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PANORAMA DE PRESSE<br />
Du <strong>16</strong>/<strong>09</strong>/<strong>2022</strong><br />
- Politique………………..………….………………………….…………………………….…...p.2-17<br />
- People………………………………………………………………………………………………p.18-22<br />
- Vendanges-Economie-Social………….…………………………..…………………….p.23-29<br />
- Vinification-Environnement- Climat………………………………………………….p.30-40<br />
- Commerce-Packaging……………………………..………………………………………..p.41-44<br />
- Foire-Salon………………..…………………………………………………………….……….p.45-47<br />
- Patrimoine-Culture-Exposition……………….….........................................p.48-57<br />
- Entreprise-Gestion……..….…………………………………………………………………p.58-59<br />
Cette revue <strong>de</strong> <strong>presse</strong> se <strong>de</strong>stine à un usage strictement personnel et interne à l’entreprise,<br />
le <strong>de</strong>stinataire s’interdit <strong>de</strong> repro<strong>du</strong>ire, publier, diffuser ou vendre ce document.<br />
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Web<br />
FRA<br />
Famille <strong>du</strong> média : Médias spécialisés grand public<br />
Audience : 11241<br />
Sujet <strong>du</strong> média : Tourisme-Gastronomie<br />
<strong>16</strong> Septembre <strong>2022</strong><br />
Journalistes : -<br />
Nombre <strong>de</strong> mots : 1742<br />
lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr p. 1/1<br />
Le ministre Franck Riester rencontre les prési<strong>de</strong>nts <strong>du</strong> Comité Champagne<br />
Visualiser l'article<br />
Photo <strong>de</strong> gauche à droite :<br />
Eric Girardin, député <strong>de</strong> la Marne<br />
David Chatillon, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l'Union <strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong> Champagne, co-prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Comité Champagne<br />
Maxime Toubart, prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Syndicat général <strong>de</strong>s vignerons, co-prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Comité Champagne<br />
Franck Riester, ministre délégué auprès <strong>de</strong> la Première ministre, chargé <strong>de</strong>s Relations avec le Parlement<br />
Henri Prévost, préfet <strong>de</strong> la Marne<br />
Charles Goemaere, directeur général <strong>du</strong> Comité Champagne<br />
Franck Leroy, maire d'Epernay<br />
Franck Riester, ministre délégué auprès <strong>de</strong> la Première ministre, chargé <strong>de</strong>s Relations avec le Parlement, a rencontré ce matin<br />
les représentants <strong>de</strong> la filière Champagne dans les locaux <strong>du</strong> Comité interprofessionnel <strong>du</strong> vin <strong>de</strong> Champagne à Epernay. Les<br />
co-prési<strong>de</strong>nts <strong>du</strong> Comité Champagne , David Chatillon, présient <strong>de</strong> l'Union <strong>de</strong>s Maisons <strong>de</strong> Champagne et Maxime Toubard,<br />
prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Syndicat général <strong>de</strong>s vignerons <strong>de</strong> la Champagne, ont pu échanger avec le ministre sur la magnifique vendange<br />
<strong>2022</strong>, la bonne tenue <strong>de</strong>s expéditions mais aussi sur les sujets <strong>de</strong> préoccupation <strong>de</strong>s professionnels champenois.<br />
David Chatillon, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s maisons, a évoqué le dynamisme <strong>de</strong>s expéditions <strong>de</strong> Champagne sur les marchés d'exportation<br />
et souligné la nécessité impérative <strong>de</strong> protéger et d'assurer l'accès aux marchés <strong>de</strong> l'appellation Champagne partout dans le<br />
mon<strong>de</strong>. Maxime Toubart, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s vignerons, a réitéré les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s concernant la transmission <strong>du</strong> foncier et <strong>de</strong>s<br />
exploitations viticoles et souligné les difficultés liées à l'emploi. Il a également appelé <strong>de</strong> ses voeux une réglementation qui<br />
accompagne et qui protège une filière qui participe au rayonnement <strong>de</strong> la France et à la prospérité <strong>du</strong> territoire.<br />
VIGNERONS - CISION 366719414<br />
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A Epernay et Bergères-les-Vertus, un<br />
ministre à l’écoute <strong>du</strong> vignoble et <strong>de</strong> députés<br />
Franck Riester, ministre chargé <strong>de</strong>s Relations avec le parlement est venu rencontrer <strong>de</strong>s<br />
membres <strong>du</strong> Comité champagne ce jeudi matin et une quinzaine <strong>de</strong> députés <strong>du</strong> groupe Liot,<br />
dans la foulée. Objectif : écouter et échanger.<br />
Par la rédaction<br />
Publié: 15 septembre <strong>2022</strong> / Frédérique Pétré<br />
Après avoir passé la matinée au sein <strong>du</strong> CIVC (comité interprofessionnel <strong>du</strong> vin <strong>de</strong><br />
champagne), pour évoquer la belle récolte <strong>2022</strong>, les problèmes <strong>de</strong> cessions d’activité entre<br />
autres ; Franck Riester, le ministre délégué en charge <strong>de</strong>s Relations avec le parlement s’est<br />
ren<strong>du</strong> à Bergères-les-Vertus pour y rencontrer une quinzaine <strong>de</strong> parlementaires <strong>du</strong> groupe Liot<br />
(Libertés, indépendants, Outre-mer et territoires).<br />
“Le gouvernement a la volonté <strong>de</strong> travailler différemment en prenant le temps d’écouter”<br />
Ces <strong>de</strong>rniers se réunissaient dans la Marne, dans la circonscription <strong>de</strong> Charles <strong>de</strong> Courson, à<br />
l’occasion <strong>de</strong> leurs journées parlementaires.<br />
Objectif pour ces députés au nombre <strong>de</strong> 20 sur les bancs <strong>de</strong> l’Assemblée nationale : cogiter<br />
sur les prochains textes présentés à l’Assemblée comme la loi <strong>de</strong> finances, le financement <strong>de</strong><br />
la sécurité sociale, le chômage ou encore les énergies renouvelables mais aussi et surtout<br />
discuter <strong>de</strong> leur positionnement au moment <strong>du</strong> vote.<br />
L’entrevue avec le ministre a permis à Bertrand Pancher, prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> groupe <strong>de</strong> rappeler :<br />
« Notre pays ne peut se réformer qu’à partir <strong>du</strong> moment où il y a un choc d’écoute à tous les<br />
niveaux, entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif, par le renforcement <strong>du</strong> parlement, la<br />
décentralisation et au travers d’une écoute <strong>de</strong>s organisations professionnelles, <strong>de</strong> la société<br />
civile et <strong>de</strong> la population ».<br />
Le ministre -venu faire les yeux doux aux députés <strong>du</strong> groupe Liot- a indiqué que le<br />
gouvernement avait changé <strong>de</strong> tactique : « C’est vrai que le gouvernement a la volonté, et l’a<br />
démontré <strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong> ce quinquennat, <strong>de</strong> travailler différemment en prenant le temps<br />
d’écouter les oppositions constructives, <strong>de</strong> chercher <strong>de</strong>s compromis, <strong>de</strong>s voies <strong>de</strong> passage, au<br />
service d’une action efficace pour nos compatriotes. Il y a un certain nombre <strong>de</strong> textes qui<br />
arrivent à l’automne, et sur lesquels il va falloir être à l’écoute <strong>de</strong>s contributions, <strong>de</strong>s
emarques, critiques <strong>de</strong>s différents groupes. C’est un moment utile ces journées<br />
parlementaires, pour faire ce travail-là aussi. Ce n’est pas parce que les députés ne sont pas<br />
en session qu’ils ne travaillent pas ! ».<br />
Pourquoi s’arrêter à Bergères-les-Vertus ?<br />
« Bergères-les-Vertus a été retenu par notre groupe parce qu’un texte sur les énergies<br />
renouvelables va arriver à l’Assemblée et s’il y a bien une zone sur laquelle la question <strong>de</strong>s<br />
énergies (éoliennes, photovoltaïque, biométhaniseur) est importante, c’est bien sur le secteur<br />
<strong>de</strong> la Marne », indique le député Charles <strong>de</strong> Courson qui ajoute : « Nous préparons aussi les<br />
grands textes <strong>de</strong> la rentrée parlementaire (Loi <strong>de</strong> finances, loi <strong>de</strong> financement <strong>de</strong> la sécurité<br />
sociale, réforme <strong>du</strong> chômage et énergies renouvelables). À ce titre, nous voyons quel est notre<br />
positionnement politique, à quelle condition nous voterons pour/contre ou nous nous<br />
abstiendrons. Notre groupe est dans une position très particulière car nous sommes dans<br />
l’opposition mais dans une opposition constructive, nous sommes prêts à dialoguer avec le<br />
gouvernement et à négocier telle ou telle améliorations <strong>du</strong> texte en contrepartie d’une<br />
abstention voire d’un vote pour sur certains textes. Comme le gouvernement n’a pas <strong>de</strong><br />
majorité, il ne peut négocier qu’avec <strong>de</strong>ux groupes : les Républicains et le nôtre. C’est une<br />
position atypique ».
Franck Riester en visite dans la Marne<br />
L’Union <strong>du</strong> <strong>16</strong> <strong>09</strong> 22<br />
Ministre chargé <strong>de</strong>s Relations avec le Parlement, Franck Riester est venu jeudi matin à la<br />
rencontre <strong>de</strong> professionnels <strong>du</strong> champagne. Après avoir passé la matinée à Épernay au sein <strong>du</strong><br />
CIVC (comité interprofessionnel <strong>du</strong> vin <strong>de</strong> champagne), pour évoquer la belle récolte <strong>2022</strong>,<br />
les problèmes <strong>de</strong> cessions d’activité entre autres, Franck Riester s’est ensuite ren<strong>du</strong> à<br />
Bergères-lès-Vertus pour y rencontrer une quinzaine <strong>de</strong> parlementaires <strong>du</strong> groupe Libertés,<br />
Indépendants, Outre-mer et Territoires. Ces <strong>de</strong>rniers se réunissaient dans la Marne, dans la<br />
circonscription <strong>de</strong> Charles <strong>de</strong> Courson, à l’occasion <strong>de</strong> leurs journées parlementaires. Objectif<br />
pour ces députés au nombre <strong>de</strong> vingt sur les bancs <strong>de</strong> l’Assemblée nationale : cogiter sur les<br />
prochains textes présentés à l’Assemblée comme la loi <strong>de</strong> finances, le financement <strong>de</strong> la<br />
sécurité sociale, le chômage ou encore les énergies renouvelables mais aussi et surtout<br />
discuter <strong>de</strong> leur positionnement au moment <strong>du</strong> vote.
Presse écrite<br />
FRA<br />
Famille <strong>du</strong> média : PQR/PQD<br />
Edition : <strong>16</strong> septembre <strong>2022</strong><br />
(Quotidiens régionaux)<br />
P.7<br />
Périodicité : Quotidienne<br />
Audience : 363000<br />
Sujet <strong>du</strong> média :<br />
Journalistes : ISABEL DA<br />
SILVA<br />
Nombre <strong>de</strong> mots : 624<br />
Actualités-Infos Générales<br />
p. 1/2<br />
VIGNOBLE<br />
La prospection est lanoée<br />
CHAMPAGNE Les vendanges à peine terminées, les vignerons s'attachent maintenant à détecter la présence <strong>de</strong> la flavescence<br />
dorée dans les vignes. Une maladie qui menace, si elle n'est pas jugulée, la pérennité <strong>du</strong> vignoble champenois.<br />
ISABEL<br />
Ce<br />
DA SILVA<br />
jeudi matin, ils sont une<br />
cinquantaine <strong>de</strong> personnes<br />
rassemblées place Saint<br />
Martin à Verneuil. Objectif <strong>de</strong> la<br />
matinée : parcourir le vignoble à<br />
la recherche <strong>de</strong> la flavescence do<br />
rée, une maladie qui s’attaque au<br />
pied <strong>de</strong> vigne et provoque son dé<br />
périssement. Depuis la décou<br />
verte en 2021 d’un foyer impor<br />
tant à Trélou-sur-Marne, à seule<br />
ment quelques kilomètres <strong>de</strong> là,<br />
les vignerons <strong>du</strong> secteur sont sur<br />
leurs gar<strong>de</strong>s.<br />
Divisés en quatre groupes, ils ont<br />
prospecté <strong>de</strong> nombreux rangs <strong>de</strong><br />
vigne. «Ce matin, nous aurons<br />
couvert environ 50 hectares»,<br />
confie Sébastien Picart, à la tête<br />
d’un groupe au lieu-dit le Paradis<br />
à Verneuil.<br />
“Nous mettons <strong>de</strong> la<br />
rubalise sur le pied<br />
douteux et en bout <strong>de</strong><br />
rangpour permettre les<br />
prélèvements”<br />
David Vatel, référent à Verneuil<br />
Chaque participant a une fiche<br />
pour repérer les symptômes.<br />
«Dès qu’il a un doute, on nous ap<br />
pelle», confie David Vatel, réfé<br />
rent <strong>de</strong> la prospection à Verneuil.<br />
«Nous mettons <strong>de</strong> la rubalise sur le<br />
pied douteux et en bout <strong>de</strong> rang<br />
pour permettre ensuite les prélève<br />
ments pour les analyses». Car à<br />
l’œil nu, il est impossible <strong>de</strong> dis<br />
tinguer la flavescence dorée <strong>du</strong><br />
bois noir, <strong>de</strong>ux maladies qui pro<br />
voquent les jaunisses, sans un<br />
test moléculaire. En 2021, sur<br />
l’ensemble <strong>de</strong>s ceps i<strong>de</strong>ntifiés<br />
seulement 1 %était touché par la<br />
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La prospection est lancée<br />
Edition : <strong>16</strong> septembre <strong>2022</strong> P.7<br />
p. 2/2<br />
SAVOIRl<br />
• 2005: un premier cas isolé <strong>de</strong><br />
flavescencedorée est i<strong>de</strong>ntifié à<br />
Mareuil-le-Port,sur un jeune pied.<br />
• 2011: l'insecte vecteur <strong>de</strong> la mala<br />
die, la cica<strong>de</strong>lle <strong>de</strong> la flavescence<br />
dorée, s'installe en Champagne.<br />
• 2017: la profession se mobilise<br />
avec<strong>de</strong>s formations et <strong>de</strong>s cam<br />
pagnes <strong>de</strong> prospection.Au cours <strong>de</strong><br />
ces <strong>de</strong>rnières, un pied est i<strong>de</strong>ntifié à<br />
Vin<strong>de</strong>y, dans le Sézannais.<br />
• 2021 : le bilan <strong>de</strong> la campagne<br />
atteste<strong>de</strong> la présence<strong>de</strong> la flaves<br />
cence dorée dans onze communes<br />
champenoises(Trélou-sur-Marne,<br />
Binson-et-Orquigny,Villers-sous<br />
Châtillon, Chouilly, Cuis, Saudoy,<br />
Barzy-sur-Marne,Dormans,Taissy,<br />
Cramant et Vert-Toulon).<br />
Seul le village <strong>de</strong> Trélou-sur-Marne<br />
est concerné par le variant M54.<br />
. <strong>2022</strong>: <strong>de</strong>s mesures seront prises<br />
dans les communes concernéespar<br />
arrêtéspréfectorauxpour endiguer la<br />
maladie.<br />
flavescence dorée.<br />
Ce jeudi matin, les vignerons se<br />
voulaient rassurants, peu <strong>de</strong> cas<br />
douteux observés. Tous sont<br />
néanmoins reportés sur <strong>de</strong>s<br />
cartes qui seront envoyées au<br />
syndicat général <strong>de</strong>s vignerons<br />
(SGV). Ceux qui font la prospec<br />
tion indivi<strong>du</strong>ellement sur leur<br />
parcelle peuvent aussi inscrire<br />
leurs observations directement<br />
sur l’application VigiCA.<br />
« Aujourd’hui la démarche est col<br />
lective et volontaire», assure Da<br />
vid Gaudinat, administrateur <strong>du</strong><br />
SGV. «Ce n’est pas l'histoire d’un<br />
bon ou mauvais vigneron, la Fla<br />
vescence dorée peut toucher tout le<br />
mon<strong>de</strong> ». Et la maladie peut être<br />
dévastatrice si détectée trop tard.<br />
« C’est un mal sournois avec un va<br />
riant très êpidémique comme le<br />
M54 trouvê à Trélou-sur-Marne.<br />
De <strong>de</strong>ux pieds <strong>de</strong> vigne touchés non<br />
détectés, ce sont 40 à 50pieds v<strong>de</strong><br />
ignes touchés l’année suivante et<br />
plusieurs centaines encore l’année<br />
suivante, la prolifération est expo<br />
nentielle». Pas <strong>de</strong> solution mi<br />
racle pour contrecarrer la mala<br />
die : « l'arrachage systématique <strong>du</strong><br />
pied mala<strong>de</strong>». L’agent infectieux<br />
est un phytoplasme dont le prin<br />
cipal vecteur est un insecte mi<br />
nuscule, la cica<strong>de</strong>lle. Si la Cham<br />
pagne est loin <strong>de</strong> la situation épi<br />
démique <strong>de</strong> la Bourgogne et celle<br />
<strong>de</strong>s vignobles <strong>du</strong> sud, les locaux<br />
doivent être vigilants. Le Syndicat<br />
général <strong>de</strong>s vignerons, qui a mis<br />
en place <strong>de</strong>s référents dans<br />
chaque village volontaire, espère<br />
que d’ici 2 ans, tout le vignoble<br />
soit prospecté chaque année et<br />
ainsi juguler la maladie. ■<br />
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Traitements phytos<br />
Tout juste validées, les nouvelles chartes<br />
"riverains" déjà attaquées<br />
Plus <strong>de</strong> six mois après l’arrêté <strong>du</strong> 25 janvier <strong>2022</strong>, seules 49 chartes sur 95 ont été validées par<br />
les préfets. Générations Futures et d’autres ONG dénoncent leurs contenus et s’apprêtent à<br />
déposer <strong>de</strong>s recours.<br />
Par Marion Bazireau Le <strong>16</strong> septembre <strong>2022</strong> Vitisphère.com<br />
En Côte-d'Or, comme dans plusieurs autres départements, la consultation publique sur la<br />
nouvelle charte n'a suscité que peu <strong>de</strong> réactions. - crédit photo : Christine Le Guillou<br />
Le compte n’y est pas pour les ONG, qui repartent à l'assaut <strong>de</strong> Zones <strong>de</strong> Non Traitement<br />
(ZNT). Alors que l’arrêté <strong>du</strong> 25 janvier <strong>2022</strong> prévoyait la rédaction <strong>de</strong> nouvelles chartes<br />
riverains dans un délai <strong>de</strong> 6 mois, « seules 74 sur 95 ont fait l’objet d’une consultation<br />
publique. Et nous n’en avons recensées que 49 validées par le préfet (voir liste en fin<br />
d’article) » pose Nathalie Lauverjat, déléguée générale <strong>de</strong> Générations Futures, en<br />
visioconférence <strong>de</strong> <strong>presse</strong> ce 15 septembre.<br />
Dans 4 départements, tels que l’Aube, les chartes n’ont reçu aucune contribution. « Dans <strong>16</strong><br />
autres, comme le Var, le Loir-et-Cher, l’Ardèche, la Côte d’Or ou l’Indre-et-Loire, il y en a<br />
eu moins <strong>de</strong> 10 » regrette Nathalie Lauverjat.<br />
Au total les 74 consultations publiques ont rassemblé 701 contributions. Regrettant ce manque<br />
d’investissement public, Générations Futures dénonce aussi le fond <strong>de</strong>s chartes validées. « 35<br />
chartes approuvées le texte retenu est à 100% issu <strong>du</strong> "Contrat <strong>de</strong> solutions" pro<strong>du</strong>it par la
FNSEA, avec <strong>de</strong> bonnes intentions mais rien <strong>de</strong> contraignant sur le sujet <strong>de</strong> la ré<strong>du</strong>ction <strong>de</strong><br />
l’utilisation et <strong>de</strong>s impacts <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its phytosanitaires, notamment pour les riverains ».<br />
S’il semble que les chartes soient conformes aux nouvelles exigences <strong>du</strong> Conseil d’Etat sur la<br />
question <strong>de</strong> la consultation publique, « puisqu’on y trouve souvent un comité <strong>de</strong> dialogue<br />
composé d’agriculteurs, <strong>de</strong> représentants <strong>de</strong>s Chambres d’agricultures, <strong>de</strong> riverains,<br />
d’associations locales environnementales, d’élus locaux, et parfois <strong>de</strong> représentants <strong>de</strong> l’Etat<br />
», Générations Futures tique sur l’élargissement <strong>de</strong>s ZNT aux lieux accueillant <strong>de</strong>s travailleurs<br />
présents <strong>de</strong> façon régulière.<br />
« Les chartes mentionnent que dès lors que le bâtiment n’est pas occupé le jour <strong>du</strong> traitement<br />
et dans les 2 jours suivants le traitement, la ZNT saute. Or, comment les agriculteurs saurontils<br />
si le bâtiment a été ou sera occupé dans les 2 jours ? » se <strong>de</strong>man<strong>de</strong> Nathalie Lauverjat,<br />
pointant également <strong>du</strong> doigt l’ajout <strong>de</strong> nouvelles mentions contraires à la règlementation, «<br />
comme, le "Pour les cultures visées par <strong>de</strong>s distances <strong>de</strong> sécurité <strong>de</strong> 10 m, en cas <strong>de</strong><br />
réalisation <strong>de</strong> traitement herbici<strong>de</strong>s avec <strong>de</strong>s pulvérisateurs à rampe notamment, la distance<br />
<strong>de</strong> sécurité est <strong>de</strong> 5 m". »<br />
Nathalie Lauverjat rappelle à ce sujet que la ré<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> la ZNT n'est permise que si et<br />
seulement s’il est mis en place <strong>de</strong>s moyens permettant <strong>de</strong> diminuer la dérive <strong>de</strong> pulvérisation<br />
précisément listés dans une instruction ministérielle. « Le fait qu'il s'agisse d'un herbici<strong>de</strong> ou<br />
autre pro<strong>du</strong>it ne peut justifier à lui seul la ré<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> la ZNT ».<br />
Concernant l’obligation d’une information préalable <strong>de</strong>s riverains et personnes à proximité<br />
<strong>de</strong>s parcelles, l’ONG dénonce, entre autres, que la plupart <strong>de</strong>s chartes proposent simplement<br />
une page généraliste vantant les bonnes raisons d’utiliser <strong>de</strong>s pestici<strong>de</strong>s sur le site <strong>de</strong>s<br />
chambres avec très peu d’informations vraiment utiles pour les riverains.<br />
« Nous allons continuer <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> protection et d’information réelles et<br />
efficaces en menant <strong>de</strong>s actions juridiques aussi longtemps que nécessaires » conclut<br />
Générations Futures, qui commencera dès le 20 septembre par un recours contre les 30<br />
premières chartes validées avant le premier août.<br />
De son côté la FNSEA préconise un cadre national pour éviter ses attaques en série, laissant<br />
les agriculteurs dans l'incertitu<strong>de</strong> juridique.<br />
*Par ordre chronologique : Seine-Maritime, Eure, Eure-et-Loir, Manche, Au<strong>de</strong>, Orne,<br />
Marne, Aube, Lot, Ain, Morbihan, Var, Calvados, Ariège, Cher, Gard, Haute-Garonne,<br />
Hautes Pyrénées, Pyrénées-Orientales, Drôme, Yonne, Loiret, Ardèche, Côtes d'Armor,<br />
Moselle, Indre-et-Loire, Finistère, Meuse, Ar<strong>de</strong>nnes, Bas-Rhin, Hautes-Alpes, Nord, Pas-<strong>de</strong>-<br />
Calais, Aveyron, Ille-et-Vilaine, Tarn et Garonne, Gers, Alpes <strong>de</strong> Haute-Provence, Loir-et-<br />
Cher, Hérault, Haut-Rhin, Rhône, Isère, Lozère, Oise, Côte-d'Or, Yvelines, Seine-et-Marne, et<br />
Seine-Saint-Denis.
