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Panorama de presse quotidien du 01 08 2022

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PANORAMA DE PRESSE<br />

Du <strong>01</strong>/<strong>08</strong>/<strong>2022</strong><br />

- Politique-Vendanges…..…………………………………….………………………………….…p.2-20<br />

- Economie-Marchés.………...……………………………….…………………………………….p.21-25<br />

- Droit-Marques-Etiquetage ………………………………………………………………………p.26-29<br />

- Viticulture-Innovation……………………………………………………………………………..p.30-32<br />

- Coopératives……………………………………………………………………………………………p.33<br />

- Entreprise-Gestion-Fiscalité…………………………………………………………………….p.34-37<br />

- Dégustations-Gastronomie……………………………………………………………………..p.38-40<br />

- Commmunication-Oenotourisme…………….…………………..……………..………….p.41-53<br />

Cette revue <strong>de</strong> <strong>presse</strong> se <strong>de</strong>stine à un usage strictement personnel et interne à l’entreprise,<br />

le <strong>de</strong>stinataire s’interdit <strong>de</strong> repro<strong>du</strong>ire, publier, diffuser ou vendre ce document.<br />

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Web<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : Médias professionnels<br />

Audience : 95992<br />

Sujet <strong>du</strong> média : Tourisme-Gastronomie<br />

31 Juillet <strong>2022</strong><br />

Journalistes : Alexandre<br />

Abellan<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 8574<br />

www.vitisphere.com p. 1/3<br />

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Réserve <strong>2022</strong> Ren<strong>de</strong>ment butoir ou pas, la Bourgogne ne veut pas perdre une<br />

goutte <strong>de</strong> vin blanc<br />

Les appellations blanches <strong>de</strong> Chablis, <strong>de</strong> Mâcon et <strong>de</strong>s appellations régionales <strong>de</strong> Bourgogne veulent mettre à profit la<br />

vendange qui s'annonce généreuse en lissant leurs commercialisations et ré<strong>du</strong>isant les à-coups climatiques grâce au Volume<br />

Complémentaire Indivi<strong>du</strong>el (VCI).<br />

Voyant <strong>de</strong>s vignes magnifiques, <strong>de</strong>s cuviers vi<strong>de</strong>s et un marché ten<strong>du</strong>, les vins blancs <strong>de</strong> Bourgogne n'ont pas envie <strong>de</strong><br />

laisser gâcher le généreux potentiel <strong>de</strong> récole <strong>2022</strong>. - crédit photo : BIVB<br />

rever le plafond. Par définition, le ren<strong>de</strong>ment butoir d'une appellation est le niveau <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction au-<strong>de</strong>là <strong>du</strong>quel les<br />

raisins/vins récoltés ne peuvent plus prétendre à l'AOC et partent à la distillerie en tant que Dépassement <strong>de</strong> Ren<strong>de</strong>ment<br />

Autorisé (DRA). Mais alors que leur vendange <strong>2022</strong> s'annonce généreuse et que leurs marchés restent ten<strong>du</strong>s après la petite<br />

récolte 2021, treize appellations <strong>de</strong> vins blanc <strong>de</strong> Bourgogne(AOC régionales Bourgogne, Chablis et Mâcon*) <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt un<br />

dépassement inédit <strong>du</strong> ren<strong>de</strong>ment butoir pour bénéficier <strong>de</strong> volumes additionnels en VCI (Volume Complémentaire<br />

Indivi<strong>du</strong>el, qui n'est pas AOC mais DRA, jusqu'à sa revendication possible dès le millésime suivant, soit en cas <strong>de</strong> déficit <strong>de</strong><br />

pro<strong>du</strong>ction, soit pour un rafraîchissement avec sa substitution par un volume équivalent <strong>de</strong> vin <strong>de</strong> l'année). Comme le résume<br />

un vigneron <strong>de</strong> Chablis : « on trouve aberrant <strong>de</strong> distiller les raisins d'un millésime généreux quand on en manque les<br />

années suivantes... » D'où l'idée <strong>de</strong> constituer une réserve mobilisable en cas <strong>de</strong> coup <strong>du</strong>r (gel, grêle, sécheresse...).<br />

Ce 28 juillet, le conseil régional <strong>de</strong> l'Institut National <strong>de</strong> l'Origine et <strong>de</strong> la Qualité (CRINAO) a étudié ces <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong><br />

dépassement, donnant un accord <strong>de</strong> principe sans pouvoir les voter. « Le CRINAO ne peut pas se prononcer en <strong>de</strong>hors <strong>du</strong><br />

cadre réglementaire (<strong>du</strong> ren<strong>de</strong>ment butoir inscrit dans les cahiers <strong>de</strong>s charges) » explique Stéphane Meunier, le délégué<br />

territorial adjoint pour la délégation Centre-Est <strong>de</strong> l'INAO, précisant que le comité régional est « ouvert sur les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s<br />

au-<strong>de</strong>là <strong>du</strong> ren<strong>de</strong>ment butoir » , ayant voté en mai une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> modification <strong>de</strong>s cahiers <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong>s 13 AOC<br />

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Réserve <strong>2022</strong> Ren<strong>de</strong>ment butoir ou pas, la Bourgogne ne veut pas perdre<br />

une goutte <strong>de</strong> vin blanc<br />

31 Juillet <strong>2022</strong><br />

www.vitisphere.com p. 2/3<br />

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concernées pour augmenter leur ren<strong>de</strong>ment butoir et mettre en réserve le pro<strong>du</strong>it <strong>de</strong>s bonnes années. Le comité permanent <strong>de</strong><br />

l'INAO a <strong>de</strong>puis nommé une commission enquête, dont les premières réunions se tiennent cet été et avertissent qu'il est<br />

matériellement impossible <strong>de</strong> modifier le moindre ren<strong>de</strong>ment butoir d'ici la récolte <strong>2022</strong>.<br />

Deman<strong>de</strong> nationale<br />

Si la modification <strong>de</strong>s cahiers <strong>de</strong>s charges n'aboutira pas avant la prochaine vendange, la filière bourguignonne espère qu'une<br />

dérogation exceptionnelle pourra être prise pour ce millésime <strong>2022</strong>. « Nous portons cette <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pour nos vins <strong>du</strong> socle,<br />

AOC Bourgogne régionales, Chablis et Mâcon » indique François Labet, le prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Bureau Interprofessionnel <strong>de</strong>s Vins<br />

<strong>de</strong> Bourgogne (BIVB). Nationalement, la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> est portée par la Confédération Nationale <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>cteurs <strong>de</strong> vins à<br />

Appellations d'Origine Contrôlées (CNAOC), avec la Champagne et la Savoie (voir encadré) précise Marion Saüquere, la<br />

directrice <strong>de</strong> la Confédération <strong>de</strong>s Appellations et <strong>de</strong>s Vignerons <strong>de</strong> Bourgogne (CAVB), qui rappelle le souvenir <strong>du</strong><br />

millésime 2<strong>01</strong>8 : comptant parmi les rares millésimes où la quantité se disputait à la qualité. Et <strong>du</strong>rant lequel « il était<br />

dommage d'envoyer <strong>du</strong> raisin à la distillerie ».<br />

« Si l'on peut qualitativement parlant faire un bon volume, il faut le mettre à profit » confirme François Labet, rappelant que<br />

gérer c'est prévoir. Un usage exceptionnel <strong>de</strong> volumes additionnels VCI, avant d'espérer les pérenniser, doit permettre <strong>de</strong><br />

ré<strong>du</strong>ire les à-coups <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction et <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction, sans aller jusqu'à la réserve interprofessionnelle. « L'idée <strong>de</strong> la réserve est<br />

évoquée, mais elle n'est pas aussi avancée que d'autres interprofessions (Alsace, Bor<strong>de</strong>aux, Pays d'Oc...) » indique François<br />

Labet, pour qui la priorité est la validation <strong>du</strong> dépassement <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>ment butoir pour <strong>2022</strong>.<br />

Dispositif dérogatoire exceptionnel<br />

Portant à Paris le « dispositif dérogatoire exceptionnel et raisonnable <strong>de</strong> reconstitution <strong>de</strong> stocks » , Éric Tesson, le directeur<br />

<strong>de</strong> la CNAOC salue « la belle réactivité <strong>de</strong> l'administration et <strong>du</strong> ministère sur ce dossier... Une fois la surprise passée ! »<br />

La mécanique <strong>de</strong> mise en oeuvre actuellement proposée passe par un décret <strong>du</strong> ministre <strong>de</strong> l'Agriculture, Marc Fesneau.<br />

Ayant rencontré ce lundi 25 juillet les représentants <strong>de</strong> la filière vin , ce <strong>de</strong>rnier aurait indiqué se fier aux expertises<br />

techniques <strong>de</strong> l'INAO (notamment sur la qualité <strong>de</strong>s vins pro<strong>du</strong>its au-<strong>de</strong>là <strong>du</strong> ren<strong>de</strong>ment butoir) et <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s chiffres<br />

permettant <strong>de</strong> justifier ce besoin accru (notamment les statistiques <strong>de</strong> stock).<br />

« Le décret sera à signer entre maintenant et la fin novembre : le plus vite sera le mieux pour que règles soient claires »<br />

analyse Éric Tesson. Avec une nouvelle base réglementaire, les volumes additionnels pourraient être adoptés dans la foulée.<br />

« Si le cadre réglementaire évolue, le CRINAO sera reconvoqué en urgence pour en discuter » rapporte Stéphane Meunier.<br />

Pour le vignoble, ces délais ne sont pas inquiétants : « le viticulteur peut récolter, gar<strong>de</strong>r les volumes en DRA et pourra les<br />

basculer sur <strong>du</strong> VCI si c'est possible, sinon ce sera la distillation » rassure Marion Saüquere. Des négociants souhaiteraient<br />

que ces éléments soient connus au moment <strong>de</strong> la récolte, pour que le cadre soit établi sur les surfaces ven<strong>du</strong>es intégralement<br />

aux maisons. Mais dans l'ensemble, les metteurs en marché bourguignons saluent l'initiative <strong>de</strong> mise en réserve <strong>du</strong> vignoble.<br />

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Réserve <strong>2022</strong> Ren<strong>de</strong>ment butoir ou pas, la Bourgogne ne veut pas perdre<br />

une goutte <strong>de</strong> vin blanc<br />

31 Juillet <strong>2022</strong><br />

www.vitisphere.com p. 3/3<br />

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Mettre <strong>du</strong> vin dans les tuyaux<br />

« C'est louable, l'idée est <strong>de</strong> créer <strong>de</strong>s réserves pour faire face aux aléas climatiques qui vont se pro<strong>du</strong>ire plus régulièrement<br />

» analyse Jérôme Prince, le prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Syndicat <strong>de</strong>s Courtiers en Vins et Spiritueux <strong>de</strong> Gran<strong>de</strong> Bourgogne. Ajoutant que «<br />

toutes les régions sont partagées entre la volonté <strong>de</strong> constituer <strong>du</strong> VCI et <strong>de</strong> mettre <strong>du</strong> vin sur le marché pour le détendre.<br />

L'idée est <strong>de</strong> remettre <strong>du</strong> vin dans les tuyaux. » D'autant plus que les déséquilibres entre offre et <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s pèsent : la gran<strong>de</strong><br />

distribution délistant <strong>de</strong>s références, <strong>de</strong>s AOC régionales perdant en attractivité en Gran<strong>de</strong> Bretagne... Et que la récession se<br />

fait sentir sur les ventes aux États-Unis prévient le courtier. « La situation économique mondiale est incertaine » pour<br />

François Labet, appelant à lisser l'offre <strong>de</strong> la pro<strong>du</strong>ction pour répondre sereinement à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>s marchés.<br />

* : Ces appellations <strong>de</strong> vins blancs sont Bourgogne (ren<strong>de</strong>ment autorisé <strong>de</strong> 69 hl/ha avec 7 hl/ha <strong>de</strong> VCI +5 hl/ha <strong>de</strong><br />

dépassement en VCI), Bourgogne avec dénomination géographique (ren<strong>de</strong>ment autorisé <strong>de</strong> 66 hl/ha avec 7 hl/ha <strong>de</strong> VCI + 5<br />

hl/ha <strong>de</strong> dépassement en VCI), Coteaux Bourguignon (ren<strong>de</strong>ment autorisé <strong>de</strong> 72 hl/ha avec 7 hl/ha <strong>de</strong> VCI + 5 hl/ha <strong>de</strong><br />

dépassement en VCI), Bourgogne Hautes Côtes <strong>de</strong> Beaune et <strong>de</strong> Nuits (ren<strong>de</strong>ment autorisé <strong>de</strong> 66 hl/ha avec 6 hl/ha <strong>de</strong> VCI +<br />

5 hl/ha <strong>de</strong> dépassement en VCI), Bourgogne Tonnerre (ren<strong>de</strong>ment autorisé <strong>de</strong> 66 hl/ha avec 4 hl/ha <strong>de</strong> VCI + 8 hl/ha <strong>de</strong><br />

dépassement en VCI), Bourgogne Aligoté (ren<strong>de</strong>ment autorisé <strong>de</strong> 72 hl/ha avec 3 hl/ha <strong>de</strong> VCI + 5 hl/ha <strong>de</strong> dépassement en<br />

VCI), Bourgogne Côte d'Or (ren<strong>de</strong>ment autorisé <strong>de</strong> 66 hl/ha avec 7 hl/ha <strong>de</strong> VCI + 5 hl/ha <strong>de</strong> dépassement en VCI), Chablis<br />

