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Journal asmac No 5 - octobre 2022

Forme - Calculer, voler, façonner Politique - Lits bloqués – il est urgent d’agir Diabète - Nouvelles formes de traitement Vitamines/minéraux - Alimentation en cas de diabète sucré

Forme - Calculer, voler, façonner
Politique - Lits bloqués – il est urgent d’agir
Diabète - Nouvelles formes de traitement
Vitamines/minéraux - Alimentation en cas de diabète sucré

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Journal

N o 5, octobre 2022

asmac

Le journal de l’Association suisse des médecins-assistant(e)s et chef(fe)s de clinique

Forme

Calculer, voler, façonner

Page 16

Politique

Lits bloqués – il est

urgent d’agir

Page 6

Diabète

Nouvelles formes

de traitement

Page 30

Vitamines / minéraux

Alimentation en cas de

diabète sucré

Page 39


Sommaire

Forme

Calculer, voler, façonner

Illustration de la page

de couverture: Stephan Schmitz

Editorial

5 Formules et formations

Politique

6 La pénurie de personnel s’aggrave

9 L’essentiel en bref

asmac

10 Nouvelles des sections

12 asmac-Inside

13 Conseil juridique de l’asmac

Point de mire: Forme

16 Ballets aériens

18 Dernier adieu dans les formes

20 Dessins célestes

23 Dessine-moi une fractale

26 Cat Circles

28 Le logo, l’image qui fait la différence

Perspectives

30 Aus der «Therapeutischen

Umschau» – Übersichtsarbeit:

Update: Neue Therapieformen

des Diabetes mellitus Typ 2

39 Aus der «Therapeutischen

Umschau» – Übersichtsarbeit:

Ernährung bei Diabetes mellitus

51 Mission pour la Croix-Rouge

mediservice

52 Boîtes aux lettres

54 Financement automobile:

leasing ou crédit?

56 La cuisine saine et savoureuse

Poisson et son accompagnement

automnal

58 Impressum

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Vertrauen

CH-3860 Meiringen

Telefon +41 33 972 81 11

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Prof. Dr. med. Thomas J. Müller

Wo Patienten auch Gäste sind.

vsao /asmac Journal 5/22 3


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09. – 12.11.2022 Lausanne

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Médecine Interne

Update Refresher

06. – 10.12.2022 Lausanne

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Gynécologie

Update Refresher

09. – 10.11.2022 Lausanne

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Pédiatrie

Update Refresher

16. – 18.11.2022 Lausanne

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16. – 18.11.2022 Lausanne

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Editorial

Formules et

formations

Catherine Aeschbacher

Rédactrice en chef

du Journal asmac

Le cercle ou la sphère représente la forme parfaite. Les penseurs

antiques en étaient déjà convaincus. Cela n’a pas

changé. En effet, comme la sphère possède la plus petite

superficie par rapport à un volume donné, elle est la plus

stable de tous les corps. Si les corps pouvaient choisir leur forme,

ils deviendraient tous des sphères, étant donné qu’ils aspirent à la

stabilité. C’est ce que la physique nous apprend.

Dans notre Point de mire consacré à la «forme», nous n’aspirons ni

à la stabilité ni à l’idéal. Nous laisserons donc de côté les sphères pour

nous intéresser aux formes éphémères, aux formes naturelles comme

les nuées d’oiseaux ou celles façonnées par les humains comme les

urnes d’eau. Ensuite, nous plongeons dans les profondeurs des mathématiques

pour aborder les fractales. Il s’agit d’objets autosimilaires

qui possèdent des caractéristiques surprenantes du point de vue

mathématique et que nous rencontrons quotidiennement dans chaque

étalage de légumes sous forme de brocoli ou de romanesco. Quant

aux logos, ils ne doivent pas obligatoirement être stables, mais si

possible inimitables. Vous lirez donc aussi dans notre Point de mire

comment mettre en valeur les produits ou institutions. Pour finir,

nous analysons les raisons qui poussent les chats à s’intéresser aux

formes géométriques.

Services des urgences débordés et lits fermés: cette situation se

présente dans de nombreux établissements, de l’hôpital universitaire

jusqu’à l’hôpital régional. Les deux dernières années ont aggravé

une situation à laquelle on pouvait déjà s’attendre avant: une sérieuse

pénurie de personnel, en particulier dans le domaine des soins.

La pandémie a eu un effet amplificateur en poussant à bout les soignantes

et soignants qui ont abandonné leur profession. Un sondage

que l’asmac a réalisé auprès des sections montre à quel point la

situation est précaire. Si l’on devait assister à une nouvelle vague de

coronavirus cet hiver, l’évolution négative se poursuivra. Comme

l’initiative sur les soins infirmiers ne portera des fruits que dans

plusieurs années, l’asmac exige des mesures immédiates. Vous découvrirez

les détails à ce propos à la rubrique Politique. Cet article marque

l’arrivée de Philipp Thüler, nouveau responsable politique et communication,

au Journal asmac. Vous trouverez plus d’informations à

son sujet dans la même rubrique.

Pour finir, un message de la rédaction: le sondage relatif au Journal

asmac est en cours. Nous vous invitons à consacrer cinq minutes de

votre précieux temps pour nous évaluer. Votre avis nous intéresse:

https://findmind.ch/c/GRnp-Vu77

vsao /asmac Journal 5/22 5


Politique

La pénurie de

personnel s’aggrave

Dans les hôpitaux suisses, les lits bloqués font partie du quotidien.

La pénurie de personnel, en particulier de personnel soignant, en est presque

toujours la raison. L’asmac a réalisé un sondage pour en savoir plus sur

la situation dans les cantons. Des mesures susceptibles d’être rapidement mises

en œuvre sont nécessaires pour améliorer la situation.

Philipp Thüler, responsable politique et communication / directeur adjoint de l’asmac

Dans de nombreux hôpitaux, 5 à 10 % des lits sont bloqués en raison du manque de personnel soignant.

Des mesures sont nécessaires pour améliorer rapidement les conditions de travail.

Pendant la pandémie de coronavirus,

les services d’urgence et

de soins intensifs surchargés

étaient un sujet récurrent dans

les médias suisses. Au printemps, après la

levée des mesures anti-COVID au niveau

fédéral, la situation s’est temporairement

détendue. En été, on pouvait à nouveau

lire dans différents journaux que les urgences

étaient pleines, les opérations devaient

être reportées, les hôpitaux étaient

à la limite de leurs capacités.

Cette situation n’était pas imputable

à la vague estivale de coronavirus, mais

en premier lieu à la pénurie de personnel,

en particulier dans le domaine des soins.

«Nous avons moins de personnel soignant

à disposition», déclarait Hans-Christoph

Mewes en juillet dans le quotidien «Der

Bund». Il est responsable des soins à la

clinique de médecine interne, aux soins

intensifs, en anesthésiologie et aux services

d’urgence des hôpitaux de Berthoud

et Langnau. Ces établissements ont été

contraints de fermer 14 lits pour soins

stationnaires durant le premier semestre.

«Le problème est aggravé par le fait que

ces personnes ne vont pas travailler dans

d’autres hôpitaux, mais qu’elles quittent la

profession», a-t-il ajouté.

La problématique et le fait que le

COVID n’est pas directement responsable

de cette situation ont été confirmés lors de

la séance d’août du Comité directeur (CD)

où le sujet était inscrit à l’ordre du jour.

L’asmac voulait en avoir le cœur net et a

lancé un sondage parmi les sections pour

obtenir une vue d’ensemble de la situation

en Suisse.

Une seule section lève l’alerte

Les résultats confirment les craintes et

l’impression générale. 9 sections sur 16

ont répondu. Une seule a répondu qu’il n’y

avait actuellement pas de lits bloqués dans

sa région. Les autres évoquent 5 à 10 % de

lits bloqués. Dans le canton de St-Gall, il y

a même une réponse officielle du gouvernement

à une interpellation du groupe socialiste.

«De nombreux hôpitaux suisses

ne disposent actuellement pas de suffisamment

de spécialistes pour exploiter

tous les lits. Les hôpitaux dans le canton

de St-Gall sont aussi concernés», lit-on

Photo: Adobe Stock

6

5/22 vsao /asmac Journal


Politique

dans la réponse. S’ensuivent des chiffres

concrets qui permettent de dresser un tableau

de la situation. En mai 2022, 66 lits

étaient indisponibles à l’Hôpital cantonal

de St-Gall, ce qui correspond à environ

10% des capacités. A Grabs, une extension

prévue de 20 lits n’a pas pu être réalisée. A

Altstätten, l’extension de cinq lits n’a pas

eu lieu. Dans les deux cas, la raison était la

même: la pénurie de personnel. Dans

d’autres cantons, la situation est identique

et toujours due à la pénurie de personnel.

Il y a ceux qui ne citent que le manque de

personnel, alors que d’autres déplorent

aussi la pénurie de médecins. Concernant

la suite de l’évolution, la plupart ne sont

pas très optimistes. Selon plusieurs cantons,

rien n’indique que la pénurie de personnel

spécialisé dans le secteur de la santé

va se détendre.

personnes un désengagement intérieur

qui se concrétise maintenant.

Globalement, la situation est inquiétante.

Les chiffres publiés par l’Obsan

montrent que 36% du personnel infirmier

quitte la profession pendant les cinq premières

années après l’entrée dans la profession.

Par ailleurs, le nombre de postes

vacants a presque doublé comparativement

à 2019 (selon Jobradar).

Il faut donc agir maintenant, car la situation

ne va pas se régler d’elle-même. Au

contraire, un cercle vicieux nous menace,

vu que la pénurie de personnel accroît la

pression sur le personnel restant. De plus,

la pression sur les coûts continue d’augmenter

et le nombre de patients augmentera

probablement en automne et en hiver,

par exemple à cause d’une nouvelle vague

de coronavirus.

Nouveau responsable

politique et communication

Philipp Thüler

Seit Depuis début août,

Philipp Thüler travaille

au secrétariat central

de l’asmac en tant que

responsable du département

politique et

communication. Après

des études en histoire, sciences politiques

et des médias, il a œuvré comme

spécialiste et responsable de la communication

pour différentes organisations.

Ses activités antérieures lui ont permis

de se familiariser avec le travail associatif

ainsi qu’avec le secteur de la santé.

Il remplace Marcel Marti, qui a travaillé

pour l’asmac jusqu’à fin juillet.

Photo: màd

Problèmes divers

Il ne s’agit pas seulement de postes vacants,

mais aussi de cas complexes dont la

prise en charge est plus fastidieuse en raison

du progrès médical et qui requièrent

donc davantage de personnel. A cela

s’ajoute un afflux de patients en augmentation

à cause de la croissance constante

de la population. Plusieurs voix évoquent

aussi les tarifs qui ne couvrent pas les

coûts, en particulier pour les patients

complexes, ce qui empêche d’engager plus

de personnel.

Les postes qui ne peuvent pas être

pourvus et l’exode du personnel soignant

vers d’autres professions constituent le

principal problème. Cela se répercute

aussi sur les médecins-assistant(e)s qui

doivent, en particulier dans les services

d’urgence, assumer des tâches qui incombent

normalement au personnel soignant.

Les raisons qui sont citées pour

expliquer la pénurie de personnel sont

les salaires qui n’augmentent pas, la

surcharge de travail, le manque de considération,

les conditions de travail peu

attractives qui se répercutent aussi négativement

sur l’équilibre entre vie professionnelle

et vie privée. A cela s’ajoute aussi

un écart croissant entre le travail quotidien

et la manière dont on envisageait

initialement la profession: le travail se

dépersonnalise, les différentes tâches

sont réparties sur plusieurs spécialistes.

Parfois, on aborde aussi des thèmes

que l’on pourrait qualifier d’effets de rattrapage

de la pandémie: la surcharge

constante pendant la pandémie liée à la

peur de s’infecter et/ou la pression de se

vacciner a provoqué chez de nombreuses

Agir rapidement

La voie à emprunter semble assez claire: en

adoptant l’initiative sur les soins infirmiers

l’automne dernier, le peuple suisse s’est

clairement exprimé en faveur d’un système

de santé de qualité. La mise en œuvre demande

toutefois du temps. Les lois correspondantes

sont actuellement discutées au

Parlement, mais il faudra plusieurs années

jusqu’à ce qu’elles déploient leurs effets.

Les cantons ou même les hôpitaux doivent

donc prendre des mesures immédiates. Il y

a de bons exemples qui montrent la voie à

suivre, comme le groupe Siloah qui a réduit

la durée hebdomadaire de travail pour le

personnel infirmier de 42 à 40 heures. Le

GZO Wetzikon va encore plus loin: depuis

juin dernier, le personnel infirmier travaille

37,8 heures par semaine au lieu de 42 heures

auparavant, à salaire égal. Dans ce contexte,

le fait de ne pas savoir si la mesure permettra

de pourvoir les postes nécessaires

constitue la principale inconnue. C’est

pourquoi d’autres hôpitaux comme le

Centre hospitalier Bienne misent sur des

salaires plus élevés et des suppléments

pour le travail du week-end et de nuit.

Le plus important est d’agir, indépendamment

de l’approche choisie. L’asmac

reste mobilisée sur le sujet qui est d’ailleurs

étroitement lié à notre revendication

de la semaine de 42-heures-PLUS.

Pour en savoir plus sur le sujet:

asmac.ch/conditions-de-travail/

droit-du-travail/#durée-de-travail

@vsaoasmac

medifuture:

inscrivez-vous!

La prochaine édition de medifuture,

notre congrès de carrière annuel avec

mediservice vsao-asmac, aura lieu

le 5 novembre. Le stade du Wankdorf

à Berne servira à nouveau d’écrin

à la manifestation. Il est possible de

s’inscrire dès maintenant sur le site

web remanié: www.medifuture.ch.

Changements de

section et demandes de

réduction: communiquez-les

à temps

En février, le secrétariat central de

l’asmac envoie les factures annuelles

pour les cotisations. L’appartenance

à la section et les éventuelles réductions

de la cotisation se répercutent sur le

montant de la facture. Vous devez donc

annoncer vos changements de section

et déposer vos demandes de réduction

pour l’année 2023 au plus tard jusqu’au

31 janvier 2023 auprès du secrétariat

central de l’asmac. Les annonces de

changement de section et les demandes

de réduction qui nous parviennent

après cette date ne pourront être prises

en compte pour l’année 2023 qu’en cas

de force majeure. Nous vous remercions

de votre collaboration!

vsao /asmac Journal 5/22 7


Publireportage

Les nouveaux antibiotiques dans le traitement des

infections bactériennes aiguës de la peau et des

tissus mous : l’opportunité de décharger les hôpitaux

Les infections bactériennes aiguës de la peau

et des tissus mous (IBAPTM) ont un risque élevé

d’évolution clinique sévère. Afin d’éviter les

infections nosocomiales associées et de ménager

les capacités hospitalières, l’attention se

porte sur des options de prise en charge des

patients présentant une IBAPTM permettant de

réduire le nombre et la durée d’hospitalisations

en poursuivant le traitement en ambulatoire.

À l’occasion du Congrès européen de microbiologie

clinique et des maladies infectieuses

(ECCMID) 2022 à Lisbonne, un symposium organisé

par A. Menarini a traité des nouveaux

antibiotiques : des nouvelles fluoroquinolones,

d’une part, et des glycopeptides à longue durée

d’effet, d’autre part. Ces derniers sont mieux

tolérés que les traitements précédents tout en

améliorant l’observance.

Les infections bactériennes aiguës de la

peau et des tissus mous (IBAPTM) sont

un sous-groupe important des infections

compliquées de la peau et des tissus

mous (cSSTI). Ainsi que l’expliqua le Prof.

Alex Soriano, Hôpital universitaire de Barcelone,

la fréquence des IBAPTM – principalement

des formes dues aux souches de

S. aureus – a fortement augmenté ces 15

dernières années 1 . En outre, les IBAPTM

sont responsables d’une augmentation

marquée à la fois du nombre et de la durée

des hospitalisationfis 2 .

« Un grand nombre des patients traités

pour IBAPTM dans les services d’urgence

ne nécessite pas d’hospitalisation en fait.

Mais les options thérapeutiques orales utilisées

actuellement, p. ex. les sulfamides, les

céphalosporines de la première génération

ou les tétracyclines, ont leurs limitations

et compliquent la poursuite du traitement

à domicile, notamment chez les patients

moins observants. La probabilité d’un

échec du traitement est particulièrement

élevée chez les patients présentant des

facteurs de risque comme un âge avancé,

des œdèmes, un diabète, une obésité ou

une maladie vasculaire périphérique 3 . »

« Nous avons un besoin urgent de nouvelles

options thérapeutiques plus efficaces et

mieux tolérables pour le traitement des

IBAPTM », souligne le Prof. Soriano. Selon

l’expert, les nouveaux lipoglycopeptides et

les nouvelles fluoroquinolones ont le potentiel

non seulement d’améliorer les résultats

du traitement par antibiotiques en cas

d’IBAPTM, mais aussi de contourner ou de

réduire le problème d’observance chez les

patients.

Place de l’oritavancine et de la delafloxacine

dans le traitement des IBAPTM

Ainsi qu’expliqué par la Prof. Maddalena

Gianella, infectiologue auprès de l’Université

de Bologne, de nouveaux antibiotiques

à longue durée d’effet ont été développés

ces dernières années, en tenant

particulièrement compte de la prévalence

élevée des souches multirésistantes de

S. aureus résistant à la méticilline (SARM).

Ils peuvent être administrés une fois par

semaine ou, comme dans le cas de l’oritavancine,

en prise unique.

L’orivantacine est un nouveau lipoglycopeptide

à longue durée d’effet avec

trois mécanismes d’action et un effet

bactéricide puissant contre les bactéries

Gram positives, y compris les entérocoques

résistants à la vancomycine. Le

lipoglycopeptide à longue durée d’effet a

été autorisé aux USA et dans l’UE pour le

traitement des IBAPTM chez l’adulte sur

la base des études de phase 3 SOLO I et

SOLO II qui ont démontré la non-infériorité

d’une administration unique d’oritavancine

de 1200 mg par rapport à la vancomycine

2 fois par jour pendant 7 – 10 jours

chez les patients atteints d’infections de

la peau et des tissus mous 4,5,8,9 . Les données

de sécurité poolées des deux études

ont montré que l’efficacité à long terme de

l’oritavancine n’a pas d’effet négatif sur

son innocuité 6 .

« En ce qui concerne les infections polymicrobiennes

ou ‹mixtes› de la peau et des

tissus mous, les germes Gram positifs ne

sont toutefois pas les seuls germes impliqués

en cas d’IBAPTM », fait remarquer le

Prof. Thomas Lodise de l’Albany College of

Pharmacy and Health Sciences à Albany/

New York. Contrairement à l’oritavancine,

la delafloxacine, une fluoroquinolone anionique

disponible sous forme orale et intraveineuse,

couvre un large spectre de bactéries

Gram positives et Gram négatives, y

compris P. aeruginosa et les anaérobies 7,8 .

Message à retenir

Avec l’oritavancine et sa longue demi-vie

terminale de 245 heures et la delafloxacine

sous forme orale et intraveineuse, nous

disposons maintenant de deux nouveaux

antibiotiques avec une efficacité prouvée et

un bon profil de sécurité pour le traitement

des patients atteints d’IBAPTM 4-9 . Selon

les intervenants du symposium ECCMID,

ces deux principes actifs ont le potentiel de

transférer la prise en charge des patients

avec IBAPTM du domaine stationnaire au

domaine ambulatoire et de minimiser les

dépenses totales de santé publique.

Références

1. Sader HS et al. Frequency and antimicrobial susceptibility of bacterial

isolates from patients hospitalised with community-acquired skin and

skin-structure infection in Europe, Asia and Latin America. J Glob Antimicrob

Resist. 2019 Jun;17:103-108.

2. Berger A et al. Initial treatment failure in patients with complicated

skin and skin structure infections. Surg Infect (Larchmt). 2013

Jun;14(3):304-12

3. Eron LJ et al. Managing skin and soft tissue infections: expert panel

recommendations on key decision points. J Antimicrob Chemother.

2003 Nov;52 Suppl 1:i3-17.

4. Corey GR et al. Single-dose oritavancin in the treatment of acute

bacterial skin infections. N Engl J Med. 2014 Jun 5;370(23):2180-90.

5. Corey GR et al. Single-dose oritavancin versus 7-10 days of vancomycin

in the treatment of gram-positive acute bacterial skin and skin structure

infections: the SOLO II noninferiority study. Clin Infect Dis. 2015

Jan 15;60(2):254-62.

6. Corey GR et al. Single Intravenous Dose of Oritavancin for Treatment

of Acute Skin and Skin Structure Infections Caused by Gram-Positive

Bacteria: Summary of Safety Analysis from the Phase 3 SOLO Studies.

Antimicrob Agents Chemother. 2018 Mar 27;62(4):e01919-17.

7. Hoover R et al. Safety, Tolerability, and Pharmacokinetic Properties

of Intravenous Delafloxacin After Single and Multiple Doses in Healthy

Volunteers. Clin Ther. 2016 Jan 1;38(1):53-65.

8. Information professionnelle Quofenix, www.swissmedicinfo.ch, 12/2021

9. Information professionnelle Tenkasi, www.swissmedicinfo.ch, 08/2021

L’information professionnelle abrégée de Tenkasi ® se trouve

dans ce magazine sur la page 2.

Les documents et références peuvent être démandés en conctactant

A. Menarini GmbH, Thurgauerstrasse 36/38, 8050 Zürich.

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Quofenix ® . C: Délafloxacine en poudre pour solution à diluer pour perfusion. Chaque flacon à usage unique contient 300 mg de délafloxacine. Chaque comprimé contient 450mg de délafloxacine. I: Traitement des infections

bactériennes aiguës de la peau et des tissus mous chez l’adulte D: schéma posologique recommandé pour Quofenix est de 300 mg administrés toutes les 12 heures en perfusion IV de 60 minutes, sur une durée de 5 à 14

jours. Après 6 doses IV, le médecin peut décider de poursuivre le traitement par voie orale. Insuffisance rénale : en cas d’administration IV, pas d’ajustement posologique en cas d’IR légère à modérée (ClCr ≥30 ml/min). En cas

d’IR sévère (ClCr


Politique

Chercher ce qui nous

unit plutôt que ce qui

nous sépare

Ces dernières années, en particulier depuis la pandémie

de coronavirus, j’ai l’impression que les rapports

humains n’ont pas évolué dans le bon sens. Les gens

sont devenus plus impatients, exigeants et insultants.

Evidemment, ma vision subjective ne correspond pas forcément

à la réalité, mais l’ambiance à la caisse de la Coop est souvent

tendue. Il en va de même sur les routes. Mais au cabinet aussi,

les patients semblent plus impatients, exigeants,

voire même insultants. Dans l’environnement

politique, on peut même l’objectiver: sur les

réseaux sociaux, dans les commentaires,

mais aussi dans des courriers personnels

ou lors de discussions, les insultes,

les discours haineux, les menaces,

voire les attaques physiques

contre les personnes qui pensent

autrement sont en augmentation.

Cela ne se produit pas seulement

lors de grands débats fondamentaux.

L’ambiance agressive et la disposition

à la violence semblent aussi

s’être accentuées lorsqu’il s’agit de

banalités.

C’est alarmant et triste. Que se passe-t-il

dans notre société? Même si une certaine tendance

pouvait déjà être ressentie auparavant, la

pandémie, la guerre en Ukraine, les catastrophes climatiques,

l’augmentation des prix de l’énergie et les éventuelles

crises énergétiques à avenir semblent déclencher une réaction

de peur chez bon nombre d’entre nous. Dans ce contexte marqué

par un sentiment de renoncement, nous semblons considérer

nos semblables comme des ennemis qui menacent de nous

prendre une chose ou de nous en refuser une autre. Certains

pensent donc légitimement pouvoir s’attaquer à leurs

semblables, par n’importe quel moyen.

