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Panorama de presse quotidien du 30 05 2022

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PANORAMA DE PRESSE<br />

Du <strong>30</strong>/<strong>05</strong>/<strong>2022</strong><br />

- Politique.………………………….………………………………………………………….……..p.2-12<br />

- Economie-Foncier-Chiffres………………………………………………………………….p.13-20<br />

- People…………………………………………………………………………………………………p.21-23<br />

- Patrimoine-Unesco-Histoire………………………………………………………………..p.24-29<br />

- Viticulture-Environnement-Climat……………………………………………………….p.<strong>30</strong>-34<br />

- Social…………………………………………………………………………………………………..p.35-36<br />

- Commerce-Réglementation…………………………………………………………………p.37-38<br />

- Communication.………..……………………………………….……………………………….p.39-49<br />

Cette revue <strong>de</strong> <strong>presse</strong> se <strong>de</strong>stine à un usage strictement personnel et interne à l’entreprise,<br />

le <strong>de</strong>stinataire s’interdit <strong>de</strong> repro<strong>du</strong>ire, publier, diffuser ou vendre ce document.<br />

www.sgv-champagne.fr<br />

17 avenue <strong>de</strong> Champagne – CS 90176 • 512<strong>05</strong> Epernay Ce<strong>de</strong>x • Tél. 03 26 59 55 00 • Fax. 03 26 54 97 27<br />

69 Gran<strong>de</strong> Rue <strong>de</strong> la Résistance • 10110 Bar-sur-Seine • Tél. 03 25 29 85 80 • Fax. 03 25 29 77 81


Web<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : Médias professionnels<br />

Audience : 95992<br />

Sujet <strong>du</strong> média : Tourisme-Gastronomie<br />

20 Mai <strong>2022</strong><br />

Journalistes : Alexandre<br />

Abellan<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 4014<br />

www.vitisphere.com p. 1/2<br />

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Champagne Maintien <strong>de</strong> la dérogation vendange <strong>de</strong> 72 heures <strong>de</strong> travail<br />

hebdomadaire<br />

Alors que le ministère <strong>du</strong> Travail souhaitait harmoniser les dérogations au temps <strong>de</strong> travail pendant les vendanges, les<br />

vignerons champenois se réjouissent <strong>de</strong> pouvoir maintenir une dérogation adaptée aux spécificités <strong>de</strong> leurs récoltes.<br />

« Nous avons été enten<strong>du</strong>s grâce au soutien <strong>de</strong> nos parlementaires. Mais nous n'avons pas beaucoup <strong>de</strong> doutes que<br />

l'administration et plus précisément le ministère <strong>du</strong> travail reviendront à la charge l'année prochaine » prévient Maxime<br />

Toubart. - crédit photo : ©Gutner CIVC<br />

«<br />

Les dérogations au temps <strong>de</strong> travail sur la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong>s vendanges <strong>2022</strong> sont accordées » annonce avec satisfaction le<br />

Syndicat Général <strong>de</strong>s Vignerons <strong>de</strong> Champagne (SGV). À la suite d'un courrier <strong>du</strong> ministère <strong>du</strong> Travail en mars <strong>de</strong>rnier,<br />

confirmée par une décision <strong>de</strong> dérogation <strong>de</strong> la Direction Régionale <strong>de</strong> l'Économie, <strong>de</strong> l'Emploi, <strong>du</strong> Travail et <strong>de</strong>s Solidarités<br />

(DREETS), le syndicat champenois indique que les dérogations sont maintenues à « 72 heures par semaine pour les salariés<br />

affectés au chargement, au transport, à la réception <strong>de</strong>s raisins et <strong>de</strong>s moûts, au pressurage, à la vinification et aux cuisines<br />

» et à « 60 heures par semaine pour les autres personnels participants à la vendange » .<br />

Un soulagement pour les opérateurs champenois, alors que leurs vendanges manuelles, aussi brèves qu'intenses, nécessitent<br />

une forte mobilisation <strong>de</strong> leurs salariés, saisonniers et permanents. Si la dérogation est obtenue pour toute la Champagne, les<br />

services <strong>de</strong> l'État distinguent les situations selon les départements. En Aube, Marne et Haute-Marne un affichage <strong>de</strong> la<br />

dérogation et un bilan nominatif sont <strong>de</strong>mandés aux employeurs par la DREETS. Des obligations qui ne concernent pas<br />

l'Aisne et la Seine-et-Marne.<br />

Obtenue dans un cadre d'élections prési<strong>de</strong>ntielles et législatives, le SGV s'attend à <strong>de</strong>voir <strong>de</strong> nouveau batailler pour maintenir<br />

le statu quo. Inscrite dans le Co<strong>de</strong> Rural , la dérogation <strong>de</strong>s 72 heures reste dans le collimateur <strong>de</strong>s pouvoirs publics, qui<br />

VIGNERONS - CISION 363368721<br />

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Champagne Maintien <strong>de</strong> la dérogation vendange <strong>de</strong> 72 heures <strong>de</strong> travail<br />

hebdomadaire<br />

20 Mai <strong>2022</strong><br />

www.vitisphere.com p. 2/2<br />

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souhaitent harmoniser les pratiques dérogatoires autour <strong>de</strong>s 60 heures prévues par le régime général et défini dans le Co<strong>de</strong> <strong>du</strong><br />

Travail . Une vision admnistrative que dénonce le SGV, défendant la prise en compte <strong>de</strong>s réalités viticoles <strong>du</strong> terrain.<br />

Réponse ministérielle<br />

Dans une réponse écrite au Sénat , « le Gouvernement comprend l'impératif pour les viticulteurs et les agriculteurs <strong>de</strong><br />

pouvoir aménager leur temps <strong>de</strong> travail à certains moments <strong>de</strong> l'année, notamment lors <strong>de</strong>s vendanges, pendant lesquelles<br />

les besoins <strong>de</strong> main-d'oeuvre sont accrus Toutefois les vendanges ne constituent pas, à elles seules, une circonstance<br />

exceptionnelle susceptible <strong>de</strong> justifier légalement le recours à la suspension <strong>du</strong> repos hebdomadaire » indique le ministère<br />

<strong>du</strong> Travail, ajoutant que « notre droit permet bien à la filière viticole d'aménager la <strong>du</strong>rée <strong>du</strong> travail au rythme <strong>de</strong>s<br />

vendanges. Cependant, il n'est pas souhaitable, pour la santé d'un viticulteur, <strong>de</strong> suspendre le repos hebdomadaire après<br />

avoir travaillé dans les vignes 132 heures pendant douze jours consécutifs. C'est là une question <strong>de</strong> protection <strong>de</strong> la santé <strong>de</strong>s<br />

travailleurs. »<br />

Regrettant « cette position absur<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'administration qui remet en cause les dérogations au temps <strong>de</strong> travail pendant les<br />

vendanges et dont la principale préoccupation vise à aligner les règles <strong>du</strong> co<strong>de</strong> rural sur celles <strong>du</strong> co<strong>de</strong> <strong>de</strong> travail » ,<br />

Maxime Toubart, le prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> SGV, notant, lors <strong>de</strong> sa <strong>de</strong>rnière assemblée générale , que les vignerons font <strong>de</strong> plus en<br />

plus face à « <strong>de</strong>s difficultés importantes <strong>de</strong> recrutement pendant les vendanges » . En témoignent les <strong>de</strong>rnières données <strong>de</strong> la<br />

MSA pour les contrats "culture <strong>de</strong> la vigne" <strong>de</strong>s exploitations viticoles, où les emplois <strong>de</strong> CDD saisonnier pour les vendanges<br />

sont tombés à 51 633 contrats en 2021 auprès <strong>de</strong>s vignerons, soit -15 % par rapport à 2020.<br />

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Presse écrite<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : Médias professionnels<br />

Edition : Juin <strong>2022</strong> P.10<br />

Périodicité : Mensuelle<br />

Journalistes : Catherine<br />

Audience : N.C.<br />

Gerbod<br />

Sujet <strong>du</strong> média :<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 278<br />

Agroalimentaire-Agriculture<br />

p. 1/1<br />

La Champagne se penche sur le rôle<br />

<strong>de</strong> ses vigneronnes<br />

Le Syndicat général <strong>de</strong>s<br />

vignerons<br />

<strong>de</strong> la Champagne<br />

(SGV) déploie <strong>de</strong>puis le début<br />

<strong>de</strong> l’année, avec l’université <strong>de</strong><br />

Reims<br />

Champagne-Ar<strong>de</strong>nne,<br />

une étu<strong>de</strong> sur « l’engagement<br />

professionnel<br />

et l’implication<br />

collective <strong>de</strong>s vigneronnes<br />

<strong>de</strong> Champagne ». Elle a été<br />

initiée par la commission <strong>de</strong>s<br />

viticultrices <strong>du</strong> SGV. Cette<br />

<strong>de</strong>mière a constaté que <strong>de</strong>puis<br />

1983, aucune étu<strong>de</strong> n’a été<br />

menée pour cemer la place <strong>de</strong>s<br />

femmes dans les exploitations<br />

champenoises. Au-<strong>de</strong>là, l’étu<strong>de</strong><br />

veut aussi se pencher sur les<br />

évolutions auxquelles la filière<br />

Champagne est confrontée ces<br />

<strong>de</strong>mières<br />

années.<br />

La phase <strong>de</strong> recueil <strong>de</strong> l’information<br />

a débuté au mois <strong>de</strong> mai.<br />

Un questionnaire accessible via<br />

un QR Co<strong>de</strong> a été envoyé directement<br />

aux membres <strong>du</strong> SGV.<br />

II s’adresse aux adhérentes mais<br />

aussi aux adhérents <strong>du</strong> SGV.<br />

II sera aussi plus généralement<br />

envoyé « à <strong>de</strong>s travailleuses et<br />

travailleurs viticoles », indique<br />

la présentation <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong>. II<br />

sera complété par une série<br />

d’entretiens auprès <strong>de</strong> personnes<br />

ayant répon<strong>du</strong> et donné leur<br />

accord pour être interviewées.<br />

Au sein <strong>de</strong> l’université <strong>de</strong> Reims,<br />

l’étu<strong>de</strong> est con<strong>du</strong>ite<br />

avec l’Institut<br />

Georges Chappaz - Villa<br />

Bissinger<br />

et <strong>de</strong> recherches<br />

et le Centre d’étu<strong>de</strong>s<br />

sur les emplois<br />

et les professionnalisations<br />

(CEREP).<br />

II y a près <strong>de</strong> quarante ans,<br />

l’enquête avait relevé un rôle<br />

<strong>de</strong>s femmes presque exclusivement<br />

cantonné à <strong>de</strong>s tâches<br />

QUEL RÔLE JOUENT LES VIGNE-<br />

RONNESDE CHAMPAGNE dans la<br />

filière aujourd’hui ? La commission<br />

<strong>de</strong>s viticultrices<br />

une enquête<br />

pour y répondre.<br />

<strong>du</strong> SGV a initié<br />

universitaire<br />

administratives et bureaucratiques.<br />

« Peut-on encore faire ce<br />

constat stéréotypé en <strong>2022</strong> ? »,<br />

s’interroge la commission <strong>de</strong>s<br />

viticultrices dans un communiqué.<br />

Nul doute qu’elle attend les<br />

résultats avec impatience. (Ap<br />

Catherine<br />

Gerbod<br />

232569 VIGNERONS - CISION 4<strong>05</strong>011360<strong>05</strong>01<br />

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Web<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : Médias spécialisés grand public<br />

Audience : 45<br />

Sujet <strong>du</strong> média : Tourisme-Gastronomie<br />

25 Mai <strong>2022</strong><br />

Journalistes : -<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 1368<br />

infosvin.free.fr p. 1/1<br />

Guillaume Guerre, nouveau prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s jeunes vignerons <strong>de</strong> Champagne |<br />

Visualiser l'article<br />

Installation <strong>de</strong>s jeunes, maintien <strong>du</strong> foncier et développement <strong>de</strong> l'engagement environnemental seront les axes forts <strong>du</strong><br />

mandat <strong>du</strong> nouveau prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Groupe <strong>de</strong>s Jeunes Viticulteurs <strong>de</strong> Champagne.<br />

Guillaume Guerre, viticulteur à Venteuil dans la Marne, succè<strong>de</strong> à Alexandre Chatillon au poste <strong>de</strong> prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Groupe <strong>de</strong>s<br />

Jeunes viticulteurs <strong>de</strong> Champagne. Agé <strong>de</strong> <strong>30</strong> ans, ce jeune vigneron qui exploite 6 ha est également maire <strong>de</strong> sa commune.<br />

Favoriser l'installation <strong>de</strong>s jeunes et maintenir le foncier au sein <strong>de</strong>s vignerons figurent en tête <strong>de</strong> sa feuille <strong>de</strong> route.<br />

Le Groupe <strong>de</strong>s Jeunes soutient l'engagement environnemental <strong>de</strong> la Champagne, qui se concrétise entre autres par<br />

l'augmentation <strong>du</strong> nombre d'exploitations certifiées. Il souhaite aussi participer aux actions qui permettent à la France <strong>de</strong><br />

rester un grand pays pro<strong>du</strong>cteur <strong>de</strong> vin, avec une image positive et culturelle <strong>du</strong> vin.<br />

Ren<strong>de</strong>ment <strong>2022</strong><br />

Sur le sujet champenois <strong>de</strong> la réforme <strong>de</strong> la réserve qualitative, le Groupe <strong>de</strong>s Jeunes est favorable à remonter le plafond <strong>de</strong><br />

la réserve à 10 000 kg/ha (contre 8 000 kg/ha actuellement). Quant au niveau <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>ment autorisé pour la vendange <strong>2022</strong>, «<br />

il est trop tôt pour se prononcer, répond Guillaume Guerre. La météo est pour l'instant plutôt clémente avec nous, c'est déjà<br />

un point positif... ».<br />

Source : www.vitisphere.com<br />

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Web<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : Médias spécialisés grand public<br />

Audience : 57674<br />

Sujet <strong>du</strong> média : Tourisme-Gastronomie<br />

27 Mai <strong>2022</strong><br />

Journalistes : Yves<br />

Tesson<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 38<strong>05</strong><br />

www.terre<strong>de</strong>vins.com p. 1/2<br />

Union <strong>de</strong>s Maisons <strong>de</strong> Champagne : la feuille <strong>de</strong> route <strong>du</strong> nouveau prési<strong>de</strong>nt<br />

Visualiser l'article<br />

©Michel Jolyot<br />

Nouveau prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l'Union <strong>de</strong>s Maisons <strong>de</strong> Champagne, David Chatillon présente la feuille <strong>de</strong> route <strong>de</strong>s Maisons pour<br />

l'appellation dans un contexte très particulier où la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> excè<strong>de</strong> <strong>de</strong> plus en plus l'offre.<br />

Comment se porte le commerce <strong>du</strong> champagne <strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong> l'année ?<br />

Les expéditions sont toujours très dynamiques : à fin avril, sur douze mois glissants, on était à 332,5 millions <strong>de</strong> bouteilles !<br />

Ce rythme <strong>de</strong>vrait ralentir au second semestre parce que la disponibilité <strong>de</strong>s vins ne peut pas suivre. Par ailleurs, certains<br />

marchés ont sans doute anticipé <strong>de</strong>s comman<strong>de</strong>s pour se prémunir contre les difficultés logistiques ou même l'inflation.<br />

Vous venez <strong>de</strong> prendre la prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> l'UMC, quelle est votre feuille <strong>de</strong> route ?<br />

L'objectif est <strong>de</strong> co-construire le contexte d'un développement <strong>du</strong>rable <strong>de</strong>s Maisons et <strong>de</strong> la Champagne pour leur permettre<br />

