</strong> mettre au moins 3 000 kg/ha en réserve interprofessionnelle l’année d’après, ils seront<br />
débloqués automatiquement et seront intégrés au ren<strong>de</strong>ment tirable. Si cet outil arrive à la<br />
vendange <strong>2022</strong>, nous ferons en sorte qu’il soit rétroactif afin <strong>de</strong> compenser les pertes <strong>de</strong> la<br />
vendange 2021. »<br />
Enfin, un système <strong>de</strong> solidarité vigneronne est en réflexion, portant pour l’heure davantage sur<br />
la réserve que sur la récolte en elle-même. Ainsi, un viticulteur ne disposant d’aucune réserve<br />
interprofessionnelle pourrait racheter une partie <strong>de</strong> la réserve d’un autre vigneron se trouvant<br />
en situation excé<strong>de</strong>ntaire. De nombreux points restent à finaliser concernant cette mesure et<br />
celle-ci ne <strong>de</strong>vrait a priori pas voir le jour cette année.
Rajeunissement et surface foliaire<br />
Comment remédier à la baisse <strong>de</strong>s<br />
ren<strong>de</strong>ments en Champagne ?<br />
Les ren<strong>de</strong>ments ont baissé <strong>de</strong> 26 % en douze ans, principalement en raison <strong>de</strong>s changements<br />
<strong>de</strong> pratiques culturales et <strong>de</strong>s aléas climatiques. Le vieillissement <strong>du</strong> vignoble est également<br />
impactant.<br />
Par Au<strong>de</strong> Lutun Le <strong>06</strong> avril <strong>2022</strong> Vitisphère.com<br />
Facteur essentiel <strong>de</strong> rentabilité pour le vignoble, la maîtrise <strong>du</strong> ren<strong>de</strong>ment est un enjeu clé<br />
pour le développement commercial <strong>de</strong>s marchés. - crédit photo : DR<br />
La 24ème édition <strong>de</strong> Vignoble & Qualité, organisée par Terroirs et Vignerons <strong>de</strong> Champagne<br />
(TEVC, l'union <strong>du</strong> Centre Vinicole Nicolas Feuillatte et <strong>de</strong> la Coopérative Régionale <strong>de</strong>s Vins<br />
<strong>de</strong> Champagne) portait jeudi 31 mars sur la baisse <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>ments observés <strong>de</strong>puis le début<br />
<strong>de</strong>s années 2000 en Champagne. En douze ans, les ren<strong>de</strong>ments ont baissé <strong>de</strong> 26 % après<br />
cinquante années <strong>de</strong> hausse, le nombre <strong>de</strong> grappes au m2 ayant diminué <strong>de</strong> 21 % et le poids<br />
<strong>de</strong>s grappes <strong>de</strong> 8 %.<br />
Les causes <strong>de</strong> la baisse sont multiples. Pour le nombre <strong>de</strong> grappes au m2, le Comité<br />
Champagne l’explique à 40 % pour le vieillissement <strong>de</strong> la vigne et à 60 % pour les nouvelles<br />
pratiques culturales (travail <strong>du</strong> sol, enherbement, certifications environnementales) et les aléas<br />
climatiques. L’âge moyen <strong>du</strong> vignoble est passé <strong>de</strong> 22 ans en 2000 à 34 ans en 2021. Par<br />
ailleurs, le Comité Champagne impute 90 % <strong>de</strong> la perte <strong>de</strong> poids <strong>de</strong> grappes à l’évolution <strong>de</strong>s<br />
pratiques viticoles et aux aléas climatiques, le sol<strong>de</strong> <strong>de</strong>s 10 % étant expliqué par le<br />
vieillissement <strong>de</strong>s vignes.<br />
Au final, la baisse <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>ments est <strong>du</strong>e pour 1/3 au vieillissement <strong>du</strong> vignoble et pour 2/3<br />
aux pratiques viticoles et aux aléas climatiques.
Quels sont les leviers pour inverser la tendance ?<br />
Sébastien Debuisson, responsable <strong>du</strong> service Vigne au Comité Champagne, encourage les<br />
viticulteurs à remonter le niveau <strong>de</strong> la surface foliaire <strong>de</strong> leurs vignes, ce qui engendrera une<br />
hausse <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>ments en quelques années. « Il y a 20 ans, on ne voyait pas à travers le<br />
feuillage, ce n’est plus toujours le cas maintenant », souligne-t-il.<br />
Arnaud Descôtes, le directeur <strong>de</strong>s services techniques <strong>du</strong> Comité Champagne, a conclu la<br />
matinée en proposant <strong>de</strong>s actions à mener sur les 10 à 15 ans à venir : « A l’échelle d’une<br />
exploitation, il faut bâtir une vraie stratégie sur cinq à dix ans pour retrouver <strong>de</strong>s<br />
ren<strong>de</strong>ments. La priorité absolue est <strong>de</strong> rajeunir le vignoble ». Arnaud Descôtes suggère <strong>de</strong><br />
veiller au rapport feuilles/fruits et <strong>de</strong> piloter en conséquence la vigueur et la fertilisation. Il<br />
conseille d’ajuster les techniques d’entretien <strong>du</strong> sol aux contraintes pédoclimatiques <strong>de</strong><br />
l’exploitation et <strong>de</strong> veiller à la fertilité <strong>de</strong>s sols. Enfin, il incite les vignerons à conserver plus<br />
<strong>de</strong> jeunes feuilles et à éviter « le coup <strong>de</strong> cisaille avant les vendanges » pour éviter<br />
l’échaudage et préserver l’acidité <strong>de</strong>s vins.
L’État débloque 20 millions d’euros d’ai<strong>de</strong>s<br />
d’urgence aux agriculteurs après l’épiso<strong>de</strong><br />
<strong>de</strong> gel<br />
Mis en ligne le 6/<strong>04</strong>/<strong>2022</strong> à 09:33 L’Union<br />
Après trois journées consécutives <strong>de</strong> gel printanier, Jean Castex a promis un fond d’ai<strong>de</strong><br />
d’urgence pour un montant <strong>de</strong> 20 millions d’euros et l’activation <strong>du</strong> « fond national <strong>de</strong>s<br />
calamités agricoles » .<br />
Trois journées consécutives <strong>de</strong> gel printanier ont infligé <strong>de</strong> lour<strong>de</strong>s pertes, comme en 2021,<br />
dans les vergers français. Face à ces dégâts, Jean Castex a promis mardi 5 avril « un fonds<br />
d'ai<strong>de</strong> d'urgence pour un montant <strong>de</strong> 20 millions d'euros » et l'activation <strong>du</strong> « fonds national<br />
<strong>de</strong>s calamités agricoles ». « Nous réactiverons également la prise en charge exceptionnelle<br />
[<strong>de</strong>s] cotisations sociales », a assuré le chef <strong>du</strong> gouvernement après la visite d'une<br />
exploitation sinistrée à 80% à Cazes-Mon<strong>de</strong>nard, dans le Tarn-et-Garonne.<br />
« De bonnes mesures, mais ce qui manque, c'est <strong>de</strong> la<br />
trésorerie, immédiatement »<br />
La vallée <strong>de</strong> la Garonne, la Dordogne, certaines régions <strong>de</strong> l'Est et le nord <strong>de</strong> la région<br />
Aquitaine sont particulièrement touchés, a précisé Jean Castex, qui était accompagné <strong>du</strong><br />
ministre <strong>de</strong> l'Agriculture, Julien Denormandie. « Ce sont <strong>de</strong> bonnes mesures, mais ce qui<br />
manque, c'est <strong>de</strong> la trésorerie, immédiatement », a réagi le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la chambre<br />
d'agriculture <strong>du</strong> Tarn-et-Garonne. Il a estimé que les ai<strong>de</strong>s risquaient <strong>de</strong> n'arriver qu'en fin<br />
d'année.
Les dégâts dans ce département, l'un <strong>de</strong>s plus touchés, pourraient « être pires que l'an<br />
<strong>de</strong>rnier » dans les plantations <strong>de</strong> fruits à noyau. « On sera environ 80% <strong>de</strong> pertes liées au<br />
gel », a poursuivi le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la chambre d'agriculture, soulignant que ces chiffres <strong>de</strong>vaient<br />
encore être affinés. En 2021, un épiso<strong>de</strong> exceptionnel <strong>de</strong> gel en avril avait amputé <strong>de</strong> moitié<br />
les récoltes d'abricots, <strong>de</strong> cerises et <strong>de</strong> poires par rapport à la moyenne <strong>de</strong>s cinq années<br />
précé<strong>de</strong>ntes, selon le service <strong>de</strong>s statistiques <strong>du</strong> ministère <strong>de</strong> l'Agriculture. La pro<strong>du</strong>ction<br />
viticole avait, elle, reculé à un « niveau historiquement bas », en chute <strong>de</strong> 19% sur un an.<br />
Selon les scientifiques, ces épiso<strong>de</strong>s exceptionnels vont <strong>de</strong>venir plus fréquents en raison <strong>du</strong><br />
dérèglement climatique.
