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Journal asmac No 5 - octobre 2022

Forme - Calculer, voler, façonner Politique - Lits bloqués – il est urgent d’agir Diabète - Nouvelles formes de traitement Vitamines/minéraux - Alimentation en cas de diabète sucré

Forme - Calculer, voler, façonner
Politique - Lits bloqués – il est urgent d’agir
Diabète - Nouvelles formes de traitement
Vitamines/minéraux - Alimentation en cas de diabète sucré

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<strong>Journal</strong><br />

N o 5, <strong>octobre</strong> <strong>2022</strong><br />

<strong>asmac</strong><br />

Le journal de l’Association suisse des médecins-assistant(e)s et chef(fe)s de clinique<br />

Forme<br />

Calculer, voler, façonner<br />

Page 16<br />

Politique<br />

Lits bloqués – il est<br />

urgent d’agir<br />

Page 6<br />

Diabète<br />

<strong>No</strong>uvelles formes<br />

de traitement<br />

Page 30<br />

Vitamines / minéraux<br />

Alimentation en cas de<br />

diabète sucré<br />

Page 39


Sommaire<br />

Forme<br />

Calculer, voler, façonner<br />

Illustration de la page<br />

de couverture: Stephan Schmitz<br />

Editorial<br />

5 Formules et formations<br />

Politique<br />

6 La pénurie de personnel s’aggrave<br />

9 L’essentiel en bref<br />

<strong>asmac</strong><br />

10 <strong>No</strong>uvelles des sections<br />

12 <strong>asmac</strong>-Inside<br />

13 Conseil juridique de l’<strong>asmac</strong><br />

Point de mire: Forme<br />

16 Ballets aériens<br />

18 Dernier adieu dans les formes<br />

20 Dessins célestes<br />

23 Dessine-moi une fractale<br />

26 Cat Circles<br />

28 Le logo, l’image qui fait la différence<br />

Perspectives<br />

30 Aus der «Therapeutischen<br />

Umschau» – Übersichtsarbeit:<br />

Update: Neue Therapieformen<br />

des Diabetes mellitus Typ 2<br />

39 Aus der «Therapeutischen<br />

Umschau» – Übersichtsarbeit:<br />

Ernährung bei Diabetes mellitus<br />

51 Mission pour la Croix-Rouge<br />

mediservice<br />

52 Boîtes aux lettres<br />

54 Financement automobile:<br />

leasing ou crédit?<br />

56 La cuisine saine et savoureuse<br />

Poisson et son accompagnement<br />

automnal<br />

58 Impressum<br />

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Telefon +41 33 972 81 11<br />

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vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong> 5/22 3


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Médecine Interne<br />

Update Refresher<br />

06. – 10.12.<strong>2022</strong> Lausanne<br />

39 h<br />

Gynécologie<br />

Update Refresher<br />

09. – 10.11.<strong>2022</strong> Lausanne<br />

16 crédits SSGO<br />

Pédiatrie<br />

Update Refresher<br />

16. – 18.11.<strong>2022</strong> Lausanne<br />

21 h<br />

Psychiatrie et<br />

Psychothérapie<br />

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Editorial<br />

Formules et<br />

formations<br />

Catherine Aeschbacher<br />

Rédactrice en chef<br />

du <strong>Journal</strong> <strong>asmac</strong><br />

Le cercle ou la sphère représente la forme parfaite. Les penseurs<br />

antiques en étaient déjà convaincus. Cela n’a pas<br />

changé. En effet, comme la sphère possède la plus petite<br />

superficie par rapport à un volume donné, elle est la plus<br />

stable de tous les corps. Si les corps pouvaient choisir leur forme,<br />

ils deviendraient tous des sphères, étant donné qu’ils aspirent à la<br />

stabilité. C’est ce que la physique nous apprend.<br />

Dans notre Point de mire consacré à la «forme», nous n’aspirons ni<br />

à la stabilité ni à l’idéal. <strong>No</strong>us laisserons donc de côté les sphères pour<br />

nous intéresser aux formes éphémères, aux formes naturelles comme<br />

les nuées d’oiseaux ou celles façonnées par les humains comme les<br />

urnes d’eau. Ensuite, nous plongeons dans les profondeurs des mathématiques<br />

pour aborder les fractales. Il s’agit d’objets autosimilaires<br />

qui possèdent des caractéristiques surprenantes du point de vue<br />

mathématique et que nous rencontrons quotidiennement dans chaque<br />

étalage de légumes sous forme de brocoli ou de romanesco. Quant<br />

aux logos, ils ne doivent pas obligatoirement être stables, mais si<br />

possible inimitables. Vous lirez donc aussi dans notre Point de mire<br />

comment mettre en valeur les produits ou institutions. Pour finir,<br />

nous analysons les raisons qui poussent les chats à s’intéresser aux<br />

formes géométriques.<br />

Services des urgences débordés et lits fermés: cette situation se<br />

présente dans de nombreux établissements, de l’hôpital universitaire<br />

jusqu’à l’hôpital régional. Les deux dernières années ont aggravé<br />

une situation à laquelle on pouvait déjà s’attendre avant: une sérieuse<br />

pénurie de personnel, en particulier dans le domaine des soins.<br />

La pandémie a eu un effet amplificateur en poussant à bout les soignantes<br />

et soignants qui ont abandonné leur profession. Un sondage<br />

que l’<strong>asmac</strong> a réalisé auprès des sections montre à quel point la<br />

situation est précaire. Si l’on devait assister à une nouvelle vague de<br />

coronavirus cet hiver, l’évolution négative se poursuivra. Comme<br />

l’initiative sur les soins infirmiers ne portera des fruits que dans<br />

plusieurs années, l’<strong>asmac</strong> exige des mesures immédiates. Vous découvrirez<br />

les détails à ce propos à la rubrique Politique. Cet article marque<br />

l’arrivée de Philipp Thüler, nouveau responsable politique et communication,<br />

au <strong>Journal</strong> <strong>asmac</strong>. Vous trouverez plus d’informations à<br />

son sujet dans la même rubrique.<br />

Pour finir, un message de la rédaction: le sondage relatif au <strong>Journal</strong><br />

<strong>asmac</strong> est en cours. <strong>No</strong>us vous invitons à consacrer cinq minutes de<br />

votre précieux temps pour nous évaluer. Votre avis nous intéresse:<br />

https://findmind.ch/c/GRnp-Vu77<br />

vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong> 5/22 5


Politique<br />

La pénurie de<br />

personnel s’aggrave<br />

Dans les hôpitaux suisses, les lits bloqués font partie du quotidien.<br />

La pénurie de personnel, en particulier de personnel soignant, en est presque<br />

toujours la raison. L’<strong>asmac</strong> a réalisé un sondage pour en savoir plus sur<br />

la situation dans les cantons. Des mesures susceptibles d’être rapidement mises<br />

en œuvre sont nécessaires pour améliorer la situation.<br />

Philipp Thüler, responsable politique et communication / directeur adjoint de l’<strong>asmac</strong><br />

Dans de nombreux hôpitaux, 5 à 10 % des lits sont bloqués en raison du manque de personnel soignant.<br />

Des mesures sont nécessaires pour améliorer rapidement les conditions de travail.<br />