<strong>de</strong> satisfaire les clients et consommateurs les plus exigeants au niveau mondial, afin d'assurer une croissance <strong>de</strong> leur chiffre<br />

d'affaires. Pour cela, il faut renforcer la valeur matériel et immatériel <strong>du</strong> mot « champagne » via les trois dimensions <strong>du</strong><br />

développement <strong>du</strong>rable. Parmi les priorités, la première consiste à assurer un volume <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> raisins à la hauteur <strong>de</strong><br />

la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>s marchés. Notre modèle <strong>de</strong> fixation <strong>du</strong> ren<strong>de</strong>ment commercialisable est performant mais nous <strong>de</strong>vons<br />

améliorer nos outils <strong>de</strong> régulation pour éviter <strong>de</strong> nous priver <strong>du</strong> moindre kilo <strong>de</strong> raisins <strong>de</strong> qualité comme en 2020.<br />

La <strong>de</strong>uxième priorité vise à assurer une pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> raisins <strong>de</strong> très gran<strong>de</strong> qualité. De nombreux outils sont à notre<br />

VIGNERONS - CISION 363584372<br />

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Union <strong>de</strong>s Maisons <strong>de</strong> Champagne : la feuille <strong>de</strong> route <strong>du</strong> nouveau<br />

prési<strong>de</strong>nt<br />

27 Mai <strong>2022</strong><br />

www.terre<strong>de</strong>vins.com p. 2/2<br />

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disposition (bon <strong>de</strong> livraison, tri optique, analyses...) pour continuer <strong>de</strong> progresser encore et toujours... On ne peut pas croître<br />

en valeur, si on ne croît pas en qualité.<br />

La troisième priorité, c'est l'innovation dans le vignoble pour relever le double défi <strong>de</strong> la ré<strong>du</strong>ction <strong>de</strong>s intrants, <strong>de</strong> l'empreinte<br />

carbone et <strong>du</strong> changement climatique. Dans cette rubrique « innovation », nous <strong>de</strong>vons aussi intégrer la question <strong>de</strong> la<br />

pro<strong>du</strong>ctivité <strong>du</strong> vignoble dans un contexte où le ren<strong>de</strong>ment moyen décennal a baissé ces douze <strong>de</strong>rnières années.<br />

Nous menons actuellement un très gros travail interprofessionnel pour enrichir la feuille <strong>de</strong> route <strong>du</strong> Comité Champagne et la<br />

hisser au niveau <strong>de</strong>s enjeux qui sont énormes. De premières décisions y compris budgétaires seront prises en juillet.<br />

Dans votre discours à la <strong>de</strong>rnière Assemblée <strong>du</strong> SGV, vous avez évoqué la question <strong>de</strong> l'ODG dont toutes les missions<br />

<strong>de</strong>vraient être assumées par le Comité Champagne selon vous...<br />

Au départ, l'ODG c'est l'idée d'un ministre qui s'est dit qu'il était intelligent que « tous les opérateurs » (c'est-à-dire les<br />

Vignerons et Maisons) se parlent et co-gèrent ensemble leurs appellations. C'est exactement le modèle champenois <strong>de</strong>puis<br />

plus <strong>de</strong> 100 ans. Par un tour <strong>de</strong> passe/passe, « tous les opérateurs » sont <strong>de</strong>venus « les déclarants <strong>de</strong> récolte » mais<br />

uniquement pour les appellations viticoles. C'est absur<strong>de</strong> : en se privant <strong>de</strong> l'expertise <strong>de</strong> ceux qui connaissent les marchés<br />

pour fixer les conditions <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction, on finit par pro<strong>du</strong>ire <strong>de</strong>s choses dont personne ne veut plus. Heureusement, en<br />

Champagne, l'ODG nous associe à ses travaux sur le cahier <strong>de</strong>s charges mais il serait plus sain et efficace que cette mission<br />

soit aussi confiée au Comité Champagne. Ce serait fidèle au modèle qui a contribué à construire le succès <strong>de</strong> notre<br />

appellation. Je le redis : s'il y a 80 ans, nos prédécesseurs n'avaient pas tenu compte <strong>de</strong> l'évolution <strong>du</strong> goût <strong>de</strong>s consommateurs<br />

pour <strong>de</strong>s vins moins sucrés, nous serions restés un vin <strong>de</strong> <strong>de</strong>ssert et sans doute morts aujourd'hui.<br />

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Presse écrite<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : PQR/PQD<br />

Edition : 24 mai <strong>2022</strong> P.31<br />

(Quotidiens régionaux)<br />

Journalistes : THOMAS CROUZET<br />

Périodicité : Quotidienne<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 879<br />

Audience : 36<strong>30</strong>00<br />

Sujet <strong>du</strong> média :<br />

Actualités-Infos Générales<br />

p. 1/2<br />

CHAMPAGNE<br />

Avec Manuel Reman,<br />

un nouveau<br />

cycle<br />

s'ouvre pour Krug<br />

De la viticulture <strong>du</strong>rable à la cuverie Joseph 2.0<br />

en passant par les liens entre maisons et vignerons,<br />

Manuel Reman prend la prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> la maison Krug.<br />

II succè<strong>de</strong> à Maggie Henriquez, à la tête <strong>de</strong> la maison<br />

rémoise <strong>du</strong>rant treize ans.<br />

BIO EXPRESS<br />

• En 2004, Manuel Reman arrive au<br />

sein <strong>de</strong> Moët Hennessy, comme<br />

responsable <strong>de</strong> projets pour Moët et<br />

Chandon.<br />

• En 2007, il est nommé directeur<br />

<strong>du</strong> contrôle <strong>de</strong> gestion pour MHCS,<br />

puis directeur <strong>de</strong> la pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong><br />

Moët & Chandon en 2012.<br />

• En 2016, il prend la tête <strong>de</strong> la<br />

filiale <strong>de</strong> distribution Moët Hennessy<br />

Iberia en Espace.<br />

• En 2019, il <strong>de</strong>vient PDG <strong>de</strong> MHCS.<br />

• Le 1“ avril <strong>2022</strong>, il reprend la<br />

prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> la maison Krug à la<br />

place <strong>de</strong> Maggie<br />

Propos recueillis par<br />

THOMAS<br />

CROUZET<br />

Henriquez.<br />

Manuel, vous entamez votre 18' année pour le<br />

groupe LVMH, et la première au sein <strong>de</strong> la maison<br />

Krug. Qu’est-ce qui vous a marqué au cours <strong>de</strong><br />

ces premiers mois ?<br />

Je reviens d’un voyage à New York<br />

qui m’a permis <strong>de</strong> me rendre<br />

compte à quel point nos équipes,<br />

dans les filiales <strong>de</strong> distribution,<br />

connaissent bien notre pro<strong>du</strong>it.<br />

J’avoue avoir été bluffé en les écou<br />

tant parler <strong>de</strong> crus, raconter <strong>de</strong>s<br />

anecdotes sur la maison, narrer son<br />

histoire... Que ce soit en Norvège,<br />

en Suè<strong>de</strong>, en Corée, en Australie, en<br />

Italie, même en Chine, il y a une<br />

connexion très forte pour le champagneet<br />

pour Krug. Nous avons<strong>de</strong>s<br />

bons ambassa<strong>de</strong>urs, qui me<br />

laissent penser que nos bouteilles<br />

sont entre <strong>de</strong> bonnes mains.<br />

Maggie Henriquez, qui vous a précédé, vous quali<br />

fie d’amoureux <strong>de</strong> la maison. Quel a été votre<br />

premier contact avec Krug ?<br />

Entre 20<strong>05</strong> et 2006, j’ai été amené à<br />

étudier la manière dont Krug gérait<br />

son plan <strong>de</strong> tirage. Déjà à l’époque,<br />

c’était la maison la plus avancée<br />

avec Éric Lebel, le chef <strong>de</strong> caves <strong>de</strong><br />

l’époque, qui assurait cette opéra<br />

tion avec un fichier très précis. J’ai<br />

été accueilli par Olivier Krug alors<br />

que j’étais un junior dans l’entre<br />

prise. II m’a invité à déjeuner, m’a<br />

raconté l’histoire <strong>de</strong> Krug, m’a sen<br />

sibilisé au travail effectué. Très vite,<br />

j’ai compris la philosophie <strong>de</strong> cette<br />

maison plus que centenaire et j’y ai<br />

adhéré.<br />

Vous reprenez un certain nombre <strong>de</strong> projets en<br />

sucüédant à Maggie Henriquez. Quels sont-ils ?<br />

II y a le travail effectué à la vigne<br />

qui <strong>de</strong>meure une priorité. Nous<br />

continuerons à favoriser les pra<br />

tiques environnementales, avec<br />

une politique la moins interven<br />

tionniste possible. Cela relève <strong>de</strong><br />

notre responsabilité sociétale, mais<br />

vise aussi à obtenir <strong>de</strong>s vins qui tra<br />

<strong>du</strong>isent l’expression <strong>du</strong> terroir.<br />

Pour sublimer cette matière pre<br />

mière, le projet Joseph 2.0 doit arri<br />

ver en partie à terme à la vendange<br />

2023. Cette nouvelle cuverie <strong>de</strong>-<br />

232569 VIGNERONS - CISION 554201360<strong>05</strong>01<br />

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Avec Manuel Reman, un nouveau cycle s'ouvre pour Krug<br />

Edition : 24 mai <strong>2022</strong> P.31<br />

p. 2/2<br />

Manuel Reman a pris la tête <strong>de</strong> la maison Krug le 1" avril <strong>2022</strong>. II succè<strong>de</strong> à Maggie Henriquez.<br />

viendra notre centre d’expérimen<br />

tation, au cœur <strong>du</strong> vignoble d’Am<br />

bonnay. Le site sera pleinement<br />

opérationnel à la récolte 2024.<br />

Nous allons également retravailler<br />

nos packagings afin <strong>de</strong> limiter notre<br />

impact environnemental pour le<br />

segment <strong>de</strong> la commercialisation.<br />

Le champagne Krug s'est imposé comme une<br />

marque hautement valorisée, avec un positionne<br />

ment premium. N’y a-t-il pas un risque, à terme,<br />

<strong>de</strong> se couper d’une partie <strong>de</strong>s consommateurs ?<br />

II y aurait un risque si nous aug<br />

mentions les prix sans apporter <strong>de</strong><br />

plus-value. Mais nous sommes<br />

montés en puissance, avec <strong>de</strong>s vins<br />

<strong>de</strong> plus en plus précis et généreux.<br />

II y a également la partie expérien<br />

tielle, avec un environnement <strong>de</strong><br />

plus en plus qualitatif. Quand vous<br />

ouvrez une bouteille <strong>de</strong> Krug, vous<br />

rentrez dans un univers, avec une<br />

approche multisensorielle. Sur la<br />

gran<strong>de</strong> cuvée, vous avez une di<br />

zaine <strong>de</strong> millésimes différents à<br />

l’intérieur et <strong>de</strong>s centaines <strong>de</strong> crus.<br />

Et finalement, c’est ven<strong>du</strong> le tiers<br />

ou le quart <strong>de</strong> certaines bouteilles<br />

<strong>de</strong> Bourgogne qui n’ont que trois<br />

ans. Donc nous restons très attrac<br />

tifs sur le secteur <strong>de</strong>s vins haut <strong>de</strong><br />

gamme.<br />

En prenant la prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> Krug, vous cé<strong>de</strong>z une<br />

partie <strong>de</strong>s fonctions transversales aux maisons<br />

dont vous aviez la charge. Comment vous êtes<br />

vous rëorganisés au sein <strong>de</strong> Moët Hennessy ?<br />

II y a eu une époque où toutes les<br />

fonctions transversales étaient gé<br />

rées <strong>de</strong>puis une même maison,<br />

Moët, avec Stéphane Baschiera.<br />

Puis, en 2019, le groupe a décidé <strong>de</strong><br />

me confier ces fonctions, gérées<br />

hors <strong>de</strong>s maisons. Mais avec la pré<br />

si<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> Krug, je ne peux plus assumer<br />

ce rôle seul. Nous avons<br />

donc décidé <strong>de</strong> répartir la charge <strong>de</strong><br />

travail entre Ruinart, Veuve Clic<br />

quot, Moët et Krug. Les prési<strong>de</strong>nts<br />

<strong>de</strong> maison se réunissent désormais<br />

mensuellement, afin <strong>de</strong> gérer en<br />

semble les problématiques rela<br />

tives à la branche champagne <strong>de</strong><br />

Moët Hennessy.<br />

Vous conservez également un rêle au sein <strong>de</strong> l’in<br />

terprofession, en siégeant à l’Union <strong>de</strong>s maisons<br />

<strong>de</strong> Champagne (UMC). Quelle est votre position<br />

au sein <strong>de</strong> cette instance ?<br />

Comme l’a dit David Chatillon à son<br />

arrivée à la prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> l’UMC,<br />

nous allons continuer <strong>de</strong> resserrer<br />

les liens avec le Syndicat <strong>de</strong>s vigne<br />

rons <strong>de</strong> Champagne.<br />

II n’y a pas <strong>de</strong> concurrence entre les<br />

maisons et les vignerons, nous<br />

continuerons <strong>de</strong> bâtir l’histoire <strong>de</strong><br />

l’appellation ensemble. ■<br />

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Presse écrite<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : PQR/PQD<br />

(Quotidiens régionaux)<br />

Périodicité : Quotidienne<br />

Audience : 312000<br />

Sujet <strong>du</strong> média :<br />

Actualités-Infos Générales<br />

Edition : 24 mai <strong>2022</strong> P.8<br />

Journalistes : Thomas Crouzet<br />

Manuel<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 695<br />

p. 1/1<br />

Avec Manuel<br />

Reman, un nouveau cycle s'ouvre pour Krug<br />

0YrkLtMJEw0ZiOan_0yjAE8y5U4QWsY-hr_fFBykqW8MLiLlT-FsuW4nZst59VXFUZmE3<br />

Propos recueillis par Thomas Crouzet Manuel, vous entamez votre 18e<br />

année pour le groupe LVMH, et la première au sein <strong>de</strong> la maison<br />

Krug. Qu'est-ce qui vous a marqué au cours <strong>de</strong> ces premiers mois? Je<br />

reviens d'un voyage à New York qui m'a permis <strong>de</strong> me rendre compte<br />

à quel point nos équipes, dans les filiales <strong>de</strong> distribution, connaissent<br />

bien notre pro<strong>du</strong>it. J'avoue avoir été bluffé en les écoutant parler <strong>de</strong><br />

crus, raconter <strong>de</strong>s anecdotes sur la maison, narrer son histoire... Que<br />

ce soit en Norvège, en Suè<strong>de</strong>, en Corée, en Australie, en Italie, même<br />

en Chine, il y a une connexion très forte pour le champagne et pour<br />

Krug. Nous avons <strong>de</strong>s bons ambassa<strong>de</strong>urs, qui me laissent penser que<br />

nos bouteilles sont entre <strong>de</strong> bonnes mains. Maggie Henriquez, qui vous<br />

a précédé, vous qualifie d'amoureux <strong>de</strong> la maison. Quel a été votre<br />

premier contact avec Krug? Entre 20<strong>05</strong> et 2006, j'ai été amené à étudier<br />

la manière dont Krug gérait son plan <strong>de</strong> tirage. Déjà à l'époque, c'était<br />

la maison la plus avancée avec Éric Lebel, le chef <strong>de</strong> caves <strong>de</strong> l'époque,<br />

qui assurait cette opération avec un fichier très précis. J'ai été accueilli<br />

par Olivier Krug alors que j'étais un junior dans l'entreprise. Il m'a<br />

invité à déjeuner, m'a raconté l'histoire <strong>de</strong> Krug, m'a sensibilisé au<br />

travail effectué. Très vite, j'ai compris la philosophie <strong>de</strong> cette maison<br />

plus que centenaire et j'y ai adhéré. Vous reprenez un certain nombre<br />

<strong>de</strong> projets en succédant à Maggie Henriquez. Quels sont-ils? Il y a le<br />

travail effectué à la vigne qui <strong>de</strong>meure une priorité. Nous continuerons<br />