V I G N E R O N S E T M A I S O N S<br />
n° 3<strong>04</strong> - 5 avril <strong>2022</strong><br />
AVERTISSEMENTS VITICOLES ®<br />
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gel <strong>de</strong> printemps<br />
Nouvel épiso<strong>de</strong> <strong>de</strong> gel<br />
potentiel pour la fin <strong>de</strong> la<br />
semaine.<br />
Bourgeon dans le coton.<br />
mildiou<br />
Reprise <strong>du</strong> suivi biologique<br />
au laboratoire<br />
phenologie<br />
La chute brutale <strong>de</strong>s<br />
températures a stoppé<br />
net la végétation,<br />
créant un véritable<br />
stress thermique.<br />
Le développement végétatif<br />
va stagner encore<br />
cette semaine <strong>du</strong><br />
fait <strong>de</strong> températures<br />
moyennes journalières<br />
relativement basses.<br />
l’essentiel<br />
Par contre à compter <strong>du</strong> 11 avril, les températures<br />
repartent à la hausse. Le sta<strong>de</strong> débourrement pourrait<br />
alors se généraliser, dans tous les secteurs, entre<br />
le 15-20 avril.<br />
A ce sta<strong>de</strong>, la prévision <strong>du</strong> débourrement est difficile.<br />
Il faut attendre une dizaine <strong>de</strong> jours pour avoir une<br />
vision plus précise <strong>de</strong> l'état d'avancement <strong>du</strong> développement<br />
végétatif par rapport à la moyenne décennale.<br />
episo<strong>de</strong>s gélifs - nuits <strong>de</strong>s 1 er , 2 et 3 avril <strong>2022</strong><br />
La chute brutale <strong>de</strong>s températures annoncée pour les<br />
premiers jours d'avril s'est malheureusement pro<strong>du</strong>ite.<br />
C'est au cours <strong>de</strong> la nuit <strong>du</strong> 3 au 4 avril que les<br />
plus faibles températures ont été enregistrées : -8,4<br />
°C à Vert-Toulon.<br />
L'estimation <strong>de</strong>s dégâts dans les secteurs où les bourgeons<br />
étaient le plus avancés (sta<strong>de</strong> "pointe verte"<br />
atteint ou tout proche) est en cours. Il est encore<br />
trop tôt pour avancer les premiers chiffres, d'autant<br />
vdc et gel <strong>de</strong> printemps<br />
Pour lutter contre les gelées <strong>de</strong> printemps, les exploitations<br />
certifiées "Viticulture Durable en Champagne"<br />
peuvent avoir recours, si nécessaire, à une<br />
métho<strong>de</strong> issue <strong>de</strong> la liste <strong>de</strong>s pratiques ayant un<br />
impact environnemental modéré :<br />
- système par aspersion,<br />
- brasseur d’air mobile ou fixe sans brûleur,<br />
- câbles électriques chauffants,<br />
- bâches (sous réserve <strong>de</strong> déclaration auprès <strong>de</strong><br />
l’ODG),<br />
- biostimulant,<br />
- brulots <strong>de</strong> biomasse <strong>de</strong> la société CG-Biomasse.<br />
actualites<br />
Portail environnement, outil d'accompagnement<br />
<strong>de</strong>s certifications VDC/HVE.<br />
plus qu'un nouvel épiso<strong>de</strong> gélif est potentiellement à<br />
craindre pour la nuit <strong>du</strong> 9 au 10 avril prochain.<br />
D'après les prévisions disponibles en ce début <strong>de</strong><br />
semaine, le mercure <strong>de</strong>vrait <strong>de</strong>scendre moins bas (-1<br />
à -3 °C). Ne pas hésiter à consulter le blog <strong>du</strong> portail<br />
Météo pour plus <strong>de</strong> précisions dans les prochains<br />
jours.<br />
Contact : Basile Pauthier (basile.pauthier@civc.fr)<br />
Protection par aspersion.<br />
Les systèmes d'aspersion présentant une faible<br />
empreinte carbone peuvent être utilisés, mais leur<br />
utilisation doit respecter les contraintes réglementaires<br />
et environnementales suivantes :<br />
- tout prélèvement d’eau fait l’objet d’une déclaration<br />
ou d’une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’autorisation,<br />
- l’installation est munie d’un moyen <strong>de</strong> mesurer<br />
et d’enregistrer le volume d’eau prélevé,<br />
- en parcelles sensibles au ruissellement et à l’érosion,<br />
<strong>de</strong>s moyens appropriés sont mis en œuvre<br />
(écorces, enherbement permanent ou temporaire<br />
<strong>de</strong> l’inter-rang par exemple),<br />
- les herbici<strong>de</strong>s et les engrais azotés sont positionnés<br />
après la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> risque <strong>de</strong>s gelées.<br />
Comité Interprofessionnel <strong>du</strong> Vin <strong>de</strong> Champagne • 5 rue Henri Martin • CS 30135 • 512<strong>04</strong> Epernay Ce<strong>de</strong>x • Tél : 03 26 51 19 30 • Fax : 03 26 55 19 79 • E-mail : avertissements.viticoles@civc.fr • Imprimé<br />
au Comité Interprofessionnel <strong>du</strong> Vin <strong>de</strong> Champagne • Directeur <strong>de</strong> la publication : Charles Goemaere • ISSN 2101-5422 • Publication périodique • Tarifs pour les non ressortissants CIVC : 81 euros
V I G N E R O N S E T M A I S O N S<br />
n° 3<strong>04</strong> - 5 avril <strong>2022</strong><br />
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AVERTISSEMENTS VITICOLES®<br />
portail environnement<br />
Le portail environnement est un outil d’accompagnement<br />
pour les démarches VDC/HVE.<br />
Il est mis à disposition <strong>de</strong>s ressortissants <strong>du</strong> Comité<br />
Champagne mais également à la disposition d’autres<br />
Depuis le mois <strong>de</strong> juin 2021, différents outils sont disponibles.<br />
La calculette ITF <strong>du</strong> Comité Champagne est désormais<br />
développée et mise à jour sur ce portail. Un mo<strong>du</strong>le<br />
<strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s résistances est en cours <strong>de</strong> création. Le<br />
calculateur HVE, disponible sur l’extranet sous format<br />
Excel, est désormais disponible sur le portail environnement.<br />
logiciels partenaires sous la forme d’API (Application<br />
Programming Interface). Une API est une solution logicielle<br />
qui permet à <strong>de</strong>ux applications <strong>de</strong> communiquer<br />
entre elles, et donc <strong>de</strong> fluidifier leurs interconnexions.<br />
Une fois l’autodiagnostic complété, les ressortissants<br />
peuvent construire un plan <strong>de</strong> progrès pour préparer<br />
leur audit.<br />
L’ensemble <strong>de</strong> la documentation relatif à la certification<br />
"Viticulture Durable en Champagne" et HVE est disponible<br />
sous cet onglet (référentiel, plan <strong>de</strong> contrôle,<br />
annuaire <strong>de</strong>s prestataires, annuaire <strong>de</strong>s partenaires,<br />
documents réglementaires/HVE, étu<strong>de</strong>s <strong>du</strong> Comité<br />
Champagne…).<br />
mildiou - suivi biologique<br />
Le suivi au laboratoire<br />
<strong>de</strong>s "œufs d’hiver" <strong>de</strong><br />
mildiou a débuté la<br />
semaine <strong>de</strong>rnière.<br />
Ce suivi est un outil<br />
utilisé pour estimer la<br />
date moyenne d’acquisition<br />
<strong>de</strong> la maturité <strong>du</strong><br />
mildiou au vignoble.<br />
La maturité <strong>de</strong>s "œufs<br />
d’hiver" est considérée<br />
comme pouvant être acquise au vignoble lorsque, au<br />
laboratoire, les premières germinations sont observées<br />
en moins <strong>de</strong> 24 h <strong>de</strong> conservation à l'étuve (échantillons<br />
conservés en conditions humi<strong>de</strong>s à 20 °C). Cette<br />
technique a été validée, historiquement, par le Service<br />
<strong>de</strong> la Protection <strong>de</strong>s Végétaux désormais dénommé<br />
DRAAF-SRAL.<br />
Actuellement, les premières observations indiquent<br />
qu'il faut 6 jours <strong>de</strong> conservation à l'étuve pour observer<br />
les premières germinations.<br />
prochain bulletin le 12 avril <strong>2022</strong><br />
L’analyse <strong>de</strong> risque proposée par le Comité Champagne tient compte d’une situation moyenne et n’est qu’indicative. Elle n’engage pas la responsabilité <strong>du</strong> Comité<br />
Champagne en cas <strong>de</strong> disparité avec la situation réelle sur une ou un ensemble <strong>de</strong> parcelles. La décision <strong>de</strong> traiter est sous l’entière responsabilité <strong>du</strong> viticulteur.
Première vendange bio en <strong>2022</strong> pour la<br />
Maison Lombard<br />
6 avril <strong>2022</strong> lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr<br />
Après 3 années <strong>de</strong> conversion, <strong>2022</strong> sera la première vendange certifiée pour la Maison<br />
Lombard. C’est en 20<strong>04</strong> que Thierry Lombard achète un vignoble sur la Montagne <strong>de</strong> Reims<br />
Ouest : 5,5 ha essentiellement premier cru (Villedommange, Pargny-les-Reims, Jouy-Les-<br />
Reims, Coulommes la-Montagne et Vrigny). La réflexion d’une viticulture raisonnée est<br />
immédiatement ouverte : Thierry Lombard et Laurent Vaillant, alors directeur-vignoble,<br />
entament les premiers essais d’enherbement. Le vignoble est plutôt âgé : l’enherbement<br />
apporte une concurrence trop importante. Les ren<strong>de</strong>ments baissent et la maison opte<br />
finalement pour le désherbage mécanique <strong>du</strong> sol. C’est en 2019 que l’on déci<strong>de</strong> alors que la<br />
conversion bio est possible. Convaincu par le sens écologique <strong>de</strong> l’approche, la maison<br />
développe également son approvisionnement bio via ses partenaires viticulteurs. Le bio (dont<br />
conversion) représente aujourd’hui 20% <strong>de</strong> l’approvisionnement <strong>du</strong> Champagne Lombard.<br />
Les raisins bio sont <strong>de</strong>stinés à la gamme Terroir (cuvées Mono-cru et Lieu- dit) <strong>de</strong> la marque<br />
Lombard et à la marque Médot dont la cuvée Bio existe <strong>de</strong>puis 2014. Désormais, c’est<br />
Thomas Lombard qui veille à la <strong>de</strong>stinée <strong>de</strong> la maison. Une maison qui a fait le choix<br />
d’orienter sa gamme terroir (lire ici) vers <strong>de</strong>s parcelles issues <strong>de</strong> la viticulture certifiée bio.