Pendant la pandémie de coronavirus,<br />

les services d’urgence et<br />

de soins intensifs surchargés<br />

étaient un sujet récurrent dans<br />

les médias suisses. Au printemps, après la<br />

levée des mesures anti-COVID au niveau<br />

fédéral, la situation s’est temporairement<br />

détendue. En été, on pouvait à nouveau<br />

lire dans différents journaux que les urgences<br />

étaient pleines, les opérations devaient<br />

être reportées, les hôpitaux étaient<br />

à la limite de leurs capacités.<br />

Cette situation n’était pas imputable<br />

à la vague estivale de coronavirus, mais<br />

en premier lieu à la pénurie de personnel,<br />

en particulier dans le domaine des soins.<br />

«<strong>No</strong>us avons moins de personnel soignant<br />

à disposition», déclarait Hans-Christoph<br />

Mewes en juillet dans le quotidien «Der<br />

Bund». Il est responsable des soins à la<br />

clinique de médecine interne, aux soins<br />

intensifs, en anesthésiologie et aux services<br />

d’urgence des hôpitaux de Berthoud<br />

et Langnau. Ces établissements ont été<br />

contraints de fermer 14 lits pour soins<br />

stationnaires durant le premier semestre.<br />

«Le problème est aggravé par le fait que<br />

ces personnes ne vont pas travailler dans<br />

d’autres hôpitaux, mais qu’elles quittent la<br />

profession», a-t-il ajouté.<br />

La problématique et le fait que le<br />

COVID n’est pas directement responsable<br />

de cette situation ont été confirmés lors de<br />

la séance d’août du Comité directeur (CD)<br />

où le sujet était inscrit à l’ordre du jour.<br />

L’<strong>asmac</strong> voulait en avoir le cœur net et a<br />

lancé un sondage parmi les sections pour<br />

obtenir une vue d’ensemble de la situation<br />

en Suisse.<br />

Une seule section lève l’alerte<br />

Les résultats confirment les craintes et<br />

l’impression générale. 9 sections sur 16<br />

ont répondu. Une seule a répondu qu’il n’y<br />

avait actuellement pas de lits bloqués dans<br />

sa région. Les autres évoquent 5 à 10 % de<br />

lits bloqués. Dans le canton de St-Gall, il y<br />

a même une réponse officielle du gouvernement<br />

à une interpellation du groupe socialiste.<br />

«De nombreux hôpitaux suisses<br />

ne disposent actuellement pas de suffisamment<br />

de spécialistes pour exploiter<br />

tous les lits. Les hôpitaux dans le canton<br />

de St-Gall sont aussi concernés», lit-on<br />

Photo: Adobe Stock<br />

6<br />

5/22 vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong>


Politique<br />

dans la réponse. S’ensuivent des chiffres<br />

concrets qui permettent de dresser un tableau<br />

de la situation. En mai <strong>2022</strong>, 66 lits<br />

étaient indisponibles à l’Hôpital cantonal<br />

de St-Gall, ce qui correspond à environ<br />

10% des capacités. A Grabs, une extension<br />

prévue de 20 lits n’a pas pu être réalisée. A<br />

Altstätten, l’extension de cinq lits n’a pas<br />

eu lieu. Dans les deux cas, la raison était la<br />

même: la pénurie de personnel. Dans<br />

d’autres cantons, la situation est identique<br />

et toujours due à la pénurie de personnel.<br />

Il y a ceux qui ne citent que le manque de<br />

personnel, alors que d’autres déplorent<br />

aussi la pénurie de médecins. Concernant<br />

la suite de l’évolution, la plupart ne sont<br />

pas très optimistes. Selon plusieurs cantons,<br />

rien n’indique que la pénurie de personnel<br />

spécialisé dans le secteur de la santé<br />

va se détendre.<br />

personnes un désengagement intérieur<br />

qui se concrétise maintenant.<br />

Globalement, la situation est inquiétante.<br />

Les chiffres publiés par l’Obsan<br />

montrent que 36% du personnel infirmier<br />

quitte la profession pendant les cinq premières<br />

années après l’entrée dans la profession.<br />

Par ailleurs, le nombre de postes<br />

vacants a presque doublé comparativement<br />

à 2019 (selon Jobradar).<br />

Il faut donc agir maintenant, car la situation<br />

ne va pas se régler d’elle-même. Au<br />

contraire, un cercle vicieux nous menace,<br />

vu que la pénurie de personnel accroît la<br />

pression sur le personnel restant. De plus,<br />

la pression sur les coûts continue d’augmenter<br />

et le nombre de patients augmentera<br />

probablement en automne et en hiver,<br />

par exemple à cause d’une nouvelle vague<br />

de coronavirus.<br />

<strong>No</strong>uveau responsable<br />

politique et communication<br />

Philipp Thüler<br />

Seit Depuis début août,<br />

Philipp Thüler travaille<br />

au secrétariat central<br />

de l’<strong>asmac</strong> en tant que<br />

responsable du département<br />

politique et<br />

communication. Après<br />

des études en histoire, sciences politiques<br />

et des médias, il a œuvré comme<br />

spécialiste et responsable de la communication<br />

pour différentes organisations.<br />

Ses activités antérieures lui ont permis<br />

de se familiariser avec le travail associatif<br />

ainsi qu’avec le secteur de la santé.<br />

Il remplace Marcel Marti, qui a travaillé<br />

pour l’<strong>asmac</strong> jusqu’à fin juillet.<br />

Photo: màd<br />

Problèmes divers<br />

Il ne s’agit pas seulement de postes vacants,<br />

mais aussi de cas complexes dont la<br />

prise en charge est plus fastidieuse en raison<br />

du progrès médical et qui requièrent<br />

donc davantage de personnel. A cela<br />

s’ajoute un afflux de patients en augmentation<br />

à cause de la croissance constante<br />

de la population. Plusieurs voix évoquent<br />

aussi les tarifs qui ne couvrent pas les<br />

coûts, en particulier pour les patients<br />

complexes, ce qui empêche d’engager plus<br />

de personnel.<br />

Les postes qui ne peuvent pas être<br />

pourvus et l’exode du personnel soignant<br />

vers d’autres professions constituent le<br />

principal problème. Cela se répercute<br />

aussi sur les médecins-assistant(e)s qui<br />

doivent, en particulier dans les services<br />

d’urgence, assumer des tâches qui incombent<br />

normalement au personnel soignant.<br />

Les raisons qui sont citées pour<br />

expliquer la pénurie de personnel sont<br />

les salaires qui n’augmentent pas, la<br />

surcharge de travail, le manque de considération,<br />

les conditions de travail peu<br />

attractives qui se répercutent aussi négativement<br />

sur l’équilibre entre vie professionnelle<br />

et vie privée. A cela s’ajoute aussi<br />

un écart croissant entre le travail quotidien<br />

et la manière dont on envisageait<br />

initialement la profession: le travail se<br />

dépersonnalise, les différentes tâches<br />

sont réparties sur plusieurs spécialistes.<br />

Parfois, on aborde aussi des thèmes<br />

que l’on pourrait qualifier d’effets de rattrapage<br />

de la pandémie: la surcharge<br />

constante pendant la pandémie liée à la<br />

peur de s’infecter et/ou la pression de se<br />

vacciner a provoqué chez de nombreuses<br />

Agir rapidement<br />

La voie à emprunter semble assez claire: en<br />

adoptant l’initiative sur les soins infirmiers<br />

l’automne dernier, le peuple suisse s’est<br />

clairement exprimé en faveur d’un système<br />

de santé de qualité. La mise en œuvre demande<br />

toutefois du temps. Les lois correspondantes<br />

sont actuellement discutées au<br />

Parlement, mais il faudra plusieurs années<br />

jusqu’à ce qu’elles déploient leurs effets.<br />

Les cantons ou même les hôpitaux doivent<br />

donc prendre des mesures immédiates. Il y<br />

a de bons exemples qui montrent la voie à<br />

suivre, comme le groupe Siloah qui a réduit<br />

la durée hebdomadaire de travail pour le<br />

personnel infirmier de 42 à 40 heures. Le<br />

GZO Wetzikon va encore plus loin: depuis<br />

juin dernier, le personnel infirmier travaille<br />

37,8 heures par semaine au lieu de 42 heures<br />

auparavant, à salaire égal. Dans ce contexte,<br />

le fait de ne pas savoir si la mesure permettra<br />

de pourvoir les postes nécessaires<br />

constitue la principale inconnue. C’est<br />

pourquoi d’autres hôpitaux comme le<br />

Centre hospitalier Bienne misent sur des<br />

salaires plus élevés et des suppléments<br />

pour le travail du week-end et de nuit.<br />

Le plus important est d’agir, indépendamment<br />

de l’approche choisie. L’<strong>asmac</strong><br />

reste mobilisée sur le sujet qui est d’ailleurs<br />

étroitement lié à notre revendication<br />

de la semaine de 42-heures-PLUS.<br />

Pour en savoir plus sur le sujet:<br />

<strong>asmac</strong>.ch/conditions-de-travail/<br />

droit-du-travail/#durée-de-travail<br />

@vsao<strong>asmac</strong><br />

medifuture:<br />

inscrivez-vous!<br />

La prochaine édition de medifuture,<br />

notre congrès de carrière annuel avec<br />

mediservice vsao-<strong>asmac</strong>, aura lieu<br />

le 5 novembre. Le stade du Wankdorf<br />

à Berne servira à nouveau d’écrin<br />

à la manifestation. Il est possible de<br />

s’inscrire dès maintenant sur le site<br />

web remanié: www.medifuture.ch.<br />

Changements de<br />

section et demandes de<br />

réduction: communiquez-les<br />

à temps<br />

En février, le secrétariat central de<br />

l’<strong>asmac</strong> envoie les factures annuelles<br />

pour les cotisations. L’appartenance<br />

à la section et les éventuelles réductions<br />

de la cotisation se répercutent sur le<br />

montant de la facture. Vous devez donc<br />

annoncer vos changements de section<br />

et déposer vos demandes de réduction<br />

pour l’année 2023 au plus tard jusqu’au<br />

31 janvier 2023 auprès du secrétariat<br />

central de l’<strong>asmac</strong>. Les annonces de<br />

changement de section et les demandes<br />

de réduction qui nous parviennent<br />

après cette date ne pourront être prises<br />

en compte pour l’année 2023 qu’en cas<br />

de force majeure. <strong>No</strong>us vous remercions<br />

de votre collaboration!<br />

vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong> 5/22 7


Publireportage<br />

Les nouveaux antibiotiques dans le traitement des<br />

infections bactériennes aiguës de la peau et des<br />

tissus mous : l’opportunité de décharger les hôpitaux<br />

Les infections bactériennes aiguës de la peau<br />

et des tissus mous (IBAPTM) ont un risque élevé<br />

d’évolution clinique sévère. Afin d’éviter les<br />

infections nosocomiales associées et de ménager<br />

les capacités hospitalières, l’attention se<br />

porte sur des options de prise en charge des<br />

patients présentant une IBAPTM permettant de<br />

réduire le nombre et la durée d’hospitalisations<br />

en poursuivant le traitement en ambulatoire.<br />

À l’occasion du Congrès européen de microbiologie<br />

clinique et des maladies infectieuses<br />

(ECCMID) <strong>2022</strong> à Lisbonne, un symposium organisé<br />

par A. Menarini a traité des nouveaux<br />

antibiotiques : des nouvelles fluoroquinolones,<br />

d’une part, et des glycopeptides à longue durée<br />

d’effet, d’autre part. Ces derniers sont mieux<br />

tolérés que les traitements précédents tout en<br />

améliorant l’observance.<br />

Les infections bactériennes aiguës de la<br />

peau et des tissus mous (IBAPTM) sont<br />

un sous-groupe important des infections<br />

compliquées de la peau et des tissus<br />

mous (cSSTI). Ainsi que l’expliqua le Prof.<br />

Alex Soriano, Hôpital universitaire de Barcelone,<br />

la fréquence des IBAPTM – principalement<br />

des formes dues aux souches de<br />

S. aureus – a fortement augmenté ces 15<br />

dernières années 1 . En outre, les IBAPTM<br />

sont responsables d’une augmentation<br />

marquée à la fois du nombre et de la durée<br />

des hospitalisationfis 2 .<br />

« Un grand nombre des patients traités<br />

pour IBAPTM dans les services d’urgence<br />

ne nécessite pas d’hospitalisation en fait.<br />

Mais les options thérapeutiques orales utilisées<br />

actuellement, p. ex. les sulfamides, les<br />

céphalosporines de la première génération<br />

ou les tétracyclines, ont leurs limitations<br />

et compliquent la poursuite du traitement<br />

à domicile, notamment chez les patients<br />

moins observants. La probabilité d’un<br />

échec du traitement est particulièrement<br />

élevée chez les patients présentant des<br />

facteurs de risque comme un âge avancé,<br />

des œdèmes, un diabète, une obésité ou<br />

une maladie vasculaire périphérique 3 . »<br />

« <strong>No</strong>us avons un besoin urgent de nouvelles<br />

options thérapeutiques plus efficaces et<br />

mieux tolérables pour le traitement des<br />

IBAPTM », souligne le Prof. Soriano. Selon<br />

l’expert, les nouveaux lipoglycopeptides et<br />

les nouvelles fluoroquinolones ont le potentiel<br />

non seulement d’améliorer les résultats<br />

du traitement par antibiotiques en cas<br />

d’IBAPTM, mais aussi de contourner ou de<br />

réduire le problème d’observance chez les<br />

patients.<br />

Place de l’oritavancine et de la delafloxacine<br />

dans le traitement des IBAPTM<br />

Ainsi qu’expliqué par la Prof. Maddalena<br />

Gianella, infectiologue auprès de l’Université<br />

de Bologne, de nouveaux antibiotiques<br />

à longue durée d’effet ont été développés<br />

ces dernières années, en tenant<br />

particulièrement compte de la prévalence<br />

élevée des souches multirésistantes de<br />

S. aureus résistant à la méticilline (SARM).<br />

Ils peuvent être administrés une fois par<br />

semaine ou, comme dans le cas de l’oritavancine,<br />

en prise unique.<br />

L’orivantacine est un nouveau lipoglycopeptide<br />

à longue durée d’effet avec<br />

trois mécanismes d’action et un effet<br />

bactéricide puissant contre les bactéries<br />

Gram positives, y compris les entérocoques<br />

résistants à la vancomycine. Le<br />

lipoglycopeptide à longue durée d’effet a<br />

été autorisé aux USA et dans l’UE pour le<br />

traitement des IBAPTM chez l’adulte sur<br />

la base des études de phase 3 SOLO I et<br />

SOLO II qui ont démontré la non-infériorité<br />

d’une administration unique d’oritavancine<br />

de 1200 mg par rapport à la vancomycine<br />

2 fois par jour pendant 7 – 10 jours<br />

chez les patients atteints d’infections de<br />

la peau et des tissus mous 4,5,8,9 . Les données<br />

de sécurité poolées des deux études<br />

ont montré que l’efficacité à long terme de<br />

l’oritavancine n’a pas d’effet négatif sur<br />

son innocuité 6 .<br />

« En ce qui concerne les infections polymicrobiennes<br />

ou ‹mixtes› de la peau et des<br />

tissus mous, les germes Gram positifs ne<br />

sont toutefois pas les seuls germes impliqués<br />

en cas d’IBAPTM », fait remarquer le<br />

Prof. Thomas Lodise de l’Albany College of<br />

Pharmacy and Health Sciences à Albany/<br />

New York. Contrairement à l’oritavancine,<br />

la delafloxacine, une fluoroquinolone anionique<br />

disponible sous forme orale et intraveineuse,<br />

couvre un large spectre de bactéries<br />

Gram positives et Gram négatives, y<br />

compris P. aeruginosa et les anaérobies 7,8 .<br />

Message à retenir<br />

Avec l’oritavancine et sa longue demi-vie<br />

terminale de 245 heures et la delafloxacine<br />

sous forme orale et intraveineuse, nous<br />

disposons maintenant de deux nouveaux<br />

antibiotiques avec une efficacité prouvée et<br />

un bon profil de sécurité pour le traitement<br />

des patients atteints d’IBAPTM 4-9 . Selon<br />

les intervenants du symposium ECCMID,<br />

ces deux principes actifs ont le potentiel de<br />

transférer la prise en charge des patients<br />

avec IBAPTM du domaine stationnaire au<br />

domaine ambulatoire et de minimiser les<br />

dépenses totales de santé publique.<br />

Références<br />

1. Sader HS et al. Frequency and antimicrobial susceptibility of bacterial<br />

isolates from patients hospitalised with community-acquired skin and<br />

skin-structure infection in Europe, Asia and Latin America. J Glob Antimicrob<br />

Resist. 2019 Jun;17:103-108.<br />

2. Berger A et al. Initial treatment failure in patients with complicated<br />

skin and skin structure infections. Surg Infect (Larchmt). 2013<br />

Jun;14(3):304-12<br />

3. Eron LJ et al. Managing skin and soft tissue infections: expert panel<br />

recommendations on key decision points. J Antimicrob Chemother.<br />

2003 <strong>No</strong>v;52 Suppl 1:i3-17.<br />

4. Corey GR et al. Single-dose oritavancin in the treatment of acute<br />

bacterial skin infections. N Engl J Med. 2014 Jun 5;370(23):2180-90.<br />

5. Corey GR et al. Single-dose oritavancin versus 7-10 days of vancomycin<br />

in the treatment of gram-positive acute bacterial skin and skin structure<br />

infections: the SOLO II noninferiority study. Clin Infect Dis. 2015<br />

Jan 15;60(2):254-62.<br />

6. Corey GR et al. Single Intravenous Dose of Oritavancin for Treatment<br />

of Acute Skin and Skin Structure Infections Caused by Gram-Positive<br />

Bacteria: Summary of Safety Analysis from the Phase 3 SOLO Studies.<br />

Antimicrob Agents Chemother. 2018 Mar 27;62(4):e01919-17.<br />

7. Hoover R et al. Safety, Tolerability, and Pharmacokinetic Properties<br />

of Intravenous Delafloxacin After Single and Multiple Doses in Healthy<br />

Volunteers. Clin Ther. 2016 Jan 1;38(1):53-65.<br />

8. Information professionnelle Quofenix, www.swissmedicinfo.ch, 12/2021<br />

9. Information professionnelle Tenkasi, www.swissmedicinfo.ch, 08/2021<br />

L’information professionnelle abrégée de Tenkasi ® se trouve<br />

dans ce magazine sur la page 2.<br />

Les documents et références peuvent être démandés en conctactant<br />

A. Menarini GmbH, Thurgauerstrasse 36/38, 8050 Zürich.<br />

METEN5045_22.08<br />

Quofenix ® . C: Délafloxacine en poudre pour solution à diluer pour perfusion. Chaque flacon à usage unique contient 300 mg de délafloxacine. Chaque comprimé contient 450mg de délafloxacine. I: Traitement des infections<br />

bactériennes aiguës de la peau et des tissus mous chez l’adulte D: schéma posologique recommandé pour Quofenix est de 300 mg administrés toutes les 12 heures en perfusion IV de 60 minutes, sur une durée de 5 à 14<br />

jours. Après 6 doses IV, le médecin peut décider de poursuivre le traitement par voie orale. Insuffisance rénale : en cas d’administration IV, pas d’ajustement posologique en cas d’IR légère à modérée (ClCr ≥30 ml/min). En cas<br />