à favoriser les pratiques environnementales, avec une politique la<br />

moins interventionniste possible. Cela relève <strong>de</strong> notre responsabilité<br />

sociétale, mais vise aussi à obtenir <strong>de</strong>s vins qui tra<strong>du</strong>isent l'expression<br />

<strong>du</strong> terroir. Pour sublimer cette matière première, le projet Joseph 2.0<br />

doit arriver en partie à terme à la vendange 2023. Cette nouvelle<br />

cuverie <strong>de</strong>viendra notre centre d'expérimentation, au cœur <strong>du</strong> vignoble<br />

d'Ambonnay. Le site sera pleinement opérationnel à la récolte 2024.<br />

Nous allons également retravailler nos packagings afin <strong>de</strong> limiter notre<br />

impact environnemental pour le segment <strong>de</strong> la commercialisation. Le<br />

champagne Krug s'est imposé comme une marque hautement valorisée,<br />

avec un positionnement premium. N'y a-t-il pas un risque, à terme, <strong>de</strong><br />

se couper d'une partie <strong>de</strong>s consommateurs? Il y aurait un risque si nous<br />

augmentions les prix sans apporter <strong>de</strong> plus-value. Mais nous sommes<br />

montés en puissance, avec <strong>de</strong>s vins <strong>de</strong> plus en plus précis et généreux. Il<br />

y a également la partie expérientielle, avec un environnement <strong>de</strong> plus en<br />

plus qualitatif. Quand vous ouvrez une bouteille <strong>de</strong> Krug, vous rentrez<br />

dans un univers, avec une approche multisensorielle. Sur la gran<strong>de</strong><br />

cuvée, vous avez une dizaine <strong>de</strong> millésimes différents à l'intérieur et<br />

<strong>de</strong>s centaines <strong>de</strong> crus. Et finalement, c'est ven<strong>du</strong> le tiers ou le quart<br />

<strong>de</strong> certaines bouteilles <strong>de</strong> Bourgogne qui n'ont que trois ans. Donc<br />

nous restons très attractifs sur le secteur <strong>de</strong>s vins haut <strong>de</strong> gamme. En<br />

prenant la prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> Krug, vous cé<strong>de</strong>z une partie <strong>de</strong>s fonctions<br />

transversales aux maisons dont vous aviez la charge. Comment vous<br />

êtes-vous réorganisés au sein <strong>de</strong> Moët Hennessy? Il y a eu une époque<br />

où toutes les fonctions transversales étaient gérées <strong>de</strong>puis une même<br />

maison, Moët, avec Stéphane Baschiera. Puis, en 2019, le groupe a<br />

décidé <strong>de</strong> me confier ces fonctions, gérées hors <strong>de</strong>s maisons. Mais<br />

avec la prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> Krug, je ne peux plus assumer ce rôle seul.<br />

Nous avons donc décidé <strong>de</strong> répartir la charge <strong>de</strong> travail entre Ruinart,<br />

Veuve Clicquot, Moët et Krug. Les prési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> maison se réunissent<br />

désormais mensuellement, afin <strong>de</strong> gérer ensemble les problématiques<br />

relatives à la branche champagne <strong>de</strong> Moët Hennessy. Vous conservez<br />

également un rôle au sein <strong>de</strong> l'interprofession, en siégeant à l'Union<br />

<strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong> Champagne (UMC). Quelle est votre position au sein<br />

<strong>de</strong> cette instance? Comme l'a dit David Chatillon à son arrivée à la<br />

prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> l'UMC, nous allons continuer <strong>de</strong> resserrer les liens avec<br />

le Syndicat <strong>de</strong>s vignerons <strong>de</strong> Champagne. Il n'y a pas <strong>de</strong> concurrence<br />

entre les maisons et les vignerons, nous continuerons <strong>de</strong> bâtir l'histoire<br />

<strong>de</strong> l'appellation<br />

ensemble.<br />

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Edouard Philippe sur le terrain pour<br />

soutenir ses candidats<br />

Matot Braine le <strong>30</strong> <strong>05</strong> 22<br />

Politique. Dans le cadre <strong>de</strong>s élections législatives <strong>de</strong>s 12 et 19 juin prochains, l’ancien<br />

Premier ministre Edouard Philippe est venu apporter son soutien aux candidats marnais <strong>de</strong> son<br />

parti Horizons, le rémois Xavier Albertini et la députée châlonnaise Lise Magnier.<br />

Jackie Lizeux, prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Champagne Charles Heston (à droite) a accueilli Edouard<br />

Philippe et Xavier Albertini, à Villers-Franqueux. (© B. Busson)<br />

Deux <strong>de</strong>s 58 candidats présentés par Horizons dans le cadre <strong>de</strong> l’alliance Ensemble <strong>de</strong>stinée à<br />

apporter une majorité à l’Assemblée nationale pour le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République réélu. « Une<br />

majorité prési<strong>de</strong>ntielle stable, soli<strong>de</strong>, enracinée », précise Edouard Philippe, qui a débuté sa<br />

visite matinale par une rencontre avec l’agriculteur et maraîcher Etienne Guillaume à<br />

Auménancourt puis la coopérative viticole Charles Heston, à Villers-Franqueux. L’aprèsmidi,<br />

il a rejoint Lise Magnier à Sainte-Ménehould pour visiter l’entreprise CAVOK UAS.<br />

La souveraineté alimentaire en questions<br />

Accompagné <strong>de</strong> Catherine Vautrin, prési<strong>de</strong>nte <strong>du</strong> Grand Reims, Arnaud Robinet, maire <strong>de</strong><br />

Reims, Xavier Albertini, candidat sur la 1ere circonscription et sa suppléante Stella Hans, le<br />

maire <strong>du</strong> Havre s’est donc particulièrement penché sur les questions agricoles et viticoles.<br />

« C’est un grand sujet pour la France. On s’est construit comme une gran<strong>de</strong> puissance<br />

agricole. Pendant très longtemps le secteur agricole a dégagé un excé<strong>de</strong>nt considérable mais<br />

on constate aujourd’hui que cette suprématie et cette puissance sont remises en cause ». Pour


l’ancien Premier ministre, la question <strong>de</strong> la préservation <strong>de</strong> la souveraineté alimentaire est<br />

centrale pour le pays, au regard <strong>de</strong> l’évolution sociétale mais aussi <strong>de</strong> l’actualité<br />

internationale, avec la guerre en Ukraine. Il a profité <strong>de</strong>s rencontres avec les professionnels <strong>du</strong><br />

secteur pour rappeler les enjeux <strong>de</strong>s filières agricoles et viticoles.<br />

« L’un <strong>de</strong>s défis <strong>de</strong> notre agriculture est celui <strong>de</strong> la transmission. Les contraintes environnementales et<br />

la préservation <strong>de</strong>s espaces naturels sont aussi <strong>de</strong>s sujets à prendre extrêmement au sérieux. La<br />

dimension économique et la pérennité <strong>de</strong>s exploitations sont à prendre en compte. Au cours <strong>de</strong>s<br />

prochaines années, nous <strong>de</strong>vons mettre un accent encore plus tonique sur la question <strong>de</strong> notre<br />

souveraineté alimentaire. C’est un défi absolument majeur dont nous ne pouvons pas rester<br />

spectateurs ».


Presse écrite<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : Médias professionnels<br />

Edition : Juin <strong>2022</strong> P.20-21<br />

Périodicité : Mensuelle<br />

Journalistes : Emmanuelle<br />

Audience : N.C.<br />

Thomas<br />

Sujet <strong>du</strong> média :<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 1028<br />

Agroalimentaire-Agriculture<br />

p. 1/2<br />

■VITICULTURE<br />

CHAMPAGNE<br />

Le ren<strong>de</strong>ment a diminué<br />

<strong>de</strong> 26 % en douze ans<br />

Le ren<strong>de</strong>ment a diminué <strong>de</strong> 26 % en douze ans en Champagne. Vieillissement,<br />

dépérissement et évolution <strong>de</strong>s pratiques culturales sont les principales causes.<br />

Depuis douzeans,les ren<br />

<strong>de</strong>ments sont orientés à<br />

Les <strong>de</strong>ux composantes <strong>du</strong> ren<br />

<strong>de</strong>ment sont concernées : le<br />

<strong>de</strong> grappeset pour25%à celle<br />

<strong>du</strong> poids <strong>de</strong>s grappes.<br />

la baisse après plus <strong>de</strong><br />

nombre <strong>de</strong> grappes par m2 qui<br />

Les causes? Elles sont multi<br />

50 ans <strong>de</strong> hausse dans le vi<br />

a diminué <strong>de</strong> 21 % en 12 ans<br />

ples : évolution <strong>de</strong>s pratiques<br />

gnoble champenois. Cette pro<br />

et le poids <strong>de</strong>s grappes qui a<br />

culturales, accentuation <strong>de</strong>s<br />

blématique était au cœur <strong>de</strong> la<br />

reculé <strong>de</strong> 8 %. En somme, nous<br />

phénomènes d'aléas clima<br />

24e édition <strong>de</strong> Vignoble<br />

& Qua<br />

avons per<strong>du</strong> 3 grappes<br />

par m2<br />

tiques, mais aussi le vieillis<br />

lité, organisée par Terroirs et<br />

et 12 grammes en moyenne<br />

sement <strong>du</strong> vignoble et les<br />

Vignerons <strong>de</strong> Champagne’. Les<br />

pargrappe », tel est le constat<br />

soucis <strong>de</strong> dépérissement.<br />

chiffres parlent d'eux-mêmes.<br />

dressé par Arnaud Descotes,<br />

« En 2000, l'âge moyen <strong>de</strong>s<br />

Le nombre <strong>de</strong> grappes par<br />

mètre carré a diminué <strong>de</strong> 21 %<br />

en douze ans en Champagne<br />

et le poids <strong>de</strong>s grappes<br />

a reculé <strong>de</strong> 8 % sur cette<br />

même pério<strong>de</strong>.<br />

« Le ren<strong>de</strong>ment a diminué <strong>de</strong><br />

26 % en douze ans en Cham<br />

pagne. Cela fait 2%<strong>de</strong> ren<strong>de</strong><br />

ment en moins par an. Si on<br />

extrapole cela peut faire peur...<br />

directeur <strong>de</strong>s services tech<br />

niques <strong>du</strong> Comité Champagne<br />

analysant que la baisse ren<strong>de</strong><br />

ment enregistré est <strong>du</strong>e pour<br />

75 % à la diminution <strong>du</strong> nombre<br />

vignes en Champagne était<br />

<strong>de</strong> 22 ans. Aujourd'hui, il est<br />

<strong>de</strong> 35 ans », constate-t-il. II<br />

y a bien sûr une corrélation<br />

forte entre l'âge <strong>de</strong>s vignes<br />

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Le ren<strong>de</strong>ment a diminué <strong>de</strong> 26 % en douze ans<br />

Edition : Juin <strong>2022</strong> P.20-21<br />

p. 2/2<br />

et le nombre <strong>de</strong> grappe au m2,<br />

mais cela n'explique par l’in<br />

tégralité <strong>du</strong> décrochage <strong>du</strong><br />

ren<strong>de</strong>ment : « L'âge <strong>de</strong>s vignes<br />

explique 40 % <strong>de</strong> la variabili<br />

té <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong> grappes au<br />

m2 », les 60 % restants étant<br />

imputables aux nouvelles pra<br />

tiques culturales (travail <strong>du</strong><br />

sol, enherbement, choix <strong>de</strong> La<br />

fertilisation organique) et aux<br />

aLéas dimatiques.<br />

Concernant le poids <strong>de</strong>s<br />

grappes, l'essentiel <strong>de</strong> la perte<br />

<strong>de</strong> poids <strong>de</strong> grappes est lié à<br />

l’évolution <strong>de</strong>s pratiques viti<br />

coles et aux aléas climatiques.<br />

En résumé, la baisse <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong><br />

ments en Champagne est impu<br />

tée pour un tiers au vieillisse<br />

ment <strong>du</strong> vignoble et pour <strong>de</strong>ux<br />

tiers aux pratiques viticoles et<br />

aux aléas dimatiques.<br />

LE POIDS DES MANQUANTS<br />

Les pertes <strong>de</strong> pieds dans les<br />

parcelles contribuent égale<br />

ment à cette évolution. « Nous<br />

estimons que les pertes <strong>de</strong><br />

pieds contribuent pour 0,7 à<br />

0,8 %, que ce soit en lien avec<br />

les jaunisses (0,2 à 0,3 %), les<br />

blessures liées au désherbage<br />

mécanique (0,2 à 0,3 %) et les<br />

viroses. »<br />

L'interprofession champenoise<br />

évalue à 20 à <strong>30</strong> % le pourcen<br />

tage <strong>de</strong> manquants sur 20 ans,<br />

portion pouvant impacterfor<br />

tement le ren<strong>de</strong>ment moyen<br />

<strong>de</strong>s parcelles. Même rempla<br />

cés, la présence <strong>de</strong> manquants<br />

a en effet <strong>de</strong>s conséquences<br />

marquées : « seule la moitié<br />

<strong>de</strong>s plants complantés ont une<br />

pro<strong>du</strong>ction correcte ».<br />

Les aléas dimatiques <strong>de</strong> plus<br />

en plus fréquents sont égale-<br />

MONDE<br />

Le ren<strong>de</strong>ment baisse en France<br />

et augmente dans d’autres pays<br />

En 25 ans, le ren<strong>de</strong>ment moyen en France a baissé <strong>de</strong> 7 hl/ha, selon les chiffres <strong>de</strong><br />

l'OIV/DGDDI. En Champagne, il est passé <strong>de</strong> 82 à 65 hl/ha entre 2003 et 2020. Même<br />

tendance en Alsace sur cette même pério<strong>de</strong>, avec une perte <strong>de</strong> 10 hl/ha, ou dans le<br />

Centre/Bourgogne avec un ren<strong>de</strong>ment abaissé <strong>de</strong> 53 à 46-48 hl/ha.<br />

Cet état <strong>de</strong>s lieux conceme la France, et on peut légitiment se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r comment évolue<br />

le ren<strong>de</strong>ment dans les autres pays viticoles européens et si nos concurrents sur le<br />

marché sont dans la même situation. II n’en est rien. Au Portugal le ren<strong>de</strong>ment moyen est<br />

stable <strong>de</strong>puis plusieurs années. En Espagne, la courbe <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>ment est bien distincte<br />

<strong>de</strong> la nôtre, avec un ren<strong>de</strong>ment moyen en nette croissance, en lien sans doute avec la<br />

montée en puissance <strong>de</strong> L’irrigation, qui concernait 22 % <strong>de</strong>s vignes ibériques en 2004, et<br />

désormais plus <strong>de</strong> 40% <strong>de</strong>s surfaces en 2021. Même tendance notéeen Italie, avec un<br />

ren<strong>de</strong>ment en croissance notamment attribué aux variétés blanches comme le glera,<br />

utilisé pour le Prosecco. L'Allemagne est en revanche en recul. Plus loin <strong>de</strong> nous, les<br />

vignobles d'Australie, <strong>du</strong> Chili, <strong>de</strong>s États-Unis, ou <strong>de</strong> la Nouvelle-Zélan<strong>de</strong> sont tous sur une<br />

pente ascendante marquée en termes <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>ment. C'est le cas également <strong>de</strong> l’Afrique<br />