Presse écrite<br />
FRA<br />
Famille <strong>du</strong> média : Médias professionnels<br />
Edition : <strong>16</strong> septembre <strong>2022</strong><br />
Périodicité : Hebdomadaire<br />
P.12<br />
Audience : 20000<br />
Journalistes : Thierry<br />
Sujet <strong>du</strong> média :<br />
Perar<strong>de</strong>lle<br />
Agroalimentaire-Agriculture<br />
Nombre <strong>de</strong> mots : 629<br />
p. 1/5<br />
AU FIL DE LA SEMAINE<br />
QUALITÉ Le grand public aime tout ce qui est bon. II veut aussi en savoir plus sur les conditions<br />
<strong>de</strong> fabrication et spécificités <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its <strong>du</strong> terroir. Sur la Foire <strong>de</strong> Châlons, la joumée Inao,<br />
consacrée aux cinq signes officiels <strong>de</strong> la qualité et <strong>de</strong> lorigine,<br />
Toujours <strong>de</strong> très bon goût !<br />
répond à leurs attentes.<br />
C5<br />
est un ren<strong>de</strong>z-vous<br />
incontoumable<br />
surla<br />
Foire <strong>de</strong> Châlons, qui<br />
permet chaque année<br />
au grand public <strong>de</strong> découvrir les<br />
différents pro<strong>du</strong>its labellisés et<br />
qui font la fierté <strong>du</strong> Grand Est<br />
et <strong>de</strong>s Hauts-<strong>de</strong>-France, région<br />
invitée. Mercredi 7 septembre,<br />
les amateurs <strong>du</strong> bon goût, <strong>de</strong> la<br />
gastronomie et <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its dis<br />
tingués par un label savouraient<br />
une multitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> spécialités.<br />
Pédagogique et ludique, l’événe<br />
ment <strong>de</strong> l’Inao, soutenu par <strong>de</strong>s<br />
pro<strong>du</strong>cteurs et professionnels,<br />
incluait <strong>de</strong>s jeux concours pour<br />
remporter <strong>de</strong>s paniers <strong>de</strong> pro<br />
<strong>du</strong>its et autres ca<strong>de</strong>aux ; un « par<br />
cours <strong>de</strong> l’origine » pour décou<br />
vrir les différents signes officiels<br />
(promesses, contrôlés...) ainsi<br />
que <strong>de</strong>s expériences gustatives<br />
et démonstrations<br />
culinaires.<br />
L'événement accueillait notam<br />
ment Carole Ly, directrice par<br />
intérim <strong>de</strong> l’Inao, accompagnée<br />
par le délégué territorial Nord<br />
Parmi les officiels qui ont lancé cette joumée, Anne Bossy, directrice régionale <strong>de</strong> la Draaf Grand Est (à gauche)<br />
avec près d’elle Carole Ly, directrice par intérim <strong>de</strong> linao.<br />
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Toujours <strong>de</strong> très bon goût !<br />
Edition : <strong>16</strong> septembre <strong>2022</strong> P.12<br />
p. 2/5<br />
Est, Olivier Russeil. L’occasion<br />
pour eux <strong>de</strong> rappeler l’impor<br />
tance <strong>de</strong>s labels reconnus et le<br />
lien fort qui relie pro<strong>du</strong>cteurs et<br />
consommateurs.<br />
« Alliance consomma<br />
teurs-pro<strong>du</strong>cteurs »<br />
« La politique publique <strong>de</strong> valo<br />
risation <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its agricoles a<br />
réussi à embarquer les consom<br />
mateurs, qui voient dans les<br />
signes <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong>s promesses<br />
qui sont respectées, grâce au cadre<br />
mis en place, basé sur <strong>de</strong>s cahiers<br />
<strong>de</strong>s charges assez exigeants quels<br />
que soient les signes, et qui sont<br />
contrôlés », souligne Carole Ly.<br />
« Ceci dans <strong>de</strong>s chaînes alimen<br />
taires où les pro<strong>du</strong>cteurs ont un<br />
poids important et tirent éga<br />
lement profit <strong>de</strong> ces signes <strong>de</strong><br />
AOP Brie <strong>de</strong>JVIeaux et Brie <strong>de</strong> Melun avec Benoît<br />
Gourdon et Élodie Nten<strong>de</strong>.<br />
Catherine Wibert assurait la promotion <strong>de</strong>s multiples<br />
labels d’Alsace Qualité.<br />
232569 VIGNERONS - CISION 0631863600504<br />
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Toujours <strong>de</strong> très bon goût !<br />
Edition : <strong>16</strong> septembre <strong>2022</strong> P.12<br />
p. 3/5<br />
qualité. Cette alliance consom<br />
mateurs-pro<strong>du</strong>cteurs arrive à ras<br />
surer et satisfaire le consomma<br />
teur et apporte <strong>de</strong> la rémunération<br />
auxpro<strong>du</strong>cteurs ».<br />
Concernant une éventuelle<br />
confusion qui pourrait perturber<br />
le consommateur face à la multi<br />
tu<strong>de</strong> <strong>de</strong> labels, Carole Ly rappelle<br />
qu’ils sont « le fruit <strong>de</strong> l’histoire,<br />
parfois très ancienne, chacun<br />
avec ses spécificités. Mais il est<br />
vrai qu’il reste essentiel <strong>de</strong> com<br />
muniquer et d’expliquer les diffé<br />
rences entre signes <strong>de</strong> qualité ».<br />
Cinq signes à retenir<br />
Olivier Russeil, délégué territo<br />
rial Nord-Est, apporte un éclai<br />
rage utile : « On nous dit que<br />
c'est compliqué mais en fait c’est<br />
simple, il n ’ya que cinq signes <strong>de</strong><br />
ont chacun unepro<br />
messe bien i<strong>de</strong>ntifiée (avec le lien<br />
à l’origine, la qualité supérieure,<br />
le bien-être animal, le respect <strong>de</strong><br />
l’environnement, etc.). Il est vrai<br />
toutefois qu’il existe une masse<br />
d’autres démarches que l’on ne<br />
peutpas interdire, avec les alléga<br />
tions que l’on peut voir <strong>de</strong>rrière ».<br />
Dans une actualité également<br />
marquée par la sécheresse, la<br />
directrice et le déléguétenitorial<br />
<strong>de</strong> l’Inao confirment qu’ils sont<br />
«disponibles età l’écoute » et que<br />
« l’attention restera vive face à la<br />
situation <strong>de</strong>s agriculteurs ».<br />
* Rappel <strong>de</strong>s signes d’i<strong>de</strong>ntifcation<br />
Thierry Perar<strong>de</strong>lle<br />
<strong>de</strong> la qualité et <strong>de</strong> l’origine (SIQO).<br />
AOC/AOP : Appellation d’origine<br />
contrôlée/protégée. IGP : Indica<br />
tion géographique protégée.STG :<br />
qualité*,<br />
Spécialité<br />
qui<br />
traditionnelle garantie.<br />
LR : Label Rouge. AB : Agriculture<br />
biologique.<br />
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Toujours <strong>de</strong> très bon goût !<br />
Edition : <strong>16</strong> septembre <strong>2022</strong> P.12<br />
p. 4/5<br />
Label Rouge volailles champenoises et poulet mariné<br />
au paprika avec Laurent Hammes.<br />
Geoffrey Orban animait la dégustation proposée par<br />
le Syndicat général <strong>de</strong>s vignerons <strong>de</strong> la Champagne.<br />
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Toujours <strong>de</strong> très bon goût !<br />
Edition : <strong>16</strong> septembre <strong>2022</strong> P.12<br />
p. 5/5<br />
'Bw.Jle.'l<br />
François Laurent présentait les pro<strong>du</strong>its <strong>de</strong> la fameuse<br />
choucrouterie <strong>de</strong> l’Aube fondée en 1945 et Label Rouge<br />
<strong>de</strong>puis 20<strong>09</strong>.<br />
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Appel au secours<br />
"Monsieur le ministre, il faut 100 à 150<br />
millions € pour arracher d’urgence <strong>de</strong>s<br />
vignes à Bor<strong>de</strong>aux"<br />
Les porte-paroles d’un collectif vigneron interpellent Marc Fesneau pour qu’il débloque <strong>de</strong>s<br />
fonds à la hauteur <strong>de</strong> la crise frappant le premier département viticole <strong>de</strong> France. Ils l’invitent<br />
à les visiter pour prendre l’ampleur <strong>du</strong> désastre humain en cours.<br />
Par Alexandre Abellan Le 15 septembre <strong>2022</strong> VITISPHERE.COM<br />
Sans ai<strong>de</strong>s, il y aura <strong>de</strong>s drames humains dans le vignoble bor<strong>de</strong>lais alertent Serge Rizzetto et<br />
Didier Cousiney, ce 14 septembre dans les chais <strong>du</strong> second au Pian-sur-Garonne. - crédit<br />
photo : Alexandre Abellan (Vitisphere)<br />
Si les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s bor<strong>de</strong>laises sont bien remontées et étudiées au ministère <strong>de</strong> l’Agriculture, le<br />
collectif <strong>de</strong> viticulteurs girondins suivant ce sujet s’impatiente et invite le ministre, Marc<br />
Fesneau, à <strong>de</strong>scendre dans le vignoble se rendre compte <strong>de</strong> la souffrance qui frappe<br />
actuellement nombre <strong>de</strong> vignerons <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux. « Notre objectif, c’est d’obtenir une prime à<br />
l’arrachage. Cela permet à ceux en bout <strong>de</strong> course, comme moi, <strong>de</strong> se retirer. Aux vieux qui<br />
ont <strong>de</strong>s fermages non-payés ou abandonnés d’arracher leurs parcelles. Et à ceux qui restent<br />
<strong>de</strong> rééquilibrer les marchés. Ça va avantager tout le mon<strong>de</strong> » explique Didier Cousiney, le<br />
porte-parole d’un collectif <strong>de</strong> viticulteurs, qui a refusé <strong>de</strong> se rendre à la rencontre <strong>de</strong> la filière<br />
bor<strong>de</strong>laise organisée début août par le ministre (« je n’aurais parlé qu’une minute, cela aurait<br />
été dilué dans <strong>de</strong>s discours qui ne reflètent pas la réalité <strong>de</strong> la base »).<br />
Reprenant un rôle qu’il assurait il y a vingt ans, lors d’une précé<strong>de</strong>nte crise <strong>de</strong>s vins <strong>de</strong><br />
Bor<strong>de</strong>aux, le vigneron <strong>de</strong> l’Entre-<strong>de</strong>ux-Mers est d’autant plus impliqué qu’il souhaite prendre<br />
sa retraite et vendre ses 24 hectares <strong>de</strong> vignes en propre, faute <strong>de</strong> repreneur. « On ne vend pas<br />
assez <strong>de</strong> vins pour couvrir nos charges, nos emprunts, nos pro<strong>du</strong>its <strong>de</strong> vinifications, nos<br />
factures <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniers mois... J’ai 1 000 hectolitres qui restent en cuve. Je vais en rentrer<br />
2 500 hl… Je n’ai pas honte <strong>de</strong> le dire : mon banquier m’a <strong>de</strong>mandé <strong>de</strong> ne pas faire trop <strong>de</strong><br />
chèques » confie Didier Cousiney, pour qui « il y aura <strong>de</strong>s friches si j’arrête sans<br />
arrachage ».<br />
Plan social
Toujours plus visibles dans la mer <strong>de</strong> vigne <strong>de</strong> l’Entre-<strong>de</strong>ux-Mers, les parcelles abandonnées<br />
témoignent <strong>de</strong>s difficultés économiques encaissées <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s années par le premier<br />
département viticole <strong>de</strong> France (110 000 hectares en 2021, dont 52 000 ha en AOC<br />
Bor<strong>de</strong>aux). « On <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à l’État un plan social, comme il en a fait pour l’in<strong>du</strong>strie<br />
automobile ou les fon<strong>de</strong>ries » explique Didier Cousiney, qui estime qu’« il y a un million<br />
d’hectolitres <strong>de</strong> trop à Bor<strong>de</strong>aux, toutes appellations confon<strong>du</strong>es » Pour lui, « il faut arracher<br />
entre 10 et 15 000 hectares à 10 000 €/ha. »<br />
« Monsieur le ministre, il faut 100 à 150 millions € d’urgence pour arracher les vignes en<br />
trop à Bor<strong>de</strong>aux » résume Serge Rizzetto, qui s’inquiète <strong>de</strong>s délais qui s’annoncent : « on ne<br />
peut pas attendre 2024. Il faut que l’on ait <strong>de</strong>s solutions en urgence, qui soient effectives en<br />
2023. Quitte à ce que l’État finance ou avance <strong>de</strong> futurs fonds européens ». Ayant enten<strong>du</strong><br />
d’autres vignerons estimer qu’il fallait laisser les entreprises affaiblies disparaître d’euxmêmes<br />
(« lorsqu’un boulanger ferme boutique, ses concurrents ven<strong>de</strong>nt plus <strong>de</strong> pains »), il<br />
alerte sur le profond malaise social qui frappe le vignoble bor<strong>de</strong>lais : « ça me désolé, cela fait<br />
<strong>de</strong>s années que l’on sait qu’il y a une sortie honorable qui existe. Il y a urgence, les gens sont<br />
en colère. »<br />
« Nous sommes partis, nous n’allons plus nous arrêter » prévient Didier Cousiney, qui a<br />
lancé une pétition en ligne sur le sujet (réunissant 750 signatures en fin <strong>de</strong> journée ce 14<br />
septembre).