(avec un ren<strong>de</strong>ment autorisé <strong>de</strong> 60 hl/ha + 10 hl/ha <strong>de</strong> VCI et 2 hl/ha <strong>de</strong> dépassement en VCI), Petit Chablis (ren<strong>de</strong>ment<br />

autorisé <strong>de</strong> 60 hl/ha avec 10 hl/ha <strong>de</strong> VCI + 2 hl/ha <strong>de</strong> dépassement en VCI), Chablis Premier Cru (ren<strong>de</strong>ment autorisé <strong>de</strong> 58<br />

hl/ha avec 10 hl/ha <strong>de</strong> VCI + 2 hl/ha <strong>de</strong> dépassement en VCI), Mâcon (ren<strong>de</strong>ment autorisé <strong>de</strong> 70 hl/ha avec 5 hl/ha <strong>de</strong> VCI +<br />

5 hl/ha <strong>de</strong> dépassement en VCI), Mâcon Villages (ren<strong>de</strong>ment autorisé <strong>de</strong> 68 hl/ha avec 7 hl/ha <strong>de</strong> VCI + 5 hl/ha <strong>de</strong><br />

dépassement en VCI) et Mâcon avec nom <strong>de</strong> commune (ren<strong>de</strong>ment autorisé <strong>de</strong> 66 hl/ha avec 7 hl/ha <strong>de</strong> VCI + 5 hl/ha <strong>de</strong><br />

dépassement en VCI). Pour les AOC Bourgogne régional en rouge un VCI est ouvert pour la première fois ce millésime<br />

<strong>2022</strong>, avec une baisse <strong>du</strong> ren<strong>de</strong>ment autorisé <strong>de</strong> 2 hl/ha par rapport au plafond pour donner plus d'espace au VCI (en <strong>de</strong>ssous<br />

<strong>du</strong> butoir).<br />

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Coup d'envoi<br />

Il est l'heure <strong>de</strong> vendanger dans le Gard !<br />

Top départ avec la récolte <strong>de</strong>s premiers muscats pour la cave d'Héraclès, basée à Codognan.<br />

Les vendanges <strong>de</strong>s autres variétés blanches suivront dès le début <strong>du</strong> mois d'août mais les<br />

conditions climatiques dicteront l'évolution <strong>de</strong>s maturités.<br />

Par Olivier Bazalge Le 29 juillet <strong>2022</strong> Vitisphère.com<br />

La machine à vendanger a récolté les premiers raisins <strong>de</strong> <strong>2022</strong> à Codognan<br />

crédit photo : O. Bazalge pour Vitisphere<br />

Après un premier record battu dans l’Au<strong>de</strong> le 25 juillet, c’est au tour <strong>de</strong> la cave d’Héraclès,<br />

dans le Gard, <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r ce 29 juillet au lancement <strong>de</strong>s vendanges le plus précoce <strong>de</strong> son<br />

histoire. Une soixantaine <strong>de</strong> tonnes <strong>de</strong> muscat petits grains est arrivée au quai <strong>de</strong> réception <strong>de</strong><br />

la cave basée à Codognan, en provenance <strong>de</strong>s parcelles <strong>de</strong> trois adhérents.<br />

« Nous récoltons ce jour 5 hectares en ouvrant le quai <strong>de</strong> 8 heures à midi. Nous avions<br />

ramassé ces muscats frais thiolés le 31 juillet en 2020, année précoce, le record est encore<br />

battu », note Frédéric Saccoman, directeur <strong>de</strong> la cave d’Héraclès. Dans cette zone où l’eau <strong>du</strong><br />

bas Rhône arrive à proximité grâce au canal Philippe Lamour, les vignes irriguées ne<br />

présentent pas <strong>de</strong> stress hydrique et ce n’est pas un éventuel phénomène <strong>de</strong> concentration qui<br />

a conditionné cette maturité précoce, pour <strong>de</strong>s raisins qui titrent 11 % potentiels à leur arrivée<br />

dans le conquet.<br />

Nous réfléchissons au ré-encépagement<br />

Avec 1 250 hectares <strong>de</strong> vignes dont 95 % sont certifiées en bio, la cave d’Héraclès ne réalise<br />

pas simplement « un coup » en vendangeant si tôt dans l’été. « C’est une tendance lour<strong>de</strong> que


nous observons avec les années. L’évolution <strong>du</strong> climat tend à avancer ces dates <strong>de</strong> maturité,<br />

pas seulement sur les muscats car nous attaquerons les sauvignons dès le 2 août la semaine<br />

prochaine, et enchaînerons sans coupure jusqu’à fin septembre », reprend Frédéric<br />

Saccoman.<br />

Tant au niveau <strong>de</strong>s équipes techniques que <strong>de</strong>s adhérents, cette précocité ne laisse personne<br />

indifférent au sein <strong>de</strong> la coopérative gardoise. Le maître <strong>de</strong> chai achève sa <strong>de</strong>rnière semaine<br />

<strong>de</strong> congés et Julien Puccini, l’un <strong>de</strong>s vignerons récoltant <strong>du</strong> muscat ce 29 juillet, fait part <strong>de</strong><br />

son questionnement quant aux perspectives. « Nous réfléchissons au ré-encépagement pour<br />

revenir vers <strong>de</strong>s variétés <strong>de</strong> raisins blancs méridionales plus classiques pour remplacer ce<br />

muscat d’une quinzaine d’années », avance le viticulteur gardois. Frédéric Saccoman n’en dit<br />

pas moins sans pour autant être en mesure d’avoir une position tranchée entre les variétés<br />

atten<strong>du</strong>es par le marché et les contraintes <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction engendrée par l’évolution climatique.<br />

Julien Piccini (à dr.) et son cousin Anthony atten<strong>de</strong>nt la machine à vendanger en bout <strong>de</strong> rang<br />

- OB<br />

Apports d'azote foliaire<br />

« Pour les variétés thiolées muscat et sauvignon, nous ne déclenchons pas la récolte sur la<br />

base <strong>du</strong> <strong>de</strong>gré mais bien <strong>de</strong> la dégustation <strong>de</strong>s baies et <strong>de</strong>s niveaux d’aci<strong>de</strong> malique, qui se<br />

situent entre 2,3 et 2,6 g/l H2SO4 sur les muscats qui rentrent ce 29 juillet, pour un pH <strong>de</strong><br />

3,2 », affine Marie David, responsable amont <strong>de</strong> la cave d’Héraclès, qui indique également un<br />

bon niveau d’azote assimilable malgré <strong>de</strong>s mesures faibles d’azote dans les pétioles en cours<br />

<strong>de</strong> campagne. « Nous procédons systématiquement à <strong>de</strong>ux pulvérisations d’azote foliaire à<br />

véraison pour les variétés thiolées, et nous en avons même préconisé une sur chardonnay<br />

cette année au regard <strong>de</strong> la faiblesse <strong>de</strong> minéralisation », poursuit-elle.<br />

Alors qu’une, voire <strong>de</strong>ux, nouvelles vagues <strong>de</strong> chaleur sont à nouveau annoncées dès le début<br />

<strong>du</strong> mois d’août, l’équipe d’Héraclès reste pru<strong>de</strong>nte concernant la fluidité <strong>de</strong>s maturations pour<br />

le reste <strong>de</strong>s blancs puis sur les variétés noires. « Comme tout le mon<strong>de</strong>, nous savons qu’il va<br />

être primordial d’avoir <strong>de</strong> la pluie en août pour accompagner les maturations <strong>de</strong>s raisins et<br />

<strong>de</strong>s pellicules, mais nous croisons les doigts pour ne pas nous retrouver avec un épiso<strong>de</strong><br />

cévenol <strong>de</strong> 300mm. Malheureusement, les évènements climatiques <strong>de</strong>viennent<br />

systématiquement si excessifs qu’on en peut miser sur rien », s’inquiète Frédéric Saccoman.


Millésime (jusqu’ici) idéal dans le vignoble<br />

<strong>du</strong> Jura<br />

Cette année, les raisins n’ont pratiquement pas souffert au pays <strong>de</strong> Pasteur, hormis les<br />

poulsard. Mais le stress hydrique commence à se faire sentir, et quelques pluies soulageraient<br />

les viticulteurs.<br />

Par Clément L’Hôte Le 31 juillet <strong>2022</strong> Vitisphère.com<br />

- crédit photo : Société Viticole <strong>du</strong> Jura<br />

Parmi les plus sinistrés <strong>de</strong> 2021, les vignerons <strong>du</strong> Jura voient la roue tourner. « Il y a un très<br />

gros potentiel cette année, typique d’une millésime qui suit un gel difficile. On est sur un style<br />

2<strong>01</strong>8 en quantité », se réjouit Damien Courbet, vigneron à Nevy-sur-Seille.<br />

Un potentiel <strong>de</strong> récolte qui a échappé jusqu’ici aux tourments <strong>de</strong>s aléas climatiques. Rachel<br />

Outhier, technicienne <strong>de</strong> la Société <strong>de</strong> Viticulture <strong>du</strong> Jura, s’en réjouit. « On a eu très peu<br />

d’impacts <strong>de</strong> gel. Et la grêle est tombée <strong>de</strong> manière très localisée. L’ensemble <strong>du</strong> vignoble est<br />

plutôt préservé, on est chanceux quand on voit ce qui a pu se passer ailleurs. »<br />

Premiers signes <strong>de</strong> stress hydrique<br />

De même, la pression sanitaire n’en était pas une. « On a eu peine à trouver le mildiou. Et<br />

l’oïdium est sorti plutôt tardivement, avec une pression assez moyenne, moins forte que ce<br />

qu’on attendait. » De son côté, Damien Courbet déplore seulement « quelques sorties <strong>de</strong><br />

mildiou mosaïque en <strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> feuillage en toute fin <strong>de</strong> saison, et un peu d’oïdium sur<br />

chardonnay. »<br />

Le Jura échappera-t-il également aux méfaits <strong>de</strong> la chaleur ? C’est moins probable. Les<br />

premiers dégâts sont déjà visibles sur poulsard, cépage réputé sensible aux pics <strong>de</strong><br />

température. «Il y avait une belle sortie, mais <strong>de</strong>s grappes ont grillé, le résultat nous inquiète<br />

un peu », déplore Rachel Outhier. Dans le reste <strong>du</strong> vignoble, on voit aussi les « premiers<br />

signes <strong>de</strong> stress hydrique sur les feuilles <strong>du</strong> bas».<br />

La véraison traîne


Ainsi, la pluie est ici <strong>de</strong>venue une priorité. Damien Courbet espère « que la récolte va finir <strong>de</strong><br />

mûrir par photosynthèse, et pas pas concentration comme en 2020. Ça nous embêterait<br />

beaucoup <strong>de</strong> gâcher un si beau millésime ».<br />

Des précipitations dont dépendront aussi les dates <strong>de</strong> vendanges. « On est à début véraison<br />

sur chardonnay et pinot noir, dans la lignée <strong>de</strong> 2<strong>01</strong>8 ou 2020 », rapporte Rachel Outhier.<br />

« Mais ça fait plus <strong>de</strong> 10 jours qu’on y est, ça n’avance pas vite», complète Damien Courbet.<br />

Un ralentissement à attribuer aux fortes chaleurs, et qui pourrait décaler les dates. Elles seront,<br />

quoi qu’il en soit, très précoces pour le Jura. «Pour les crémants on parle <strong>du</strong> 15-20 août, pour<br />

les blancs secs, plutôt fin août, au plus tard début septembre. »


Sud-Ouest, Vallée <strong>du</strong> Rhône…<br />

Les vignes vont griller sous <strong>de</strong> nouveaux<br />

coups <strong>de</strong> chaleur... et <strong>de</strong> chalumeau<br />

Après une accalmie, la canicule revient sur les vignobles : <strong>de</strong>s pics <strong>de</strong> chaleur sont atten<strong>du</strong>s<br />

mercredi prochain avec <strong>de</strong>s intensités qui s'annoncent fortes. Une quatrième canicule pourrait<br />

même se profiler en août.<br />

Par Alexandre Abellan Le 29 juillet <strong>2022</strong> Vitisphère.com<br />

Les vignes suent à grosses gouttes sous l’enchaînement <strong>de</strong>s canicules <strong>de</strong> ce millésime <strong>2022</strong>. -<br />

crédit photo : Alexandre Abellan (Vitisphere)<br />

Cycle infernal <strong>de</strong> stress maximal. Au rythme <strong>de</strong>s canicules qui se suivent et se ressemblent cet<br />

été, dans le vignoble « ça <strong>de</strong>vient franchement très compliqué » témoigne Gérard Bancillon,<br />

le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Confédération <strong>de</strong>s vins IGP <strong>de</strong> France. Viticulteur dans le Gard, il voit que<br />

« la situation se dégra<strong>de</strong> <strong>de</strong> jour en jour. On a <strong>de</strong>s baies grosses comme <strong>de</strong>s plombes <strong>de</strong><br />

chasse. Les vignobles <strong>de</strong> coteaux se défeuillent tous les jours, avec un tapis <strong>de</strong> feuilles<br />

mortes. » Et les choses ne vont pas s’améliorer, au contraire.<br />

Après les <strong>de</strong>ux canicules exceptionnelles <strong>de</strong>s 17 juin et 17 juillet, « une troisième canicule<br />