ûûûûûüüû<br />

<strong>du</strong> Sud, pays où le ren<strong>de</strong>ment progresse <strong>de</strong>puis 20 ans, malgré les problèmes récurrents<br />

<strong>de</strong> sécheresse. L’Argentine, elle, enregistre un léger recul <strong>de</strong> 12 t/ha à 11,5 t/ha.<br />

ÉTATS-UNIS AUSTRALIE CHILI NOUVELLE- AFRIQUE FRANCE ALLEMAGNE PORTUGAL<br />

ZÉLANDE DU SUD<br />

ment pointés <strong>du</strong> doigt. « En<br />

moyenne, en Champagne, les<br />

pertes sont estimées sur cette<br />

pério<strong>de</strong> à8% par le gel, 1,2%<br />

par la grêle, 2,8% par l'échau<br />

dage, 4,9% par le mildiou »,<br />

énumère Arnaud Descotes.<br />

Les solutions? Les leviers à ac<br />

tiver sont multiples et varient<br />

selon les parcelles<br />

: choix <strong>du</strong><br />

matériel végétal bien sûr, lutte<br />

contre les dépérissements<br />

la mortalité au vignoble en<br />

agissant<br />

et<br />

par exemple sur les<br />

techniques <strong>de</strong> taille, amélio<br />

ration <strong>de</strong>s soins apportés aux<br />

complants, adaptation <strong>de</strong> la ré<br />

glementation, développement<br />

<strong>de</strong> l’irrigation, etc.<br />

Mais c'est aussi par le pilotage<br />

<strong>de</strong> la vigueur et <strong>du</strong> ren<strong>de</strong>ment<br />

que la bataille se jouera. Pour<br />

cela, les professionnels ont<br />

besoin d'indicateurs<br />

et <strong>de</strong> ré<br />

férences. Un observatoire col<br />

lectif physiologique a ainsi été<br />

mis en place en Champagne en<br />

2019.Ilcomporte 143parcelles<br />

réparties sur 53 communes et<br />

conceme les trois cépages <strong>du</strong><br />

vignoble : le pinot noir, le char<br />

donnay et le pinot meunier. Au<br />

total, 15 indicateurs physiolo<br />

giques sont suivis concernant<br />

notamment l’azote, le carbone,<br />

et l'eau, facteurs impliqués<br />

dans les quatre gran<strong>de</strong>s fonc<br />

tions permettent la mise en<br />

place <strong>de</strong>s grappes : la minéra<br />

lisation <strong>du</strong> sol, l'absorption par<br />

la plante, la photosynthèse, la<br />

répartition dans les organes.<br />

Emmanuelle<br />

Thomas<br />

[1) Union <strong>du</strong> centre vinicole Nicolas<br />

Feuillatte et <strong>de</strong> la Coopérative<br />

régionale <strong>de</strong>s vins <strong>de</strong> Champagne.<br />

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Le prix moyen <strong>de</strong> l’hectare <strong>de</strong> vigne baisse<br />

en Champagne en 2021….sauf sur la Côte<br />

<strong>de</strong>s Blancs (rapport Safer)<br />

24 mai <strong>2022</strong> lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr<br />

©La Champagne <strong>de</strong> Sophie Claeys<br />

Le rapport annuel <strong>de</strong>s prix <strong>de</strong>s terres 2021 <strong>de</strong> la Safer vient d’être publié. Après une année <strong>de</strong><br />

crise sanitaire très marquée, le marché foncier viticole champenois retrouve son dynamisme<br />

avec <strong>de</strong>s hausses supérieures à 20% tant en nombre <strong>de</strong> transactions, qu’en surface et en valeur<br />

échangées. Cependant, le prix moyen <strong>de</strong>s vignes AOP Champagne poursuit sa baisse (-5,6%)<br />

malgré une forte reprise <strong>de</strong>s ventes <strong>de</strong> champagne et <strong>de</strong>s exportations. Il faut toutefois noter<br />

que les prix continuent <strong>de</strong> progresser sur la Côte <strong>de</strong>s Blancs, secteur où les prix sont déjà les<br />

plus élevés.<br />

Côté chiffres* : transactions : 880 +20,4% par rapport à 2020. Surfaces : 200 ha +27,9% par<br />

rapport à 2020. 0,6% <strong>de</strong>s surfaces en vignes ont été ven<strong>du</strong>es.<br />

Prix moyens <strong>de</strong> vignes AOP Champagne en 2021<br />

Aube : 888 500 €/ha -4% par rapport à 2020. Transactions : 90 +43% par rapport à 2020.<br />

0,58% <strong>de</strong>s surfaces en vignes ont été ven<strong>du</strong>es<br />

Le nombre <strong>de</strong> transactions chute fortement. Les prix connaissent également une contraction<br />

significative. Mais cette moyenne cache une gran<strong>de</strong> diversité <strong>de</strong> situations. L’écart entre les<br />

valeurs les plus élevées et les valeurs les plus basses progresse. Ce phénomène est directement


lié à la plus gran<strong>de</strong> attention portée par les acquéreurs aux caractéristiques techniques <strong>de</strong> la<br />

vigne (âge, accessibilité, orientation).<br />

Aisne : 814 400 €/ha -5% par rapport à 2020. Transactions : 80 +69% par rapport à 2020.<br />

0,62% <strong>de</strong>s surfaces en vignes ont été ven<strong>du</strong>es.<br />

Le prix <strong>de</strong>s vignes axonaises baisse <strong>de</strong> 5%. Le marché est extrêmement ré<strong>du</strong>it et enregistre<br />

une légère progression <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong> transactions, <strong>de</strong>s surfaces et <strong>de</strong> la valeur globale<br />

échangées après le creux <strong>de</strong> 2020.<br />

Marne : 1 128 000 €/ha -6% par rapport à 2020. Transactions : 700 +16% par rapport à<br />

2020. Surfaces : 100 ha +27% par rapport à 2020. 0,52% <strong>de</strong>s surfaces en vignes ont été<br />

ven<strong>du</strong>es.<br />

Seule la Côte <strong>de</strong>s Blancs voit sa valeur augmentée vec un prix moyen <strong>de</strong> 1 658 600 ha +4%<br />

par rapport à 2020. Si le prix moyen <strong>du</strong> vignoble marnais accuse une chute significative, 2021<br />

s’avère être une année extrêmement contrastée. Le premier semestre confirme la tendance<br />

baissière amorcée <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>ux ans et accentuée par la crise sanitaire. Le nombre <strong>de</strong><br />

transactions est faible et les acquéreurs peuvent alors dicter leurs conditions. La contraction<br />

<strong>de</strong>s prix ne se fait néanmoins pas ressentir <strong>de</strong> manière uniforme. Les grands crus et premiers<br />

crus, considérés comme <strong>de</strong>s valeurs refuge et toujours aussi recherchés, ne sont que très peu<br />

impactés. La chute est en revanche très marquée dans <strong>de</strong>s secteurs moins cotés comme la<br />

Vallée <strong>de</strong> la Marne. Le très fort rebond <strong>du</strong> marché <strong>du</strong> champagne enregistré au second<br />

semestre a un effet immédiat sur le marché foncier. Le nombre <strong>de</strong> transactions progresse<br />

fortement et les prix cessent <strong>de</strong> chuter, laissant présumer un rebond général pour l’année<br />

<strong>2022</strong>.<br />

*pas <strong>de</strong> données pour les départements <strong>de</strong> la Seine-et-Marne et la Haute-Marne


Un prix <strong>de</strong>s vignes à <strong>de</strong>ux vitesses


« engendre une forte pression foncière sur les territoires particulièrement dans les secteurs<br />

qualitatifs ou bénéficiant <strong>de</strong> sous-dénominations »). Autre bonification notable <strong>du</strong> prix <strong>de</strong><br />

vente moyen, celle <strong>de</strong>s vignes à eaux-<strong>de</strong>-vie : +6 %, à 58 600 €/ha. La tendance est alimentée<br />

par le fort développement Cognac, où « pour répondre à la forte <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>du</strong> négoce, et être<br />

en capacité d’alimenter les marchés <strong>de</strong> l’export » <strong>de</strong>s plantations <strong>de</strong> 2 <strong>30</strong>0 ha ont été actées<br />

l’an passé, ce qui « continue à tendre la situation sur les terres plantables, dont la valeur,<br />

selon les crus, dépasse les 12 000 euros/ha » note la FNSAFER.<br />

De l’autre côté <strong>du</strong> spectre foncier, les AOP dites génériques sont clairement peu attractives.<br />

En Alsace, « les prix atteignent <strong>de</strong>s niveaux historiquement bas » note la FNSAFER,<br />

indiquant que les tensions restent fortes dans le Haut-Rhin et s’éten<strong>de</strong>nt désormais au Bas-<br />

Rhin. Dans les <strong>de</strong>ux cas, « les trésoreries <strong>de</strong>s exploitations <strong>de</strong>meurent fragiles et encouragent<br />

les acquéreurs potentiels à <strong>de</strong>venir très regardants sur les prix, le terroir, le cépage et la<br />

qualité <strong>de</strong> la vigne. Les grands crus sont ainsi bien moins impactés par la baisse générale que<br />

les vignes situées en appellation générique. » La situation est encore plus clivée à Bor<strong>de</strong>aux,<br />

où « les appellations prestigieuses (Pauillac, Saint-Julien) et les parcelles en agriculture<br />

biologique restent orientées à la hausse, tandis que la baisse se confirme pour les<br />

appellations génériques, pour la troisième année » soulignent les experts fonciers (notant<br />

l’attrait pour les biens bâtis exceptionnels, <strong>du</strong> moins « lorsque la surface en vigne n’est pas<br />

trop importante »).<br />

Transmission accomplie<br />

L’enjeu <strong>du</strong> renouvellement <strong>de</strong>s générations s’ajoute à ces faibles ventes, en volume en valeur.<br />

Ainsi à Bergerac, « la tendance dominante reste cette année encore que le <strong>de</strong>venir <strong>de</strong><br />

plusieurs exploitations est incertain. Faudra-t-il réorienter certaines exploitations vers<br />

d’autres pro<strong>du</strong>ctions ? La question est très délicate. » Au contraire, dans le Beaujolais, « les<br />

acquéreurs historiques locaux se positionnent moins souvent alors que l’attrait <strong>de</strong>s personnes<br />

extérieures à la région viticole pour la reconstitution <strong>de</strong> domaines est certain ». De même dans<br />

le Sud-Ouest, « le marché <strong>de</strong>s vignes re<strong>de</strong>vient dynamique, d’autant plus que le prix <strong>de</strong>s<br />

vignes en AOP Cahors reste stable. De nombreux candidats à l’installation se manifestent en<br />

fin d’année 2021. »<br />

I<strong>de</strong>m en Musca<strong>de</strong>t, où « on constate un intérêt croissant <strong>de</strong> repreneurs extra-locaux qui<br />

trouvent, dans les possibilités <strong>de</strong> reprise, un prix attractif et une dimension humaine <strong>de</strong>s<br />

exploitations. De ce fait, les prix <strong>du</strong> foncier se maintiennent. » Plus généralement en Val <strong>de</strong><br />

Loire, « suite à la crise sanitaire, la viticulture attire <strong>de</strong> très nombreux candidats en quête<br />

d’une autre vie. Ils s’intéressent au Val <strong>de</strong> Loire dont le vignoble est riche <strong>de</strong> diversité »<br />

indique la FNSAFER, nuançant immédiatement son analyse : « mais le potentiel économique<br />

<strong>de</strong>s domaines viticoles est actuellement limité compte tenu <strong>de</strong>s aléas climatiques subis au<br />

cours <strong>de</strong>s cinq <strong>de</strong>rnières années (gel, grêle…) ».<br />

Marché fermé en Bourgogne<br />

Mais même l’impact <strong>de</strong>s aléas climatique est à <strong>de</strong>ux vitesses dans le vignoble français. Avec<br />

le gel et les petits ren<strong>de</strong>ments <strong>du</strong> millésime 2021, « le marché foncier <strong>du</strong> Chablisien, dans ce<br />

contexte, reste très fermé, avec seulement 33 ventes pour une surface totale <strong>de</strong> 15 ha ». I<strong>de</strong>m<br />

dans le Mâconnais. Et la tendance est encore plus flagrante en Côte d’Or. « La pression sur le<br />

foncier viticole s’accentue encore sur le département en 2021 en dépit <strong>de</strong>s faibles récoltes<br />

notamment <strong>du</strong>es au gel d’avril. Le foncier viticole est toujours très recherché par les


professionnels mais également par <strong>de</strong>s investisseurs compte tenu <strong>de</strong> sa qualité, mais aussi <strong>de</strong><br />

sa rareté et <strong>de</strong> son prestige » note la FNSAFER.<br />

À noter que la FNSAFER n’a pas forcément d’analyses précises sur <strong>de</strong>s bassins viticoles<br />

difficiles à suivre par manque <strong>de</strong> données (comme Bugey, Corse, Jura, Lan<strong>de</strong>s, Saint-<br />

Pourçain, Sancerre, Savoie…).


Une prési<strong>de</strong>nte pour la Fédération régionale<br />

<strong>de</strong>s Vignerons indépendants <strong>de</strong> la<br />

Champagne<br />

25 mai <strong>2022</strong> lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr<br />

Après six ans (trois mandats) à la tête <strong>de</strong>s Vignerons Indépendants <strong>de</strong> la Champagne, Yves<br />

Couvreur vient <strong>de</strong> laisser sa place en tant que prési<strong>de</strong>nt. C’est la vice-prési<strong>de</strong>nte en charge <strong>de</strong><br />

la communication, Christine Sevillano vigneronne à Vincelles, qui est désormais la nouvelle<br />

prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> la Fédération Régionale <strong>de</strong>s Vignerons Indépendants <strong>de</strong> Champagne (FRVIC).<br />

Yves Couvreur reste administrateur.<br />

Elire une femme est une première à la tête <strong>de</strong> la fédération champenoise ! « Je suis<br />

administratrice <strong>de</strong>puis 8 ans et je me suis notamment beaucoup investie dans le<br />

développement <strong>de</strong> la communication et la notoriété <strong>de</strong>s Vignerons indépendants <strong>de</strong><br />

Champagne aux côtés <strong>de</strong> Michel Loriot puis <strong>de</strong> Yves Couvreur Il m’est apparu logique <strong>de</strong><br />

poursuivre la voie en me présentant à la prési<strong>de</strong>nce », explique la nouvelle prési<strong>de</strong>nte dans un<br />

communiqué Son objectif est <strong>de</strong> poursuivre la consolidation <strong>de</strong> la fédération engagée par son<br />

prédécesseur avec en ligne <strong>de</strong> fond: soutenir les vignerons en <strong>de</strong>sserrant les freins à l’exercice<br />

<strong>de</strong> la profession et les ai<strong>de</strong>r à gagner en compétences.<br />

Le Conseil d’administration a entériné les priorités <strong>de</strong> cette nouvelle prési<strong>de</strong>nce avec la<br />

création <strong>de</strong> groupes <strong>de</strong> travail: pour être force <strong>de</strong> proposition sur les questions<br />

environnementales et techniques, car la spécificité <strong>du</strong> métier <strong>de</strong> vigneron indépendant qui fait<br />

tout lui-même <strong>de</strong> A à Z est un véritable atout pour réfléchir à <strong>de</strong>s solutions innovantes et<br />

créatives, pour développer la communication et reprendre les projets d’événements qui se sont<br />

taris à cause <strong>du</strong> Covid, pour accompagner les adhérents sur les offres oenotouristiques et pour<br />

continuer à travailler en liens étroits avec les entreprises partenaires et les prestataires pour<br />

soutenir les vignerons, notamment dans cette pério<strong>de</strong> actuelle <strong>de</strong> pénuries <strong>de</strong> matières.<br />