Conjoncture, statistiques, avis d’experts :<br />
tous les chiffres clés <strong>de</strong> la Marne<br />
Matot Braine Le 14 <strong>09</strong> 22<br />
Economie. Les Petites Affiches Matot Braine ont lancé leur supplément annuel, La Marne en<br />
Chiffres <strong>2022</strong>, exposant <strong>de</strong> nombreuses statistiques clés <strong>du</strong> département et mettant en valeur,<br />
entreprises et initiatives <strong>du</strong> territoire. Ce lancement lors <strong>de</strong> la Foire <strong>de</strong> Châlons aura été<br />
l’occasion <strong>de</strong> répondre à cette question : Qu’est ce qu’être Marnais en <strong>2022</strong> ?<br />
« Historiquement, la Marne est une terre <strong>de</strong> passage et un territoire discret, entre espaces<br />
urbains et ruraux. Il nous faut sortir <strong>de</strong> ce côté discret et ne pas hésiter à en vanter les<br />
atouts », souhaite Christian Bruyen, prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Département. Et si l’i<strong>de</strong>ntité <strong>de</strong> la Marne est<br />
en perpétuelle construction, moins ancrée que d’autres territoires <strong>de</strong> l’Hexagone, « il faut<br />
fédérer tous les acteurs, aussi bien privés que publics pour la défendre », poursuit celui qui<br />
est né et a grandi à Dormans.<br />
« Il faut faire adhérer les citoyens à un <strong>de</strong>stin collectif, c’est ce que l’on essaye <strong>de</strong> faire au<br />
Département avec le label Ma<strong>de</strong> in Marne qui promeut les pro<strong>du</strong>cteurs et les savoirs faire »<br />
Sophie Hardouin, la nouvelle directrice territoriale <strong>de</strong> la Banque <strong>de</strong>s territoires, venue pour<br />
l’occasion s’est elle aussi pliée à la question. Axonaise, arrivée dans la région pour effectuer<br />
ses étu<strong>de</strong>s à Neoma, elle a travaillé <strong>du</strong>rant douze années au Crédit Agricole <strong>du</strong> Nord Est à<br />
Reims. Et après un passage par la capitale à la Banque postale, comme Responsable <strong>du</strong> pôle<br />
accompagnement commercial <strong>du</strong> réseau, elle a souhaité poser <strong>de</strong> nouveau ses valises dans<br />
« ce territoire pluriel et donc très riche. » Elle en salue « les synergies incroyables entre les<br />
différents acteurs permettant l’éclosion <strong>de</strong> très beaux projets ».<br />
Stéphane Flandre, chef <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux entreprises spécialisées dans les domaines <strong>de</strong> l’énergie, Initial<br />
Expertise et In-Tracks est lui, Marnais d’origine et affectionne tout particulièrement cet<br />
endroit où il a grandi et créé ses sociétés : « La Marne connait <strong>de</strong> très belles réussites<br />
entrepreneuriales comme Axon Câble qui à partir d’un point d’attache rural rayonne à<br />
travers le mon<strong>de</strong>. » Et si on évoque la proximité <strong>de</strong> Paris, Stéphane Flandre préfère évoquer la<br />
volonté <strong>de</strong> fidéliser les salariés dans le Département. « Il faut faire adhérer les citoyens à un<br />
<strong>de</strong>stin collectif, c’est ce que l’on essaye <strong>de</strong> faire au Département avec le label Ma<strong>de</strong> in Marne<br />
qui promeut les pro<strong>du</strong>cteurs et les savoirs faire », explique Christian Bruyen.<br />
Fort dynamisme<br />
La Marne, bien que discrète et confi<strong>de</strong>ntielle ne manque pas <strong>de</strong> projets. D’ailleurs Sophie<br />
Hardouin l’avoue bien volontiers : « Je pensais que le Département rassemblait une quinzaine<br />
<strong>de</strong> pourcent <strong>de</strong>s réalisations <strong>du</strong> Grand Est, en réalité, on est à 30%, <strong>de</strong> ce qui est injecté dans<br />
la Gran<strong>de</strong> Région, ce qui prouve bien l’extrême dynamisme <strong>de</strong> ce territoire ! » Et en 2032 ?<br />
Ce sera quoi être Marnais ? « Continuer à faire rayonner le champagne comme pro<strong>du</strong>it<br />
d’excellence, promouvoir le savoir-faire en termes d’agriculture et d’innovation, asseoir une<br />
université forte et un pôle <strong>de</strong> santé exemplaire mais aussi développer encore plus l’aéroport<br />
pour en faire le 2e dans les transports <strong>de</strong> fret », fait le vœu le Prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Département.
Sébastien Debuisson remplacera Arnaud<br />
Descôtes à la tête <strong>de</strong>s services techniques <strong>du</strong><br />
Comité Champagne<br />
<strong>16</strong> septembre <strong>2022</strong> lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr<br />
Sébastien Dubuisson<br />
Le directeur <strong>du</strong> pôle technique et environnement <strong>du</strong> Comité Champagne, Arnaud Descôtes a<br />
fait valoir ses droits à la retraite. C’est Sébastien Debuisson, actuel adjoint au directeur<br />
qualité et développement <strong>du</strong>rable -Responsable <strong>du</strong> Service Vigne au Comité Champagne qui<br />
lui succé<strong>de</strong>ra à partir <strong>du</strong> 1er janvier prochain. Un changement dans la continuité puisque ce<br />
<strong>de</strong>rnier est entré en 1998 au Comité Interprofessionnel <strong>du</strong> vin <strong>de</strong> Champagne.
Grand entretien avec Berta <strong>de</strong> Pablos-<br />
Barbier, prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> Moët & Chandon<br />
<strong>16</strong> septembre <strong>2022</strong> lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr<br />
©John Chevalier<br />
Un an et <strong>de</strong>mi s’est écoulé <strong>de</strong>puis votre arrivée à la tête <strong>de</strong> la Maison Moët & Chandon.<br />
Pouvez-vous revenir sur ces <strong>de</strong>rniers mois ?<br />
Le bilan est très positif malgré la pandémie qui nous avait tous affectés et une vendange 2021<br />
particulièrement difficile. Je crois que je suis arrivée en Champagne dans une pério<strong>de</strong> sombre,<br />
mais j’ai très vite retrouvé la lumière par la suite, notamment lors <strong>de</strong> la découverte <strong>de</strong> cette<br />
région unique, et <strong>de</strong> ces différents métiers autour <strong>de</strong> notre savoir-faire. Je suis surtout très<br />
fière lorsque je vois l’expertise et la passion <strong>de</strong> nos collaborateurs. L’engagement <strong>de</strong>s femmes<br />
et <strong>de</strong>s hommes pour notre belle maison, cette force <strong>du</strong> collectif qui nous amène à repousser le<br />
champ <strong>de</strong>s possibles me gui<strong>de</strong> tous les jours dans les décisions que nous <strong>de</strong>vons prendre, pour<br />
nous, mais plus largement pour la Champagne.<br />
Pour rentrer plus en détail sur ces 18 <strong>de</strong>rniers mois, je voudrais dire que nous nous sommes<br />
focalisés sur plusieurs points. Premièrement, nous souhaitions accélérer l’ensemble <strong>de</strong> nos<br />
engagements sur tous les aspects <strong>de</strong> la biodiversité, cela notamment par un programme<br />
d’envergure qui a vu le jour : Natura Nostra. Deuxièmement, nous avons voulu répondre à<br />
l’envie transversale <strong>de</strong> se réunir après cette pério<strong>de</strong> <strong>du</strong>rant laquelle nous avons tant été privés.<br />
Aujourd’hui, quand beaucoup parlent <strong>de</strong> story-telling, nous préférons nous concentrer sur le<br />
story-living, sur les expériences <strong>de</strong> marque que peuvent vivre nos consommateurs. C’est<br />
pourquoi nous avons ouvert <strong>de</strong>rnièrement un bar Moët & Chandon chez Harrods à Londres.<br />
Nous observons déjà que le succès est au ren<strong>de</strong>z-vous puisque 90 % <strong>de</strong>s ventes sur place sont<br />
<strong>du</strong> Champagne.<br />
Nous regardons également attentivement les types <strong>de</strong> consommations. Nous avons en effet la<br />
volonté <strong>de</strong> mettre en exergue nos Grand Vintage, nos millésimes Moët & Chandon. Pour ces<br />
cuvées, il y a une nécessité <strong>de</strong> compréhension, le consommateur doit non seulement
comprendre la personnalité <strong>du</strong> vin, mais aussi ses caractéristiques. Pour cela, nous<br />
confectionnons avec notre chef <strong>de</strong> cave, Benoît Gouez un discours très poussé pour<br />
accompagner nos clients avec toujours plus <strong>de</strong> compréhension et <strong>de</strong> partage <strong>de</strong> ce que sont<br />
nos champagnes. Au-<strong>de</strong>là <strong>du</strong> savoir-faire, le faire-savoir- j’entends là le partage et la<br />
pédagogie autour <strong>de</strong> nos pro<strong>du</strong>its – est également primordial d’autant plus que nous avons la<br />
chance d’avoir une gamme assez éten<strong>du</strong>e chez Moët & Chandon et que nos champagnes ont<br />
été pensés pour différents moments <strong>de</strong> la journée. C’est un pro<strong>du</strong>it qui ne cesse également <strong>de</strong><br />
recruter <strong>de</strong> nouveaux profils. Le Champagne attire, le champagne se renouvelle et nous en<br />
sommes tous très fiers ! Enfin lors <strong>de</strong> mon arrivée à la prési<strong>de</strong>nce, j’avais fait la promesse<br />
d’organiser un grand moment <strong>de</strong> célébration. Après 2 ans remplis d’anxiété, il me semblait<br />
normal <strong>de</strong> pouvoir enfin réunir tous nos collaborateurs et nos partenaires autour d’un moment<br />
festif. Cela a pu se faire le 1er juillet <strong>de</strong>rnier.<br />
À l’échelle mondiale et au regard <strong>de</strong> l’actualité <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rniers mois, comment se porte<br />
Moët & Chandon au sein <strong>de</strong> vos principaux marchés ?<br />
Tout d’abord, ce qu’il faut savoir c’est que nous sommes en allocation sur nos pro<strong>du</strong>its<br />
partout dans le mon<strong>de</strong> cela s’explique notamment par un fort regain <strong>de</strong>s ventes <strong>de</strong> Champagne<br />
sur ces <strong>de</strong>rniers mois. Nous remarquons par ailleurs une croissance générale, même dans nos<br />
principaux marchés. Le marché américain se porte très bien. La Chine <strong>de</strong> son côté ralentit.<br />
Mais nous avons aussi une belle surprise puisque le continent africain nous montre une très<br />
belle progression.<br />
Pour dire quelques mots sur la Russie, nous avons totalement arrêté les exports. Les volumes<br />
lui étant <strong>de</strong>stinés ont été répartis sur d’autres pays. Dans ce conflit, c’est avant tout le facteur<br />
humain qui nous a inquiété. Nous avons tout fait pour accompagner l’ensemble <strong>de</strong> nos<br />
collaborateurs sur place, plus particulièrement au niveau <strong>de</strong> leur sécurité. Comme vous l’aviez<br />
vu aussi, nous avons accueilli plusieurs familles déplacées au sein <strong>de</strong> nos vendangeoirs (lire<br />
ici) avec l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> la préfecture et <strong>de</strong> la direction <strong>du</strong> service d’accueil intégré, <strong>de</strong>s services <strong>de</strong><br />
l’État et <strong>de</strong> certaines associations.<br />
Nous savons tous que nous allons <strong>de</strong>voir faire <strong>de</strong>s efforts sur nos consommations d’eau<br />
et d’énergies ces prochains mois. Quelle est la position <strong>de</strong> Moët & Chandon face à cela ?<br />
Nous avançons vers une situation difficile où chacun <strong>de</strong>vra participer activement à un effort<br />
collectif. Plus que jamais nous <strong>de</strong>vons être réactifs sur ce point-là. C’est pourquoi nous nous<br />
préparons activement dans nos unités <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction, mais également au sein <strong>de</strong>s bureaux.<br />
Chaque économie d’énergie pouvant être faite contribuera à traverser cette pério<strong>de</strong> plus<br />
sereinement. Il faut nécessairement préparer les consciences non seulement en France, mais<br />
aussi dans nos bureaux à l’étranger. Par ailleurs <strong>de</strong>puis 2014, la Maison Moët a ré<strong>du</strong>it <strong>de</strong> 37 %<br />
sa consommation d’eau par bouteille pro<strong>du</strong>ite. Une ré<strong>du</strong>ction que nous souhaitons voir<br />
augmenter dans les prochaines années.<br />
La préservation <strong>de</strong> la biodiversité est en train <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir un enjeu essentiel pour votre<br />
maison. Quels sont vos engagements et votre programme Natura Nostra ?<br />
Le changement climatique est une réalité incontestable. Notre rôle en tant que lea<strong>de</strong>r <strong>de</strong> la<br />
Champagne est <strong>de</strong> faire tout notre possible pour lutter contre ces changements climatiques et<br />
ainsi limiter les impacts sur les territoires champenois.
Ce travail a été commencé il y a maintenant 22 ans avec la viticulture <strong>du</strong>rable. Nous sommes<br />
fiers <strong>de</strong> constater qu’aujourd’hui, 50 % <strong>de</strong> nos livreurs nous ont suivis dans cette démarche.<br />
Notre ambition est <strong>de</strong> voir 100 % <strong>de</strong> nos partenaires obtenir la certification viticulture <strong>du</strong>rable<br />
en Champagne (VDC) et Haute Valeur Environnementale (HVE) à horizon 2028.<br />
Toutefois nous <strong>de</strong>vons rester actifs sur ce sujet et gar<strong>de</strong>r ce quart d’heure d’avance qui<br />
caractérise notre Maison. C’est pourquoi nous faisons notre maximum pour être à la pointe <strong>de</strong><br />
l’agroécologie. Nous ne concevons plus l’agriculture comme quelque chose qui doit être<br />
dominée. De nos jours et pour l’assurance <strong>de</strong> notre futur, nous <strong>de</strong>vons penser « agriculture<br />
avec la nature ». Cette démarche permettra entre autres <strong>de</strong> réhabiliter certaines espèces<br />
végétales et animales dans leurs espaces naturels. C’est ici que s’inscrit le programme Natura<br />
Nostra. Nous contribuons et contribuerons à ramener la biodiversité en Champagne. Pour<br />
cela, à horizon 2027, nous créerons 100 kilomètres <strong>de</strong> corridors écologiques. Cet engagement<br />
a été initié en novembre 2021 à Fort Chabrol, lieu emblématique <strong>de</strong> la Maison en faveur <strong>de</strong> la<br />
recherche. Lors <strong>de</strong> cette journée collaborative, 1743 arbres et arbustes ont pu être plantés sur<br />
le site.<br />
Dans cette lignée, nous avons également mis en place <strong>de</strong> nombreuses actions pour limiter<br />
notre impact sur l’environnement. Notamment avec l’éco-paturage dans nos vignes,<br />
aujourd’hui plus <strong>de</strong> 85 hectares font l’objet <strong>de</strong> cette démarche. Nous avons également investi<br />
dans un parc <strong>de</strong> tracteurs enjambeurs électriques. D’ici 2030, nous ambitionnons d’avoir<br />
30 engins <strong>de</strong> ce type permettant une économie <strong>de</strong> 23 tonnes <strong>de</strong> CO2 par an et par tracteur.<br />
Aussi, nous pro<strong>du</strong>isons notre propre miel grâce à l’initiative <strong>de</strong> nos collaborateurs passionnés<br />
par l’apiculture. Nous sommes fiers d’avoir pu récolter 850 kilos <strong>de</strong> miel grâce à nos<br />
70 ruches réparties sur l’ensemble <strong>de</strong> nos domaines.<br />
Quelles sont vont premières impressions pour cette vendange <strong>2022</strong> en Champagne ?<br />
Pour définir cette vendange, trois mots me viennent à l’esprit : saine, sereine et savoureuse.<br />
Nous avons une bonne qualité <strong>de</strong> raisin. Les taux <strong>de</strong> sucre et d’acidité sont bons même si le<br />
niveau d’azote est un peu bas, nous sommes très sereins. Concernant les quantités, c’est plus<br />
difficile, car cela est très hétérogène sur l’ensemble <strong>de</strong> nos parcelles.<br />
Je ne vais pas vous apprendre que chaque année, la question <strong>du</strong> prix <strong>du</strong> kilo <strong>de</strong> raisin est<br />
d’actualité en Champagne, que pouvez-vous nous dire à ce sujet ?<br />
Nous sommes très pru<strong>de</strong>nts au sein <strong>de</strong> la maison concernant cette question. Nous nous<br />
attachons à avoir un prix <strong>du</strong> kilo juste. C’est pourquoi nous analysons cela non pas<br />
uniquement en comparaison avec l’année écoulée, mais sur les trois <strong>de</strong>rnières années.<br />
Concernant vos approvisionnements, avez-vous <strong>de</strong>s difficultés particulières en ce<br />
moment ?<br />
Au sujet <strong>de</strong> l’approvisionnement, nos équipes ont effectué un travail remarquable pour assurer<br />
une bonne continuité <strong>de</strong> la pro<strong>du</strong>ction. Toutefois nous restons en alerte pour abor<strong>de</strong>r le futur<br />
avec sérénité.<br />
Concernant les projets à venir <strong>de</strong> la maison et <strong>de</strong>s grands moments qui animeront la fin<br />
d’année <strong>2022</strong> ?
Dans quelques jours notre maison ouvrira en exclusivité plusieurs sites <strong>de</strong> notre patrimoine<br />
lors <strong>de</strong>s Journées Particulières qui se tiendront le week-end <strong>du</strong> 15 et <strong>16</strong> octobre. Nous serons<br />
ravis d’accueillir tous les visiteurs souhaitant découvrir notre savoir-faire. Au mois <strong>de</strong><br />
novembre prochain, nous organiserons une nouvelle journée <strong>de</strong> mobilisation en faveur <strong>de</strong> la<br />
biodiversité en Champagne, celle-ci constituant un nouveau chapitre <strong>de</strong> notre programme<br />
Natura Nostra. Une nouvelle occasion <strong>de</strong> fédérer nos collaborateurs autour <strong>de</strong> nos<br />
engagements. De nombreux projets animeront aussi la maison sur cette fin d’année <strong>2022</strong>. Le<br />
programme <strong>de</strong> célébration Moët Effervescence reviendra pour une secon<strong>de</strong> édition un peu<br />
partout dans le mon<strong>de</strong>, et bien enten<strong>du</strong> à Paris ! Enfin, sachez que nous envisageons très<br />
prochainement <strong>de</strong> développer notre bar à champagne Moët & Chandon dans <strong>de</strong> nombreux<br />
pays européens. Malheureusement, je ne peux vous en dire plus pour le moment, mais nous<br />
avons à cœur <strong>de</strong> créer, <strong>de</strong> célébrer et <strong>de</strong> faire rayonner le savoir-faire <strong>de</strong> notre gran<strong>de</strong> maison,<br />
mais aussi <strong>de</strong> la Champagne !
Vendanges en Champagne : Une main<br />
d’œuvre exploitée ?<br />
Publié le 14/<strong>09</strong>/<strong>2022</strong> 20:59<br />
https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/vendanges-en-champagneune-main-doeuvre-exploitee_5361175.html<br />
Article rédigé par L'Oeil <strong>du</strong> 20 heures / France Télévisions<br />
Le champagne est un symbole d’excellence à la française. Pourtant, les coulisses <strong>de</strong><br />
fabrication <strong>de</strong> cette boisson festive sont parfois moins prestigieuses. Dans certains cas, les<br />
vendangeurs sont hébergés illégalement, alors que d’autres sont <strong>de</strong>s travailleurs non déclarés.<br />
Enquête sur les conditions <strong>de</strong> travail <strong>de</strong> ceux qui récoltent les raisins <strong>de</strong> ce vin pétillant.<br />
Situé au pied <strong>de</strong>s vignes, un campement <strong>de</strong> fortune a été installé sur un champ au bord d’une<br />
route dans la Marne. Des camionnettes et quelques tentes s’y trouvent, mais ici, il n’y a pas<br />
d’électricité et le seul point d’eau potable est une cuve en plein soleil. Nous y rencontrons une<br />
dizaine <strong>de</strong> vendangeurs : <strong>de</strong>s Tchèques, <strong>de</strong>s Italiens, <strong>de</strong>s Polonais… Ils disent avoir un contrat<br />
<strong>de</strong> travail et être payés au Smic français. Ils affirment être venus en Champagne par leurs<br />
propres moyens. N’ayant pas trouvé <strong>de</strong> logement, le vigneron qui les emploie leur a proposé<br />
<strong>de</strong> camper sur un terrain. Certains dorment même dans leur camionnette, chaque soir, après 10<br />
heures <strong>de</strong> travail intense.<br />
Un campement interdit par le Co<strong>de</strong> Rural<br />
Cette installation est interdite par le Co<strong>de</strong> Rural, car le terrain sur lequel ils sont hébergés<br />
appartient à leur employeur. Or, un patron est tenu <strong>de</strong> respecter <strong>de</strong>s normes bien précises à<br />
partir <strong>du</strong> moment où il s’engage à loger ses salariés chez lui. Parmi les critères, il faut une<br />
chambre non-mixte d’une superficie minimale <strong>de</strong> neuf mètres carrés auxquels s’ajoutent six<br />
mètres carrés par occupant supplémentaire. Il faut également un sanitaire et une douche par<br />
groupe <strong>de</strong> six salariés. Enfin, l’hébergement sous tente est interdit. La responsable <strong>de</strong> ces<br />
vendangeurs n’a pas souhaité nous recevoir. Par téléphone, elle se dit consciente <strong>du</strong> problème<br />
mais affirme qu’elle n’a pas d’autre choix.