<strong>de</strong>vrait commencer lundi premier août pour 3 à 4 jours » analyse le docteur en<br />

agroclimatologie Serge Zaka <strong>de</strong> la société Itk. Pour l’expert, « c’est acquis. Il est encore trop<br />

tôt pour connaître la magnitu<strong>de</strong>, mais les températures pourraient dépasser 40°C. Elles<br />

seront comprises entre 35 et 40 °C sur le Sud <strong>de</strong> la France, Sud-Est et Sud-Ouest compris. »<br />

L’origine <strong>de</strong> ce nouveau coup <strong>de</strong> chaud se trouve dans la réserve d’air chaud qui se trouve au<br />

Sud <strong>de</strong> l’Europe, au niveau <strong>de</strong> la péninsule ibérique, et qui remonte à chaque bifurcation <strong>du</strong>


vent dans les conditions anticycloniques actuelles : « une poche d’air chaud nous menace à<br />

tout moment » résume Serge Zaka.<br />

Pic mercredi<br />

Déroulant le scénario actuellement prévu par les modèles météo, Emmanuel Buisson, le<br />

directeur <strong>de</strong> l’innovation Weenat – Weather Measures, indique que le coup <strong>de</strong><br />

chaud commence ce week-end dans le Gard avec 30 à 35°C, avant <strong>de</strong> contaminer le pourtour<br />

méditerranéen, <strong>de</strong> Marseille à Perpignan, puis remonter en début <strong>de</strong> semaine par le Sud-Ouest<br />

sur la faça<strong>de</strong> atlantique et par la Vallée <strong>du</strong> Rhône jusqu’en Bourgogne. « Le pourtour<br />

méditerranéen sera au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> 35°C, il n’y pas <strong>de</strong> 40°C prévu pour l’instant. Il y a aura<br />

une migration vers l’Est à partir <strong>de</strong> mercredi 3 août, la journée qui sera très chau<strong>de</strong>. Jeudi 4<br />

août, un flux d’ouest nord-ouest arrive et on va voir la chaleur s’atténuer, on l’espère avec<br />

<strong>de</strong>s pluies » avance Emmanuel Buisson, notant qu’il est encore trop tôt pour avoir une<br />

dynamique d’évacuation précise.<br />

Quatrième canicule<br />

Ce nouveau coup <strong>de</strong> chaud sera « d’autant plus dramatique que les réserves hydriques sont<br />

basses : on bat les records <strong>de</strong> 1976 en termes <strong>de</strong> sécheresse. Il s’agit <strong>de</strong> la réserve en eau la<br />

plus basse mesurée en France » souligne Serge Zaka. Le docteur en agroclimatologie pointe<br />

que tous les vignobles <strong>de</strong> France seront concernés par ces fortes températures, et plus<br />

particulièrement en basse vallée <strong>du</strong> Rhône et dans l’arrière-pays méditerranéen (notamment<br />

dans l’Au<strong>de</strong>). Si les modèles sont encore incertains, « une nouvelle canicule se profile autour<br />

<strong>du</strong> 10 août. Nous ne sommes pas à l’abri d’une quatrième canicule au cours <strong>du</strong> mois d’août »<br />

prévient Serge Zaka. « Un nouveau coup <strong>de</strong> chaleur sur plusieurs jours pourrait revenir la<br />

semaine suivante, comme un accordéon » confirme Emmanuel Buisson.<br />

Pas <strong>de</strong> quoi rassurer dans le vignoble. « On ne sait pas comment ça va se finir. Il y a <strong>de</strong>s<br />

risques <strong>de</strong> blocage… Ce ne sera pas la première fois, il va falloir se souvenir <strong>de</strong> ce que l’on a<br />

fait en 2003 » témoigne Gérard Bancillon, qui espère <strong>de</strong>s pluies (sans grêle). Tout en<br />

craignant <strong>de</strong> violents épiso<strong>de</strong>s cévenols avec la montée <strong>de</strong>s températures <strong>de</strong> la mer<br />

Méditerranée. « Je suis très inquiet pour la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong>s épiso<strong>de</strong>s méditerranéens (<strong>de</strong> mi-août à<br />

mi-octobre, voire mi-novembre), la température <strong>de</strong> la Méditerranée est 5°C au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong>s<br />

normales » reconnaît Emmanuel Buisson. Pointant que la température <strong>de</strong> l’eau n’est pas le<br />

seul élément déclenchant, une dépression est aussi nécessaire, Serge Zaka se veut rassurant.<br />

« Le pire n’est jamais certain » conclut Gérard Bancillon.


Météo<br />

Le pic <strong>de</strong> chaleur atten<strong>du</strong> mercredi dans la<br />

région<br />

L’Union <strong>du</strong> <strong>01</strong>/<strong>08</strong>/<strong>2022</strong><br />

On doit revenir à <strong>de</strong>s températures plus normales, 27°C dans la plupart <strong>de</strong>s villes <strong>de</strong> la région,<br />

à partir <strong>de</strong> vendredi.<br />

La barre <strong>de</strong>s 30ºC <strong>de</strong>vrait être dépassée <strong>du</strong>rant 3 jours cette semaine (mardi, mercredi et jeudi)<br />

dans l’Aisne, la Marne et les Ar<strong>de</strong>nnes à l’occasion <strong>de</strong> cette nouvelle vague <strong>de</strong> chaleur. Le pic<br />

est prévu mercredi avec <strong>de</strong>s 35-36ºC. La température retombera nettement à partir <strong>de</strong><br />

vendredi.<br />

À peine l’épiso<strong>de</strong> caniculaire se termine qu’une nouvelle vague <strong>de</strong> chaleur se profile dans<br />

toute la France.<br />

Si elle touche surtout le sud <strong>du</strong> pays, nous <strong>de</strong>vrions connaître quelques pointes <strong>de</strong><br />

températures dans nos départements, principalement le mercredi. Mais cela ne <strong>du</strong>rera pas.<br />

Attention, les données sur les plus fortes températures sont encore à affiner et sont<br />

régulièrement mises à jour par Météo-France.<br />

Plus <strong>de</strong> 10 °C au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong>s normales saisonnières dans certains endroits<br />

Dans tous les cas <strong>de</strong> figure, si on est largement au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong>s normales saisonnières qui se<br />

situent autour <strong>de</strong> 24-25 ºC à cette pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’année dans nos départements, on ne <strong>de</strong>vrait pas<br />

battre <strong>de</strong> records pour un mois d’août. Ceux-ci datent <strong>du</strong> 12 août 2003 avec plus <strong>de</strong> 40 ºC<br />

dans l’Aisne, les Ar<strong>de</strong>nnes et la Marne.<br />

Dans l’Aisne<br />

La barre <strong>de</strong>s 30 ºC <strong>de</strong>vrait être dépassée <strong>du</strong>rant trois jours mardi, mercredi et jeudi dans la<br />

majeure partie <strong>du</strong> département avant <strong>de</strong> re<strong>de</strong>scendre largement en <strong>de</strong>ssous à partir <strong>de</strong> vendredi<br />

(entre 26 et 27 ºC selon les secteurs), <strong>de</strong> rares averses pouvant éclater jeudi.<br />

Selon Météo France, on <strong>de</strong>vrait atteindre les 36 ºC ce mercredi à Soissons et Chauny, ce qui<br />

sera le maximum <strong>de</strong> la semaine. À Laon, Villers-Cotterêts et Château-Thierry les<br />

températures monteront jusqu’à 35 ºC mercredi, tandis qu’à Hirson on sera à 34 ºC au plus<br />

haut mercredi.<br />

Dans les Ar<strong>de</strong>nnes<br />

Les 30 ºC seront approchés ou dépassés mardi, mercredi et jeudi dans le département.<br />

À Charleville-Mézières, un pic à 34 ºC est annoncé mercredi avant <strong>de</strong> retomber à 26 vendredi<br />

avec <strong>de</strong>s rafales <strong>de</strong> vents possibles à 40 km/h. À Sedan on <strong>de</strong>vrait atteindre les 36 ºC mercredi<br />

et 33 ºC jeudi, l’arrivée <strong>de</strong> la pluie <strong>de</strong>vant faire retomber la température à 26 ºC vendredi.<br />

Dans le nord <strong>du</strong> département, les températures monteront jusqu’à 35 ºC mercredi à Revin,<br />

Givet et Fumay puis 24-25 ºC à partir <strong>de</strong> vendredi. Dans le sud, 36 ºC sont annoncés mercredi<br />

à Rethel et à Vouziers puis 33 ºC jeudi et 27 ºC à partir <strong>de</strong> vendredi.<br />

Dans la Marne


Même scénario que chez les voisins avec un mardi et un jeudi qui tourneront entre 31 et 33 ºC<br />

dans le département puis un pic mercredi à 35-36 ºC avant <strong>de</strong> repasser autour <strong>de</strong>s 26-28 ºC à<br />

partir <strong>de</strong> vendredi. Dans le détail on <strong>de</strong>vrait monter à 36 ºC mercredi à Reims, Châlons-en-<br />

Champagne, Épernay, et Vitry-le-François. À Sainte-Ménehould le pic sera à 35 ºC mercredi,<br />

avant <strong>de</strong> <strong>de</strong>scendre à 34 ºC jeudi puis 27 °C vendredi.


PAGES LOCALES<br />

30/07/<strong>2022</strong><br />

Des bouteilles nommées désir<br />

Laetitia Venâncio<br />

Certaines cuvées <strong>de</strong> champagne, victimes <strong>de</strong> leur succès, sont ven<strong>du</strong>es aux professionnels en<br />

quantités limitées afin d’assurer un certain équilibre commercial.<br />

De plus en plus <strong>de</strong> bouteilles <strong>de</strong> champagne sont ven<strong>du</strong>es sous allocation. Une tendance<br />

amplifiée par <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>ments en baisse, les aléas climatiques et une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> supérieure à<br />

l’offre.<br />

Risque-t-on <strong>de</strong> manquer <strong>de</strong> champagne dans les années à venir ?<br />

Voilà qui pourrait être le synopsis d’un blockbuster sur la fin <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> : <strong>de</strong>s familles<br />

s’arrachant la <strong>de</strong>rnière bouteille <strong>de</strong> Moët & Chandon au rayon champagne <strong>du</strong> supermarché,<br />

d’autres faisant la queue chez le caviste pour aller chercher leur ration <strong>de</strong> bulles. Un Noël à<br />

l’eau gazeuse et un nouvel an sans bouchons qui explosent aux douze coups <strong>de</strong> minuit. De la<br />

science-fiction ? Oui et non. En effet, malgré la crise sanitaire et la récolte désastreuse <strong>de</strong> l’an<br />

<strong>de</strong>rnier, les ventes <strong>de</strong> champagne se portent bien. Et même mieux que bien avec un chiffre<br />

d’affaires record en 2021.<br />

La <strong>de</strong>man<strong>de</strong> explose, notamment à l’étranger, contrairement à l’offre, qui elle, aurait plutôt<br />

tendance à diminuer <strong>du</strong> fait <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>ments en baisse et <strong>de</strong>s aléas climatiques. Résultat : <strong>de</strong><br />

plus en plus <strong>de</strong> vignerons optent pour la mise en place d’allocations afin <strong>de</strong> satisfaire un<br />

maximum <strong>de</strong> clients sans pour autant se retrouver en rupture <strong>de</strong> stock dès le mois <strong>de</strong><br />

septembre. C’est ce qu’on appelle le contingentement, une pratique qui existe <strong>de</strong>puis <strong>de</strong><br />

nombreuses années mais qui a tendance à se généraliser. « C’est le fait <strong>de</strong> restreindre le<br />

volume par client et <strong>de</strong> permettre <strong>de</strong> maîtriser son commerce en fonction <strong>de</strong> ses ventes »,<br />

explique Marion Deschamps, business développer au sein <strong>de</strong> l’agence <strong>de</strong> marketing Cidéo à<br />

Ay-Champagne.<br />

Éviter la rupture d’approvisionnement<br />

La société organisait justement une rencontre sur cette pratique à l’intention <strong>de</strong>s vignerons. «<br />

C’est toujours bien <strong>de</strong> prévoir. Il ne s’agit pas nécessairement <strong>de</strong> rationner les clients, ce n’est<br />

pas une punition, mais au contraire quand on a peu <strong>de</strong> disponibilité <strong>de</strong> stock, cela permet<br />

d’assurer une pérennité commerciale entre le vigneron et son consommateur pour que,<br />

d’année en année, chacun puisse retrouver sa part. C’est une promesse d’avoir <strong>du</strong> champagne<br />

jusqu’à la fin <strong>de</strong> l’année ».<br />

Le contingentement, c’est l’option qu’a choisie Jérôme Blin, vigneron à Vincelles, pour gérer<br />

ses stocks <strong>de</strong>puis trois ans. « L’intérêt pour moi <strong>de</strong> contingenter, vu que je suis énormément<br />

présent à l’export - je suis dans une pro<strong>du</strong>ction bio qui est très valorisée à l’étranger, dans <strong>de</strong>s<br />

restaurants - c’est <strong>de</strong> ne pas avoir <strong>de</strong> rupture d’approvisionnement vis-à-vis <strong>de</strong> la clientèle qui<br />

connaît mes pro<strong>du</strong>its. » De là à imaginer une pénurie <strong>de</strong> champagne, le vigneron n’y croit pas<br />

non plus. « Je prends l’exemple <strong>de</strong> la viticulture bio, qui est très aléatoire d’une année sur<br />

l’autre, comme en 2021, année catastrophique où on a été obligé <strong>de</strong> passer par le<br />

contingentement pour satisfaire tout le mon<strong>de</strong>. Mais ça ne veut pas dire que la Champagne<br />

sera <strong>du</strong> jour au len<strong>de</strong>main en pénurie. » Sauf pour certaines cuvées ou domaines plus<br />

confi<strong>de</strong>ntiels. Ainsi, inutile d’aller frapper à la porte <strong>de</strong> Jérôme Blin cette année, il est déjà en


train d’attribuer ses allocations pour 2023. Et avec la commercialisation prochaine <strong>de</strong>s petites<br />

récoltes <strong>de</strong> 2020 et 2021, il va falloir s’y prendre tôt pour avoir sa part <strong>du</strong> gâteau...<br />