Une conception inédite au sein <strong>de</strong> la Fédération: l’ouverture <strong>de</strong> tous ces groupes <strong>de</strong> travail aux<br />

adhérents non élus pour favoriser le processus démocratique et la génération d’idées<br />

nouvelles. Par ce biais, la Fédération Régionale <strong>de</strong>s Vignerons Indépendants <strong>de</strong> Champagne<br />

souhaite attirer à elle <strong>de</strong> nouveaux talents, recruter <strong>de</strong> nouveaux adhérents et afficher son


dynamisme. « Les autres sujets incontournables que nous <strong>de</strong>vons défendre, c’est la question<br />

<strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> succession qui est une véritable épée <strong>de</strong> Damoclès sur la tête <strong>de</strong>s vignerons, ce<br />

qui passera aussi, notamment, par un soutien <strong>de</strong> notre Fédération nationale. Mais aussi les<br />

questions <strong>de</strong> formation et d’emploi qui s’aggravent semaine après semaine. Bref, les tâches<br />

ne manquent pas », conclut Christine Sévillano.<br />

Constitution <strong>du</strong> bureau: -Alexis Leconte, Vice-prési<strong>de</strong>nt en charge Environnement et<br />

Technique -Stéphane Vignon, Vice-prési<strong>de</strong>nt en charge <strong>de</strong> la Communication -Romain<br />

Colin, Vice-prési<strong>de</strong>nt en charge <strong>de</strong>s Partenaires -Sebastien Robin, Trésorier -Luc<br />

Gaidoz, Trésorier Adjoint -Stéphane Coquillette, Secrétaire Général -Marie Laure<br />

Kowal, Secrétaire Générale Adjointe


Christine Sévillano, prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> la<br />

Fédération Régionale <strong>de</strong>s Vignerons<br />

indépendants <strong>de</strong> Champagne<br />

Publié le <strong>30</strong> mai <strong>2022</strong> Matot Braine<br />

Administratrice <strong>de</strong>puis 8 ans, Christine Sévillano, vigneronne à<br />

Vincelles (Marne), a été élue prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> la Fédération Régionale<br />

<strong>de</strong>s Vignerons indépendants <strong>de</strong> Champagne par le Conseil<br />

d’administration, succédant à Yves Couvreur après 6 années <strong>de</strong><br />

prési<strong>de</strong>nce. L’objectif <strong>de</strong> la nouvelle prési<strong>de</strong>nte est <strong>de</strong> poursuivre la<br />

consolidation <strong>de</strong> la Fédération engagée par son prédécesseur avec en<br />

ligne <strong>de</strong> fond : soutenir les vignerons en <strong>de</strong>sserrant les freins à<br />

l’exercice <strong>de</strong> la profession et les ai<strong>de</strong>r à gagner en compétences. Le<br />

Conseil d’administration a entériné les priorités <strong>de</strong> cette nouvelle<br />

prési<strong>de</strong>nce avec la création <strong>de</strong> groupes <strong>de</strong> travail. L’ouverture <strong>de</strong> tous<br />

ces groupes aux adhérents non-élus <strong>de</strong>vra favoriser le processus<br />

démocratique et la génération d’idées nouvelles. Par ce biais, la<br />

Fédération champenoise souhaite attirer à elle <strong>de</strong> nouveaux talents,<br />

recruter <strong>de</strong> nouveaux adhérents et afficher son dynamisme.


Champagne<br />

Les Riceys lancent un sentier <strong>de</strong> la<br />

biodiversité dans leurs vignes<br />

D'une forêt <strong>de</strong> pins abattus pour cause <strong>de</strong> maladie renaît un espace <strong>de</strong> biodiversité, traversé<br />

par un sentier inauguré ce dimanche.<br />

Par Au<strong>de</strong> Lutun Le 22 mai <strong>2022</strong> Vitisphère.com<br />

Aperçu d'un panneau pédagogique <strong>du</strong> sentier inauguré ce jour. - crédit photo : Mission<br />

Unesco<br />

Dans le cadre <strong>de</strong> la journée nationale <strong>de</strong> la biodiversité, qui va se tenir le dimanche 22 mai, la<br />

Mission Unesco <strong>de</strong>s coteaux, caves et maisons <strong>de</strong> Champagne a prévu un programme très<br />

étayé <strong>de</strong> rencontres et d’actions. L’inauguration d’un sentier <strong>de</strong> la biodiversité, dans la<br />

commune <strong>de</strong>s Riceys dans l’Aube, figure parmi les points forts <strong>de</strong> ces journées. « Ce sentier a<br />

une histoire, précise Séverine Couvreur, viticultrice et vice-prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Mission Unesco. Il<br />

est situé au cœur d’une ancienne forêt <strong>de</strong> pins, infectés par <strong>de</strong>s scolytes, qui ont dû être<br />

abattus par l’ONF. Les multiples épiso<strong>de</strong>s <strong>de</strong> sécheresse et <strong>de</strong> fortes chaleurs ont fragilisé les<br />

pins. L’Office National <strong>de</strong>s Forêts (ONF) avait fait le choix <strong>de</strong> ne rien replanter et <strong>de</strong> laisser<br />

<strong>de</strong>s espèces locales s’implanter. Ce lieu <strong>de</strong>vient un espace pédagogique, qui permet entre<br />

autres <strong>de</strong> voir les effets <strong>du</strong> changement climatique ».<br />

Ce dimanche, la déambulation sera commentée par Quentin Van<strong>de</strong>voordre, technicien à<br />

l’ONF. Ce sentier <strong>de</strong> 600 m est ponctué <strong>de</strong> 18 panneaux expliquant la biodiversité locale et<br />

son évolution.<br />

La Mission prévoit <strong>de</strong> nombreuses autres animations :<br />

Conférence sur la préservation <strong>de</strong> la biodiversité en milieu urbain animée par Franck Leroy,<br />

maire d’Epernay le jeudi 19 mai Ouverture au public, pour la première fois, <strong>du</strong> domaine<br />

expérimental <strong>du</strong> Comité Champagne (Plumecoq) près <strong>de</strong> Chouilly le samedi 21 mai


Exposition itinérante <strong>de</strong> créations photographiques naturelles <strong>de</strong> Michel Jolyot inspirées par<br />

les ceps <strong>de</strong> vigne ou encore les écorces d’arbres à Epernay jusqu’au 31 mai. Gran<strong>de</strong> Traversée<br />

pé<strong>de</strong>stre organisée par le Parc régional <strong>de</strong> la Montagne <strong>de</strong> Reims le dimanche 22 mai


Les Mon<strong>de</strong>s Parallèles, l’exposition insolite<br />

<strong>de</strong> Michel Jolyot présentée jusqu’au 31 août<br />

à Epernay<br />

25 mai <strong>2022</strong> lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr<br />

Séverine Couvreur (Mission Coteaux, Maisons et Caves <strong>de</strong> Champagne), Franck Leroy, maire<br />

d’Epernay, Michel Jolyot, La sous-préfète Emmanuelle Guénot, sous-préfète d’Epernay et<br />

Stanislas Milcent (Moët & Chandon)<br />

Il va faire beau ce week-end en Champagne. Un joli temps pour une promena<strong>de</strong> à Epernay et<br />

ainsi découvrir l’exposition Les Mon<strong>de</strong>s Parallèles <strong>de</strong> Michel Jolyot. Ses créations<br />

photographiques se sont inspirées <strong>de</strong>s ceps <strong>de</strong> vigne <strong>de</strong> Champagne et <strong>du</strong> Vaucluse, <strong>de</strong>s<br />

écorces d’arbres <strong>de</strong> la Montagne <strong>de</strong> Reims et <strong>de</strong> la forêt <strong>de</strong>s Ar<strong>de</strong>nnes, <strong>de</strong>s lichens…<br />

La technique mise en oeuvre est simple et naturelle : un cliché macrophotographique haute<br />

définition est recadré puis mis en miroir, sans intervention d’un logiciel <strong>de</strong> retouches<br />

artificielles en post-pro<strong>du</strong>ction.<br />

Ces « Mon<strong>de</strong>s » sont peuplés <strong>de</strong> créatures et formes fantastiques que chacun peut interpréter<br />

selon sa sensibilité.<br />

Comme le signale l’artiste : « on peut évoquer certaines créations <strong>de</strong> l’écrivain et peintre<br />

belge Henri Michaux ou le test que Hermann Rorchach a mis au point il y a tout juste un<br />

siècle, test qu’il nommait «interprétation libre <strong>de</strong> formes fortuites» »<br />

L’exposition <strong>de</strong> 32 photographies d’environ 1mx1m sera en place jusqu’au 31 août (22 photos<br />

dans le parc situé le long <strong>de</strong> l’église Saint-Pierre Saint-Paul et 10 sur les grilles <strong>de</strong> la rue Dom<br />

Pérignon).


Cette exposition est également associée aux travaux et animations sur la biodiversité liée à la<br />

préservation <strong>du</strong> paysage culturel <strong>de</strong>s Coteaux, Maisons et Caves <strong>de</strong> Champagne. D’ailleurs<br />

Stanislas Milcent, directeur Qualité, Sécurité <strong>de</strong>s aliments, Environnement <strong>de</strong> la Maison Moët<br />

& Chandon s’est dit : « Heureux <strong>de</strong> soutenir la mise en lumière <strong>de</strong> la biodiversité à travers le<br />

regard <strong>de</strong> Michel Jolyot aux côtés <strong>de</strong> la ville d’Epernay, <strong>de</strong> la Région Grand Est et <strong>de</strong> la<br />

mission Coteaux, Maisons et Caves <strong>de</strong> Champagne. Moët & Chandon Natura Nostra ».<br />

(Voir les légen<strong>de</strong>s et davantage <strong>de</strong> photographies sur Instagram : jolyot photography<br />

et la vidéo Les Mon<strong>de</strong>s Parallèles sur www.jolyot.com)


Les Brûlart <strong>de</strong> Sillery au service <strong>du</strong><br />

champagne<br />

Durant <strong>de</strong>ux siècles, la famille Brûlart <strong>de</strong> Sillery a usé <strong>de</strong> son entregent pour promouvoir les<br />

vins <strong>de</strong> la montagne <strong>de</strong> Reims, où elle possédait <strong>de</strong>s vignes.<br />

Par Florence Bal Le 27 mai <strong>2022</strong> Vitisphère.com<br />

Nicolas Brûlart <strong>de</strong> Sillery, chancellier <strong>de</strong> France et <strong>de</strong> Navarre. Gravure <strong>de</strong> Michel Lasne<br />

(1590-1667). Paris, Musée Carnavalet. - crédit photo : © Alamy Stock Photo<br />

C’est par un lobbying discret et efficace que la famille Brûlart <strong>de</strong> Sillery a créé la réputation<br />

<strong>de</strong> la montagne <strong>de</strong> Reims, en Champagne. « Au XIVe siècle, la montagne <strong>de</strong> Reims laissait à<br />

la Rivière, c’est-à-dire les coteaux d’Ay et d’Hautvillers, l’honneur <strong>de</strong> compléter la provision<br />

<strong>de</strong> vins fins <strong>de</strong>mandés à Beaune pour le sacre <strong>de</strong>s rois », raconte le géographe Roger Dion<br />

dans Histoire <strong>de</strong> la vigne et <strong>de</strong> vin en France (1959).<br />

Un mariage qui change la donne<br />

À cette époque, « les vins <strong>de</strong> la montagne sont qualifiés <strong>de</strong> “petits vins” et il est précisé qu’ils<br />

“ne sont point marchands” », rapporte Marcel Lachiver dans son ouvrage Vins, vignes et<br />

vignerons (1988). Cet historien relève qu’en 1609 encore, un certain « Jehan Pussot oppose<br />

les vins d’Ay, excellents, aux vins <strong>de</strong> la Montagne, petits en qualité, et il impute cette<br />

infériorité au fait que le raisin ne mûrit pas parfaitement ».<br />

Le mariage <strong>de</strong> Pierre Brûlart, conseiller au Parlement <strong>de</strong> Paris et conseiller d’État, avec Marie<br />

Cauchon, la dame <strong>de</strong> Sillery et <strong>de</strong> Puisieux, en 1543, va changer la donne. Marie Cauchon est<br />

la fille <strong>du</strong> seigneur <strong>de</strong> Sillery et <strong>de</strong> Puisieux. Ces <strong>de</strong>ux villages se situent à 5 km <strong>de</strong> Lu<strong>de</strong>s,<br />

Mailly, Verzenay, dans la Marne. Les <strong>de</strong>ux époux useront <strong>de</strong> leur entregent pour les faire<br />

connaître.


Campagne <strong>de</strong> discrédit contre le vin d'Orléans<br />

Une ordonnance <strong>de</strong> police <strong>du</strong> 22 août 1578 recensant une quinzaine <strong>de</strong> vignobles qui<br />

approvisionnent Paris en vins « délicats et excellents », retient l’attention. En effet, on y<br />

trouve les crus renommés <strong>de</strong> l’époque tels Orléans, Beaune, Irancy, Épernay ou Ay et, gran<strong>de</strong><br />

première, la montagne <strong>de</strong> Reims, qui n’avait jusqu’alors jamais été citée.<br />

« Parmi les personnages influents <strong>de</strong> l’entourage <strong>du</strong> souverain, un propriétaire était tout<br />

particulièrement intéressé à ce que le vin <strong>de</strong> la montagne <strong>de</strong> Reims fut en réputation, explique<br />

Roger Dion. C’était Pierre Brûlart, maître <strong>de</strong> la terre <strong>de</strong> Sillery <strong>de</strong>puis 35 ans, temps assez<br />

long pour recueillir les premiers fruits d’une entreprise <strong>de</strong> création ou <strong>de</strong> rénovation <strong>de</strong><br />

vignobles. »<br />

Arrivé à l’âge a<strong>du</strong>lte, Nicolas Brûlart <strong>de</strong> Sillery (1544-1624), fils <strong>de</strong> Pierre, accè<strong>de</strong> aux plus<br />

hautes fonctions : gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s Sceaux en 1604, chancelier en 1607. Nul doute qu’il défend lui<br />

aussi les vins <strong>de</strong> Champagne. Cette propagan<strong>de</strong> passe d’abord « par une campagne <strong>de</strong><br />

discrédit menée avec les mé<strong>de</strong>cins <strong>de</strong> la cour, contre le vin d’Orléans qui jusqu’alors jouissait<br />

d’une très gran<strong>de</strong> renommée », relève Roger Dion.<br />

La terre <strong>de</strong> Sillery élevée en marquisat<br />

En 1621, la terre <strong>de</strong> Sillery est élevée en marquisat. « Le château <strong>de</strong> Sillery <strong>de</strong>vint le prototype<br />

<strong>du</strong> cru réputé », rapporte Marcel Lachiver. Au fil <strong>de</strong>s décennies, la réputation <strong>de</strong>s vins <strong>de</strong><br />

Champagne grandit. « Il était <strong>de</strong> bon ton, parmi les raffinés, d’afficher une préférence<br />

exclusive pour les vins <strong>de</strong> Champagne [tranquilles à l’époque, Ndlr] et <strong>de</strong> prêter une<br />

importance singulière aux débats sur les mérites <strong>de</strong> tel cru <strong>de</strong> la Rivière ou <strong>de</strong> tel autre <strong>de</strong> la<br />

montagne <strong>de</strong> Reims », continue Roger Dion.<br />

En 1646, le marquis <strong>de</strong> Saint-Évremond évoque « notre montagne <strong>de</strong> Reims qui fournit tant<br />

d’excellents vins ». En 1654, le sacre <strong>de</strong> Louis XIV à Reims est l’occasion <strong>de</strong> faire connaître à<br />

toute la cour les vins <strong>de</strong> la région dont, pour la première fois, ceux <strong>de</strong> la montagne <strong>de</strong> Reims.<br />

Le domaine disparaît à la Révolution<br />

Décennies après décennies, les Brûlart font déguster leurs vins – <strong>de</strong>s rouges tranquilles – à la<br />

cour, donnant ainsi à Sillery une belle renommée. En témoigne un siècle plus tard Edme<br />

Béguillet, avocat au parlement <strong>de</strong> Dijon. « Les vins <strong>de</strong> Sillery ont une qualité si supérieure<br />

qu’on les réserve pour la bouche <strong>du</strong> roi », écrit-il. Les Brûlart <strong>de</strong> Sillery s’éteignent en 1785.<br />

Leur domaine disparaît à la Révolution, tout comme celui <strong>de</strong> l’abbaye d’Hautvillers.<br />

N’empêche, ils auront contribué à la notoriété <strong>du</strong> champagne.