d’IR sévère (ClCr


Politique<br />

Chercher ce qui nous<br />

unit plutôt que ce qui<br />

nous sépare<br />

Ces dernières années, en particulier depuis la pandémie<br />

de coronavirus, j’ai l’impression que les rapports<br />

humains n’ont pas évolué dans le bon sens. Les gens<br />

sont devenus plus impatients, exigeants et insultants.<br />

Evidemment, ma vision subjective ne correspond pas forcément<br />

à la réalité, mais l’ambiance à la caisse de la Coop est souvent<br />

tendue. Il en va de même sur les routes. Mais au cabinet aussi,<br />

les patients semblent plus impatients, exigeants,<br />

voire même insultants. Dans l’environnement<br />

politique, on peut même l’objectiver: sur les<br />

réseaux sociaux, dans les commentaires,<br />

mais aussi dans des courriers personnels<br />

ou lors de discussions, les insultes,<br />

les discours haineux, les menaces,<br />

voire les attaques physiques<br />

contre les personnes qui pensent<br />

autrement sont en augmentation.<br />

Cela ne se produit pas seulement<br />

lors de grands débats fondamentaux.<br />

L’ambiance agressive et la disposition<br />

à la violence semblent aussi<br />

s’être accentuées lorsqu’il s’agit de<br />

banalités.<br />

C’est alarmant et triste. Que se passe-t-il<br />

dans notre société? Même si une certaine tendance<br />

pouvait déjà être ressentie auparavant, la<br />

pandémie, la guerre en Ukraine, les catastrophes climatiques,<br />

l’augmentation des prix de l’énergie et les éventuelles<br />

crises énergétiques à avenir semblent déclencher une réaction<br />

de peur chez bon nombre d’entre nous. Dans ce contexte marqué<br />

par un sentiment de renoncement, nous semblons considérer<br />

nos semblables comme des ennemis qui menacent de nous<br />

prendre une chose ou de nous en refuser une autre. Certains<br />

pensent donc légitimement pouvoir s’attaquer à leurs<br />

semblables, par n’importe quel moyen.<br />

L’essentiel<br />

en bref<br />

diversité comme une menace et en mettant l’accent sur ce<br />

qui nous sépare que nous avancerons, mais en acceptant en toute<br />

humilité que l’individu ne peut pas avancer sans les autres. Pour<br />

moi, cela s’applique à la politique, à la médecine, à la politique<br />

professionnelle, à la vie privée et aux loisirs. Et très franchement,<br />

en tant que «teamplayer», je n’éprouverais aucun plaisir à<br />

m’engager sans l’aide de mes semblables.<br />

Oui, d’accord, je l’admets, ce n’est pas toujours<br />

facile! Il y a des situations dans lesquelles<br />

j’attaque les autres, je réagis trop violemment<br />

ou de manière injuste. Parfois<br />

en raison d’une menace réelle, parfois<br />

par peur de perdre la face ou sous<br />

le coup d’une impulsion. Si dans<br />

mon action, je me concentre sur<br />

les points communs, je peux<br />

découvrir de nouvelles perspectives<br />

et donc relativiser mes<br />

problèmes personnels.<br />

Je reste convaincu que nous devons<br />

réapprendre, en tant qu’individus et<br />

en tant que société, à mettre davantage<br />

l’accent sur ce qui nous rassemble et à<br />

considérer nos différences comme une<br />

opportunité et non pas comme une menace.<br />

Au lieu d’insulter les autres, de les harceler ou<br />

de les rendre responsables de nos ennuis, nous devons<br />

comprendre que nous avons tous nos problèmes et difficultés,<br />

et que nous pourrons les surmonter que dans un commun effort.<br />

Dans la médecine, dans la politique et dans la vie privée.<br />

Photo: màd<br />

J’ai une autre vision des choses. Les grands problèmes et<br />

défis ne peuvent être surmontés que dans un commun effort.<br />

Chaque individu peut y contribuer avec sa personnalité, ses<br />

idées, ses expériences et son savoir. Il faut écouter les autres,<br />

viser un échange d’égal à égal pour élargir ses connaissances et<br />

découvrir de nouvelles perspectives. Ensuite, nous pouvons<br />

avancer ensemble. Les personnes d’origines très diverses doivent<br />

chercher ensemble des solutions. Ce n’est pas en considérant la<br />

Angelo Barrile,<br />

président de l’<strong>asmac</strong><br />

vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong> 5/22 9


<strong>asmac</strong><br />

<strong>No</strong>uvelles<br />

des sections<br />

Berne<br />

Save the Date!<br />

Cet automne, nous organiserons deux manifestations<br />

intéressantes et serions heureux<br />

de vous y accueillir!<br />

Atelier sur la planification des<br />

services<br />

Vous passez souvent de longues soirées à<br />

plancher sur les horaires de service de<br />

votre département et ne voyez finalement<br />

plus que des symboles PEP danser devant<br />

vos yeux? Vous aimeriez savoir comment<br />

judicieusement intégrer le travail à temps<br />

partiel dans l’horaire de service? Vous<br />

hésitez parfois quant à la manière d’aborder<br />

les obstacles de la planification et d’appliquer<br />

correctement la loi sur le travail?<br />

Vous voulez savoir comment établir un<br />

horaire de service correct?<br />

Dans ce cas, vous devez absolument<br />

participer à l’atelier gratuit sur la planification<br />

des services organisé par l’ASMAC<br />

Berne.<br />

Simon Schneider (avocat et directeur<br />

suppléant de l’ASMAC Berne), le Dr méd.<br />

Philipp Rahm (conseiller en matière de planification<br />

des services de l’<strong>asmac</strong>) et Susanne<br />

Nüesch (médecin hospitalier spécialiste<br />

au centre universitaire des urgences,<br />

Hôpital de l’Ile, responsable de la planification<br />

des services pour les médecins-assistant[e]s)<br />

assureront un programme passionnant<br />

et répondront volontiers à toutes<br />

vos questions.<br />

Date:<br />

mercredi 26 <strong>octobre</strong>, 14h à 16h30,<br />

avec en-cas<br />

Lieu:<br />

salle de conférence de l’<strong>asmac</strong>, Bollwerk 10,<br />

3011 Berne (à côté de la gare de Berne)<br />

Inscription jusqu’au 19 <strong>octobre</strong> <strong>2022</strong> à<br />

l’adresse info@vsao-bern.ch. <strong>No</strong>us avons<br />

besoin de votre prénom, nom et lieu de travail.<br />

Si vous avez des questions spécifiques,<br />

nous vous invitons à nous les communiquer<br />

à l’avance.<br />

Le défi de la génération Z<br />

Pour la première fois, quatre générations<br />

travaillent en même temps dans les hôpitaux.<br />

La plus jeune est la génération Z<br />

(personnes nées depuis 1995), c’est-à-dire<br />

celle qui entre maintenant dans le monde<br />

hospitalier. On a le sentiment que cette génération<br />

a des besoins et attentes différents<br />

vis-à-vis de la profession.<br />

Qu’est-ce qui caractérise une génération<br />

et pourquoi les différentes générations<br />

vivent-elles dans des mondes parfois<br />

très différents? Les idées, souhaits et objectifs<br />

de chaque génération sont marqués<br />

par les évènements politiques et économiques<br />

ainsi que par des facteurs sociaux<br />

qui ont un impact particulièrement important<br />

dans la jeunesse. La génération Z<br />

est la première génération qui a grandi à<br />

l’ère numérique et dont l’environnement<br />

social est marqué par une interaction et un<br />

feed-back constants.<br />

<strong>No</strong>us organiserons le jeudi 10 novembre<br />

à Berne, dès 19h, une manifestation gratuite<br />

sur ce thème. Il s’agira d’une part de<br />

présenter le contexte et d’autre part de discuter<br />

des défis que cela implique dans le<br />

travail quotidien. Un apéro et un échange<br />

sont ensuite prévus.<br />

Vous trouverez les détails à ce propos<br />

sur notre site web et dans les médias sociaux.<br />

Janine Junker, directrice de l’ASMAC Berne<br />

Photo: màd<br />

10<br />

5/22 vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong>


<strong>asmac</strong><br />

Zurich /<br />

Schaffhouse<br />

L’ASMAC Zurich exige<br />

de meilleures conditions<br />

de travail<br />

Ce n’est pas seulement depuis que le cas de<br />

l’hôpital d’Einsiedeln a été rendu public<br />

que nous savons à quel point les conditions<br />

de travail des médecins sont exigeantes.<br />

Au cours des dernières semaines,<br />

notre section s’est engagée à plusieurs reprises<br />

au niveau politique pour que les<br />

choses changent enfin. Et cela pas seulement<br />

dans le cadre de notre audition auprès<br />

de la commission de la sécurité sociale<br />

et de la santé du Parlement cantonal<br />

zurichois relative à la loi sur l’Hôpital universitaire<br />

de Zurich (USZG) en août, mais<br />

aussi dans le cadre d’un échange entre les<br />

associations du personnel et le Conseil<br />

d’Etat in corpore à la mi-septembre.<br />

Il faut agir maintenant!<br />

L’attractivité de la profession de médecin<br />

a fortement baissé et ce, déjà bien avant<br />

la crise du coronavirus et l’ère du télétravail.<br />

Une grande partie des médecins<br />

travaillent au-delà de la durée hebdomadaire<br />

maximale de travail de 50 heures,<br />

d’après notre sondage souvent entre 50 et<br />

70 heures par semaine. Il s’agit de travail<br />

supplémentaire non rémunéré, d’incompatibilité<br />

entre profession et vie privée<br />

et – en lien avec le travail en équipe nuisible<br />

à la santé – aussi d’un risque accru<br />

de développer des maladies physiques et<br />

psychiques.<br />

L’économisation croissante et la pression<br />

constante sur les coûts ont aussi pour<br />

conséquence que la formation postgraduée<br />

et continue est de plus en plus souvent négligée<br />

en faveur de la prestation aux patients,<br />

ce qui met en péril à long terme la<br />

prise en charge des patients. La surcharge<br />

administrative fait que la définition originelle<br />

de l’activité du médecin, c’est-à-dire<br />

le contact avec les patients et leur prise en<br />

charge, est redéfinie en travail de bureau. A<br />

cela s’ajoute le manque d’estime, y compris<br />

la critique du public et de la politique, ainsi<br />

que les restrictions du libre exercice de la<br />

profession de médecin imposées par le pilotage<br />

des admissions.<br />

Ces thèmes concernent chacun d’entre<br />

nous, aussi en tant que patients. Que ce soit<br />

aujourd’hui ou dans quelques années, chacun<br />

consultera un médecin à un moment<br />

donné.<br />

Une CCT cantonale<br />

Les conditions de travail doivent donc rapidement<br />

s’améliorer. <strong>No</strong>us demandons<br />

concrètement que dans le cadre du mandat<br />

de prestations, les cliniques soient tenues<br />

de saisir le temps de formation<br />

postgraduée structurée séparément du<br />

temps de travail (temps pour la prestation<br />

au patient). C’est la seule façon de contrôler<br />

le respect de l’obligation légale de formation<br />

postgraduée. En effet, nous disposons<br />

de nombreux indices selon lesquels<br />

les médecins-assistant(e)s ne bénéficient<br />

que d’une formation postgraduée insuffisante<br />

malgré la contribution financière du<br />

canton. Une formation postgraduée de<br />

haut niveau constitue pourtant un critère<br />

de qualité pour assurer la prise en charge<br />

médicale à l’avenir. Il est donc dans l’intérêt<br />

de tous que le financement cantonal<br />

soit effectivement utilisé à cet effet.<br />

Etablir des conditions de travail plus<br />

attractives permettrait de créer des conditions<br />

équitables pour tous et de calmer la<br />

situation pour enfin freiner la spirale négative<br />

de la pénurie de personnel. <strong>No</strong>us restons<br />

à l’affût et nous engageons aussi sur le<br />

plan politique pour que les choses bougent<br />

enfin!<br />

Dominique Iseppi, assistante de communication,<br />

ASMAC Zurich<br />

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Löwenstrasse 25, 8001 Zürich<br />