Il va falloir diversifier les achats <strong>de</strong><br />

champagne<br />

Êtes-vous confrontés au contingentement ?<br />

Oui, c’est le cas <strong>de</strong> la majorité <strong>de</strong>s bouteilles qui se trouvent ici. Il y a <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>ctions pour<br />

lesquelles, <strong>de</strong>puis une bonne dizaine d’années, la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> est supérieure à l’offre. Pour ceuxlà,<br />

il n’y a pas <strong>de</strong> solution à part répartir l’offre selon les marchés, donc on est obligés<br />

d’utiliser ce principe <strong>de</strong>s allocations. Le tout premier à l’avoir fait en champagne, c’est<br />

Anselme Selosse, il y a une bonne trentaine d’années. Ce phénomène était relativement limité<br />

mais aujourd’hui, effectivement, ça concerne <strong>de</strong> plus en plus <strong>de</strong> mon<strong>de</strong>. Et ça, c’est un<br />

phénomène très récent, je dirais <strong>de</strong>puis l’année <strong>de</strong>rnière.<br />

Pourquoi s’est-il intensifié ?<br />

Peut-être qu’il y a <strong>de</strong>s gens qui ont l’explication mais moi, je ne comprends toujours pas<br />

pourquoi. Avant le Covid la Champagne vendait 290 millions <strong>de</strong> bouteilles et aujourd’hui elle<br />

en vend 325 millions. Maintenant, est-ce que ça va <strong>du</strong>rer ? Je pense que c’est une erreur <strong>de</strong><br />

penser que ce phénomène d’allocation est purement éphémère. La seule raison qui pourrait<br />

l’arrêter c’est que la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s’écroule, ce qui n’est pas souhaitable. Il faut que tous les<br />

consommateurs comprennent qu’il va falloir diversifier ses achats. Parfois j’ai <strong>de</strong>s clients qui<br />

veulent acheter six bouteilles d’une même cuvée et je leur réponds que ce n’est pas possible<br />

lorsqu’il y a 120 bouteilles pour 500 clients. Je n’aime pas l’idée <strong>de</strong> privilégier <strong>de</strong>s clients par<br />

rapport à d’autres. Mais ça veut dire qu’il y a <strong>de</strong>s cuvées qui seront beaucoup plus éphémères<br />

qu’auparavant.<br />

Y a-t-il <strong>de</strong>s cuvées qui sont plus concernées que d’autres comme les blancs <strong>de</strong> blancs par<br />

exemple ?<br />

Oui, mais ça n’est pas un phénomène récent. Aujourd’hui c’est davantage le domaine, sa<br />

réputation, l’histoire qu’il a à raconter, la qualité <strong>de</strong> ses vins évi<strong>de</strong>mment, son aura<br />

internationale, qui font qu’il y a une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> importante.


Pro<strong>du</strong>it <strong>de</strong> déconsommation courante<br />

Par Alexandre Abellan Le 29 juillet <strong>2022</strong> Vitisphère.com<br />

La filière vin va <strong>de</strong>voir changer <strong>de</strong> disque : le "moins, mais mieux" qui résume <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s<br />

années l’évolution <strong>de</strong> la consommation française <strong>de</strong> vin n’est plus d'actualité. Place au<br />

"moins, mais… moins". Ce premier semestre <strong>2022</strong>, les achats <strong>de</strong> vin en gran<strong>de</strong> distribution<br />

per<strong>de</strong>nt non seulement en volume, mais aussi en valorisation : moins <strong>de</strong> bouteilles, et moins<br />

<strong>de</strong> vins d’appellation, moins <strong>de</strong> vins certifiés bio, moins <strong>de</strong> vins <strong>de</strong> Champagne… Les rayons<br />

<strong>de</strong> vin marquent le pas après la bouffée d’oxygène <strong>de</strong> la crise covid (et la fermeture <strong>de</strong>s<br />

terrasses et restaurants), le pouvoir d’achat en berne <strong>de</strong> consommateurs français poussant aux<br />

économies (y compris sur les ventes hors domicile). La spirale <strong>de</strong> déconsommation reprend,<br />

accentuée sur les vins rouges et n’épargnant pas la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>s vins rosés et blancs (dont<br />

l’offre est également touchée par les pénuries <strong>de</strong> bouteilles transparentes et le manque <strong>de</strong><br />

disponibilité <strong>du</strong> petit millésime 2021). De quoi créer le débat, entre ceux critiquant le manque<br />

d’accompagnement à la vente <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> distribution et ceux répondant que l’on ne fait pas<br />

boire un âne qui n’a pas soif.<br />

Ayant déjà subi <strong>de</strong> trop nombreuses déconvenues économiques, climatiques et géopolitiques<br />

ces <strong>de</strong>rnières années, la filière vin affronte <strong>de</strong> nouvelles difficultés commerciales. Alors que le<br />

résultat <strong>de</strong>s prochaines Foires Aux Vins d’automne est incertain, la perspective d’une forte<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> sur les petits prix va compromettre les leviers d’augmentation tarifaires <strong>de</strong> la filière<br />

pour le prochain millésime. Démarrant dans les vignobles précoces, la vendange <strong>2022</strong> a déjà<br />

coûté cher à pro<strong>du</strong>ire (flambée <strong>de</strong>s prix <strong>du</strong> GNR, <strong>de</strong>s engrais, <strong>de</strong>s piquets…) et les<br />

vinifications vont poursuivre sur la même lancée (en coûts énergétiques notamment) : toutes<br />

les factures en témoignent, mais cela suffira-t-il à négocier <strong>de</strong>s revalorisations substantielles<br />

auprès <strong>de</strong> la GD ?<br />

Pour ne pas voir les coûts <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction s’envoler, l’espoir <strong>de</strong> nombreux vignobles est<br />

désormais d’atteindre <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>ments corrects : rien n’est moins sûr avec le manque d’eau<br />

actuel. Les sorties qui s’annonçaient généreuses semblent désormais bien maigres. De quoi<br />

mettre l’irrigation au centre <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>du</strong> vignoble afin <strong>de</strong> préserver sa pérennité et sa<br />

compétitivité. Pour changer <strong>de</strong> disque et qu’ils ne pro<strong>du</strong>isent plus "moins, mais moins", mais<br />

"plus, et mieux".


Des bouteilles <strong>de</strong> champagne équipées <strong>de</strong><br />

puces pour lutter contre le marché <strong>de</strong> la<br />

revente<br />

Lundi 1 août <strong>2022</strong> /<br />

Par Marine Protais, France Bleu Champagne-Ar<strong>de</strong>nne, France Bleu<br />

Avize<br />

Pour s'assurer que leurs bouteilles ne soient pas reven<strong>du</strong>es à <strong>de</strong>s prix excessifs sur le "marché<br />

gris", Guillaume et Anselme Selosse, à la tête <strong>du</strong> champagne Jacques Selosse, intègrent dans<br />

chaque étiquette une puce, permettant <strong>de</strong> les géolocaliser et tracer leur parcours jusqu'au<br />

consommateur.<br />

Guillaume et Anselme Selosse vont équiper leurs 60 000 bouteilles <strong>de</strong> champagne <strong>de</strong> puces<br />

traqueuses pour lutter contre le marché gris. © Radio France - Marine Protais<br />

Chaque année, <strong>de</strong>s centaines <strong>de</strong> bouteilles <strong>de</strong> champagne sont achetées et reven<strong>du</strong>es à <strong>de</strong>s prix<br />

exorbitants sur le "marché gris". Pour lutter contre ce système <strong>de</strong> revente, <strong>de</strong>ux vignerons<br />

d'Avize, près d'Epernay, Anselme et Guillaume Selosse, père et fils à la tête <strong>du</strong> champagne<br />

Jacques Selosse, ont eu une idée : traquer leurs bouteilles en intégrant une puce - une puce<br />

"NFT" - dans chaque étiquette.<br />

Ils ont commencé à mettre en place ce système début avril sur leurs 60.000 bouteilles. Un<br />

dispositif très simple d'utilisation, une fois la puce installée, il n'y a plus qu'à télécharger<br />

l'application WID - développée par la société française WID Group, basée en Côte-d'Or -<br />

pour suivre l'itinéraire <strong>de</strong> la bouteille.<br />

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fins <strong>de</strong> personnalisation et <strong>de</strong> ciblage publicitaire.<br />

Gérer mes choix<br />

Anselme Selosse n'a qu'à dégainer son smartphone pour scanner la puce, un peu comme un<br />

QR co<strong>de</strong>. "C'est très rapi<strong>de</strong>, s'enthousiasme le vigneron. On voit que le pro<strong>du</strong>it a été i<strong>de</strong>ntifié.


On peut lire "bouteille <strong>de</strong> rosé, dégorgée le 4 novembre 2021, dosage : 1,5 gramme" et on va<br />

regar<strong>de</strong>r la traçabilité."<br />

Mais pour que le traçage fonctionne, il faut que les reven<strong>de</strong>urs, comme les consommateurs,<br />

jouent le jeu et scannent, eux aussi, la puce. "À chaque fois que la puce va être lue, ça va<br />

enregistrer la localisation <strong>de</strong> lecture", explique Anselme Selosse.<br />

Pour scanner les puces traqueuses sur les bouteilles <strong>de</strong> champagne, il faut utiliser l'application<br />

WID. © Radio France - Nael Dupont<br />

On va pouvoir, au niveau planétaire, voir que la bouteille a été lue aussi bien en Espagne,<br />

qu'en Norvège ou en autre lieu. - Anselme Selosse<br />

Et c'est justement contre ce genre <strong>de</strong> transit que son fils, Guillaume Selosse, gérant <strong>du</strong><br />

domaine, veut lutter.<br />

Éviter que <strong>de</strong>s bouteilles soient reven<strong>du</strong>es dix fois leur prix<br />

"Ce ne sont pas <strong>de</strong>s bouteilles qui peuvent voyager à n'importe quelle température, dans<br />

n'importe quelles conditions, sans que le vin soit altéré", insiste Guillaume Selosse. Il estime<br />

que si une bouteille reste, ne serait-ce qu'une après-midi, dans une voiture, "forcément, elle<br />

aura <strong>de</strong>s déviances." Et le consommateur risque <strong>de</strong> se retourner contre le pro<strong>du</strong>cteur,<br />

d'autant qu'il aura acheté très cher cette bouteille sur le "marché gris".<br />

"Notre bouteille millésime 20<strong>08</strong>, qui est ven<strong>du</strong>e 300 € au domaine, ce qui est déjà un certain<br />

prix, se retrouve sur certaines ventes aux enchères à plus <strong>de</strong> 3.500 ou 4.000 €." - Guillaume<br />

Selosse


Les puces intégrées aux étiquettes <strong>de</strong>s bouteilles <strong>de</strong> champagne Selosse coûtent 0,50€ pièce.<br />

© Radio France - Marine Protais<br />

D'où l'intérêt <strong>de</strong> tracer ces bouteilles, même si cela a un coût : environ 50 centimes par puce,<br />

ce qui représente un budget annuel <strong>de</strong> 120.000 € pour le champagne Selosse.