Bpifrance accompagne les entreprises dans<br />
la relance<br />
Financements. Dans le Grand Est, pas moins <strong>de</strong> 4 663 entreprises ont été soutenues à hauteur<br />
<strong>de</strong> 2 milliards d’euros par Bpifrance.<br />
Matot Braine <strong>du</strong> <strong>06</strong>/<strong>04</strong>/22<br />
4 663 entreprises ont été soutenues par Bpifrance en 2021 par <strong>du</strong> financement dans le Grand<br />
Est, dont 1075 en Champagne-Ar<strong>de</strong>nne. BpiFrance Grand Est<br />
« On n’a pas chômé... et les chefs d’entreprise non plus », résume Bernard Nicaise, directeur<br />
<strong>de</strong> Bpifrance Grand Est, à l’heure <strong>de</strong> dresser le bilan <strong>de</strong> l’année 2021 <strong>de</strong> son réseau régional.<br />
Après un épiso<strong>de</strong> Covid <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans qui a freiné l’activité économique au beau fixe en 2019,<br />
<strong>de</strong>ux ans plus tard, Bpifrance repart donc sur <strong>de</strong>s bases nettement à la hausse.<br />
« L’ensemble <strong>de</strong>s acteurs <strong>de</strong> l’économie sont repartis à l’offensive », souligne Bernard<br />
Nicaise. Chefs d’entreprise et acteurs publics ont selon lui pris conscience <strong>de</strong> l’importance <strong>de</strong><br />
recréer <strong>de</strong> la valeur au plus vite au sortir <strong>de</strong> la crise sanitaire. Et c’est ce qu’ils ont fait dans les<br />
actes, soutenus par les différentes directions régionales <strong>de</strong> Bpifrance. Dans le Grand Est, ce<br />
sont pas moins <strong>de</strong> 4 663 entreprises qui ont été soutenues à hauteurs <strong>de</strong> 2 milliards d’euros par<br />
Bpifrance, permettant ainsi <strong>de</strong> mobiliser plus <strong>du</strong> double <strong>de</strong> financements publics et privés (4,4<br />
milliards d’euros).<br />
622 Millions d’euros <strong>de</strong> crédits distribués
Pour Bernard Nicaise, la situation actuelle s’apparente au soleil qui fait son apparition après la<br />
tempête et qui permet à l’ensemble <strong>de</strong> la végétation <strong>de</strong> pousser à nouveau, vite et fort. Avec,<br />
pour Bpifrance, l’ambition <strong>de</strong> faire évoluer l’ensemble <strong>de</strong>s structures <strong>de</strong> l’économie, à la<br />
faveur d’une accélération en <strong>2022</strong>.<br />
« En 2020, malgré la situation, les entreprises avaient quand même continué à exporter »<br />
« Clé <strong>de</strong> voûte » <strong>de</strong> l’activité <strong>de</strong> Bpifrance, le crédit est « intense » en Grand Est, puisque pas<br />
moins <strong>de</strong> 622 millions d’euros ont été injectés dans 66 entreprises pour financer <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong><br />
développement. « Le crédit enregistre une croissance significative puisque ces montants sont<br />
en augmentation <strong>de</strong> +10% par rapport à l’année 2019 », souligne le directeur régional.<br />
à noter que les prêts sans garantie représentent 269M€ (pour 487 projets) dont 121 M€ <strong>de</strong><br />
prêts verts <strong>de</strong>stinés à financer <strong>de</strong>s projets améliorant l’impact environnemental et énergétique<br />
<strong>de</strong>s entreprises locales. « Ces prêts verts financent les investissements servant à la mise en<br />
transition <strong>de</strong>s entreprises », rappelle Jean-Charles Perrette, directeur régional Champagne-<br />
Ar<strong>de</strong>nne. « Cela concerne toute une gamme d’investissements concernant <strong>de</strong>s machines<br />
moins consommatrices d’énergie ou le recyclage <strong>de</strong> l’eau par exemple. Nous finançons aussi<br />
les offreurs <strong>de</strong> solutions en traitement <strong>de</strong>s déchets ou recyclage notamment ».<br />
L’export et l’in<strong>du</strong>strie en plein essor<br />
« Le principal vecteur <strong>de</strong> croissance <strong>de</strong>s entreprises c’est l’investissement immatériel »,<br />
rappelle Bernard Nicaise. « Naguère on finançait <strong>de</strong>s usines et <strong>du</strong> matériel, aujourd’hui on<br />
finance la percussion à l’export, mise en transition, l’enrichissement <strong>de</strong> la gamme <strong>de</strong><br />
pro<strong>du</strong>its, l’innovation, la formation <strong>de</strong>s salariés, la transition énergétique… ». Un<br />
investissement immatériel qui représente désormais près <strong>de</strong> 45% <strong>de</strong>s investissements assurés<br />
par Bpifrance. Ces investissements sont financés par toute une gamme <strong>de</strong> prêts assez longs<br />
(jusqu’à 10 ans) et sans garantie, apportant ainsi « une vraie valeur ajoutée » aux entreprises,<br />
ce qui explique aussi leur succès auprès <strong>de</strong> celles-ci.<br />
Deuxième pilier <strong>de</strong> l’activité <strong>de</strong> Bpifrance, l’export tra<strong>du</strong>it lui aussi l’expression <strong>du</strong><br />
dynamisme <strong>de</strong> la structure et <strong>de</strong>s entreprises régionales. « En 2020, malgré la situation, les<br />
entreprises avaient quand même continué à exporter », rappelle le directeur régional. 2021<br />
n’a donc pas été une année <strong>de</strong> reprise mais plutôt <strong>de</strong> rebond, qui a permis à ces entreprises <strong>de</strong><br />
continuer <strong>de</strong> plus belle à l’export. 428 entreprises ont ainsi été accompagnées pour 318<br />
millions d’euros d’intervention <strong>de</strong> Bpifrance.<br />
L’innovation est le troisième pilier <strong>du</strong> triptyque <strong>de</strong> Bpifrance. Elle a enregistré un niveau<br />
d’activité historique, notamment en raison <strong>du</strong> Plan France Relance. L’activité <strong>du</strong> financement<br />
<strong>de</strong> l’innovation a d’ailleurs doublé par rapport à 2020, avec 245 M€ octroyés à 437 entreprises<br />
en 2021. Dans le Grand Est, 132 entreprises in<strong>du</strong>strielles ont été suivies pour 94 M€ en 2021.<br />
Et dans le cadre <strong>du</strong> programme Territoires d’In<strong>du</strong>strie, 154 projets in<strong>du</strong>striels matures ont été<br />
soutenus, représentant 64 M€ <strong>de</strong> subventions engagées et 2 931 créations d’emplois. « En<br />
2021, l’activité a été dynamique sur l’ensemble <strong>de</strong>s créneaux avec l’accompagnement <strong>de</strong>s<br />
TPE aux ETI ou aux gran<strong>de</strong>s entreprises avec <strong>de</strong>s projets emblématiques sur notre territoire<br />
comme ceux d’Agronutris ou Venture Orbital Systems, par exemple », souligne Jean-Charles<br />
Perrette.
Le Petit Ballon intègre le nouveau concept<br />
<strong>de</strong> Picard Surgelés<br />
1 avril <strong>2022</strong> - Chloé QUEFFEULOU Rayon Boisson<br />
Après Monop’ et Flink il y a peu, le caviste en ligne poursuit son développement en<br />
renforçant son partenariat avec Picard Surgelés. En effet, la chaîne <strong>de</strong> magasins <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>its<br />
surgelés déploie un nouveau concept dénommé « Bienvenue en cuisine » au sein <strong>du</strong>quel le<br />
Petit Ballon propose 11 cuvées ainsi qu’une expérience digitale grâce à une borne. Le client<br />
a la possibilité <strong>de</strong> scanner un pro<strong>du</strong>it <strong>du</strong> magasin afin d’obtenir l’accord avec un <strong>de</strong>s vins.<br />
Cette nouveauté est actuellement testée dans certains magasins pilotes <strong>de</strong> Paris et sa région,<br />
comme par exemple Picard Michel Bizot (75012), Picard Ermont (95120) ou Picard Chaville<br />
(92370).