On n’a tellement trouvé personne que la seule condition pour que [les vendangeurs] viennent<br />
c’était qu’ils aient au moins <strong>de</strong> quoi poser une tente.<br />
Un vigneron à l'Œil <strong>du</strong> 20H<br />
Ces <strong>de</strong>rnières années, la Champagne a plusieurs fois été citée dans les journaux<br />
pour « Esclavage mo<strong>de</strong>rne » lors <strong>de</strong>s vendanges, ou encore en 2021, avec « 8 personnes mises<br />
en examen pour avoir fait travailler illégalement <strong>de</strong>s vendangeurs ». Souvent, <strong>de</strong>s sociétés<br />
prestataires sont pointées <strong>du</strong> doigt, car certaines font appel à <strong>de</strong>s travailleurs étrangers pas<br />
toujours déclarés. A 30 kilomètres <strong>de</strong> Reims, nous rencontrons <strong>de</strong>s dizaines <strong>de</strong> vendangeurs<br />
turcs et bulgares hébergés dans une maison <strong>de</strong> centre-ville par un prestataire viticole. Nous<br />
<strong>de</strong>mandons à cinq d’entre eux s’ils ont signé un contrat <strong>de</strong> travail et s’ils savent combien ils<br />
seront payés, tous nous répon<strong>de</strong>nt « Non ».<br />
On sera payés au kilo, je ne sais pas trop… L’argent sera envoyé en Bulgarie mais c’est tout,<br />
on n’en sait pas plus.<br />
Un vendangeur bulgare à l'Œil <strong>du</strong> 20H<br />
Ces <strong>de</strong>rnières semaines en Champagne, l’inspection <strong>du</strong> travail a contrôlé 63 entreprises. Une<br />
dizaine <strong>de</strong> situations <strong>de</strong> travail illégal ont été constatées. Un inspecteur <strong>du</strong> travail nous<br />
confie : « Il arrive que <strong>de</strong>s prestataires établis en France ou à l’étranger ne déclarent pas<br />
leurs salariés pour ne pas payer <strong>de</strong> cotisations sociales, voire ne pas les rémunérer au Smic<br />
français. Ca leur permet <strong>de</strong> tirer le prix <strong>de</strong> leurs prestations vers le bas.»<br />
De son côté, le représentant <strong>de</strong>s vignerons <strong>de</strong> Champagne nie toute responsabilité <strong>de</strong>s<br />
domaines viticoles dans ces dérives. « Ce sont <strong>de</strong>s sociétés <strong>de</strong> prestataires et c’est là le<br />
problème, parce que ce ne sont pas les vignerons eux-mêmes qui organisent ça. Il y a <strong>de</strong>s<br />
sociétés qui se mettent en place, avec <strong>de</strong>s gens qui sont en effet plus ou moins honnêtes. »<br />
La semaine <strong>de</strong>rnière, <strong>de</strong>s représentants syndicaux <strong>de</strong>s vendangeurs ont été reçus au ministère<br />
<strong>du</strong> Travail pour évoquer ces problématiques. Sollicité, le ministère n’a pas souhaité faire <strong>de</strong><br />
commentaire.<br />
Parmi nos sources (liste non-exhaustive) :<br />
- Co<strong>de</strong> rural et <strong>de</strong> la pêche maritime
Bilan <strong>de</strong>s vendanges <strong>2022</strong> en Champagne :<br />
"c'est une magnifique vendange"<br />
Jeudi 15 septembre <strong>2022</strong> à 11:46 -<br />
Par Sophie Constanzer, France Bleu Champagne-Ar<strong>de</strong>nne<br />
Après une vendange 2021 compliquée, la vendange <strong>2022</strong> en Champagne est qualifiée<br />
d'exceptionnelle par les acteurs <strong>de</strong> l'appellation en termes <strong>de</strong> qualité et <strong>de</strong> quantité. Difficile<br />
<strong>de</strong> trop s'avancer pour le Comité Champagne, mais <strong>2022</strong> sera très certainement une année <strong>de</strong><br />
millésime.<br />
Derniers coups <strong>de</strong> sécateurs ici à Mailly Champagne dans la Marne. © Radio France - Sophie<br />
Constanzer<br />
"C'est une magnifique vendange, très homogène selon les régions, nous sommes vraiment très<br />
heureux", avoue d'emblée David Chatillon, le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l'Union <strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong><br />
Champagne , à l'heure <strong>du</strong> premier bilan. <strong>2022</strong>, année <strong>de</strong> millésime ? "Il est un peu trop tôt<br />
pour le dire, je reprends à mon compte une formule <strong>du</strong> prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Fédération <strong>de</strong>s<br />
coopératives qui dit moi je millésime <strong>de</strong>s vins, et pas <strong>de</strong>s raisins et donc il faut attendre les<br />
premières fermentations mais on a passé une étape cruciale", avance le co-prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong><br />
Comité interprofessionnel <strong>de</strong>s vins <strong>de</strong> Champagne (CIVC).<br />
En fixant le ren<strong>de</strong>ment commercialisable à 12.000 kilos par hectare en juillet, le CIVC se<br />
voulait ambitieux en tablant sur <strong>de</strong>s expéditions <strong>de</strong> 325 millions <strong>de</strong> bouteilles d'ici la fin <strong>de</strong><br />
l'année <strong>2022</strong>. "C'est réaliste", confirme David Chatillon. Et il y avait un autre objectif avec<br />
cette vendange : reconstituer la réserve indivi<strong>du</strong>elle <strong>de</strong>s vignerons après une année 2021<br />
très compliquée, où beaucoup n'avaient pas pu atteindre le ren<strong>de</strong>ment commercialisable.<br />
"Tout est mûr, tout est sain" -- Xavier Muller prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la coopérative <strong>de</strong> Mailly<br />
Champagne Grand Cru<br />
Les vendanges <strong>2022</strong> en Champagne, qualifiées d'exceptionnelles, sont terminées dans la<br />
quasi totalité <strong>de</strong>s secteurs <strong>de</strong> l'appellation. Derniers coups <strong>de</strong> sécateurs ce jeudi 15 septembre<br />
à Mailly Champagne, dans la montagne <strong>de</strong> Reims. "Tout est mûr, tout est sain, il y a pas <strong>de</strong><br />
pourriture", souligne le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la coopérative Mailly Grand Cru Xavier Muller <strong>de</strong>vant
les <strong>de</strong>rnières caisses <strong>de</strong> pinot noir. Les mots ne manquent pas pour parler <strong>de</strong> cette vendange<br />
<strong>2022</strong> : <strong>de</strong>s raisons "fabuleux", une année "atypique"...<br />
"Toutes les planètes se sont alignées pour faire au niveau qualitatif quelque chose<br />
d'exceptionnel, après un millésime on pourra déci<strong>de</strong>r quand on dégustera les vins clairs...<br />
mais quand même quand on goûte les jus, alors c'est vrai il manque un peu d'acidité mais on<br />
va aller chercher <strong>de</strong>s années où il y a un peu plus d'acidité pour donner <strong>du</strong> peps à l'année<br />
<strong>2022</strong>", explique Xavier Muller.<br />
Les vendanges se terminent ce jeudi à la coopérative <strong>de</strong> Mailly Champagne. © Radio France -<br />
Sophie Constanzer
Vendange tranquille<br />
Si les vignerons champenois sont ravis <strong>de</strong> la récolte qui s'achève dans l'ensemble <strong>de</strong><br />
l'appellation, les forces <strong>de</strong> l'ordre sont également satisfaites <strong>de</strong> la relative tranquillité <strong>de</strong> cette<br />
campagne <strong>2022</strong>. La qualité <strong>de</strong> la récolte a aidé.<br />
Pour la première fois, un poste <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>ment mobile a été déployé par la gendarmerie<br />
pendant les vendanges.<br />
(© l'Hebdo <strong>du</strong> Vendredi le 14 <strong>09</strong> 22 / Simon Ksiazenicki)<br />
Ils sont nombreux à avoir déjà rangé les sécateurs et les seaux, tandis que d’autres<br />
terminaient, cette semaine, la récolte <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières baies. À l’image <strong>de</strong>s parcelles <strong>du</strong><br />
champagne Berthelot-Piot, à Festigny, dans la Vallée <strong>de</strong> la Marne, où les <strong>de</strong>rniers coups <strong>de</strong><br />
sécateur ont été donnés mercredi. « On a démarré un peu plus tard pour avoir une qualité<br />
optimale et c’est une superbe vendange », se réjouit Eddy, vigneron <strong>du</strong> même nom.<br />
« Cela faisait 15 ans qu’on n'avait pas eu une telle appellation, se réjouit une vigneronne <strong>de</strong><br />
Mareuil-le-Port. On a fait 60 pressoirs alors qu’on n'en avait fait que 35 l’an passé. » Face aux<br />
ventes exceptionnelles <strong>de</strong> l’année 2021 et à la perspective d’une belle vendange, le Comité<br />
Champagne avait en effet fixé le ren<strong>de</strong>ment à 12 000 kg/ha, auquel s’ajoutaient jusqu’à 4 500<br />
kg/ha pour remplir la réserve indivi<strong>du</strong>elle, stock <strong>de</strong> vins qui permet <strong>de</strong> compenser une année<br />
<strong>de</strong> récolte déficitaire. « L’an passé, on a bien tapé dans la réserve, mais cette année, il y a ce<br />
qu'il faut pour la recharger. » En effet, la vendange 2021 n’avait pas été un grand cru, gâchée<br />
par le gel, la pluie et le mildiou. Alors que le ren<strong>de</strong>ment avait été fixé à 10 000 kg à l’hectare,<br />
certains, dans cette même Vallée <strong>de</strong> la Marne, avaient peiné à « sortir » 1 000 kg… Tout le<br />
contraire, donc, <strong>de</strong> la campagne qui vient <strong>de</strong> s’achever.<br />
Seulement trois vols <strong>de</strong> raisin enregistrés<br />
Si les vignerons sont satisfaits, les services <strong>de</strong> l’État le sont aussi. « En matière d’ordre public,<br />
ces vendanges sont plutôt sereines. Il y a eu moins <strong>de</strong> problèmes que l’an passé, car la qualité<br />
et la quantité sont là, se félicite la sous-préfète d’Épernay, Emmanuelle Guénot. On ne peut<br />
pas nier quelques soucis ponctuels, mais ç’a été bien géré et il n’y a pas eu <strong>de</strong> débor<strong>de</strong>ment<br />
alors que plus <strong>de</strong> 100 000 saisonniers ont été accueillis. » Le Codaf (Comité opérationnel<br />
départemental anti-frau<strong>de</strong>) a mené trois opérations et l’Uracti (Unité <strong>de</strong> contrôle à compétence
égionale chargée <strong>de</strong> la lutte contre le travail illégal) a procédé à 63 contrôles, mais « rien <strong>de</strong><br />
significatif » n’a été relevé, selon la briga<strong>de</strong> <strong>de</strong> gendarmerie d’Épernay. « L’an <strong>de</strong>rnier, il y<br />
avait eu pas mal <strong>de</strong> vol <strong>de</strong> raisin et <strong>de</strong>s tensions entre les vendangeurs payés à la tâche, car le<br />
raisin manquait. Cette année, on a recensé seulement trois vols, pour <strong>de</strong>s petites quantités,<br />
livre David Trannoy, adjudant à la gendarmerie d’Esternay. Il y avait beaucoup <strong>de</strong> raisin et le<br />
prix au kilo était plus élevé que l’année <strong>de</strong>rnière. »<br />
Pour expliquer ce bon déroulé <strong>de</strong>s événements, la préfecture met également en avant la<br />
présence <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux escoua<strong>de</strong>s <strong>de</strong> douze cavaliers <strong>de</strong> la Gar<strong>de</strong> républicaine, qui ont sillonné la<br />
Champagne <strong>du</strong> 31 août au 12 septembre, mais aussi le déploiement <strong>de</strong> Gend-Viti.<br />
Opérationnel pour la première fois, ce car, transformé en poste <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>ment mobile, a<br />
visité quelques-unes <strong>de</strong>s 210 communes <strong>de</strong> l’arrondissement d’Épernay. « C’est un bel outil<br />
qui permet <strong>de</strong> déposer plainte sans avoir à se déplacer en gendarmerie et d’avoir <strong>de</strong>s équipes<br />
<strong>de</strong> proximité, rapi<strong>de</strong>ment sur le terrain », se réjouit la sous-préfète qui espère que le dispositif<br />
sera recon<strong>du</strong>it l’année prochaine. Même si les cinq gendarmes affectés à la tâche n’ont<br />
enregistré aucune plainte <strong>de</strong>puis leur déploiement, le 15 août... Signe d’une vendange<br />
tranquille ?
Année record pour le champagne “après<br />
une année 2021 extrêmement difficile”<br />
Christophe Juarez: “Nous avons été au-<strong>de</strong>là<br />
<strong>de</strong>s espérances que nous avions”<br />
Le 15/<strong>09</strong>/<strong>2022</strong> à 12:50 | Durée : 2:15 VIDEO<br />
BFMTV<br />
https://www.bfmtv.com/economie/economie-social/annee-record-pour-le-champagne-apres-une-annee-<br />
2021-extremement-difficile_VN-<strong>2022</strong><strong>09</strong>150379.html
Comment mo<strong>du</strong>ler l’acidité <strong>de</strong>s vins par les<br />
micro-organismes ?<br />
Publié le 14/<strong>09</strong>/<strong>2022</strong> - 11:20 par Emmanuelle Thomas MonViti.com<br />
Levures et bactéries peuvent permettre d’acidifier ou <strong>de</strong> désacidifier les vins selon les souhaits<br />
<strong>du</strong> vinificateur. Si la microbiologie n’a pas d’impact sur l’aci<strong>de</strong> tartrique, il est en effet<br />
possible <strong>de</strong> jouer sur l’aci<strong>de</strong> malique et l’aci<strong>de</strong> lactique.<br />
Avec le changement climatique, la question <strong>de</strong> l’acidité est <strong>de</strong> plus en plus au cœur <strong>de</strong>s<br />
préoccupations. L’acidité peut être gérée par différents moyens : à la vigne, en fermentation,<br />
par procédé chimique ou physique. Comment mo<strong>du</strong>ler l’acidité <strong>de</strong>s vins par les microorganismes<br />
? « Dans le raisin, trois aci<strong>de</strong>s organiques sont majoritaires : l’aci<strong>de</strong> malique (1 à<br />
8 g/l), l’aci<strong>de</strong> tartrique (5 à 7 g/l), et l’aci<strong>de</strong> citrique (0,1 à 0,3 g/l) », a rappelé Marie-<br />
Charlotte Colosio, <strong>de</strong> l’IFV Val <strong>de</strong> Loire, lors d'un séminaire AEM sur l'acidification en<br />
avril <strong>2022</strong>. Les autres aci<strong>de</strong>s organiques (aci<strong>de</strong> ascorbique, galacturonique, pyruvique, voire<br />
aci<strong>de</strong> gluconique sur les vins botrytisées) présents dans les baies affichent <strong>de</strong>s teneurs<br />
nettement moindres, <strong>de</strong> l’ordre <strong>du</strong> mg/l. Au cours <strong>de</strong> la fermentation alcoolique (FA) ou <strong>de</strong> la<br />
fermentation malolactique (FML), d’autres aci<strong>de</strong>s peuvent également être pro<strong>du</strong>its comme<br />
l’aci<strong>de</strong> acétique, l’aci<strong>de</strong> lactique (par la FML ou certaines levures en FA) et l’aci<strong>de</strong> succinique<br />
au cours <strong>de</strong>s premiers jours <strong>de</strong> la FA. « Tous ces aci<strong>de</strong>s sont pro<strong>du</strong>its et dégradés au cours <strong>de</strong><br />
l’itinéraire <strong>de</strong> vinification. Chaque aci<strong>de</strong> contribue à une perception assez différente dans le<br />
vin, positivement ou négativement. Il est possible pour le vinificateur <strong>de</strong> gérer l’acidité en<br />
matière <strong>de</strong> teneur et proportion <strong>de</strong> chacun <strong>de</strong> ses aci<strong>de</strong>s, d’utiliser les micro-organismes<br />
pour acidifier ou désacidifier les vins », estime-t-elle.<br />
L’aci<strong>de</strong> tartrique se forme dans les baies vertes, puis reste stable pendant la maturation. La<br />
microbiologie n’a pas d’impact sur l’aci<strong>de</strong> tartrique, celui-ci n’est pas dégradé, sa teneur<br />
diminue en cours <strong>de</strong> fermentation et <strong>de</strong> conservation, uniquement par cristallisation en<br />
hydrogénotartrate. Il est en revanche possible <strong>de</strong> jouer sur l’aci<strong>de</strong> malique et l’aci<strong>de</strong> lactique.<br />
Désacidification par les levures
L’aci<strong>de</strong> malique, formé au cours <strong>de</strong> la véraison, diminue ensuite au cours <strong>de</strong> la maturation (les<br />
teneurs sont <strong>de</strong> 1 à 3 g/l sur vin rouges, 4 à 6 g pour blanc, encore davantage sur vins <strong>de</strong> base).<br />
Les micro-organismes peuvent jouer un rôle important sur les teneurs en aci<strong>de</strong> malique.<br />
« Dans certains cas, Saccharomyces cerevisiae peut pro<strong>du</strong>ire un peu d’aci<strong>de</strong> malique à<br />
partir <strong>de</strong>s sucres. Mais, majoritairement Saccharomyces cerevisiae a une activité <strong>de</strong><br />
dégradation plus ou moins importante selon les souches : certaines souches dégra<strong>de</strong>nt peu,<br />
d’autres peuvent aller jusqu’à 30 % <strong>de</strong> dégradation (souches dites “démaliquantes”) »,<br />
rappelle Marie-Charlotte Colosio. La dégradation <strong>de</strong> l’aci<strong>de</strong> malique par Saccharomyces<br />
cerevisiae est souche dépendante, mais dépend aussi <strong>du</strong> pH <strong>de</strong>s vins, et <strong>de</strong> la quantité initiale<br />
en aci<strong>de</strong> malique.<br />
Certaines levures non Saccharomyces sont également capables <strong>de</strong> dégra<strong>de</strong>r l’aci<strong>de</strong><br />
malique (désacidification partielle), comme Pichia kudriavzevii, Issatchenkia orientalis, etc.<br />
« Actuellement, on utilise beaucoup Lanchancea thermotolerans, capable <strong>de</strong> dégra<strong>de</strong>r l’aci<strong>de</strong><br />
malique à 10-30 %. Hanseniaspora occi<strong>de</strong>ntalis, non encore commercialisée mais<br />
intéressante, présente, elle, <strong>de</strong>s niveaux élevés <strong>de</strong> dégradation <strong>de</strong> l’aci<strong>de</strong> malique pouvant<br />
même atteindre 90 % », précise-t-elle. Hanseniaspora occi<strong>de</strong>ntalis est capable <strong>de</strong> dégra<strong>de</strong>r<br />
rapi<strong>de</strong>ment l’aci<strong>de</strong> malique et <strong>de</strong> façon importante dans les premiers jours <strong>de</strong> la FA. Dans les<br />
essais précé<strong>de</strong>mment effectués à l’IFV Vertou, selon le type d'ensemencement en<br />
Hanseniaspora occi<strong>de</strong>ntalis (séquentiel ou concomitant avec Saccharomyces cerevisiae), on<br />
obtient jusqu’à 80 % <strong>de</strong> dégradation <strong>de</strong> l’aci<strong>de</strong> malique. La souche la plus connue pour cette<br />
capacité, pouvant dégra<strong>de</strong>r 100 % d'aci<strong>de</strong> malique, est Schizosaccharomyces pombe, mais elle<br />
est peu commercialisée, pour cause <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction d’acidité volatile en quantité non<br />
négligeable. « Nous avons récemment refait à l’IFV <strong>de</strong>s essais <strong>de</strong> dégradation <strong>de</strong> l’aci<strong>de</strong><br />
malique avec une gamme <strong>de</strong> Hanseniaspora occi<strong>de</strong>ntalis et Schizosaccharomyces pombe sur<br />
vins blancs sur un mout contenant 3,5 g d’aci<strong>de</strong> malique. Avec Hanseniaspora occi<strong>de</strong>ntalis, au<br />
bout <strong>de</strong> trois jours <strong>de</strong> fermentation à 20 °C il reste entre 0,5 et 1 g/l d’aci<strong>de</strong> malique. Au bout<br />
<strong>de</strong> trois jours, tout l’aci<strong>de</strong> malique est dégradé avec Schizosaccharomyces pombe », relate-telle.<br />
Ces souches peuvent être intéressantes pour désacidification totale <strong>du</strong> mout.<br />
Acidification <strong>de</strong>s vins avec « Lanchancea thermotolerans »<br />
À l’inverse, Lanchancea thermotolerans (ex-Kluyveromyces thermotolerans) peut pro<strong>du</strong>ire<br />
<strong>de</strong>s quantités importantes d’aci<strong>de</strong> lactique à partir <strong>de</strong>s sucres. Elle permet aussi <strong>de</strong><br />
consommer <strong>de</strong> l’aci<strong>de</strong> malique. « Cette souche a pas mal d’intérêt en œnologie. Elle permet<br />
d’acidifier les vins naturellement et <strong>de</strong> diminuer le TAV final <strong>de</strong>s vins jusqu’à 0,8 %, indiquet-elle.<br />
Attention, ce type <strong>de</strong> souche a aussi un impact sur la FML : la présence d’aci<strong>de</strong><br />
lactique, pouvant inhiber la FML (au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> 2 g d’aci<strong>de</strong> lactique pro<strong>du</strong>it, la FML est gênée,<br />
au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> 5 à 6 g elle est inhibée), donc il faut en tenir compte dans l’itinéraire œnologique<br />
lorsque l'on souhaite faire une FML ».<br />
De récents essais menés à l’IFV <strong>de</strong> Nantes avec Lanchancea thermotolerans ont montré <strong>de</strong>s<br />
pro<strong>du</strong>ctions d’aci<strong>de</strong> lactique variant entre 0,4 et 0,8 g/l selon les souches. « Il existe une<br />
gran<strong>de</strong> diversité <strong>de</strong> souches, il faut regar<strong>de</strong>r <strong>de</strong> près les indications <strong>de</strong>s fabricants. Sur nos<br />
essais, nous obtenons -10 à -22 % <strong>de</strong> consommation d’aci<strong>de</strong> malique. Au final, elle permet<br />
tout <strong>de</strong> même d’acidifier le vin », signale-t-elle.<br />
Une gran<strong>de</strong> marge <strong>de</strong> progrès existe pour diversifier l’offre, <strong>de</strong> nombreuses levures non<br />
Saccharomyces présentent <strong>de</strong>s capacités d’acidification et ne sont pas encore<br />
commercialisées.