L’essentiel

en bref

diversité comme une menace et en mettant l’accent sur ce

qui nous sépare que nous avancerons, mais en acceptant en toute

humilité que l’individu ne peut pas avancer sans les autres. Pour

moi, cela s’applique à la politique, à la médecine, à la politique

professionnelle, à la vie privée et aux loisirs. Et très franchement,

en tant que «teamplayer», je n’éprouverais aucun plaisir à

m’engager sans l’aide de mes semblables.

Oui, d’accord, je l’admets, ce n’est pas toujours

facile! Il y a des situations dans lesquelles

j’attaque les autres, je réagis trop violemment

ou de manière injuste. Parfois

en raison d’une menace réelle, parfois

par peur de perdre la face ou sous

le coup d’une impulsion. Si dans

mon action, je me concentre sur

les points communs, je peux

découvrir de nouvelles perspectives

et donc relativiser mes

problèmes personnels.

Je reste convaincu que nous devons

réapprendre, en tant qu’individus et

en tant que société, à mettre davantage

l’accent sur ce qui nous rassemble et à

considérer nos différences comme une

opportunité et non pas comme une menace.

Au lieu d’insulter les autres, de les harceler ou

de les rendre responsables de nos ennuis, nous devons

comprendre que nous avons tous nos problèmes et difficultés,

et que nous pourrons les surmonter que dans un commun effort.

Dans la médecine, dans la politique et dans la vie privée.

Photo: màd

J’ai une autre vision des choses. Les grands problèmes et

défis ne peuvent être surmontés que dans un commun effort.

Chaque individu peut y contribuer avec sa personnalité, ses

idées, ses expériences et son savoir. Il faut écouter les autres,

viser un échange d’égal à égal pour élargir ses connaissances et

découvrir de nouvelles perspectives. Ensuite, nous pouvons

avancer ensemble. Les personnes d’origines très diverses doivent

chercher ensemble des solutions. Ce n’est pas en considérant la

Angelo Barrile,

président de l’asmac

vsao /asmac Journal 5/22 9


asmac

Nouvelles

des sections

Berne

Save the Date!

Cet automne, nous organiserons deux manifestations

intéressantes et serions heureux

de vous y accueillir!

Atelier sur la planification des

services

Vous passez souvent de longues soirées à

plancher sur les horaires de service de

votre département et ne voyez finalement

plus que des symboles PEP danser devant

vos yeux? Vous aimeriez savoir comment

judicieusement intégrer le travail à temps

partiel dans l’horaire de service? Vous

hésitez parfois quant à la manière d’aborder

les obstacles de la planification et d’appliquer

correctement la loi sur le travail?

Vous voulez savoir comment établir un

horaire de service correct?

Dans ce cas, vous devez absolument

participer à l’atelier gratuit sur la planification

des services organisé par l’ASMAC

Berne.

Simon Schneider (avocat et directeur

suppléant de l’ASMAC Berne), le Dr méd.

Philipp Rahm (conseiller en matière de planification

des services de l’asmac) et Susanne

Nüesch (médecin hospitalier spécialiste

au centre universitaire des urgences,

Hôpital de l’Ile, responsable de la planification

des services pour les médecins-assistant[e]s)

assureront un programme passionnant

et répondront volontiers à toutes

vos questions.

Date:

mercredi 26 octobre, 14h à 16h30,

avec en-cas

Lieu:

salle de conférence de l’asmac, Bollwerk 10,

3011 Berne (à côté de la gare de Berne)

Inscription jusqu’au 19 octobre 2022 à

l’adresse info@vsao-bern.ch. Nous avons

besoin de votre prénom, nom et lieu de travail.

Si vous avez des questions spécifiques,

nous vous invitons à nous les communiquer

à l’avance.

Le défi de la génération Z

Pour la première fois, quatre générations

travaillent en même temps dans les hôpitaux.

La plus jeune est la génération Z

(personnes nées depuis 1995), c’est-à-dire

celle qui entre maintenant dans le monde

hospitalier. On a le sentiment que cette génération

a des besoins et attentes différents

vis-à-vis de la profession.

Qu’est-ce qui caractérise une génération

et pourquoi les différentes générations

vivent-elles dans des mondes parfois

très différents? Les idées, souhaits et objectifs

de chaque génération sont marqués

par les évènements politiques et économiques

ainsi que par des facteurs sociaux

qui ont un impact particulièrement important

dans la jeunesse. La génération Z

est la première génération qui a grandi à

l’ère numérique et dont l’environnement

social est marqué par une interaction et un

feed-back constants.

Nous organiserons le jeudi 10 novembre

à Berne, dès 19h, une manifestation gratuite

sur ce thème. Il s’agira d’une part de

présenter le contexte et d’autre part de discuter

des défis que cela implique dans le

travail quotidien. Un apéro et un échange

sont ensuite prévus.

Vous trouverez les détails à ce propos

sur notre site web et dans les médias sociaux.

Janine Junker, directrice de l’ASMAC Berne

Photo: màd

10

5/22 vsao /asmac Journal


asmac

Zurich /

Schaffhouse

L’ASMAC Zurich exige

de meilleures conditions

de travail

Ce n’est pas seulement depuis que le cas de

l’hôpital d’Einsiedeln a été rendu public

que nous savons à quel point les conditions

de travail des médecins sont exigeantes.

Au cours des dernières semaines,

notre section s’est engagée à plusieurs reprises

au niveau politique pour que les

choses changent enfin. Et cela pas seulement

dans le cadre de notre audition auprès

de la commission de la sécurité sociale

et de la santé du Parlement cantonal

zurichois relative à la loi sur l’Hôpital universitaire

de Zurich (USZG) en août, mais

aussi dans le cadre d’un échange entre les

associations du personnel et le Conseil

d’Etat in corpore à la mi-septembre.

Il faut agir maintenant!

L’attractivité de la profession de médecin

a fortement baissé et ce, déjà bien avant

la crise du coronavirus et l’ère du télétravail.

Une grande partie des médecins

travaillent au-delà de la durée hebdomadaire

maximale de travail de 50 heures,

d’après notre sondage souvent entre 50 et

70 heures par semaine. Il s’agit de travail

supplémentaire non rémunéré, d’incompatibilité

entre profession et vie privée

et – en lien avec le travail en équipe nuisible

à la santé – aussi d’un risque accru

de développer des maladies physiques et

psychiques.

L’économisation croissante et la pression

constante sur les coûts ont aussi pour

conséquence que la formation postgraduée

et continue est de plus en plus souvent négligée

en faveur de la prestation aux patients,

ce qui met en péril à long terme la

prise en charge des patients. La surcharge

administrative fait que la définition originelle

de l’activité du médecin, c’est-à-dire

le contact avec les patients et leur prise en

charge, est redéfinie en travail de bureau. A

cela s’ajoute le manque d’estime, y compris

la critique du public et de la politique, ainsi

que les restrictions du libre exercice de la

profession de médecin imposées par le pilotage

des admissions.

Ces thèmes concernent chacun d’entre

nous, aussi en tant que patients. Que ce soit

aujourd’hui ou dans quelques années, chacun

consultera un médecin à un moment

donné.

Une CCT cantonale

Les conditions de travail doivent donc rapidement

s’améliorer. Nous demandons

concrètement que dans le cadre du mandat

de prestations, les cliniques soient tenues

de saisir le temps de formation

postgraduée structurée séparément du

temps de travail (temps pour la prestation

au patient). C’est la seule façon de contrôler

le respect de l’obligation légale de formation

postgraduée. En effet, nous disposons

de nombreux indices selon lesquels

les médecins-assistant(e)s ne bénéficient

que d’une formation postgraduée insuffisante

malgré la contribution financière du

canton. Une formation postgraduée de

haut niveau constitue pourtant un critère

de qualité pour assurer la prise en charge

médicale à l’avenir. Il est donc dans l’intérêt

de tous que le financement cantonal

soit effectivement utilisé à cet effet.

Etablir des conditions de travail plus

attractives permettrait de créer des conditions

équitables pour tous et de calmer la

situation pour enfin freiner la spirale négative

de la pénurie de personnel. Nous restons

à l’affût et nous engageons aussi sur le

plan politique pour que les choses bougent

enfin!

Dominique Iseppi, assistante de communication,

ASMAC Zurich

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044 534 19 50

Nous serions ravis de vous rencontrer.

Kathrin Grüneis

vsao /asmac Journal 5/22 11


asmac

asmac-Inside

Yvonne Stadler

Lieu de résidence: Muri bei Bern

A l’asmac depuis: mai 2022

L’asmac pour toi en bref:

dynamique, orientée vers les solutions,

constructive

Yvonne Stadler occupe depuis

le 1 er mai 2022 le poste de

responsable du département

droit et celui de directrice

adjointe au secrétariat central de l’asmac.

Elle a cependant déjà commencé le travail

le 30 avril à l’occasion de la séance du

Comité central. Une entrée en matière

intensive pour la juriste de 41 ans: «Le soir,

je suis rentrée chez moi avec la tête pleine

de nouvelles impressions, de souvenirs

positifs et – le plus important – impatiente

d’entamer ma nouvelle activité à l’asmac»,

dit-elle rétrospec tivement.

Son domaine d’activité à l’asmac est

vaste. «Je m’occupe principalement des

questions concernant le droit du travail et

de la santé. De plus, j’accompagne des

projets relatifs à des thèmes juridiques et

je suis responsable du bureau de notification

auprès duquel les jeunes médecins

peuvent annoncer leurs problèmes.»

Enfin, elle occupe la fonction de secrétaire

juridique de la Commission de

déontologie et de l’Instance de conciliation

pour les procédures de déontologie

à l’asmac.

Mais pour Yvonne Stadler, ce n’est

pas assez. A côté de son activité pour

l’asmac, elle est avocate indépendante

dans une étude d’avocat bernoise. Là

aussi, elle traite avant tout des questions

touchant au droit du travail et de la santé.

Cela fait d’ailleurs bien des années qu’elle

s’intéresse au domaine de la santé. Après

ses études de droit à Fribourg et l’obtention

du brevet d’avocat à St-Gall, elle a

d’abord travaillé pour une assurance de

protection juridique et ensuite plusieurs

années dans le service juridique d’un

hôpital universitaire. En outre, elle a

enseigné le droit au personnel infirmier

dans différentes écoles supérieures.

A l’asmac, Yvonne Stadler veut

s’engager pour une amélioration des

conditions-cadres pour les collaboratrices

et collaborateurs dans les hôpitaux et

cabinets médicaux. «Ces personnes accomplissent

quotidiennement un énorme

travail. Pour que cela reste ainsi, il est

indispensable de créer les conditionscadres

nécessaires», dit-elle. Et que fait

Yvonne Stadler quand elle ne travaille

pas? «La famille, c’est le plus important

pour moi. Avec deux enfants en âge

de scolarité, je ne chôme pas. Si j’ai du

temps à me consacrer, j’y vais tranquillement

– que ce soit en faisant du footing

le long de l’Aar, lors d’un bon repas

avec des amis ou en randonnée dans

les montagnes grisonnes.»

Photo: màd

12

5/22 vsao /asmac Journal


asmac

Conseil juridique de l’asmac

Incapacité de travail

au moment de l’entrée

en fonction

Un médecin-assistant a un

accident quelques jours

avant le terme de son

contrat de travail à durée

déterminée dans l’hôpital X et ne peut

entrer en fonction chez son nouvel

employeur, l’hôpital Y, que 20 jours

plus tard que prévu. Quelles conséquences

cela engendre-t-il? Quel

employeur doit verser le salaire? Cela

se répercute-t-il sur le contrat de

travail à l’hôpital Y?

Photos: Adobe Stock; màd

L’accident s’est produit pendant

les rapports de travail à l’hôpital X.

L’assurance-accidents de l’employeur X

doit donc reconnaître le cas et verser

les indemnités journalières. Les indemnités

journalières sont dues au-delà de la

fin des rapports de travail. L’incapacité

de travail et ses conséquences ne sont

pas assurées auprès du nouvel employeur,

étant donné que l’évènement

s’est produit avant l’entrée en fonction.

Suite à la communication de l’incapacité

de travail par le médecin-assistant,

l’employeur Y a prié ce dernier de signer

un nouveau contrat de travail débutant

à une date ultérieure, ce qui n’est pourtant

pas nécessaire. L’employeur Y n’est

pas tenu de verser le salaire pendant

la durée de l’incapacité de travail. De

plus, une éventuelle période d’essai

est prolongée de la durée de la réduction

effective, sinon le but de la période

d’essai ne peut pas être atteint. En cas

d’absences prolongées, il se peut que

les rapports de travail soient résiliés

pendant la période d’essai vu que l’on

ne tombe pas sous le coup des dispositions

de protection applicables

en cas de maladie, d’accident ou de

maternité.

Un autre point à ne pas négliger en

cas d’adaptation du contrat et d’absences

concerne les règles de prise en compte

de la période de formation postgraduée

en vertu de l’art. 31 de la Réglementation

pour la formation postgraduée. La notice

correspondante de l’ISFM fournit des

informations à ce sujet. En règle générale,

les absences sans faute de la personne

d’une durée maximale de huit semaines

par année ne doivent pas être rattrapées

et la période de formation postgraduée

est entièrement prise en compte.

Cette situation montre les risques

auxquels on s’expose avec un contrat de

travail à durée déterminée en cas d’incapacité

de travail. Par ailleurs, il vaut la

peine d’analyser la situation en matière

d’assurance lorsque l’on change d’emploi.

L’assurance-accidents accorde une

couverture complémentaire de 30 jours.

Ensuite, on peut conclure une assurance

par convention pour une durée d’au

maximum 180 jours avant de devoir

inclure le risque-accidents auprès de

l’assurance-maladie. L’assurance-maladie

d’indemnités journalières n’accorde par

contre aucune couverture complémentaire.

Elle n’offre que la possibilité d’un

passage dans l’assurance individuelle.

Janine Junker,

directrice et juriste de

l’ASMAC Berne

vsao /asmac Journal 5/22 13


La sécurité de l’approvisionnement

est prioritaire

Aucune entreprise pharmaceutique ne vend autant de boîtes de médicaments

en Suisse que Mepha Suisse. L’an dernier, ce nombre s’est monté à 18.4 millions

de boîtes. 1

Depuis quelques années déjà, il ne va plus

de soi, même en Suisse, que chaque médicament

soit disponible à tout moment.

D’une manière générale, la pandémie et

la guerre en Ukraine ont aggravé les problèmes

de livraison. L’entreprise Mepha

Suisse qui est implantée à Bâle et vend le

volume le plus important de boîtes de médicaments

de tous les fournisseurs suisses

n’est pas non plus à l’abri de ces difficultés.

Andrej Salát qui a repris la direction de

Mepha Suisse le 1 er juin est conscient de la

grande responsabilité qu’implique le succès

de l’entreprise. Il déclare: «Notre objectif

principal consiste à approvisionner la population

suisse en médicaments de bonne

qualité à des prix équitables, même en ces

temps difficiles». Depuis 2011, Mepha Suisse

à laquelle sont rattachées les sociétés de

distribution Mepha Pharma et Teva Pharma

fait partie de la société Teva Pharmaceuticals

active au niveau mondial. Ce rattachement

à une entreprise active dans le monde

entier disposant d’un réseau sophistiqué

de chaînes d’approvisionnement et le fait

qu’environ 80 pour cent des produits vendus

en Suisse sont issus de la production

européenne contribuent à augmenter la

disponibilité de livraison. 2

Andrej Salát

est titulaire d’un master en

gestion. Originaire de

Slovaquie, il est père de deux

adolescents et passionné

de ski.

Ce qu’il faut savoir sur les génériques

Un environnement plein de défis

La complexité du développement, de la

fabrication et de la commercialisation des

médicaments a empiré. En même temps,

la pression sur les prix des génériques a

continué d’augmenter en Suisse. Mepha

Suisse bénéficie sous plusieurs aspects du

rattachement à Teva Pharmaceuticals. C’est

ainsi que l’entreprise fondée il y a 121 ans

et qui opère au niveau mondial fabrique

par exemple plus de 300 substances actives

sur ses propres sites de production.

Les génériques contiennent les mêmes substances actives que les produits

originaux. Leur qualité et leur sécurité sont équivalentes à celles des préparations

originales. Seuls les excipients peuvent différer.

Les génériques sont entre 20 et 70 pour cent moins chers que les médicaments

originaux.

Les génériques allègent les coûts de santé de 450 millions de francs par an.

Une utilisation systématique permettrait de réaliser des économies supplémentaires

de 220 millions de francs 3 par an. Afin de profiter au maximum du

potentiel d’économie, il vaut la peine d’orienter les patientes et patients,

particulièrement s’ils souffrent de maladies chroniques, dès le début vers

des génériques.

Les génériques peuvent avoir des avantages supplémentaires pour les

patientes et les patients par comparaison à l’original, par exemple, ils peuvent

être plus faciles à diviser ou être exempts de lactose et/ou de gluten.

Andrej Salát explique: «Grâce à leur appartenance

à une plus grande entreprise,

Mepha et Teva ont accès à un pipeline attractif.

Pour une entreprise sans attaches

internationales, il ne serait guère possible

de développer, de fabriquer et de commercialiser

autant de produits uniquement

pour le marché suisse».

Le point fort de Teva Pharmaceuticals réside

dans le développement et la fabrication

de nouveaux médicaments et de

propres substances actives. L’entreprise investit

également dans de propres préparations

originales ainsi que dans le domaine

des produits biologiques. À Ulm (RFA), Teva

Pharmaceuticals construit actuellement un

centre de production à la pointe de la modernité

dédié aux anticorps monoclonaux.

En tout, Teva dispose au niveau mondial

de 60 centres de recherche et de développement,

dont 31 sont basés en Europe. 4

Andrej Salát nous confie: «Seuls de grands

groupes ont ces possibilités. En fin de

compte, ce sont de nombreux marchés plus

petits tels que la Suisse, entre autres, qui en

profitent».

Une large gamme de produits génériques

Teva Pharmaceuticals offre dans le monde

entier une très large gamme comportant

environ 3 500 produits. Chaque jour, 200

millions de personnes sont traitées dans le

monde avec des médicaments du groupe

Teva. Outre les génériques, Teva fabrique


PUBLIREPORTAGE

Faits concernant Mepha Suisse SA

La société Mepha Suisse SA dont le siège se trouve à Bâle, est l’une des principales entreprises pharmaceutiques de Suisse

et, depuis 2011, elle fait partie du groupe international Teva, l’une des premières entreprises sur le marché mondial des

génériques. Les entreprises de distribution Teva Pharma SA et Mepha Pharma SA, leader sur le marché suisse des génériques,

font partie de Mepha Suisse SA. L’entreprise emploie actuellement environ 160 collaborateurs. Mepha Pharma SA et

Teva Pharma SA commercialisent ensemble plus de 300 produits, parmi ceux­ci environ 250 génériques ainsi que des

médicaments sans ordonnance, des compléments alimentaires, des produits médicaux et des médicaments originaux,

ces derniers dans les domaines du système nerveux central, des maladies respiratoires et de l’oncologie. Le large portefeuille

de produits couvre en tout 18 domaines d’indications médicales et est commercialisé par l’intermédiaire des pharmacies,

des médecins auto­dispensateurs, des parapharmacies et des hôpitaux.

www.mepha.ch

www.tevapharma.ch

différents produits, par exemple pour les

indications des domaines de l’oncologie,

de la neurologie et de la pneumologie.

En Suisse également, la gamme de produits

est très large et très variée. En tout, l’entreprise

propose sous la marque Mepha plus

de 250 produits génériques, dont beaucoup

présentent des avantages qui facilitent

la thérapie par comparaison au médicament

d’origine. 1 En plus des génériques,

Mepha Pharma et Teva Pharma offrent des

produits biologiques, des spécialités, des

OTC et des produits médicaux. Dans ces

domaines également, l’entreprise prévoit

de poursuivre encore l’élargissement de sa

gamme de produits.

La marque à l’arc­en­ciel jouit d’une grande

notoriété et de la confiance des professionnels

de la santé ainsi que des patientes et

patients. Andrej Salát est convaincu que

cette confiance n’a toutefois pas été offerte

à Mepha: «Nous avons dû la mériter:

elle est fondée sur une longue expérience,

un haut niveau de qualité et un service de

qualité». Néanmoins, il ajoute qu’en tant

que directeur général du premier fournisseur

de médicaments génériques en Suisse,

il ne veut pas se reposer sur ses lauriers,

mais faire ses preuves chaque jour afin de

répondre aux hautes attentes envers la

marque. C’est ainsi que Mepha Suisse s’engagera

également sous sa direction, par

exemple, pour la formation postgrade des

médecins – en organisant des symposiums

et par des parrainages comme le soutien

du congrès JHAS.

Des économies dans le domaine des coûts

de la santé

En plus de 70 ans d’existence, Mepha Suisse

s’est fait un nom. L’an dernier, l’entreprise

est parvenue à étendre sa part du marché

des génériques de 43 pour cent. 1 Ainsi, la

marque à l’arc­en­ciel contribue considérablement

aux économies du secteur de la

santé suisse. L’an dernier, les économies se

sont montées en tout environ à 450 millions

de francs grâce aux médicaments génériques.

Leur utilisation systématique permettrait

de réaliser des économies supplémentaires

de 220 millions de francs. 3

Une équipe sur le chemin du succès

En tant que directeur général de Mepha

Suisse SA, Andrej Salát mise sur la continuité

et un bon travail d’équipe. Outre la

sécurité de l’approvisionnement qui est sa

priorité absolue, il va s’engager en plus

pour la numérisation dans le secteur de la

santé. Ce qu’il trouve particulièrement gratifiant

dans son travail, c’est la mission que

Mepha et Teva poursuivent en Suisse. Il déclare:

«Chaque jour, nous nous engageons

pour la santé des Hommes et permettons

l’accès à des soins médicaux de qualité.

Certes, nos médicaments ne sont pas en

mesure de guérir toutes les maladies, mais

ils peuvent contribuer à ce que les patientes

et les patients se sentent mieux et

que leur qualité de vie s’améliore grâce au

traitement. C’est ce qui rend mon travail si

particulier».

80 pour cent des produits

vendus en Suisse sont

issus de la production

européenne. 2

Références

1 IQVIA Pharma Panel /31.12.2021 MAT

2 Mepha Suisse SA. Provenance des producteurs de produits

en vrac avec des produits actifs de 2014 à 2022. Bâle:

Mepha Suisse SA, 2022.

3 Intergenerika. Contribution d’efficacité des génériques,

Rapport de l’année 2021, Édition 2022.

https://www.intergenerika.ch/wp­content/uploads/2022/02/

Effizienzbeitrag­der­Generika­2021_Stand_2022.02.15.pdf,

dernière consultation le 05.09.2022

4 Teva Manufacturing Resilience Report 2020

Références disponibles sur demande.


Point de mire

Les «murmurations» des étourneaux sont non seulement un spectacle époustouflant,

elles constituent aussi un défi pour les chercheurs, toutes branches confondues.

Ballets aériens

Les oiseaux volent en nuées pour se protéger des prédateurs,

traverser les continents sans encombre et économiser de l’énergie.

Mais comment parviennent-ils à changer brusquement

de direction et à synchroniser leur vol? Les chercheurs tentent toujours

de comprendre ce phénomène.

Prof. Barbara Helm, responsable Migrations, Station ornithologique suisse de Sempach

Photo: Adobe Stock

16

5/22 vsao /asmac Journal


Point de mire

La migration des oiseaux et les

autres chorégraphies de ces

acrobates aériens fascinent les

humains depuis des siècles. Les

oiseaux qui se déplacent en formation

sont particulièrement remarquables. Certains

auteurs romains les qualifiaient de

«vaisseaux de chasse» aériens. Ils ne représentent

néanmoins qu’une petite partie

des migrateurs: la plupart des oiseaux

migrent la nuit et souvent seuls ou en

groupes informels.

Ce sont surtout les espèces hautement

sociales qui se déplacent collectivement.