EXXACT Robotics vise l’agriculture <strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>main<br />

Matot Braine <strong>du</strong> <strong>01</strong> <strong>08</strong> 22<br />

Innovation. Filiale d’EXEL In<strong>du</strong>stries, la société EXXACT Robotics a été créée en 2<strong>01</strong>9,<br />

avec comme spécialité les solutions d’agriculture <strong>de</strong> précision. Plusieurs millions d’euros<br />

d’investissement ont été injectés dans ce centre <strong>de</strong> R&D dont <strong>de</strong>ux pro<strong>du</strong>its phares ont été mis<br />

au point : TRAXX, un enjambeur autonome compact pour la vigne étroite et 3S, une solution<br />

<strong>de</strong> traitement ultra-localisé par capteurs embarqués.<br />

En 2 ans, EXXACT Robotics a mis au point un enjambeur autonome, idéal dans les terrains<br />

acci<strong>de</strong>ntés (Crédit : EXXACT ROBOTICS)<br />

Pour comprendre l’histoire <strong>de</strong> la société EXXACT Robotics, il faut d’abord remonter à celle<br />

<strong>de</strong> « sa gran<strong>de</strong> sœur », dont elle est une filiale, EXEL In<strong>du</strong>stries, bien connue dans le paysage<br />

champar<strong>de</strong>nnais. À l’origine, une saga agricole, celle <strong>de</strong> la famille Ballu. En 1952, Vincent<br />

Ballu créé TECNOMA, une entreprise qui commercialise <strong>de</strong>s pulvérisateurs agricoles et <strong>de</strong>s<br />

tracteurs enjambeurs, révolutionnant le machinisme viticole. « C’est en 1987 que nait EXEL<br />

In<strong>du</strong>stries suite à l’acquisition <strong>du</strong> lea<strong>de</strong>r français <strong>de</strong>s pulvérisateurs agricoles et <strong>de</strong> jardin<br />

Berthoud. La marque <strong>de</strong>vient alors un groupe multimarque dans la pulvérisation agricole »,<br />

explique Colin Chaballier, directeur général d’EXXACT Robotics.<br />

Aujourd’hui, EXEL In<strong>du</strong>stries représente un chiffre d’affaires <strong>de</strong> 900 millions d’euros en<br />

employant 3 600 salariés dans 27 pays à travers le mon<strong>de</strong> et 23 sites <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction. « Le<br />

groupe EXEL In<strong>du</strong>stries s’est construit en Europe grâce à l’intégration <strong>de</strong> PME, toutes très<br />

innovantes sur leur propre marché. Le Groupe s’attache à conserver le savoir-faire <strong>de</strong><br />

chacune <strong>de</strong> ses entreprises, ce qui permet une connaissance très fine <strong>du</strong> marché et <strong>de</strong>s clients<br />

grâce à une proximité importante », précise Colin Chaballier.<br />

« Nos technologies ne vont pas remplacer <strong>du</strong> jour au len<strong>de</strong>main tous les usages, mais elles<br />

viennent en complément <strong>de</strong> celles existantes »<br />

Or aujourd’hui, avec les impératifs environnementaux et climatiques, le mon<strong>de</strong> <strong>du</strong><br />

machinisme agricole doit évoluer avec <strong>de</strong>s outils plus performants, permettant d’utiliser<br />

moins d’intrants mais aussi en assouplissant la pénibilité <strong>du</strong> machiniste et <strong>de</strong> l’ouvrier<br />

agricole. « Il y a une véritable attente <strong>de</strong> la société dans la ré<strong>du</strong>ction <strong>de</strong>s pestici<strong>de</strong>s. De toute


façon, il y a aussi <strong>de</strong> nouvelles lois et normes européennes qui obligent les métiers à se<br />

transformer. Et nous, au sein <strong>du</strong> groupe, nous pensons que la réponse rési<strong>de</strong> dans le<br />

changement <strong>de</strong>s pratiques agricoles avec <strong>de</strong>s machines plus performantes, autonomes ou<br />

semi-autonomes. » Et plutôt que d’externaliser les savoir-faire en matière d’innovation, le<br />

groupe a décidé <strong>de</strong> fon<strong>de</strong>r entièrement, avec EXXACT Robotics, une nouvelle entité<br />

consacrée à la R&D, à Épernay et « répondre aux défis technologiques » notamment en créant<br />

40 postes sur <strong>de</strong>s activités d’ingénierie, <strong>de</strong> techniques agronomiques, <strong>de</strong> management, <strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>sign, <strong>de</strong> marketing…<br />

Économie <strong>de</strong> 50 à 80% <strong>de</strong> désherbant<br />

Après <strong>de</strong>ux années intenses, malgré le covid, <strong>de</strong>ux pro<strong>du</strong>its phares sont sortis <strong>de</strong>s ateliers <strong>de</strong><br />

R&D. En viticulture, c’est un enjambeur autonome « opérationnel pour le travail <strong>du</strong> sol en<br />

vigne étroite », qui a été entièrement créé, dénommé TRAXX. Le robot a été testé à Terrasolis<br />

et est pro<strong>du</strong>it localement, dans une usine <strong>du</strong> groupe, à Fère-Champenoise. « La machine peut<br />

fonctionner soit en étant guidée manuellement grâce à une télécomman<strong>de</strong>, soit <strong>de</strong> manière<br />

totalement autonome en rentrant <strong>de</strong>s données informatiques et en suivant un parcours GPS. »<br />

Un <strong>de</strong>s atouts <strong>de</strong> TRAXX est qu’il est compact et léger. « Il peut aller partout et a une gran<strong>de</strong><br />

capacité <strong>de</strong> franchissement dans tout type <strong>de</strong> sols, y compris humi<strong>de</strong>s. Il est aussi très<br />

maniable », précise Colin Chaballier.<br />

En agriculture, c’est le pro<strong>du</strong>it « 3S » pour « Spot, Spray & Sensor » qui a été mis au point,<br />

une solution <strong>de</strong> traitement ultra-localisé par capteurs embarqués, avec <strong>de</strong>s caméras qui<br />

viennent éviter <strong>de</strong> pulvériser là où ce n’est pas nécessaire. Elles reconnaissent<br />

automatiquement les mauvaises herbes. « Cette technologie permet une économie <strong>de</strong> 50 à<br />

80% <strong>de</strong> désherbant ! » L’enjeu est bien <strong>de</strong> ré<strong>du</strong>ire les doses <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>its appliqués (fongici<strong>de</strong>s,<br />

herbici<strong>de</strong>s, insectici<strong>de</strong>s), et <strong>de</strong> donner plus <strong>de</strong> leviers agronomiques pour lutter contre les bio<br />

agresseurs. « Ces technologies apporteront également <strong>de</strong>s outils <strong>de</strong> traçabilité, indispensables<br />

pour les agriculteurs et les entreprises <strong>de</strong> travaux agricoles. »<br />

Testé <strong>de</strong>puis plusieurs mois avec <strong>de</strong>s clients en gran<strong>de</strong>s cultures en Europe centrale, en<br />

Amérique <strong>du</strong> Nord et en Australie, donc sous différents climats et différents types <strong>de</strong> cultures,<br />

l’outil <strong>de</strong>vrait être développé à plus gran<strong>de</strong> échelle d’ici quelques mois. « La technologie<br />

utilisée est à la fois très pointue mais aussi très simple d’utilisation puisqu’elle se fixe sur les<br />

rails <strong>du</strong> pulvérisateur agricole. Elle a donc vocation à être déployée un peu partout. De plus,<br />

les coûts d’achat <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its par l’agriculteur ainsi que les impacts environnementaux sont<br />

drastiquement ré<strong>du</strong>its, tout en augmentant potentiellement les ren<strong>de</strong>ments <strong>de</strong>s cultures. »<br />

Feuille <strong>de</strong> route <strong>de</strong> « l’European Green Deal »<br />

Tous ces outils entrent dans la feuille <strong>de</strong> route européenne « Farm to fork » (« <strong>de</strong> la ferme à la<br />

fourchette ») visant « un système alimentaire équitable, sain et respectueux <strong>de</strong><br />

l’environnement », en minimisant l’impact <strong>de</strong> l’agriculture sur la biodiversité et les émissions<br />

<strong>de</strong> CO2. « Les objectifs <strong>du</strong> Green Deal imposent aux 192 pays signataires une ré<strong>du</strong>ction <strong>de</strong><br />

50% <strong>de</strong>s usages <strong>de</strong>s pestici<strong>de</strong>s d’ici 2030, ainsi qu’une ré<strong>du</strong>ction d’au moins 20% <strong>de</strong>s<br />

engrais. » D’ici à 2030, un <strong>de</strong>s enjeux <strong>du</strong> Green <strong>de</strong>al est aussi d’atteindre 25% <strong>de</strong>s terres<br />

converties en bio. Elles sont 8% aujourd’hui. Pour ai<strong>de</strong>r les professionnels à tenir ces objectifs<br />

en proposant <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its à la pointe <strong>de</strong> l’innovation EXXACT Robotics a ainsi « embauché 2


personnes par mois pendant un an », avec encore <strong>de</strong>s postes à pourvoir comme techniciens<br />

agronomes.<br />

Mais EXXACT Robotics se doit aussi d’être exemplaire dans sa propre chaîne <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction :<br />

« Nous essayons <strong>de</strong> prendre les <strong>de</strong>vants sur notre impact environnemental en analysant le<br />

cycle <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> nos pro<strong>du</strong>its. » Entrent ainsi en compte le coût environnemental <strong>de</strong> la<br />

fabrication, l’utilisation lors <strong>de</strong> la vie <strong>de</strong> la machine, puis sa <strong>de</strong>stination finale. « C’est bien<br />

sur l’exploitation <strong>du</strong> pro<strong>du</strong>it pendant son utilisation qui a le plus d’impact, l’enjeu va donc<br />

être d’optimiser le coût carbone en aidant au mieux notre client à décarboner son activité. »<br />

EXXACT Robotics prend aussi en charge la formation pour les machines avec un technicien<br />

qui vient expliquer comment elles fonctionnent.<br />

« Nos technologies ne vont pas remplacer <strong>du</strong> jour au len<strong>de</strong>main tous les usages, mais elles<br />

viennent en complément <strong>de</strong> celles existantes », précise Colin Chaballier.


Smic, livret A, allocations... : ce qui change<br />

au 1er août<br />

Ce mois-ci se tra<strong>du</strong>it par une revalorisation <strong>de</strong> plusieurs prestations sociales dans le cadre <strong>du</strong><br />

projet <strong>de</strong> loi <strong>du</strong> gouvernement sur le pouvoir d'achat. Le Smic va lui aussi mécaniquement<br />

augmenter <strong>du</strong> fait <strong>de</strong> l'inflation.<br />

Le Smic augmente ce 1er août. (Vincent Loison/SIPA)<br />

Par Clément Perruche Publié le 29 juil. <strong>2022</strong> Les Echos<br />

Un certain nombre <strong>de</strong> mesures visant à combattre l'inflation vont entrer en vigueur à partir <strong>de</strong><br />

ce lundi 1 er août. Tour d'horizon.<br />

Augmentation <strong>du</strong> Smic<br />

Après les augmentations <strong>de</strong> janvier et <strong>de</strong> mai, le Smic va augmenter <strong>de</strong> 2,<strong>01</strong> %<br />

à 1329,06 euros mensuels net pour un temps plein. Cette nouvelle hausse est la conséquence<br />

<strong>de</strong> celle <strong>de</strong>s prix. La loi prévoit en effet que lorsque l'inflation hors tabac augmente d'au moins<br />

2 % par rapport à la <strong>de</strong>rnière augmentation <strong>du</strong> Smic, elle est répercutée directement sur le<br />

salaire minimum. Sur toute l'année <strong>2022</strong>, la hausse cumulée <strong>du</strong> Smic atteint les 5,2 %, ce qui<br />

correspond à une revalorisation <strong>de</strong> 60 euros nets.<br />

Le taux <strong>du</strong> livret A passe à 2 %<br />

Là aussi, la décision <strong>de</strong> relever le taux <strong>du</strong> livret A a été prise pour répondre à l'inflation. Il<br />

passe <strong>de</strong> 1 à 2 %, son plus haut niveau <strong>de</strong>puis 2<strong>01</strong>2. En France, 55 millions <strong>de</strong> personnes<br />

détiennent un livret A, pour un montant moyen <strong>de</strong> 5.500 euros. Avec un taux <strong>de</strong> 2 %, le gain<br />

<strong>de</strong>vrait donc s'élever à 110 euros en moyenne, contre 55 euros avec le ren<strong>de</strong>ment actuel. Le<br />

livret d'épargne populaire (LEP), réservé aux ménages mo<strong>de</strong>stes, va lui aussi voir son taux<br />

doubler pour atteindre 4,5 %.<br />

Les prestations sociales revalorisées


Le gouvernement a choisi <strong>de</strong> revaloriser <strong>de</strong> 4 % un certain nombre <strong>de</strong> prestations sociales<br />

comme l'Allocation a<strong>du</strong>lte handicapé (AAH), le Revenu <strong>de</strong> solidarité active (RSA) ou encore<br />

les allocations familiales. Ces hausses auront un effet rétroactif et s'appliqueront dès le<br />

1 er juillet.<br />

Triplement <strong>de</strong> la « prime Macron »<br />

Dès le 1 er août et jusqu'au 31 décembre 2023, les entreprises pourront verser la nouvelle Prime<br />

Macron à leurs salariés dont le revenu équivaut à moins <strong>de</strong> trois fois la valeur <strong>du</strong> Smic. Le<br />

plafond <strong>de</strong> cette prime défiscalisée et désocialisée a été relevé <strong>de</strong> 2.000 à 6.000 euros.<br />

Si toutes les entreprises pouvaient verser jusqu'à présent cette prime, le Sénat a décidé <strong>de</strong><br />

limiter la pérennisation <strong>de</strong> la prime Macron aux entreprises <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 50 salariés . D'après<br />

l'étu<strong>de</strong> d'impact faite par le gouvernement, plus <strong>de</strong> quinze millions <strong>de</strong> personnes ont bénéficié<br />

<strong>de</strong> cette prime entre 2<strong>01</strong>9 et <strong>2022</strong>, pour un montant moyen <strong>de</strong> la prime s'élevant à 542 euros.<br />

Prolongation <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s à la pompe<br />

Un décret publié le 24 juillet prolonge jusqu'au 31 août la remise <strong>de</strong> 15 à 18 centimes par litre<br />

sur le prix <strong>de</strong>s carburants. Cette ré<strong>du</strong>ction s'applique à tous les carburants, pour les particuliers<br />

comme les professionnels. Pour un plein <strong>de</strong> 50 litres, cette ai<strong>de</strong> représente 9 euros.<br />

Nouvelle loi sanitaire<br />

Le 1er août sonne la fin <strong>de</strong> l'état d'urgence sanitaire. Le passe sanitaire disparaît donc, <strong>de</strong><br />

même que les autres mesures d'exception instaurées au cours <strong>de</strong> la lutte contre le Covid-19.<br />

Le Conseil scientifique, quant à lui, a été remplacé par un « comité <strong>de</strong> veille et d'anticipation<br />

<strong>de</strong>s risques sanitaires » .