044 534 19 50<br />

<strong>No</strong>us serions ravis de vous rencontrer.<br />

Kathrin Grüneis<br />

vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong> 5/22 11


<strong>asmac</strong><br />

<strong>asmac</strong>-Inside<br />

Yvonne Stadler<br />

Lieu de résidence: Muri bei Bern<br />

A l’<strong>asmac</strong> depuis: mai <strong>2022</strong><br />

L’<strong>asmac</strong> pour toi en bref:<br />

dynamique, orientée vers les solutions,<br />

constructive<br />

Yvonne Stadler occupe depuis<br />

le 1 er mai <strong>2022</strong> le poste de<br />

responsable du département<br />

droit et celui de directrice<br />

adjointe au secrétariat central de l’<strong>asmac</strong>.<br />

Elle a cependant déjà commencé le travail<br />

le 30 avril à l’occasion de la séance du<br />

Comité central. Une entrée en matière<br />

intensive pour la juriste de 41 ans: «Le soir,<br />

je suis rentrée chez moi avec la tête pleine<br />

de nouvelles impressions, de souvenirs<br />

positifs et – le plus important – impatiente<br />

d’entamer ma nouvelle activité à l’<strong>asmac</strong>»,<br />

dit-elle rétrospec tivement.<br />

Son domaine d’activité à l’<strong>asmac</strong> est<br />

vaste. «Je m’occupe principalement des<br />

questions concernant le droit du travail et<br />

de la santé. De plus, j’accompagne des<br />

projets relatifs à des thèmes juridiques et<br />

je suis responsable du bureau de notification<br />

auprès duquel les jeunes médecins<br />

peuvent annoncer leurs problèmes.»<br />

Enfin, elle occupe la fonction de secrétaire<br />

juridique de la Commission de<br />

déontologie et de l’Instance de conciliation<br />

pour les procédures de déontologie<br />

à l’<strong>asmac</strong>.<br />

Mais pour Yvonne Stadler, ce n’est<br />

pas assez. A côté de son activité pour<br />

l’<strong>asmac</strong>, elle est avocate indépendante<br />

dans une étude d’avocat bernoise. Là<br />

aussi, elle traite avant tout des questions<br />

touchant au droit du travail et de la santé.<br />

Cela fait d’ailleurs bien des années qu’elle<br />

s’intéresse au domaine de la santé. Après<br />

ses études de droit à Fribourg et l’obtention<br />

du brevet d’avocat à St-Gall, elle a<br />

d’abord travaillé pour une assurance de<br />

protection juridique et ensuite plusieurs<br />

années dans le service juridique d’un<br />

hôpital universitaire. En outre, elle a<br />

enseigné le droit au personnel infirmier<br />

dans différentes écoles supérieures.<br />

A l’<strong>asmac</strong>, Yvonne Stadler veut<br />

s’engager pour une amélioration des<br />

conditions-cadres pour les collaboratrices<br />

et collaborateurs dans les hôpitaux et<br />

cabinets médicaux. «Ces personnes accomplissent<br />

quotidiennement un énorme<br />

travail. Pour que cela reste ainsi, il est<br />

indispensable de créer les conditionscadres<br />

nécessaires», dit-elle. Et que fait<br />

Yvonne Stadler quand elle ne travaille<br />

pas? «La famille, c’est le plus important<br />

pour moi. Avec deux enfants en âge<br />

de scolarité, je ne chôme pas. Si j’ai du<br />

temps à me consacrer, j’y vais tranquillement<br />

– que ce soit en faisant du footing<br />

le long de l’Aar, lors d’un bon repas<br />

avec des amis ou en randonnée dans<br />

les montagnes grisonnes.»<br />

Photo: màd<br />

12<br />

5/22 vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong>


<strong>asmac</strong><br />

Conseil juridique de l’<strong>asmac</strong><br />

Incapacité de travail<br />

au moment de l’entrée<br />

en fonction<br />

Un médecin-assistant a un<br />

accident quelques jours<br />

avant le terme de son<br />

contrat de travail à durée<br />

déterminée dans l’hôpital X et ne peut<br />

entrer en fonction chez son nouvel<br />

employeur, l’hôpital Y, que 20 jours<br />

plus tard que prévu. Quelles conséquences<br />

cela engendre-t-il? Quel<br />

employeur doit verser le salaire? Cela<br />

se répercute-t-il sur le contrat de<br />

travail à l’hôpital Y?<br />

Photos: Adobe Stock; màd<br />

L’accident s’est produit pendant<br />

les rapports de travail à l’hôpital X.<br />

L’assurance-accidents de l’employeur X<br />

doit donc reconnaître le cas et verser<br />

les indemnités journalières. Les indemnités<br />

journalières sont dues au-delà de la<br />

fin des rapports de travail. L’incapacité<br />

de travail et ses conséquences ne sont<br />

pas assurées auprès du nouvel employeur,<br />

étant donné que l’évènement<br />

s’est produit avant l’entrée en fonction.<br />

Suite à la communication de l’incapacité<br />

de travail par le médecin-assistant,<br />

l’employeur Y a prié ce dernier de signer<br />

un nouveau contrat de travail débutant<br />

à une date ultérieure, ce qui n’est pourtant<br />

pas nécessaire. L’employeur Y n’est<br />

pas tenu de verser le salaire pendant<br />

la durée de l’incapacité de travail. De<br />

plus, une éventuelle période d’essai<br />

est prolongée de la durée de la réduction<br />

effective, sinon le but de la période<br />

d’essai ne peut pas être atteint. En cas<br />

d’absences prolongées, il se peut que<br />

les rapports de travail soient résiliés<br />

pendant la période d’essai vu que l’on<br />

ne tombe pas sous le coup des dispositions<br />

de protection applicables<br />

en cas de maladie, d’accident ou de<br />

maternité.<br />

Un autre point à ne pas négliger en<br />

cas d’adaptation du contrat et d’absences<br />

concerne les règles de prise en compte<br />

de la période de formation postgraduée<br />

en vertu de l’art. 31 de la Réglementation<br />

pour la formation postgraduée. La notice<br />

correspondante de l’ISFM fournit des<br />

informations à ce sujet. En règle générale,<br />

les absences sans faute de la personne<br />

d’une durée maximale de huit semaines<br />

par année ne doivent pas être rattrapées<br />

et la période de formation postgraduée<br />

est entièrement prise en compte.<br />

Cette situation montre les risques<br />

auxquels on s’expose avec un contrat de<br />

travail à durée déterminée en cas d’incapacité<br />

de travail. Par ailleurs, il vaut la<br />

peine d’analyser la situation en matière<br />

d’assurance lorsque l’on change d’emploi.<br />

L’assurance-accidents accorde une<br />

couverture complémentaire de 30 jours.<br />

Ensuite, on peut conclure une assurance<br />

par convention pour une durée d’au<br />

maximum 180 jours avant de devoir<br />

inclure le risque-accidents auprès de<br />

l’assurance-maladie. L’assurance-maladie<br />

d’indemnités journalières n’accorde par<br />

contre aucune couverture complémentaire.<br />

Elle n’offre que la possibilité d’un<br />

passage dans l’assurance individuelle.<br />

Janine Junker,<br />

directrice et juriste de<br />

l’ASMAC Berne<br />

vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong> 5/22 13


La sécurité de l’approvisionnement<br />

est prioritaire<br />

Aucune entreprise pharmaceutique ne vend autant de boîtes de médicaments<br />

en Suisse que Mepha Suisse. L’an dernier, ce nombre s’est monté à 18.4 millions<br />

de boîtes. 1<br />

Depuis quelques années déjà, il ne va plus<br />

de soi, même en Suisse, que chaque médicament<br />

soit disponible à tout moment.<br />

D’une manière générale, la pandémie et<br />

la guerre en Ukraine ont aggravé les problèmes<br />

de livraison. L’entreprise Mepha<br />

Suisse qui est implantée à Bâle et vend le<br />

volume le plus important de boîtes de médicaments<br />

de tous les fournisseurs suisses<br />

n’est pas non plus à l’abri de ces difficultés.<br />

Andrej Salát qui a repris la direction de<br />

Mepha Suisse le 1 er juin est conscient de la<br />

grande responsabilité qu’implique le succès<br />

de l’entreprise. Il déclare: «<strong>No</strong>tre objectif<br />

principal consiste à approvisionner la population<br />

suisse en médicaments de bonne<br />

qualité à des prix équitables, même en ces<br />

temps difficiles». Depuis 2011, Mepha Suisse<br />

à laquelle sont rattachées les sociétés de<br />

distribution Mepha Pharma et Teva Pharma<br />

fait partie de la société Teva Pharmaceuticals<br />

active au niveau mondial. Ce rattachement<br />

à une entreprise active dans le monde<br />

entier disposant d’un réseau sophistiqué<br />

de chaînes d’approvisionnement et le fait<br />

qu’environ 80 pour cent des produits vendus<br />

en Suisse sont issus de la production<br />

européenne contribuent à augmenter la<br />

disponibilité de livraison. 2<br />

Andrej Salát<br />

est titulaire d’un master en<br />

gestion. Originaire de<br />

Slovaquie, il est père de deux<br />

adolescents et passionné<br />

de ski.<br />

Ce qu’il faut savoir sur les génériques<br />

Un environnement plein de défis<br />

La complexité du développement, de la<br />

fabrication et de la commercialisation des<br />

médicaments a empiré. En même temps,<br />

la pression sur les prix des génériques a<br />

continué d’augmenter en Suisse. Mepha<br />

Suisse bénéficie sous plusieurs aspects du<br />

rattachement à Teva Pharmaceuticals. C’est<br />

ainsi que l’entreprise fondée il y a 121 ans<br />

et qui opère au niveau mondial fabrique<br />

par exemple plus de 300 substances actives<br />

sur ses propres sites de production.<br />

Les génériques contiennent les mêmes substances actives que les produits<br />

originaux. Leur qualité et leur sécurité sont équivalentes à celles des préparations<br />

originales. Seuls les excipients peuvent différer.<br />

Les génériques sont entre 20 et 70 pour cent moins chers que les médicaments<br />

originaux.<br />

Les génériques allègent les coûts de santé de 450 millions de francs par an.<br />

Une utilisation systématique permettrait de réaliser des économies supplémentaires<br />

de 220 millions de francs 3 par an. Afin de profiter au maximum du<br />

potentiel d’économie, il vaut la peine d’orienter les patientes et patients,<br />

particulièrement s’ils souffrent de maladies chroniques, dès le début vers<br />

des génériques.<br />

Les génériques peuvent avoir des avantages supplémentaires pour les<br />

patientes et les patients par comparaison à l’original, par exemple, ils peuvent<br />

être plus faciles à diviser ou être exempts de lactose et/ou de gluten.<br />

Andrej Salát explique: «Grâce à leur appartenance<br />

à une plus grande entreprise,<br />

Mepha et Teva ont accès à un pipeline attractif.<br />

Pour une entreprise sans attaches<br />

internationales, il ne serait guère possible<br />

de développer, de fabriquer et de commercialiser<br />

autant de produits uniquement<br />

pour le marché suisse».<br />

Le point fort de Teva Pharmaceuticals réside<br />

dans le développement et la fabrication<br />

de nouveaux médicaments et de<br />

propres substances actives. L’entreprise investit<br />

également dans de propres préparations<br />

originales ainsi que dans le domaine<br />

des produits biologiques. À Ulm (RFA), Teva<br />

Pharmaceuticals construit actuellement un<br />

centre de production à la pointe de la modernité<br />

dédié aux anticorps monoclonaux.<br />

En tout, Teva dispose au niveau mondial<br />

de 60 centres de recherche et de développement,<br />

dont 31 sont basés en Europe. 4<br />

Andrej Salát nous confie: «Seuls de grands<br />

groupes ont ces possibilités. En fin de<br />

compte, ce sont de nombreux marchés plus<br />

petits tels que la Suisse, entre autres, qui en<br />

profitent».<br />

Une large gamme de produits génériques<br />

Teva Pharmaceuticals offre dans le monde<br />

entier une très large gamme comportant<br />

environ 3 500 produits. Chaque jour, 200<br />

millions de personnes sont traitées dans le<br />

monde avec des médicaments du groupe<br />

Teva. Outre les génériques, Teva fabrique


PUBLIREPORTAGE<br />

Faits concernant Mepha Suisse SA<br />

La société Mepha Suisse SA dont le siège se trouve à Bâle, est l’une des principales entreprises pharmaceutiques de Suisse<br />

et, depuis 2011, elle fait partie du groupe international Teva, l’une des premières entreprises sur le marché mondial des<br />

génériques. Les entreprises de distribution Teva Pharma SA et Mepha Pharma SA, leader sur le marché suisse des génériques,<br />

font partie de Mepha Suisse SA. L’entreprise emploie actuellement environ 160 collaborateurs. Mepha Pharma SA et<br />

Teva Pharma SA commercialisent ensemble plus de 300 produits, parmi ceux­ci environ 250 génériques ainsi que des<br />

médicaments sans ordonnance, des compléments alimentaires, des produits médicaux et des médicaments originaux,<br />

ces derniers dans les domaines du système nerveux central, des maladies respiratoires et de l’oncologie. Le large portefeuille<br />

de produits couvre en tout 18 domaines d’indications médicales et est commercialisé par l’intermédiaire des pharmacies,<br />

des médecins auto­dispensateurs, des parapharmacies et des hôpitaux.<br />

www.mepha.ch<br />

www.tevapharma.ch<br />

différents produits, par exemple pour les<br />

indications des domaines de l’oncologie,<br />

de la neurologie et de la pneumologie.<br />

En Suisse également, la gamme de produits<br />

est très large et très variée. En tout, l’entreprise<br />

propose sous la marque Mepha plus<br />

de 250 produits génériques, dont beaucoup<br />

présentent des avantages qui facilitent<br />

la thérapie par comparaison au médicament<br />

d’origine. 1 En plus des génériques,<br />

Mepha Pharma et Teva Pharma offrent des<br />

produits biologiques, des spécialités, des<br />

OTC et des produits médicaux. Dans ces<br />

domaines également, l’entreprise prévoit<br />

de poursuivre encore l’élargissement de sa<br />

gamme de produits.<br />

La marque à l’arc­en­ciel jouit d’une grande<br />

notoriété et de la confiance des professionnels<br />

de la santé ainsi que des patientes et<br />

patients. Andrej Salát est convaincu que<br />

cette confiance n’a toutefois pas été offerte<br />

à Mepha: «<strong>No</strong>us avons dû la mériter:<br />

elle est fondée sur une longue expérience,<br />

un haut niveau de qualité et un service de<br />

qualité». Néanmoins, il ajoute qu’en tant<br />

que directeur général du premier fournisseur<br />

de médicaments génériques en Suisse,<br />

il ne veut pas se reposer sur ses lauriers,<br />

mais faire ses preuves chaque jour afin de<br />

répondre aux hautes attentes envers la<br />

marque. C’est ainsi que Mepha Suisse s’engagera<br />

également sous sa direction, par<br />

exemple, pour la formation postgrade des<br />

médecins – en organisant des symposiums<br />

et par des parrainages comme le soutien<br />

du congrès JHAS.<br />

Des économies dans le domaine des coûts<br />

de la santé<br />

En plus de 70 ans d’existence, Mepha Suisse<br />

s’est fait un nom. L’an dernier, l’entreprise<br />

est parvenue à étendre sa part du marché<br />

des génériques de 43 pour cent. 1 Ainsi, la<br />

marque à l’arc­en­ciel contribue considérablement<br />

aux économies du secteur de la<br />

santé suisse. L’an dernier, les économies se<br />

sont montées en tout environ à 450 millions<br />

de francs grâce aux médicaments génériques.<br />

Leur utilisation systématique permettrait<br />

de réaliser des économies supplémentaires<br />

de 220 millions de francs. 3<br />

Une équipe sur le chemin du succès<br />

En tant que directeur général de Mepha<br />

Suisse SA, Andrej Salát mise sur la continuité<br />

et un bon travail d’équipe. Outre la<br />

sécurité de l’approvisionnement qui est sa<br />

priorité absolue, il va s’engager en plus<br />

pour la numérisation dans le secteur de la<br />

santé. Ce qu’il trouve particulièrement gratifiant<br />

dans son travail, c’est la mission que<br />

Mepha et Teva poursuivent en Suisse. Il déclare:<br />

«Chaque jour, nous nous engageons<br />

pour la santé des Hommes et permettons<br />

l’accès à des soins médicaux de qualité.<br />

Certes, nos médicaments ne sont pas en<br />

mesure de guérir toutes les maladies, mais<br />

ils peuvent contribuer à ce que les patientes<br />

et les patients se sentent mieux et<br />

que leur qualité de vie s’améliore grâce au<br />

traitement. C’est ce qui rend mon travail si<br />

particulier».<br />

80 pour cent des produits<br />

vendus en Suisse sont<br />

issus de la production<br />

européenne. 2<br />

Références<br />

1 IQVIA Pharma Panel /31.12.2021 MAT<br />

2 Mepha Suisse SA. Provenance des producteurs de produits<br />

en vrac avec des produits actifs de 2014 à <strong>2022</strong>. Bâle:<br />

Mepha Suisse SA, <strong>2022</strong>.<br />

3 Intergenerika. Contribution d’efficacité des génériques,<br />

Rapport de l’année 2021, Édition <strong>2022</strong>.<br />

https://www.intergenerika.ch/wp­content/uploads/<strong>2022</strong>/02/<br />

Effizienzbeitrag­der­Generika­2021_Stand_<strong>2022</strong>.02.15.pdf,<br />

dernière consultation le 05.09.<strong>2022</strong><br />

4 Teva Manufacturing Resilience Report 2020<br />

Références disponibles sur demande.