En nuée ou en formation, ils migrent entre

leur site de reproduction et leur quartier

d’hiver, et souvent aussi entre des lieux

de repos et des points d’alimentation communs.

Mais on observe également des

mouvements de vol synchronisés remarquables

dans d’autres contextes sociaux.

Les rapaces, par exemple, se livrent à des

jeux aériens communs époustouflants lors

de l’accouplement, que l’on retrouve également

dans le comportement de jeu des

grands corbeaux. Certaines figures peuvent

s’effectuer dans des arrangements spécifiques,

peut-être comparables à une danse

dans un espace tridimensionnel. D’autres

espèces sociales, comme les martinets,

chassent ensemble à grande vitesse dans

les agglomérations, un comportement qui

peut servir à la formation en groupe.

Les formations peuvent couvrir un

large spectre. Cela commence par un regroupement

apparemment désuni, mais

dans lequel les oiseaux changent brusquement

de direction ensemble (exemple du

bécasseau variable). De telles nuées

peuvent se contracter ou s’étendre tout

aussi rapidement, surtout si un prédateur

se trouve à proximité, l’exemple le plus

frappant étant celui des étourneaux, dont

les «murmurations» ressemblent à de véritables

ballets aériens. Ornithologues, modeleurs

et économistes se préoccupent de

savoir comment les oiseaux parviennent à

synchroniser leur vol aussi rapidement.

Ensemble, ils tentent de décoder les mouvements

de groupe à l’aide des techniques

les plus modernes.

La précision avant tout

Le vol en groupe présente assurément de

grands avantages, d’une part pour se protéger

des prédateurs, et d’autre part pour

échanger des informations et trouver son

chemin («intelligence collective»). Outre

les avantages cités, le vol en groupe désuni

comporte aussi des inconvénients, car les

oiseaux doivent effectuer des manœuvres

de vol très précises et énergivores. Les collisions

sont cependant extrêmement

rares, elles se produisent principalement

lorsqu’une nuée est déstabilisée par un rapace

qui l’attaque ou par la pollution lumineuse

nocturne.

On observe des formes plus ordonnées

dans de nombreuses variations. Les

mouettes, par exemple, volent souvent en

file côte à côte, et on peut également observer

des vols en chaîne en ligne droite chez

certaines espèces. Toutefois, la formation

la plus classique est probablement le vol en

chevron clairement structuré (également

appelé formation en V): le leader du groupe

est positionné en tête, suivi à gauche et à

droite par d’autres oiseaux en ligne décalée

en V. Les oiseaux peuvent voler en chevron

parfait ou asymétrique, et parfois aussi en

une seule ligne décalée.

Cette forme de vol se retrouve chez de

nombreux grands oiseaux. C’est le cas notamment

des oies de différentes espèces

qui volent en groupes familiaux et coordonnent

leurs mouvements de vol collectifs

par des vocalisations permanentes.

Les ibis, les cormorans, les cigognes, les

grues, les grands limicoles et les oiseaux

de mer comptent parmi les autres espèces

qui volent en formation.

Outre les avantages du vol en groupe

mentionnés ci-dessus, la formation de vol

en chevron présente des atouts indéniables

sur le plan aérodynamique. Si les

oiseaux se positionnent précisément les

uns par rapport aux autres, seul le leader

doit supporter toute la charge énergétique

du vol. Tous les autres oiseaux bénéficient

de son sillage pour économiser de l’énergie.

Le leader est donc non seulement expérimenté

dans la recherche d’une destination,

mais aussi en bonne condition

physique. Au bout d’un certain temps, il se

met en retrait et un autre oiseau prend le

relais. Chez les oies, ce changement est

parfois annoncé par des vocalisations.

Les avantages aérodynamiques de la

formation en V étaient présumés depuis

longtemps. Des calculs ont révélé des économies

supposées d’environ 10 à 20 % de

l’énergie nécessaire au vol. De telles économies

ont d’abord été démontrées expérimentalement

dans des souffleries, puis

sur des oiseaux en vol libre grâce à de nouvelles

technologies. Des enregistrements

physiologiques sur des pélicans roses

(Pelecanus onocrotalus) en vol libre ont

montré que les oiseaux suiveurs avaient

une fréquence cardiaque nettement plus

basse que celle du leader, économisant

ainsi beaucoup d’énergie.

Manœuvrer dans l’espace

Pour réaliser une telle économie, les mouvements

des oiseaux doivent toutefois être

coordonnés avec précision. Récemment,

une étude très remarquée a examiné une

espèce locale d’ibis, l’ibis chauve (Geronticus

eremita), en vol libre en groupe. Les

ibis chauves portaient des mini-ordinateurs

dotés d’une localisation GPS et de

capteurs inertiels. De plus, les animaux,

qui faisaient partie d’un programme de

réintroduction, ont été filmés depuis

des avions légers par des chercheurs «navigants»,

permettant ainsi d’enregistrer

simultanément le trajet migratoire et le

comportement de chaque animal.

Les chercheurs ont observé que les

oiseaux qui se suivent en formation en V

se positionnent précisément par rapport

à celui qui les précède. Ils respectent exactement

la phase de leur prédécesseur avec

l’extrémité de leurs ailes et volent avec

des battements d’ailes synchronisés. Ils

peuvent ainsi utiliser de manière optimale

les courants ascendants générés par leur

prédécesseur et éviter les vents descendants.

Lorsque les ibis chauves volent en

ligne directe les uns derrière les autres,

cette synchronisation de phase n’existe

pas. Les oiseaux effectuent donc des

manœuvres spatiales très complexes et

ciblées pour profiter de la formation. Il est

toujours impressionnant de constater à

quel point les oiseaux migrateurs font

preuve d’inventivité lors de leurs grands

voyages.

vsao /asmac Journal 5/22 17


Point de mire

Dernier adieu

dans les formes

Les objets que Nathalie Heid fabrique dans son atelier sont

à l’image de la vie: éphémères. Grâce à ses urnes, le dernier adieu

prend une forme particulière.

Bianca Molnar, rédactrice du Journal asmac. Photos: Christine Strub / Trinipix.

Lorsque nous nous rencontrons

pour la première fois, Nathalie

Heid attend dans la pièce au

fond de son atelier. Elle me propose

un café. En guise de tablier, elle

porte un pantalon léger en tissu brun,

dans lequel elle s’essuie allègrement les

mains. Avec ses cheveux relevés à la hâte,

elle se tient dans son atelier comme au

milieu d’un tableau qui, sans un mot, en

dit long sur elle: Nathalie Heid est céramiste

et crée des urnes qui proposent un

rituel d’adieu différent. Ou comme elle le

dit elle-même:

C’est la dernière enveloppe, le berceau

des cendres. La particularité de l’urne

d’eau est qu’elle se dissout pendant la cérémonie,

en l’espace de trente à soixante ou

quatre-vingt-dix minutes. On la regarde

disparaître puis s’écouler dans le lit de la

rivière.

Dans la vitrine de son atelier situé à la

Länggasse à Berne, on aperçoit ces récipients,

de différentes formes blanches et

mates, coiffés de couvercles qui se fondent

presque dans les contours des urnes. Nathalie

Heid saisit l’urne au fond arrondi,

18

5/22 vsao /asmac Journal


Point de mire

la tapote et la fait légèrement vaciller:

«Elle me plaît car elle finit toujours par se

rééquilibrer.» Je m’empresse de l’imiter.

Tous les récipients allient robustesse

et légèreté, tous sont dénués du poids qui

leur est habituellement associé. Outre les

urnes blanches, il en existe qui imitent

l’apparence de certaines pierres. Pour obtenir

ce rendu, Nathalie Heid mélange différentes

couleurs d’argile afin de reproduire

le plus fidèlement possible la structure

de la surface.

La conception et la fabrication des

urnes d’eau sont le fruit d’un long développement

professionnel et personnel. Après

un cours préparatoire de création à Olten,

elle a suivi un apprentissage de peintre sur

céramique au sein d’une entreprise industrielle,

«où elle ne créait pas ses propres

céramiques, mais devait peindre selon un

modèle et travaillait à la chaîne (en pointant

ses heures)», comme elle l’explique,

puis une formation de designer en céramique

à l’Ecole d’Arts Visuels Berne.

Pour son travail de diplôme, elle a réalisé

une sculpture de douche en forme de

squelette de baleine. Il lui tenait à cœur

de créer quelque chose qui puisse aussi

être utile.

J’ai intitulé ce travail «Embrasser»,

l’étreinte, mais qui ne serre pas. On est dehors,

on entrevoit la verdure entre les côtes,

mais on est protégé. A posteriori, je trouve

cela captivant, car la mort est en quelque

sorte également présente dans cette forme,

dans le squelette. Mais la sculpture n’a rien

de macabre, elle est magnifique.

On sent que Nathalie Heid est une

chercheuse qui élargit la portée des questions

qui lui sont posées et les prend

comme point de départ pour explorer les

grandes dimensions de la condition humaine.

Elle pense à voix haute, sonde les

réponses qu’elle présente ensuite comme

des possibilités, souvent introduites par

un «peut-être».

La thématique de la finitude et les questions

sur le sens de la vie et la mort m’ont toujours

accompagnée dans mon travail. Les

crises que j’ai traversées ont peut-être aussi

contribué à ce que je m’y intéresse.

Lorsque je l’interroge sur la genèse de

l’idée de l’urne soluble, elle raconte très

ouvertement la perte d’un ami proche qui

s’est suicidé il y a plusieurs années:

Lors de la cérémonie d’adieu qui précédait

l’incinération, nous avons abordé la

question de l’urne avec des amis. Les urnes

classiques ne lui correspondaient pas du

tout. On m’a alors interpellée: «Toi qui es

céramiste, pourquoi ne créerais-tu pas une

Des récipients créés pour disparaître lentement: les urnes d’eau sont des symboles de l’évanescence.

urne à son image? C’était un vendredi, et la

cérémonie avait lieu la semaine suivante.

Les étapes de fabrication, à savoir le modelage,

le séchage et la cuisson, nécessitent

deux semaines. Je ne les avais pas. J’ai donc

eu l’idée de supprimer l’étape de la cuisson.

L’urne a juste besoin d’eau pour se dissoudre,

nous avions décidé de la poser dans

l’Aar. Cela réglait aussi la question de la répartition

des cendres. Nous avons donc mis

le récipient dans l’eau et l’avons regardé se

désintégrer peu à peu, tout en buvant du

vin et en écoutant de la musique, toutes ces

belles choses que nous avions l’habitude de

partager avec lui. Et quand nous sommes

partis, l’urne n’était plus là. Tout était parfaitement

cohérent ...

En l’écoutant, on a l’impression que

cet événement douloureux a permis de

rassembler plusieurs fils épars, thèmes et

questions qui ont toujours accompagné

Nathalie Heid, et de leur donner une direction

fructueuse.

Sa mort a fait émerger cette idée qui ne

m’avait jamais vraiment traversé l’esprit,

avec des questions comme: «Avec quoi pourrais-je

gagner de l’argent, qu’est-ce qui

n’existe pas encore sur le marché?» J’ai eu

l’impression de recevoir un cadeau de sa

part, même si j’étais rongée par la tristesse.

J’ai ensuite reçu des demandes de personnes

qui étaient présentes à la cérémonie

et qui avaient perdu un proche un an plus

tard. J’ai pris mon courage à deux mains et

j’ai soumis mon projet à la Fondation bernoise

de design afin d’obtenir une bourse.

Nathalie Heid nous confie qu’elle est

beaucoup plus sereine aujourd’hui, parce

qu’elle a davantage conscience de la valeur

du moment présent grâce à son travail,

et aussi grâce au contact avec ses clients.

Elle en accompagne certains dans son atelier,

qui souhaitent façonner eux-mêmes

leur urne.

Ce qui me touche, c’est d’être face à une

personne condamnée, qui accepte son sort,

qui sait que le temps est compté et qui tient

encore à faire cette urne de ses propres

mains.

Ainsi, une femme atteinte d’un cancer

a souhaité modeler son urne en forme de

soupière, comme symbole des précieux

moments passés avec sa famille et ses

amis. Il arrive aussi que des demandes

spéciales soient formulées, comme cette

urne en forme d’igloo pour un pêcheur inhumé

dans le lac de Neuchâtel.

Il est très important pour moi que cela

représente la personne et les événements

qui ont jalonné son existence, et que cela

soit visible tant que l’urne se trouve dans

l’église pendant la cérémonie funéraire.

Elle estime également qu’il est important

d’inciter les personnes qui ne sont pas

directement concernées à parler des questions

liées à la mort.

Lorsque notre conversation prend fin,

la nuit est déjà tombée. Nathalie Heid emballe

quelques urnes non achevées dans

du papier journal et éteint la lumière de la

vitrine. Sur son grand plan de travail, dépassant

d’un simple sac, une plaque d’argile

claire, parsemée de particules couleur

goudron. Qui sait ce qu’il en adviendra?

vsao /asmac Journal 5/22 19


Point de mire

Les avions du PC-7 TEAM ne sont

qu’à 3 mètres environ de distance les

uns des autres. Pour réussir de telles

prouesses, la confiance et les compétences

aéronautiques sont tout aussi importantes

que l’esprit critique et le sang-froid.

Dessins célestes

Lors de démonstrations aériennes, les compétences

aéronautiques sont au premier plan. Les pilotes doivent, en outre,

pouvoir se faire une confiance aveugle et pratiquer une culture

de l’erreur ouverte, afin que les idées et les doutes de chacun soient

écoutés sans distinction.

Capitaine Andreas Menk, pilote de chasse, leader du PC-7 TEAM

Au début, il faut s’habituer à

faire des loopings et autres

manœuvres aériennes entouré

de huit autres avions à environ

3 mètres de distance. Un pilote

d’avion de combat devient membre du

PC-7 TEAM après seulement trois semaines

de formation. En tant qu’élément

de démonstration officiel des Forces aériennes

suisses, nous effectuons un show

aérien de 25 minutes avec neuf avions à

hélices de type PC-7. Notre chorégraphie

commence par des changements de formation

rapides de toute la patrouille.

Nous dessinons différentes formes géométriques

dans le ciel à une vitesse d’environ

500 km/h. Un losange se transforme

rapidement en triangle, puis en étoile, et

nous présentons ces formes au public tantôt

en ligne droite, tantôt en virage ou en

looping. La trajectoire de vol est mise en

valeur par la fumée blanche de nos avions,

le tout accompagné du ronronnement de

nos turbines à hélices. Au cours du programme

de vol, la formation se divise en

sous-formations plus petites et en solistes.

Les manœuvres de vol deviennent

plus dynamiques. Dans le dernier tiers du

spectacle, sept avions se réunissent pour

constituer à nouveau une grande et élégante

formation: le tunnel, traversé par

deux autres avions. Nous dessinons aussi

parfois pour nos spectateurs un cœur, une

cascade ou une croix dans le ciel.

Photos: màd

20

5/22 vsao /asmac Journal


Point de mire

La confiance est capitale

Mais comment une formation de neuf pilotes

peut-elle donner l’impression aux

spectateurs au sol que les avions sont reliés

en une seule forme? Qui orchestre le

programme de vol et comment chaque pilote

s’oriente-t-il pour que les figures paraissent

symétriques?

La confiance mutuelle est la base de

notre travail au sein du PC-7 TEAM.

Chaque pilote doit pouvoir compter sur la

concentration à toute épreuve de son ailier,

et s’assurer qu’il suit minutieusement

le déroulement du programme de vol. Une

inattention dans la conduite des commandes

ou un changement de formation

mal exécuté peut aussitôt conduire à une

collision entre deux avions. Et comme nos

avions ne sont pas équipés de sièges éjectables,

une assistance médicale serait

sans doute superflue dans un tel scénario

catastrophe.

Afin de garantir cette confiance au

sein de l’équipe, nous, les pilotes, sélectionnons

nous-mêmes les nouveaux

membres du PC-7 TEAM. Nos supérieurs

ne sont pas impliqués dans le processus

de sélection et chaque membre de l’équipe

peut mettre son veto sans devoir se justifier.

Les pilotes de F/A-18 des Forces

aériennes suisses font partie de notre vivier

de candidats. Tous nos pilotes volent

en effet à plein temps sur des avions de

combat – les démonstrations de vol sont

une tâche supplémentaire.

Gestion des erreurs et des doutes

Je considère notre culture de gestion des

risques et des erreurs comme un autre facteur

de réussite. Cela commence dès le

briefing qui précède la mission. Outre les

faits concrets comme le programme de vol

prévu, nous nous concentrons surtout sur

les risques potentiels. Nous nous accordons

sur les mesures à prendre pour minimiser

ces derniers et définissons les procédures

à appliquer lorsqu’un risque se

réalise. L’objectif du briefing est d’éviter

toute mauvaise surprise en vol et de préparer

mentalement tous les pilotes au vol.

En tant que leader, j’utilise une check-list

pour diriger le briefing. Disposons-nous

des toutes dernières données météo? Y

a-t-il des obstacles dans la zone de démonstration?

Et surtout: comment les pilotes

se sentent-ils? Qu’ont-ils retenu du

briefing? Car pour pouvoir se concentrer à

100% sur sa tâche, aucun doute ne doit

subsister dans l’esprit du pilote lorsqu’il

s’installe dans le cockpit. Et en tant que

leader, cela me rassure de savoir, une fois

le briefing terminé, que nous sommes

neuf à avoir visualisé mentalement la

tâche à accomplir. Que l’on soit tout jeune

pilote, mécanicien aéronautique ou responsable

de la maintenance de l’équipement

de vol, il ne faut surtout pas hésiter

à soulever toutes les questions et les

doutes qu’on peut se poser.

Chaque vol est filmé depuis le sol.

Pendant le débriefing, nous étudions minutieusement

les vidéos et évaluons les

différentes figures aériennes. Les débriefings

se terminent par l’aspect le plus important:

les enseignements tirés. Chaque

pilote résume sa propre performance et

Annonce

« Le magnifique parc est

idéal pour des consultations

en plein air. »

Elena Frei, médecin assistante

Le centre psychiatrique Münsingen fait partie des

plus grandes cliniques psychiatriques de Suisse.

Plus de 3100 adultes souffrant de troubles psychiques

y sont traités chaque année. Les thérapies

s’articulent autour des domaines suivants :

dépression et anxiété, psychose et addictions ainsi

que psychiatrie gériatrique et neuropsychiatrie.

Au sein du Centre hospitalier Bienne, le CPM gère

le service Psychiatrie Biel/Bienne qui assure

une offre de soins psychiatriques auprès de la

population de la région de Bienne-Seeland-Jura

bernois.

Nous recherchons des

médecins qui partagent

activement leurs idées

et valorisent la collaboration

multidisciplinaire.

Renseignements :

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partiel

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vsao /asmac Journal 5/22 21


Point de mire

explique les adaptations qu’il souhaite apporter

lors du prochain vol afin que la performance

du PC-7 TEAM soit encore plus

spectaculaire.

Un travail manuel solide

Bien sûr, il va de soi que pour réussir cette

performance, chaque pilote doit posséder

les connaissances nécessaires et certaines

compétences aéronautiques. Il convient

de préciser que le vol en formation est un

travail manuel. Le pilote n’utilise aucun

système ni instrument. Il effectue l’ensemble

du programme à vue et corrige rapidement

et avec précision les écarts par

rapport à la position «théorique» ciblée

dans la formation. Cela nécessite une

bonne coordination œil–main–pied, une

bonne représentation spatiale et bien sûr

beaucoup d’entraînement. Un futur

membre de l’équipe commence par des

vols d’entraînement en formation à deux,

avant de voler en formation complète avec

les neuf avions.

En tant que leader, je suis responsable

du choix des trajectoires de l’ensemble du

groupe. Je répartis les virages, loopings,

etc. de manière à ce qu’ils soient idéalement

placés devant le public, tout en respectant

des distances ou des hauteurs minimales.

Car la sécurité passe toujours

avant tout. Mes huit copilotes me suivent

presque aveuglément. Seul le leader se

concentre sur la topographie et a la capacité

d’éviter les collisions avec le terrain.

Les ailiers sont chargés d’éviter les rapprochements

intempestifs entre les différents

avions.

Les pilotes des avions situés juste à côté

ou derrière moi contrôlent en permanence

deux points fixes visuels sur mon

avion. L’un définit l’angle correct, l’autre la

distance visée. Ces points fixes peuvent

varier en fonction de la formation de vol.

Si un pilote constate des écarts par rapport

à un point fixe, il les corrige en actionnant

subtilement le manche, le palonnier ou la

manette des gaz. Les corrections de position

doivent être aussi délicates que possible,

notamment parce que plusieurs

avions dessinent une forme dans le ciel,

l’un derrière ou à côté de l’autre. Le pilote

de queue a donc la tâche la plus difficile. Il

doit non seulement corriger en permanence

ses propres écarts, mais aussi ceux

des pilotes qui le précèdent.

Trouver le bon angle

L’effet d’optique désigné par le terme «parallaxe»

constitue une autre difficulté lors

du vol en formation devant des spectateurs

au sol. En raison de l’évolution

constante de la position des avions dans

l’espace devant le public, l’angle de vue du

spectateur sur nos avions change également.

De ce fait, la forme de la formation

vue du sol peut sembler asymétrique,

même si tout semble correct du point de

vue du pilote. Pour corriger l’effet de parallaxe,

nous devons donc aussi constamment

adapter nos points fixes. Ce qui peut

alors paraître faux depuis le cockpit

semble cohérent pour le public ou sur la

vidéo lors du débriefing. La parallaxe joue

d’ailleurs aussi un rôle dans la lecture des

instruments à aiguille (p. ex. un tensiomètre

de conception ancienne). En fonction

de l’angle de lecture sur l’instrument,

une autre valeur de mesure est lue.

En résumé, je dirais que les facteurs

de réussite d’une démonstration aérienne

sont de trois types: il faut un savoir-faire

aéronautique («Skill»), des connaissances

et de l’expérience («Knowledge») et surtout

une culture et une approche appropriée

de la part de tous les acteurs («Attitude»).

Je serais ravi que les médecins-assistant(e)s

et les chef(fe)s de clinique assistent

eux aussi aux démonstrations du

PC-7 TEAM. L’agenda des événements se

trouve sur notre site Internet: www.pc7-

team.ch.

Photo: màd

22

5/22 vsao /asmac Journal


Point de mire

Dessine-moi

une fractale

En 1982, Benoît Mandelbrot publie son ouvrage

«The Fractal Geometry of Nature», attirant ainsi l’attention des

non-mathématiciens sur les fractales, connues depuis bien

plus longtemps déjà. Des images et animations d’une beauté fascinante

les ont ensuite rendues célèbres auprès d’un large public.

D r Joël Adler, professeur de mathématiques, Haute école pédagogique de Berne

Photo: Adobe Stock

Figure 1: Le bonhomme pomme.

vsao /asmac Journal 5/22 23


Point de mire

Le mathématicien franco-polonais

Benoît Mandelbrot (1924–

2015) introduit le terme «fractale»

en 1975. Ce terme n’a pas

de définition mathématique formelle,

mais décrit un phénomène. Il désigne,

très schématiquement, des objets géométriques

autosimilaires. Mandelbrot

commence par découvrir les structures

autosimilaires dans ses travaux sur la

mécanique des fluides et la théorie de

l’information, ainsi que dans ses études

sur les fluctuations de prix des marchés

financiers dans les années 1950 et 1960.

Dans les années 1970, il se consacre à

l’étude d’objets mathématiques fractals.

Ni ligne ni surface

Le mathématicien suédois Helge von Koch

(1870–1924) est le premier à décrire formellement

en 1904 un objet fractal, la

fameuse courbe de von Koch, qu’il avait

introduite comme exemple de courbe

continue dérivable en aucun point. A savoir

une courbe que l’on peut tracer sans

lever le crayon, mais qui n’a aucun point

de tangente. Il s’agit de la courbe limite

que l’on obtient en remplaçant le tiers médian

d’un segment initial par les deux côtés

du triangle équilatéral dont la base est

le tiers remplacé, et en répétant cette procédure

avec chaque segment du tracé obtenu.