RSE : Bpifrance ai<strong>de</strong> les entreprises à<br />
établir leur bilan environnemental<br />
Valerie Landrieu et Matthieu Quiret Le 05/<strong>04</strong>/22 Les Echos<br />
En 2021, 900 entreprises en ont été bénéficiaires <strong>de</strong>s prêts verts octroyés par Bpifrance. 68 %<br />
sont PME et 27 % <strong>de</strong>s ETI, avec une dominante dans l'in<strong>du</strong>strie.<br />
La banque publique se lance dans le démarchage à gran<strong>de</strong><br />
échelle <strong>de</strong>s ETI et PME pour les convaincre <strong>de</strong> verdir leurs<br />
modèles d'affaires et leurs installations in<strong>du</strong>strielles. A fin<br />
avril, elle aura déjà octroyé le 1,5 milliard <strong>de</strong> prêts verts<br />
prévu sur 2021 et <strong>2022</strong>.<br />
« Les ETI et les PME seront les premières victimes <strong>de</strong> l'emballement actuel autour <strong>de</strong><br />
l'empreinte environnementale si elles ne réagissent pas vite », alarme Nicolas Dufourcq, le<br />
patron <strong>de</strong> Bpifrance.<br />
Pour accélérer la transition écologique et « mettre les business au vert », la banque publique<br />
lance une campagne <strong>de</strong> mobilisation. Première butée dans le viseur : les futures obligations<br />
européennes sur la déclaration <strong>de</strong> performance extra-financière en discussion à Bruxelles.<br />
Elles pourraient abaisser le seuil <strong>de</strong>s entreprises concernées à 250 salariés permanents et<br />
ce dès l'exercice 2023, donc très bientôt.<br />
Dans ce contexte, la banque va intensifier son accompagnement sur la ré<strong>du</strong>ction <strong>de</strong>s impacts<br />
climatiques et écologiques. Elle se fixe l'objectif <strong>de</strong> 7.000 PME d'ici à 2024 mais lance en<br />
priorité, cette année, le démarchage <strong>de</strong> 1.800 ETI. « L'obligation <strong>de</strong> déclaration porte déjà sur<br />
les plus <strong>de</strong> 500 employés et seul un tiers l'ont fait », pointe Nicolas Dufourcq. La pression<br />
monte très vite au niveau mondial <strong>de</strong> la part <strong>de</strong>s investisseurs mais aussi <strong>de</strong>s donneurs d'ordre,<br />
selon lui. Les banques et autres fonds excluront rapi<strong>de</strong>ment toute opération <strong>de</strong> financement ou<br />
d'acquisition avec <strong>de</strong>s entreprises sans stratégie soli<strong>de</strong> <strong>de</strong> verdissement. Et les grands groupes<br />
ne voudront plus travailler avec <strong>de</strong>s fournisseurs qui n'auront pas fait ce travail.<br />
Bpifrance revendique une forte capacité d'influence sur les entreprises françaises : « Nous<br />
avons une relation intime avec 100.000 entreprises », précise son dirigeant. Outre la<br />
distribution massive <strong>de</strong> crédits et <strong>de</strong> garanties et l'animation <strong>de</strong> formations via ses<br />
accélérateurs, la banque siège au conseil d'administration <strong>de</strong> 800 sociétés, dont 600 PME, et<br />
<strong>de</strong> 800 fonds d'investissement. Autant <strong>de</strong> canaux pour sensibiliser les patrons aux enjeux<br />
verts.<br />
« Première agence <strong>de</strong> conseil »<br />
La démarche <strong>de</strong> la banque publique a été rodée <strong>de</strong>puis 2020 et repose sur un réseau <strong>de</strong> 400<br />
consultants externes et 70 personnes en interne. « Nous sommes <strong>de</strong>venus la première agence<br />
<strong>de</strong> conseil aux PME d'Europe », affirme Nicolas Dufourcq. Les entreprises se voient d'abord<br />
proposer <strong>de</strong>s diagnostics d'impacts. Et pour financer les mesures qui en découlent, elles<br />
peuvent recourir aux prêts verts que distribue Bpifrance pour le compte <strong>de</strong> l'Etat et qui
eprésentent déjà un tiers <strong>de</strong>s crédits qu'elle octroie sans garantie. « Nous avons accordé un<br />
milliard d'euros <strong>de</strong> prêts verts en 2021 et 500 autres millions seront consommés à fin avril »,<br />
indique Anne Guérin, directrice exécutive Financement et Réseau.<br />
Lancés dans le cadre <strong>du</strong> plan France Relance , ces pro<strong>du</strong>its atteindront à la fin <strong>du</strong> mois le<br />
plafond d'1,5 milliard prévu pour 2021 et <strong>2022</strong>. « Nous ferons sans doute 2 milliards », glisse<br />
la dirigeante qui confie étudier avec l'Etat la possibilité d'ouvrir un nouveau milliard cette<br />
année.<br />
Les projets aidés doivent répondre à <strong>de</strong>s objectifs <strong>de</strong> développement <strong>du</strong>rables <strong>de</strong> la taxonomie<br />
européenne . 80 % <strong>de</strong> ceux financés l'année <strong>de</strong>rnière entraient dans le cadre <strong>de</strong> la lutte contre<br />
le réchauffement climatique, 50 % <strong>de</strong> l'économie circulaire, 30 % <strong>de</strong> l'économie d'eau et <strong>de</strong> la<br />
prévention <strong>de</strong> la pollution, 20 % <strong>de</strong> la préservation <strong>de</strong> la biodiversité et <strong>de</strong> l'écosystème et 15<br />
% relevaient <strong>de</strong> l'adaptation au changement climatique. Ils permettent également <strong>de</strong> financer<br />
<strong>de</strong>s investissements immatériels comme <strong>de</strong> la formation.<br />
Poujoulat, ETI familiale spécialiste <strong>de</strong>s cheminées et <strong>du</strong> bois énergie (300 millions d'euros <strong>de</strong><br />
chiffre d'affaires), vient d'obtenir cinq millions d'euros pour financer en partie une usine <strong>de</strong><br />
biocombustibles haute performance, une activité qui réalise aujourd'hui 100 millions d'euros<br />
<strong>de</strong> chiffre d'affaires et que le groupe souhaite tripler d'ici à 2026.<br />
Un diagnostic à 3.000 euros<br />
En 2021, 900 entreprises en ont été bénéficiaires <strong>de</strong> ces prêts octroyés sur 10 ans, avec 2 ans<br />
<strong>de</strong> différé d'amortissements, compris entre 50.000 euros et 5 millions d'euros et d'un<br />
montant moyen <strong>de</strong> 1 million d'euros. 68 % sont PME et 27 % <strong>de</strong>s ETI, avec une dominante<br />
dans l'in<strong>du</strong>strie. Toutes auront démontré auparavant - c'est le préalable exigé par le Trésor - «<br />
qu'elles sont résolument en train <strong>de</strong> se mettre en transition », souligne Anne Guérin.<br />
Pour 1.000 interventions réalisées par la banque autour <strong>de</strong>s prêts verts en 2021, 700 ont<br />
débouché sur la mise en marche <strong>du</strong> dispositif Diag Eco-Flux. Lancée à l'automne 2020 avec<br />
l'A<strong>de</strong>me, cette évaluation <strong>de</strong>s consommations d'eau, d'énergie, <strong>de</strong> matières premières, et <strong>de</strong> la<br />
pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> déchets promet aux entreprises 48.000 euros d'économies annuelles récurrentes,<br />
en moyenne, pour un coût <strong>de</strong> 2.000 à 3.000 euros.<br />
Fabrication <strong>de</strong> vapeur<br />
C'est parfois une première amorce pour parler stratégie climat à un dirigeant <strong>de</strong> PME. Après<br />
son diagnostic, Agro'Novae In<strong>du</strong>strie (11 millions d'euros <strong>de</strong> chiffre d'affaires, 40 salariés),<br />
transformateur <strong>de</strong> fruits et fabricants <strong>de</strong> confitures a complètement changé son procédé <strong>de</strong><br />
fabrication <strong>de</strong> vapeur et modifié ses installations <strong>de</strong> froid pour ré<strong>du</strong>ire ses consommations <strong>de</strong><br />
gaz et d'électricité.<br />
La PME a quasiment pu financer les 300.000 euros investis pour ses nouveaux groupes<br />
frigorifiques grâce aux Certificats d'économie d'énergie (CEE). Surtout, elle a <strong>de</strong>rnièrement<br />
décroché un prêt vert <strong>de</strong> 500.000 euros pour financer les équipements nécessaires pour<br />
autopro<strong>du</strong>ire une partie <strong>de</strong> son électricité. « 500.000 euros à un taux <strong>de</strong> 1 %, signés en quinze<br />
jours par voie électronique et les travaux ont commencé », résume son dirigeant Yves Faure.
Le compte personnel <strong>de</strong> formation mo<strong>de</strong><br />
d’emploi<br />
Mis en ligne le 4/<strong>04</strong>/<strong>2022</strong> à 18:15 L’Ar<strong>de</strong>nnais<br />
Le compte personnel <strong>de</strong> formation permet à toute personne active, <strong>de</strong> 16 ans et plus,<br />
d’acquérir <strong>de</strong>s droits à la formation mobilisables tout au long <strong>de</strong> sa vie professionnelle.<br />
Le compte personnel <strong>de</strong> formation recense les droits acquis, tout au long <strong>de</strong> sa vie<br />
professionnelle et mobilisables pour suivre une formation qualifiante, par tout apprenti ou<br />
salarié, en activité ou en recherche d’emploi, ou travailleur indépendant ou agent <strong>de</strong> la<br />
fonction publique (fonctionnaire et contractuel). Que l’emploi soit à temps plein ou à temps<br />
partiel (mi-temps ou plus – sinon calcul au prorata <strong>de</strong> l’activité).<br />
C’est au salarié <strong>de</strong> créer son CPF, en ligne sur le site www.moncompteformation.gouv.fr. Le<br />
CPF est crédité en euros pour les salariés <strong>du</strong> privé (cas général : 500€/an – majoration <strong>de</strong> 300<br />
€ pour cas particuliers : handicapés, personnes peu qualifiées…) jusqu’au plafond <strong>de</strong> 5000 €<br />
(cas général – 8000 € pour cas particuliers) et en heures pour les agents <strong>de</strong> la fonction<br />
publique. L’alimentation est automatique, une fois par an, proportionnelle au temps <strong>de</strong> travail<br />
réalisé (exemple : embauche en cours d’année).<br />
Il permet <strong>de</strong> financer les actions <strong>de</strong> formation sanctionnées par les certifications<br />
professionnelles comme l’acquisition d’un diplôme ou une validation <strong>de</strong>s acquis <strong>de</strong><br />
l’expérience (VAE) ou celles nécessaires à la création d’une entreprise, voire le permis <strong>de</strong><br />
con<strong>du</strong>ire.<br />
Seul le titulaire d’un CPF peut prendre l’initiative <strong>de</strong> son utilisation pour financer une<br />
formation. Si celle-ci est effectuée pendant le temps <strong>de</strong> travail, l’accord <strong>de</strong> l’employeur est<br />
nécessaire (salaire maintenu). La <strong>de</strong>man<strong>de</strong> doit être adressée au moins 60 jours avant la<br />
formation. L’entreprise doit donner sa réponse formelle ou tacite dans un délai <strong>de</strong> 30 jours
calendaires. Si la formation est effectuée en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s heures <strong>de</strong> travail, l’accord <strong>de</strong><br />
l’employeur n’est pas nécessaire.<br />
Le paiement <strong>de</strong> la formation s’effectue directement à partir <strong>du</strong> CPF, lors <strong>de</strong> la validation <strong>de</strong> la<br />
formation, sans passer par un intermédiaire (employeur, organisme paritaire…). Le CPF peut<br />
être abondé, dans certains cas par l’employeur (projet <strong>de</strong> transition professionnelle) ou par<br />
l’État (plan « France Relance »).<br />
Rubrique réalisée en partenariat avec lafinancepourtous.com<br />
Attention aux arnaques au CPF !<br />
Les arnaques fleurissent sur nos portables ! Le mo<strong>de</strong> opératoire est souvent celui-ci : vous êtes<br />
contacté par téléphone ou SMS par un pseudo organisme officiel (Ministère <strong>du</strong> Travail, Mon<br />
Compte Formation, Pôle Emploi, Caisse <strong>de</strong>s Dépôts…) qui prétend que vos droits à formation<br />
sont sur le point d’expirer. Il vous propose donc <strong>de</strong> vous inscrire à une formation et <strong>de</strong><br />
communiquer vos informations personnelles à cette fin (numéro <strong>de</strong> Sécurité sociale, email…<br />
et mot <strong>de</strong> passe).<br />