Bactéries lactiques<br />
L’impact <strong>de</strong>s bactéries lactiques peut également être utilisé pour la gestion <strong>de</strong> l’acidité.<br />
La FML permet <strong>de</strong> diminuer l’acidité <strong>de</strong>s vins. Lors <strong>de</strong> la FML, la dégradation <strong>de</strong> l’aci<strong>de</strong><br />
malique (diaci<strong>de</strong>) en aci<strong>de</strong> lactique (monoaci<strong>de</strong>) con<strong>du</strong>it à une désacidification. Un vin à un<br />
pH initial <strong>de</strong> 3,5 passe à 3,65 en post-FML. Selon les cas, les souches <strong>de</strong> bactéries lactiques<br />
sont hétérofermentaires (capables <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ire <strong>de</strong> l’aci<strong>de</strong> acétique en consommant <strong>du</strong> sucre) ou<br />
homofermentaires (capables <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction ou non d’aci<strong>de</strong> acétique en consommant les<br />
sucres).<br />
« Deux souches sont présentes sur le marché : Oenococcus oeni sur vins ou sur moûts, et<br />
une autre souche en développement : Lactiplantibacillus (lactobacillus) plantarum. Cette<br />
souche est nettement plus sensible qu’Oenococcus oeni et ne s’inocule que sur moûts et sur<br />
pH minimum <strong>de</strong> 3,4. Elles permettent <strong>de</strong> faire une FML avant la FA, voire dans les premiers<br />
jours <strong>de</strong> la FA. La FML ne se résume pas à la consommation d’aci<strong>de</strong> malique, ces bactéries<br />
Oenococcus oeni ou Lactiplantibacillus plantarum sont aussi capables <strong>de</strong> dégra<strong>de</strong>r l’aci<strong>de</strong><br />
citrique et l’aci<strong>de</strong> pyruvique pro<strong>du</strong>its pendant la FA. L’aci<strong>de</strong> citrique est consommé à <strong>de</strong>ux<br />
moments : soit en début <strong>de</strong> FML (lors <strong>de</strong> la croissance <strong>de</strong>s populations bactériennes<br />
lactiques) ou après la FML (quand la consommation d’aci<strong>de</strong> malique diminue) avec dans ce<br />
cas pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> diacétyle. Certaines souches sont citrates négatives, et permettent <strong>de</strong> plutôt<br />
conserver cette acidité et d’éviter les pro<strong>du</strong>ctions <strong>de</strong> diacétyle. Il est donc possible <strong>de</strong> jouer<br />
sur le choix <strong>de</strong> la souche et la gestion <strong>de</strong>s FML et <strong>du</strong> post-FML : comme les<br />
souches s’attaquent à l’aci<strong>de</strong> citrique en fin <strong>de</strong> FML. Il peut être intéressant, si on veut<br />
préserver cette acidité, <strong>de</strong> stabiliser les vins rapi<strong>de</strong>ment à la fin <strong>de</strong> la FML », résume Marie-<br />
Charlotte Colosio. Source : webinaire AEB, avril <strong>2022</strong>.<br />
La bioacidification comme para<strong>de</strong> à l'étiquetage <strong>de</strong>s ingrédients<br />
Avec <strong>de</strong>s acidités amoindries par le réchauffement climatique, l'acidification chimique <strong>de</strong>s<br />
moûts et <strong>de</strong>s vins finis est une réponse. « Mais à partir <strong>du</strong> 8 décembre 2023, l’ensemble <strong>de</strong>s<br />
intrants <strong>de</strong>vront être marqués sur les étiquettes 1 , et il n’est pas certain que les opérateurs<br />
souhaitent indiquer E334 ou E296… D’où l’intérêt <strong>de</strong> recourir à <strong>de</strong> l’acidification<br />
biologique, avec <strong>de</strong>s levures acidifiantes, qui n’auront pas à être précisées sur les bouteilles.<br />
Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> l’absence <strong>de</strong> mention sur l’étiquette, la bioacidification offre une acidification<br />
plus stable par rapport à l’aci<strong>de</strong> tartrique, et moins <strong>du</strong>re et apportant moins <strong>de</strong> ver<strong>de</strong>ur au<br />
vin », a souligné Jean-Pierre Vala<strong>de</strong>, le directeur technique <strong>de</strong> l’IOC lors d’une journée<br />
technique.<br />
D’après Techniloire<br />
(1) Les ingrédients non allergènes et les calories pourront être listés sur une page Internet accessible grâce à un QR co<strong>de</strong> sur<br />
l’étiquette par exemple.
Nouveaux procédés<br />
Comment dépolluer plus écolo les effluents<br />
vinicoles ?<br />
Publié le 12/<strong>09</strong>/<strong>2022</strong> - par Irène Aubert MonViti.com<br />
Ré<strong>du</strong>ire les besoins en énergie, diminuer la pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> boues, mieux intégrer les<br />
installations dans le paysage, voire réutiliser l’eau d’épuration : telles sont les ambitions <strong>de</strong>s<br />
nouvelles techniques <strong>de</strong> dépollution <strong>de</strong>s effluents vinicoles.<br />
Dépolluer les effluents vinicoles est une obligation que <strong>de</strong> nombreux vignerons, coopératives<br />
et négociants ont intégrée. Mais tout n’est pas encore réglé, car ces dépenses ne font pas partie<br />
<strong>de</strong>s investissements pro<strong>du</strong>ctifs. Et tandis que les installations <strong>de</strong> première génération doivent<br />
être renouvelées, les enjeux ont évolué : il s’agit <strong>de</strong> ne pas détraquer le climat en voulant<br />
éviter <strong>de</strong> polluer les rivières. Or la consommation <strong>de</strong> carburant pour épandre les effluents<br />
dégage <strong>du</strong> CO2.<br />
L’énergie électrique <strong>de</strong>s pompes utilisées pour aérer les effluents représente un coût et<br />
peut entrer en concurrence avec le besoin en énergie <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong> vinification. Par<br />
ailleurs, l’intégration paysagère <strong>de</strong>s installations est un souci qui monte en puissance, avec le<br />
développement <strong>de</strong> l’œnotourisme.<br />
Épurer directement avec la zéolithe<br />
Tous ces éléments poussent à l’amélioration <strong>de</strong>s procédés <strong>de</strong> dépollution. Les constructeurs<br />
l’ont bien compris et proposent <strong>de</strong>s innovations en ce sens. C’est le cas <strong>de</strong> Zeofito, un procédé<br />
développé <strong>de</strong>puis quelques années par la société italienne Amethyst, utilisant les capacités<br />
d’absorption <strong>de</strong> la zéolithe, un matériau d’origine volcanique. Grâce à ces propriétés, il est<br />
possible <strong>de</strong> supprimer – ou <strong>de</strong> ré<strong>du</strong>ire drastiquement – les bassins d’aération préalables au<br />
traitement en lui-même.
Installé dans une centaine <strong>de</strong> caves en Italie, le système a initialement montré sa capacité à<br />
épurer directement <strong>de</strong>s effluents d’une teneur moyenne <strong>de</strong> 3 g/l <strong>de</strong> DCO (<strong>de</strong>man<strong>de</strong> chimique<br />
en oxygène) jusqu’à <strong>de</strong>s valeurs <strong>de</strong> 100 mg/l, soit en <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> la valeur <strong>de</strong>mandée pour un<br />
rejet dans le milieu naturel. Depuis, en fonction <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s particulières <strong>de</strong>s caves, il a<br />
aussi été placé en complément <strong>de</strong> stations préexistantes pour pallier les performances<br />
insuffisantes pendant les vendanges ou pour permettre une réutilisation <strong>de</strong> l’eau pour<br />
l’irrigation ou dans un bassin d’agrément.<br />
Parmi les avantages <strong>de</strong> Zeofito : l’installation nécessite moins <strong>de</strong> surface, pas ou peu d’énergie<br />
<strong>de</strong> fonctionnement, un entretien ré<strong>du</strong>it, une bonne tolérance à la fluctuation <strong>de</strong> la composition<br />
<strong>de</strong>s effluents… La cave Gaja dans le Piémont italien, par exemple, pro<strong>du</strong>it 5 000 hl <strong>de</strong> vin par<br />
an. Le volume <strong>de</strong> ses effluents atteint 1 500 m 3 . Pour leur traitement, la cave a installé <strong>de</strong>ux<br />
lits <strong>de</strong> 80 m 2 <strong>de</strong> zéolithe, alimentés par un flux horizontal à travers la zéolithe.<br />
Ré<strong>du</strong>ire la consommation énergétique<br />
En Nouvelle-Aquitaine, l’entreprise Claireo a travaillé à la ré<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> la consommation<br />
d’énergie. Son procédé, installé dans une soixantaine <strong>de</strong> domaines, repose sur <strong>de</strong>ux phases <strong>de</strong><br />
traitement : un microbullage dans <strong>de</strong>s lagunes, puis un passage dans un filtre planté <strong>de</strong> roseau.<br />
En 2019, pour diminuer l’emprise et rendre l’installation plus <strong>du</strong>rable, l’idée a été <strong>de</strong><br />
remplacer les lagunes par <strong>de</strong>s cuves enterrées. « Le polyéthylène <strong>de</strong>s cuves est recyclable,<br />
contrairement aux géomembranes, et elles sont garanties quinze ans, contre dix pour les<br />
membranes », explique Matthieu Planté, directeur <strong>de</strong> la société, dont le nouveau système<br />
Inéco est désormais installé au chai expérimental <strong>de</strong> l’IFV Occitanie.<br />
En parallèle, l’entreprise a mis au point une console qui surveille à distance et en temps réel<br />
les caractéristiques <strong>de</strong>s effluents entrants (pH, turbidité, oxygène dissous…). Un logiciel<br />
enregistre ces données et l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> cet historique peut mettre en évi<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s sources<br />
d’économie d’eau au chai. Pour aller plus loin, Claireo et ses partenaires travaillent<br />
actuellement sur un algorithme capable <strong>de</strong> prédire la valeur <strong>de</strong> DCO <strong>de</strong>s effluents. Leur but ?<br />
Pouvoir utiliser une son<strong>de</strong> moins onéreuse et ajuster encore plus précisément la<br />
consommation énergétique aux besoins réels <strong>de</strong> dépollution.<br />
L’objectif final <strong>de</strong> ce projet est <strong>de</strong> diminuer les coûts qui restent conséquents : il faut compter<br />
au minimum 25 000 euros pour une station, mais le budget moyen se situe plutôt entre<br />
50 000 et 150 000 euros, selon les volumes d’effluents à traiter, pour <strong>de</strong>s caves pro<strong>du</strong>isant<br />
2 000 hl à 6 000 hl. Le projet, soutenu par l’A<strong>de</strong>me, entre dans sa troisième année.<br />
Hydroépur : un traitement biologique en serre
C’est une idée totalement originale qu’a eue Azuvia pour dépolluer les effluents : placer <strong>de</strong>s<br />
biofiltres dans <strong>de</strong>s bacs, en hydroponie, sous serre. Forte <strong>de</strong> son expérience en<br />
agroalimentaire, la start-up commence à proposer sa solution baptisée Hydroépur aux<br />
domaines viticoles. Le principe ? Les effluents doivent préalablement être collectés puis<br />
stockés dans une cuve tampon. Ils sont ensuite pompés par lot au sommet <strong>de</strong>s biofiltres dans<br />
lesquels ils percolent par gravité. Puis ils recirculent jusqu’à l’abattement souhaité <strong>de</strong> la<br />
charge polluante, en général, pendant 24 h. « L’effluent épuré peut alors être rejeté dans le<br />
milieu, réutilisé pour l’irrigation ou pourquoi pas, dans un bassin d’ornement », indique<br />
Olivier Lucas, directeur commercial d'Azuvia.<br />
Le système d’Azuvia, distingué lors <strong>de</strong>s trophées <strong>de</strong> l’innovation <strong>du</strong> cluster Provence rosé,<br />
présente plusieurs avantages : économe en espace, la serre est un élément esthétique<br />
relativement facile à intégrer sur un domaine viticole. Techniquement parlant, la serre protège<br />
les biofiltres <strong>de</strong>s pluies aci<strong>de</strong>s ou <strong>de</strong>s poussières atmosphériques. Elle maintient une<br />
température favorable à la végétation même en hiver, ce qui autorise un fonctionnement<br />
en toute saison. Il faut compter environ 20 m 2 d’emprise au sol pour épurer 1 m 3 par jour.<br />
Une taille rase par an<br />
Le temps <strong>de</strong> travail nécessaire au fonctionnement concerne essentiellement la surveillance car<br />
l’installation est entièrement automatisée. Néanmoins, il faut prévoir un peu d’entretien : une<br />
taille rase <strong>de</strong> la végétation une à <strong>de</strong>ux fois par an, selon la pousse, une aspiration <strong>de</strong>s fonds<br />
<strong>de</strong> bacs tous les <strong>de</strong>ux ans, pour enlever les boues et éviter les colmatages. Un entretien plus<br />
poussé est nécessaire tous les cinq ans, lorsqu’il faut renouveler le substrat (billes d’argiles ou<br />
pouzzolane).<br />
Trois semaines avant les vendanges, il est utile d’ensemencer en bactéries pour garantir<br />
l’efficacité <strong>du</strong> biofiltre, qui peut être impacté par l’utilisation <strong>de</strong> détergent, par exemple. Ce<br />
passage une fois par semaine est rapi<strong>de</strong> et peu onéreux (environ 80 € par an).<br />
L’investissement, quant à lui, se situe entre 25 000 et 30 000 €, pour une configuration<br />
standard (hors dégrillage et stockage).<br />
Avant toute installation, Azuvia se déplace et étudie les caractéristiques <strong>de</strong>s effluents chez son<br />
client, puis réalise une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> dimensionnement, avec une recommandation pour le choix<br />
<strong>de</strong>s plantes. « Nous proposons 60 espèces épuratoires, dont 15 que nous utilisons<br />
couramment, indique Olivier Lucas. Nous faisons attention à ne choisir que <strong>de</strong>s plantes<br />
endémiques. » La serre peut aussi être personnalisée : couleur, nombre <strong>de</strong> portes, frises, ajout<br />
<strong>de</strong> plantes ornementales…
Petit rappel : que contiennent les effluents vinicoles ?<br />
Les effluents vinicoles sont considérés comme <strong>de</strong>s déchets in<strong>du</strong>striels banals, donc non<br />
dangereux. Ils peuvent néanmoins avoir un impact sur l’environnement <strong>du</strong> fait <strong>de</strong> leur<br />
composition. Outre les composants liés au raisin tels que la pellicule, la rafle, <strong>du</strong> sucre, <strong>de</strong>s<br />
aci<strong>de</strong>s ou encore <strong>de</strong> l’alcool, ils peuvent contenir <strong>de</strong> la terre, <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its <strong>de</strong> nettoyage et<br />
détartrage, ainsi que tous les éléments pouvant intervenir dans la vinification (média filtrant,<br />
colle). Les effluents vinicoles ont une forte acidité (pH compris entre 3 et 5) et sont dix fois<br />
plus chargés que les effluents urbains. La vinification <strong>de</strong> 500 hl <strong>de</strong> vin correspond à une<br />
pollution <strong>de</strong> 50 à 60 équivalent habitant. « Selon les caves, le volume d’effluent est<br />
généralement compris en 0,5 et 5 l par litre <strong>de</strong> vin pro<strong>du</strong>it, avec une DCO variant <strong>de</strong> 3 à<br />
30 g/l », indique Joël Rochard, ingénieur et œnologue spécialiste <strong>de</strong> viticulture <strong>du</strong>rable.