Web<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : Médias professionnels<br />

Audience : 95992<br />

Sujet <strong>du</strong> média : Tourisme-Gastronomie<br />

25 Mai <strong>2022</strong><br />

Journalistes : Ingrid<br />

Proust<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 6167<br />

www.vitisphere.com p. 1/2<br />

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Protection <strong>du</strong> vignoble La lutte contre la flavescence dorée provoque <strong>de</strong>s<br />

tensions dans les vignes<br />

Si la plupart <strong>de</strong>s vignerons appliquent les mesures <strong>de</strong> lutte obligatoire, certains ont <strong>de</strong>s doutes quant à leur efficacité et<br />

d'autres s'y opposent. Un sujet <strong>de</strong> tension sur le terrain.<br />

La lutte contre la flavescence dorée est primordiale. Une fois que la maladie est présente, c'est difficilement rattrapable. -<br />

crédit photo : Alban Gilbert<br />

our Florian Fossat, viticulteur bio à Camiac-et-Saint-Denis (Giron<strong>de</strong>), pas question <strong>de</strong> transiger face aux traitements<br />

obligatoires contre la flavescence dorée : « La lutte est primordiale. Une fois que la maladie est présente, c'est difficilement<br />

rattrapable, et plus encore en bio. Cela fait un moment que je n'ai pas eu <strong>de</strong> pied à arracher, mais je suis attentif. Je fais les<br />

traitements obligatoires, toujours aux dates préconisées. »<br />

Dans l'Au<strong>de</strong>, où la maladie ronge le vignoble <strong>de</strong>puis longtemps, Jean-Denys Arnal fait preuve <strong>de</strong> la même détermination. «<br />

Je suis à la lettre les obligations <strong>de</strong> traitement et d'arrachage <strong>de</strong> la chambre d'agriculture et <strong>de</strong> la Fredon, explique ce<br />

viticulteur à la tête <strong>du</strong> domaine <strong>de</strong> La Périna<strong>de</strong>, à Pezens. Les insectici<strong>de</strong>s s'intègrent facilement aux fongici<strong>de</strong>s. J'arrache et<br />

je remplace les pieds atteints. Il n'y en a pas plus <strong>de</strong> 5 ou 6 par an. »<br />

Tous les vignerons ne sont pas aussi mobilisés<br />

Mais tous les vignerons ne sont pas aussi mobilisés. Certains abandonnent même la lutte face à une maladie qui ne reflue pas.<br />

Dans une étu<strong>de</strong> récente, l'Inrae estime qu'en France seulement 75 % <strong>de</strong>s traitements obligatoires sont faits en conventionnel et<br />

50 % en bio. « Or, il faut être d'autant plus vigilant que certains ne font rien. Pas loin <strong>de</strong> chez moi, un viticulteur a eu la<br />

moitié <strong>de</strong> ses vignes contaminées : il n'avait pas fait les traitements. Tous ses voisins étaient en colère » , relate Jean-Denys<br />

Arnal.<br />

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Protection <strong>du</strong> vignoble La lutte contre la flavescence dorée provoque <strong>de</strong>s<br />

tensions dans les vignes<br />

25 Mai <strong>2022</strong><br />

www.vitisphere.com p. 2/2<br />

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La flavescence n'attaque pas seulement les vignes, elle envenime aussi les relations entre collègues. « Cela crée <strong>de</strong>s tensions<br />

quand un vigneron est contraint d'arracher <strong>de</strong>s pieds à cause <strong>de</strong> son voisin qui n'a pas fait tous les traitements. En bio,<br />

certains n'appliquent pas <strong>du</strong> Pyrévert partout au bon moment car ils ont beaucoup <strong>de</strong> surfaces » , témoigne Philippe Issaly,<br />

viticulteur à Alos (Tarn).<br />

« Je ne suis plus responsable <strong>du</strong> groupe <strong>de</strong> prospections sur ma commune. J'ai eu un gros conflit avec un collègue chez qui<br />

on a trouvé tellement <strong>de</strong> pieds mala<strong>de</strong>s qu'il a dû arracher une parcelle. Je ne veux pas être le flic <strong>du</strong> secteur » , lâche un<br />

vigneron <strong>de</strong> Saône-et-Loire, où la flavescence gagne <strong>du</strong> terrain. Un viticulteur <strong>du</strong> Sud évoque <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>cteurs « prompts à<br />

dénoncer » <strong>de</strong>s collègues, et qui « ont la main leste, lors <strong>de</strong>s prospections, pour décréter que tel cep est atteint, sans la<br />

moindre analyse » .<br />

Mais pour d'autres, les mesures <strong>de</strong> lutte <strong>de</strong>vraient aller plus loin. « Comme les prospections, les traitements obligatoires<br />

relèvent <strong>de</strong> la responsabilité indivi<strong>du</strong>elle et collective, souligne Florian Fossat. Sur mon secteur, certains n'ont pas fait leur<br />

boulot alors qu'ils sont proches <strong>de</strong> vignes abandonnées qui sont <strong>de</strong>s réservoirs <strong>de</strong> flavescence. Résultat, <strong>de</strong>s parcelles ont dû<br />

être arrachées. Il faudrait pouvoir contrôler que les gens fassent bien les traitements. Et face aux friches, il faut faire <strong>de</strong>s<br />

arrachages coup <strong>de</strong> poing ! »<br />

À l'inverse, certains refusent <strong>de</strong> se plier aux traitements obligatoires. Parfois pour <strong>de</strong>s raisons environnementales, comme le<br />

vigneron bio Emmanuel Giboulot, en Bourgogne, condamné à une amen<strong>de</strong> puis relaxé fin 2014, ou cette pro<strong>du</strong>ctrice <strong>de</strong><br />

l'Hérault, elle aussi en bio. « Je n'applique pas <strong>de</strong> Pyrévert pour préserver les auxiliaires et mes ruches. Mais je pulvérise <strong>de</strong><br />

l'huile essentielle d'orange douce [homologuée contre la cica<strong>de</strong>lle verte, mais pas celle <strong>de</strong> la flavescence, NDLR]. Je n'ai pas<br />

<strong>de</strong> flavescence dans mes vignes » , assure-t-elle.<br />

Certains vignerons ne font pas tous les traitements obligatoires<br />

Un autre vigneron <strong>de</strong> la région <strong>de</strong> Montpellier, pourtant membre d'un groupement <strong>de</strong> défense contre la cica<strong>de</strong>lle <strong>de</strong> la<br />

flavescence (Gdon), avoue ne pas faire tous les traitements obligatoires. « J'ai <strong>du</strong> mal à percevoir l'impact dévastateur <strong>de</strong><br />

cette maladie, justifie-t-il. J'avais une vigne en fermage très atteinte que je n'ai pas traitée. Un collègue l'a reprise. Il ne l'a<br />

pas non plus traitée. Le mal ne s'est pas éten<strong>du</strong>. Les vignes que je ne traite pas, sur sols ari<strong>de</strong>s, n'ont pas <strong>de</strong> flavescence<br />

<strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> six ans. La maladie s'exprime différemment selon les zones, les cépages, le climat, l'année. Il faut se gar<strong>de</strong>r<br />

d'une approche systématique. »<br />

Dans les faits, cette approche recule au profit <strong>de</strong> mesures aménagées, là où c'est possible. « En 2021, <strong>de</strong> la flavescence a été<br />

détectée sur une commune voisine, indique Sébastien Theurot, vigneron à Verzé (Saône-et-Loire) et responsable communal<br />

pour la Fredon. Mais grâce aux prospections et aux analyses, seul un coteau doit être traité cette année, pas toute la<br />

commune. Cela va nous éviter une polémique avec les riverains, qui nous pointent <strong>du</strong> doigt <strong>de</strong>puis que les traitements<br />

obligatoires sont médiatisés. »<br />

Branle-bas <strong>de</strong> combat en Champagne<br />

La flavescence dorée est apparue en 2019 en Champagne et s'étend rapi<strong>de</strong>ment. « En 2021, 60 pieds atteints par un variant<br />

très épidémique ont été découverts sur un même site dans l'Aisne. À ce jour en Champagne, 25 communes sont concernées<br />

par <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> lutte obligatoire, sur 3 <strong>30</strong>0 ha. Les vignerons doivent se mobiliser » , relate Sébastien Debuisson,<br />

responsable vigne au Comité Champagne. Des prospections vont être organisées sur les communes en zone <strong>de</strong> lutte<br />

obligatoire et dans d'autres, avec les chambres d'agriculture et le Syndicat <strong>de</strong>s vignerons <strong>de</strong> Champagne. « Des pro<strong>du</strong>cteurs<br />

seront formés à la reconnaissance <strong>de</strong>s symptômes et à l'animation <strong>de</strong>s groupes <strong>de</strong> surveillance » , précise Sébastien<br />

Debuisson.<br />

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Point météo<br />

Pluies insuffisantes sur le vignoble pour<br />

rattraper le déficit hydrique<br />

Rafraîchissant une végétation qui s'emballe, le changement <strong>de</strong> temps actuel n'apporte que peu<br />

d'eau par rapport aux besoins qui se font sentir sur la majorité <strong>du</strong> vignoble français et<br />

pourraient encore se creuser<br />

Par Alexandre Abellan Le 24 mai <strong>2022</strong> Vitisphère.com<br />

Globalement, « les pluies ne sont pas suffisantes pour rattraper le déficit » résume Emmanuel<br />

Buisson. - crédit photo : Paysage d'Auvers sous la pluie par Vincent Van Gogh (peint en<br />

1890, exposé au National Museum Cardiff)<br />

Que d’eau tombée ces <strong>de</strong>rniers jours, mais combien <strong>de</strong> millimètres réellement absorbés et<br />

stockés par les sols viticole ? « Il est très compliqué <strong>de</strong> faire un bilan pluviométrique après<br />

<strong>de</strong>s orages. Si l’on voit sur certaines zones plusieurs centimètres <strong>de</strong> pluie, beaucoup d’eau est<br />

repartie à la mer » indique Emmanuel Buisson, directeur <strong>de</strong> l’innovation Weenat, notant que<br />

« les orages sont malheureusement trop brefs, trop brutaux et trop localisés pour ramener les<br />

tendances dans le positif. De gros volumes tombent sur un sol très sec, si la végétation prend<br />

ce qu’elle peut, beaucoup d’eau ruisselle. »<br />

Après ces pluies et avec un retour à un temps sec, « on ne va plus parler <strong>de</strong> sécheresse<br />

pendant une semaine, la pluie <strong>de</strong>s orages ayant stabilisé la situation, mais cette pause ne veut<br />

pas dire que l’on tire un trait sur le manque d’eau » prévient Serge Zaka, docteur en<br />

agroclimatologie pour ITK, qui note que « les conditions début juin seront décisives pour voir<br />

si la sécheresse repart ». Pru<strong>de</strong>nt en ce qui concerne les tendances saisonnières prédisant un<br />

été sec et chaud, l’agriclimatologue note que même avec <strong>de</strong> faibles précipitations, « s’il pleut<br />

pendant la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> remplissage <strong>de</strong>s baies, l’effet peut être positif pour les ren<strong>de</strong>ments ».<br />

Coup <strong>de</strong> chaud précoce


Concluant un mois <strong>de</strong> mai particulièrement sec et chaud, les récentes pluies ne changent pour<br />

l’instant pas la tendance actuelle <strong>du</strong> millésime à la sécheresse. Faute <strong>de</strong> pluies <strong>de</strong>puis janvier,<br />

« la situation est compliquée. S’il n’y avait eu que le mois <strong>de</strong> mai, cela n’aurait été qu’un<br />

coup <strong>de</strong> chaud précoce. Mais là, il y a une accumulation » note Emmanuel Buisson, qui<br />

rappelle que l’hiver a été particulièrement sec, avec situation critique sur le pourtour<br />

méditerranéen et d’autres vignobles (Alsace, Bourgogne, Champagne, Cognac, Vallée <strong>du</strong><br />

Rhône…).<br />

« Toute la France est concernée » indique Serge Zaka, ajoutant qu’« il faudrait plusieurs<br />

semaines <strong>de</strong> pluies efficaces (modérée et continue) pour humidifier les sols en profon<strong>de</strong>ur. La<br />

pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> remplissage est passée, on n’a pas <strong>de</strong> réserve hydrique satisfaisante en<br />

profon<strong>de</strong>ur. » Les prochains jours n’étant pas annonciateurs <strong>de</strong> pluies majeures*, <strong>de</strong>vrait<br />

alourdir un déficit déjà pesant selon Emmanuel Buisson, notant que la sécheresse va rester<br />

problématique alors que l’évapotranspiration mesurée en France aurait été 20 à <strong>30</strong> %<br />

supérieure aux normales <strong>de</strong> saison en mai (d’après les modèles <strong>de</strong> Weenat). Avec le retour à<br />

<strong>de</strong>s températures <strong>de</strong> saison, l'emballement végétatif <strong>de</strong>vrait marquer une pause.<br />

* : Sauf peut-être une goutte froi<strong>de</strong> pour arroser Corse et Provence cette fin <strong>de</strong> semaine, si une<br />

dépression venant <strong>de</strong> la Méditerranée réussit à se placer dans un trou laissé par l’anticyclone<br />

(mais rien n’est sûr actuellement).


Guerre en Ukraine<br />

La MSA veut accompagner le vignoble face<br />

à la hausse <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction<br />

La MSA annonce qu'elle accompagnerait les exploitants agricoles impactés par la hausse <strong>de</strong>s<br />

coûts <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction en raison <strong>de</strong> la guerre en Ukraine.<br />

Par Au<strong>de</strong> Lutun Le 26 mai <strong>2022</strong> Vitisphère.com<br />

Les impacts <strong>de</strong> l'invasion russe en Ukraine sont multiples pour le vignoble, avec la hausses<br />

<strong>de</strong>s prix <strong>du</strong> GNR, <strong>de</strong>s engrais, <strong>de</strong>s matières sèches, <strong>de</strong> la logistique... - crédit photo : MSA<br />

Pour soutenir la filière agricole et viticole impactée par la hausse <strong>du</strong> prix <strong>de</strong> l’énergie et <strong>de</strong>s<br />

intrants, la MSA va débloquer une ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> 150 millions d’euros. La MSA prendra en charge<br />

une partie <strong>de</strong>s cotisations sociales <strong>de</strong> l’exploitation, avec un plafond <strong>de</strong> 3 800 € par entreprise.<br />

Le détail <strong>de</strong> cette prise en charge n’est pas encore connu.<br />

Les professionnels agricoles impactés peuvent dès à présent <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r le report <strong>du</strong> paiement<br />

<strong>de</strong> leurs cotisations auprès <strong>de</strong> leur caisse MSA, pour les cotisations <strong>de</strong> l’exploitant et pour les<br />

cotisations patronales. C’est au plus tard le 31 décembre <strong>2022</strong>, après examen <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s<br />

par la MSA, que les exploitants sauront si leur dossier a été accepté.