Parfois, l’escroc diffuse une publicité sur <strong>de</strong>s sites Internet ou <strong>de</strong>s réseaux sociaux amenant<br />
l’internaute vers un formulaire à compléter. Le CPF va alors être débité d’un montant élevé<br />
sans que la formation correspondante soit délivrée par l’organisme frau<strong>de</strong>ur.<br />
Entre 10 000 et 15 000 comptes ont été détournés entre 2019 et 2021 pour un préjudice estimé<br />
entre 12 et 16 millions d’euros.<br />
Pour l’éviter, sachez qu’aucun organisme officiel ne démarche par téléphone sur un sujet lié<br />
au CPF. Si vous avez été victime d'escroquerie, renseignez votre dossier <strong>de</strong> plainte sur<br />
moncompteformation.gouv.fr
Après le basket, le ski et les chevaux, Tony<br />
Parker investit dans le vin et le champagne<br />
L'ancien joueur <strong>de</strong> basket et star <strong>de</strong> la NBA annonce ce jeudi s'associer à l'entrepreneur<br />
Michel Reybier pour reprendre en main le Château La Mascaronne, en Provence, et les<br />
Champagnes Jeeper. Le domaine provençal s'étend sur 100 hectares, dont 60 <strong>de</strong> vignes, tandis<br />
que le domaine rémois comporte une cinquantaine d'hectares.<br />
Âgé <strong>de</strong> 39 ans, Tony Parker a commencé sa carrière au Paris Basket Racing en Pro A avant <strong>de</strong><br />
rejoindre en 2001 les San Antonio Spurs <strong>de</strong> la National Basketball Association (NBA), équipe<br />
avec laquelle il a remporté quatre titres <strong>de</strong> champion. (VILLARD/PAR COEUR<br />
GALA/SIPA)<br />
Par Enrique Moreira<br />
Publié le 31 mars <strong>2022</strong> Les Echos<br />
Retraité <strong>de</strong>s terrains <strong>de</strong> basket <strong>de</strong>puis 2019, Tony Parker continue <strong>de</strong> diversifier ses activités.<br />
Après être <strong>de</strong>venu actionnaire puis propriétaire et prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l'ASVEL, le club <strong>de</strong> Lyon-<br />
Villeurbanne, avoir investi dans la station <strong>de</strong> ski <strong>de</strong> Villard-<strong>de</strong>-Lans et dans Colizey, la place<br />
<strong>de</strong> marché française dédiée aux articles <strong>de</strong> sport, l'ancien meneur <strong>de</strong> jeu <strong>de</strong>s Spurs <strong>de</strong> San-<br />
Antonio jette son dévolu sur le vin.<br />
Tony Parker va s'allier à l'homme d'affaires Michel Reybier pour <strong>de</strong>venir associé <strong>du</strong> Château<br />
La Mascaronne, en Provence, et <strong>de</strong>s Champagnes Jeeper. « Notre engagement commun au<br />
sein <strong>de</strong>s domaines viticoles va nous permettre d'accélérer leur développement, notamment à<br />
l'international », a expliqué l'entrepreneur lyonnais. La « notoriété mondiale » <strong>de</strong> l'ancienne<br />
star <strong>de</strong> la NBA <strong>de</strong>vrait ai<strong>de</strong>r.<br />
Rosés <strong>de</strong> terroir<br />
Le château La Mascaronne, situé au Luc dans le Var, est un domaine riche <strong>de</strong> 100 hectares <strong>de</strong><br />
terre dont 60 <strong>de</strong> vignes. Michel Reybier était déjà propriétaire <strong>de</strong> tout le domaine <strong>de</strong>puis 2020,<br />
ainsi que <strong>du</strong> domaine <strong>de</strong> Lauza<strong>de</strong>, d'environ 40 hectares, situé juste à côté. L'homme d'affaires<br />
lyonnais, propriétaire par ailleurs <strong>de</strong>s Saint-Estèphe Cos d'Estournel et Château Marbuzet en<br />
Bor<strong>de</strong>lais, et <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux domaines <strong>de</strong> Tokay en Hongrie, entend créer avec ces châteaux<br />
provençaux <strong>de</strong>s « rosés <strong>de</strong> terroir à positionner parmi les meilleurs vins <strong>de</strong> Provence »,<br />
rapporte le site spécialisé Terre <strong>de</strong> vins.
Tony Parker : vers une carrière aussi brillante que dans le basket ?<br />
Quatre fois champion <strong>de</strong> NBA et premier joueur européen à obtenir le titre <strong>de</strong> meilleur joueur<br />
(MVP) <strong>de</strong>s finales américaines en 2007, Tony Parker entre par la même occasion au capital <strong>de</strong><br />
la maison <strong>de</strong> champagne Jeeper & Reynier. Fort d'un vignoble d'une cinquantaine d'hectares<br />
autour <strong>de</strong> Reims, la maison dont le site <strong>de</strong> chais se trouve à Faverolles et Coëmy compte pas<br />
moins <strong>de</strong> « 3,5 millions <strong>de</strong> bouteilles en vieillissement ». Reste aux joueurs <strong>de</strong> l'ASVEL,<br />
actuellement troisième <strong>du</strong> championnat <strong>de</strong> France <strong>de</strong> basket, à récupérer la première place s'ils<br />
veulent sabrer le champagne avec leur prési<strong>de</strong>nt.<br />
Enrique Moreira
On recherche un chef <strong>de</strong> caves en<br />
Champagne<br />
6 avril <strong>2022</strong> lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr<br />
©The Wallphoto<br />
« Vendanges, assemblage, vinification, commercialisation, à chaque étape, le chef <strong>de</strong> caves a<br />
en tête un unique souci : garantir une qualité optimale a son vin »*. Quelles particularités sont<br />
requises pour <strong>de</strong>venir un chef <strong>de</strong> caves, quel cursus permet <strong>de</strong> postuler à une annonce ? En<br />
voici quelques réponses grâce au cabinet <strong>de</strong> recrutement Mo<strong>du</strong>les Team qui vient <strong>de</strong> publier<br />
une annonce à la recherche d’un ou d’une chef <strong>de</strong> caves. C’est Jérôme Sciacchitano,<br />
oenologue <strong>de</strong> formation (Reims 2000) qui est le fondateur <strong>de</strong> ce cabinet spécialisé dans le<br />
recrutement <strong>de</strong> cadres et <strong>de</strong> dirigeants pour la filière <strong>de</strong>s vins et spiritueux.<br />
Ce qui est intéressant à travers le libellé <strong>de</strong> cette annonce, c’est l’évolution <strong>de</strong> ce métier,<br />
passant en une quinzaine d’années <strong>de</strong> vinificateur à un être qui se doit d’être doué <strong>de</strong> mille et<br />
une compétences. Toujours selon l’annonce <strong>du</strong> cabinet Mo<strong>du</strong>les Team, le client est une<br />
maison <strong>de</strong> champagne réputée et historique qui incarne l’excellence dans ses vins, sa vision et<br />
son fonctionnement. La structure souhaite engager son futur chef <strong>de</strong> caves (F/H) pour assurer<br />
les missions techniques ainsi que les relations avec ses partenaires et la communication en<br />
France et à l’international.<br />
Le poste est défini ainsi :<br />
» Au sein <strong>de</strong> l’équipe technique, vous apportez votre savoir-faire sur l’élaboration <strong>de</strong>s<br />
champagnes et <strong>de</strong> son style unique et votre savoir-être pour définir une communication
soignée et ciblée en externe. En lien direct avec le dirigeant <strong>de</strong> la Maison et le responsable<br />
<strong>de</strong>s opérations Vignes & Vins, vous menez les missions suivantes avec l’équipe technique :<br />
• Suivre et animer tout au long <strong>de</strong> l’année les relations avec le vignoble<br />
• Promouvoir sur le terrain, la recherche <strong>de</strong> raisins <strong>de</strong> qualité qui entrent dans<br />
l’élaboration <strong>de</strong>s vins<br />
• Contribuer, pendant les vendanges, à la sélection <strong>de</strong>s raisins et au pressurage défini<br />
par le cahier <strong>de</strong>s charges interne<br />
• Définir et participer aux métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> vinification, d’élevage et d’assemblage <strong>de</strong>s vins<br />
<strong>de</strong> la maison<br />
• Garantir la qualité <strong>de</strong>s vins dans l’ensemble <strong>de</strong>s étapes d’élaboration en cohérence<br />
avec le style <strong>de</strong> la maison et <strong>de</strong> l’attente <strong>de</strong>s consommateurs.<br />
• Superviser et animer la gestion <strong>de</strong>s stocks <strong>de</strong> l’œnothèque avec les services idoines<br />
• Définir avec les équipes communication <strong>de</strong> la maison les plans <strong>de</strong> communication<br />
appropriés sur les marchés clés<br />
• Recevoir les journalistes français et étrangers, clients partenaires pour promouvoir<br />
l’image et la notoriété <strong>de</strong> la maison<br />
• Participer aux commissions techniques et interprofessionnelles<br />
• Maitriser la gestion <strong>de</strong> projets en y intégrant efficacité et efficience<br />
• Contribuer à la démarche sociale et environnementale <strong>de</strong> l’entreprise<br />
• Assurer l’animation et la formation <strong>de</strong>s équipes au « discours vin » <strong>de</strong> la maison<br />
• Vous disposez d’une soli<strong>de</strong> formation initiale en œnologie et en viticulture (ingénieur<br />
agronome ou équivalent) et justifiez d’une expérience significative (10 ans à minima)<br />
dans le milieu <strong>de</strong>s vins haut <strong>de</strong> gamme.<br />
• Votre dimension internationale est significative.<br />
• Vous êtes bilingue en anglais et faites preuve d’une aisance naturelle en présentation<br />
auprès <strong>de</strong>s grands prescripteurs <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> <strong>du</strong> vin (journalistes, lea<strong>de</strong>r d’opinion, …)<br />
et <strong>de</strong>s grands amateurs <strong>de</strong> vin.<br />
• Votre personnalité vous permet <strong>de</strong> vous intégrer facilement au sein d’une équipe, <strong>de</strong><br />
faire preuve d’humilité et d’adaptabilité aux différents interlocuteurs ». (en cas où<br />
cela intéresse quelqu’un c’est ici pour postuler)<br />
*Union <strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong> champagne (UMC)
Retour en vins clairs sur la vendange 2021<br />
avec l’Union <strong>de</strong>s œnologues<br />
Mis en ligne le 4/<strong>04</strong>/<strong>2022</strong> L’Union<br />
Thomas Crouzet<br />
Après <strong>de</strong>ux années marquées par la crise sanitaire, les Champenois ont pu se retrouver pour la<br />
traditionnelle dégustation <strong>de</strong> vins clairs organisée par la branche régionale <strong>de</strong> l’Union <strong>de</strong>s<br />
œnologues. Plus <strong>de</strong> 80 professionnels ont répon<strong>du</strong> présent.<br />
Wilfrid Devaugermé, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’UOEF Champagne, Jean-François Perrot-Minnot, viceprési<strong>de</strong>nt,<br />
et Cédric Jacopin, secrétaire général national, ont convié les Champenois à cette<br />
soirée <strong>de</strong> dégustation. - T.C.<br />
Mercredi 30 mars, la branche régionale <strong>de</strong> l’Union <strong>de</strong>s œnologues <strong>de</strong> France organisait sa<br />
traditionnelle dégustation <strong>de</strong> vins clairs à la salle <strong>de</strong>s fêtes <strong>de</strong> Chouilly.<br />
Près <strong>de</strong> 80 professionnels champenois étaient présents pour l’occasion.<br />
Une douzaine <strong>de</strong> vins issus <strong>de</strong> crus diversifiés <strong>de</strong> la Champagne ont été présentés.<br />
La vendange 2021 se caractérise sans nul doute comme le retour <strong>de</strong> la fraîcheur en<br />
Champagne, <strong>du</strong>e à un taux d’acidité satisfaisant dans les vins. Une bonne nouvelle après trois<br />
années riches <strong>de</strong> matière, sur les millésimes 2018, 2019 et 2020, mais où l’acidité avait<br />
tendance à décliner.<br />
Çà et là, parmi les quelque 80 professionnels champenois ayant répon<strong>du</strong> à l’invitation <strong>de</strong><br />
l’Union <strong>de</strong>s œnologues <strong>de</strong> France (UOEF), la tendance se confirme : ces vins clairs<br />
permettront d’apporter <strong>de</strong> la vivacité, <strong>du</strong> « pep’s » aux assemblages <strong>de</strong> l’année. Ils pourront<br />
tout aussi bien constituer <strong>de</strong> beaux vins <strong>de</strong> réserve, avec un bon potentiel <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>.