Web<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : Radios Nationales<br />

Audience : 5651502<br />

Sujet <strong>du</strong> média : Actualités-Infos Générales<br />

30 Juillet <strong>2022</strong><br />

Journalistes : -<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 2899<br />

www.francebleu.fr p. 1/2<br />

Le champagne et le biscuit rose <strong>de</strong> Reims<br />

Visualiser l'article<br />

Sur la route <strong>du</strong> Tour <strong>de</strong> France féminin entre Reims et Epernay... Et quoi <strong>de</strong> mieux pour fêter une victoire qu'une coupe <strong>de</strong><br />

champagne !<br />

(Re)découvrez l'histoire gastronomique <strong>du</strong> biscuit rose <strong>de</strong> Reims © Getty - Maurice Rougemont<br />

Comme chacun sait, Reims est la capitale <strong>de</strong> LA Champagne et DU champagne . Mais ce que vous ne connaissez<br />

peut-être pas, ce sont les galeries souterraines où sont entreposées les bouteilles ! Il s'agit <strong>de</strong>s crayères !<br />

Sur les hauteurs <strong>de</strong> Reims, il y a une colline, appelée Saint-Nicaise, qui est en fait une sorte d'immense gruyère, creusé <strong>de</strong><br />

galeries et <strong>de</strong> crayères , c'est-à-dire <strong>de</strong>s carrières où on exploitait la craie ! Pendant 2000 ans, elles ont fourni <strong>de</strong>s pierres<br />

pour construire <strong>de</strong>s maisons, <strong>de</strong>s églises, <strong>de</strong>s forteresses, et même, la cathédrale <strong>de</strong> Reims ! Depuis le XVIIIe siècle, les<br />

vignerons <strong>de</strong> champagne y entreposent leurs bouteilles . Certaines crayères ont <strong>de</strong>s plafonds hauts <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 30 mètres !<br />

Et pendant la guerre <strong>de</strong> 14-18, les habitants s'y mettaient à l'abri <strong>de</strong>s bombar<strong>de</strong>ments...<br />

L'avantage <strong>de</strong>s crayères, c'est la température constante <strong>de</strong> 11°C et l'humidité, qui avoisine les 100% ! Ce sont les<br />

conditions idéales et naturelles pour laisser vieillir <strong>de</strong>s bouteilles <strong>de</strong> champagne. On retrouve dans ces crayères les<br />

pro<strong>du</strong>ctions <strong>de</strong> très nombreuses maisons , parmi les plus prestigieuses, comme Moët et Chandon, Perrier-Jouet,<br />

Charles-Heidsieck, Ruinart, Veuve Clicquot, Martel, Taittinger et Pommery.<br />

Et pour accompagner tout ce champagne, on peut prendre <strong>de</strong>s biscuits roses <strong>de</strong> Reims ! C'est l'autre pro<strong>du</strong>it mythique <strong>de</strong> la<br />

région, et ces biscuits sont connus <strong>de</strong>puis le 16e siècle ! On raconte que les rois <strong>de</strong> France consommaient <strong>de</strong>s biscuits roses<br />

<strong>de</strong> Reims avant <strong>de</strong> s'endormir, la veille <strong>du</strong> sacre, pour passer une nuit tranquille !<br />

La recette est simple : <strong>de</strong>s oeufs, <strong>du</strong> sucre, <strong>de</strong> la vanille, <strong>de</strong> la farine, <strong>du</strong> bicarbonate pour rendre la pâte légère, et <strong>du</strong> sucre<br />

glace saupoudré sur le <strong>de</strong>ssus avant la cuisson. En 1825, une maison rémoise obtient le brevet <strong>de</strong> '' fabricant <strong>de</strong> biscuit <strong>du</strong> roi,<br />

frappé, <strong>du</strong> sceau <strong>de</strong> Charles X, mais c'est la maison Fossier qui va, 20 ans plus tard, développer la pro<strong>du</strong>ction et la<br />

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Le champagne et le biscuit rose <strong>de</strong> Reims<br />

30 Juillet <strong>2022</strong><br />

www.francebleu.fr p. 2/2<br />

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notoriété <strong>du</strong> biscuit rose. Aujourd'hui encore, c'est la même maison qui commercialise ces fameux biscuits dans le mon<strong>de</strong><br />

entier.<br />

Des biscuits '' girly, à cause <strong>de</strong> leur couleur rose, qui plairont forcément à nos coureuses, et <strong>de</strong>s bulles pour celle qui montera<br />

sur le podium pour fêter sa victoire ! Mais en cas <strong>de</strong> défaite, ça marche aussi, si on suit les conseils d'un célèbre amateur <strong>de</strong><br />

champagne, Sir Winton Churchill, qui avait déclaré, lors d'une visite à Epernay : '' Je ne pourrais pas vivre sans champagne.<br />

Dans la victoire, je le mérite, dans la défaite, j'en ai besoin.<br />

Avec modération, of course !<br />

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L’apéritif chez un vigneron ce samedi<br />

L’UNION <strong>du</strong> 30/07/22<br />

Le ren<strong>de</strong>z-vous est donné à 18 heures au 35 rue Pasteur à Champillon.<br />

L’office <strong>du</strong> tourisme intercommunal d’Hautvillers organise les samedis à partir <strong>de</strong> 18 heures «<br />

Les apéritifs chez le vigneron ».<br />

Ce samedi 30 juillet c’est au tour <strong>du</strong> Champagne Gelin-Fauvet à Champillon d’accueillir le<br />

public. Véronique et Anne-Louise présenteront leur maison <strong>de</strong> champagne et narreront<br />

l’histoire <strong>de</strong> cette aventure familiale <strong>de</strong>puis sept générations. À la suite <strong>de</strong> cette visite<br />

commentée, trois cuvées seront présentées. Trois spécialités <strong>de</strong> la gastronomie régionale<br />

accompagneront cette dégustation.<br />

« L’édition <strong>de</strong> l’année <strong>de</strong>rnière <strong>de</strong>s apéritifs chez le vigneron, a eu un vif succès auprès <strong>de</strong>s<br />

touristes mais aussi auprès <strong>du</strong> public local, qui désirent parfaire leurs connaissances<br />

œnologiques et viticoles. Notre manifestation couvre tout notre territoire jusqu’au 15 octobre<br />

», explique Audrey Garillon la directrice <strong>de</strong> L’office <strong>du</strong> tourisme avant <strong>de</strong> conclure : « Ces<br />

visites chez les vignerons sont l’occasion <strong>de</strong> passer un moment d’échange et aussi <strong>de</strong> visiter<br />

nos charmants villages viticoles qui ne manquent pas d’offrir <strong>de</strong> jolis points <strong>de</strong> vue ».<br />

Réservations obligatoire au 03 26 57 06 35. Tarifs : A<strong>du</strong>ltes 16 €, boissons non alcoolisées :<br />

10 €, Enfants : 7 €.


Route <strong>du</strong> champagne en fête: retour <strong>de</strong><br />

l’effervescence<br />

Le 31/07/<strong>2022</strong> L’Est Eclair / Hugo Dervissoglou<br />

Trois ans après sa <strong>de</strong>rnière édition, la Route <strong>du</strong> champagne en fête a démarré ce samedi sur<br />

les chapeaux <strong>de</strong> roue. L’occasion était trop belle pour faire la fête.<br />

Ce groupe <strong>de</strong> joyeux lurons <strong>de</strong> l’association <strong>de</strong>s Deux Mont’ ne vient pourtant pas <strong>de</strong> loin, <strong>de</strong><br />

Montiéramey et <strong>de</strong> Montreuil-sur-Barse, mais a tout <strong>de</strong> même préféré se déplacer en bus pour<br />

la sécurité mais aussi pour la convivialité. Et apparemment, ça a l’air <strong>de</strong> bien se passer !


Pour célébrer le retour <strong>de</strong> la Route <strong>du</strong> champagne en fête, l’association Cap’C a choisi un<br />

endroit symbolique pour lancer son week-end. C’est dans les locaux <strong>de</strong> la coopérative Gaston-<br />

Cheq à Meurville que le ren<strong>de</strong>z-vous a été fixé à 10 h 30. Entre les bottes <strong>de</strong> paille, les vignes<br />

<strong>de</strong> pinot noir et la forêt, l’ambiance est vite montée.<br />

Comme annoncé dans nos colonnes par le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’association Étienne Bertrand, la foule<br />

était au ren<strong>de</strong>z-vous. De nombreux Belges sont arrivés par grappes, coupe à la main, sourire<br />

aux lèvres et la bonne humeur communicative. Sur leurs tee-shirts bleu marine, un slogan ou<br />

plutôt un mot-dièse résume la philosophie <strong>du</strong> week-end : « Save water, drink champagne ».<br />

Pour les non anglophones : « Sauvez l’eau, buvez <strong>du</strong> champagne ».<br />

Alors que le DJ lance les premiers titres, les premières bouteilles sont sabrées, les premiers<br />

verres s’entrechoquent. Ce ne sont pas les invités d’honneur, <strong>du</strong> sous-préfet aux députés<br />

Jordan Guitton et Valérie Bazin-Malgras jusqu’aux maires François Baroin et Philippe Bor<strong>de</strong>,<br />

qui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt leur reste.<br />

Changement <strong>de</strong> décor<br />

Vient l’heure <strong>de</strong> se tourner vers une autre cave participante. On imagine aisément l’ambiance<br />

qui <strong>de</strong>vait régner dans les bus et les navettes affrétés soit par l’organisation soit par les<br />

participants eux-mêmes.<br />

Nous prenons la direction d’Urville, sous le soleil assommant <strong>de</strong> cette fin juillet. Deuxième<br />

arrêt <strong>de</strong> la matinée dans la cave <strong>de</strong> la maison Daniel Billette. Plutôt qu’un DJ, c’est un trio


musical qui accueille les visiteurs dans la cour <strong>de</strong> l’établissement. Certains ont esquissé<br />

quelques pas <strong>de</strong> danse et déhanchés sur les premières notes d’anciens tubes rock. Les caves<br />

voisines sont également parties prenantes <strong>de</strong>s festivités cette année.<br />

Les accès à la sortie d’Urville sont bloqués et la foule, toujours le même sourire aux lèvres,<br />

circule paisiblement entre les parkings aménagés sur les champs moissonnés et la découverte<br />

<strong>du</strong> précieux nectar.<br />

Dernière étape <strong>de</strong> la matinée en haut <strong>de</strong> la rue, dans la prestigieuse maison Drappier. C’est<br />

aussi l’heure <strong>de</strong> se restaurer autour d’une planche <strong>de</strong> charcuterie. Sans oublier une nouvelle<br />

dégustation et une visite <strong>de</strong> la bâtisse en bois au son d’un Symphonion, ancêtre <strong>du</strong> juke-box,<br />

disposé en haut <strong>de</strong>s escaliers.<br />

25e Route <strong>du</strong> champagne en fête ce dimanche encore à Argançon, Meurville, Bligny, Champignol-lez-<br />

Mon<strong>de</strong>ville, Baroville et Urville. Horaires : les dégustations ont lieu <strong>de</strong> 10 h à 18 h. Pass : 30 €. Vous pouvez le<br />

réserver en ligne sur route<strong>du</strong>champagne.com. Le pass est à retirer à l’office <strong>de</strong> tourisme <strong>de</strong> Bar-sur-Aube ou à la<br />

Maison <strong>du</strong> tourisme <strong>de</strong> Bar-sur-Seine.


CHAMPAGNE<br />

Des caves fonctionnelles pour une famille<br />

ancienne<br />

Valère Perlot L’UNION <strong>du</strong> 31/07/<strong>2022</strong><br />

Vincent Testulat dans sa vinothèque au 3 boulevard <strong>de</strong> Cubry.<br />

Tous les dimanches, découvrons les caves qui se cachent dans les sous-sols et nous<br />

entourent. Aujourd’hui, Vincent Testulat gui<strong>de</strong> la visite.<br />

Ses premières caves, situées au 23 rue Léger Bertin, la famille Testulat les a conservées, bien<br />

qu’elles soient aujourd’hui trop petites. « Mon arrière-arrière-grand-père, aussi nommé<br />

Vincent Testulat, a commencé dans ces caves. Je suis la 5 è génération <strong>de</strong>s Testulat. »,<br />

explique l’actuel Vincent Testulat, <strong>de</strong>rrière la marque <strong>de</strong> champagne <strong>du</strong> même nom.<br />

Aujourd’hui, la famille est également propriétaire <strong>de</strong>s caves <strong>du</strong> 3 boulevard <strong>du</strong> Cubry,<br />

achetées en 1970.<br />

Pour accé<strong>de</strong>r aux profon<strong>de</strong>urs, un escalier d’une vingtaine <strong>de</strong> marches plonge dans le sol et<br />

laisse apparaître la cave. « Il y a une quinzaine <strong>de</strong> mètres <strong>de</strong> profon<strong>de</strong>ur, poursuit Vincent<br />

Testulat. Là où on se situe, il y a le ruisseau <strong>du</strong> Cubry qui passe en <strong>de</strong>ssous <strong>du</strong> boulevard. »<br />

Une voûte laisse apparaître <strong>de</strong> la brique et <strong>de</strong> la pierre meulière, alors qu’on pourrait<br />

s’attendre à <strong>de</strong> la craie dans une cave en Champagne. « Dans le centre-ville d’Épernay, il n’y<br />

a pas <strong>de</strong> craie dans les caves. Si on veut <strong>de</strong> la craie, il faut aller <strong>du</strong> côté <strong>du</strong> mont Bernon »,<br />

détaille-t-il.<br />

« On est l’une <strong>de</strong>s plus vieilles familles d’exploitants vignerons d’Épernay, on fait tout <strong>de</strong> A à<br />

Z. Notre marque <strong>de</strong> champagne a été créée en 1862, soit il y a 160 ans, et nous avons toujours<br />

été sparnaciens », raconte non sans fierté Vincent Testulat.<br />

Bien qu’une partie <strong>de</strong>s caves <strong>du</strong> boulevard <strong>du</strong> Cubry soit ancienne, un agrandissement a été<br />

effectué en 1992. Cette secon<strong>de</strong> partie, moins charmante mais plus fonctionnelle, s’enfonce<br />

encore <strong>de</strong> quelques mètres supplémentaires sous le parking <strong>de</strong> l’établissement. « La forme<br />

voûtée <strong>de</strong>s anciennes caves qui permet <strong>de</strong> consoli<strong>de</strong>r la structure n’est pas très accessible.<br />

Pour transporter les bouteilles <strong>de</strong> champagnes, ce n’est pas l’idéal », explique Vincent<br />

Testulat. Or cet agrandissement permet facilement <strong>de</strong> circuler entre les allées et d’y déplacer<br />

les caisses à champagne aisément. Tout cela lié au monte-charge, évi<strong>de</strong>mment. Les petits<br />

trésors qui dorment dans ces caves : une petite vinothèque et la cuvée Paul-Vincent créée en<br />

2004 à la naissance <strong>du</strong> fils <strong>de</strong> Vincent Testulat.