Une loi américaine favorise les petits<br />

exportateurs <strong>de</strong> vin<br />

D'ici 2023, la Craft Beverage Mo<strong>de</strong>rnisation Act prend une nouvelle tournure, avec <strong>de</strong><br />

nouvelles contraintes mais toujours autant d'opportunités pour les exportateurs. Alison<br />

Leavitt, directrice <strong>de</strong> la Wine & Spirits Shippers Association, a profité <strong>de</strong> ProWein pour<br />

expliquer comment les opérateurs étrangers peuvent tirer profit <strong>de</strong> la manne financière que<br />

prévoit cette loi.<br />

Par Sharon Nagel Le 23 mai <strong>2022</strong> Vitisphère.com<br />

Pour les exportateurs souhaitant pénétrer le marché américain, la CBMA ouvre <strong>de</strong>s<br />

possibilités intéressantes. - crédit photo : J.F. Hillebrand<br />

Loi plutôt méconnue, à la fois par les exportateurs et les importateurs, la Craft Beverage<br />

Mo<strong>de</strong>rnisation Act vise à mettre les gros opérateurs et les petites entités sur un pied d’égalité<br />

en offrant <strong>de</strong>s ristournes fiscales à ces <strong>de</strong>rnières. « Cette loi, à l’origine sollicitée par les<br />

brasseurs artisanaux, est entrée en vigueur au 1er janvier 2018. Personne ne s’est douté<br />

qu’elle aurait un impact aussi important sur le secteur », explique, lors <strong>du</strong> salon ProWein,<br />

Alison Leavitt, directrice <strong>de</strong> la Wine & Spirits Shippers Association, qui se charge <strong>de</strong> faciliter<br />

le transport <strong>de</strong>s vins et spiritueux pour ses quelque 700 membres.<br />

Jusqu’à présent, la loi avait un caractère provisoire qui nuisait à son efficacité. Les<br />

professionnels américains, dont la WSSA, ont fait pression sur les pouvoirs publics pour<br />

qu’elle <strong>de</strong>vienne pérenne, requête désormais acceptée mais avec quelques modifications<br />

majeures.<br />

Des milliers <strong>de</strong> dollars d’économies<br />

Dès le 1er janvier 2023, les importateurs <strong>de</strong>vront verser les taxes <strong>du</strong>es en amont pour ensuite<br />

en <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r le remboursement. Par ailleurs, le dispositif ne sera plus sous la tutelle <strong>de</strong>s<br />

douanes mais sera géré par le bureau américain <strong>de</strong>s taxes sur l'alcool et le tabac (TTB). Celuici<br />

est en train <strong>de</strong> créer <strong>de</strong>ux mo<strong>du</strong>les <strong>de</strong> gestion, l’une <strong>de</strong>stinée aux fournisseurs étrangers,<br />

l’autre aux importateurs. Concrètement, pour bénéficier <strong>de</strong> l’avantage fiscal, les exportateurs


doivent rédiger un courrier type sous la forme d’une lettre d’affection, attribuant la ristourne à<br />

leur(s) importateur (s). « C’est le fournisseur étranger qui déci<strong>de</strong> à qui attribuer les plus<br />

grosses sommes, sachant qu’en général on choisit son principal importateur ». Les montants<br />

sont dégressifs selon le volume <strong>de</strong> vins et spiritueux importé. A titre d’exemple, pour le vin, la<br />

ristourne s’élève à 1$ par gallon (3,79 litres) pour les premiers <strong>30</strong> 000 gallons (113 700<br />

litres). « Les économies réalisées sur les spiritueux sont très importantes », explique Alison<br />

Leavitt. « Sur un conteneur, elles représentent 36 000 $ ».<br />

Une loi méconnue<br />

Les changements actés pour début 2023 ne modifieront pas les montants prévus, uniquement<br />

le système d’enregistrement auprès <strong>du</strong> TTB. « Il y a une forte probabilité pour que les <strong>de</strong>ux<br />

mo<strong>du</strong>les en cours <strong>de</strong> préparation ne soient pas prêtes en début d’année prochaine, mais <strong>de</strong><br />

toute façon les déclarations ne se feront qu’à partir <strong>de</strong> la fin <strong>du</strong> premier trimestre ». D’ici là,<br />

la WSSA continuera à sensibiliser les différents acteurs <strong>de</strong> la chaîne d’approvisionnement à<br />

l’existence <strong>de</strong> cet avantage fiscal. « Au moins 25 % <strong>de</strong>s importateurs ne sont pas au courant<br />

<strong>de</strong> cette possibilité. Certains pensent que c’est trop compliqué et même <strong>de</strong>s courtiers en<br />

douane ne veulent pas forcément s’en donner la peine. Nous <strong>de</strong>vons carrément leur mâcher le<br />

travail ! »<br />

Et pourtant, les retombées sont évi<strong>de</strong>ntes, a fortiori dans un contexte <strong>de</strong> montée en flèche <strong>de</strong>s<br />

prix. « Il manque encore beaucoup <strong>de</strong> créativité avec les sommes d’argent récupérées. Elles<br />

pourraient être investies dans <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong> marketing, par exemple. Cet allègement<br />

fiscal pourrait même encourager <strong>de</strong>s opérateurs américains à délocaliser la pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong>s<br />

vins <strong>de</strong>stinés à leur marque pour pouvoir en bénéficier. Ou bien les bénéfices pourraient tout<br />

simplement être partagés par les <strong>de</strong>ux parties ». Alison Leavitt y voit même un autre<br />

avantage non pécuniaire : « Pour les pro<strong>du</strong>cteurs qui la connaissent, la CBMA peut les ai<strong>de</strong>r<br />

à pénétrer le marché américain. Elle donne un avantage certain aux pro<strong>du</strong>cteurs étrangers.<br />

Tout le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>vrait en connaître l’existence, nous <strong>de</strong>vons porter ce message haut et fort ».


Presse écrite<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : PQR/PQD<br />

Edition : 24 mai <strong>2022</strong> P.7<br />

(Quotidiens régionaux)<br />

Journalistes : HÉLÈNE NOUAILLE<br />

Périodicité : Quotidienne<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 650<br />

Audience : 36<strong>30</strong>00<br />

Sujet <strong>du</strong> média :<br />

Actualités-Infos Générales<br />

p. 1/3<br />

EPERNAY<br />

ENVIRONNEMENT<br />

Une application pour savoir où<br />

remplir sa gour<strong>de</strong> gratuitement<br />

AGGLO ÉPERNAY Gour<strong>de</strong>Friendly, une application lancée par la start-up Hoali, répertorie les points d'eau potable publics ou privés<br />

où l'on peut remplir sa gour<strong>de</strong> gratuitement. Lagglo d'Épernay a rejoint ce réseau, une première dans le Grand Est.<br />

Maintenant que l’Agglo a rejoint le réseau #Gour<strong>de</strong>Friendly,elle doit le faire connaitre. C’est dans ce sens qu’elle avait installâ un stand, ce dimanche, dans le hall <strong>de</strong> I<br />

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Tous droits <strong>de</strong> repro<strong>du</strong>ction et <strong>de</strong> représentation réservés au titulaire <strong>de</strong> droits <strong>de</strong> propriété intellectuelle<br />

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Une application pour savoir où remplir sa gour<strong>de</strong> gratuitement<br />

Edition : 24 mai <strong>2022</strong> P.7<br />

p. 2/3<br />

HÉLÈNE NOUAILLE<br />

Pour préserver la planète, <strong>de</strong><br />

plus en plus <strong>de</strong> personnes<br />

ont remplacé la bouteille en<br />

plastique par une gour<strong>de</strong>, en par<br />

ticulier lors <strong>de</strong> leurs déplace<br />

ments. Avec un écueil toutefois,<br />

quand il s’agit <strong>de</strong> trouver un en<br />

droit où remplir ce compagnon <strong>de</strong><br />

voyage.Désormais sur le territoire<br />

<strong>de</strong> l’agglomération d’Épernay, il<br />

est possible <strong>de</strong> connaître la locali<br />

sation <strong>de</strong>s endroits où l’on peut<br />

faire le plein d’eau potable, qu’ils<br />

soient publics comme une fon<br />

taine, ou privés dans un com<br />

merce ou un lieu accueillant <strong>du</strong><br />

public. L’intercommunalité vient<br />

en effet <strong>de</strong> rejoindre le réseau<br />

#Gour<strong>de</strong>Friendly lancé par Hoali,<br />

une start-up bretonne.<br />

«L’agglo d’Epernay est la première<br />

intercommunalité<strong>du</strong> Grand Est à le<br />

faire», glisse Laure Koupaliantz,<br />

directrice <strong>du</strong> développement tou<br />

ristique à l’Agglo, soulignant les<br />

multiples intérêts <strong>de</strong> l’application,<br />

tant pour l’environnement que<br />

pour le tourisme. «D’une part,<br />

cette démarche s’inscrit dans les ob<br />

jectifs <strong>de</strong> la politique Cap 0 déchet<br />

mise en place par l'Agglo, explique<br />

la directrice. D’autre part, elle fait<br />

<strong>du</strong> territoire une <strong>de</strong>stination êcores<br />

ponsable,et apporte <strong>du</strong>flux chez les<br />

partenaires.» Un touriste qui vien<br />

dra remplir sa gour<strong>de</strong> chez un<br />

commerçant, un restaurateur, un<br />

vigneron... pourrait être tenté d’y<br />

effectuer aussi un achat.<br />

Deux partenariats ont déjà été si<br />

gnés, «avecla boutique<strong>du</strong> Syndicat<br />

général <strong>de</strong>s vignerons et le bar à<br />

champagneC la nautique» et l’Ag<br />

glo multiplie les démarches pour<br />

“recruter” <strong>de</strong> nouveaux parte<br />

naires, en particulier auprès <strong>de</strong>s<br />

a<br />

Loffice <strong>de</strong> tourisme d'Épernay<br />

organise une visioconférence<br />

ie 7 juin sur Gour<strong>de</strong>Friendly, ouverte<br />

à tous (en contactant i'office)<br />

adhérents <strong>de</strong> I’office <strong>de</strong> tourisme<br />

d’Épernay pays <strong>de</strong> Champagne ou<br />

<strong>de</strong>s points labellisés accueil vélo.<br />

Dimanche, Laure Koupaliantz était<br />

à la gare d’Épernay avec Laure De<br />

fontaine <strong>du</strong> service communica<br />

tion <strong>de</strong> l’Agglo, pour faire<br />

connaître #Gour<strong>de</strong>Friendly. C’était<br />

le jour <strong>de</strong> la Gran<strong>de</strong> traversée, une<br />

randonnée pé<strong>de</strong>stre organisée par<br />

le Parc naturel régional <strong>de</strong> la<br />

Montagne <strong>de</strong> Reims dont le point<br />

<strong>de</strong> départ était accessible par le<br />

train. C’était donc une bonne oc<br />

casion <strong>de</strong> toucher <strong>de</strong>s amoureux<br />

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Une application pour savoir où remplir sa gour<strong>de</strong> gratuitement<br />

Edition : 24 mai <strong>2022</strong> P.7<br />

p. 3/3<br />

<strong>de</strong> la nature susceptibles d’être<br />

utilisateurs <strong>de</strong> gour<strong>de</strong>s et intéres<br />

sés pour savoir où les remplir.<br />

Elles ont offert une bonne soixan<br />

taine <strong>de</strong> flacons aux couleurs <strong>de</strong><br />

l’Agglo et porteurs <strong>du</strong> sticker<br />

#Gour<strong>de</strong>Friendly sur lequel figure<br />

un QR Co<strong>de</strong>. «II renvoie sur le site<br />

d’Hoali* et à sa cartographie qui<br />

géolocalise l’utilisateur et lui per<br />

met <strong>de</strong> savoir où se trouvent les<br />

points d’eau à proximité <strong>de</strong> sa posi<br />

tion »,explique la directrice <strong>du</strong> dé<br />

veloppement touristique.<br />

Elle souligne que l’intégration au<br />

réseau d’Hoali a aussi eu le mérite<br />

<strong>de</strong> répertorier les points d’eau pu<br />

blics <strong>du</strong> territoire <strong>de</strong> l’agglo, une<br />

trentaine, «et <strong>de</strong> clarifier les en<br />

droits où l'eau est potable».<br />

Les structures intéressées pour<br />

<strong>de</strong>venir partenaires et être i<strong>de</strong>nti<br />

fiées par une signalétique,<br />

peuvent s’adresser à l’agglo<br />

SAVOIRl<br />

• 25 millions <strong>de</strong> bouteilles en<br />

plastique sont utilisées <strong>quotidien</strong>ne<br />

ment en France.<br />

• 9 milliards <strong>de</strong> litres d’eau en<br />

bouteille sont consommés en France<br />

chaque année, cela représente entre<br />

1,2 (sources <strong>de</strong>s in<strong>du</strong>stries minéra<br />

lières) et 2,4 (sources ADEME) mil<br />

lions <strong>de</strong> tonnes <strong>de</strong> C02 par an.<br />

• 14% <strong>de</strong>s déchets plastiques retrou<br />

vés dans les cours d’eau européens<br />

sont <strong>de</strong>s bouteilles, ce qui les place<br />

en première position, <strong>de</strong>vant les<br />

emballages alimentaires (12 %).<br />

d’Épernay (tourisme@epernay-ag<br />

glo.fr) ou directement à la start<br />

up (alexandre.solacolu@hoa<br />

li.org). ■<br />

*Hoali est aussi une application à<br />

télécharger sur son portable<br />

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Presse écrite<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : PQR/PQD<br />

Edition : 24 mai <strong>2022</strong> P.6<br />

(Quotidiens régionaux)<br />

Journalistes : -<br />

Périodicité : Quotidienne<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 115<br />

Audience : 36<strong>30</strong>00<br />

Sujet <strong>du</strong> média :<br />

Actualités-Infos Générales<br />

p. 1/1<br />

9 En Image<br />

AGGLO<br />

D’ÉPERNAY<br />

Une application pour remplirsa gour<strong>de</strong> gratuitement<br />

Gour<strong>de</strong>Friendly,une application lancéepar la start-upbretonne Hoali,<br />

répertorieles points d'eau potable publics ou privésoù l'on peut rem<br />

plir sa gour<strong>de</strong> gratuitement.L'agglod'Épernayest la premièreinter<br />

communalité <strong>du</strong> Grand Està rejoindre ce réseau.Deux partenariatsont<br />

déià été signés, avecla boutique <strong>du</strong> Syndicatgénéral <strong>de</strong>s vignerons et<br />

le barà champagne C la nautique, et l'Agglo multiplie les démarches<br />

pour"recruter" <strong>de</strong> nouveauxpartenaires,en particulierauprès <strong>de</strong>s<br />

adhérents<strong>de</strong> l'office<strong>de</strong> tourisme d'Épernay pays<strong>de</strong> Champagneou<br />

<strong>de</strong>s points labellisés accueilvélo. L'office<strong>de</strong> tourisme d'Épernayorga<br />

nise une visioconférencesur Gour<strong>de</strong>Friendly,ouverteà tous, le 7 juin.<br />

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Web<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : Médias professionnels<br />