Point de mire<br />

Les «murmurations» des étourneaux sont non seulement un spectacle époustouflant,<br />

elles constituent aussi un défi pour les chercheurs, toutes branches confondues.<br />

Ballets aériens<br />

Les oiseaux volent en nuées pour se protéger des prédateurs,<br />

traverser les continents sans encombre et économiser de l’énergie.<br />

Mais comment parviennent-ils à changer brusquement<br />

de direction et à synchroniser leur vol? Les chercheurs tentent toujours<br />

de comprendre ce phénomène.<br />

Prof. Barbara Helm, responsable Migrations, Station ornithologique suisse de Sempach<br />

Photo: Adobe Stock<br />

16<br />

5/22 vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong>


Point de mire<br />

La migration des oiseaux et les<br />

autres chorégraphies de ces<br />

acrobates aériens fascinent les<br />

humains depuis des siècles. Les<br />

oiseaux qui se déplacent en formation<br />

sont particulièrement remarquables. Certains<br />

auteurs romains les qualifiaient de<br />

«vaisseaux de chasse» aériens. Ils ne représentent<br />

néanmoins qu’une petite partie<br />

des migrateurs: la plupart des oiseaux<br />

migrent la nuit et souvent seuls ou en<br />

groupes informels.<br />

Ce sont surtout les espèces hautement<br />

sociales qui se déplacent collectivement.<br />

En nuée ou en formation, ils migrent entre<br />

leur site de reproduction et leur quartier<br />

d’hiver, et souvent aussi entre des lieux<br />

de repos et des points d’alimentation communs.<br />

Mais on observe également des<br />

mouvements de vol synchronisés remarquables<br />

dans d’autres contextes sociaux.<br />

Les rapaces, par exemple, se livrent à des<br />

jeux aériens communs époustouflants lors<br />

de l’accouplement, que l’on retrouve également<br />

dans le comportement de jeu des<br />

grands corbeaux. Certaines figures peuvent<br />

s’effectuer dans des arrangements spécifiques,<br />

peut-être comparables à une danse<br />

dans un espace tridimensionnel. D’autres<br />

espèces sociales, comme les martinets,<br />

chassent ensemble à grande vitesse dans<br />

les agglomérations, un comportement qui<br />

peut servir à la formation en groupe.<br />

Les formations peuvent couvrir un<br />

large spectre. Cela commence par un regroupement<br />

apparemment désuni, mais<br />

dans lequel les oiseaux changent brusquement<br />

de direction ensemble (exemple du<br />

bécasseau variable). De telles nuées<br />

peuvent se contracter ou s’étendre tout<br />

aussi rapidement, surtout si un prédateur<br />

se trouve à proximité, l’exemple le plus<br />

frappant étant celui des étourneaux, dont<br />

les «murmurations» ressemblent à de véritables<br />

ballets aériens. Ornithologues, modeleurs<br />

et économistes se préoccupent de<br />

savoir comment les oiseaux parviennent à<br />

synchroniser leur vol aussi rapidement.<br />

Ensemble, ils tentent de décoder les mouvements<br />

de groupe à l’aide des techniques<br />

les plus modernes.<br />

La précision avant tout<br />

Le vol en groupe présente assurément de<br />

grands avantages, d’une part pour se protéger<br />

des prédateurs, et d’autre part pour<br />

échanger des informations et trouver son<br />

chemin («intelligence collective»). Outre<br />

les avantages cités, le vol en groupe désuni<br />

comporte aussi des inconvénients, car les<br />

oiseaux doivent effectuer des manœuvres<br />

de vol très précises et énergivores. Les collisions<br />

sont cependant extrêmement<br />

rares, elles se produisent principalement<br />

lorsqu’une nuée est déstabilisée par un rapace<br />

qui l’attaque ou par la pollution lumineuse<br />

nocturne.<br />

On observe des formes plus ordonnées<br />

dans de nombreuses variations. Les<br />

mouettes, par exemple, volent souvent en<br />

file côte à côte, et on peut également observer<br />

des vols en chaîne en ligne droite chez<br />

certaines espèces. Toutefois, la formation<br />

la plus classique est probablement le vol en<br />

chevron clairement structuré (également<br />

appelé formation en V): le leader du groupe<br />

est positionné en tête, suivi à gauche et à<br />

droite par d’autres oiseaux en ligne décalée<br />

en V. Les oiseaux peuvent voler en chevron<br />

parfait ou asymétrique, et parfois aussi en<br />

une seule ligne décalée.<br />

Cette forme de vol se retrouve chez de<br />

nombreux grands oiseaux. C’est le cas notamment<br />

des oies de différentes espèces<br />

qui volent en groupes familiaux et coordonnent<br />

leurs mouvements de vol collectifs<br />

par des vocalisations permanentes.<br />

Les ibis, les cormorans, les cigognes, les<br />

grues, les grands limicoles et les oiseaux<br />

de mer comptent parmi les autres espèces<br />

qui volent en formation.<br />

Outre les avantages du vol en groupe<br />

mentionnés ci-dessus, la formation de vol<br />

en chevron présente des atouts indéniables<br />

sur le plan aérodynamique. Si les<br />

oiseaux se positionnent précisément les<br />

uns par rapport aux autres, seul le leader<br />

doit supporter toute la charge énergétique<br />

du vol. Tous les autres oiseaux bénéficient<br />

de son sillage pour économiser de l’énergie.<br />

Le leader est donc non seulement expérimenté<br />

dans la recherche d’une destination,<br />

mais aussi en bonne condition<br />

physique. Au bout d’un certain temps, il se<br />

met en retrait et un autre oiseau prend le<br />

relais. Chez les oies, ce changement est<br />

parfois annoncé par des vocalisations.<br />

Les avantages aérodynamiques de la<br />

formation en V étaient présumés depuis<br />

longtemps. Des calculs ont révélé des économies<br />

supposées d’environ 10 à 20 % de<br />

l’énergie nécessaire au vol. De telles économies<br />

ont d’abord été démontrées expérimentalement<br />

dans des souffleries, puis<br />

sur des oiseaux en vol libre grâce à de nouvelles<br />

technologies. Des enregistrements<br />

physiologiques sur des pélicans roses<br />

(Pelecanus onocrotalus) en vol libre ont<br />

montré que les oiseaux suiveurs avaient<br />

une fréquence cardiaque nettement plus<br />

basse que celle du leader, économisant<br />

ainsi beaucoup d’énergie.<br />

Manœuvrer dans l’espace<br />

Pour réaliser une telle économie, les mouvements<br />

des oiseaux doivent toutefois être<br />

coordonnés avec précision. Récemment,<br />

une étude très remarquée a examiné une<br />

espèce locale d’ibis, l’ibis chauve (Geronticus<br />

eremita), en vol libre en groupe. Les<br />

ibis chauves portaient des mini-ordinateurs<br />

dotés d’une localisation GPS et de<br />

capteurs inertiels. De plus, les animaux,<br />

qui faisaient partie d’un programme de<br />

réintroduction, ont été filmés depuis<br />

des avions légers par des chercheurs «navigants»,<br />

permettant ainsi d’enregistrer<br />

simultanément le trajet migratoire et le<br />

comportement de chaque animal.<br />

Les chercheurs ont observé que les<br />

oiseaux qui se suivent en formation en V<br />

se positionnent précisément par rapport<br />

à celui qui les précède. Ils respectent exactement<br />

la phase de leur prédécesseur avec<br />

l’extrémité de leurs ailes et volent avec<br />

des battements d’ailes synchronisés. Ils<br />

peuvent ainsi utiliser de manière optimale<br />

les courants ascendants générés par leur<br />

prédécesseur et éviter les vents descendants.<br />

Lorsque les ibis chauves volent en<br />

ligne directe les uns derrière les autres,<br />

cette synchronisation de phase n’existe<br />

pas. Les oiseaux effectuent donc des<br />

manœuvres spatiales très complexes et<br />

ciblées pour profiter de la formation. Il est<br />

toujours impressionnant de constater à<br />

quel point les oiseaux migrateurs font<br />

preuve d’inventivité lors de leurs grands<br />

voyages.<br />

vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong> 5/22 17


Point de mire<br />

Dernier adieu<br />

dans les formes<br />

Les objets que Nathalie Heid fabrique dans son atelier sont<br />

à l’image de la vie: éphémères. Grâce à ses urnes, le dernier adieu<br />

prend une forme particulière.<br />

Bianca Molnar, rédactrice du <strong>Journal</strong> <strong>asmac</strong>. Photos: Christine Strub / Trinipix.<br />

Lorsque nous nous rencontrons<br />

pour la première fois, Nathalie<br />

Heid attend dans la pièce au<br />

fond de son atelier. Elle me propose<br />

un café. En guise de tablier, elle<br />

porte un pantalon léger en tissu brun,<br />

dans lequel elle s’essuie allègrement les<br />

mains. Avec ses cheveux relevés à la hâte,<br />

elle se tient dans son atelier comme au<br />

milieu d’un tableau qui, sans un mot, en<br />

dit long sur elle: Nathalie Heid est céramiste<br />

et crée des urnes qui proposent un<br />

rituel d’adieu différent. Ou comme elle le<br />

dit elle-même:<br />

C’est la dernière enveloppe, le berceau<br />

des cendres. La particularité de l’urne<br />

d’eau est qu’elle se dissout pendant la cérémonie,<br />

en l’espace de trente à soixante ou<br />

quatre-vingt-dix minutes. On la regarde<br />

disparaître puis s’écouler dans le lit de la<br />

rivière.<br />

Dans la vitrine de son atelier situé à la<br />

Länggasse à Berne, on aperçoit ces récipients,<br />

de différentes formes blanches et<br />

mates, coiffés de couvercles qui se fondent<br />

presque dans les contours des urnes. Nathalie<br />

Heid saisit l’urne au fond arrondi,<br />

18<br />

5/22 vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong>


Point de mire<br />

la tapote et la fait légèrement vaciller:<br />

«Elle me plaît car elle finit toujours par se<br />

rééquilibrer.» Je m’empresse de l’imiter.<br />

Tous les récipients allient robustesse<br />

et légèreté, tous sont dénués du poids qui<br />

leur est habituellement associé. Outre les<br />

urnes blanches, il en existe qui imitent<br />

l’apparence de certaines pierres. Pour obtenir<br />

ce rendu, Nathalie Heid mélange différentes<br />

couleurs d’argile afin de reproduire<br />

le plus fidèlement possible la structure<br />

de la surface.<br />

La conception et la fabrication des<br />

urnes d’eau sont le fruit d’un long développement<br />

professionnel et personnel. Après<br />

un cours préparatoire de création à Olten,<br />

elle a suivi un apprentissage de peintre sur<br />

céramique au sein d’une entreprise industrielle,<br />

«où elle ne créait pas ses propres<br />

céramiques, mais devait peindre selon un<br />

modèle et travaillait à la chaîne (en pointant<br />

ses heures)», comme elle l’explique,<br />

puis une formation de designer en céramique<br />

à l’Ecole d’Arts Visuels Berne.<br />

Pour son travail de diplôme, elle a réalisé<br />

une sculpture de douche en forme de<br />

squelette de baleine. Il lui tenait à cœur<br />

de créer quelque chose qui puisse aussi<br />

être utile.<br />

J’ai intitulé ce travail «Embrasser»,<br />

l’étreinte, mais qui ne serre pas. On est dehors,<br />

on entrevoit la verdure entre les côtes,<br />

mais on est protégé. A posteriori, je trouve<br />

cela captivant, car la mort est en quelque<br />

sorte également présente dans cette forme,<br />

dans le squelette. Mais la sculpture n’a rien<br />

de macabre, elle est magnifique.<br />

On sent que Nathalie Heid est une<br />

chercheuse qui élargit la portée des questions<br />

qui lui sont posées et les prend<br />

comme point de départ pour explorer les<br />

grandes dimensions de la condition humaine.<br />

Elle pense à voix haute, sonde les<br />

réponses qu’elle présente ensuite comme<br />

des possibilités, souvent introduites par<br />

un «peut-être».<br />

La thématique de la finitude et les questions<br />

sur le sens de la vie et la mort m’ont toujours<br />

accompagnée dans mon travail. Les<br />

crises que j’ai traversées ont peut-être aussi<br />

contribué à ce que je m’y intéresse.<br />

Lorsque je l’interroge sur la genèse de<br />

l’idée de l’urne soluble, elle raconte très<br />

ouvertement la perte d’un ami proche qui<br />

s’est suicidé il y a plusieurs années:<br />

Lors de la cérémonie d’adieu qui précédait<br />

l’incinération, nous avons abordé la<br />

question de l’urne avec des amis. Les urnes<br />

classiques ne lui correspondaient pas du<br />

tout. On m’a alors interpellée: «Toi qui es<br />

céramiste, pourquoi ne créerais-tu pas une<br />

Des récipients créés pour disparaître lentement: les urnes d’eau sont des symboles de l’évanescence.<br />