Quant à la sortie <strong>de</strong> potentiels millésimes, ces <strong>de</strong>rniers resteront rares, <strong>du</strong> fait <strong>de</strong>s faibles<br />
volumes réalisés à la vendange (ren<strong>de</strong>ment agronomique proche <strong>de</strong> 7 000 kg/ha en<br />
Champagne).<br />
Autour <strong>de</strong> Wilfrid Devaugermé, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’UOEF Champagne, Jean-François Perrot-<br />
Minnot, vice-prési<strong>de</strong>nt, et Cédric Jacopin, secrétaire général national, les Champenois ont pu<br />
déguster une douzaine <strong>de</strong> vins clairs issus <strong>de</strong>s quatre coins <strong>de</strong> l’appellation. Des crus très<br />
variés étaient présentés, à l’image d’un chardonnay <strong>de</strong> Montgueux, dans l’Aube, d’un pinot<br />
noir d’Ambonnay dans la Marne (vinifié en rouge), ou encore d’un meunier <strong>de</strong> Charly-sur-<br />
Marne dans l’Aisne.<br />
Toujours dans cette logique <strong>de</strong> préservation <strong>de</strong> la fraîcheur, une part importante <strong>de</strong> vins sans<br />
fermentation malolactique a été présentée, permettant <strong>de</strong> conserver une bonne acidité.<br />
Après cette présentation, l’UOEF Champagne a convié l’assemblée à une dégustation <strong>de</strong><br />
Voltis, la nouvelle variété résistante qui <strong>de</strong>vrait pouvoir être cultivée l’année prochaine.<br />
Strictement encadrée par le Comité Champagne, cette variété ne pourra être utilisée qu’à<br />
hauteur <strong>de</strong> 10 % dans les assemblages.
Le Viti Vini programmé <strong>du</strong> 11 au 14 octobre<br />
prochain à Épernay<br />
Mis en ligne le 5/<strong>04</strong>/<strong>2022</strong> à 15:<strong>04</strong> L’Union<br />
Le Viti Vini, salon viti-vinicole régional, organisé par le Club <strong>de</strong>s entrepreneurs champenois,<br />
revient en octobre prochain au Millesium, <strong>du</strong> 11 au 14 octobre exactement. Après l’annulation<br />
<strong>de</strong> l’édition en 2020 en raison <strong>de</strong> la crise sanitaire, le salon dont c’est la 12e édition revient<br />
après quatre ans d’absence, la <strong>de</strong>rnière ayant eu lieu en 2018. Pour mémoire, le Viti Vini<br />
alterne une année sur <strong>de</strong>ux avec le Viteff, salon international <strong>de</strong>s technologies et vins<br />
effervescents.<br />
Pour ces retrouvailles, 15 000 m2 <strong>de</strong> surface seront dédiés à quelque 200 exposants. Quinze<br />
mille visiteurs sont atten<strong>du</strong>s.
Une nouvelle saison <strong>du</strong> Printemps <strong>de</strong>s<br />
champagnes s’ouvre ce week-end<br />
Mis en ligne le 4/<strong>04</strong>/<strong>2022</strong> à 19:28 L’Union<br />
Thomas Crouzet<br />
Des professionnels <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> entier sont atten<strong>du</strong>s dans la Marne et dans l’Aube, <strong>du</strong>rant cinq<br />
jours, pour déguster les vins clairs et les cuvées <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 250 domaines et coopératives<br />
champenoises. Une vingtaine <strong>de</strong> lieux accueilleront les festivités, qui débuteront dès samedi.<br />
Des dégustations <strong>de</strong> vins clairs et <strong>de</strong> cuvées sont prévues sur cinq jours. - Archives<br />
L’essentiel<br />
Le Printemps <strong>de</strong>s champagnes ouvrira ses portes samedi jusqu’à mercredi dans <strong>de</strong> multiples<br />
lieux.<br />
250 domaines et coopératives viticoles ont répon<strong>du</strong> présent, réunis sous forme <strong>de</strong> groupes et<br />
associations.<br />
Seuls les professionnels sont conviés à l’événement. Des visiteurs <strong>de</strong>s quatre coins <strong>du</strong> mon<strong>de</strong><br />
sont atten<strong>du</strong>s.<br />
Les inscriptions sont impératives et se font en ligne sur le site <strong>de</strong> la manifestation.<br />
L’enthousiasme est palpable à l’approche <strong>du</strong> jour J. Un événement, 21 points <strong>de</strong> rencontre et<br />
plus <strong>de</strong> 250 domaines et coopératives champenoises sont atten<strong>du</strong>s sur cinq jours <strong>de</strong> festivités.<br />
Le Printemps <strong>de</strong>s champagnes s’est imposé comme l’un <strong>de</strong>s temps forts <strong>de</strong> l’année pour les<br />
vignerons.<br />
Le principe, et ce <strong>de</strong>puis 2009 ?
« La thématique commune à chaque association participante est la dégustation <strong>de</strong> vins clairs<br />
<strong>de</strong> l’année, explique Benoît Tarlant, l’un <strong>de</strong>s membres fondateurs <strong>de</strong> l’événement. Cela<br />
permet <strong>de</strong> donner un bel aperçu <strong>de</strong>s vins issus <strong>de</strong> la récolte <strong>de</strong>rnière, sur <strong>de</strong>s terroirs très<br />
différents. Les vignerons proposent également <strong>de</strong>s dégustations <strong>de</strong> leurs cuvées. La seule<br />
condition étant que l’événement ne <strong>de</strong>vienne pas un salon à but mercantile. Aucune bouteille<br />
n’est ven<strong>du</strong>e sur place. »<br />
Au Quartier libre, à l’Opéra <strong>de</strong> Reims, aux halles <strong>du</strong> Boulingrin, mais aussi à Chamery et à<br />
Gye-sur-Seine (Aube), différents lieux accueilleront les festivités. Même le musée <strong>de</strong>s vins <strong>de</strong><br />
Champagne d’Épernay ouvrira ses portes à Terres & Vins <strong>de</strong> Champagne, l’association<br />
historique <strong>de</strong> l’événement. Une première pour le secteur sparnacien. « L’idée est également <strong>de</strong><br />
faire découvrir aux visiteurs <strong>de</strong>s lieux emblématiques <strong>de</strong> la Champagne, note Benoît Tarlant.<br />
Lors <strong>de</strong>s précé<strong>de</strong>ntes éditions, notre association a eu l’opportunité <strong>de</strong> nous installer au palais<br />
<strong>du</strong> Tau <strong>de</strong> Reims. Cette année, ce sera le nouveau musée d’Épernay. »<br />
Il faut dire que le Printemps <strong>de</strong>s champagnes draine dans la région <strong>de</strong>s professionnels issus<br />
<strong>de</strong>s quatre coins <strong>du</strong> mon<strong>de</strong>. Des inscriptions venues <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 25pays différents ont pour<br />
l’heure été enregistrées, d’Europe principalement mais également <strong>de</strong>s États-Unis, d’Amérique<br />
<strong>du</strong> Sud, d’Asie…<br />
« Habituellement, sur le seul événement <strong>de</strong> Terres & Vins <strong>de</strong> Champagne, nous recevons 800<br />
personnes sur une journée », indique Benoît Tarlant.<br />
Après <strong>de</strong>ux années marquées par la crise sanitaire et malgré les incertitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rniers<br />
mois, la dynamique est bien là et les visiteurs sont atten<strong>du</strong>s, toujours aussi nombreux.<br />
Surtout, la diversité <strong>de</strong>s associations présentes promet <strong>de</strong> belles découvertes aux participants.<br />
Dans les nouveautés, quatre groupes se joignent pour la première fois au Printemps <strong>de</strong>s<br />
champagnes, à l’image <strong>de</strong> Chamery Circus, qui ne proposera que <strong>de</strong>s coteaux champenois.<br />
Les professionnels pourront également découvrir les vins <strong>de</strong> coopératives <strong>de</strong> l’association<br />
Champ By Coop’, qui réunit onze structures différentes. Les jeunes vignerons <strong>de</strong> l’association<br />
Racine, fraîchement créée, rendront hommage au terroir <strong>de</strong> la Côte <strong>de</strong>s Bar, tandis que les<br />
Fa’bulleuses, déjà habituées <strong>de</strong>s salons et <strong>de</strong>s événements champenois, participeront à leur<br />
première édition <strong>du</strong> Printemps <strong>de</strong>s champagnes.<br />
« Je suis toujours bluffé <strong>de</strong> voir l’engouement autour <strong>de</strong> cet événement, se réjouit Benoît<br />
Tarlant. Surtout, ces festivités reflètent l’énergie <strong>de</strong> chaque vigneron. Il n’y a pas <strong>de</strong> consigne<br />
donnée par le haut. Chacun est libre d’organiser son printemps comme il l’entend. »<br />
Vingt et une associations ont répon<strong>du</strong> présent<br />
Samedi : Vignerons indépendants <strong>de</strong> Champagne, Meunier Institut, Charmery Circus.<br />
Dimanche : Cercle <strong>de</strong>s créateurs <strong>de</strong> champagnes confi<strong>de</strong>ntiels, Champagne Terroirs<br />
expérience, Bulles bio en Champagne, la Transmission, Femmes en Champagne,<br />
Empreinte(s) Côte <strong>de</strong>s Bar, Epicurwine.