Web<br />
FRA<br />
Famille <strong>du</strong> média : Médias d'information générale (hors PQN)<br />
Audience : 9279728<br />
Sujet <strong>du</strong> média : Actualités-Infos Générales<br />
15 Septembre <strong>2022</strong><br />
Journalistes : Julia<br />
Gualtieri<br />
Nombre <strong>de</strong> mots : 7669<br />
actu.fr p. 1/4<br />
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Coupvray : dans les coulisses <strong>de</strong> la plateforme <strong>de</strong> compostage <strong>de</strong> Val d'Europe<br />
La société Compost Val d'Europe s'est installée à Couvray en 1995. Une activité dans l'air <strong>du</strong> temps qui n'est toutefois pas<br />
sans conséquence sur l'air ambiant. Comment ça marche ?<br />
Chaque année, la société Compst Val d'Europe reçoit 20 000 tonnes <strong>de</strong> déchets verts. ©JG/La Marne<br />
Mercredi 7 septembre , camions et camionnettes défilent sur le site <strong>de</strong> l'entreprise Compost Val d'Europe ( CVE ), à<br />
Coupvray. Créée en 1995, cette société <strong>de</strong> compostage <strong>de</strong> matières organiques reçoit en moyenne 20 000 tonnes <strong>de</strong> déchets<br />
verts chaque année. Issus <strong>de</strong> tailles, <strong>de</strong> tontes et <strong>de</strong> désherbage, ces déchets viennent <strong>de</strong>s collectivités locales <strong>de</strong> Val d'Europe<br />
et <strong>de</strong> Marne et Gondoire, <strong>de</strong> prestataires publics comme le Sietrem ou encore <strong>de</strong> paysagistes locaux.<br />
Il est à peine 10 h 15 et le site compte déjà 14 tonnes <strong>de</strong> déchets verts déposés. Et cela peut aller jusqu'à 30 tonnes par jour. «<br />
Tout est suivi. Les camions viennent sur une balance qui calcule la différence <strong>de</strong> poids entre l'arrivée et la sortie pour avoir le<br />
tonnage déposé. Tous les usagers badgent ou s'enregistrent », explique Olivier De Meulenaere, co-gérant <strong>de</strong> l'entreprise, ravi<br />
<strong>de</strong> faire visiter son installation.<br />
6 mois <strong>de</strong> fermentation pour composter les déchets<br />
Cela fait 3 ans qu'avec son frère, Valère, ils ont repris la société déjà gérée par leur père en 2000. « À l'origine, il faisait <strong>du</strong><br />
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Coupvray : dans les coulisses <strong>de</strong> la plateforme <strong>de</strong> compostage <strong>de</strong> Val<br />
d'Europe<br />
15 Septembre <strong>2022</strong><br />
actu.fr p. 2/4<br />
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fauchage en bord <strong>de</strong> route, puis il a travaillé pour Disney et acquis un broyeur. De fil en aiguille, il en a fait une société <strong>de</strong><br />
compostage. C'était un entrepreneur ! », raconte Olivier en faisant la visite. « La première étape, c'est le sur-tri ». Deux<br />
employés font ici la chasse aux déchets plastiques, en pierre ou en verre. Récemment, ils retrouvaient beaucoup <strong>de</strong> masques.<br />
Sans oublier les outils <strong>de</strong> jardinage qui finissent là par acci<strong>de</strong>nt.<br />
Ensuite, un broyage grossier est opéré par une machine puis les différents tas sont formés :<br />
Cela favorise le développement d'une vie microbienne et assure la décomposition, explique-t-il. Ensuite, comme tous les<br />
organismes, il leur faut <strong>de</strong> l'air et <strong>de</strong> l'eau et la fermentation se fait dans les <strong>de</strong>ux semaines. Le compost est prêt au bout <strong>de</strong> 6<br />
mois. Olivier De Meulenaere<br />
C'est là que les tas montent en température, dépassant les 70 °C. « On suit les courbes grâce à <strong>de</strong>s son<strong>de</strong>s. C'est cette chaleur<br />
qui permet <strong>de</strong> stériliser le compost et garantit qu'il n'y aura plus <strong>de</strong> graines, cela fait la qualité <strong>du</strong> compost », détaille Olivier<br />
De Meulenaere.<br />
Compostage : une activité très contrôlée<br />
Les différents lots, répartis sur les 2 hectares dédiés à l'activité, sont ensuite retournés régulièrement pendant environ 6 mois<br />
selon la météo. « Là est le savoir-faire », sourit Olivier. Une fois mûr, le broyat est criblé et permet <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ire à la fois <strong>du</strong><br />
compost avec le pro<strong>du</strong>it le plus fin et <strong>du</strong> paillis pour les parties plus épaisses.<br />
La pro<strong>du</strong>ction fait l'objet d'analyses systématiques et la plateforme, <strong>de</strong> contrôles réguliers, assure le gérant. « Nos résultats<br />
sont bons », montre-t-il en faisant défiler les analyses <strong>de</strong>s échantillons réalisés par une entreprise indépendante.<br />
« Nous dépendons <strong>de</strong> la météo »<br />
En plus <strong>du</strong> compost, CVE commercialise également <strong>de</strong> la terre végétale mélangée avec <strong>du</strong> compost, <strong>de</strong> la terre <strong>de</strong> bruyère<br />
légèrement aci<strong>de</strong> et <strong>de</strong>s terreaux. Ses clients sont <strong>de</strong>s agriculteurs, <strong>de</strong>s vignerons <strong>de</strong> champagne et <strong>de</strong>s paysagistes locaux.<br />
« C'est une activité saisonnière, plus forte pendant les pério<strong>de</strong>s <strong>de</strong> taille, <strong>du</strong> printemps à l'automne, plus faible l'hiver. Nous<br />
dépendons <strong>de</strong> la météo », explique le professionnel. L'été pluvieux <strong>de</strong> 2021 en a fait une année exceptionnelle, mais les étés<br />
secs sont plutôt appelés à <strong>de</strong>venir la norme et ceux-là amènent moins <strong>de</strong> déchets.<br />
« Comme la sécheresse limite la pousse, il y a moins <strong>de</strong> matière, c'est mécanique. Pour compenser, nous avons l'activité bois<br />
», précise Olivier. L'entreprise reçoit en effet <strong>du</strong> bois qu'elle transforme essentiellement en copeaux <strong>de</strong> chauffage pour<br />
alimenter les chaudières in<strong>du</strong>strielle pour les hôpitaux par exemple et a récemment développé une activité <strong>de</strong> vente<br />
d'éléments <strong>de</strong> décoration <strong>de</strong> jardin.<br />
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15 Septembre <strong>2022</strong><br />
actu.fr p. 3/4<br />
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Assurer la sécurité <strong>du</strong> site<br />
Comme toute activité <strong>de</strong> cette nature, la société CVE doit se prémunir <strong>de</strong> plusieurs risques, notamment <strong>de</strong> risque d'incendie.<br />
Les incendies <strong>de</strong> l'été ont sensibilisé à la notion <strong>de</strong> feux couvants qui peuvent survenir sur le site <strong>du</strong> fait <strong>de</strong> la fermentation.<br />
Le site dispose ainsi <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux réserves d'eau, l'une qui sert à arroser et à conserver l'humidité nécessaire à la fermentation et<br />
une réserve en cas d'incendie. Il est, bien sûr, interdit <strong>de</strong> fumer sur place.<br />
Rien n'est jamais arrivé. Et comme nous n'avons que <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its organiques, il n'y a pas <strong>de</strong> risques comme dans certaines<br />
usines d'effluents <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>its chimiques. Olivier De Meulenaere<br />
Le changement climatique accentue-t-il le risque ? « Non, simplement, il faut arroser plus souvent. Nous récupérons les eaux<br />
<strong>de</strong> pluie et fonctionnons en circuit fermé pour limiter la consommation ».<br />
Lutter contre les o<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> fermentation<br />
Si l'activité tourne bien, elle ne fait toutefois pas que <strong>de</strong>s heureux. Longtemps, elle a causé <strong>de</strong>s nuisances à la fois olfactives et<br />
sonores pour les habitants <strong>de</strong>s villes voisines. « Il y a eu d'importants problèmes olfactifs il y a quelques années », reconnaît<br />
Thierry Cerri, le maire <strong>de</strong> Coupvray. Mais selon lui, les nuisances, sans disparaître, se sont estompées. Les problématiques<br />
subies par les habitants <strong>de</strong> Coupvray, mais aussi <strong>de</strong> Chessy et <strong>de</strong> Chalifert, sont remontées dans le débat public en 2020.<br />
Vers une diversification <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> la plateforme ?<br />
Dans l'avenir, la CVE espère se diversifier et développer une activité <strong>de</strong> déchèterie professionnelle et <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong> terres.<br />
« Le but est <strong>de</strong> fournir un lieu proche aux entreprises pour déverser leurs terres <strong>de</strong> chantier. Il s'agirait principalement <strong>de</strong><br />
déchets inertes. Beaucoup <strong>de</strong> clients nous sollicitent », explique Olivier <strong>de</strong> Meulenaere. Pour lui, cette extension <strong>de</strong> l'activité<br />
permettrait <strong>de</strong> ré<strong>du</strong>ire les dépôts sauvages.<br />
Un projet qui inquiète les habitants et riverains. Dans les commentaires laissés pendant l'enquête publique, ils redoutent une<br />
hausse générale <strong>de</strong>s nuisances olfactives et sonores, <strong>du</strong> trafic routier et <strong>de</strong>s émissions <strong>de</strong> poussière et <strong>de</strong> la perspective d'y voir<br />
stocker jusqu'à 7 tonnes <strong>de</strong> déchets dangereux. Mais il reste encore plusieurs étapes à passer. Cette <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />
diversification, en cours <strong>de</strong>puis 3 ans, est encore loin d'être faite.<br />
À l'époque, une consultation publique avait eu lieu concernant le projet <strong>de</strong> diversification <strong>de</strong> l'activité <strong>du</strong> site, qui envisage<br />
d'étendre ses activités au recyclage <strong>de</strong> terres.<br />
Olivier De Meulenaere, assure que <strong>de</strong>s mesures ont été prises.<br />
Comme toute activité, nous créons <strong>de</strong>s nuisances. Mais on s'est adapté. On a mis fin à certains contrats, avec Rungis par<br />
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d'Europe<br />
15 Septembre <strong>2022</strong><br />
actu.fr p. 4/4<br />
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exemple, qui sentaient trop. Après, il y a <strong>de</strong>s vagues. Les feuilles mortes mouillées à l'automne peuvent dégager <strong>de</strong>s o<strong>de</strong>urs,<br />
mais c'est par vague, ça n'est pas constant. Olivier De Meulenaere<br />
Les témoignages faisaient tout <strong>de</strong> même état d'o<strong>de</strong>urs difficilement supportables : « Nous en avons conscience et nous y<br />
travaillons », assure le co-gérant.<br />
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Le Top 10 <strong>de</strong>s marques <strong>de</strong> champagne en<br />
GMS<br />
14 septembre <strong>2022</strong> - Chloé QUEFFEULOU Rayon Boissons<br />
Avec une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> mondiale toujours très soutenue <strong>de</strong>puis la pério<strong>de</strong> Covid, voire<br />
exceptionnelle sur le premier semestre <strong>2022</strong>, les marques nationales tirent leur épingle <strong>du</strong> jeu<br />
en GMS. Les signatures internationales sont quant à elles contraintes <strong>de</strong> ré<strong>du</strong>ire la voilure.<br />
Après une belle année 2021 en gran<strong>de</strong> distribution avec 44,5 millions <strong>de</strong> cols ven<strong>du</strong>s (+12,4<br />
% par rapport à 2020) selon NielsenIQ, le champagne a poursuivi sa dynamique sur le<br />
premier semestre <strong>2022</strong>. Toutefois, dans le détail <strong>du</strong> top 10 <strong>de</strong>s marques (voir ci-<strong>de</strong>ssous), la<br />
croissance est disparate. En effet, la reprise <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> mondiale a été tellement rapi<strong>de</strong> et<br />
forte l’an passé que certaines maisons ont dû contingenter leurs clients, dont les GMS.<br />
Dans ce contexte, ce sont les marques nationales qui ont le mieux performé en gran<strong>de</strong><br />
distribution sur 12 mois arrêtés au 19 juin <strong>2022</strong>.<br />
Top 10 <strong>de</strong>s marques <strong>de</strong> champagnes en gran<strong>de</strong> distribution<br />
Ventes annuelles arrêtées au 19 juin <strong>2022</strong> <strong>de</strong>s 10 premières marques <strong>de</strong> champagnes en<br />
hypers et supers. Evolutions sur un an. Ventes annuelles en millions <strong>de</strong> cols Evolution en %<br />
Nicolas Feuillatte (Terroirs & Vignerons <strong>de</strong> Champagne)<br />
5,7
11,9<br />
Canard-Duchêne (Champagnes & Châteaux France)<br />
2,1<br />
8,6<br />
Mumm (Pernod Ricard France)<br />
2<br />
Charles Lafitte (Vranken-Pommery Monopole)<br />
1,8<br />
Alfred Rothschild (L. I. D.)<br />
1,5<br />
11,6<br />
De Castellane (Laurent-Perrier)<br />
1,2<br />
Tsarine (L.I.D.)<br />
1,1<br />
Chanoine (L.I.D.)<br />
1,1<br />
28<br />
Montaudon (Jacquart & Associés Distribution)<br />
0,9<br />
0,5<br />
Vranken (Vranken-Pommery Monopole)<br />
0,8<br />
Graphique: Rayon Boissons<br />
−11,5<br />
−27,1<br />
−0,5<br />
−0,1<br />
−12<br />
Nicolas Feuillatte caracole toujours en tête <strong>du</strong> classement avec 5,7 millions <strong>de</strong> bouteilles. Le<br />
lea<strong>de</strong>r <strong>du</strong> segment est parvenu à soutenir la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pendant la pério<strong>de</strong> et enregistre une<br />
hausse <strong>de</strong> ses ventes <strong>de</strong> presque + 12 % en volume. Derrière l’indétrônable signature <strong>de</strong> la<br />
coopérative <strong>de</strong> Chouilly, Canard-Duchêne se hisse en <strong>de</strong>uxième position grâce à une<br />
progression <strong>de</strong> + 8,6 %. Avec 2,1 millions <strong>de</strong> cols ven<strong>du</strong>s, la maison appartenant au groupe<br />
Arvitis consoli<strong>de</strong> notamment son positionnement sur le créneau <strong>du</strong> bio et <strong>de</strong> la naturalité.<br />
Profitent également <strong>de</strong> la dynamique <strong>de</strong> l’appellation et <strong>du</strong> travail <strong>de</strong> leur image Alfred<br />
Rothschild et Chanoine <strong>du</strong> groupe Lanson BBC avec <strong>de</strong>s croissances à <strong>de</strong>ux chiffres.<br />
Tandis que Mumm, la signature <strong>de</strong> Pernod Ricard, qui a considérablement limité ses<br />
volumes afin <strong>de</strong> garantir un niveau constant pour les années à venir, est en retrait dans les<br />
hypers et les supers.<br />
Enfin, Charles Lafitte <strong>de</strong>scend <strong>du</strong> podium cette année. Fortement dépendante à la promotion,<br />
la signature <strong>du</strong> groupe Vranken-Pommery affiche le recul le plus important avec près <strong>de</strong><br />
800 000 cols en moins. Peut-être le signe annonciateur <strong>de</strong> la baisse <strong>de</strong>s volumes<br />
promotionnels dans un contexte <strong>de</strong> tension sur les stocks.
Écoconception<br />
Les champagnes Veuve Clicquot verdissent<br />
leurs boîtiers iconiques<br />
En <strong>2022</strong>, la maison Veuve Clicquot fête ses 250 ans. L’occasion <strong>de</strong> rééditer ses packagings et<br />
objets mythiques. Lancée cet été, la collection "The Icons" promet couleur, praticité et<br />
<strong>du</strong>rabilité.<br />
Par Laurie Andrès Le <strong>16</strong> septembre <strong>2022</strong> Vitisphère.com<br />
La mo<strong>de</strong>rnisation <strong>de</strong>s packagings emblématiques <strong>de</strong> la maison champenoise s'accompagne<br />
d'une écoconception renforcée. - crédit photo : MHCS<br />
«<br />
Nos vins doivent flatter à la fois le palais et l’œil », déclarait Barbe Nicole Clicquot Ponsardin<br />
en 1828. Visionnaire en son temps (c’est elle qui a inventé la première table <strong>de</strong> remuage en<br />
18<strong>16</strong>), celle que l’on connaît davantage sous le nom <strong>de</strong> « Veuve Clicquot » continue <strong>de</strong><br />
marquer <strong>de</strong> son empreinte la maison rémoise, qui fête en <strong>2022</strong> ses 250 ans.
Un anniversaire qui permet à la marque au Pantone 137C <strong>de</strong> se lancer dans une introspection<br />
toute trouvée à l’heure <strong>de</strong> la sobriété. « Pour cet anniversaire, la Maison s’inspire <strong>de</strong> son<br />
passé pour construire un avenir plus vertueux », déclare donc Jean-Marc Gallot, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong><br />
Veuve Clicquot (groupe LVMH)<br />
Design écologique<br />
Parmi les <strong>de</strong>si<strong>de</strong>rata <strong>de</strong> la maison Clicquot, une réédition d’objets qui ont fait la réputation <strong>de</strong><br />
la marque, dans leurs versions « plus responsables ». Intitulée « The Icons », frigo, étui, seau<br />
et panneaux <strong>de</strong> signalisation s’inscrivent dans la course à la diminution <strong>de</strong> l’empreinte<br />
carbone.<br />
Ainsi l’"Ice Jacket", l’étui isotherme s’inspirant <strong>de</strong>s matériaux <strong>de</strong>s combinaisons <strong>de</strong> plongée<br />
est désormais fabriqué sans néoprène (matériau issu <strong>de</strong>s énergies fossiles) et composée à<br />
100% <strong>de</strong> plastique recyclé en faisant appel au « 3D knitting », un processus d’impressiontricotage<br />
3D qui permet d’éviter le surplus <strong>de</strong> matière.<br />
Le "Clicquot Fridge", en collaboration avec SMEG, sans plastique et construit en fer-blanc<br />
recyclable, avec un coin amovible fabriqué à partir <strong>de</strong> déchets <strong>de</strong> canne à sucre à 100 %, afin<br />
qu’il puisse être transformé en boîte <strong>de</strong>sign.<br />
Le "Clicquot Ice Box", box transformable en seau à champagne, tout en origami, créée en<br />
2000, est pro<strong>du</strong>ite à partir <strong>de</strong> papier carton certifié FSC et peut se réutiliser jusqu’à 10 fois.<br />
Enfin, et c’est peut-être un <strong>de</strong>s objets les plus emblématiques <strong>de</strong> la marque, les "Clicquot<br />
Arrows", réinterprétation mo<strong>de</strong>rne <strong>de</strong>s panneaux <strong>de</strong> signalisation indiquant la distance<br />
séparant chaque lieu <strong>de</strong> vente <strong>de</strong>s caves <strong>de</strong> la maison rémoise, sont aussi sans plastique à<br />
partir <strong>de</strong> matériaux recyclés et recyclable à l’infini.<br />
Mort <strong>du</strong> kitsch<br />
Une nouvelle ère annonçant la mort <strong>du</strong> "kitsch" et <strong>de</strong> l’accessoirisation à outrance et qui<br />
permet à Veuve Clicquot <strong>de</strong> talonner d’autres maisons (Ruinart, Telmont…) qui ont fait <strong>du</strong><br />
"green packaging" leur priorité.<br />
Un aspect énergivore dans la chaîne d’élaboration <strong>du</strong> champagne, particulièrement scruté par<br />
les consommateurs qui seraient selon une étu<strong>de</strong> réalisée par A<strong>de</strong>lphe en 2019, avec 75 % <strong>de</strong><br />
sondés déclarant se détourner d’une marque <strong>de</strong> vins et spiritueux si ses emballages se<br />
révélaient non respectueux <strong>de</strong> l’environnement.<br />
Étuis sans plastique<br />
Parallèlement, Veuve Clicquot a également mené <strong>de</strong> front une recherche dans l’innovation <strong>de</strong>s<br />
étuis sans plastique avec un prochain lancement en fin <strong>2022</strong>, début d’année 2023 d’un<br />
nouveau pack institutionnel composé <strong>de</strong> 50 % <strong>de</strong> chanvre et <strong>de</strong> 50 % <strong>de</strong> papier recyclé. « Une<br />
approche disruptive et un choix audacieux » selon Veuve Clicquot autour « d’une plante<br />
100% naturelle, pro<strong>du</strong>ite en France et qui contribue à l’assainissement <strong>de</strong>s sols ».