urne à son image? C’était un vendredi, et la<br />

cérémonie avait lieu la semaine suivante.<br />

Les étapes de fabrication, à savoir le modelage,<br />

le séchage et la cuisson, nécessitent<br />

deux semaines. Je ne les avais pas. J’ai donc<br />

eu l’idée de supprimer l’étape de la cuisson.<br />

L’urne a juste besoin d’eau pour se dissoudre,<br />

nous avions décidé de la poser dans<br />

l’Aar. Cela réglait aussi la question de la répartition<br />

des cendres. <strong>No</strong>us avons donc mis<br />

le récipient dans l’eau et l’avons regardé se<br />

désintégrer peu à peu, tout en buvant du<br />

vin et en écoutant de la musique, toutes ces<br />

belles choses que nous avions l’habitude de<br />

partager avec lui. Et quand nous sommes<br />

partis, l’urne n’était plus là. Tout était parfaitement<br />

cohérent ...<br />

En l’écoutant, on a l’impression que<br />

cet événement douloureux a permis de<br />

rassembler plusieurs fils épars, thèmes et<br />

questions qui ont toujours accompagné<br />

Nathalie Heid, et de leur donner une direction<br />

fructueuse.<br />

Sa mort a fait émerger cette idée qui ne<br />

m’avait jamais vraiment traversé l’esprit,<br />

avec des questions comme: «Avec quoi pourrais-je<br />

gagner de l’argent, qu’est-ce qui<br />

n’existe pas encore sur le marché?» J’ai eu<br />

l’impression de recevoir un cadeau de sa<br />

part, même si j’étais rongée par la tristesse.<br />

J’ai ensuite reçu des demandes de personnes<br />

qui étaient présentes à la cérémonie<br />

et qui avaient perdu un proche un an plus<br />

tard. J’ai pris mon courage à deux mains et<br />

j’ai soumis mon projet à la Fondation bernoise<br />

de design afin d’obtenir une bourse.<br />

Nathalie Heid nous confie qu’elle est<br />

beaucoup plus sereine aujourd’hui, parce<br />

qu’elle a davantage conscience de la valeur<br />

du moment présent grâce à son travail,<br />

et aussi grâce au contact avec ses clients.<br />

Elle en accompagne certains dans son atelier,<br />

qui souhaitent façonner eux-mêmes<br />

leur urne.<br />

Ce qui me touche, c’est d’être face à une<br />

personne condamnée, qui accepte son sort,<br />

qui sait que le temps est compté et qui tient<br />

encore à faire cette urne de ses propres<br />

mains.<br />

Ainsi, une femme atteinte d’un cancer<br />

a souhaité modeler son urne en forme de<br />

soupière, comme symbole des précieux<br />

moments passés avec sa famille et ses<br />

amis. Il arrive aussi que des demandes<br />

spéciales soient formulées, comme cette<br />

urne en forme d’igloo pour un pêcheur inhumé<br />

dans le lac de Neuchâtel.<br />

Il est très important pour moi que cela<br />

représente la personne et les événements<br />

qui ont jalonné son existence, et que cela<br />

soit visible tant que l’urne se trouve dans<br />

l’église pendant la cérémonie funéraire.<br />

Elle estime également qu’il est important<br />

d’inciter les personnes qui ne sont pas<br />

directement concernées à parler des questions<br />

liées à la mort.<br />

Lorsque notre conversation prend fin,<br />

la nuit est déjà tombée. Nathalie Heid emballe<br />

quelques urnes non achevées dans<br />

du papier journal et éteint la lumière de la<br />

vitrine. Sur son grand plan de travail, dépassant<br />

d’un simple sac, une plaque d’argile<br />

claire, parsemée de particules couleur<br />

goudron. Qui sait ce qu’il en adviendra?<br />

vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong> 5/22 19


Point de mire<br />

Les avions du PC-7 TEAM ne sont<br />

qu’à 3 mètres environ de distance les<br />

uns des autres. Pour réussir de telles<br />

prouesses, la confiance et les compétences<br />

aéronautiques sont tout aussi importantes<br />

que l’esprit critique et le sang-froid.<br />

Dessins célestes<br />

Lors de démonstrations aériennes, les compétences<br />

aéronautiques sont au premier plan. Les pilotes doivent, en outre,<br />

pouvoir se faire une confiance aveugle et pratiquer une culture<br />

de l’erreur ouverte, afin que les idées et les doutes de chacun soient<br />

écoutés sans distinction.<br />

Capitaine Andreas Menk, pilote de chasse, leader du PC-7 TEAM<br />

Au début, il faut s’habituer à<br />

faire des loopings et autres<br />

manœuvres aériennes entouré<br />

de huit autres avions à environ<br />

3 mètres de distance. Un pilote<br />

d’avion de combat devient membre du<br />

PC-7 TEAM après seulement trois semaines<br />

de formation. En tant qu’élément<br />

de démonstration officiel des Forces aériennes<br />

suisses, nous effectuons un show<br />

aérien de 25 minutes avec neuf avions à<br />

hélices de type PC-7. <strong>No</strong>tre chorégraphie<br />

commence par des changements de formation<br />

rapides de toute la patrouille.<br />

<strong>No</strong>us dessinons différentes formes géométriques<br />

dans le ciel à une vitesse d’environ<br />

500 km/h. Un losange se transforme<br />

rapidement en triangle, puis en étoile, et<br />

nous présentons ces formes au public tantôt<br />

en ligne droite, tantôt en virage ou en<br />

looping. La trajectoire de vol est mise en<br />

valeur par la fumée blanche de nos avions,<br />

le tout accompagné du ronronnement de<br />

nos turbines à hélices. Au cours du programme<br />

de vol, la formation se divise en<br />

sous-formations plus petites et en solistes.<br />

Les manœuvres de vol deviennent<br />

plus dynamiques. Dans le dernier tiers du<br />

spectacle, sept avions se réunissent pour<br />

constituer à nouveau une grande et élégante<br />

formation: le tunnel, traversé par<br />

deux autres avions. <strong>No</strong>us dessinons aussi<br />

parfois pour nos spectateurs un cœur, une<br />

cascade ou une croix dans le ciel.<br />

Photos: màd<br />

20<br />

5/22 vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong>


Point de mire<br />

La confiance est capitale<br />

Mais comment une formation de neuf pilotes<br />

peut-elle donner l’impression aux<br />

spectateurs au sol que les avions sont reliés<br />

en une seule forme? Qui orchestre le<br />

programme de vol et comment chaque pilote<br />

s’oriente-t-il pour que les figures paraissent<br />

symétriques?<br />

La confiance mutuelle est la base de<br />

notre travail au sein du PC-7 TEAM.<br />

Chaque pilote doit pouvoir compter sur la<br />

concentration à toute épreuve de son ailier,<br />

et s’assurer qu’il suit minutieusement<br />

le déroulement du programme de vol. Une<br />

inattention dans la conduite des commandes<br />

ou un changement de formation<br />

mal exécuté peut aussitôt conduire à une<br />

collision entre deux avions. Et comme nos<br />

avions ne sont pas équipés de sièges éjectables,<br />

une assistance médicale serait<br />

sans doute superflue dans un tel scénario<br />

catastrophe.<br />

Afin de garantir cette confiance au<br />

sein de l’équipe, nous, les pilotes, sélectionnons<br />

nous-mêmes les nouveaux<br />

membres du PC-7 TEAM. <strong>No</strong>s supérieurs<br />

ne sont pas impliqués dans le processus<br />

de sélection et chaque membre de l’équipe<br />

peut mettre son veto sans devoir se justifier.<br />

Les pilotes de F/A-18 des Forces<br />

aériennes suisses font partie de notre vivier<br />

de candidats. Tous nos pilotes volent<br />

en effet à plein temps sur des avions de<br />

combat – les démonstrations de vol sont<br />

une tâche supplémentaire.<br />

Gestion des erreurs et des doutes<br />

Je considère notre culture de gestion des<br />

risques et des erreurs comme un autre facteur<br />

de réussite. Cela commence dès le<br />

briefing qui précède la mission. Outre les<br />

faits concrets comme le programme de vol<br />

prévu, nous nous concentrons surtout sur<br />

les risques potentiels. <strong>No</strong>us nous accordons<br />

sur les mesures à prendre pour minimiser<br />

ces derniers et définissons les procédures<br />

à appliquer lorsqu’un risque se<br />

réalise. L’objectif du briefing est d’éviter<br />

toute mauvaise surprise en vol et de préparer<br />

mentalement tous les pilotes au vol.<br />

En tant que leader, j’utilise une check-list<br />

pour diriger le briefing. Disposons-nous<br />

des toutes dernières données météo? Y<br />

a-t-il des obstacles dans la zone de démonstration?<br />

Et surtout: comment les pilotes<br />

se sentent-ils? Qu’ont-ils retenu du<br />

briefing? Car pour pouvoir se concentrer à<br />

100% sur sa tâche, aucun doute ne doit<br />

subsister dans l’esprit du pilote lorsqu’il<br />

s’installe dans le cockpit. Et en tant que<br />

leader, cela me rassure de savoir, une fois<br />

le briefing terminé, que nous sommes<br />

neuf à avoir visualisé mentalement la<br />

tâche à accomplir. Que l’on soit tout jeune<br />

pilote, mécanicien aéronautique ou responsable<br />

de la maintenance de l’équipement<br />

de vol, il ne faut surtout pas hésiter<br />

à soulever toutes les questions et les<br />

doutes qu’on peut se poser.<br />

Chaque vol est filmé depuis le sol.<br />

Pendant le débriefing, nous étudions minutieusement<br />

les vidéos et évaluons les<br />

différentes figures aériennes. Les débriefings<br />

se terminent par l’aspect le plus important:<br />

les enseignements tirés. Chaque<br />

pilote résume sa propre performance et<br />

Annonce<br />

« Le magnifique parc est<br />

idéal pour des consultations<br />

en plein air. »<br />

Elena Frei, médecin assistante<br />

Le centre psychiatrique Münsingen fait partie des<br />

plus grandes cliniques psychiatriques de Suisse.<br />

Plus de 3100 adultes souffrant de troubles psychiques<br />

y sont traités chaque année. Les thérapies<br />

s’articulent autour des domaines suivants :<br />

dépression et anxiété, psychose et addictions ainsi<br />

que psychiatrie gériatrique et neuropsychiatrie.<br />

Au sein du Centre hospitalier Bienne, le CPM gère<br />

le service Psychiatrie Biel/Bienne qui assure<br />

une offre de soins psychiatriques auprès de la<br />

population de la région de Bienne-Seeland-Jura<br />

bernois.<br />

<strong>No</strong>us recherchons des<br />

médecins qui partagent<br />

activement leurs idées<br />

et valorisent la collaboration<br />

multidisciplinaire.<br />

Renseignements :<br />

CPM Centre psychiatrique Münsingen SA<br />

Beat Ryter • Directeur adjointe des RH<br />

Hunzigenallee 1 • 3110 Münsingen<br />

031 720 86 20 • beat.ryter@pzmag.ch<br />

<strong>No</strong>us nous réjouissons d’ores et déjà de recevoir<br />

votre candidature : Vous pouvez consulter nos<br />

offres d’emploi sur :<br />

www.pzmag.ch/jobs<br />

*Des connaissances de l’allemand et/ou du français sont requises.<br />

<strong>No</strong>tre offre<br />

• Soutien dans la formation<br />

menant au titre de<br />

spécialiste en psychiatre<br />

et psychothérapie<br />

• Formation complémentaire<br />

et continue,<br />

avec soutien financier<br />

• Échanges professionnels<br />

intensifs<br />

• Possibilité de travailler<br />

à temps plein ou à temps<br />

partiel<br />

• Places en crèche et<br />

logement de fonction<br />

trouver ensemble des solutions.<br />

vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong> 5/22 21


Point de mire<br />

explique les adaptations qu’il souhaite apporter<br />

lors du prochain vol afin que la performance<br />

du PC-7 TEAM soit encore plus<br />

spectaculaire.<br />

Un travail manuel solide<br />

Bien sûr, il va de soi que pour réussir cette<br />

performance, chaque pilote doit posséder<br />

les connaissances nécessaires et certaines<br />

compétences aéronautiques. Il convient<br />

de préciser que le vol en formation est un<br />

travail manuel. Le pilote n’utilise aucun<br />

système ni instrument. Il effectue l’ensemble<br />

du programme à vue et corrige rapidement<br />

et avec précision les écarts par<br />

rapport à la position «théorique» ciblée<br />

dans la formation. Cela nécessite une<br />

bonne coordination œil–main–pied, une<br />

bonne représentation spatiale et bien sûr<br />

beaucoup d’entraînement. Un futur<br />

membre de l’équipe commence par des<br />

vols d’entraînement en formation à deux,<br />

avant de voler en formation complète avec<br />

les neuf avions.<br />

En tant que leader, je suis responsable<br />

du choix des trajectoires de l’ensemble du<br />

groupe. Je répartis les virages, loopings,<br />

etc. de manière à ce qu’ils soient idéalement<br />

placés devant le public, tout en respectant<br />

des distances ou des hauteurs minimales.<br />

Car la sécurité passe toujours<br />