La figure 2 illustre les quatre premières

étapes de sa construction itérative.

La longueur de la courbe limite est infinie,

car chaque reproduction multiplie la longueur

par le facteur .

La dimension de Hausdorff est introduite

en 1918 par le mathématicien allemand

Felix Hausdorff (1868–1942). Celleci

attribue aux courbes un nombre qui

Figure 2: La courbe de von Koch

(image: Heiner Rohner)

24

E 0

E 1

E 2

E 3

.

K

indique dans quelle mesure une courbe

remplit les voisinages des points de

courbe. La dimension de Hausdorff de la

courbe de von Koch est de ≈1,261, ce

qui signifie que la courbe de von Koch

n’est ni une ligne ni une surface. La notion

habituelle de dimension, selon laquelle

les segments et les lignes droites ont une

dimension 1, les carrés et les plans une dimension

2, les cubes et l’espace une dimension

3, n’est donc pas assez précise

pour caractériser les objets fractals.

La dimension de Hausdorff est également

définie pour des sous-ensembles de

l’espace, ce qui est important pour les applications

des fractales en médecine et en

ingénierie.

Surfaces limitées à bord infini

La courbe limite de la répétition de la figure

3 se définit de la même manière que la

courbe de von Koch. Dans la courbe de

Minkowski, les deux quarts centraux d’un

segment sont remplacés par les trois côtés

du carré de même dimension. Sa dimen-

Figure 3: La courbe de Minkowski

(image: Heiner Rohner)

2

E 0

E 1

E 2

E 3

.

M

sion de Hausdorff est de 1,5, ce qui signifie

qu’elle remplit davantage les voisinages de

ses points que la courbe de von Koch.

Figure 4: Le flocon de Koch

(image: Heiner Rohner)

Si l’on remplace chaque côté d’un

triangle équilatéral par la courbe de von

Koch correspondante, on obtient ce que

l’on appelle un «flocon de neige». Son aire

est finie – 1,6 fois l’aire du triangle de départ

– mais la longueur de son bord est infinie!

3

La courbe devient surface

Mandelbrot est devenu célèbre grâce au

«bonhomme pomme» représenté dans la

figure 1, qui contient une infinité de réductions

de lui-même, que l’on désigne

par le terme «autosimilarité». Pour chaque

point C du système de coordonnées, une

règle simple – une fonction quadratique

dépendant de C – calcule une suite de

points C 0

,C 1

,C 2

,… avec une valeur de départ

C 0

=(0,0). Si cette séquence reste à l’intérieur

du cercle avec le centre (0, 0) et le

rayon 2, le cercle est colorié en noir. Les

autres valeurs de C donneront des points

coloriés d’une certaine façon selon le

temps d’échappement.

Comme le flocon de neige, le bonhomme

pomme possède une courbe limite

de longueur infinie. La courbe limite est si

sinueuse que sa dimension de Hausdorff

est de 2, soit la dimension d’une surface!

Les fractales dans la nature et la

technique

Les structures fractales sont très répandues

dans la nature. Les fougères, les cours

d’eau et les arbres en sont des exemples

(figure 5). Comme il s’agit d’objets finis, ils

ne sont en réalité que des approximations

de véritables fractales. C’est ce que montre

la courbe de von Koch. Sa dimension de

Hausdorff est de 1 pour chaque courbe obtenue

après un nombre fini de répétitions,

c’est-à-dire égale au segment de départ.

Seule la courbe limite a une dimension supérieure

à 1.

5/22 vsao /asmac Journal


Point de mire

Figure 5: Les arbres présentent une structure fractale.

Photo: Adobe Stock

Le feuillage d’un arbre et les poumons

ont en commun un échange gazeux efficace,

obtenu par une disposition fractale

des cellules responsables de l’échange de

gaz. Le poumon ressemble à un arbre tourné

à 180°. La surface des poumons est de

50 à 100 m 2 pour un volume de 4 à 6 litres!

La profondeur de ramification de la trachée

jusqu’aux alvéoles est de 11.

Grâce à la géométrie fractale, le poumon

atteint une grande surface pour un

volume modeste. Le même principe est appliqué

dans la technique. Les ordinateurs

sont de plus en plus puissants et petits.

L’un des problèmes liés à leur fonctionnement

est la chaleur qu’ils produisent. Pour

une répartition efficace du liquide de refroidissement,

des ingénieurs de l’Université

de l’Oregon ont gravé une structure

fractale dans des puces. Les antennes pour

la communication mobile présentent également

une structure fractale, ce qui permet

d’utiliser de nombreuses fréquences

en économisant de la place.

Applications des fractales en

médecine

Certaines approches prometteuses permettent

de détecter précocement les

changements liés à la maladie en déterminant

la dimension fractale des organes,

des tissus et des vaisseaux. La croissance

cellulaire incontrôlée des tumeurs s’accompagne

souvent de la formation de

nouveaux vaisseaux sanguins, ce qui se

traduit par une augmentation de la dimension

fractale de la tumeur. La dimension

fractale de la tumeur peut même évoluer

sans croissance visible et ne peut

donc être détectée qu’en la déterminant au

préalable.

On a ainsi comparé la dimension fractale

des vaisseaux sanguins de la rétine de

dix patients souffrant de rétinopathie diabétique

et de dix personnes d’un groupe de

contrôle. Une augmentation significative a

été constatée par rapport au groupe de

contrôle [1].

La possibilité de diagnostiquer un emphysème

pulmonaire sur la base de la dimension

fractale des poumons semble

également intéressante. Les poumons

sains présentent une dimension fractale

plus basse.

Bibliographie

spécialisée et exemples

[1] Applications of Fractals in

Medicine, K. L. Uahabi, M. Atounti. Annals

of the University of Craiova, Mathematics

and Computer Science Series Volume 42(1),

2015, Pages 167–174.

Magnifique vidéo sur

le bonhomme pomme de Mandelbrot:

https://www.youtube.com/watch?v=b005i-

Hf8Z3g

(ajoutée le 27.7.2022)

Fractals in physiology and medicine,

A. L. Goldberger, B. J. West. Yale J Biol Med,

1987 Sep–Oct; 60(5): 421–35.

The Fractal Geometry of Nature, Benoît

Mandelbrot, UK, 1982

vsao /asmac Journal 5/22 25


Point de mire

Curiosité, comportement territorial,

sécurité – différentes raisons expliquent la

fascination des chats pour les formes géométriques.

Cat Circles

Les photos ou vidéos d’internautes montrant leur chat assis

immobile au milieu d’un cercle envahissent régulièrement la Toile.

Les propriétaires de chats savent que leurs compagnons

à quatre pattes aiment s’installer sur un simple journal posé au sol.

Nos colocataires poilus ont-ils vraiment un rapport particulier

avec les formes géométriques?

Regina Röttgen, journaliste indépendante spécialisée dans les animaux et la nature

Les vidéos de chats sont populaires.

En ce moment, de nombreux

propriétaires de chats se

passionnent pour des photos et

des vidéos de chats semblant irrésistiblement

attirés par les formes géométriques.

Si l’on trace par exemple un carré ou un

cercle sur le sol à l’aide de craie, de corde,

de ruban adhésif ou d’une serviette, ils ne

tardent pas à s’y installer. C’est du moins

le récit le plus courant.

Katrin Held, comportementaliste et

conseillère en nutrition pour chats, relève

plusieurs raisons possibles à ce comportement.

«Le comportement territorial souvent

invoqué sur les réseaux sociaux n’en

fait toutefois pas partie, car les formes au

sol se trouvent déjà sur le territoire du

chat.» Lorsque le chat est déjà assis dans

le carré ou le cercle, c’est la distanciation

sociale qui entrerait alors en jeu. «Si le

chat semble défendre son territoire géométrique,

il souhaite en fait que l’on respecte

sa distanciation sociale. Car les

formes sont en principe un peu plus

petites que l’espace personnel du chat qui

s’y est installé.»

L’experte voit une autre explication

possible à la curiosité de ces félins. «Un

chat aime observer son maître. Peu importe

qu’il soit en train de lire le journal, de

monter un meuble ou de coller du ruban

adhésif sur le sol.» Il voit juste qu’il accorde

Photos: Adobe Stock

26

5/22 vsao /asmac Journal


Point de mire

beaucoup d’attention au cercle ou au carré

posé sur le sol. Ce qui éveille sa curiosité.

«Les chats sont naturellement des créatures

inquisitrices, ils veulent aller explorer

ce que leur maître vient de poser.»

Les formes confèrent un sentiment

de sécurité

Pour Katrin Held, le plus probable est que

les chats s’assoient dans des formes géométriques

dessinées en raison de leur besoin

de sécurité. «Les formes encadrent les

chats, leur offrent une possibilité de retrait.

Cela leur donne un sentiment de sécurité.»

Certains spécialistes avancent l’hypothèse

que ce phénomène renverrait au procédé

de nidification. Se blottir tout contre sa maman,

avec ses frères et sœurs, apporte au

jeune chaton chaleur et sécurité. Des espaces

bidimensionnels, à peine plus grands

que lui, donneront au chat adulte un sentiment

de sécurité.

Un groupe de chercheurs, dirigé par

la biologiste comportementale Gabriella

Smith du Hunter College de New York, a

récemment découvert que les chats étaient

tout aussi sensibles aux formes illusoires.

Pour le déroulement de l’expérience,

30 pro priétaires de chats ont placé un

carré de Kanizsa sur le sol. Le motif de

Kanizsa était délimité par quatre formes

style «Pacman» formant les coins d’un

carré invisible. Le motif de Kanizsa est une

illusion d’optique basée sur la perception

de contours subjectifs, car seuls les coins

d’une forme sont visibles. Les propriétaires

portaient des lunettes de soleil pour éviter

que le contact visuel n’influence le comportement

du chat. Environ un tiers des sujets

se sont assis dans la forme Kanizsa au cours

des cinq premières minutes.

L’experte suppose donc qu’en plus de la

préférence individuelle, le mode d’élevage

du chat pourrait être déterminant.

«Comme nos essais sur le terrain portaient

exclusivement sur des chats d’extérieur, il

est possible qu’ils trouvent suffisamment

d’occupation à l’extérieur et n’aient donc

pas montré d’intérêt pour les formes.» En

revanche, les chats vivant uniquement en

appartement pourraient très bien être captivés

par les carrés et les cercles sur le sol,

car ils aiment généralement découvrir de

nouveaux stimuli. «La plupart des chats

d’intérieur connaissent chaque centimètre

carré de leur maison.»

L’enthousiasme de nos compagnons à

quatre pattes pour les formes pleines est

beaucoup plus universel. Un livre sur la

table, une serviette pliée sur le lit ou une

feuille de papier posée sur le sol – à peine

le chat l’aperçoit-il qu’il s’assoit dessus.

Les spécialistes des chats sont catégoriques:

il s’agit là d’un comportement territorial.

Selon Katharina Aeschimann,

tout ce qui se trouve sur le sol est intéressant.

«Un nouvel élément a été introduit

sur son territoire et doit être contrôlé. Il

marque ainsi son territoire.» Les propriétaires

de chats, quant à eux, restent

convaincus que les félins choisissent toujours

une forme géométrique pour s’asseoir

ou se coucher.

Les chats créent des

formes géométriques

Lorsqu’ils sont plusieurs, les chats

aiment s’asseoir en demi-cercle ou en

cercle. L’experte en félins Katrin Held

sait pourquoi: «Pour les chats, il est

préférable de s’asseoir dans une forme

plutôt qu’en ligne. Ainsi, ils n’ont pas

d’ennemi potentiel dans le dos.» Il est

primordial pour un chat d’avoir un

contact visuel avec ses congénères. «Si

aucun des chats ne veut tourner le dos

à un autre, la manière dont ils se

positionneront ressemblera inévitablement

à une forme géométrique.»

Ainsi, trois chats se positionneront

naturellement en triangle, et quatre

chats, en carré.

Les chats d’extérieur moins

intéressés

Cependant, tous les chats ne sont pas attirés

par les formes placées au sol. C’est précisément

pour cette raison que de telles

vidéos et photos sur Internet doivent être

interprétées avec prudence, indique l’experte

en félins Katharina Aeschimann.

«Dans les vidéos, on ne montre que les

chats qui s’assoient dans les formes, rarement

ceux qui n’y prêtent aucun intérêt.»

Selon la conseillère diplômée en psychologie

animale, n’importe quelle autre vidéo

ne générerait pas non plus de clics. Ces

images ne reflètent donc pas le comportement

général des chats. Dans ses propres

essais sur le terrain, la majorité des chats

de trois foyers avec jardin ne s’intéressaient

pas aux formes posées ou collées.

vsao /asmac Journal 5/22 27


Point de mire

Le logo,

l’image qui fait

la différence

Lorsque l’on évoque la création de logos, on pense à des

designers qui passent des nuits penchés sur leur pupitre à peaufiner

la forme parfaite. C’est faux. Ils sont avant tout à l’écoute.

Denise Delémont, spécialiste des marques à l’agence de branding et de design Scholtysik

Reconnaissable au premier coup d’œil dans le monde entier, même si le lettrage est dans une autre langue:

Coca-Cola a une image de marque qui répond à toutes les exigences.

Photo: Adobe Stock

28

5/22 vsao /asmac Journal


Point de mire

Autrefois, il fallait se faire un

nom – aujourd’hui, il faut un

logo. Rares sont les entreprises

qui peuvent s’en passer.

Un nouveau projet? Il faut un logo. Qu’il

s’agisse d’une société, d’un produit ou

d’une initiative – le logo s’impose. Il est

aujourd’hui possible d’obtenir un logo à

moindres frais sur des plates-formes en

ligne. Accessibles à tous et parfois réalisés

avec un savoir-faire artisanal, les logos

sont proposés dans toutes les formes et

couleurs. Une évolution logique si l’on

considère les atouts d’un logo: il permet

de s’orienter et, avec le temps, de gagner

la confiance ainsi que, dans le meilleur

des cas, la fidélité. Certains parlent même

de «love brands» (marques aimées).

La fonction définit la forme

Dans un monde où les stimuli ne manquent

pas et avec une offre de produits et de

services qui se nivelle de plus en plus, le

logo fournit un repère. On le reconnaît, il

marque notre esprit et nous réconforte.

Le simple fait d’exister contribue donc

déjà à l’efficacité du logo. Et ce, sur une

longue période. Pour cela, nul besoin de

designers – c’est dans la nature des choses.

Pour être efficace cependant, un logo doit

avant tout être bon. Mais qu’est-ce qui est

«bon»? Et quel rapport avec le design? Une

petite clarification s’impose. Le célèbre

designer Dieter Rams a formulé dans les

années 1970 ses thèses novatrices sur la

définition du bon design, toujours valables

aujourd’hui. En résumé: un bon design

n’est pas le fruit du hasard ou de l’arbitraire.

La forme est définie par la fonction.

En conséquence, le design d’un logo ne se

mesure pas à la manière dont il plaît, mais

à son adéquation avec la marque et à l’effet

qu’il produit sur les personnes qui le regardent.

Avant de s’attaquer à la forme, les

designers doivent donc d’abord déterminer

à quel contenu ils ont affaire.

C’est là qu’intervient notre travail de

concepteur de logos. Nous écoutons et posons

beaucoup de questions, même celles

qui fâchent. Parallèlement, nous analysons

les choses sans préjugés, dans la perspective

neutre d’une personne extérieure.

A partir de là, nous développons avec nos

clients une stratégie pour leur marque: le

positionnement souhaité sur le marché et

un concept de base gagnant qui distingue

la marque des autres et lui confère de la

pertinence. Nous formulons cette idée

sous la forme de promesses de marque et

d’une personnalité de marque. Dans le jargon

marketing, on parle aussi d’«ADN de

la marque». Une fois que cette description

du contenu est établie, que nous avons

soulevé tous les points et que nous sommes

certains d’avoir bien compris notre interlocuteur,

son offre, son marché et son public,

nous nous attelons à la conception de

la forme.

Inimitable, accrocheur et adaptable

S’ensuit la création d’un logo en cohérence

avec la stratégie de la marque. Evoque-t-il

des associations qui sont en accord avec

l’ADN de la marque? Parvient-on à le situer

dans la bonne branche? Est-il suffisamment

original ou pourrais-je le confondre

avec d’autres? Pour cela, il faut bien sûr

aussi regarder les logos des concurrents.

De plus, il est parfois nécessaire d’effectuer

des recherches juridiques approfondies.

En effet, non seulement le risque de

confusion avec d’autres marques protégées

complique la protection de sa propre

marque, mais il présente aussi un potentiel

de conflit élevé, ce qui peut être très

fâcheux.

Nous devons donc oublier la vision romantique

selon laquelle la conception

d’un logo est un art pur de considérations

profanes. Il faut tout de même tenir

compte d’un grand nombre de critères artisanaux:

puis-je saisir rapidement la

forme et bien lire le nom? Même de très

loin ou en tout petit sur un crayon? Peut-il

être affiché comme photo de profil sur les

réseaux sociaux? Les couleurs choisies

sont-elles accessibles sur le web? Puis-je

également le reproduire en noir et blanc?

Et surtout: la forme est-elle suffisamment

simple? Pour le savoir, une simple expérience

mentale suffit: pourrait-on dessiner

le logo dans le sable avec son doigt? C’est

effectivement possible pour de nombreuses

marques populaires. Il suffit de

penser aux anneaux olympiques, au M incurvé

de McDonald’s, à l’étoile de Mercedes,

à l’hexagone de Roche, au swoosh de

Nike ou aux C croisés de Chanel.

Le processus créatif dans la conception

de logos suit les mêmes étapes que

dans l’architecture, le design de meubles

ou la mode: concevoir, rejeter, affiner. A la

main ou sur ordinateur. Naturellement

animé dans une réalité qui devient toujours

plus virtuelle, et de plus en plus souvent

accompagné d’une identité sonore

caractéristique de la marque.

Pour les clients, ce processus de rapprochement

progressif est généralement

intense et parfois empreint d’une lourde

charge émotionnelle, car nous collons au

plus près de l’ADN de la marque. Il est par

conséquent important que les personnes

concernées soient impliquées dans le processus

créatif et qu’elles aient la possibilité

de juger non seulement sur la base de leurs

goûts personnels, mais aussi sur des critères

rationnels et objectifs. Dans l’idéal,

les projets de logos sont examinés en environnement

réel: sur un site web. Comme

photo de profil sur Twitter. Comme photomontage

sur un emballage ou sur la façade

d’un bâtiment. Tel que l’exige la tâche en

question.

Enfin la forme parfaite?

Une fois que le logo a trouvé sa forme définitive,

son introduction demande à nouveau

du doigté. Les collaborateurs, qui

sont fiers de porter le logo et de représenter

la marque, veulent connaître l’idée qui

en est à l’origine. Les clients, les partenaires

commerciaux et le public veulent se

familiariser avec la marque et savoir ce

qu’elle représente. Cela nécessite non seulement

de bonnes prestations, mais aussi

une communication habile et de la persévérance.

Une étude de marché permet d’évaluer

la popularité du nouveau logo. Des

mesures régulières tous les un ou deux ans

montrent comment la notoriété, la familiarité

et l’attribution des qualités souhaitées

évoluent au fil du temps. La valeur financière

d’une marque peut également

être mesurée. Dernièrement, Coca-Cola a

été évaluée à plus de 50 milliards de dollars,

Apple même à plus de 400 milliards.

Ces sommes astronomiques ne se réfèrent

évidemment pas uniquement au logo,

mais que serait Apple sans son logo en

forme de pomme? Investir dans une forme

parfaite aura, dans tous les cas, été bénéfique.

vsao /asmac Journal 5/22 29


Perspectives

Aus der «Therapeutischen Umschau»* – Übersichtsarbeit

Update:

Neue Therapieformen des

Diabetes mellitus Typ 2

Stefan Fischli, Abteilung für Endokrinologie, Diabetologie und klinische Ernährung, Kantonsspital Luzern

Die Behandlung des Diabetes

mellitus Typ 2 hat in den

letzten Jahren fundamentale

Neuerungen erfahren: Schritt ­

weise haben sich antidiabetische Medikamente

mit neuen Wirkprinzipien etabliert.

Diese Stoffklassen haben den Vorteil,

dass sie frei von den «üblichen»

Nebenwirkungen antidiabetischer Medikamente

wie Hypoglykämie oder Gewichtszunahme

sind. Eines der wichtigsten

Charakteristika der neuen Antidiabetika

wie GLP-1-Rezeptoragonisten oder

SGLT-2-Hemmer ist ihr positiver Einfluss

auf die kardiovaskuläre Morbidität und

Mortalität sowie auf assoziierte diabetische

Komorbiditäten (z. B. Nephropathie).

Diese Erkenntnisse stützen sich auf inzwischen

zahlreich vorhandene Daten

aus kardiovaskulären bzw. renalen Endpunkt-Studien.

Einer der Paradigmenwechsel

in der modernen Diabetesbehandlung

stellt die Tatsache dar, dass bei

kardiovaskulären Vorerkrankungen (koronare

Herzkrankheit, Herzinsuffizienz)

bzw. entsprechender Hochrisikosituation

primär Präparate eingesetzt werden sollen,

die in den Studien eine Risikoreduktion

gezeigt haben.

Für den Praktiker ist die Anzahl verfügbarer

Medikamente und möglicher

Kombinationen bisweilen schwer überschaubar,

zumal gewisse Therapieregimes

noch nicht kassenzulässig sind. Der

vorliegende Artikel orientiert sich an den

neuen nationalen und internationalen

* Der Artikel erschien ursprünglich in der

«Therapeutischen Umschau» (2020), 77(7),

319–327. mediservice vsao-Mitglieder können

die «Therapeutische Umschau» zu äusserst

günstigen Konditionen abonnieren. Details

s. unter www.hogrefe.ch/downloads/vsao.

Guide lines [1, 2], gibt zuerst einen aktuellen

Überblick über die «neuesten» Antidiabetika

(DPP-IV-Hemmer, GLP-1-Rezeptoragonisten

und SGLT-2-Hemmer) und

leitet dann zu praktischen Aspekten der

Diabetesbehandlung über.

Übersicht über neuere Antidiabetika

Inkretinbasierte Therapien (vgl. Abb. 1)

Unter diesem Begriff werden Behandlungen

zusammengefasst, die am Inkretinsystem

des Körpers angreifen. Inkretine

(z. B. glucagon-like peptide 1, GLP-1 oder

glucose-dependent insulinotropic peptide,

GIP) sind Darm­ Hormone, die als Reaktion

auf eine perorale Kohlenhydratbzw.

Glukose-Zufuhr ausgeschüttet werden

und die prandiale Insulinsekretion

stimulieren. Dieser als sog. «Inkretineffekt»

bezeichnete Mechanismus ist bei

Typ-2-Diabetikern gestört bzw. reduziert

[3], die pathophysiologischen Grundlagen

dafür sind nicht restlos geklärt [4, 5].

Therapeutisch kann der Inkretineffekt

zweifach beeinflusst werden: Einerseits

kann der Abbau der zirkulierenden,

endogenen Inkretine durch Hemmung

des metabolisierenden Enzyms – der Dipeptidyl-Peptidase-IV

– gehemmt und

damit die Inkretinspiegel erhöht werden

(DPP-IV-Hemmer). Andererseits können

dem körpereigenen GLP-1-ähnliche

Substanzen, sog. GLP-1-Analoga oder

GLP-1-Rezeptoragonisten (GLP-1-RA) eingesetzt

werden, um die Inkretinwirkung

zu potenzieren. Neben Differenzen in

Bezug auf Wirkstärke (HbA1c-Reduktion)

und Gewichtsverlauf unterscheiden sich

DPP-IV-Hemmer und GLP-1-RA substanziell

in ihren Effekten auf die kardiovaskuläre

Morbidität und Mortalität.