Lundi : Terres & Vins <strong>de</strong> Champagne, Origines Champagne, Génération Champagne, Club<br />
trésors <strong>de</strong> Champagne, Des pieds et <strong>de</strong>s vins, Racine Côte <strong>de</strong>s Bar, Apex, Epicurwine,<br />
Talentueuse Champagne, Les Fa’Bulleuses.<br />
Mardi : Les Artisans <strong>du</strong> champagne, Les Mains <strong>du</strong> terroir, Passion chardonnay, Académie <strong>du</strong><br />
Vin <strong>de</strong> Bouzy, Champ’by Coop.<br />
Mercredi : Empreinte(s) Côte <strong>de</strong>s Bar
CHAMPAGNE<br />
Presse écrite<br />
FRA<br />
Famille <strong>du</strong> média : Médias professionnels<br />
Edition : Avril <strong>2022</strong> P.36-36<br />
Périodicité : Mensuelle<br />
Journalistes : -<br />
Audience : N.C.<br />
Nombre <strong>de</strong> mots : 332<br />
Sujet <strong>du</strong> média : Tourisme-Gastronomie<br />
Economie-Services<br />
p. 1/1<br />
Chez Laurent Lequart,<br />
le meunier est d'or<br />
Frajman ©Olivier<br />
tige Pur meunier-Extra Brut, Ré<br />
serve-Extra Brut, Douceur <strong>de</strong><br />
meunier-Doux, Saignée <strong>de</strong> meu<br />
nier-Extra Dry). « L'exploitation,<br />
certifiée HVE et VDC, représente<br />
La Réserve,<br />
un champagne<br />
«i<strong>de</strong>ntitaire,<br />
adapté<br />
à la gastronomie».<br />
La<br />
<br />
maisonfamilialeCham<br />
pagne Laurent Lequart,<br />
présidée par Laurent Le<br />
quart [quatrième génération <strong>de</strong><br />
viticulteurs), avait choisi le res<br />
taurant parisien Biondi <strong>du</strong> chef<br />
Fernando <strong>de</strong> Tomaso pour or<br />
ganiser un déjeuner « tout meu<br />
-.SV*NX<br />
maison<strong>de</strong> Passy-Crigny[51),<strong>de</strong><br />
présenter à la <strong>presse</strong> ses diffé<br />
rentes cuvées 100 % meunier<br />
une originalité dans le terroir<br />
champenois - qu'elle vinifie à<br />
travers différents dosages<br />
[Cœur <strong>de</strong> cuvée-Extra brut,<br />
Blanc <strong>de</strong> meunier-Brut, Blanc<br />
11,40ha* avec 80% <strong>de</strong> meunier,<br />
11%<strong>de</strong> chardannay et9%<strong>de</strong> pi<br />
not noir. Nous avons un paten<br />
tiel<strong>de</strong> pra<strong>du</strong>ctian<strong>de</strong> 95000bau<br />
teilles et nous commercialisons<br />
aujourd'hui 65000 bouteilles<br />
dont 40% à l'export», résume<br />
Laurent Lequart.<br />
La cuvée Réserve-Extra brut [à<br />
50 % base vendange 2018 et<br />
50 °/ovin <strong>de</strong> réserve vendanges<br />
2017,2016,2015 et 2013) dé<br />
gorgée en avril 2021 et dosée à<br />
4,5 g/l, représente ainsi 50 % <strong>de</strong><br />
la pro<strong>du</strong>ction et est commercia<br />
liséeà un prix départ HT <strong>de</strong> 14€.<br />
« Cette cuvéephare <strong>de</strong> l'exploita<br />
tion révèle un meunier gourmand<br />
nomie», commente Kevin Sibille,<br />
export manager <strong>de</strong> Champagne<br />
Laurent Lequart.<br />
Cuvées<br />
La maison<br />
confi<strong>de</strong>ntielles<br />
sait aussi élaborer,<br />
certaines années, <strong>de</strong>s cuvées<br />
confi<strong>de</strong>ntielles.C'estlecas<strong>de</strong>sa<br />
cuvée Saignée <strong>de</strong> meunier-Extra<br />
Dry, un rosé <strong>de</strong> saignée dosé à<br />
15 g/l pro<strong>du</strong>it à raison <strong>de</strong><br />
1000 bouteilles à partir <strong>de</strong> rai<br />
sins <strong>de</strong> la vendange 2018000%}<br />
qui ont macéré quatorze heures<br />
[24,50 € HT départ). Un accord<br />
nier». L'occasion, pour cette<br />
<strong>de</strong> meunier-Brut nature, Pres<br />
et fruité. C'est un champagne très<br />
i<strong>de</strong>ntitaire, à partir <strong>du</strong> cépage <strong>de</strong><br />
prédilection <strong>de</strong> la maison, et par<br />
ticulièrementadapté à la gastro<br />
idéal, par exemple,<br />
avec le mille<br />
feuille<strong>de</strong> framboises <strong>de</strong> Biondi !•<br />
*10,81ha sur Passy Oigny; 0,59 ha sur<br />
Verneuil<br />
232569 VIGNERONS - CISION 4479482600507<br />
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A.R Lenoble: un vieillissement sans pareil<br />
en Champagne<br />
Mis en ligne le 5/<strong>04</strong>/<strong>2022</strong> à 08:00 L’Union<br />
Thomas Crouzet<br />
Depuis 2010, la maison familiale <strong>de</strong> Damery préserve une partie <strong>de</strong> sa réserve perpétuelle en<br />
magnums bouchés liège. Un savoir-faire hors <strong>du</strong> commun.<br />
Antoine Malassagne et sa sœur, Anne, ont repris le domaine familial en 1993.<br />
La maison familiale A.R Lenoble a été fondée à Damery en 1920.<br />
La quatrième génération, représentée par Antoine et Anne Malassagne, frère et sœur, gère le<br />
domaine.<br />
Le vignoble exploité est <strong>de</strong> 18 hectares, situé sur Damery, Bisseuil et Chouilly.<br />
La commercialisation est <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 320 000 bouteilles par an.<br />
En Champagne, <strong>de</strong>ux maisons sont renommées pour la conservation <strong>de</strong> vins <strong>de</strong> réserve en<br />
magnums bouchés liège. La première, la pionnière, s’appelle Bollinger. La secon<strong>de</strong>, A.R<br />
Lenoble.<br />
En 2010, Antoine Malassagne comprend l’intérêt <strong>de</strong> ce mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> vieillissement, « qui offre un<br />
échange optimisé entre l’air et le vin, pour une micro-oxygénation lente ».
La charge <strong>de</strong> travail colossale que nécessitent la mise en bouteille puis la réouverture <strong>de</strong>s<br />
magnums, avant assemblage, n’effraie pas l’œnologue. Bien au contraire, celui-ci pousse le<br />
concept en l’adaptant au savoir-faire <strong>de</strong> la maison.<br />
« Nous avons décidé <strong>de</strong> conserver une partie <strong>de</strong> notre réserve perpétuelle en magnums<br />
bouchés liège, explique Antoine Malassagne. Cette réserve a été commencée en 2 000 et est<br />
<strong>de</strong>puis enrichie chaque année par une partie <strong>de</strong> la récolte. »<br />
Un procédé unique en Champagne, caractéristique <strong>de</strong> la philosophie <strong>de</strong> la maison A.R<br />
Lenoble.<br />
« Cela nous permet <strong>de</strong> laisser vieillir les vins lentement, tout en conservant <strong>de</strong> la fraîcheur »,<br />
note Antoine Malassagne.<br />
Surtout, la légère prise <strong>de</strong> mousse qui se fait en magnum permet aux vins <strong>de</strong> vieillir sur <strong>de</strong>s<br />
lies fines, « ce qui confère <strong>de</strong> la matière aux vins, lui apporte <strong>de</strong> la profon<strong>de</strong>ur » approuve le<br />
chef <strong>de</strong> caves.<br />
Après quatre années au minimum passées en cave, les vins conservés en magnum sont<br />
dégustés, intégrés aux assemblages, puis remis en bouteille pour la prise <strong>de</strong> mousse et un<br />
nouveau vieillissement.<br />
« Nous indiquons, sur chaque cuvée, la présence <strong>de</strong> la réserve perpétuelle, ainsi que le vin <strong>de</strong><br />
base, précise Antoine Malassagne. Par exemple, sur notre brut sans année, la cuvée « Intense<br />
– mag 17 », il y a 45 % <strong>de</strong> vins issus <strong>de</strong> la réserve perpétuelle, assemblés à une base <strong>de</strong><br />
récolte 2017. »<br />
Un parc conséquent <strong>de</strong> 180 fûts<br />
Si les magnums <strong>de</strong> réserve marquent <strong>de</strong> leur empreinte les champagnes A.R Lenoble, les<br />
quelque 180 fûts qui constituent le parc <strong>de</strong> la maison permettent aussi <strong>de</strong> travailler les vins<br />
lors <strong>de</strong> l’élevage et <strong>du</strong> vieillissement.<br />
« En 2021, nous avons privilégié les vinifications en fûts et en foudres, confirme Antoine<br />
Malassagne. Nous utilisons également <strong>de</strong>s cuves inox pour une partie <strong>de</strong>s vins. Pour<br />
conserver <strong>de</strong> la fraîcheur, les fermentations malo-lactiques ont été bloquées cette année. Avec<br />
le réchauffement climatique, les vendanges se font <strong>de</strong> plus en plus tôt, et l’acidité peut parfois<br />
légèrement manquer. »<br />
Du fait <strong>de</strong>s faibles volumes rencontrés en Champagne, la maison ne sait pas encore si elle<br />
pourra réaliser un millésime cette année. Les <strong>de</strong>rniers ajustements à propos <strong>de</strong>s assemblages<br />
seront opérés fin mai, avant tirage.