avant tout. Mes huit copilotes me suivent<br />

presque aveuglément. Seul le leader se<br />

concentre sur la topographie et a la capacité<br />

d’éviter les collisions avec le terrain.<br />

Les ailiers sont chargés d’éviter les rapprochements<br />

intempestifs entre les différents<br />

avions.<br />

Les pilotes des avions situés juste à côté<br />

ou derrière moi contrôlent en permanence<br />

deux points fixes visuels sur mon<br />

avion. L’un définit l’angle correct, l’autre la<br />

distance visée. Ces points fixes peuvent<br />

varier en fonction de la formation de vol.<br />

Si un pilote constate des écarts par rapport<br />

à un point fixe, il les corrige en actionnant<br />

subtilement le manche, le palonnier ou la<br />

manette des gaz. Les corrections de position<br />

doivent être aussi délicates que possible,<br />

notamment parce que plusieurs<br />

avions dessinent une forme dans le ciel,<br />

l’un derrière ou à côté de l’autre. Le pilote<br />

de queue a donc la tâche la plus difficile. Il<br />

doit non seulement corriger en permanence<br />

ses propres écarts, mais aussi ceux<br />

des pilotes qui le précèdent.<br />

Trouver le bon angle<br />

L’effet d’optique désigné par le terme «parallaxe»<br />

constitue une autre difficulté lors<br />

du vol en formation devant des spectateurs<br />

au sol. En raison de l’évolution<br />

constante de la position des avions dans<br />

l’espace devant le public, l’angle de vue du<br />

spectateur sur nos avions change également.<br />

De ce fait, la forme de la formation<br />

vue du sol peut sembler asymétrique,<br />

même si tout semble correct du point de<br />

vue du pilote. Pour corriger l’effet de parallaxe,<br />

nous devons donc aussi constamment<br />

adapter nos points fixes. Ce qui peut<br />

alors paraître faux depuis le cockpit<br />

semble cohérent pour le public ou sur la<br />

vidéo lors du débriefing. La parallaxe joue<br />

d’ailleurs aussi un rôle dans la lecture des<br />

instruments à aiguille (p. ex. un tensiomètre<br />

de conception ancienne). En fonction<br />

de l’angle de lecture sur l’instrument,<br />

une autre valeur de mesure est lue.<br />

En résumé, je dirais que les facteurs<br />

de réussite d’une démonstration aérienne<br />

sont de trois types: il faut un savoir-faire<br />

aéronautique («Skill»), des connaissances<br />

et de l’expérience («Knowledge») et surtout<br />

une culture et une approche appropriée<br />

de la part de tous les acteurs («Attitude»).<br />

Je serais ravi que les médecins-assistant(e)s<br />

et les chef(fe)s de clinique assistent<br />

eux aussi aux démonstrations du<br />

PC-7 TEAM. L’agenda des événements se<br />

trouve sur notre site Internet: www.pc7-<br />

team.ch.<br />

Photo: màd<br />

22<br />

5/22 vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong>


Point de mire<br />

Dessine-moi<br />

une fractale<br />

En 1982, Benoît Mandelbrot publie son ouvrage<br />

«The Fractal Geometry of Nature», attirant ainsi l’attention des<br />

non-mathématiciens sur les fractales, connues depuis bien<br />

plus longtemps déjà. Des images et animations d’une beauté fascinante<br />

les ont ensuite rendues célèbres auprès d’un large public.<br />

D r Joël Adler, professeur de mathématiques, Haute école pédagogique de Berne<br />

Photo: Adobe Stock<br />

Figure 1: Le bonhomme pomme.<br />

vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong> 5/22 23


Point de mire<br />

Le mathématicien franco-polonais<br />

Benoît Mandelbrot (1924–<br />

2015) introduit le terme «fractale»<br />

en 1975. Ce terme n’a pas<br />

de définition mathématique formelle,<br />

mais décrit un phénomène. Il désigne,<br />

très schématiquement, des objets géométriques<br />

autosimilaires. Mandelbrot<br />

commence par découvrir les structures<br />

autosimilaires dans ses travaux sur la<br />

mécanique des fluides et la théorie de<br />

l’information, ainsi que dans ses études<br />

sur les fluctuations de prix des marchés<br />

financiers dans les années 1950 et 1960.<br />

Dans les années 1970, il se consacre à<br />

l’étude d’objets mathématiques fractals.<br />

Ni ligne ni surface<br />

Le mathématicien suédois Helge von Koch<br />

(1870–1924) est le premier à décrire formellement<br />

en 1904 un objet fractal, la<br />

fameuse courbe de von Koch, qu’il avait<br />

introduite comme exemple de courbe<br />

continue dérivable en aucun point. A savoir<br />

une courbe que l’on peut tracer sans<br />

lever le crayon, mais qui n’a aucun point<br />

de tangente. Il s’agit de la courbe limite<br />

que l’on obtient en remplaçant le tiers médian<br />

d’un segment initial par les deux côtés<br />

du triangle équilatéral dont la base est<br />

le tiers remplacé, et en répétant cette procédure<br />

avec chaque segment du tracé obtenu.<br />

La figure 2 illustre les quatre premières<br />

étapes de sa construction itérative.<br />

La longueur de la courbe limite est infinie,<br />

car chaque reproduction multiplie la longueur<br />

par le facteur .<br />

La dimension de Hausdorff est introduite<br />

en 1918 par le mathématicien allemand<br />

Felix Hausdorff (1868–1942). Celleci<br />

attribue aux courbes un nombre qui<br />

Figure 2: La courbe de von Koch<br />

(image: Heiner Rohner)<br />

24<br />

E 0<br />

E 1<br />

E 2<br />

E 3<br />

.<br />

K<br />

indique dans quelle mesure une courbe<br />

remplit les voisinages des points de<br />

courbe. La dimension de Hausdorff de la<br />

courbe de von Koch est de ≈1,261, ce<br />

qui signifie que la courbe de von Koch<br />

n’est ni une ligne ni une surface. La notion<br />

habituelle de dimension, selon laquelle<br />

les segments et les lignes droites ont une<br />

dimension 1, les carrés et les plans une dimension<br />

2, les cubes et l’espace une dimension<br />

3, n’est donc pas assez précise<br />

pour caractériser les objets fractals.<br />

La dimension de Hausdorff est également<br />

définie pour des sous-ensembles de<br />

l’espace, ce qui est important pour les applications<br />

des fractales en médecine et en<br />

ingénierie.<br />

Surfaces limitées à bord infini<br />

La courbe limite de la répétition de la figure<br />

3 se définit de la même manière que la<br />

courbe de von Koch. Dans la courbe de<br />

Minkowski, les deux quarts centraux d’un<br />

segment sont remplacés par les trois côtés<br />

du carré de même dimension. Sa dimen-<br />

Figure 3: La courbe de Minkowski<br />

(image: Heiner Rohner)<br />

2<br />

E 0<br />

E 1<br />

E 2<br />

E 3<br />

.<br />

M<br />

sion de Hausdorff est de 1,5, ce qui signifie<br />

qu’elle remplit davantage les voisinages de<br />

ses points que la courbe de von Koch.<br />

Figure 4: Le flocon de Koch<br />

(image: Heiner Rohner)<br />

Si l’on remplace chaque côté d’un<br />

triangle équilatéral par la courbe de von<br />

Koch correspondante, on obtient ce que<br />

l’on appelle un «flocon de neige». Son aire<br />

est finie – 1,6 fois l’aire du triangle de départ<br />

– mais la longueur de son bord est infinie!<br />

3<br />

La courbe devient surface<br />

Mandelbrot est devenu célèbre grâce au<br />

«bonhomme pomme» représenté dans la<br />

figure 1, qui contient une infinité de réductions<br />

de lui-même, que l’on désigne<br />

par le terme «autosimilarité». Pour chaque<br />

point C du système de coordonnées, une<br />

règle simple – une fonction quadratique<br />

dépendant de C – calcule une suite de<br />

points C 0<br />

,C 1<br />

,C 2<br />

,… avec une valeur de départ<br />

C 0<br />

=(0,0). Si cette séquence reste à l’intérieur<br />

du cercle avec le centre (0, 0) et le<br />

rayon 2, le cercle est colorié en noir. Les<br />

autres valeurs de C donneront des points<br />

coloriés d’une certaine façon selon le<br />

temps d’échappement.<br />

Comme le flocon de neige, le bonhomme<br />

pomme possède une courbe limite<br />

de longueur infinie. La courbe limite est si<br />

sinueuse que sa dimension de Hausdorff<br />

est de 2, soit la dimension d’une surface!<br />

Les fractales dans la nature et la<br />

technique<br />

Les structures fractales sont très répandues<br />

dans la nature. Les fougères, les cours<br />

d’eau et les arbres en sont des exemples<br />

(figure 5). Comme il s’agit d’objets finis, ils<br />

ne sont en réalité que des approximations<br />

de véritables fractales. C’est ce que montre<br />

la courbe de von Koch. Sa dimension de<br />

Hausdorff est de 1 pour chaque courbe obtenue<br />

après un nombre fini de répétitions,<br />

c’est-à-dire égale au segment de départ.<br />

Seule la courbe limite a une dimension supérieure<br />

à 1.<br />

5/22 vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong>


Point de mire<br />

Figure 5: Les arbres présentent une structure fractale.<br />

Photo: Adobe Stock<br />

Le feuillage d’un arbre et les poumons<br />

ont en commun un échange gazeux efficace,<br />

obtenu par une disposition fractale<br />

des cellules responsables de l’échange de<br />

gaz. Le poumon ressemble à un arbre tourné<br />

à 180°. La surface des poumons est de<br />

50 à 100 m 2 pour un volume de 4 à 6 litres!<br />

La profondeur de ramification de la trachée<br />

jusqu’aux alvéoles est de 11.<br />

Grâce à la géométrie fractale, le poumon<br />

atteint une grande surface pour un<br />

volume modeste. Le même principe est appliqué<br />

dans la technique. Les ordinateurs<br />

sont de plus en plus puissants et petits.<br />

L’un des problèmes liés à leur fonctionnement<br />

est la chaleur qu’ils produisent. Pour<br />

une répartition efficace du liquide de refroidissement,<br />

des ingénieurs de l’Université<br />

de l’Oregon ont gravé une structure<br />

fractale dans des puces. Les antennes pour<br />

la communication mobile présentent également<br />

une structure fractale, ce qui permet<br />

d’utiliser de nombreuses fréquences<br />

en économisant de la place.<br />

Applications des fractales en<br />

médecine<br />

Certaines approches prometteuses permettent<br />

de détecter précocement les<br />

changements liés à la maladie en déterminant<br />

la dimension fractale des organes,<br />

des tissus et des vaisseaux. La croissance<br />

cellulaire incontrôlée des tumeurs s’accompagne<br />

souvent de la formation de<br />

nouveaux vaisseaux sanguins, ce qui se<br />

traduit par une augmentation de la dimension<br />

fractale de la tumeur. La dimension<br />

fractale de la tumeur peut même évoluer<br />

sans croissance visible et ne peut<br />

donc être détectée qu’en la déterminant au<br />

préalable.<br />

On a ainsi comparé la dimension fractale<br />

des vaisseaux sanguins de la rétine de<br />

dix patients souffrant de rétinopathie diabétique<br />

et de dix personnes d’un groupe de<br />

contrôle. Une augmentation significative a<br />

été constatée par rapport au groupe de<br />

contrôle [1].<br />

La possibilité de diagnostiquer un emphysème<br />

pulmonaire sur la base de la dimension<br />

fractale des poumons semble<br />

également intéressante. Les poumons<br />

sains présentent une dimension fractale<br />

plus basse.<br />

Bibliographie<br />

spécialisée et exemples<br />

[1] Applications of Fractals in<br />

Medicine, K. L. Uahabi, M. Atounti. Annals<br />

of the University of Craiova, Mathematics<br />

and Computer Science Series Volume 42(1),<br />

2015, Pages 167–174.<br />

Magnifique vidéo sur<br />

le bonhomme pomme de Mandelbrot:<br />

https://www.youtube.com/watch?v=b005i-<br />

Hf8Z3g<br />

(ajoutée le 27.7.<strong>2022</strong>)<br />

Fractals in physiology and medicine,<br />

A. L. Goldberger, B. J. West. Yale J Biol Med,<br />

1987 Sep–Oct; 60(5): 421–35.<br />

The Fractal Geometry of Nature, Benoît<br />

Mandelbrot, UK, 1982<br />

vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong> 5/22 25


Point de mire<br />

Curiosité, comportement territorial,<br />

sécurité – différentes raisons expliquent la<br />

fascination des chats pour les formes géométriques.<br />

Cat Circles<br />

Les photos ou vidéos d’internautes montrant leur chat assis<br />

immobile au milieu d’un cercle envahissent régulièrement la Toile.<br />

Les propriétaires de chats savent que leurs compagnons<br />

à quatre pattes aiment s’installer sur un simple journal posé au sol.<br />

<strong>No</strong>s colocataires poilus ont-ils vraiment un rapport particulier<br />

avec les formes géométriques?<br />

Regina Röttgen, journaliste indépendante spécialisée dans les animaux et la nature<br />