DPP-IV-Hemmer (Gliptine)

DPP-IV-Hemmer wirken mässig blutzuckersenkend

(HbA1c-Reduktion um 1 %)

und sind gewichtsneutral. Das Nebenwirkungsprofil

ist günstig: Im Gegensatz zu

den GLP-1-Agonisten fehlen gastrointestinale

Nebenwirkungen. DPP-IV-Hemmer

weisen, wie GLP-1-RA, kein intrinsisches

Hypoglykämierisiko auf. Eine klare Assoziation

mit dem Auftreten von Pankreatitiden

konnte sowohl für GLP-1-RA als auch

für DPP-IV-Hemmer bisher nicht belegt

werden [6, 7]. Jedoch sollten beide Stoffklassen

bei Patienten mit stattgehabter

oder Risikofaktoren für eine Pankreatitis

gestoppt bzw. der Einsatz kritisch hinterfragt

werden.

DPP-IV-Hemmer werden nach wie

vor sehr häufig und meist in Kombination

mit Metformin eingesetzt. Zu betonen ist

jedoch, dass keines der Präparate einen

protektiven kardiovaskulären Effekt zeigen

konnte (vgl. Tab. 1). Zusätzlich besteht

möglicherweise ein erhöhtes Risiko für eine

Herzinsuffizienz unter gewissen DPP-

IV-Hemmern [8]. DPP-IV-Hemmer können

prinzipiell mit allen oralen Antidiabetika

oder mit Basalinsulin kombiniert

werden. Eine Kombination von DPP-IV-

Hemmern mit GLP-1-RA ist jedoch nicht

zugelassen, und es kann damit keine additive

HbA1c-Senkung erreicht werden [9].

GLP-1-Rezeptoragonisten (GLP-1-RA)

Im Gegensatz zur Behandlung mit DPP-

IV-Hemmern kommt es beim Einsatz von

GLP-1-RA zu einer deutlicheren Verstärkung

des Inkretineffektes. Klinisch schlägt

sich dies in einer grösseren HbA1c-Senkung

und einem gewichtsreduzierenden

Effekt nieder. Jedoch gehen die Wirkungen

auch mit einer erhöhten gastrointesti­

30

5/22 vsao /asmac Journal


Perspectives

nalen Nebenwirkungsrate (Übelkeit, Inappetenz)

einher. Die Nebenwirkungen sind

jedoch meist nur passager am Anfang der

Behandlung vorhanden und können

durch schrittweise Dosistitration abgeschwächt

bzw. verhindert werden.

Neben den Wirkungen auf die endokrine

Pankreasfunktion hemmen die GLP-

1-RA die Magenentleerung und wirken

im Gehirn direkt auf Appetit- und Sättigungszentren

[10]. Die GLP-1-RA sind momentan

die Antidiabetika mit dem stärksten

Effekt auf die Gewichtsreduktion. Im

Zellmodell und im Tierversuch hat GLP-1

einen trophischen Effekt auf die Betazelle

und verhindert die Apoptose bzw. stimuliert

deren Proliferation.

In der Schweiz sind verschiedene

GLP-1-RA zugelassen, entweder als Monosubstanz

oder als Kombinationspräparat

zusammen mit Insulin (vgl. Abb. 2).

Die Substanzen unterscheiden sich primär

durch die Halbwertszeit bzw. die

damit verbundene Applikationsfrequenz

(täglich vs. 1× / Woche). Die Halbwertszeit

des Agonisten bzw. die Dauer der

GLP-1-Rezeptoraktivierung spielt dabei

eine Rolle, ob eher postprandiale (durch

Hemmung der Magenentleerung) oder

Nüchtern-Blutzuckerwerte beeinflusst

werden [11]. Als erste orale GLP-1-RA-Formulierung

ist Semaglutid (Rybelsus®) seit

Kurzem in der Schweiz zugelassen.

Verschiedene GLP-1-RA haben eine

Reduktion kardiovaskulärer Endpunkte

bzw. eine Mortalitätsreduktion gezeigt

(vgl. Tab. 1). GLP-1-RA wirken sich ebenfalls

positiv auf den Verlauf einer diabetischen

Nephropathie aus. Sie verhindern

primär die Progression der Albuminurie

und die Entwicklung bzw. das Neu-Auftreten

einer Makroalbuminurie. Anzumerken

ist jedoch, dass es sich bei der

überwiegenden Mehrheit der Daten um

sekundäre Endpunkte aus den kardiovaskulären

Endpunktstudien handelt.

GLP-1-RA können mit allen oralen Antidiabetika

(ausser DPP-IV-Hemmern, siehe

oben) und Insulin kombiniert werden.

SGLT-2-Hemmer können ebenfalls zusammen

mit GLP-1-RA gegeben werden.

Die Kombination ist zum jetzigen Zeitpunkt

jedoch nicht kassenzulässig, d. h.

eine vorgängige Kostengutsprache beim

Versicherer ist notwendig.

SGLT-2-Hemmer (Gliflozine) (vgl. Abb. 3)

Die neueste antidiabetische Stoffklasse,

die SGLT-2-Hemmer, vermindern im proximalen

Tubulus die Rückresorption von

Glukose durch Hemmung des Natrium-Glukose-Symporters

(sodium dependent

glucose transporter, SGLT). Die daraus

resultierende Glukosurie schlägt sich

in einer HbA1c-Senkung mit Gewichtsreduktion

nieder. Neben ihrer blutzucker-senkenden

Wirkungen weisen die

SGLT-2-Hemmer aber auch kardio- und

nephroprotektive Effekte auf. Die genauen,

dafür verantwortlichen Mechanismen

sind noch nicht allesamt geklärt. Auf kardialer

Seite führen verschiedene Faktoren

Abbildung 1. Inkretinbasierte Therapie: Übersicht über Ansatzpunkte und Wirkungen.

vsao /asmac Journal 5/22 31


Perspectives

Tabelle 1. Kohlenhydrate für Diabetes-Patienten: Alternativen zu ungünstigen Quellen.

Substanz

(Markenname)

3-P-MACE 1

Kardiovaskuläre

Mortalität

Gesamt-

Mortalität

Nicht-fataler

CVI

Nicht- fataler

Myokardinfarkt

Herz -

insuffizienz

Nephropathie

DPP-IV-Hemmer

Saxaglipitin

(Onglyza®)

Aloglipitin

(Vipida®)

Sitagliptin

(Januvia®)

Linaglipitin

(Trajenta®)

Neutral Neutral Neutral Neutral Neutral Erhöht Reduziert 2

Neutral Neutral Neutral N. E. Neutral Erhöht N. E.

Neutral Neutral Neutral Neutral Neutral Neutral Neutral

Neutral Neutral Neutral Neutral Neutral Neutral Reduziert 2

GLP-1-Rezeptoragonisten

Lixisenatid

(Lyxumia®)

Liraglutid

(Victoza®)

Semaglutid s.c.

(Ozempic®)

Semaglutid p.o.

(Rybelsus®)

Dulaglutid

(Trulicity ®)

Exenatid ER

(Bydureon®)

Neutral Neutral Neutral Neutral Neutral Neutral Reduziert 3

Reduziert Reduziert Reduziert Neutral Neutral Neutral Reduziert 3

Reduziert Neutral Neutral Reduziert Neutral Neutral Reduziert 3

Neutral Reduziert Neutral Neutral Neutral Neutral N. E.

Reduziert Neutral Neutral Reduziert Neutral Neutral Reduziert 3

Neutral Neutral Reduziert 4 Neutral Neutral Neutral Reduziert

SGLT-2-Inhibitoren

Empagliflozin

(Jardiance®)

Canagliflozin

(Invokana®

Dapagliflozin

(Forxiga®)

Reduziert Reduziert Reduziert Neutral Neutral Reduziert Reduziert

Reduziert Neutral Neutral Neutral Neutral Reduziert 4 Reduziert

Neutral Neutral Neutral Neutral Neutral Reduziert Reduziert

Anmerkungen: N. E.: nicht evaluiert; 1 3-P-MACE: 3-Point Major Adverse Cardiovascular Event: kombinierter Endpunkt in kardiovaskulären Endpunktstudien

beinhaltet kardiovaskulärer Tod, nicht-fataler Myokardinfarkt, nicht-fataler stroke; 2 v. a. Progression der Albuminurie; 3 v. a. Entwicklung einer

Makroalbuminurie; 4 explorativer Endpunkt.

wie Vor- und Nachlastsenkung, zunehmende

Hämokonzentrierung, der durch

osmotische Phänomene vermittelte diuretische

Effekt, ein möglicherweise verändertes

Nährstoffangebot (z. B. Ketonkörper)

an das Myokard und die Hemmung

des Natrium-Hydrogen-Exchangers zu

den dokumentierten protektiven Effekten

bei Pat. mit KHK und einer Herzinsuffizienz

[12]. In Bezug auf die Nephroprotektion

ist einer der zentralen Mechanismen

die Abnahme des glomerulären Filtrationsdruckes

und der Hyperfiltration durch

Beeinflussung des tubulo-glomerulären

Feedbacks [13]. Dadurch kommt es zu einer

verzögerten Progression der diabetischen

Nephropathie. In Studien konnte

gezeigt werden, dass unter Behandlung

mit SGLT-2-Hemmern die Nieren-spezifischen

Endpunkte wie Einleiten eines Nierenersatzverfahrens

oder renaler Tod seltener

auftreten [14, 15]. Die bisher einzige

Studie, die den Einfluss eines SGLT-2-

Hemmers (Canagliflozin) auf die diabetische

Nephropathie als primären Endpunkt

untersucht hat, war das CREDEN­

CE-trial [15]. Die positive Beeinflussung

dieses sog. «kardio-renalen Systems»

scheint denn auch ein zentraler Aspekt

der Morbiditäts- und Mortalitätsreduktion

unter SGLT-2-Hemmerbehandlung zu

sein [16 – 18] (vgl. Tab. 1).

Obwohl die SGLT-2-Hemmer, neben

den GLP-1-RA, einen Meilenstein der modernen

Diabetestherapie darstellen, ist

das pleiotrope Wirkspektrum auch mit

Nebenwirkungen assoziiert. Die seltene

euglykäme diabetische Ketoazidose (eD­

KA) ist als metabolische Azidose mit meist

nur gering erhöhten Plasmaglukosewerten

charakterisiert. Die Bestätigung der

Verdachtsdiagnose erfordert immer eine

32

5/22 vsao /asmac Journal


Perspectives

Täglich applizierbare Präparate

Generischer Name Exenatid Liraglutid Lixisenatid

Markennanme Byetta® Victoza® Lyxumia®

Zulassung (CH) 2006 2009 2017

Grundstruktur Exendin-4 GLP-1 Exendin-4

Molekulargewicht (Da) 4186.6 3751.2 4909.5

Halbwertszeit + ++ +

Senkung Nüchtern-BZ + ++ +

Senkung pp-BZ ++ + ++

Applikation 2x tgl. 1x tgl. 1x tgl. zur Hauptmahlzeit

Kombination mit Basalinsulin (gem. SL) Ja Ja 1 Ja 2

Wöchentlich applizierbare Präparate

Generischer Name Exenatid LAR 3 Dulaglutid Semaglutid

Markennanme Bydureon® Trulicity® Ozempic®

Zulassung (CH) 2012 2015 2019

Grundstruktur Exendin-4 GLP-1 GLP-1

Molekulargewicht (Da) 4186.6 59669.81 4113.64

Halbwertszeit +++ +++ +++

Senkung Nüchtern-BZ ++ ++ ++

Senkung pp-BZ + + +

Applikation 1x wöchentlich 1x wöchentlich 1x wöchentlich

Kombination mit Basalinsulin (gem. SL) Nein Nein Ja

Abbildung 2. GLP-1-Rezeptoragonisten: Übersicht über s.c.-applizierbare Präparate. 1 Fixkombination Liraglutid / Insulin degludec (Xultophy®) erhältlich;

2 Fixkombination Lixisenatid / Insulin glargin (Suliqua®) erhältlich; 3 Exenatid in Mikrosphären vorliegend (führt zur verzögerten Freisetzung).

BZ: Blutzucker; gem. SL: Indikation zugelassen gem. Spezialitätenliste; Da: Dalton.

Blutgasanalyse, ansonsten wird die Übersäuerung

verpasst und der Verlauf kann

fatal enden. Analog zur Metformin-assoziierten

Laktatazidose ist die eDKA eine

meist vorhersehbare und abwendbare

Komplikation, wenn grundlegende Vorsichtsmassnahmen

(vgl. Kasten 1) strikte

befolgt werden. Das Risiko für urogenitale

Infekte (meist Mykosen) ist unter

SGLT-2-Hemmer-Behandlung erhöht. Unklar

ist zum jetzigen Zeitpunkt die Frage,

ob auch komplizierte Harnwegsinfekte

bzw. Pyelonephri tiden oder Formen der

urogenitalen, nekrotisierenden Fasziitis

(Fournier-Gangrän) einen Zusammenhang

mit der SGLT-2-Hemmerbehandlung

haben. Auch ist bis jetzt noch nicht

klar, ob das Amputationsrisiko (v. a. an der

unteren Extremität) unter den Gliflozinen

erhöht ist. Vorsicht ist geboten bei Patienten

mit diabetischem Fuss syndrom, fortgeschrittener

Neuropathie und kritischer

Blutversorg ung bzw. Kompromittierung

derselben durch eine zusätzliche Volu­

vsao /asmac Journal 5/22 33


Perspectives

Kasten 1. Vorsichtsmassnahmen unter Behandlung mit SGLT-2-Hemmern.

Risikopersonen / Risikosituationen für Komplikationen

(Infekte / Ketoazidose) identifizieren

• Gehäufte urogenitale Infekte, Prädisposition

für Infekte z. B. schwere obstruktive Uropathie

• Nicht-erkannter Typ-1-Diabetes

• Akute Erkrankungen, z. B. mit Dehydratation

(Gastroenteritis)

• Chirurgische Eingriffe

• Stoppen / ausgeprägte Dosisreduktion von Insulin

• Fortgeschrittene Niereninsuffizienz bzw. rasche

Verschlechterung der Nierenfunktion

• Patienten mit «kritischer» PAVK, St. n. Amputation,

Polyneuropathie, diabetisches Fusssyndrom

• Patienten mit grossem Sturzrisiko

• Therapien mit Risiko für Volumendepletion

(Schleifendiuretika)

Massnahmen

• Auf Ausführliche Information des Patienten über Nebenwirkungen,

Symptome des Infektes bzw. der Ketoazidose,

unbedingte Notwendigkeit des Stoppens bei akuter

Erkrankung / Operation

• Stoppen von SGLT-2-Hemmern bei Patienten mit akuter

Erkrankung / hospitalisierten Patienten

• Regelmässige Fusskontrollen bei Patienten mit diabetischem

Fusssyndrom bzw. bekannter PAVK, Behandlung

einer klinisch relevanten PAVK

• Keine Verordnung von SGLT-2-Hemmern bei Patienten

mit Typ-1-Diabetes (keine zugelassene Indikation)

• Kennen der Symptome einer Ketoazidose und im Zweifelsfall

immer Ausschluss einer Azidose mittels Blutgasanalyse

dem entsprechenden Medikament gesenkt

werden kann. Dabei ist zu beachten,

dass bei hohen HbA1c-Ausgangswerten

die Senkung des glykierten Hämoglobins

immer deutlicher ausfallen wird. Bei anfänglichen

HbA1c-Werten über 9 % kann

der Beginn einer dualen Therapie (z. B.

Metformin in Kombination mit einem

zweiten Antidiabetikum) von Anfang

an evaluiert werden, um eine raschere

HbA1c-Senkung zu erreichen [19]. Das

Therapieansprechen sollte mit regelmässigen

HbA1c-Messungen (alle 3 – 6 Monate)

kontrolliert werden und bei Nichterreichen

der HbA1c-Ziele eine kontinuierliche

Anpassung der Behandlung erfolgen.

Abbildung 3. SGLT-2-Inhibitoren: Wirkungen auf Blutzuckerstoffwechsel und auf kardiale / renale

Physiologie (NHE: sodium-hydrogen exchanger).

mendepletion (z. B. durch additive Gabe

von Schleifendiuretika).

Praktisches Vorgehen

Das primäre Ziel einer effektiven und

nachhaltigen Diabetesbehandlung ist die

Reduktion der kardiovaskulären Morbidität

und Mortalität, die Verhinderung bzw.

die Verlangsamung der mikrovaskulären

Diabeteskomplika tionen (z. B. diabetische

Nephropathie oder Retinopathie) unter

Vermeidung therapiespezifischer Nebenwirkungen

wie Hypoglykämie oder Gewichtszunahme.

Für jeden Patienten soll

individuell ein HbA1c-Zielbereich festgelegt

werden. Dieser fällt bei jüngeren

Diabetikern ohne fortgeschrittene Sekundärerkrankungen

tiefer aus (unter 7 %,

bzw. unter 6.5 % wenn dieses Ziel ohne

Hypoglykämie-verursachende Therapie

erreicht werden kann) als bei Älteren mit

Vorerkrankungen bzw. Personen mit hohem

Hypoglykämierisiko (um 8 %).

Bei der Wahl der Substanzen muss auf

die antidiabe tische Potenz geachtet werden

(vgl. Tab. 2, Spalte HBA1c-Senkung),

d. h. es sollte in etwa abgeschätzt werden,

um wieviel Prozentpunkte das HbA1c mit

Wahl des Antidiabetikums

(vgl. Abb. 4)

Grundlage jeder Behandlung bei Typ-2-Diabetes

stellt das Umsetzen der lebensstiländernden

Massnahmen (Gewichtsreduktion,

Ernährungsumstellung, regelmässige

Bewegung) und die multifaktorielle

Behandlung der kardiovaskulären Risikofaktoren

(Statingabe, Blutdruckkontrolle,

Rauchstopp) dar.

Bei der medikamentösen Behandlung

(Erstbehandlung bzw. Ausbau der Therapie)

müssen folgende Fragen gestellt werden:

1. Braucht der Patient Insulin?

2. Liegt eine Nierenfunktionseinschränkung

vor?

3. Hat der Patient ein hohes kardiovaskuläres

Risiko, bestehen kardiovasku läre

Erkrankungen (etablierte KHK oder

Herzinsuffizienz) oder eine fortgeschrittene

diabetische Nephropathie?

34

5/22 vsao /asmac Journal


Perspectives

Tabelle 2. Übersicht über verschiedene Antidiabetika (Adaptiert nach [23 – 29]).

Stoffklasse HbA1c-Reduktion (%) Gewichtsverlauf (kg) Dosierung bei Niereninsuffizienz

Metformin –2 –1.5 GFR 59 – 45 ml / min.: max. 1500 mg / d

GFR 44 – 30 ml / min.: max. 500 – 1000 mg 1

GFR < 30 ml / min.: Stopp

Sulfonylharnstoff

(Gliclazid)

–2 +1 bis 2 In der Regel Stopp bei GFR 30 – 45 ml / min. oder tiefer

DPP-IV-Hemmer –1 0 Gabe bis GFR < 30 ml / min. möglich 2

GLP-1-Rez.-Agonist –1.6 –3 Gabe bis GFR < 30 ml / min. möglich

SGLT-2-Hemmer –1 –2 Bei GFR < 45ml / min.: Stopp 3

Insulin –3.5 +3 Keine Einschränkung 4

Anmerkungen: 1 Kein Neubeginn mit Metformin, regelmässige Kontrollen der Nierenfunktion, sick day rules befolgen; 2 Bei gewissen Substanzen muss

eine Dosisadaptation erfolgen (ausser Linagliptin); 3 Gem. Kompendium (in Studien: sicherer Einsatz bis GFR 30 ml / min. gezeigt), Ausnahme Ertugliflozin

(Stopp bei GFR < 60 ml / min.); 4 Bei schwerer Einschränkung der Nierenfunktion (GFR < 15 – 30 ml / min.) bzw. Dialysepflichtigkeit muss ggf. die Insulindosis

reduziert werden (ggf. erhöhtes Hypoglykämierisiko).

Braucht der Patient Insulin?

Das älteste und potenteste Antidiabetikum,

das Insulin, kommt immer dann

zum Einsatz, wenn die Stoffwechsellage

stark entgleist ist und / oder Hinweise auf

einen Insulinmangel (z. B. bei einem

Typ-1-Diabetes) bzw. auf eine katabole Situation

bestehen (vgl. Kasten 2). In den

meisten Fällen kann mit dem Einsatz eines

Basisinsulins (meist in Kombination

mit anderen Antidiabetika, ausser zusammen

mit Sulfonylharnstoffen) eine rasche

und ausreichende Stoffwechselkontrolle

erreicht werden. Die Basalinsulinbehandlung

stellt – verglichen mit anderen Insulinregimes

(Mischinsuline bzw. Basis-Bolusbehandlung)

die Therapieform mit

dem geringsten Potenzial für Unterzuckerungen

und Gewichtszunahme dar [20].

Liegt eine Nierenfunktionseinschränkung

vor?

Die Prävalenz einer chronischen Nierenerkankung,

definiert durch eine eingeschränkte

glomeruläre Filtrationsrate oder

das Vorliegen einer Albuminurie, beträgt in

grossen Typ-2-Diabetes-Kollektiven über

40 % [21] und ist damit eine sehr häufige

Komorbidität. Eine fortgeschrittene Niereninsuffizienz

(GFR < 45 ml / min / 1.73 m 2 )

schliesst die Verordnung von einigen Antidiabetika

aus (vgl. Tab. 2). Bei einer GFR

unter 30 ml / min / 1.73 m 2 können weiterhin

GLP-1-Agonisten, Insulin und DPP-IV-

Hemmer eingesetzt werden. Bei letzterer

Substanzklasse ist jedoch bei gewissen Präparaten

eine Anpassung der Dosis erforderlich.

Zusammenfassung

Die Behandlung des Diabetes mellitus Typ 2 hat in den letzten Jahren grundlegende

Änderungen erfahren. Neue Präparate mit fehlendem Hypoglykämiepotenzial und

gewichtsreduzierendem Effekt wurden zugelassen. In grossen Studien konnten die

protektiven Eigenschaften von GLP-1-Rezeptoragonisten und SGLT-2-Hemmer auf die

kardiovaskuläre Morbidität und Mortalität gezeigt werden. Die neuen Erkenntnisse

schlagen sich in Änderungen in der Behandlungsstrategie nieder: Typ-2-Diabetiker mit

Herz- / Kreislauf-Erkrankungen oder einem hohen kardiovaskulären Risiko werden

primär mit Substanzen behandelt, die einen Benefit in Bezug auf die Risikoreduktion

gezeigt haben. SGLT-2-Inhibitoren wirken durch direkten Angriff auf die Nierenphysiologie

nephroprotektiv und können den Verlauf einer diabetischen Nephropathie günstig

beeinflussen. Der vorliegende Artikel stellt in einem Überblick Wirkmechanismen und

Charakteristika der neueren Antidiabetika (DPPIV-Hemmer, GLP-1-Rezeptoragonisten,

SGLT-2-Hemmer) vor und leitet dann über zu den praktischen Aspekten bei der Behandlung

von Personen mit Typ-2-Diabetes.

Abstract:

Update: new forms of therapy for type-2-diabetes

In the past few years medical treatment of type-2-diabetes experienced fundamental

changes. New medications were approved which have no intrinsic risk of hypoglycemia

and exert weight loss. Cardiovascular outcome trials demonstrated positive effects on

cardiovascular morbidity and mortality for GLP-1-receptor agonists and SGLT-2-inhibitors,

the latter showing also specific nephroprotective effects. The growing bulk of data

leads to modified therapy strategies: Persons with established cardiovascular disease or

high cardiovascular risk should be treated primary with these medications. This review

starts with an overview on newer antidiabetic substances (DPPIV-inhibitors, GLP-1-receptor

agonists, SGLT-2-inhibitors). Then practical aspects of treatment regimens according

to actual national and international guidelines are discussed.

Hat der Patient ein hohes

kardiovaskuläres Risiko, bestehen

kardiovaskuläre Erkrankungen

(etablierte KHK oder Herzinsuffizienz)

oder eine fortgeschrittene diabetische

Nephropathie?

