Spectrum_04_2022
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disais « A n’importe quel prix, ça veut dire
qu’il va donner ces territoires à la Russie ?
» (Il est ici fait référence aux territoires et
à la guerre du Donbass, qui a commencé en
2014, ndlr). Il avait cette politique ambivalente.
Il était centriste et son parti également.
Ils sont principalement libertarien.
ne.s. D’ailleurs son parti a le même nom que
celui de sa série.
Son parti avait la majorité au parlement et
ma mère et moi avions assez peur car nous
ne le soutenions pas beaucoup. Ils pouvaient
presque tout réformer, sauf les changements
constitutionnels. Juste avant la guerre, il
avait environ 40% d’avis favorables dans les
sondages, ce qui était significativement plus
bas qu’à ses débuts et il n’était qu’à mi-mandat.
On commençait à se demander s’il allait
se représenter. Quand il faisait campagne, il
disait ne pas vouloir le faire, mais soudain, il
a commencé à dire que sa candidature dépendrait
du choix du peuple ukrainien. Ça
n’allait nulle part.
Mais maintenant, on s’est tous uni avec Zelenski.
Je me souviens encore de ce moment,
en 2014, quand Ianoukovitch (président de
l’Ukraine entre 2010 et 2014, ndlr) s’est enfui
de l’Ukraine. C’était un coup de couteau
dans le dos qui nous a tous marqués. Maintenant,
nous avons un président qui ne fuit
pas, même quand les États-Unis lui proposent
un asile. Il me semble que les pays européens
attendent que l’Ukraine soit ruinée
et prise par la Russie pour ensuite s’occuper
de trouver un compromis entre la Russie et
l’Europe. Quand j’ai rencontré Ursula von
der Leyen, à Bruxelles, elle a aussi dit qu’elle
n’attendait pas de l’Ukraine qu’elle soit un
pivot pour la démocratie. Elle ne s’attendait
pas à ce que l’on soit aussi fort (elle rit). (…)P
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au complet dans
notre dossier :
« Perdus dans l'Est
Sauvage»
09.22
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