Audience : 95992<br />

Sujet <strong>du</strong> média : Tourisme-Gastronomie<br />

20 Mai <strong>2022</strong><br />

Journalistes : Au<strong>de</strong> Lutun<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 3910<br />

www.vitisphere.com p. 1/3<br />

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Communication Trois viticultrices expliquent les bénéfices <strong>de</strong> leur formation<br />

aux réseaux sociaux<br />

L'union <strong>de</strong> coopératives Terroirs et vignerons <strong>de</strong> Champagne forme ses adhérents à la communication sur les réseaux sociaux<br />

pour promouvoir leur propre marque. Trois viticultrices connectées en ont tiré bénéfice.<br />

Catherine Blanckaert, viticultrice à Bassuet, veut développer une communication féminine et élégante pour sa marque<br />

Escence <strong>de</strong> C. - crédit photo : DR<br />

«<br />

Seule, je n'y serai pas arrivée. Je ne suis pas une gran<strong>de</strong> a<strong>de</strong>pte <strong>de</strong>s réseaux sociaux » , résume Audrey Léger, viticultrice à<br />

Jouy-lès-Reims, dans la Marne, et prési<strong>de</strong>nte <strong>du</strong> club <strong>de</strong>s jeunes adhérents <strong>du</strong> Centre vinicole Nicolas Feuillatte, <strong>de</strong>venu<br />

Terroirs et Vignerons <strong>de</strong> Champagne (TEVC) à la suite <strong>de</strong> sa fusion avec une l'union <strong>de</strong> coopératives Castelnau (CRVC).<br />

Pour s'initier, Audrey Léger a suivi la formation que TEVC propose à ses adhérents qui commercialisent <strong>de</strong>s champagnes<br />

sous leur propre marque. Ces quatre <strong>de</strong>mi-journées l'ont convaincue <strong>de</strong> donner un coup d'accélérateur à sa communication. «<br />

Avant, je publiais une fois par mois sur Facebook et sur Instagram , poursuit cette coopératrice, qui vend 20 000 bouteilles<br />

par an sous la marque Champagne Alain Ron<strong>de</strong>au. Maintenant, je vais en faire au moins <strong>de</strong>ux par mois, en utilisant <strong>de</strong>s<br />

outils <strong>de</strong> mise en page comme Mojo ou Canva. La formation m'a aussi appris qu'il y a <strong>de</strong>s jours qui génèrent plus <strong>de</strong> vues,<br />

comme le mardi. Je pensais qu'il fallait publier le samedi ou le dimanche, quand nos clients sont plus disponibles. »<br />

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Communication Trois viticultrices expliquent les bénéfices <strong>de</strong> leur formation<br />

aux réseaux sociaux<br />

20 Mai <strong>2022</strong><br />

www.vitisphere.com p. 2/3<br />

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Une communication féminine et élégante<br />

Sa consoeur Catherine Blanckaert, viticultrice à Bassuet sur 2 ha, est venue se former pour le lancement <strong>de</strong> sa marque<br />

Escence <strong>de</strong> C. « J'ai appris les grands principes d'une communication professionnelle sur les réseaux , explique-t-elle. On<br />

se rend compte que l'on communique différemment, parmi les vignerons présents à la formation, car nous n'avons pas les<br />

mêmes choses à dire. » Pour sa part, Catherine Blanckaert souhaite développer une communication « féminine et élégante »<br />

. Depuis le mois d'avril, elle publie une fois par semaine sur Facebook et Instagram. Pour la fête <strong>de</strong>s mères, elle a posté une<br />

photo avec <strong>de</strong>ux <strong>de</strong> ses bouteilles, une <strong>de</strong> blanc et une <strong>de</strong> rosé, posées sur <strong>du</strong> tulle, <strong>de</strong>rrière un bouquet <strong>de</strong> roses. Avec ce<br />

commentaire : « Voilà <strong>de</strong> quoi ravir votre maman ».<br />

Des clés pour booster sa visibilité<br />

Géraldine Gobert, viticultrice à Œuilly, finalise la création d'un site internet pour sa marque <strong>de</strong> champagne Paul Poirrier. Elle<br />

souhaite s'impliquer dans les réseaux sociaux afin d'attirer <strong>de</strong>s amateurs sur son site marchand. « J'ai découvert<br />

"l'arrière-boutique" <strong>de</strong>s réseaux sociaux et appris à choisir les mots-clés pour être référencé par Google , souligne<br />

Géraldine Gobert. Il faut oser. On a parfois l'impression que nos photos sont redondantes, mais nos lecteurs les regar<strong>de</strong>nt à<br />

l'instant t et oublient celles <strong>de</strong> l'année précé<strong>de</strong>nte, comme nous d'ailleurs. »<br />

Elle a apprécié d'avoir étudié <strong>de</strong>s comptes inspirants, comme celui, au ton décalé, <strong>de</strong>s Champagne EPC. Ou encore <strong>de</strong>s<br />

comptes <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>cteurs <strong>de</strong> bière, dont les messages sont souvent efficaces, et ceux <strong>de</strong>s passionnés <strong>de</strong> vins sur<br />

Drinkinmo<strong>de</strong>ration. Géraldine Gobert a également appris à rendre ses publications plus vivantes, en utilisant le hashtag<br />

#champagnelover et en allant liker les publications qui l'utilisent.<br />

Si cette formation ai<strong>de</strong> les participants à se lancer, le plus difficile reste <strong>de</strong> publier dans la <strong>du</strong>rée. Selon TEVC, après cette<br />

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Communication Trois viticultrices expliquent les bénéfices <strong>de</strong> leur formation<br />

aux réseaux sociaux<br />

20 Mai <strong>2022</strong><br />

www.vitisphere.com p. 3/3<br />

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formation, <strong>de</strong> 10 à 20 % <strong>de</strong>s vignerons se lancent <strong>de</strong> manière dynamique, <strong>de</strong> 10 à 20 % ne bougent pas et 60 % progressent en<br />

publiant plus fréquemment.<br />

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La saga Papavero (Le Vintage, le Wine Bar,<br />

le Vintage Whisky, les Caves Papavero)<br />

24 mai <strong>2022</strong> lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr<br />

Nicolas Papavero aux Caves Papavero rue Buirette à Reims.<br />

Qui ne connait pas ? Gilles, Nicolas et Pierre-Louis Papavero, un père et ses <strong>de</strong>ux fils, à la tête<br />

d’un réseau <strong>de</strong> caves rémoises. En tout, cinq établissements qui, comme l’explique Nicolas<br />

Papavero « ont à cœur <strong>de</strong> fonctionner comme <strong>de</strong>s caves <strong>de</strong> quartier ».<br />

Si l’on reprend le fil <strong>de</strong> l’histoire, c’est en 2006 que Gilles Papavero ouvre Le Vintage avec<br />

vue sur les jardins <strong>de</strong> la Cathédrale <strong>de</strong> Reims. L’homme est un amateur et connaisseur <strong>de</strong> vins<br />

et possè<strong>de</strong> alors une soli<strong>de</strong> expérience <strong>de</strong> caviste (Caves d’Erlon, Caves <strong>du</strong> Forum à Reims).<br />

On y trouve <strong>de</strong> beaux flacons, <strong>de</strong>s prix raisonnables et surtout <strong>du</strong> conseil. Six ans plus tard, la<br />

relève familiale est assurée avec la naissance <strong>du</strong> Wine Bar par ses <strong>de</strong>ux fils Nicolas et Pierre-<br />

Louis, tous <strong>de</strong>ux détenteurs <strong>du</strong> OIV MSc Wine Management. Haut lieu <strong>de</strong>s nuits rémoises, le<br />

Wine Bar fait partie <strong>de</strong>s passages obligés <strong>de</strong>s Printemps <strong>du</strong> Champagne avec ces soirées<br />

d’anthologie <strong>de</strong> sabrage <strong>de</strong> flacons. En 2015, c’est au Vintage Whisky dédié aux spiritueux <strong>de</strong><br />

voir le jour, le site est reconnu rapi<strong>de</strong>ment comme « la cave à ne pas manquer » dans le gui<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>s Cavistes <strong>de</strong> la Revue <strong>de</strong>s Vins <strong>de</strong> France. En pleine année <strong>du</strong> Covid 19, en 2020, le trio<br />

ouvre les Caves Papavero rue Buirette. Avec la représentation d’une Champagne mivignoble-mi-maisons<br />

dont le maître-mot est la qualité <strong>de</strong>s vins, à laquelle on peut ajouter<br />

d’autres appellations, notamment dans une superbe œnothèque. Continuant sur cette lancée,<br />

<strong>de</strong>puis quelques mois, l’enseigne a <strong>de</strong> nouveau ouvert un autre établissement à Bezannes.


Oenothèques <strong>de</strong>s Caves Papavero<br />

Et si les bourgognes, bor<strong>de</strong>aux et autres appellations sont évi<strong>de</strong>mment appréciés par la<br />

clientèle, le champagne <strong>de</strong>meure le pro<strong>du</strong>it le plus recherché, pour Nicolas Papavero, « l’idée<br />

est <strong>de</strong> proposer trois types <strong>de</strong> champagnes, avec les jeunes qui arrivent, les vignerons déjà<br />

bien installés et les belles maisons, je veux montrer notre diversité champenoise, et <strong>de</strong> ce<br />

point <strong>de</strong> vue, nous avons une vraie chance ici en Champagne ». D’ailleurs pour mieux<br />

démontrer cette diversité aux amateurs curieux, il organise <strong>de</strong>s dégustations et/ou masterclass,<br />

l’une <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières en date a eu lieu avec Régis Camus et les cuvées Rare Champagne. « Les<br />

attentes <strong>de</strong>s consommateurs ont évolué, aujourd’hui il est évi<strong>de</strong>nt qu’il y a une <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

d’authenticité avec <strong>de</strong>s questions sur le terroir, les millésimes ou le dosage. Il nous faut<br />

présenter <strong>de</strong>s maisons pour leur style et <strong>de</strong>s vignerons pour le terroir pour apporter une<br />

meilleure connaissance ». Pour ce faire, l’équipe <strong>de</strong>s caves Papavero (en tout 14 salariés)<br />

continue encore et encore à découvrir <strong>de</strong>s talents ou <strong>de</strong>s pépites lors <strong>de</strong> dégustations ou <strong>de</strong><br />

visites au domaine afin d’élargir ces recommandations.<br />

Toutefois, la pierre angulaire <strong>de</strong> cet empire reste le Wine Bar. Lieu <strong>de</strong> convivialité, d’amitié et<br />

d’amoureux <strong>du</strong> vin, avec une carte <strong>de</strong> vins <strong>de</strong> 90 pages, le concept <strong>du</strong> Wine Bar <strong>de</strong> la famille<br />

Papavero s’est développé grâce à sa proposition <strong>de</strong> consommation <strong>du</strong> vin au verre : « nous ne<br />

nous fixons pas <strong>de</strong> limite, nous souhaitons rendre accessible <strong>de</strong>s cuvées d’exception au<br />

verre ». Que cela soit <strong>de</strong>s champagnes Salon ou Egly–Ouriet, <strong>de</strong> Château Yquem ou <strong>de</strong><br />

Château Mouton Rothschild 1999, il est possible, selon l’offre <strong>du</strong> moment, <strong>de</strong> profiter d’un<br />

instant <strong>de</strong> grâce œnophile pour quelques dizaines d’euros.


Transmission au Champagne Roger Coulon,<br />

l’esprit <strong>de</strong> famille avant tout<br />

<strong>30</strong> mai <strong>2022</strong> / La Champagne <strong>de</strong> Sophie Claeys<br />

La Champagne <strong>de</strong> Sophie Claeys<br />

©<br />

Eric et Isabelle Coulon (Champagne Roger Coulon à Vrigny) font partie <strong>de</strong> la ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> Trait<br />

d’Union. Un clan regroupant quelques figures <strong>du</strong> « haut <strong>du</strong> panier » <strong>du</strong> vignoble champenois<br />

(Selosse, Egly–Ouriet, Jacquesson et Larmandier-Bernier), « the cream of the cream » !. Et<br />

comme chacun d’entre eux, il est temps <strong>de</strong> passer le relais à la génération suivante…<br />

doucement et tranquillement comme il se doit en Champagne où le temps est le maîtremot.<br />

Comme le souligne Isabelle Coulon, « transmettre c’est une vraie opportunité quand les<br />

successeurs s’engagent pleinement ».<br />

Donc une transmission comme une évi<strong>de</strong>nce pour Eric et Isabelle, avec leurs enfants, Louise<br />

et Edgar Coulon. Avec son diplôme d’école <strong>de</strong> commerce, spécialisée dans le commerce<br />

international vins et spiritueux à Dijon, Louise Coulon, 27 ans, est revenue sur le domaine en<br />

2019. Quant à Edgar, 29 ans, il est doté d’un cursus technique à Avize et d’une formation à<br />

Beaune et à l’étranger. Un <strong>du</strong>o parfait pour une Champagne se doit désormais d’assurer dans<br />

divers domaines tels le commerce, la vinification, la viticulture et l’export. « Jeunes ils ont<br />

découvert qu’ils aimaient notre travail, et maintenant ils travaillent avec nous, et ils<br />

apportent leur évolution tout en respectant l’histoire <strong>du</strong> domaine, c’est une phase<br />

magnifique » se réjouit Eric Coulon.<br />

« On est très souvent d’accord »<br />

Pour Edgar Coulon, il s’agit surtout d’une continuité, comme une suite logique liée à une<br />

enfance bercée d’amour et <strong>de</strong> bons petits plats : « Avant d’aimer le vin, on a aimé la cuisine,<br />

car on cuisinait beaucoup à la maison. Nous avons vécu ici et on a été rythmé en fonction <strong>de</strong>s<br />

saisons <strong>de</strong> la campagne viticole, palissage l’été quand on était ado, habillage <strong>de</strong>s<br />

bouteilles… » se souvient-il. Toutefois, comme il le reconnaît : « on a toujours eu le<br />

choix ». Désormais, en tant que jeunes a<strong>du</strong>ltes, leurs positions comptent au sein <strong>de</strong>s décisions<br />

familiales : « ce sont <strong>de</strong>s décisions collégiales » précise Louise Coulon. Ce regard neuf<br />

associé à une expérience acquise ailleurs permet d’apporter une différence, même si la culture


familiale n’est jamais très loin : « On partage <strong>de</strong>s tâches, on échange, on dialogue, on est très<br />

souvent d’accord, et on arrive à facilement s’entendre ».<br />

Car pour Louise et Edgar Coulon, l’évolution ne veut pas signifier la révolution, cette<br />

transmission <strong>du</strong> domaine est surtout incarnée par ce lien fort avec leurs parents qui leur ont<br />

insufflé le gout ainsi que l’amour <strong>du</strong> domaine et <strong>de</strong> la nature. Ce que reconnaît Eric Coulon,<br />

qui, lui, a dû reprendre l’exploitation au décès <strong>de</strong> son père en 1982 mais, « la force <strong>de</strong> mon<br />

handicap est d’avoir per<strong>du</strong> mon père, je me suis construit plus vite ». Une construction <strong>de</strong> vie<br />

et <strong>de</strong> vigneron mettant en valeur la viticulture <strong>de</strong> proximité avec un domaine <strong>de</strong> 11 ha sur 115<br />

parcelles certifié bio autour <strong>de</strong> Vrigny, Faverolles et Coëmy, Chouilly… « chaque parcelle est<br />

connue et reconnue avec une vraie présence à la vigne ». Et comme l’ajoute son fils « On fait<br />

notre métier avec <strong>de</strong>s convictions ».<br />

Des convictions qui font échos à cette phrase d’Eric Coulon : « la transmission est réussie,<br />

quand les enfants se mettent dans le risque, non pas dans la rente ».

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