Bestehen bereits kardiovaskuläre Vorerkrankungen

(z. B. St. n. Myokardinfarkt

bzw. Herzinsuffizienz) oder liegt ein hohes

kardiovaskuläres Risiko (z. B. lange Diabetesdauer,

Endorganschäden in Kombination

mit Vorliegen mehrerer kardiovaskulärer

Risikofaktoren) vor, sollen primär Antidiabetika

gewählt werden, die einen protektiven

Effekt auf diese Erkrankungen

aufweisen (vgl. Tab. 1). D.h. man sollte eine

Metformintherapie primär mit einem

GLP-1-Agonisten oder einem SGLT-2-Hem­

vsao /asmac Journal 5/22 35


Perspectives

Abbildung 4. Auswahl des Antidiabetikums (CV: kardiovaskulär; MI: Myokardinfarkt).

mer kombinieren. Bei Vorliegen einer fortgeschrittenen

diabetischen Nephro pathie

(Makroalbuminurie / nephrotisches Syndrom)

und bereits bestehender Behandlung

mit einem ACE-Hemmer oder einem

Sartan kann eine SGLT-2-Inhibitor-Therapie

mit Canagliflozin evaluiert werden, das

für diese Indika tion neu zugelassen ist. In

allen anderen Fällen ist man in der Wahl

des zweiten bzw. dritten Antidiabetikums

frei (z. B. DPP-IV-Hemmer) oder richtet

sich nach zusätz lichem Therapienutzen

(z. B. GLP-1-Agonist bei Wunsch nach effektiver

Gewichtsreduk tion).

Beginn einer Injektionstherapie

(vgl. Abb. 5)

Ist die Stoffwechselkontrolle unter 2 – 3

oralen Antidiabe tika ungenügend und das

definierte HbA1c-Ziel nicht erreicht, stellt

der nächste Schritt der Beginn einer Injektionstherapie

dar. In der Vergangenheit

war dieser gleichbedeutend mit dem Einleiten

einer Insulintherapie. Heute wird

jedoch in den meisten Fällen – und bei

fehlenden Indikationen für eine Insulintherapie

(vgl. Kasten 2) – der Beginn einer

Behandlung mit einem GLP-1-Agonisten

empfohlen [21]. Die Vorteile gegenüber

der Insulintherapie sind das fehlende

Hypoglykämierisiko und der positive Effekt

auf den Gewichtsverlauf. Die GLP-1-

Agonisten therapie kann im Verlauf problemlos

mit einem Basisinsulin ergänzt

werden. Der Nutzen der Kombinationstherapie

ist inzwischen gut belegt. Pharmakologisch

wirken beide Substanzen

über verschiedene Mechanismen blutzuckersenkend

und synergistisch. Die Beeinflussung

der zentralen Appetit- und

Sättigungsregulation durch den GLP-1-Rezeptoragonist

hilft jedoch, eine Gewichtszunahme

unter Insulintherapie zu verhindern.

Immer mehr Daten belegen nun

auch den Nutzen einer solchen Kombinationstherapie

hinsichtlich Gewichtsverlauf,

Insulindosis, Stoffwechselkontrolle

und Hypoglykämierisiko [20 – 22].

Dr. med. Stefan Fischli

Abteilung für Endokrinologie, Diabetologie

und klinische Ernährung

Departement Medizin

Luzerner Kantonsspital

6000 Luzern 16

stefan.fischli@luks.ch

Kasten 2. Indikationen für eine Insulintherapie.

• Akutsituationen (z. B. Herzinfarkt,

Hirnschlag, Operation)

• Schwere Entgleisungen

(Blutzucker > 20 – 25 mmol / l,

HbA1c > 12 %)

• Anabolismus gewünscht

(Ältere, Tumorpatienten)

• Kontraindikationen für orale

Antidiabetika

• Schmerzhafte Polyneuropathie

• Schwere Entgleisung unter

Glukokortikoidtherapie

• Pankreatopriver Diabetes

• Schwangerschaft

• Hinweise auf absoluten Insulinmangel

(Verdacht auf D. mellitus

Typ 1)

– Akuter Beginn

– Gewichtsverlust unabhängig

von Ausgangsgewicht

– Ketonkörper nachweisbar

36

5/22 vsao /asmac Journal


Perspectives

Abbildung 5. Beginn einer Injektionstherapie.

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vsao /asmac Journal 5/22 37


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Sodium-glucose cotransporter 2

inhibitors for type 2 diabetes: a systematic

review and meta-analysis.

Ann Intern Med. 2013; 159: 262 – 74.

Verweis in Legende zu Tabelle 2

Annonce

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Perspectives

Aus der «Therapeutischen Umschau»* – Übersichtsarbeit

Ernährung bei

Diabetes mellitus

David Fäh, Departement Gesundheit, Ernährung und Diätetik, Berner Fachhochschule,

Institut für Epidemiologie, Biostatistik und Prävention, Universität Zürich

1

Im gesamten Beitrag ist mit «Diabetes» Typ 2

Diabetes mellitus gemeint, falls nicht näher

beschrieben.

* Der Artikel erschien ursprünglich in der

«Therapeutischen Umschau» (2020), 77(7),

302–311. mediservice vsao-Mitglieder können

die «Therapeutische Umschau» zu äusserst

günstigen Konditionen abonnieren. Details

s. unter www.hogrefe.ch/downloads/vsao.

Diabetes 1 nimmt weltweit zu.

Alterung der Bevölkerung

aber auch steigende Adipositas-Raten

sind die Haupttreiber.

Neben der körperlichen Aktivität

ist die Er nährung der bedeutendste beeinflussbare

Faktor. Entsprechend wichtig

wären stringente Ernährungsempfehlungen,

um den Krankheitsverlauf bei Diabetespatienten

möglichst positiv beeinflussen

zu können. Diese sind leider nur

bedingt möglich, da ungenügende wissenschaftliche

Evidenz dafür vorliegt: Die

jeweiligen Effekte sind klein, die Signifikanzniveaus

gering, die Resultate heterogen.

Kommt hinzu, dass im Ernährungsbereich

selbst randomisierte kontrollierte

Versuche nur bedingt geeignet sind um

verlässlichere Resultate mit Kausalitätsnachweis

zu generieren [1, 2]. Deshalb

und weil jeder Mensch unterschiedlich

auf eine Ernährungsumstellung reagiert,

sollten unter Berücksichtigung ernährungsphysiologischer

Grundsätze individuelle

Herangehensweisen verfolgt werden.

Folgender Beitrag soll als Grundlage

dazu dienen, indem er Vor- und Nachteile

der wichtigsten Makronährstoffe Kohlenhydrate,

Fette, Eiweisse und Alkohol

zusammenträgt. Obwohl es auch Evidenz

gibt, die für oder gegen einzelne Lebensmittel

spricht, sollte die Ernährung stets

als Ganzes betrachtet werden. Entsprechend

wichtig sind Untersuchungen zu

den Effekten von Ernährungsmustern auf

das Körpergewicht und Diabetesmanagement.

Dabei scheinen Qualität und Verarbeitung

von Produkten mindestens so

wichtig zu sein wie die absoluten Mengen

oder die Verhältnisse der Makronährstoffe.

Für Personen mit Diabetes gelten zudem

die gleichen Kriterien für eine ausgewogene

Ernährung wie für die Allgemeinbevölkerung,

wobei das Vermeiden einer

positiven Energiebilanz noch stärker im

Vordergrund steht.

Kohlenhydrate und

zugesetzte Süssungsmittel

Auch wenn die Evidenz für eine konkrete

Kohlenhydrat-Empfehlung fehlt, spricht

vieles dafür die Zufuhr im Fenster zwischen

45 und 60 Energieprozent vorzusehen

[3]. Bei einem Tagesbedarf von 2000

kcal bedeutet dies ca. 200 bis 300 g / Tag.

Eine kohlenhydratarme Ernährung führt

zwar meist zu einer Verbesserung der

HbA1c-Werte [4, 5]. Bei der Gewichtsreduktion

hat sie aber keine Vorteile gegenüber

anderen Diäten und ist bei der Nachhaltigkeit

einer mediterranen Ernährungsweise

unterlegen [4 – 9]. Eine zu starke

Einschränkung resultiert in einer

übermässigen Zufuhr an Eiweissen oder

Fett. Beides kann je nach Quelle mit einem

erhöhten Sterberisiko assoziiert sein [10].

Zudem fördert eine Low-Carb-Ernährung

eine ketogene Stoffwechsellage, was für

manche Patienten problematisch sein

kann [11]. Low-Carb-Diäten sollten also

Patienten mit Diabetes nicht routinemässig

empfohlen werden [5, 7]. Neben der

Menge entscheidet auch die Art der Kohlenhydrate

über den Krankheitsverlauf.

Bis anhin wurden der Glykämische Index

(GI: «Geschwindigkeit»)) und die Glykämische

Last (GL: «Masse») als Massstäbe

dafür verwendet wie schnell, in welcher

Menge und über welche Dauer Glukose im

Blut erscheint. Einigermassen robuste

Evidenz zeigt, dass ein Ersatz von

hoch-GI-Lebensmitteln durch solche mit

niedrigerem GI Vorteile bringt bei Glukoseparametern,

Diabetesmanagement und

auch das Herz-Kreislauf(HKL)-Risiko

senkt [12 – 15]. Diese generelle Ansicht

muss jedoch insofern revidiert werden, als

der GI eines Lebensmittels sich von

Mensch zu Mensch erheblich unterscheiden

kann. Der in Tabellen angegebene

Wert mag für die Mehrheit stimmen und

in der Normalverteilung den Medianwert

darstellen. Bei manchen Lebensmitteln ist

diese Verteilung der individuellen Blutzuckerantwort

aber breit, was bedeutet, dass

viele Individuen anders als die «Norm» reagieren.

So gibt es Menschen, die auf Vollkornbrot

mit einem stärkeren Blutzuckeranstieg

reagieren als auf den Verzehr

von Weissbrot [16, 17].

Da Kohlenhydrate selten isoliert konsumiert

werden, muss deren Konsum immer

auch im Kontext betrachtet werden.

Wenn es eine generelle Empfehlung gibt,

dann die, dass die meisten Kohlenhydratquellen

im Sinne der Diabetesprävention

und der Gewichtskontrolle bessere Eigenschaften

haben, wenn sie nur wenig verarbeitet

sind [18, 19]. Alternativen mit weniger

oder weniger schnell verfügbaren Kohlenhydraten

sind in Tabelle 1 ersichtlich.

Auch wenn Unterschiede im Blutzucker-Verlauf

bescheiden anmuten kön-

vsao /asmac Journal 5/22 39


Perspectives

nen, so haben die faserreichen Alternativen

zusätzliche Vorteile wie bessere Sättigung,

nachhaltigere Gewichtsreduktion

und verringerte Mortalität bei Diabetes-Patienten

[20 – 23]. Hingegen ist unklar,

inwiefern die Bildung von resistenter

Stärke beim Abkühlen von stärkehaltigen

Lebensmitteln zur besseren Blutzuckerkontrolle

bei Diabetespatienten beitragen

kann [24 – 26].

Weltweit sind Getränke eine wichtige

Quelle von zugesetztem Zucker [27]. Regelmässiger

Konsum von zuckergesüssten

Getränken, aber auch von Fruchtsaft ist

mit einem erhöhten Diabetesrisiko verbunden

– teilweise unabhängig vom BMI

[28, 29]. Es ist unwahrscheinlich, dass

Fruchtsäfte und künstlich gesüsste Getränke

gesündere Alternativen zu zuckergesüssten

Varianten sind [28], zumal auch

künstlich gesüsste Getränke mit einem

erhöhten Sterberisiko assoziiert sind [30].

Vor- und Nachteile von Kohlenhydraten in

der Diabetesprävention und -therapie sind

in Tabelle 2 zusammengefasst.

Fette

Aufgrund der fehlenden wissenschaftlichen

Evidenz kann keine Empfehlung für

die Gesamtfettzufuhr gemacht werden.

Tabelle 1. Kohlenhydrate für Diabetes-Patienten: Alternativen zu ungünstigen Quellen.

Für die meisten Diabetes-Patienten ungünstig

Reis

Kartoffeln

Teigwaren

Flakes (Cornflakes, Flakes auf Reisbasis).

Viele «Weizenflakes» bestehen überwiegend aus Reis

Kekse aus Weissmehl

Weissbrot (oder anderes Brot mit Mehl mit

hohem Ausmahlungsgrad)

Fruchtsaft / Gemüsesaft (hat meist Zuckerzusatz)

Entsprechende Alternativen

Reis mit hohem Amylose- und niedrigem Amylopektin-Gehalt;

Vollreis; Reis mit darin verarbeitetem Gemüse oder Nüssen;

Linsen, Kichererbsen, Bohnen, Buchweizen

Süsskartoffeln, Topinambur, Yam, Knollensellerie, Pastinaken,

Petersilienwurzel, Rote Bete (Randen)

«Al dente» kochen, Vollkornvarianten, Teigwaren mit einem Anteil

an Dinkel, Hülsenfrüchten oder Buchweizen

Minimal verarbeitete Getreideflocken, v. a. Haferflocken

Alternativen mit höherem Faser- und einem niedrigeren Zuckeranteil,

aus Hafer oder Dinkel, mit Rosinen oder anderen Trockenfrüchten

zum Süssen

Brot aus Mehl mit niedrigem Ausmahlungsgrad (am hohen Faseranteil

erkennbar) und darin verarbeiteten Nüssen, Kernen und Samen;

Roggenbrot

Unverarbeitete Früchte

Tabelle 2. Vor- und Nachteile von Kohlenhydraten in der Ernährung bei Diabetes mellitus.

Vorteile

+ Der Konsum von komplexen Kohlenhydraten ist mit einem

nied rigeren Krankheitsrisiko assoziiert als der weitgehende

Verzicht darauf.

+ Natürliche Kohlenhydratquellen enthalten Vitamine,

Mineral stoffe, Nahrungsfasern und andere wertvolle Stoffe.

+ Manche Quellen wie Hafer oder Hülsenfrüchte enthalten

Stoffe, die die Zuckeraufnahme und damit die Insulinantwort

verzögern.

+ Insbesondere Glukose und Stärke können von allen Organen

verwertet werden. Sie liefern unter allen Bedingungen optimal

Energie, vor allem beim Sport.

+ In Kombination mit geeigneten Fett- und Eiweissquellen

sorgen Kohlenhydrate für eine gute Sättigung.

Nachteile

– Eine zu hohe Zufuhr an Kohlenhydraten (v. a. raffinierte) ist

mit einem erhöhten Sterberisiko verbunden.

– Kohlenhydrate kommen oft in flüssiger Form vor, etwa in

Süss getränken oder Fruchtsäften, was eine rasche Kalorieneinnahme

begünstigt. Vor allem in Süssgetränken kommen

Zucker zudem als «leere» Kalorien vor, also ohne Mikronährstoffe.

– Flüssige Kohlenhydrate sättigen schlecht und fördern so

Übergewicht.

– Viele Kohlenhydrate sind stark insulinotrop und fördern die

Lipogenese und eine Insulinresistenz.

– Kohlenhydrate sind oft in Produkten «versteckt» in denen sie

nicht erwartet werden und tragen häufig kryptische Namen.

Quintessenz Kohlenhydrate

• Etwa die Hälfte des Energiebedarfs sollte mit Kohlenhydraten gedeckt werden.

• Verschiedene Kohlenhydratquellen haben einen höchst unterschiedlichen Einfluss auf die Blutzuckerregulation.

Dieser Effekt scheint individuell stark zu variieren.

• Generell sind faserreiche, wenig verarbeitete Kohlenhydratquellen raffinierten Produkten vorzuziehen.

• Nicht nur von zuckergesüssten Getränken sollte abgeraten werden. Süss schmeckende Getränke scheinen generell

problematisch, selbst dann, wenn sie keine Kalorien enthalten.

40

5/22 vsao /asmac Journal


Perspectives

Ähnlich wie bei den Kohlenhydraten sprechen

Studien, die die HKL-Risiken untersucht

haben, jedoch dafür, die Zufuhr zwischen

20 und 35 Energieprozent zu halten.

Eine zu starke Einschränkung der Fettzufuhr

geht meist mit einer Erhöhung der

Kohlenhydrateinnahme einher, was sich

wiederum negativ auf die Blutfette auswirken

kann [31, 32]. Die ungenügende

Evidenzlage erlaubt es auch nicht, Diabetespatienten

eine Empfehlung für gesättigte

Fette abzugeben. Aber auch hier

spricht einiges dafür, den Anteil an gesättigten

Fetten zugunsten ungesättigter auf

10 Energieprozent oder weniger zu reduzieren

[31]. Diese Beschränkung macht

mehr Sinn, wenn das Fett von Fleisch und

Fleischprodukten stammt, weniger, wenn

es von Milchprodukten (v. a. Joghurt)

stammt [32, 33]. Eine Metaanalyse von

RCTs zeigte bei einer Allgemeinbevölke -

rung eine Reduktion des HKL-Risikos von

17 %, wenn die Zufuhr von gesättigten Fetten

von ca. 17 auf 9 Energieprozent verringert

wurde [32]. Entscheidend für den Effekt

einer Reduktion von gesättigten Fetten

ist, womit deren Energie ersetzt wird.

Der stärkste positive Effekt kann erwartet

werden, wenn gesättigte Fette durch einoder

mehrfach ungesättigte Fette ersetzt

werden [34 – 36].

Bei Diabetes-Patienten kann neben

einem verringerten HKL-Risiko auch eine

verbesserte Blutzucker-Kontrolle / Insulinsensitivität

erwartet werden, wenn der

Anteil an ein- und mehrfach ungesättigter

Fettsäuren in der Ernährung zunimmt [36,

37]. Der Typ der ungesättigten Fettsäuren,

die mit der Nahrung aufgenommen werden,

spielt dabei eine untergeordnete Rolle

[33]. Dies sollte jedoch über eine ausgewogene

Ernährung geschehen und nicht

durch Supplemente. Das Supplementieren

mit ungesättigten Fettsäuren pflanzlichen

oder tierischen Ursprungs brachte keine

Vorteile bezüglich Diabetesprävention

oder -therapie und Glukoseparametern,

wie eine RCT-Metaanalyse gezeigt hat.

Fisch öl in hoher Dosierung (> 4.4 g / Tag)

verschlechterte gar den Glukosestoffwechsel

[38]. Auch fehlen Hinweise für

Vorteile bezüglich HKL-Prävention bei

Diabetespatienten durch Fischöl-Supplemente

gegenüber Olivenöl [39, 40]. Wann

und wie der Einsatz von Nahrungsfett im

Management von Diabetes Sinn macht, ist

in Tabelle 3 zusammengestellt.

Eiweisse

Proteine sind vielleicht die zurzeit am

kontroversesten diskutierten Stoffgruppe.

Das mag daran liegen, dass Eiweisse vor

allem kurz- und mittelfristig Vorteile beim

Diabetes- und Adipositasmanagement

bieten, anderseits Organe belasten und

das Erkrankungs- und Sterberisiko erhöhen

könnten. Dies gilt in erster Linie für

eine hohe Zufuhr über Fleisch und Fleischprodukte

[41, 42]. Da auch hier aufgrund

fehlender Evidenz für die optimale Proteinzufuhr

für Diabetespatienten keine

allgemeinen Richtlinien existieren, muss

eine individuelle Herangehensweise gewählt

werden. Für Diabetes-Patienten ohne

Nephro pathie kann eine Zufuhr von

1 – 1.5 g Eiweiss pro Kilo Körpergewicht

(g / kg / d) Sinn machen. Damit decken Eiweisse

ca. 15 – 20 % des Energiebedarfs.

Generell geht der Trend hin zu höheren

Zufuhr-Empfehlungen (1.2 – 1.6 g / kg / d)

mit dem Argument, dies beeinflusse Körperfettanteil

und -verteilung, die glykämische

Kontrolle, postprandiale Thermogenese

und Energiebereitstellung positiv

[43]. Selbst bei diabetischer Nephropathie

wird eine Reduktion unter 0.8 g / kg / d

nicht empfohlen [31, 44, 45]. Allein aufgrund

ihres Alters haben viele Diabetespatienten

ein höheres Risiko für Protein-

Mangelernährung, Sarkopenie und Frailty

(Gebrechlichkeit), welches durch eine zu

starke Eiweisseinschränkung verschärft

wird [46]. Zudem hat eine Reduktion der

Zufuhr unter 0.8 g /kg / d keine Vorteile bezüglich

Glukoseparameter, HKL-Risiko

und Verlauf der glomerulären Filtrationsrate

[31, 44]. Das Beschränken auf diese

Menge konnte bei Diabetespatienten mit

Nephro pathie indes eine vorzeitige termi-

Tabelle 3. Vor- und Nachteile von Fetten in der Ernährung bei Diabetes mellitus.

Vorteile

+ Lange Magenverweildauer. Verbessert dadurch Sättigungseigenschaften

und verzögert die Glukose- und Insulinantwort

im Blut von stärkereichen Mahlzeiten.

+ Alleine genossen, lässt Fett den Insulinspiegel praktisch

unbeeinflusst.

+ Viele fettreiche Produkte wie Milchprodukte oder Nüsse sind

auch gute Eiweissquellen.

+ V.a. ungesättigte Fette haben einen geringeren Einfluss auf

Blutfett- und -zuckerwerte als Kohlenhydrate.

+ Gewisse pflanzliche Öle wie Olivenöl enthalten Stoffe, die

sättigen, die postprandiale Fettoxidation und die Thermogenese

fördern.

Nachteile

– Hohe Kaloriendichte, geringes Volumen, keine Nahrungsfasern,

niedriger Wasseranteil in fettreichen Lebensmitteln.

Sehr fette Speisen sättigen deshalb im Verhältnis zu den

enthaltenen Kalorien nur mässig.

– Fette kommen oft versteckt vor. Vor allem minderwertige

Fette sind billig und häufig in verarbeiteten Produkten wie

Frittiertem und Paniertem zu finden.

– Der Körper kann Fette komplett verwerten und gut speichern.

Geringste Thermogenese unter den Makronährstoffen.

Quintessenz Fette

• Einschränkung bei der Zufuhr: Fettqualität ist wichtiger als Fettmenge.

• Ersatz von gesättigten durch ein- oder mehrfach ungesättigte Fettsäuren bringt Vorteile bei Blutzuckerkontrolle und HKL-Risiko.

• Bei gesättigten Fetten tierischen Ursprungs macht es mehr Sinn, bei Fetten aus Fleisch(-produkten) zu reduzieren als bei Fetten

aus Milchprodukten.

• Transfettsäuren kommen in verarbeiteten Produkten per Gesetz nur noch in geringen Mengen vor (< 2 g / 100 g Fett).

Sie können aber beim Zubereiten entstehen.

• Für das Meiden von Omega-6 Fettsäure-Quellen zugunsten von Omega-3 fehlt die Evidenz.

• Omega-3-Fettsäure-Supplemente tierischen oder pflanzlichen Ursprungs bringen keine Vorteile.

vsao /asmac Journal 5/22 41


Perspectives

nale Niereninsuffizienz hinauszögern und

die Mortalität verringern [42], sowie Albuminurie

und HbA1c verbessern [47].

Eiweisse sind bezüglich ihrer Wirkung

wahrscheinlich noch heterogener

als die anderen Makronährstoffe. Dies

betrifft neben dem Effekt auf Mortalität

und Morbidität auch die unmittelbare

Insulinausschüttung nach Ein nahme, die

30 % und mehr der von Glukose entsprechen

kann [43]. Auch die postprandiale

Thermoge nese und Ausschüttung von

Sättigungshormonen, die Magenentleerungsrate

sowie die Stimulation der

Muskelproteinsyn these hängt von der

Zusammensetzung der Aminosäuren ab.