Défis et enjeux pour le Viti Vini <strong>2022</strong><br />
OLYMPUS DIGITAL CAMERA<br />
refletsactuels.fr 15 septembre <strong>2022</strong><br />
Il y a quelques jours, le Club <strong>de</strong>s Entrepreneurs Champenois a fait le point sur le prochain<br />
salon VITI VINI, qui se tient <strong>du</strong> 11 au 14 octobre prochain au Millésium d’Epernay.<br />
Cette édition <strong>2022</strong> veut s’affirmer comme « le ren<strong>de</strong>z-vous régional » <strong>de</strong>s entreprises<br />
connexes au mon<strong>de</strong> <strong>du</strong> Champagne. Avec le contexte international, la crise <strong>de</strong> l’énergie,<br />
l’impact <strong>de</strong> la guerre en Ukraine mais aussi le manque <strong>de</strong> main-d’œuvre ( il manquerait plus<br />
<strong>de</strong> 200 mécanos dans la région), la filière est confronté à <strong>de</strong>s défis importants. « Les<br />
champenois ven<strong>de</strong>nt beaucoup mais les entreprises connexes subissent dès mainternant les<br />
difficultés <strong>de</strong> recrutement et les tensions sur les délais d’approvisionnement » s’inquiéte<br />
Christophe Labruyère, le prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Club qui plai<strong>de</strong> « pour un soutien fort <strong>du</strong> vignoble« .<br />
En attendant, celui qui est aussi le patron <strong>de</strong> Gallorema (matériel <strong>de</strong> manutention,<br />
organisation <strong>de</strong> stockage) à Sillery, promet « un beau salon, une réussite économique, sociale<br />
et environnementale« .<br />
Responsabilité sociétale <strong>de</strong>s entreprises, environnement, recrutement, formation, autant <strong>de</strong><br />
thématiques qui seront effectivement au coeur <strong>du</strong> salon et <strong>de</strong>s nombreux ren<strong>de</strong>z-vous qui y<br />
seront proposés.<br />
La conférence <strong>de</strong>s « Rencontres Espace Champagne » organisée par le Crédit Agricole <strong>du</strong><br />
Nord Est mardi 11 octobre à 14h sera justement consacrée à la RSE autour <strong>de</strong> cette<br />
thématique : « La certification RSE, une obligation pour la Champagne ? » avec, comme<br />
intervenant principal, Manuel Henon, administrateur <strong>de</strong> l’association « Les vignerons engagés<br />
», directeur <strong>de</strong> la coopérative <strong>de</strong> Chassenay d’Arce, dans la Côte <strong>de</strong>s Bar.<br />
Une table ron<strong>de</strong> professionnelle organisée, sous l’égi<strong>de</strong> <strong>du</strong> Forum Climat, dont l’intitulé est :<br />
« La filière vitivini face au changement climatique : agir ou subir ? » sera proposée mercredi<br />
12 octobre à 14h30 avec un focus sur la problématique <strong>de</strong> l’eau. Des scientifiques et experts<br />
viendront partager l’état <strong>de</strong>s connaissances et <strong>de</strong>s acteurs <strong>du</strong> territoire. Le forum Ambition<br />
Climat est une action <strong>de</strong> Sciences en Territoire, soutenue par la Région Grand Est, le FEDER<br />
et l’Agence <strong>de</strong> l’Eau Seine-Normandie.
La Maison <strong>de</strong> l’emploi et <strong>de</strong>s métiers d’Epernay organise jeudi 13 octobre à 11h une<br />
présentation sur le temps partagé avec le groupement d’employeurs IDEES et le service <strong>de</strong><br />
remplacement <strong>de</strong> la Marne.<br />
Une place est laissée à l’offre oenotouristique au moyen <strong>du</strong> VINI’Trip, mini-salon à<br />
l’intérieur <strong>du</strong> VITI VINI entièrement dédié à la valorisation <strong>de</strong>s prestations oenotouristiques<br />
proposées par <strong>de</strong>s structures régionales. L’Agence <strong>de</strong> Développement touristique <strong>de</strong> la Marne,<br />
l’ADT, est partenaire <strong>de</strong> l’opération. Le VINI’Trip est un excellent outil pour promouvoir<br />
l’offre existante auprès <strong>de</strong>s vignerons et <strong>de</strong>s professionnels <strong>du</strong> champagne, en quête d’idées et<br />
d’activités à proposer à leurs visiteurs.<br />
Signe d’une réussite annoncée : l’ensemble <strong>de</strong>s espaces d’exposition a été ven<strong>du</strong> et ce sont 50<br />
000 invitations qui ont déjà été commandées et distribuées par les entreprises exposantes.<br />
Photo Christophe Labruyère, Prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Club <strong>de</strong>s Entrepreneurs Champenois © NC<br />
Communication
Un premier salon <strong>du</strong> champagne s’organise<br />
à la coopérative <strong>de</strong> la Renaissance <strong>de</strong><br />
Bassuet<br />
Par la rédaction<br />
Publié: 14 septembre <strong>2022</strong> à 20h35 L’Union<br />
Le Club <strong>de</strong>s entrepreneurs <strong>du</strong> bassin vitryat vient d’annoncer la tenue <strong>de</strong> son premier salon <strong>du</strong><br />
champagne, qui se tiendra à Bassuet, le samedi 22 octobre. Durant cette journée, les exposants<br />
et artisans locaux auront l’occasion <strong>de</strong> mettre en avant leurs pro<strong>du</strong>its et leur savoir-faire. Par<br />
ailleurs, le salon sera rythmé par <strong>de</strong> nombreuses animations et activités. Bala<strong>de</strong> en trottinette<br />
dans le vignoble, visite <strong>de</strong> la coopérative, animation musicale avec la présence <strong>de</strong> la chanteuse<br />
Silda…<br />
De 11 à 23 heures. Tarif : 5 euros (une flûte gravée offerte), gratuit pour les moins <strong>de</strong> 18 ans.
Michel Jolyot et ses « Mon<strong>de</strong>s Parallèles »<br />
dévoilés lors <strong>de</strong>s Journées européennes <strong>du</strong><br />
patrimoine <strong>de</strong> l’Union <strong>de</strong>s Maisons <strong>de</strong><br />
Champagne<br />
<strong>16</strong> septembre <strong>2022</strong> lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr<br />
Pierre-Emmanuel Taittinger, Michel Jolyot et David Chatillon<br />
Ce week-end, l‘Union <strong>de</strong>s Maisons <strong>de</strong> Champagne (UMC) ouvrira ses portes pour les<br />
Journées européennes <strong>du</strong> patrimoine. Depuis quatre ans, profitant <strong>de</strong> cet évènement, l’UMC<br />
propose une exposition en lien avec l’appellation Champagne. Cette année, c’est le<br />
photographe champenois, Michel Jolyot qui y sera exposé avec ses oeuvres tirées <strong>de</strong> sa<br />
nouvelle collection baptisée les Mon<strong>de</strong>s Parallèles (lire ici). Comme une note végétale dans<br />
un lieu minéral, une exposition en lien avec la nature et le terroir. Une note végétal dans un<br />
lieu minéral. « Un terroir lié à la main <strong>de</strong> l’homme » rappelle David Chatillon, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong><br />
l’Union <strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong> champagne. Pour l’occasion, Pierre-Emmanuel Taittinger, prési<strong>de</strong>nt<br />
<strong>de</strong> la Mission Coteaux et Caves <strong>de</strong> Champagne (Unesco) a évoqué la mission <strong>de</strong> son<br />
association pour mieux mettre en avant la défense <strong>de</strong> la biodiversité et celles <strong>de</strong>s terres <strong>de</strong><br />
l’appellation champenoise.<br />
Pour découvrir l’hôtel particulier <strong>de</strong> l’Union <strong>de</strong>s Maisons <strong>de</strong> Champagne et l’exposition <strong>de</strong><br />
Michel Jolyot, ren<strong>de</strong>z-vous lors <strong>de</strong>s Journées européennes <strong>du</strong> patrimoine 1, rue Marie-Stuart à<br />
Reims samedi 17 septembre <strong>de</strong> 10 heures à 18 heures, dimanche 18 septembre <strong>de</strong> 14 heures à<br />
18 heures.
La Marne a <strong>de</strong>s choses à dire !<br />
refletsactuels.fr 14 septembre <strong>2022</strong><br />
L’agence <strong>de</strong> développement touristique <strong>de</strong> la Marne (ADT) a présenté, sur la Foire <strong>de</strong><br />
Châlons, sa nouvelle campagne <strong>de</strong> communication.<br />
« Des choses à dire, <strong>de</strong>s promesses à faire, la Marne veut exister dans le concert <strong>de</strong>s<br />
<strong>de</strong>stinations touristiques » explique Annie Coulon, la prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> l’agence. C’est l’objectif<br />
<strong>de</strong> cette communication que <strong>de</strong> montrer une terre riche d’expérience, <strong>de</strong> rencontres, riche <strong>de</strong><br />
son histoire, <strong>de</strong> ses habitants et …bien sûr, <strong>de</strong> son Champagne !<br />
Cette nouvelle promotion <strong>du</strong> territoire, réalisée avec Le Ciré Jaune, agence conseil en<br />
communication et marketing, sous la houlette en interne d’Anne-Catherine Mecuson,<br />
Responsable Pôle Communication & Marketing , est précisément basée sur la terre et<br />
l’expérience vue <strong>du</strong> sol. Elle fait la part belle à la richesse d’un territoire multiple et s’est<br />
articulée autour <strong>de</strong> trois objectifs : créer une i<strong>de</strong>ntité et une notoriété propres à la Marne, sans<br />
oublier l’image apportée par la Champagne, valoriser et favoriser les excursions et les séjours<br />
dans le département pour (re)découvrir le territoire dans son ensemble et renforcer la fierté<br />
<strong>de</strong>s habitants pour en faire <strong>de</strong>s ambassa<strong>de</strong>urs.<br />
Onze lieux emblématiques ont été sélectionnés pour <strong>de</strong>s prises <strong>de</strong> vue, venant illustrer les 5<br />
thématiques que l’ADT souhaite porter en priorité : le vignoble, le patrimoine UNESCO, le<br />
patrimoine naturel, les hébergements et la gastronomie et l’histoire <strong>de</strong> France. À travers cette<br />
campagne, la <strong>de</strong>stination souhaite se rendre accessible. Des visuels d’instants <strong>de</strong> vie,<br />
d’expériences simples mais sublimées par la rencontre avec les autres acteurs et habitants. Les<br />
accroches viennent qualifier l’expérience en jouant avec le mot « terre », on retrouve ainsi une<br />
Marne « terre <strong>de</strong> (jardins) secrets », « terre <strong>de</strong> (sacré) caractère », « terre <strong>de</strong> voyages (dans le<br />
temps) », …<br />
En plus <strong>du</strong> plan média, pour porter cette campagne, le Ciré Jaune et l’ADT ont prévu <strong>de</strong><br />
lancer cet automne un recrutement d’ambassa<strong>de</strong>urs pour promouvoir le territoire <strong>de</strong> la Marne.<br />
Ces ambassa<strong>de</strong>urs seront recrutés parmi les familles marnaises. 4 familles seront<br />
sélectionnées par un jury pour vivre tous les mois et pendant un an, une journée d’activités
avec restauration et hébergement. Ces journées seront offertes par l’ADT et ses partenaires et<br />
les expériences seront relayées sur les réseaux sociaux, le site <strong>de</strong> l’ADT et <strong>de</strong>s supports papier<br />
et digitaux dédiés.<br />
<<br />
Photos © ADT/Le ciré jaune
Presse écrite FRA<br />
L'HEBDO DU VENDREDI<br />
(EDITION REIMS)<br />
Famille <strong>du</strong> média : Médias régionaux<br />
(hors PQR)<br />
Périodicité : Hebdomadaire<br />
Audience : N.C.<br />
Sujet <strong>du</strong> média :<br />
Actualités-Infos Générales<br />
Edition : Du <strong>16</strong> au 22 septembre<br />
<strong>2022</strong> P.4-5<br />
Journalistes : J.D<br />
Nombre <strong>de</strong> mots : 1273<br />
p. 1/4<br />
À LA UNE<br />
JOURNÉES EUROPÉENNES DU PATRIMOINE<br />
60 sites à re découvrir à Reims<br />
Classiques, historiques ou inédits :<br />
les sites au programme<br />
<strong>de</strong>s Journées européennes<br />
<strong>du</strong> patrimoine à Reims,<br />
organisées samedi 17 et dimanche<br />
18 septembre, témoignent<br />
<strong>de</strong> la riche histoire <strong>de</strong> la cité<br />
<strong>de</strong>s sacres. Si certains sont<br />
accessibles librement, d'autres<br />
le sont uniquement sur réservation.<br />
Suivez le gui<strong>de</strong>.<br />
Huit sites d'exception à visiter<br />
sans réservation<br />
L'esprit <strong>de</strong>s JEP, c'est aussi <strong>de</strong> pouvoir partir à la<br />
découverte <strong>de</strong> son territoire sans trop se poser <strong>de</strong><br />
questions, donc sansréservation et forcémentavec<br />
le risque <strong>de</strong> <strong>de</strong>voir faire la queue. Plusieurs sites<br />
exceptionnels ont choisi cetteformule à l'ancienne,<br />
proposant à la fois <strong>de</strong>s visites guidées et/ou libres :<br />
campus Sciences Po (1, place Museux,<br />
samedi et<br />
dimanche <strong>de</strong> 14h à 18h), hôtel <strong>de</strong> ville (dimanche<br />
<strong>de</strong> 10 h à 18 h), palais <strong>de</strong>justice (samedi <strong>de</strong> 10h à<br />
12h et <strong>de</strong> 14h à 17h), butte Saint-Nicaise (samedi<br />
et dimanche <strong>de</strong> 13h 30 à 18h), Tour Féry (32, rue<br />
<strong>de</strong> Taissy, samedi et dimanche <strong>de</strong> 14 h à 17 h 30),<br />
Tennis-club (15, rue Lagrive, samedi et dimanche<br />
<strong>de</strong> 10 h à 18 h), Cryptoportique (place <strong>du</strong> Forum,<br />
samedi et dimanche <strong>de</strong> 14 h à 18 h) et Halles <strong>du</strong><br />
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L'HEBDO DU VENDREDI<br />
(EDITION REIMS)<br />
60 sites à (re)découvrir à Reims<br />
Edition : Du <strong>16</strong> au 22 septembre <strong>2022</strong> P.4-5<br />
p. 2/4<br />
l’adolescent et <strong>de</strong> soins <strong>de</strong> suite et <strong>de</strong> réadaptation<br />
pédiaüiques. Le Fonds d'action <strong>du</strong> CHU <strong>de</strong> Reims<br />
profite <strong>de</strong> ces JEP pour lancer une levée <strong>de</strong> fonds<br />
dont l'objectif est <strong>de</strong> collecter un million d'euros<br />
sur les 17 millions nécessaires à la îéalisation <strong>du</strong><br />
projet. Des visites guidées <strong>de</strong> ce sitehistorique sont<br />
organisées le samedi 17 septembre,<strong>de</strong> 10 h à 17h.<br />
C'est l'occasion <strong>de</strong> découvrir notamment <strong>de</strong>s élé<br />
ments <strong>de</strong> décoration d’exception comme les<br />
fresques réalisées par le peintre franco-américain<br />
Robert La-Montagne-Saint-Hubert, classées aux<br />
monuments historiques <strong>de</strong>puis 1987. D'une <strong>du</strong>rée<br />
<strong>de</strong> 45 minutes, ces visites sont soumises à réserva<br />
tion via le site reims-tomisme.com.<br />
Boulingrin<br />
10 h à 18 h).<br />
(samedi <strong>de</strong> 6 h à 14 h et dimanche <strong>de</strong><br />
Découverte inédite<br />
<strong>de</strong> l'American Memorial Hospital<br />
Financé par <strong>de</strong>s dons américains et inauguré en<br />
1925, cet établissement est un symbole <strong>de</strong> Famitié<br />
fianco-américaine etun mémorial en l’honneur <strong>de</strong>s<br />
soldats US tombés lors <strong>de</strong> la Première Guerre<br />
mondiale. Resté en service jusqu'en 20<strong>16</strong>, l'Ame<br />
rican Memorial Hospital (47, rue Cognacq-Jay) est<br />
aujourd'hui l'objet d'un projet <strong>de</strong> rénovation qui<br />
doit permettre au bâtiment d'accueillir, d'ici cinq<br />
ans, les activités <strong>de</strong> psychiaüie <strong>de</strong> l’enfant et <strong>de</strong><br />
Dans les coulisses<br />
<strong>de</strong> l'atelier Simon-AAarq et l'école Blot<br />
Monument <strong>du</strong> pati'imoine rémois, l'atelier Simon<br />
Marq, spécialisé dans la création et la restauration<br />
<strong>de</strong> viüaux <strong>de</strong>puis près <strong>de</strong> quatre siècles, est installé<br />
<strong>de</strong>puis un peu moins <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans au sein <strong>de</strong> l'église<br />
<strong>du</strong> Sacré-Cœur (48, rue Emest-Renan). n ouvre ses<br />
portes et dévoile quelques secrets lors <strong>de</strong> visites<br />
guidées (samedi <strong>de</strong> 9 h à 13 h et <strong>de</strong> 14 h à 18 h),<br />
mais uniquement sur réservation à atelier@vi<br />
trauxsimonmarq.com. Spécialisée dans la peinture<br />
décorative, l'école Blot a étéfondée en 1925. Nou<br />
vellement installée dans le quaitier Clairmarais (10<br />
bis, rue Gaston Boyer), elle se visite en compagnie<br />
<strong>de</strong> ses professeurs, seulement sur réservation au<br />
03 52 74 14 30 (samedi et dimanche <strong>de</strong> 10 h à<br />
13het<strong>de</strong> 14 hà 18 h).<br />
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(EDITION REIMS)<br />
60 sites à (re)découvrir à Reims<br />
Edition : Du <strong>16</strong> au 22 septembre <strong>2022</strong> P.4-5<br />
p. 3/4<br />
KÜBÏ<br />
TOffl<br />
L'American Memorial Hospital se visite ce week-end avant<br />
sa restauration prévue d'ici 2025. © l'Hebdo <strong>du</strong> Vendredi<br />
Concentration <strong>de</strong> belles voitures<br />
au musée <strong>de</strong> l'Automobile<br />
Installé dans une ancienne usine avenue Georges<br />
Clémenceau, l'établissement, géré parune associa<br />
tion, présente toute l'année 250 véhicules <strong>de</strong><br />
collection. Lors <strong>de</strong> ces JEP, il accueille notamment<br />
dans sa cour les concentrations <strong>de</strong>s clubs Ferrari<br />
et Maserati (samedi <strong>de</strong> 10 h à 12 h). La visite est<br />
aussi l'occasion <strong>de</strong> découvrir l'exposition consa<br />
crée à la BD « Renault, les mains noiies », signée<br />
Antoine Lapasset et Benjamin Beneteau. Ce <strong>de</strong>r<br />
nier, qui illustre l'album, est atten<strong>du</strong> dimanche pour<br />
<strong>de</strong>s dédicaces. Si l'accès à l'exposition et à la cour<br />
est gratuit, l'entrée au musée reste payante, mais à<br />
tarif ré<strong>du</strong>it : 5 € au lieu <strong>de</strong> 10 (gratuit pour les<br />
moins <strong>de</strong> 14 ans). Le musée est ouvert samedi et<br />
dimanche <strong>de</strong> 10 h à 18 h.<br />
Tous les musées et édifices religieux<br />
accessibles librement<br />
Les quatre musées municipaux (Saint-Remi, Le<br />
Vergeur, Reddition et Fort <strong>de</strong> la Pompelle), ainsi<br />
que la Chapelle Foujita, le Planétarium et le Palais<br />
<strong>du</strong> Tau sont tous ouverts <strong>du</strong>rant tout le week-end<br />