Web<br />
FRA<br />
Famille <strong>du</strong> média : Blogs<br />
Audience : 413<br />
Sujet <strong>du</strong> média : Tourisme-Gastronomie<br />
5 Avril <strong>2022</strong><br />
Journalistes : PATRICK<br />
DUSSERT-GERBER<br />
Nombre <strong>de</strong> mots : 5368<br />
patrick.<strong>du</strong>ssert-gerber.com p. 1/2<br />
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* MIEUX COMPRENDRE LE NOUVEAU CLASSEMENT CHAMPAGNE -<br />
Dussert-Gerber, Gui<strong>de</strong> <strong>du</strong> vin<br />
Pour la Champagne, les vins, comme les références, ont changé, et on peut s'interroger, posément, intelligemment, sur les<br />
prix et la typicité. Voici ce qu'il faut comprendre :<br />
Le terroir joue son rôle pleinement et les territoires <strong>de</strong> Grands ou Premiers Crus ont une influence certaine (comme en<br />
Bourgogne, et plus à Bor<strong>de</strong>aux, voir plus loin) sur la typicité <strong>de</strong>s vins. Notre Classement a donc tenu compte <strong>de</strong> cela et il se<br />
répartit selon les quatre gran<strong>de</strong>s régions viticoles champenoises.<br />
On ne fait évi<strong>de</strong>mment pas le même vin à Avize ou aux Riceys, chacun ayant une spécificité propre, c'est tant mieux et<br />
passionnant.<br />
Dans chacune <strong>de</strong> ces régions, comment ne pas faire accé<strong>de</strong>r à la tête <strong>du</strong> Classement un grand nombre <strong>de</strong> vignerons et<br />
maisons familiales qui offrent une typicité réelle, mettent en avant l'originalité <strong>de</strong>s sols, faisant ressortir ici le Pinot meunier,<br />
là un territoire spécifique <strong>de</strong> Grand ou Premier Cru, la Biodynamie, le respect <strong>de</strong> la Nature, le traitement <strong>de</strong>s sols à la charrue,<br />
tout cela exacerbe ce que l'on attend d'un vrai grand vin : son originalité.<br />
C'est le résultat d'une persévérance hors-normes <strong>de</strong> la part <strong>de</strong> ces vignerons.<br />
Car on ne veut plus <strong>de</strong> cuvées i<strong>de</strong>ntiques, année après année, issues d'innombrables assemblages (parfois 150 vins<br />
différents), ni <strong>de</strong> simples belles étiquettes : le Champagne est un vin et il se dévoile d'autant mieux quand il change selon les<br />
millésimes, les cépages et les sols et... bien rares sont les gran<strong>de</strong>s maisons historiques qui peuvent se targuer, grâce,<br />
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* MIEUX COMPRENDRE LE NOUVEAU CLASSEMENT CHAMPAGNE -<br />
Dussert-Gerber, Gui<strong>de</strong> <strong>du</strong> vin<br />
5 Avril <strong>2022</strong><br />
patrick.<strong>du</strong>ssert-gerber.com p. 2/2<br />
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principalement, à leurs propres vignobles, d'offrir un tel panel. Vous verrez que l'on peut les compter sur les doigts dans le<br />
Classement.<br />
Un Champagne <strong>de</strong> vigneron, c'est aussi le Champagne d'un homme (ou d'une femme), qui ne compte pas ses heures, prend sa<br />
voiture pour livrer, partage sa passion avec ses clients... bref, tout ce qu'un représentant ne risque pas <strong>de</strong> vous apporter.<br />
Car il y a aussi <strong>de</strong> très gran<strong>de</strong>s cuvées <strong>de</strong> marques bien trop chères, qui imposent leurs prix en jouant aussi bien sur <strong>de</strong>s<br />
campagnes <strong>de</strong> publicité qu'elles sont les seules à pouvoir s'offrir ou à force '' ca<strong>de</strong>aux auprès <strong>de</strong>s hôteliers ou restaurateurs,<br />
sur une plage ou dans une discothèque. On est loin <strong>de</strong> l'expression <strong>du</strong> terroir... Entre un grand Champagne <strong>de</strong> vigneron et<br />
certaines cuvées <strong>de</strong> base <strong>du</strong> négoce, au même prix, il y a une sacrée différence qualitative !<br />
A propos <strong>de</strong> Patrick DUSSERT-GERBER<br />
D'origines alsacienne et savoyar<strong>de</strong>, Patrick Dussert-Gerber est né en Algérie en 1956 dans une famille exploitant la terre,<br />
dont <strong>de</strong>s vignobles. Après <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> droit, il débute une carrière <strong>de</strong> journaliste professionnel. Dès sa rencontre avec un<br />
oenologue <strong>de</strong> renommée internationale, Jacques <strong>de</strong> Loustaunau <strong>de</strong> Guilhem, qui lui apprend le métier <strong>du</strong> vin, ses secrets et<br />
l'art <strong>de</strong> la dégustation, il <strong>de</strong>vient l'un <strong>de</strong>s nez les plus respectés. L'atavisme aidant, sa passion pour ce '' sang <strong>de</strong> la terre et <strong>du</strong><br />
ciel l'amène à collaborer avec <strong>de</strong> nombreux titres <strong>de</strong> la <strong>presse</strong> française, à créer Magnum et à lancer Millésimes, la bible<br />
annuelle <strong>de</strong>s amateurs <strong>de</strong> vins, une référence aujourd'hui incontournable. Il a également édité et dirigé L'Officiel <strong>de</strong>s Grands<br />
Vins. Il est à l'origine <strong>de</strong> L'Amour <strong>du</strong> vin, un concept unique <strong>de</strong> boutique dans laquelle les vins sont ven<strong>du</strong>s au prix <strong>de</strong> la<br />
propriété, sans aucune marge prise. Le livre qui fait sa renommée internationale est ce Gui<strong>de</strong> Dussert-Gerber <strong>de</strong>s Vins®,<br />
véritable best-seller, consacré par le prix Gutenberg comme le meilleur gui<strong>de</strong> <strong>de</strong>s vins. Il écrit ce Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong>puis 1979, secondé<br />
par son épouse, Brigitte, et, aujourd'hui, <strong>de</strong>ux <strong>de</strong> leurs quatre enfants, Mélodie et Thibault, l'ont rejoint et dirigent également<br />
Millésimes, Vinovox, Vins<strong>du</strong>Siècle et L'Amour <strong>du</strong> Vin. '' PDG est certainement l'auteur français le plus important et<br />
prolifique dans le domaine <strong>du</strong> vin. Il a signé une cinquantaine <strong>de</strong> livres : L'Encyclopédie Mondiale <strong>de</strong>s Vins, Le Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong>s<br />
vins d'Europe, Le Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong>s meilleurs pro<strong>du</strong>its et spécialités <strong>de</strong> France, L'Amour <strong>du</strong> vin, Le Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong>s vins <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux<br />
(Albin Michel), Le Gui<strong>de</strong> d'achat <strong>de</strong>s bons vins et 52 Week-ends réussis (Marabout), Les Seigneurs <strong>du</strong> Cahors (Michel<br />
Lafon), Les Vins <strong>du</strong> Siècle (Millésimes)... Épicurien, amateur d'art contemporain, cet ancien boxeur, joueur d'échecs,<br />
passionné <strong>de</strong>s civilisations anciennes et <strong>de</strong>s technologies mo<strong>de</strong>rnes... C'est surtout un précurseur, le premier dans le mon<strong>de</strong> <strong>du</strong><br />
vin à avoir su investir dans le Net, bien avant les autres. Éditeur, il est aujourd'hui le lea<strong>de</strong>r incontournable, avec <strong>de</strong>s sites très<br />
importants, qui attirent <strong>de</strong>s centaines <strong>de</strong> milliers d'internautes. En 2019, plusieurs MILLIONS <strong>de</strong> pages ont été vues par nos<br />
visiteurs sur les 5 sites : GUIDEDESVINS, MILLESIMES, VINOVOX, VINSDUSIECLE, IDEEVINS, les Blogs et les 120<br />
Sites Thématiques (voir page 42) Et plus <strong>de</strong> 100.000 fans nious suivent sur Facebook Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong>s Vins,<br />
www.gui<strong>de</strong><strong>de</strong>svins.com, interactif et gratuit sur le Net Millésimes®, www.millesimes.fr, le site <strong>du</strong> prestigieux annuel, en<br />
consultation gratuite Vinovox®, www.vinovox.com, un concept <strong>de</strong> vidéos mo<strong>de</strong>rnes et attractives, et son site anglais,<br />
www.mywinetasting.fr Les Vins <strong>du</strong> Siècle®, www.vins<strong>du</strong>siecle.com, et son site anglais, www.topfrenchwines.com L'Amour<br />
<strong>du</strong> Vin®, www.amour<strong>du</strong>vin.com, une Boutique unique ® : marques déposées INPI<br />
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