Commerce<br />

Audrey Tixier et ses Pépites<br />

Elle s’est entourée <strong>de</strong> treize pro<strong>du</strong>cteurs issus <strong>de</strong>s terroirs d’Alsace, Beaujolais, Bourgogne,<br />

Val <strong>de</strong> Loire…<br />

Chigny-les-Roses<br />

Audrey Tixier a travaillé pendant 25 ans dans le développement packaging chez Boehringer-<br />

Delpharm (compagnie pharmaceutique). Pourtant, en femme <strong>de</strong> vigneron, c’est vers la filière<br />

champagne et autres vins qu’elle a décidé <strong>de</strong> mener sa carrière.<br />

Avec la boutique qu’elle vient d’ouvrir à Chigny-les-Roses, elle entend ainsi faire découvrir «<br />

Les Pépites <strong>de</strong> la cave ». Pour ce faire, elle s’est entourée <strong>de</strong> treize pro<strong>du</strong>cteurs issus <strong>de</strong>s<br />

terroirs d’Alsace, Beaujolais, Bourgogne, Val <strong>de</strong> Loire… permettant <strong>de</strong> découvrir les vins et<br />

pro<strong>du</strong>its <strong>de</strong> ces régions. Sans oublier, bien sûr, une étagère consacrée aux pro<strong>du</strong>its purement<br />

régionaux : biscuits Fossier, moutar<strong>de</strong>, escargots, bougies dans <strong>de</strong>s bouteilles recyclées,<br />

lentilles, miel… Avec évi<strong>de</strong>mment les cuvées locales et familiale <strong>de</strong> Michel Tixier.<br />

Outre la boutique, Audrey Tixier propose diverses prestations : visites <strong>de</strong> caves et<br />

oenotouristiques. On peut également découvrir le travail <strong>de</strong> la vigne en vélo électrique en sa<br />

compagnie. « Le vin <strong>de</strong>s copains est issu d’un réseau d’amis permettant <strong>de</strong> découvrir le goût<br />

<strong>de</strong> l’amitié dans le vin », assure-t-elle.<br />

10 bis, rue <strong>de</strong>s Vignes à Chigny-les-Roses.


Le Tour <strong>de</strong> France Femmes a rassemblé<br />

locaux et touristes<br />

Sport. Mardi 26 juillet, pour la 3e étape <strong>du</strong> Tour <strong>de</strong> France Femmes, 132 coureuses se sont<br />

élancées le long d’une étape <strong>de</strong> 133 km entre Reims et Épernay, mettant le sport mais aussi le<br />

patrimoine local en valeur.<br />

Matot Braine <strong>du</strong> <strong>01</strong> <strong>08</strong> 22<br />

(Crédit : Alexandre Herlin)<br />

C’était il y a 33 ans. En 1989, s’élançait le <strong>de</strong>rnier Tour <strong>de</strong> France féminin… avant <strong>de</strong> tomber<br />

dans les oubliettes, jugé « trop contraignant sur le plan économique », selon les mots <strong>de</strong> son<br />

directeur <strong>de</strong> l’époque, Jean-Marie Leblanc. Si en <strong>2022</strong>, c’est un événement inédit avec un<br />

parcours certes restreint qui a vu le jour, le renouveau <strong>du</strong> cyclisme féminin est une bonne<br />

nouvelle pour le sport français, mais aussi pour les régions, largement mises à l’honneur tout<br />

au long <strong>de</strong> la compétition. Pariant sur un renouveau économique, ASO, société organisatrice<br />

<strong>du</strong> Tour a vu les choses en grand. Village départ, Fan zone, caravane publicitaire et sponsors<br />

étaient, tout comme pour le Tour masculin, au ren<strong>de</strong>z-vous.<br />

L’estimation <strong>de</strong>s revenus sponsoring est ainsi évaluée à 6,7 millions d’euros, dont 2 millions<br />

d’euros par an sur 4 ans pour Zwift (programme d’entraînement physique en ligne pour la<br />

course à pied et le cyclisme), partenaire en titre. Cinq autres partenaires majeurs se sont<br />

engagés : LCL, Leclerc, Skoda, (tous trois fournisseurs <strong>de</strong>s maillots jaune, vert et à pois) LIV<br />

et FDJ, tous présents sur le site <strong>du</strong> village départ avec <strong>de</strong> nombreuses animations. Concernant<br />

la caravane publicitaire, il s’agit plus d’une question <strong>de</strong> « visibilité et <strong>de</strong> notoriété ». 50<br />

véhicules sont ainsi déployés sur les routes <strong>du</strong> Grand Est où se concentre le Tour Femmes,<br />

représentant 17 marques et institutions.<br />

PROLONGATION DE SÉJOUR<br />

Au niveau <strong>de</strong>s collectivités, il est encore trop tôt pour dresser un bilan <strong>du</strong> passage <strong>du</strong> Tour sur<br />

le territoire, mais comme chaque événement sportif majeur, au coeur <strong>de</strong> l’été, ce <strong>de</strong>rnier a<br />

contribué à remplir les terrasses <strong>de</strong>s restaurants et les nuitées <strong>de</strong>s hôtels et accueils


d’hébergement. « Pour ma part, nous avons accueilli les délégations médicales et <strong>de</strong> la<br />

gendarmerie au Lion », indique Vincent Mansencal, gérant et propriétaire <strong>du</strong> Lion, à Reims et<br />

par ailleurs Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s Vitrines <strong>de</strong> Reims. « Il y avait beaucoup <strong>de</strong> mon<strong>de</strong> dans les<br />

restaurants ce jour-là, et beaucoup <strong>de</strong> personnes avec un tee-shirt à pois, qui étaient donc là<br />

pour assister au passage <strong>de</strong> la caravane. Mais plus globalement on a constaté, sur ce mois <strong>de</strong><br />

juillet un retour <strong>de</strong>s touristes dans le centre-ville <strong>de</strong> Reims, avec <strong>de</strong> nouveau, <strong>de</strong>s Américains<br />

et <strong>de</strong>s Anglais et toujours <strong>de</strong>s frontaliers, Belges, Néerlandais, Allemands… »<br />

Concernant le chiffre d’affaires, le Rémois retrouve <strong>de</strong>s niveaux <strong>de</strong> 2<strong>01</strong>9, année <strong>de</strong> référence<br />

ante covid mais aussi « très bonne année au niveau <strong>de</strong> la fréquentation touristique <strong>de</strong>s<br />

établissements ». Même son <strong>de</strong> cloche <strong>du</strong> côté <strong>de</strong>s offices <strong>de</strong> tourisme d’Épernay et <strong>du</strong> Grand<br />

Reims qui constatent un retour <strong>de</strong>s touristes étrangers en Champagne. « Un évènement comme<br />

le Tour <strong>de</strong> France féminin, allonge la <strong>du</strong>rée moyenne d’un séjour », livre Laurence Prévot,<br />

Directrice <strong>de</strong> l’OT d’Epernay. « Cela contribue indéniablement à créer <strong>de</strong> l’attractivité sur le<br />

territoire au coeur <strong>de</strong> l’été. » Et pour mieux appréhen<strong>de</strong>r l’impact <strong>du</strong> Tour <strong>de</strong> France<br />

Femmes, l’ART (Agence régionale <strong>de</strong> tourisme) Grand Est a commandé une étu<strong>de</strong> pour<br />

connaître l’impact économique sur le territoire, dans la mesure où le Tour (8 étapes et 20<br />

collectivités hôtes) se déroulait quasi exclusivement dans cette région. « Cette étape Reims-<br />

Épernay, entièrement champenoise, est aussi un lien naturel entre les <strong>de</strong>ux collectivités dont<br />

les <strong>de</strong>ux maires sont très engagés dans la promotion <strong>de</strong>s événements sportifs », explique<br />

Raphaël Blanchard, adjoint délégué aux sports à la Mairie <strong>de</strong> Reims.<br />

« Avec une forte audience télévisuelle, <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 3 millions <strong>de</strong> téléspectateurs, là où le<br />

Tour ‘‘classique’’ réunit 4,5 millions, c’est aussi un formidable atout pour le territoire. » Le<br />

sport féminin réunit aussi <strong>de</strong> plus en plus d’a<strong>de</strong>ptes, le football a ouvert la brèche avec le<br />

Mondial, puis le basket ou encore les volleyeuses. Et cette année le Tour <strong>de</strong> France.<br />

« S’associer à un tel évènement international tra<strong>du</strong>it en premier lieu la volonté <strong>de</strong> la Région<br />

<strong>de</strong> soutenir le sport féminin et toutes ses valeurs mais aussi <strong>de</strong> promouvoir toute la richesse<br />

<strong>de</strong> notre territoire. J’invite les habitants <strong>du</strong> Grand Est à venir participer à cette fête <strong>du</strong> vélo, à<br />

soutenir, au bord <strong>de</strong>s routes et dans les villes étapes, ces gran<strong>de</strong>s sportives et à découvrir<br />

chaque jour les actions déployées par le Grand Est en faveur <strong>de</strong> l’égalité Femme/Homme »,<br />

s’était exprimé Jean Rottner, Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> Région.<br />

Paroles <strong>de</strong> touristes<br />

À l’occasion <strong>du</strong> départ <strong>du</strong> Tour <strong>de</strong> France Femmes, <strong>de</strong> nombreux rémois mais également<br />

touristes étaient présents. Et parmi eux il y avait Susan, originaire d’Australie. Passionnée par<br />

le cyclisme et déjà présente sur certaines étapes <strong>du</strong> Tour masculin (notamment à Paris en 2<strong>01</strong>1<br />

pour la victoire <strong>de</strong> Ca<strong>de</strong>l Evans), elle a profité <strong>de</strong> ses vacances et <strong>de</strong> l’été français pour se<br />

rendre sur le site <strong>du</strong> village départ installé à Reims. « C’est un évènement historique qui se<br />

déroule avec ce Tour <strong>de</strong> France Femmes puisque l’évènement va donner plus <strong>de</strong> visibilité au<br />

cyclisme féminin ! Une avancée que j’attendais <strong>de</strong>puis longtemps ! Je pensais aussi profiter<br />

<strong>de</strong> ma présence dans la cité <strong>de</strong>s Sacres pour découvrir la ville, ses places, ses restaurants<br />

mais aussi ses bâtiments historiques. »<br />

Plus loin, sur le parvis <strong>de</strong> la cathédrale, un couple d’Anglais était aussi présent pour assister<br />

au début d’étape. S’ils avaient prévu <strong>de</strong> passer une partie <strong>de</strong> leurs vacances à Reims, assister<br />

au Tour <strong>de</strong> France Femmes relève quelque peu <strong>du</strong> hasard : « Nous nous sommes levés ce<br />

matin et nous avons vu <strong>de</strong>s bus d’équipes <strong>de</strong> cyclistes. Mon mari étant un passionné <strong>de</strong><br />

cyclisme nous avons regardé sur internet et découvert que le Tour <strong>de</strong> France Femmes passait


par Reims. Alors, nous sommes allés <strong>de</strong>vant la cathédrale pour assister à cela en direct. » Un<br />

spectacle, qui bien que très rapi<strong>de</strong>, les a ravis.