Eine besondere Rolle scheint hierbei der

Gehalt an Leucin zu spielen, welches in

Molke (Whey) in höchster Konzentration

vorkommt. Leucin fungiert als «Triggersubstanz»

für viele der postulierten Mechanismen

[43, 48]. Eine Zusammenfassung

der Vor- und Nachteile von Eiweiss

in Diabetesprävention und -therapie

bietet Tabelle 4.

Alkohol

Obwohl moderater Alkoholkonsum mit einem

niedrigeren Diabetes-Risiko verbunden

ist, muss die Einnahme stets gut abgewogen

und kontrolliert werden, zumal der

Zusammenhang J-förmig ist, mit einem

Anstieg des Risikos ab ca. 30 g Alkohol

/ Tag. Selbst geringer Konsum (1 – 2 Getränke

täglich à 10 g Alkohol) birgt Gesundheitsrisiken

und bringt unter dem

Zusammenfassung

Was für die Allgemeinbevölkerung als ausgewogene Ernährung angeschaut wird, gilt im

Grundsatz auch für Personen mit Diabetes. Die dürftige wissenschaftliche Evidenzlage

rechtfertigt keine dogmatische Haltung mit strikten Ge- und Verboten von Nährstoffen

oder Lebensmitteln. Vielmehr sind in einer ausgewogenen Ernährung alle Makronährstoffgruppen

vertreten, wobei eine Reduktion der Kalorienzufuhr gleichermassen erfolgreich

über Kohlenhydrate oder Fette passieren kann. Ideal sind Produkte hoher Qualität

sowie mit geringer und schonender Verarbeitung wie faserreiche Stärkeprodukte und

kaltgepresste pflanzliche Öle. Der Nutzen einer erhöhten Proteinzufuhr bezüglich Diabetesmanagement

und Gewichtskontrolle kristallisiert sich zunehmend. Als Quellen sollten

jedoch eher pflanzliche oder Milchprodukte herangezogen werden als rotes oder

verarbeitetes Fleisch. Die mediterrane Ernährungsweise und Konzepte mit vergleichbarem

wissenschaftlichem Fundament erfüllen am ehesten die Kriterien einer «geeigneten»

Ernährung für Diabetespatienten. Obwohl Alkohol dicht ist an leeren Kalorien,

spricht nichts dagegen, den Genuss darin eingebettet zu tolerieren. Angesichts der individuell

unterschiedlichen Stoffwechselreaktion auf gleiche Lebensmittel und unter

Berücksichtigung der dürftigen Beweislage ist eine personalisierte Herangehensweise

angebrachter denn je.

Abstract: Which diet is appropriate for patients with

diabetes mellitus?

What is considered a balanced diet for the general population is in principle also true

for people with diabetes. The scarce scientific evidence does not justify a dogmatic

attitude with strict rules and bans on nutrients or foods. Rather, all macronutrient

groups are represented in a balanced diet, whereby a reduction in calorie intake can be

equally successful via carbohydrates or fats. Ideal are products of high quality and with

low and gentle processing, such as starch products rich in fibre and cold-pressed vegetable

oils. The benefits of increased protein intake in terms of diabetes management and

weight control are becoming increasingly clear. However, plant-based or dairy products

should be used as sources rather than red or processed meat. The Mediterranean diet

and concepts with a comparable scientific basis are most likely to meet the criteria of a

“suitable” diet for diabetes patients. Although alcohol is dense with empty calories,

there is no reason not to tolerate the consumption embedded in such a diet. In view of

the individually different metabolic reactions to the same foods and taking into account

the scarce evidence, a personalised approach is more appropriate than ever.

Tabelle 4. Vor- und Nachteile von Eiweiss in der Ernährung bei Diabetes mellitus.

Vorteile

+ Eiweisszufuhr durch pflanzliche Quellen und teilweise

auch über Milchprodukte und weisses Fleisch und Fisch ist

tendenziell mit einem reduzierten Sterberisiko verbunden

+ Eiweisse bewirken einen deutlich geringeren Insulinanstieg

als Kohlenhydrate und schneiden auch bezüglich Thermogenese,

Sättigungsparameter, Gewichtskontrolle, NAFLD / NASH besser ab

+ V.a. Molkeprotein eignet sich gut um – zusammen mit

Widerstandstraining – den Verlust von Muskelmasse zu verlangsamen

+ Ein Teil der Energie aus Eiweissen geht in Form von Harnstoff

mit dem Urin «verloren»

+ Umwandlung in Glukose und Fett ist aufwändig und ineffizient

Nachteile

– Mögliche Erhöhung des Diabetesrisikos und der

Mortalität, v. a. bei Zufuhr an rotem Fleisch und

daraus hergestellten Produkten.

– Rein tierische Quellen liefern keine Fasern

– Stickstoff kann bei Vulnerablen Leber und Nieren

belasten

– Insulinotrope Wirkung muss je nach Quelle

berücksichtigt werden

Quintessenz Eiweisse

• Die Zufuhr sollte 0.8 g / kg / d nicht unterschreiten, selbst bei Vorliegen einer Nephropathie.

• Hinweise für Vorteile einer höheren Zufuhr (1.2 – 1.6 g / kg / d) bei normaler Nierenfunktion verdichten sich.

• Rotes Fleisch und verarbeitetes Fleisch sollten gemieden werden zugunsten von wenig verarbeiteten pflanzlichen Quellen

(Hülsenfrüchte inkl. Soja, Nüsse, Samen, Kerne, eiweissreiche Stärkebeilagen) und ungesüssten Milchprodukten.

• Leucin-reiche Eiweissquellen wie Molke und andere Milchprodukte haben besondere positive Eigenschaften bezüglich

Gewichtskontrolle und Muskelerhalt, beeinflussen den Insulinspiegel aber auch stärker.

42

5/22 vsao /asmac Journal


Perspectives

Strich keine Vorteile bei der Gesamtmortalität

[49 – 52]. Alkohol erzeugt über den

Energieüberschuss eine Hemmung der

Glukoneogenese und verbessert aufgrund

vermehrter Ausschüttung von Adiponektin

die Insulinsensitivität [51]. Dadurch

kann bei moderater Einnahme (1 Getränk

für Frauen, 2 für Männer) mit geringfügig

verbesserten Nüchternblutzucker- und

HbA1c-Werten gerechnet werden [53, 54].

Allerdings birgt Alkoholkonsum bei Diabetespatienten

auch das Risiko von verzögerten

Hypoglykämien [53, 55, 56]. Die

gleichzeitige Einnahme einer Mahlzeit

verringert dieses Risiko und zudem auch

die Wahrscheinlichkeit, dass der Alkoholkonsum

mit dem metabolischen Syndrom

assoziiert ist [57, 58]. Weitere Hin weise,

wie das Risiko von Alkoholkonsum bei

Diabetes-Pat ienten minimiert werden

kann, stehen in Kasten 1. Weinkonsum

war mit einer doppelt so starken Reduktion

der Diabetesinzidenz verbunden und

korrelierte auch weniger mit dem metabolischen

Syndrom verglichen mit Bierkonsum.

Ob der Getränketyp aber tatsächlich

einen kausalen Effekt auf das Risiko hat

oder lediglich eine Folge von bias und residual

confounding ist, bleibt ungeklärt [52,

58]. Argumente, die für und gegen das Tolerieren

von Alkoholkonsum sprechen,

sind in Tabelle 5 aufgelistet.

Ausgesuchte Lebensmittel

Die Untersuchung des Effekts von einzelnen

Lebensmitteln auf Risiko und Verlauf

von Diabetes ist grundsätzlich problematisch,

da Menschen stets eine Kombination

davon konsumieren. Kommt hinzu,

dass die Evidenzlage lückenhaft und

schwach ist. Deshalb sollten Empfehlungen

für oder gegen ein Lebensmittel mit

entsprechenden Alternativen individuell

und vorsichtig formuliert werden. Die Tabelle

6 soll dabei helfen.

Ernährungsweisen

Die Autoren einer Studie, die die Effizienz

unterschiedlicher Ernährungsansätze

Tabelle 5. Vor- und Nachteile von Alkohol in der Ernährung bei Diabetes mellitus.

Vorteile

+ Eiweisszufuhr Moderater Konsum ist mit einem geringeren

Risiko für Herzinfarkt und Diabetes verbunden

+ Erhöht das HDL-Cholesterin und Adiponektin und verringert

Gerinnungsneigung über die Hemmung von Fibrinogen

+ Moderater Konsum kann Blutzucker und HbA1c geringfügig

senken

Nachteile

– Hat eine hohe Dichte an Kalorien (rund 7 kcal / g)

– Viele alkoholische Getränke enthalten auch Zucker

– Kann Appetit anregen und Essverhalten verschlechtern

und erhöht damit das Risiko für Übergewicht

– Beeinflusst Blutzuckerspiegel. Risiko für Hypoglykämien

v. a. bei Typ 1 Diabetes und unter Einnahme gewisser oraler

Antidiabetika (Sulfonylharnstoffe, Inkretine)

– Kann eine Fettleber verstärken

– Erhöht ab ca. 2 Standardgetränken am Tag den Blutdruck

– Erhöht das Risiko für Hirnschlag, manche Krebsarten,

psychiatrische Erkrankungen

– Entwässert

– Verschlechtert Compliance and Adhärenz an positive

Lebensstilveränderungen

Quintessenz Alkohol

• Selbst bei moderatem Konsum bleibt die Einnahme von Alkohol eine Risikoabwägung.

• Bei sonst unauffälligem Risikoprofil kann moderater Konsum aufgrund möglicher positiver Eigenschaften toleriert werden.

• Dann sollten alkoholische Getränke zusammen mit einer ausgewogenen Mahlzeit konsumiert werden.

• Getränke enthalten viele schlecht sättigende Kalorien und erhöhen dadurch das Adipositasrisiko.

• Ob Wein tatsächlich Vorteile gegenüber Bier und Spirituosen hat, kann nicht restlos bestätigt werden.

Kasten 1. Hinweise und Tipps, um alkoholbedingte Risiken bei Patienten mit Diabetes mellitus zu minimieren.

• Menge limitieren auf 1 Standardgetränk für Frauen

und 2 für Männer.

• Nur innerhalb von ausgewogenen Hauptmahlzeiten

konsumieren, nicht nüchtern. Langsamer Konsum.

• Vorsicht mit Alkoholkonsum bei Problemen mit

Hypoglykämien.

• Auf Alkohol-Medikamenten-Interaktionen achten.

• Wasser zu alkoholischen Getränken trinken, um die Trinkmenge

zu senken und Dehydratation vorzubeugen.

• Schorlegetränke und «gespritzte» Getränke vorziehen.

• Auf Zuckergehalt von alkoholischen Getränken achten.

Herstellerangaben wie «Extra Dry», «Brut» oder «Sec» bei

(Schaum)wein sind irreführend, da solche Getränke immer

noch beträchtliche Mengen an Zucker enthalten können.

Hersteller müssen keine Angaben zum Zuckergehalt

machen, weshalb Interessierte im Internet danach suchen

müssen.

• Varianten mit tiefem Alkoholgehalt (z. B. alkoholarmes

/-freies Bier, Clairette) enthalten oft sehr viel Zucker.

• Bei Alternativen wie alkoholfreien Sekt oder alkoholfreies

Bier auf den Zucker- und Kaloriengehalt achten. Bei

Nichtangabe des Herstellers sind die Information oft im

Internet auffindbar.

vsao /asmac Journal 5/22 43


Perspectives

Tabelle 6. Zusammenhang zwischen dem Konsum ausgesuchter Lebensmittel und Risiko / Verlauf von Diabetes mit entsprechenden Implikationen.

Lebensmittel Eigenschaften / Evidenz Implikation für Diabetes Ref.

Kaffee

Koffein erhöht akut den Nüchtern- und

postprandialen Blutzucker. Längerfristig sind

die Effekte aber eher positiv. Kaffeekonsum ist

dosisabhängig mit einem erniedrigten

Diabetesrisiko verbunden.

Der Konsum von 4 – 5 Tassen Kaffee

am Tag hat wahrscheinlich eher

Vor- als Nachteile.

[59 – 62]

Früchte & Gemüse

Früchte- und Gemüsekonsum ist mit einem

geringfügig kleineren Diabetesrisiko assoziiert.

Beim Gemüse ist der Zusammenhang + / –

linear, bei Früchten U-förmig mit dem

niedrigsten Risiko bei ca. 2 Portionen / Tag.

Empfehlung für täglichen Konsum

von 3 Portionen Gemüse und 2

Portionen Früchte.

[63, 64]

Nüsse & Hülsenfrüchte

Nusskonsum ist teilweise mit einem erniedrigten

Diabetesrisiko verbunden, für Hülsenfrüchte

ist die Evidenz schwächer. Für beide

ist die Studienlage inkonsistent.

Täglich eine Portion (30 g) unverarbeitete

Nüsse auch für Personen

mit Übergewicht, da die Evidenz

für eine Senkung des HKL-Risikos

eher gegeben ist.

[65 – 67]

Fasern / Vollkornprodukte

Einnahme von Nahrungsfasern ist mit einer

geringeren Diabetesinzidenz und bei Diabetespatienten

mit niedriger Mortalität verbunden.

Der Effekt auf Blutzuckerparameter ist aber

gering und inkonsistent.

Personen mit Diabetesrisiko und

Diabetespatienten sollten wenn

immer möglich die Vollkornalternative

wählen.

[21, 68 – 70]

Brot

Brotkonsum ist nicht mit einem erhöhten

Diabetes risiko assoziiert. Sauerteig-/Roggenbrot

und manche Vollkornvarianten bieten

möglicherweise Vorteile bez. Blutzuckerantwort

gegenüber Weissbrot.

Keine generelle Einschränkung

beim Brot nötig. Roggen- / Vollkornbrot

vorziehen.

[71 – 73]

Reis

Konsum von weissem Reis korreliert mit

einem erhöhten Diabetesrisiko. Ersatz von

weissem durch braunen Reis mit Risikosenkung

verbunden.

Einsatz von Alternativen zu

weissem Reis (z. B. brauner Reis,

Quinoa, Buchweizen, Linsen)

macht wahrscheinlich Sinn.

[74 – 77]

Pasta

Pastakonsum hat bei Personen mit und ohne

Diabetes signifikant geringeren Blutzuckeranstieg

zur Folge als der Konsum von Kartoffeln

oder Brot und ist mit geringerem Adipositasrisiko

verbunden.

Es gibt keinen Grund vom Pastakonsum

abzuraten, solange die

Kohlenhydrat zufuhr die Empfehlung

nicht übersteigt.

[78 – 81]

Kartoffeln

Verzehr ist konsistent mit erheblich erhöhtem

Diabetesrisiko verbunden (v. a. Pommes

Frites). Ersatz von Kartoffeln durch Vollkornprodukte

senkt Risiko.

Von häufigem Konsum (fast täglich)

von Kartoffeln sollte eher abgeraten

werden (v. a. von Pommes Frites).

Faserreiche Stärkeprodukte

vorziehen.

[82 – 84]

(Low-Fat, Vegetarisch, Mediterran, High-

Protein, Moderate-Carb, Low-Carb, Control,

Low GI / GL, Paleo) bei Diabetespatienten

miteinander verglich, kam zum

Schluss, dass die mediterrane Ernährungsweise

am besten geeignet ist um den

Blutzucker zu kontrollieren [106]. Es ist

aber davon auszugehen, dass Ernährungsweisen,

die ähnlich aufgebaut sind

wie diese, wie z. B. DASH, vergleichbar gut

geeignet sind [31, 107, 108]. Mithilfe der

mediterranen Ernährungsweise konnte

auch eine nachhaltigere Gewichtsreduktion

erzielt werden als mit einer Low-Carb

oder einer Low-Fat-Diät [9]. Die Adhärenz

an eine mediterrane Ernährungsweise

kann relativ einfach mit einem validierten

Schnellfragebogen erfasst werden

[109]. Ein entsprechendes Tellermodell

für eine möglichst praxisnahe Verwendung

ist ebenfalls verfügbar [110]. Als potenziell

vielversprechend, um das Körpergewicht,

Glukose- und Insulinparameter

bei Allgemeinbevölkerungen positiv zu

beeinflussen hat sich das Intervallfasten

(intermittierendes Fasten) erwiesen [111].

Für eine breite Anwendung bei Diabetes-Patienten

fehlen allerdings noch aussagekräftige

Studien [112].

Prof. Dr. med. David Fäh, MPH

Berner Fachhochschule

Departement Gesundheit

Ernährung und Diätetik

Finkenhubelweg 11

3008 Bern

david.faeh@bfh.ch

44

5/22 vsao /asmac Journal


Perspectives

Lebensmittel Eigenschaften / Evidenz Implikation für Diabetes Ref.

Milch & Milchprodukte

Erhöhung des Konsums ist mit einer Senkung

des Diabetesrisikos verbunden. Einige Studien

fanden Vorteile von Joghurt und fettreduzierten

Produkten, manche keinen oder einen

negativen Effekt von anderen Milchprodukten

wie Milch oder Käse.

Der regelmässige Konsum von

zucker armen Milchprodukten wie

Nature- Joghurt kann empfohlen

werden.

[85 – 89]

Fleisch

Konsum von rotem und v. a. verarbeitetem

Fleisch, teilweise aber auch von Poulet und

Fisch ist mit einem erhöhten Diabetesrisiko

assoziiert.

Starke Konsumenten von rotem

/ verarbeitetem Fleisch sollten

ihren Protein bedarf teilweise durch

pflanzliche Quellen und Milchprodukte

decken.

[90 – 93]

Vitamin- & andere

Supplemente

Es gibt keine überzeugende Evidenz für

Gesundheitsvorteile bei Diabetespatienten

durch Supplementierung mit Chrom, Magnesium,

Zink, Vitamin D sowie durch Zimt und

ähnliche Produkte.

Mit Ausnahme von spezifischen

Situationen (z. B. Zöliakie, Schwangerschaft,

Veganismus, Metformintherapie)

ist eine Supplementierung

nicht angebracht. Von längerfristiger

Supplementierung mit

Vitamin E und A / Betacarotin sollte

abgeraten werden.

[31,

94 – 102]

Salz

Hohe, aber auch niedrige Urin-Natriumausscheidung

war bei Diabetespatienten mit

erhöhter (HKL-)mortalität verbunden.

Die aktuelle Evidenzlage erlaubt

keine Schlussfolgerung / Empfehlung.

[103 – 105]

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nurpra.2016.08.026

[108] Campbell AP. DASH

eating plan: An eating pattern for

diabetes management. Diabetes

Spectr. 2017; 30: 76 – 81.

https://doi.org/10.2337/ds16-0084

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Baena-Díez JM, Marrugat J.

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diet quality in time-limited

Settings. Public Health Nutr. 2012;

15: 618 – 26. https://doi.org/10.1017/

S1368980011001923

[110] Fäh D. Stressfrei

Abnehmen. Zürich: Beobachter

Edition; 2019.

[111] Cho Y, Hong N, Kim K,

Cho S, Lee M, Lee Y, et al. The

Effectiveness of Intermittent

Fasting to Reduce Body Mass Index

and Glucose Metabolism: A

Systematic Review and Meta-Analysis.

J Clin Med. 2019; 8: 1645.

https://doi.org/10.3390/jcm

8101645

[112] Grajower MM, Horne

BD. Clinical management of

intermittent fasting in patients

with diabetes mellitus. Nutrients.

2019; 11 (4): 873. https://doi.

org/10.3390/nu11040873

Annonce

vsao /asmac Journal 5/22 49


ACHETER

UN

TICKET

sur ifas-expo.ch

Nous réunissons les

secteur de la santé.

Bienvenue à l‘IFAS, le plus grand salon professionnel suisse pour le marché de la santé.

et le rendez-vous des professionnels de la santé. Pendant trois jours, les professionnels

de la santé se réunissent dans les halles de Messe Zürich, la compétence concentrée

du secteur de la santé se réunit pour découvrir des innovations, des tendances et des

actualités de la branche. Soyez de la partie et prenez le pouls de l‘actualité.

25 – 27 octobre 2022 · Messe Zurich · ifas-expo.ch


Perspectives

Mission pour la Croix-Rouge

Catastrophes, détresse

et miracles

Isabelle Güss, pédiatre en cabinet à Schaffhouse

Photo: màd

J’ai toujours voulu travailler

pour la Croix-Rouge. Après ma

spécialisation en pédiatrie, j’ai

posé ma candidature au Comité

international de la Croix-Rouge (CICR)

en 2004 et j’ai travaillé pendant 15 mois

comme pédiatre au Sud-Soudan. Au

milieu des émeutes et des explosions

fréquentes, nous devions nous mettre à

l’abri à l’hôpital ou dans les logements,

ce qui a contribué à créer des liens forts.

Je suis d’ailleurs toujours en contact avec

certains de mes collègues du CICR aux

quatre coins du monde. Découvrir des

cultures étrangères, travailler avec des

collègues de différentes nations, parler

plusieurs langues, tout cela me fascinait.

Poser des diagnostics avec des moyens

simples, improviser et s’adapter sans

cesse à de nouvelles situations font également

partie de l’attrait de ces missions.

Une formation solide, si possible en

médecine tropicale, ainsi que des connaissances

linguistiques sont par conséquent

une condition préalable essentielle.

Comme je voulais rester enracinée en

Suisse, j’ai posé ma candidature en 2006

auprès de la Croix-Rouge suisse (CRS)

pour le pool de santé ERU. Les Emergency

Response Units (ERU) sont des unités de

secours standardisées qui interviennent

en cas de catastrophe à l’échelle internationale.

Le matériel est stocké sur place,

prêt à être transporté, et peut arriver sur le

lieu d’intervention, personnel compris,

dans les 72 heures. Les interventions

durent de quatre à six semaines et les

équipes doivent être régulièrement remplacées

en raison de la charge de travail

élevée, des conditions climatiques difficiles

et du niveau de stress accru. Dans le

système hospitalier suisse, il est toutefois

difficile de se libérer à court terme pour

des interventions d’urgence. Ce n’est que

lorsque j’ai commencé à travailler dans un

cabinet communautaire en 2008 que j’ai

pu me rendre disponible régulièrement.

Mes trois premières missions (2008–

2011) m’ont menée en Haïti. J’ai soigné

des adultes et des enfants dans une polyclinique

après un ouragan, j’ai travaillé

jour et nuit comme pédiatre dans un hôpital

de campagne après le grand tremblement

de terre et j’ai réhydraté des patients

gravement malades dans l’unité de choléra.

Aucune mission ne ressemble à une

autre, on ne sait jamais ce qui nous attend,

les défis sont à chaque fois énormes.

Mais on recommence toujours avec le

sourire.

La plus grande unité ERU est un

hôpital de campagne de 80 lits. Elle a été

déployée en Haïti en 2010 et au Bangladesh

en 2017. J’ai été très impressionnée

de voir comment, dans la salle d’opération

gonflable, les interventions d’urgence se

succédaient toute la nuit; comment, dans

la tente ICU, par 30 degrés et malgré la

climatisation, des patients gravement

malades survivaient et comment, dans la

tente d’accouchement, trois femmes mettaient

leurs enfants au monde au même

moment, même s’il n’y avait qu’un seul lit.

La mortalité est particulièrement

élevée en pédiatrie. C’est très éprouvant et

il arrive que l’on doute de ses propres

Haïti 2010: le bébé miracle est admis à l’hôpital de campagne.

Personne ne pensait qu’il survivrait.

capacités. Lors de ma dernière mission

au Bangladesh, on déplorait au moins

un décès d’enfant par jour pendant la

première semaine. De nombreux enfants

n’ont survécu que grâce à des soins

dévoués et un talent d’improvisation.

Je me souviens particulièrement

de ce bébé miracle âgé de 3 semaines en

Haïti, qui avait été admis en état de

malnutrition avec une infection grave

et des apnées, et devait être ventilé au

masque jour et nuit dans la tente de soins

intensifs. Grâce à une perfusion intraosseuse,

des antibiotiques ont pu lui être

administrés et lui sauver la vie. Voir ces

enfants quitter l’hôpital avec leurs parents

est la plus belle des récompenses.