(samedi et dimanche). Tous proposent <strong>de</strong>s anima<br />
tions et/ou <strong>de</strong>s expositions temporaires. Attention,<br />
les réservations sont obligatoires pour les séances<br />
au Planétarium (03 26 35 34 70), les visites gui<br />
dées au Fort <strong>de</strong> la Pompelle (03 26 35 36 61 ) et au<br />
musée <strong>de</strong> la Reddition (03 26 35 36 61). L'offre<br />
concemant les sites religieux est semblable, avec<br />
la possibilité soit <strong>de</strong> déambuler librement, soit<br />
d'être accompagné par un gui<strong>de</strong>. Sont au pro<br />
gramme : la cathédrale, les basiliques Saint-Remi<br />
et Sainte-Clothil<strong>de</strong> (dimanche <strong>de</strong> 14 h à 18 h), les<br />
églises Saint-Nicaise (samedi et dimanche <strong>de</strong> 14 h<br />
à 18 h) et Saint-Jacques (samedi <strong>de</strong> 9 h à 12 h et<br />
<strong>de</strong> 14 h à <strong>16</strong> h), la chapelle <strong>de</strong> l'établissement ca<br />
tholique Saint-André (samedi 14 h à 17 h), le tem<br />
ple protestant (samedi et dimanche <strong>de</strong> 14 h à 17 h)<br />
et la Gran<strong>de</strong> mosquée (samedi et dimanche <strong>de</strong><br />
10 h à 12 h et <strong>de</strong> 14 h à 17 h 30). Une exception<br />
cependant : l'accès à la synagogue, uniquement le<br />
dimanche, qui nécessite une réservation au préa<br />
lable auprès <strong>du</strong> Trésor (03 26 77 777 76). À noter<br />
que la cathédrale ouvre les portes <strong>de</strong> ses tours (sa<br />
medi <strong>de</strong> 10 h à 11 h 30 et <strong>de</strong> 14 h à 18 h, dimanche<br />
<strong>de</strong> 14 h à 18 h), avec une ascension qui offre une<br />
vue unique sur Reims. Organisées par le Palais <strong>du</strong><br />
Tau, ces montées très prisées se fontpargroupe et<br />
il faut donc logiquement faire preuve <strong>de</strong> patience.<br />
Les maisons <strong>de</strong> champagne<br />
ne jouent pas toutes le jeu<br />
Cinq maisons <strong>de</strong> champagne sont présentes dans<br />
le programme officiel. Seules <strong>de</strong>ux proposent <strong>de</strong>s<br />
visites gratuites sur réservation, GFI. Martel et<br />
Vranken-Pommery, et une seule, Taittinger, invite<br />
le public à venir gratuitement et sans réservation<br />
au préalable (samedi et dimanche à 10 h 15), si<br />
bien que les premiers arrivés seront les premiers<br />
servis. À noter que les réservations sont closes<br />
chez Vranken-Pommery, car les 200 tickets gra<br />
tuits disponibles ont vite trouvé preneur. Enfrn, à<br />
défaut <strong>de</strong> maison, les amateurs <strong>de</strong> bulles peuvent<br />
aussi se rendre au siège <strong>de</strong> l'Union <strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong><br />
champagne (1, rue Marie-Stuart, samedi <strong>de</strong> 10 h à<br />
18 h et dimanche <strong>de</strong> 14 h à 18 h). L'établissement<br />
qui regroupe 77 gran<strong>de</strong>s marques et cogère l'ap<br />
pellation champagne, avec le Syndicat général <strong>de</strong>s<br />
vignerons, accueille notamment l'exposition<br />
« Les mon<strong>de</strong>s parallèles », série <strong>de</strong> créations pho<br />
tographiques <strong>de</strong> Michel Jolyot.<br />
Infos : reims.fr et reims-tourisme.com<br />
J.D<br />
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Edition : Du <strong>16</strong> au 22 septembre <strong>2022</strong> P.4-5<br />
p. 4/4<br />
TAITTiisiger<br />
ffi VISITE DES CAVES<br />
Taittinger invite le public à venir gratuitement<br />
et sans réservation, samedi et dimanche,<br />
à 10 h 15. © l'Hebdo <strong>du</strong> Vendredi<br />
Des JEP victimes<br />
<strong>de</strong>leur succès<br />
Ces Joumées européennes <strong>du</strong> patri<br />
moine (JEP) vont faire quelques<br />
déçus. Nombre <strong>de</strong> sites ne sont pas<br />
accessibles librement, car soumis à<br />
réservation. Et à quelques heures <strong>de</strong><br />
l'événement, plusieurs visites gui<br />
dées affichent déjà « complet » :<br />
maisons <strong>de</strong> champagne Vranken<br />
Pommery, GH. Martel et Jacquart,<br />
Reims Arena, parcours patrimoine<br />
européen ou encore Reims décor <strong>de</strong><br />
cinéma. Cette liste n'estmalheureu<br />
sement pas exhaustive. En 2021,<br />
38 700 visiteurs avaient participé<br />
aux JEP organisées à Reims.<br />
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Épernay dévoile tous ses secrets<br />
Les Journées européennes <strong>du</strong> patrimoine reviennent ces samedi 17 et dimanche 18 septembre<br />
pour une 39e édition. À Épernay, <strong>de</strong> nombreux sites proposeront <strong>de</strong>s animations spéciales.<br />
Attention, beaucoup <strong>de</strong> visites sont soumises à réservation.<br />
L'ancien hôtel particulier d'Auban Moët, transformé en hôtel <strong>de</strong> ville, ouvrira ses portes au<br />
public. (© l'Hebdo <strong>du</strong> Vendredi 15 <strong>09</strong> 22)<br />
Les édifices remarquables<br />
Emblématique bâtiment d’Épernay, l’Hôtel <strong>de</strong> Ville (7 bis, avenue <strong>de</strong> Champagne), ancienne<br />
<strong>de</strong>meure d’Auban Moët, ouvrira ses portes pour une visite guidée, le dimanche, à 11 h**. Les<br />
vitraux <strong>de</strong> l’église Notre-Dame (place Mendès-France) se dévoileront le dimanche, à 14 h,<br />
lors d’une visite guidée**. Côté bulles, la Maison <strong>de</strong> la Champagne (5, rue Henri-Martin),<br />
siège <strong>du</strong> Comité, donne ren<strong>de</strong>z-vous le samedi, à 10 h 30 et 14 h, pour une excursion d’1 h 15<br />
(réservation : 03 26 51 19 30). Ouvertes tout au long <strong>de</strong> l’année, les archives municipales (79,<br />
rue <strong>de</strong>s Jancelins) dévoileront leurs secrets au public, samedi et dimanche, à 11 h et 15 h 30, à<br />
l’occasion d’une visite guidée*. En accès libre, l’exposition « Métamorphoses urbaines : <strong>de</strong><br />
Sparnacus Villa à Épernay » retracera la vie <strong>de</strong> la cité sparnacienne, <strong>de</strong> la Préhistoire à la<br />
Gran<strong>de</strong> Guerre. Un livret-jeu et une frise à réaliser soi-même seront également proposés. Côté<br />
culture, le théâtre Gabrielle-Dorziat, splendi<strong>de</strong> édifice à l’italienne, sera présenté par<br />
l’association Le Salmanazar, le samedi, <strong>de</strong> 10 h à 17 h, sans réservation nécessaire. Au Palace<br />
(33, boulevard <strong>de</strong> La Motte), le Sparnacien Pierre Guy animera une conférence illustrée sur<br />
« l’histoire <strong>du</strong> cinéma d’Épernay et proposera à la vente son ouvrage « Le Palace Épernay, un<br />
siècle <strong>de</strong> cinéma ».<br />
Bala<strong>de</strong>s au grand air<br />
Côté visite guidée en extérieur, plusieurs quartiers seront mis à l’honneur. Cap sur le centreville<br />
le dimanche 18 septembre, à 10 h, au départ <strong>du</strong> 7 bis, avenue <strong>de</strong> Champagne, pour une<br />
découverte d’Épernay au fil <strong>de</strong>s siècles*. L’architecture sera expliquée aux enfants <strong>de</strong> 7 à 11<br />
ans, lors d’une visite guidée, samedi et dimanche, à 14 h, au départ <strong>de</strong> la fontaine <strong>de</strong> la place<br />
Hugues-Plomb*. Ren<strong>de</strong>z-vous au 79, rue <strong>de</strong>s Jancelins, pour une plongée dans le quartier <strong>de</strong><br />
La Cité*, samedi et dimanche, à 11 h. L’association Épernay Patrimoine proposera une<br />
découverte <strong>de</strong>s personnalités inhumées au cimetière Nord* (rue <strong>de</strong> la Côte Legris), samedi et
dimanche, à 14 h, et une autre <strong>du</strong> célèbre ruisseau Cubry*, samedi, à 10 h et 14 h, et<br />
dimanche, à 10 h, au départ <strong>du</strong> jardin <strong>de</strong> l’Horticulture (rue Frédéric-Plomb). La Mission<br />
Coteaux, Maison et Caves <strong>de</strong> Champagne organisera une visite guidée <strong>de</strong> l’avenue <strong>de</strong><br />
Champagne, au départ <strong>de</strong> l’office <strong>de</strong> tourisme, le samedi, à 10 h 30 (réservation : champagnepatrimoinemondial.org).<br />
Enfin, équipé d’un smartphone et <strong>de</strong> l’application Géocaching, un<br />
jeu <strong>de</strong> piste <strong>de</strong> 7,5 km (environ 3 h) permettra <strong>de</strong> partir à la recherche <strong>de</strong> balises cachées dans<br />
<strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong> la ville ayant un lien avec la transition écologique.<br />
2 000 objets exposés au musée<br />
C’est évi<strong>de</strong>mment la star <strong>de</strong> ces Journées européennes <strong>du</strong> patrimoine. Le musée <strong>du</strong> vin <strong>de</strong><br />
Champagne et d’archéologie régionale (13, avenue <strong>de</strong> Champagne) sera ouvert gratuitement à<br />
la visite, samedi et dimanche, <strong>de</strong> 10 h à 12 h et <strong>de</strong> 14 h à 18 h. Les photographes Pierre-<br />
Olivier Deschamps et Anthony Suply seront présents le samedi, <strong>de</strong> 14 h à 18 h, pour échanger<br />
avec le public autour <strong>de</strong> leur exposition sur le chantier <strong>de</strong> rénovation architecturale et<br />
muséographique <strong>du</strong> château Perrier. Une enquête photographique en famille sera proposée,<br />
samedi et dimanche, à 10 h 30, sur réservation (03 26 55 03 56), tandis que <strong>de</strong>s ateliers et <strong>de</strong>s<br />
visites flash <strong>de</strong> 5 à 10 minutes seront également accessibles sans réservation.<br />
En train ou en ballon<br />
Deux activités payantes seront également proposées à un tarif légèrement inférieur à<br />
l’occasion <strong>de</strong> ces Journées européennes <strong>du</strong> patrimoine. Il s’agit <strong>de</strong> la bala<strong>de</strong> à bord <strong>du</strong> petit<br />
train Mill’Bulles**, qui partira <strong>de</strong> l’office <strong>de</strong> tourisme (7, avenue <strong>de</strong> Champagne), samedi à<br />
11 h, 14 h 30, 15 h 45 et 17 h, et dimanche, à 11 h, 14 h 30 et 15 h 45. Pour cette sortie <strong>de</strong> 45<br />
minutes, comptez 5 € pour les plus <strong>de</strong> 14 ans, 2 € pour les autres. De son côté, le ballon captif<br />
proposera <strong>de</strong>s tarifs légèrement remisés (10 € au lieu <strong>de</strong> 12 €) pour les a<strong>du</strong>ltes, <strong>du</strong>rant tout le<br />
week-end, à condition que la météo permette à l’engin <strong>de</strong> voler.<br />
* Réservation : 03 26 55 72 00 et archives-patrimoine@ville-epernay.fr ** Réservation : 03<br />
26 53 33 00<br />
À la ville et à la campagne<br />
Les villes et villages <strong>du</strong> bassin d’Épernay seront également mobilisés pour les Journées <strong>du</strong><br />
patrimoine. Outre les traditionnelles églises, on peut citer le musée <strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> fer <strong>de</strong><br />
Magenta (18, rue <strong>de</strong>s Martyrs <strong>de</strong> la Résistance), ouvert samedi et dimanche, <strong>de</strong> 10 h à 12 h et<br />
<strong>de</strong> 14 h 30 à 17 h 30, le musée <strong>de</strong> la radiocommunication (12, allée Roland-Manayraud,<br />
Magenta), accessible gratuitement, samedi et dimanche, <strong>de</strong> 14 h à 18 h, les trésors légués par<br />
Léon Courtaillez à la mairie <strong>de</strong> Mancy (Gran<strong>de</strong> rue), en visite libre, samedi et dimanche, <strong>de</strong><br />
14 h à 18 h, une bala<strong>de</strong> accompagnée, le dimanche, <strong>de</strong> 9 h à 11 h, sur les falaises <strong>de</strong> Cuis, au<br />
départ <strong>de</strong> l’église <strong>du</strong> village, une randonnée sur les chemins <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> la vigne, au départ<br />
<strong>de</strong> la place <strong>de</strong> l’Abreuvoir <strong>de</strong> Cumières, une bala<strong>de</strong> commentée dans la réserve naturelle <strong>de</strong>s<br />
Pâtis d'Oger et <strong>du</strong> Mesnil-sur-Oger, dimanche, <strong>de</strong> 9 h 30 à 12 h, ou encore une énigme sur le<br />
patrimoine <strong>de</strong> Pocancy, organisée <strong>de</strong>puis le 2, rue <strong>de</strong> l’Église, samedi et dimanche, <strong>de</strong> 9 h à 19<br />
h. Bien d’autres propositions sont à découvrir sur le site dédié :<br />
journees<strong>du</strong>patrimoine.culture.gouv.fr<br />
Où sont les maisons <strong>de</strong> champagne ?<br />
Inutile <strong>de</strong> chercher une gran<strong>de</strong> maison <strong>de</strong> champagne dans la liste <strong>de</strong>s événements liés aux<br />
JEP. L'une <strong>de</strong>s raisons est que le groupe LVMH préfère proposer son propre agenda, avec ses<br />
« Journées particulières », qui se dérouleront <strong>du</strong> 14 au <strong>16</strong> octobre prochain. Pendant trois
jours, il sera ainsi possible <strong>de</strong> découvrir <strong>de</strong>s sites comme Le Clos <strong>du</strong> Mesnil <strong>de</strong> la maison<br />
Krug (Le Mesnil-sur-Oger), le château <strong>de</strong> Saran (Chouilly), le Fort Chabrol et l’Orangerie <strong>de</strong><br />
la rési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> Trianon (Épernay) <strong>de</strong> Moët & Chandon, ou encore les caves <strong>de</strong> Mercier<br />
(Épernay). Les réservations se feront exclusivement en ligne, à partir <strong>de</strong> la fin <strong>du</strong> mois <strong>de</strong><br />
septembre. Infos : lesjourneesparticulieres.fr
Administratif<br />
Combien <strong>de</strong> temps doit-on conserver les<br />
documents agricoles ?<br />
jeu. 15 septembre <strong>2022</strong> à 10:40 • Cogedis • Terre-net Média<br />
La <strong>du</strong>rée <strong>de</strong> conservation <strong>de</strong>s factures, déclarations et autres documents administratifs est<br />
prévue par les textes législatifs. Cependant, il est conseillé <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>r l’ensemble <strong>de</strong> ces<br />
documents sur une <strong>du</strong>rée plus longue afin d’en disposer le cas échéant pour établir l’existence<br />
ou la preuve d’un droit ou d’une obligation.<br />
Documents civils, comptables, fiscaux... Leur <strong>du</strong>rée <strong>de</strong> conservation est différente.<br />
(©Pixabay)<br />
Les documents comptables<br />
La <strong>du</strong>rée légale <strong>de</strong> conservation est <strong>de</strong> 10 ans à partir <strong>de</strong> la clôture <strong>de</strong> l’exercice comptable<br />
<strong>du</strong>rant lequel ils ont été enregistrés pour l’ensemble <strong>de</strong>s documents comptables (livre<br />
inventaire, balance, grand-livre, factures…) et avec une particularité pour les factures<br />
d’immobilisations qui sont à conserver au moins pendant la <strong>du</strong>rée d’amortissement <strong>de</strong>s biens<br />
inscrits au bilan, cependant il est fortement recommandé <strong>de</strong> les conserver sur une <strong>du</strong>rée <strong>de</strong> 20<br />
ans.<br />
Les documents relatifs aux ai<strong>de</strong>s Pac<br />
La <strong>du</strong>rée <strong>de</strong> conservation <strong>de</strong> ces documents administratifs agricoles est variable selon la<br />
typologie même <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s. Ainsi, il est conseillé <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>r les déclarations Pac ou les<br />
autorisations d’exploiter <strong>du</strong>rant la <strong>du</strong>rée <strong>de</strong> l’activité <strong>de</strong> l’exploitation alors que pour les autres<br />
documents, la <strong>du</strong>rée <strong>de</strong> conservation conseillée est <strong>de</strong> 5 à 6 ans voire 10 ans pour les permis<br />
<strong>de</strong> construire et les attestations <strong>de</strong> formations (certiphyto notamment).<br />
Les documents fiscaux
La <strong>du</strong>rée légale <strong>de</strong> conservation varie selon la typologie <strong>de</strong>s documents, ainsi les documents<br />
d'origine professionnelle (liasses fiscales, déclarations <strong>de</strong> TVA) sont à conserver au moins<br />
pendant 6 ans à partir <strong>de</strong> l’année d’imposition.<br />
Alors que les documents d’ordre privé (déclaration IRPP) ne doivent être conservés que 3 ans<br />
à partir <strong>de</strong> l’année d’imposition.<br />
Les documents juridiques<br />
Pour la plupart <strong>de</strong>s documents juridiques relatifs aux sociétés (statuts, procès verbaux d'AG<br />
extraordinaire ou ordinaire, règlement intérieur, mises à disposition foncière….) , il convient<br />
<strong>de</strong> les gar<strong>de</strong>r <strong>de</strong> manière illimitée ou au plus 5 ans à compter <strong>de</strong> la radiation <strong>de</strong> la société au<br />
RCS.<br />
Les documents relatifs à la main d'œuvre salariale<br />
La plupart <strong>de</strong>s documents (déclaration unique d’embauche, contrat, bulletins <strong>de</strong> salaire,<br />
déclaration <strong>de</strong> charges sociales MSA …) liés aux salariés sont à conserver au moins pendant 5<br />
ans après le départ <strong>du</strong> ou <strong>de</strong>s salarié(s) <strong>de</strong> l’exploitation et même 30 ans pour les documents<br />
relatifs à l'intéressement.<br />
Les documents civils<br />
La <strong>du</strong>rée légale <strong>de</strong> conservation est <strong>de</strong> 30 ans pour tous les actes notariés (donations, dons<br />
manuels) ou sous seing privé (prêts, dons manuels) ou les titres <strong>de</strong> propriété (achats fonciers)<br />
mais <strong>de</strong> manière générale, il est conseillé <strong>de</strong> les gar<strong>de</strong>r à vie.<br />
À propos <strong>de</strong> Cogedis<br />
Cabinet d’expertise comptable et groupe multi-spécialiste <strong>du</strong> conseil en<br />
entreprises, Cogedis est implanté sur 33 départements <strong>du</strong> Grand Ouest et <strong>de</strong> la région<br />
parisienne, avec 900 collaborateurs. Le groupe intervient auprès <strong>de</strong> 19 000 clients dans <strong>de</strong><br />
nombreux domaines : expertise comptable, conseil économique, financier, social, fiscal,<br />
juridique, ressources humaines, environnement, financement, prévoyance à la gestion <strong>de</strong><br />
patrimoine et à la transmission/succession.