Champagne : l’Hôtel <strong>de</strong> Mutigny ouvre ses<br />

portes !<br />

• 29 juillet <strong>2022</strong> Terre <strong>de</strong> Vins


4 / 5<br />

L’histoire est un roman, avec comme héros un ancien délégué CGT <strong>de</strong>s ouvriers<br />

cavistes, maire <strong>de</strong> son village, qui a cru dès la fin <strong>de</strong>s années 1990 à l’avenir <strong>de</strong><br />

l’œnotourisme en Champagne et imaginé un projet hôtelier <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> envergure, en<br />

pleine nature, au milieu <strong>de</strong>s vignes. Porté par le groupe autrichien Loisium, il ouvrira<br />

ses portes Lundi.<br />

Serpent <strong>de</strong> mer <strong>de</strong> la Champagne <strong>de</strong>puis 25 ans, l’hôtel <strong>de</strong> Mutigny ouvre pour la première<br />

fois ses portes le 1 er août. Avec un investissement <strong>de</strong> 27 millions d’euros, le complexe compte<br />

1<strong>01</strong> chambres, un spa, un restaurant bistronomique, un restaurant gastronomique, une piscine<br />

en plein air, <strong>de</strong>s salles <strong>de</strong> séminaire et une cave regroupant 4000 cuvées différentes <strong>de</strong><br />

champagne ! Le tout per<strong>du</strong> en pleine nature, dans un tout petit village <strong>de</strong> 190 habitants, loin<br />

<strong>de</strong>s grands axes touristiques et magnifiquement fon<strong>du</strong> dans le paysage entre la forêt et les<br />

vignes sur les hauteurs <strong>du</strong> sud <strong>de</strong> la montagne <strong>de</strong> Reims. Le concept pouvait faire peur, mais<br />

le besoin <strong>de</strong> nature <strong>de</strong> l’après covid semble désormais lui donner raison.<br />

Derrière ce projet, il y a la volonté d’un homme, Bernard Beaulieu, ancien ouvrier remueur <strong>de</strong><br />

la Maison Bollinger et ancien délégué CGT. Pendant toute sa carrière, il s’est battu pour<br />

défendre la convention collective <strong>de</strong>s cavistes, aujourd’hui l’une <strong>de</strong>s plus généreuses. Ses<br />

supérieurs lui ont proposé à plusieurs reprises <strong>de</strong>s postes <strong>de</strong> cadre. « J’ai toujours refusé, je ne<br />

voulais pas trahir. » En 1995, il <strong>de</strong>vient maire <strong>de</strong> son village. « Je me suis dit qu’on n’occupe


pas cette fonction pour inaugurer les chrysanthèmes. Je me sentais re<strong>de</strong>vable vis-à-vis <strong>de</strong><br />

cette Champagne qui m’avait fait vivre pendant tant d’années. Je cherchais une idée. Sur ce<br />

village au bout <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> perché sur un monticule, une activité même micro-in<strong>du</strong>strielle était<br />

inenvisageable, faute <strong>de</strong> foncier disponible. On ne pouvait pas toucher à la forêt qu’il fallait<br />

sauvegar<strong>de</strong>r, et le reste était planté <strong>de</strong> vignes. Au cours d’un déjeuner avec le patron <strong>de</strong><br />

Bollinger, celui-ci m’a parlé <strong>de</strong> ce qu’avait fait Caudalie dans le Bor<strong>de</strong>lais : un projet<br />

hôtelier centré sur le vin. De mon côté, j’étais convaincu que le tourisme dans les caves<br />

n’avait plus d’avenir parce que le travail s’y était in<strong>du</strong>strialisé, alors que dans les vignes où<br />

on n’emmenait jamais personne, on avait gardé une approche artisanale. C’est pour cette<br />

raison que j’ai lancé en 2000 le sentier <strong>du</strong> vigneron. Installer un hôtel immergé au milieu <strong>de</strong>s<br />

vignes s’inscrivait dans la même démarche. »<br />

Le maire se met en quête d’un lieu. Ce sera l’ancienne sapinière. Il convainc plusieurs<br />

maisons <strong>de</strong> cé<strong>de</strong>r leurs lopins alors que certaines tablaient sur la révision <strong>de</strong> l’appellation pour<br />

y planter <strong>de</strong>s vignes. Beaulieu comman<strong>de</strong> aussi <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sur la rentabilité <strong>du</strong> projet. A<br />

l’époque, personne ne croit au potentiel touristique <strong>de</strong> la Champagne, même les gran<strong>de</strong>s<br />

maisons. Il suffit pour cela <strong>de</strong> se remémorer les difficultés rencontrées par Pierre Cheval pour<br />

entraîner la profession dans le classement au patrimoine mondial. L’étu<strong>de</strong> qui réalise un<br />

inventaire <strong>de</strong> ce qui se pratique dans les autres vignobles <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> se montre pourtant très<br />

optimiste à condition que l’offre soit à la hauteur <strong>de</strong> l’image <strong>de</strong> luxe que véhicule la<br />

Champagne.<br />

Enfin, Beaulieu trouve un investisseur, un Bor<strong>de</strong>lais. Mais la foudre tombe. « Le Bureau <strong>de</strong><br />

recherche géologique et minier réalise une étu<strong>de</strong> à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>du</strong> préfet <strong>de</strong> région et conclut<br />

que sur les villages champenois en haut <strong>de</strong> coteau, il existe trop <strong>de</strong> risques <strong>de</strong> glissements <strong>de</strong><br />

terrain et qu’il n’y aura plus désormais d’autorisation <strong>de</strong> constructions. Nos amis bor<strong>de</strong>lais<br />

se retirent <strong>du</strong> projet. Et moi je me retrouve avec 17500 m2 d’une zone avec glissement <strong>de</strong><br />

terrain ! Je prends contact avec le patron <strong>du</strong> BRGM qui quittait la région. Il m’informe que<br />

l’Etat ne lui a pas donné les finances pour mener une véritable étu<strong>de</strong> et que celle-ci a été<br />

confiée à <strong>de</strong>s stagiaires. Je déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> me battre et je comman<strong>de</strong> une étu<strong>de</strong> à un cabinet <strong>de</strong><br />

Gap qui conclut que le terrain étant dans une zone où la pente est inférieure à 5 %, il ne peut<br />

y avoir <strong>de</strong> risques. La DDT me <strong>de</strong>man<strong>de</strong> ensuite une étu<strong>de</strong> complémentaire sur le<br />

ruissellement <strong>de</strong>s eaux. Finalement, j’obtiens gain <strong>de</strong> cause et ils sont obligés <strong>de</strong> vali<strong>de</strong>r ce<br />

qui fera grand bruit et poussera les autres maires <strong>de</strong>s communes dans la même situation à<br />

mener une action. »<br />

Côté investisseurs, Beaulieu connaît encore plusieurs déconvenues (Maranatha, Marugal)<br />

avant <strong>de</strong> découvrir lors d’un voyage en Alsace l’approche hôtelière <strong>du</strong> groupe autrichien<br />

Loisium. Intéressé par la proposition <strong>de</strong> Beaulieu en Champagne, celui-ci reprend le même<br />

projet <strong>de</strong>ssiné par le cabinet Jouin-Manku qu’avait mandaté Maranatha mais en y apportant sa<br />

signature (cuisine ouverte, nombre <strong>de</strong> chambres plus important, patio…). Beaulieu doit<br />

encore trouver d’autres associés. Il y aura <strong>de</strong> jolis coups <strong>de</strong> pouce <strong>du</strong> <strong>de</strong>stin. Lors <strong>de</strong> la venue<br />

<strong>de</strong> Hollan<strong>de</strong> à la foire <strong>de</strong> Châlons, ses collègues cégétistes manifestent. Le prési<strong>de</strong>nt leur<br />

suggère plutôt <strong>de</strong> lui soumettre <strong>de</strong>s idées d’investissement. Le représentant <strong>de</strong> la banque<br />

postale cherche en effet en vain <strong>de</strong>s projets à soutenir en Champagne. Ils lui font part <strong>du</strong><br />

projet <strong>de</strong> Mutigny…<br />

https://www.loisium.com/fr/champagne/


Économie<br />

Une année grand cru pour le tourisme<br />

rémois<br />

Louis Le Pen L’Union <strong>du</strong> <strong>01</strong>/<strong>08</strong>/22<br />

Plus <strong>de</strong> 900 000 visiteurs avaient fait le déplacement pour voir la cathédrale <strong>de</strong> Reims en<br />

2<strong>01</strong>9.<br />

Reims Après <strong>de</strong>ux années compliquées pour le secteur, les enseignes touristiques <strong>de</strong> la ville<br />

enregistrent une affluence qui pourrait bien dépasser celle qui existait avant la crise<br />

sanitaire.<br />

Dans les locaux <strong>de</strong> l’office <strong>de</strong> tourisme à Reims, il se murmure que <strong>2022</strong> serait bien meilleure<br />

que 2<strong>01</strong>9. Les <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rnières années ont surtout privé la cité <strong>de</strong>s sacres <strong>de</strong> la venue <strong>de</strong>s<br />

étrangers qui représentaient presque la moitié <strong>de</strong>s visiteurs en 2<strong>01</strong>9. La fin <strong>de</strong>s restrictions<br />

sanitaires a sonné le branle-bas <strong>de</strong> combat à l’office <strong>de</strong> tourisme rémois qui, <strong>de</strong>puis le début<br />

<strong>du</strong> mois <strong>de</strong> mai, accueille un flux <strong>de</strong> touristes en continu.<br />

Le retour en force <strong>de</strong>s touristes étrangers<br />

« Tout le mon<strong>de</strong> est débordé », lance Élisa Bremont, chargée <strong>de</strong> promotion à l’office <strong>du</strong><br />

tourisme. Si la clientèle japonaise n’a pas investi Reims comme à l’accoutumée, à l’accueil,<br />

Allemands, Belges et Néerlandais se bousculent pour visiter le vignoble.<br />

Plusieurs groupes <strong>de</strong> Singapouriens ont également fait le déplacement pour la première fois<br />

cette année tandis que les Américains se font <strong>de</strong> plus en plus nombreux dans les rues <strong>de</strong> la<br />

ville. Même si les Britanniques, qui constituent une gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong>s touristes <strong>de</strong> la région,<br />

peinent à remettre les pieds à Reims, Élisa précise que « cela n’empêche pas l’office <strong>de</strong> faire<br />

son chiffre ». Un chiffre malmené encore l’année <strong>de</strong>rnière quand l’activité au premier<br />

semestre était quasiment à l’arrêt, faisant chuter la fréquentation touristique globale <strong>de</strong> plus <strong>de</strong><br />

60 % par rapport à 2<strong>01</strong>9.<br />

Aucun visiteur, quel que soit son pays d’origine, ne manque la fameuse visite d’une maison<br />

<strong>de</strong> champagne<br />

Si les étrangers sont nombreux, les touristes français sont loin d’être les plus timi<strong>de</strong>s. Aussi,<br />

les enseignes rémoises remarquent une forte présence <strong>de</strong> visiteurs issus <strong>de</strong>s métropoles<br />

proches <strong>de</strong> Reims comme Paris ou Lille. Le tourisme d’affaires fait aussi son grand retour<br />

après avoir été au point mort ces <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rnières années, en témoigne la flopée <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

réservations pour <strong>de</strong>s séminaires à l’Arena ou au palais <strong>du</strong> Tau qui font sonner le standard <strong>de</strong><br />

l’office <strong>de</strong> tourisme.<br />

En termes d’attractivité, quel lieu pourrait bien rivaliser avec la cathédrale et son quasimillion<br />

d’entrées annuel ? Si Notre Dame <strong>de</strong> Reims reste la star incontestée aux yeux <strong>de</strong>s<br />

touristes, aucun visiteur, quel que soit son pays d’origine, ne manque la fameuse visite d’une<br />

maison <strong>de</strong> champagne. Toutes, sans exception, font face à une vague <strong>de</strong> réservation affichant<br />

complet presque tous les <strong>de</strong>rniers week-ends à venir.<br />

L’office, qui prône une diversité <strong>de</strong> son offre avec notamment beaucoup d’activités en<br />

périphérie <strong>de</strong> la ville, remarque, cette année encore, un intérêt croissant pour le vignoble <strong>de</strong>s


alentours. Les Américains, notamment, raffolent <strong>de</strong>s périples à travers toute la région tandis<br />

que les « expériences d’un jour », qui donnent l’occasion <strong>de</strong> se mettre dans la peau d’un<br />

tonnelier, d’un parfumeur ou bien d’un tailleur <strong>de</strong> pierre, ont un franc succès auprès <strong>de</strong>s<br />

visiteurs. La bala<strong>de</strong> Art déco qui offre la possibilité <strong>de</strong> découvrir le patrimoine et<br />

l’architecture <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong>s sacres royaux rencontre un vif succès.<br />

Souvent pour un week-end<br />

La crise sanitaire n’a pas changé les habitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s touristes. Souvent en vadrouille à Reims le<br />

temps d’un week-end, étrangers et Parisiens se tournent logiquement vers les hôtels <strong>de</strong> la<br />

ville. Historiquement « portée par la clientèle étrangère et notamment britannique », selon une<br />

étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’Insee, parue en 2<strong>01</strong>9, la fréquentation hôtelière <strong>du</strong> Grand Reims ne se porte pas<br />

plus mal sans les Anglais. Très apprécié <strong>de</strong>s touristes, le Best Western indique être revenu à<br />

une activité normale <strong>de</strong>puis qu’il a retrouvé « sa clientèle étrangère <strong>de</strong> loisirs qui a mis son<br />

temps pour revenir ». Un constat partagé par les autres hôtels <strong>du</strong> centre-ville.<br />

L’activité touristique reprend donc son cours naturel mais l’office <strong>de</strong> tourisme ne prétend pas<br />

se reposer sur ses acquis pour autant. Une nouvelle campagne <strong>de</strong> communication digitale<br />

serait en voie d’élaboration avec, comme horizon, l’espoir <strong>de</strong> faire revenir les <strong>de</strong>rniers<br />

touristes qui manquent à l’appel et d’en attirer <strong>de</strong> nouveaux.

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