De retour à la maison, on apprécie

les infrastructures fonctionnelles, le lit

douillet et la facilité avec laquelle les

petits problèmes peuvent être résolus.

Mais la nostalgie de la prochaine mission

reprend vite le dessus.

Plus d’informations sur le CICR ou la

CRS sur: www.icr.org / www.redcross.ch.

vsao /asmac Journal 5/22 51


mediservice

Boîte aux lettres

Les jeunes et

l’alcool

Plus les enfants grandissent,

plus ils ont des droits, mais

aussi des devoirs et des

responsabilités. Conduire,

quitter le domicile parental, se marier:

tout cela n’est possible qu’à partir de

18 ans. Jusque-là, tout est clair. Mais à

partir de quel âge les jeunes ont-ils le

droit de boire de la bière?

Nils (17 ans) organise une fête chez lui.

Des copains majeurs apportent des

pilules d’ecstasy qu’ils proposent aux

personnes invitées. En distribuant de

l’ecstasy à d’autres personnes, les copains

de Nils enfreignent la loi sur les stupéfiants.

Celle-ci punit non seulement la

remise, la vente et la possession de

stupéfiants, mais également leur consommation.

Par conséquent, tous les jeunes

qui consomment les pilules s’exposent

à des sanctions. Selon les circonstances,

il se peut que Nils commette lui aussi une

infraction dans la mesure où sa «non-intervention»

peut être qualifiée de participation

accessoire (appelée «complicité»)

ou si, sur la base des circonstances, il y a

lieu d’admettre l’existence d’une position

de garant (responsabilité de Nils pour

d’autres personnes). Dès lors, Nils serait

bien inspiré de faire appel à un adulte et

de sommer ses copains de ne pas distribuer

de pilules d’ecstasy à d’autres

invités. Nils peut aussi exiger qu’ils

quittent les lieux. Le cas échéant, il faut

également alerter les services de secours

et la police – par exemple lorsque de

l’ecstasy a déjà été consommée.

Marie a 16 ans et lors d’une sortie,

elle achète dans une station-service des

bières pour ses copines qui n’ont que

15 ans. Le fait que Marie achète des bières

pour ses copines plus jeunes est bien sûr

problématique du point de vue de la

protection des mineurs. Toutefois,

Marie n’est pas nécessairement passible

d’une sanction. L’infraction «Remise à

des enfants de substances pouvant mettre

en danger leur santé» sanctionne la mise

à disposition de boissons alcooliques

dans des quantités pouvant mettre en

danger la santé. S’il s’agit de très faibles

quantités et de boissons à très faible

degré d’alcool (p. ex. un panaché),

l’infraction ne devrait pas être punissable.

Cependant, plus la quantité et/ou

le degré d’alcool est important(e), plus on

se situe dans le domaine du punissable.

Les parents qui, chez eux, proposent

une bière à des jeunes de 15 ans s’exposent -

ils à des sanctions? D’un point de vue

strictement juridique, l’acte devrait relever

de l’infraction de «Remise à des enfants de

substances pouvant mettre en danger leur

santé», pour autant que les parents offrent

aux jeunes une quantité d’alcool suffisamment

importante pour mettre en danger

leur santé. En revanche, la «mise à disposition»

de faibles quantités (p. ex. une gorgée

de bière) n’est pas punissable.

Les jeunes et l’alcool

Selon la protection de la jeunesse,

– il est interdit de vendre ou de servir de

l’alcool à des enfants et adolescents de

moins de 16 ans;

– la bière et le vin ne peuvent être vendus

ou servis qu’à des personnes de plus de

16 ans révolus;

– les spiritueux, apéritifs et alcopops ne

peuvent être vendus ou servis qu’à des

personnes de plus de 18 ans révolus.

Les limites d’âge de 16/18 ans en matière

de vente d’alcool sont inscrites dans la loi

fédérale et sont donc valables pour toute la

Suisse. Certains cantons ont renforcé ces

dispositions. Et certains détaillants –

comme Coop – vont même jusqu’à limiter

la vente d’alcool aux plus de 18 ans.

AXA-ARAG

AXA-ARAG propose aux membres

de mediservice une assurance de

protection juridique à des conditions

avantageuses.

Si vous avez des questions, n’hésitez

pas à vous adresser à votre interlocuteur

chez mediservice vsao-asmac

par téléphone au 031 350 44 22, ou par

e-mail à l’adresse suivante:

info@mediservice-asmac.ch.

Leo Loosli

juriste chez AXA-ARAG,

spécialisé en droit des contrats,

en droit successoral, en droit

de la famille et en droit des

personnes.

Photo: màd

52

5/22 vsao /asmac Journal


Publireportage

Retour du plus important salon professionnel

dans le domaine de la santé

Le rendez-vous de la branche

pour l’innovation, l’information

et le réseautage

Après deux reports dus à la pandémie,

l’IFAS fait son grand retour en 2022.

Pendant trois jours, les nouveautés

des exposants qui ont connu un nouvel élan

d’innovation dans le cadre de la transformation

numérique dans le secteur de la santé

et en raison des changements sociaux seront

au centre de l’attention à Messe Zurich.

Dans sa dernière édition, le salon professionnel

intègre également un symposium de

trois jours sur des thèmes d’actualité brûlants.

De plus, il accueillera l’IFAS innovation

Challenge ainsi que le salon suisse de

l’emploi CareFair.

« L’expérience acquise au cours de ces deux

dernières années et demie a montré l’importance

du bon fonctionnement du système

de santé pour la société, » explique

Heinz Salzgeber, directeur du salon depuis

de nombreuses années. « En tant que principal

événement de la branche, l’IFAS est

depuis toujours un lieu de réseautage et de

transmission du savoir qui offre aux professionnels

une plateforme unique pour s’informer

de manière ciblée sur les tendances

et les nouveaux produits. » Le nombre et la

diversité des exposants inscrits le confirment

également. Des fournisseurs leaders

comme des petits niveaux des domaines

de la consommation et de la logistique, de

l’aménagement et de l’équipement, de l’informatique,

des techniques de diagnostic et

de laboratoire, des technologies médicales

et de l’électromédecine, de la physiothérapie,

de la santé physique et du sport, et de

la rééducation assureront une présence

sectorielle complète lors de l’IFAS 2022.

Symposium : des thèmes d’actualité

brûlants

Cette année, le symposium sera consacré

pour chacun des trois jours du salon à

un thème central qui mettra en lumière les

défis actuels dans le domaine de la santé.

Des représentants du monde politique et

économique proposeront des exposés et

débattront de thèmes très actuels tels que

la protection des données et la sécurité de

l’information dans le secteur de la santé, le

New Health Care Management et l’importance

de l’innovation et de la vision pour la

branche. Ils aborderont entre autres des solutions

pour lutter contre la pénurie de personnel

qualifié dans le domaine de la santé.

IFASinnovation Challenge : un tremplin

pour les jeunes startups innovantes

Après 2018, l’IFAS offre de nouveau, en partenariat

avec la société Cosanum AG, une

plateforme unique pour l’univers des startups

du secteur suisse de la santé. L’objectif

de l’IFASinnovation Challenge est d’encourager

la force d’innovation du secteur suisse

de la santé et de redynamiser le marché

grâce à des approches et des technologies

novatrices. Les 25 meilleures startups parmi

les candidatures reçues auront la chance de

présenter leurs innovations lors d’une exposition

spéciale à l’IFAS. Le vainqueur du

challenge se verra ensuite remettre l’IFA-

Sinnovation Award lors de la remise des prix

qui aura lieu le dernier jour du salon.

CareFair : le salon suisse de l’emploi pour

les professionnels de la santé

La pandémie a mis le personnel de santé à

rude épreuve. Il est désormais d’autant plus

important pour les employeurs de trouver

du personnel de santé qualifié. Le salon

suisse de l’emploi pour les professionnels

de la santé CareFair, intégré à l’IFAS, revient

en 2022 pour la troisième fois déjà et il offre

au secteur une possibilité intéressante de

se positionner sur le marché du travail et

de pourvoir des postes vacants. Il offre aux

demandeurs d’emploi et aux employeurs la

possibilité d’entrer en contact de manière

simple et aisée à l’occasion de l’IFAS 2022.

Plus d’une vingtaine d’hôpitaux, de cliniques

et d’établissements de soins se présenteront

à l’occasion du CareFair cette année.

IFAS 2022, 25 – 27 octobre 2022 /

Messe Zurich

Horaires d’ouverture :

Du mardi au jeudi de 9 h à 17 h

Du diagnostic au traitement, en passant par la

thérapie, les soins et l4administration : l’IFAS

2022 offre aux décideurs, aux propriétaires de

cabinet et aux professionnels une scène unique

pour découvrir les innovations et les nouveautés

de la branche. Le symposium de trois jours

est gratuit et présent dans la halle 6 en tant

qu’événement ouvert. Informations sur les

exposants, programme actuel du symposium et

billet d’entrée gratuit à demander en ligne sur :

ifas-expo.ch


mediservice

Financement automobile:

leasing ou crédit?

Peter a besoin d’une voiture. Il aimerait acheter une hybride rechargeable.

Le modèle qui lui plaît coûte 49 000 francs avec options. C’est trop!

C’est pourquoi il se demande s’il vaut mieux prendre sa voiture en leasing ou

l’acheter via un crédit privé. A moins qu’il existe d’autres possibilités?

Yasmine Suter, Zurich Compagnie d’Assurances SA

Leasing automobile

En cas de leasing, Peter verse un acompte

pour une durée et un kilométrage définis.

Chaque mois, il paie le montant restant

pour sa voiture par une mensualité incluant

des intérêts. A l’heure actuelle, ce

taux d’intérêt est compris entre 3,9% et

5,9% en fonction de l’offre, et est parfois

encore plus faible sans actions des fabricants.

Les conditions sont définies dans le

contrat de leasing. La société de leasing

reste propriétaire du véhicule, Peter en est

simplement le détenteur et en paie l’utilisation.

Une fois la durée convenue écoulée,

Peter a trois options:

1. Restitution du véhicule

2. Rachat du véhicule et versement

du montant restant

3. Prolongation du contrat à de nouvelles

conditions

En règle générale, les véhicules en leasing

nécessitent une assurance tous risques.

Les mensualités de leasing sont déductibles

des impôts pour les entreprises qui font un

usage professionnel de leur véhicule, mais

pas pour les particuliers comme Peter.

Crédit privé

Si Peter finance son achat via un crédit, la

voiture lui appartient. Toutefois, il devra

Photos: Adobe Stock; màd

54

5/22 vsao /asmac Journal


mediservice

rembourser son montant à la banque dans

le délai convenu par contrat, avec des intérêts

en sus. A l’heure actuelle, ces taux d’intérêt

sont compris entre 3,5 et 9,95%. Les

offres varient d’une banque à l’autre et dépendent

de la capacité financière (solvabilité)

du débiteur. En tant que propriétaire,

Peter peut décider lui-même de souscrire

ou non une assurance tous risques.

Contrat de leasing ou de crédit: calculer

les coûts prévisionnels en toute simplicité

via un calculateur de crédit et un calculateur

de leasing.

Si Peter souhaite conserver sa voiture,

le financement par crédit s’avère souvent

plus avantageux, notamment parce qu’il

peut faire des économies d’impôts dans le

cadre d’un achat financé par crédit. Si Peter

a besoin de sa voiture sur une période

limitée et qu’il souhaite régulièrement

conduire des modèles plus récents, le leasing

est pertinent. Par ailleurs, le leasing

protège mieux contre la perte de valeur, ce

qui est particulièrement important avec

les véhicules électriques. Si dans trois ou

quatre ans, il y a de nouvelles batteries

plus compactes qui proposent deux fois

plus d’autonomie, votre modèle actuel ne

vaudra plus grand-chose.

La location plutôt que l’achat ou le

leasing

Il existe d’autres alternatives flexibles au

contrat de crédit ou de leasing: un abonnement

de location automobile avec CARIFY

par exemple. Roulez l’été en cabriolet et

l’hiver en toute sécurité en 4×4: l’abonnement

est plus flexible que l’achat ou le leasing

et est résiliable chaque mois une fois

la durée minimale écoulée.

Leasing:

avantages et

inconvénients

Avantages

––

Flexibilité: durée de 12, 24, 36, 48

ou 60 mois

––

Passage simple à un modèle

plus récent au terme de la durée

(nouveau contrat)

––

Grosses réparations (usure) généralement

limitées dans le cadre du

leasing de véhicules neufs

––

Valeur de rachat fixe, quelle que

soit l’évolution de la valeur

(aucun risque de perte de valeur)

Inconvénients

––

Le leasing automobile peut impacter

la solvabilité et donc les autres

financements.

––

Le véhicule est restitué à l’expiration

du leasing (ou peut être racheté

à la valeur de rachat).

––

Les sinistres sont pris en charge

après la restitution, le client paie

uniquement la franchise.

––

La résiliation du contrat de leasing

est possible mais payante.

Crédit privé:

avantages et

inconvénients

Pour le financement par crédit aussi,

Peter a pesé et noté les principaux

points positifs et négatifs.

Avantages

––

Durées flexibles de 12 à 60 mois

ou plus

––

Le véhicule appartient au preneur

de crédit.

––

En fonction du contrat, possibilité

de rembourser le montant plus

rapidement et de raccourcir la durée

du contrat

––

Libre choix du garage pour le

contrôle technique ou les réparations

Inconvénients

– – Le financement d’une voiture peut

impacter la solvabilité et donc les

autres financements.

– – Les taux d’intérêt sont plus élevés

qu’avec le leasing.

– – Probabilité accrue de coûts de

réparations (usure) élevés au fil

du temps

– – La voiture appartient au détenteur

donc il assume aussi le risque de

perte de valeur.

– – Il faut vendre soi-même son

véhicule.

Chez Zurich, les

membres mediservice

asmac

bénéficient de conditions préférentielles

supplémentaires.

Accédez facilement et rapidement

à un service hors pair et à des tarifs

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Du lundi au vendredi de 8h00 à 18h00

Veuillez indiquer que vous êtes

membre mediservice asmac.

vsao /asmac Journal 5/22 55


mediservice

La cuisine saine et savoureuse

Poisson et son

accompagnement

automnal

Martina Novak, spécialiste SWICA Communication d’entreprise

Photos: màd; Adobe Stock

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5/22 vsao /asmac Journal


mediservice

Truite fumée avec salade tiède de pommes et

de betteraves

Recette pour 4 personnes / Temps de préparation: env. 40 minutes

Ingrédients

La truite et la salade de pommes

et de betteraves

2 morceaux filets de truite, fumée

2 morceaux betteraves rouges, crues

2 morceaux pommes Golden Delicious

1 morceau d’orange

Vinaigre balsamique blanc

Huile d’olive

Quelques graines de moutarde

Aneth

Cresson

Aromate

L’aromate

150 g de céleri-rave

250 g de carottes jaunes

200 g de sel

15 g de poudre de moutarde

10 g de poudre d’oignon

5 g de poudre d’ail

1 g de curcuma

20 g de sucre brut

Pour la truite et la salade de pommes

et de betteraves

Cuire les betteraves à l’eau ou à la vapeur

jusqu’à ce qu’elles soient tendres et les

laisser refroidir un peu. Peler les betteraves

cuites et les couper comme souhaité.

Faire mariner les betteraves coupées

avec le vinaigre balsamique, l’huile

d’olive, les graines de moutarde et l’aromate.

Couper les pommes de la même

taille et les ajouter. Couper les truites

fumées en quatre morceaux de taille

égale. Rectifier l’assaisonnement de la

salade avant de la servir et affiner avec

de l’aneth.

Conseil

Les betteraves peuvent aussi être utilisées

déjà cuites. Ce plat peut éventuellement

être accompagné de mousse de raifort.

Pour l’assaisonnement, il est possible de

remplacer l’aromate par du sel et du

poivre.

Rabais de primes

multiples

En tant que membre de mediservice

vsao-asmac, vous bénéficiez chez

SWICA de rabais de primes intéressants

sur les assurances d’hospitalisation

et complémentaires grâce au

contrat collectif et au programme de

bonus BENEVITA. En outre, SWICA

soutient vos activités dans les domaines

de l’activité physique, de

l’alimentation et de la détente avec

jusqu’à 800 francs par année.

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Préparation

Pour l’aromate

Râper le céleri-rave et les carottes jaunes à

l’aide d’une râpe à bircher et les mélanger

avec du sel. Faire sécher le mélange au

four à 80 °C. Ajouter tous les autres ingrédients

et passer le tout au mixeur pour

obtenir un sel fin aux épices.

Dressage

Placer le filet de truite dans l’assiette.

Dresser la salade de betteraves et de

pommes encore tiède en longueur sur le

côté, ajouter un peu de zeste d’orange sur

la salade. Garnir la salade de quartiers

d’orange, de tranches de pomme et de

cresson.

L’organisation de santé SWICA sponsorise l’équipe nationale suisse de cuisine, qui est l’auteur

de cette recette.

vsao /asmac Journal 5/22 57


Impressum

Adresses de contact des sections

N o 5 • 41 e année • Octobre 2022

Editeur

AG

VSAO Sektion Aargau, Geschäftsstelle: lic. iur. Eric Vultier,

Auf der Mauer 2, 8001 Zurich, vultier@schai-vultier.ch,

tél. 044 250 43 23, fax 044 250 43 20

mediservice vsao-asmac

Bollwerk 10, case postale, 3001 Berne

Téléphone 031 350 44 88

journal@asmac.ch, journal@vsao.ch

www.asmac.ch, www.vsao.ch

Sur mandat de l’asmac

Rédaction

Catherine Aeschbacher (rédactrice en chef),

Kerstin Jost, Fabian Kraxner, Bianca Molnar,

Patricia Palten, Léo Pavlopoulos, Lukas Staub,

Anna Wang

Comité directeur asmac

Angelo Barrile ( président), Nora Bienz

(vice- présidente), Severin Baerlocher,

Christoph Bosshard (invité permanent),

Marius Grädel, Patrizia Kündig, Richard

Mansky, Gert Printzen, Svenja Ravioli,

Patrizia Rölli, Martin Sailer, Jana Siroka,

Clara Ehrenzeller (swimsa)

Impression et expédition

Stämpfli SA, entreprise de communication,

Wölflistrasse 1, 3001 Berne, tél. 031 300 66 66,

info@staempfli.com, www.staempfli.com

Maquette

Oliver Graf

Illustration de la page de couverture

Stephan Schmitz

Annonces

Zürichsee Werbe AG, Fachmedien,

Markus Haas, Laubisrütistrasse 44, 8712 Stäfa

Téléphone 044 928 56 53

E-mail vsao@fachmedien.ch

Tirage

Exemplaires imprimés: 22 500

Certification des tirages par la REMP/FRP

2022: 21 679 exemplaires

Fréquence de parution: 6 numéros par année

L’abonnement est inclus dans la contribution

annuelle pour les membres de l’asmac

ISSN 1422-2086

L’édition n o 6/2022 paraîtra en

décembre 2022. Sujet: Lumière.

© 2022 by asmac, 3001 Berne

Printed in Switzerland

BL/BS

VSAO Sektion beider Basel, Geschäftsleiterin und Sekretariat:

lic. iur. Claudia von Wartburg, Advokatin, Hauptstrasse 104,

4102 Binningen, tél. 061 421 05 95, fax 061 421 25 60,

sekretariat@vsao-basel.ch, www.vsao-basel.ch

BE VSAO Sektion Bern, Schwarztorstrasse 7, 3007 Berne, tél. 031 381 39 39,

info@vsao-bern.ch, www.vsao-bern.ch

FR

ASMAC section fribourgeoise, Gabriela Kaufmann-Hostettler,

Wattenwylweg 21, 3006 Berne, tél. 031 332 41 10, fax 031 332 41 12,

info@gkaufmann.ch

GE Associations des Médecins d’Institutions de Genève, case postale 23,

Rue Gabrielle-Perret-Gentil 4, 1211 Genève 14, amig@amig.ch, www.amig.ch

GR

JU

NE

VSAO Sektion Graubünden, 7000 Coire, Samuel B. Nadig, lic. iur. HSG,

RA Geschäftsführer/Sektionsjurist, tél. 081 256 55 55, info@vsao-gr.ch,

www.vsao-gr.ch

ASMAC Jura, 6, Chemin des Fontaines, 2800 Delémont,

marie.maulini@h-ju.ch

ASMAC section neuchâteloise, Joël Vuilleumier, avocat,

Rue du Musée 6, case postale 2247, 2001 Neuchâtel,

tél. 032 725 10 11, vuilleumier@valegal.ch

SG/AI/AR VSAO Sektion St. Gallen-Appenzell, Bettina Surber, Oberer Graben 44,

9000 St-Gall, tél. 071 228 41 11, fax 071 228 41 12,

Surber@anwaelte44.ch

SO

TI

TG

VD

VS

VSAO Sektion Solothurn, Geschäftsstelle: lic. iur. Eric Vultier,

Auf der Mauer 2, 8001 Zurich, vultier@schai-vultier.ch,

tél. 044 250 43 23, fax 044 250 43 20

ASMAC Ticino, Via Cantonale 8-Stabile Qi, 6805 Mezzovico-Vira,

segretariato@asmact.ch

VSAO Sektion Thurgau, Geschäftsstelle: lic. iur. Eric Vultier,

Auf der Mauer 2, 8001 Zurich, vultier@schai-vultier.ch,

tél. 044 250 43 23, fax 044 250 43 20

ASMAV, case postale 9, 1011 Lausanne-CHUV,

asmav@asmav.ch, www.asmav.ch

ASMAVal, p.a. Maître Valentine Gétaz Kunz,

Ruelle du Temple 4, CP 20, 1096 Cully, contact@asmaval.ch

Suisse centrale (LU, ZG, SZ, GL, OW, NW, UR)

VSAO Sektion Zentralschweiz, Geschäftsstelle: lic. iur. Eric Vultier,

Auf der Mauer 2, 8001 Zurich, vultier@schai-vultier.ch,

tél. 044 250 43 23, fax 044 250 43 20

ZH/SH

VSAO ZH/SH, RA lic. iur. Susanne Hasse,

Geschäftsführerin, Nordstrasse 15, 8006 Zurich, tél. 044 941 46 78,

susanne.hasse@vsao-zh.ch, www.vsao-zh.ch

Publication2022

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des données. L’utilisation de l’application Follow est nécessaire

pour le suivi. Les followers doivent toujours vérifier les mesures

fournies par l’application Dexcom G6 ou par le récepteur avant de

prendre des décisions de traitement. Le fait de ne pas utiliser le

Système Dexcom G6 conformément au mode d’emploi fourni avec

votre appareil et disponible sur www.dexcom.com et de ne pas

suivre tous les indications, contre-indications, avertissements,

précautions et mises en garde peut entrainer la non détection

d’une hypogly cémie (faible taux de glucose dans le sang) ou d’une

hyperglycémie (excès de glucose dans le sang) grave et/ou la

prise d’une décision thérapeutique pouvant causer un dommage

corporel. Si vos alertes et vos lectures du G6 ne correspondent

pas à vos symptômes, utilisez un lecteur de glycémie sanguine

pour prendre les décisions relatives au traitement du diabète.

Consultez un médecin si nécessaire, notamment en cas d’urgence

médicale.

Mode d’emploi Dexcom G6 : Dexcom G6 - l’utilisation de votre

G6. © 2018 Dexcom Inc. Tous droits réservés.

1

Gilbert TR et al. Change in Hemoglobin A1c and Quality of Life

with Real-Time Continuous Glucose Monitoring Use by People

with Insulin-Treated Diabetes in the Landmark Study. Diabetes

Technology & Therapeutics 2021; 23(S1): 35–39

2

Beck RW et al. Effect of Continuous Glucose Monitoring on

Glycemic Control in Adults With Type 1 Diabetes Using Insulin

Injections – The DIAMOND Randomized Clinical Trial. JAMA. 2017;

317(4): 371-378

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