Les vidéos de chats sont populaires.<br />

En ce moment, de nombreux<br />

propriétaires de chats se<br />

passionnent pour des photos et<br />

des vidéos de chats semblant irrésistiblement<br />

attirés par les formes géométriques.<br />

Si l’on trace par exemple un carré ou un<br />

cercle sur le sol à l’aide de craie, de corde,<br />

de ruban adhésif ou d’une serviette, ils ne<br />

tardent pas à s’y installer. C’est du moins<br />

le récit le plus courant.<br />

Katrin Held, comportementaliste et<br />

conseillère en nutrition pour chats, relève<br />

plusieurs raisons possibles à ce comportement.<br />

«Le comportement territorial souvent<br />

invoqué sur les réseaux sociaux n’en<br />

fait toutefois pas partie, car les formes au<br />

sol se trouvent déjà sur le territoire du<br />

chat.» Lorsque le chat est déjà assis dans<br />

le carré ou le cercle, c’est la distanciation<br />

sociale qui entrerait alors en jeu. «Si le<br />

chat semble défendre son territoire géométrique,<br />

il souhaite en fait que l’on respecte<br />

sa distanciation sociale. Car les<br />

formes sont en principe un peu plus<br />

petites que l’espace personnel du chat qui<br />

s’y est installé.»<br />

L’experte voit une autre explication<br />

possible à la curiosité de ces félins. «Un<br />

chat aime observer son maître. Peu importe<br />

qu’il soit en train de lire le journal, de<br />

monter un meuble ou de coller du ruban<br />

adhésif sur le sol.» Il voit juste qu’il accorde<br />

Photos: Adobe Stock<br />

26<br />

5/22 vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong>


Point de mire<br />

beaucoup d’attention au cercle ou au carré<br />

posé sur le sol. Ce qui éveille sa curiosité.<br />

«Les chats sont naturellement des créatures<br />

inquisitrices, ils veulent aller explorer<br />

ce que leur maître vient de poser.»<br />

Les formes confèrent un sentiment<br />

de sécurité<br />

Pour Katrin Held, le plus probable est que<br />

les chats s’assoient dans des formes géométriques<br />

dessinées en raison de leur besoin<br />

de sécurité. «Les formes encadrent les<br />

chats, leur offrent une possibilité de retrait.<br />

Cela leur donne un sentiment de sécurité.»<br />

Certains spécialistes avancent l’hypothèse<br />

que ce phénomène renverrait au procédé<br />

de nidification. Se blottir tout contre sa maman,<br />

avec ses frères et sœurs, apporte au<br />

jeune chaton chaleur et sécurité. Des espaces<br />

bidimensionnels, à peine plus grands<br />

que lui, donneront au chat adulte un sentiment<br />

de sécurité.<br />

Un groupe de chercheurs, dirigé par<br />

la biologiste comportementale Gabriella<br />

Smith du Hunter College de New York, a<br />

récemment découvert que les chats étaient<br />

tout aussi sensibles aux formes illusoires.<br />

Pour le déroulement de l’expérience,<br />

30 pro priétaires de chats ont placé un<br />

carré de Kanizsa sur le sol. Le motif de<br />

Kanizsa était délimité par quatre formes<br />

style «Pacman» formant les coins d’un<br />

carré invisible. Le motif de Kanizsa est une<br />

illusion d’optique basée sur la perception<br />

de contours subjectifs, car seuls les coins<br />

d’une forme sont visibles. Les propriétaires<br />

portaient des lunettes de soleil pour éviter<br />

que le contact visuel n’influence le comportement<br />

du chat. Environ un tiers des sujets<br />

se sont assis dans la forme Kanizsa au cours<br />

des cinq premières minutes.<br />

L’experte suppose donc qu’en plus de la<br />

préférence individuelle, le mode d’élevage<br />

du chat pourrait être déterminant.<br />

«Comme nos essais sur le terrain portaient<br />

exclusivement sur des chats d’extérieur, il<br />

est possible qu’ils trouvent suffisamment<br />

d’occupation à l’extérieur et n’aient donc<br />

pas montré d’intérêt pour les formes.» En<br />

revanche, les chats vivant uniquement en<br />

appartement pourraient très bien être captivés<br />

par les carrés et les cercles sur le sol,<br />

car ils aiment généralement découvrir de<br />

nouveaux stimuli. «La plupart des chats<br />

d’intérieur connaissent chaque centimètre<br />

carré de leur maison.»<br />

L’enthousiasme de nos compagnons à<br />

quatre pattes pour les formes pleines est<br />

beaucoup plus universel. Un livre sur la<br />

table, une serviette pliée sur le lit ou une<br />

feuille de papier posée sur le sol – à peine<br />

le chat l’aperçoit-il qu’il s’assoit dessus.<br />

Les spécialistes des chats sont catégoriques:<br />

il s’agit là d’un comportement territorial.<br />

Selon Katharina Aeschimann,<br />

tout ce qui se trouve sur le sol est intéressant.<br />

«Un nouvel élément a été introduit<br />

sur son territoire et doit être contrôlé. Il<br />

marque ainsi son territoire.» Les propriétaires<br />

de chats, quant à eux, restent<br />

convaincus que les félins choisissent toujours<br />

une forme géométrique pour s’asseoir<br />

ou se coucher.<br />

Les chats créent des<br />

formes géométriques<br />

Lorsqu’ils sont plusieurs, les chats<br />

aiment s’asseoir en demi-cercle ou en<br />

cercle. L’experte en félins Katrin Held<br />

sait pourquoi: «Pour les chats, il est<br />

préférable de s’asseoir dans une forme<br />

plutôt qu’en ligne. Ainsi, ils n’ont pas<br />

d’ennemi potentiel dans le dos.» Il est<br />

primordial pour un chat d’avoir un<br />

contact visuel avec ses congénères. «Si<br />

aucun des chats ne veut tourner le dos<br />

à un autre, la manière dont ils se<br />

positionneront ressemblera inévitablement<br />

à une forme géométrique.»<br />

Ainsi, trois chats se positionneront<br />

naturellement en triangle, et quatre<br />

chats, en carré.<br />

Les chats d’extérieur moins<br />

intéressés<br />

Cependant, tous les chats ne sont pas attirés<br />

par les formes placées au sol. C’est précisément<br />

pour cette raison que de telles<br />

vidéos et photos sur Internet doivent être<br />

interprétées avec prudence, indique l’experte<br />

en félins Katharina Aeschimann.<br />

«Dans les vidéos, on ne montre que les<br />

chats qui s’assoient dans les formes, rarement<br />

ceux qui n’y prêtent aucun intérêt.»<br />

Selon la conseillère diplômée en psychologie<br />

animale, n’importe quelle autre vidéo<br />

ne générerait pas non plus de clics. Ces<br />

images ne reflètent donc pas le comportement<br />

général des chats. Dans ses propres<br />

essais sur le terrain, la majorité des chats<br />

de trois foyers avec jardin ne s’intéressaient<br />

pas aux formes posées ou collées.<br />

vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong> 5/22 27


Point de mire<br />

Le logo,<br />

l’image qui fait<br />

la différence<br />

Lorsque l’on évoque la création de logos, on pense à des<br />

designers qui passent des nuits penchés sur leur pupitre à peaufiner<br />

la forme parfaite. C’est faux. Ils sont avant tout à l’écoute.<br />

Denise Delémont, spécialiste des marques à l’agence de branding et de design Scholtysik<br />

Reconnaissable au premier coup d’œil dans le monde entier, même si le lettrage est dans une autre langue:<br />

Coca-Cola a une image de marque qui répond à toutes les exigences.<br />

Photo: Adobe Stock<br />

28<br />

5/22 vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong>


Point de mire<br />

Autrefois, il fallait se faire un<br />

nom – aujourd’hui, il faut un<br />

logo. Rares sont les entreprises<br />

qui peuvent s’en passer.<br />

Un nouveau projet? Il faut un logo. Qu’il<br />

s’agisse d’une société, d’un produit ou<br />

d’une initiative – le logo s’impose. Il est<br />

aujourd’hui possible d’obtenir un logo à<br />

moindres frais sur des plates-formes en<br />

ligne. Accessibles à tous et parfois réalisés<br />

avec un savoir-faire artisanal, les logos<br />

sont proposés dans toutes les formes et<br />

couleurs. Une évolution logique si l’on<br />

considère les atouts d’un logo: il permet<br />

de s’orienter et, avec le temps, de gagner<br />

la confiance ainsi que, dans le meilleur<br />

des cas, la fidélité. Certains parlent même<br />

de «love brands» (marques aimées).<br />

La fonction définit la forme<br />

Dans un monde où les stimuli ne manquent<br />

pas et avec une offre de produits et de<br />

services qui se nivelle de plus en plus, le<br />

logo fournit un repère. On le reconnaît, il<br />

marque notre esprit et nous réconforte.<br />

Le simple fait d’exister contribue donc<br />

déjà à l’efficacité du logo. Et ce, sur une<br />

longue période. Pour cela, nul besoin de<br />

designers – c’est dans la nature des choses.<br />

Pour être efficace cependant, un logo doit<br />

avant tout être bon. Mais qu’est-ce qui est<br />

«bon»? Et quel rapport avec le design? Une<br />

petite clarification s’impose. Le célèbre<br />

designer Dieter Rams a formulé dans les<br />

années 1970 ses thèses novatrices sur la<br />

définition du bon design, toujours valables<br />

aujourd’hui. En résumé: un bon design<br />

n’est pas le fruit du hasard ou de l’arbitraire.<br />

La forme est définie par la fonction.<br />

En conséquence, le design d’un logo ne se<br />

mesure pas à la manière dont il plaît, mais<br />

à son adéquation avec la marque et à l’effet<br />

qu’il produit sur les personnes qui le regardent.<br />

Avant de s’attaquer à la forme, les<br />

designers doivent donc d’abord déterminer<br />

à quel contenu ils ont affaire.<br />

C’est là qu’intervient notre travail de<br />

concepteur de logos. <strong>No</strong>us écoutons et posons<br />

beaucoup de questions, même celles<br />

qui fâchent. Parallèlement, nous analysons<br />

les choses sans préjugés, dans la perspective<br />

neutre d’une personne extérieure.<br />

A partir de là, nous développons avec nos<br />

clients une stratégie pour leur marque: le<br />

positionnement souhaité sur le marché et<br />

un concept de base gagnant qui distingue<br />

la marque des autres et lui confère de la<br />

pertinence. <strong>No</strong>us formulons cette idée<br />

sous la forme de promesses de marque et<br />

d’une personnalité de marque. Dans le jargon<br />

marketing, on parle aussi d’«ADN de<br />

la marque». Une fois que cette description<br />

du contenu est établie, que nous avons<br />

soulevé tous les points et que nous sommes<br />

certains d’avoir bien compris notre interlocuteur,<br />

son offre, son marché et son public,<br />

nous nous attelons à la conception de<br />

la forme.<br />

Inimitable, accrocheur et adaptable<br />

S’ensuit la création d’un logo en cohérence<br />

avec la stratégie de la marque. Evoque-t-il<br />

des associations qui sont en accord avec<br />

l’ADN de la marque? Parvient-on à le situer<br />

dans la bonne branche? Est-il suffisamment<br />

original ou pourrais-je le confondre<br />

avec d’autres? Pour cela, il faut bien sûr<br />

aussi regarder les logos des concurrents.<br />

De plus, il est parfois nécessaire d’effectuer<br />

des recherches juridiques approfondies.<br />

En effet, non seulement le risque de<br />

confusion avec d’autres marques protégées<br />

complique la protection de sa propre<br />

marque, mais il présente aussi un potentiel<br />

de conflit élevé, ce qui peut être très<br />

fâcheux.<br />

<strong>No</strong>us devons donc oublier la vision romantique<br />

selon laquelle la conception<br />

d’un logo est un art pur de considérations<br />

profanes. Il faut tout de même tenir<br />

compte d’un grand nombre de critères artisanaux:<br />

puis-je saisir rapidement la<br />

forme et bien lire le nom? Même de très<br />

loin ou en tout petit sur un crayon? Peut-il<br />

être affiché comme photo de profil sur les<br />

réseaux sociaux? Les couleurs choisies<br />

sont-elles accessibles sur le web? Puis-je<br />

également le reproduire en noir et blanc?<br />

Et surtout: la forme est-elle suffisamment<br />

simple? Pour le savoir, une simple expérience<br />

mentale suffit: pourrait-on dessiner<br />

le logo dans le sable avec son doigt? C’est<br />

effectivement possible pour de nombreuses<br />

marques populaires. Il suffit de<br />

penser aux anneaux olympiques, au M incurvé<br />

de McDonald’s, à l’étoile de Mercedes,<br />

à l’hexagone de Roche, au swoosh de<br />

Nike ou aux C croisés de Chanel.<br />

Le processus créatif dans la conception<br />

de logos suit les mêmes étapes que<br />

dans l’architecture, le design de meubles<br />

ou la mode: concevoir, rejeter, affiner. A la<br />

main ou sur ordinateur. Naturellement<br />

animé dans une réalité qui devient toujours<br />

plus virtuelle, et de plus en plus souvent<br />

accompagné d’une identité sonore<br />

caractéristique de la marque.<br />

Pour les clients, ce processus de rapprochement<br />

progressif est généralement<br />

intense et parfois empreint d’une lourde<br />

charge émotionnelle, car nous collons au<br />

plus près de l’ADN de la marque. Il est par<br />

conséquent important que les personnes<br />

concernées soient impliquées dans le processus<br />

créatif et qu’elles aient la possibilité<br />

de juger non seulement sur la base de leurs<br />

goûts personnels, mais aussi sur des critères<br />

rationnels et objectifs. Dans l’idéal,<br />

les projets de logos sont examinés en environnement<br />

réel: sur un site web. Comme<br />

photo de profil sur Twitter. Comme photomontage<br />

sur un emballage ou sur la façade<br />

d’un bâtiment. Tel que l’exige la tâche en<br />

question.<br />

Enfin la forme parfaite?<br />

Une fois que le logo a trouvé sa forme définitive,<br />

son introduction demande à nouveau<br />

du doigté. Les collaborateurs, qui<br />

sont fiers de porter le logo et de représenter<br />

la marque, veulent connaître l’idée qui<br />

en est à l’origine. Les clients, les partenaires<br />

commerciaux et le public veulent se<br />

familiariser avec la marque et savoir ce<br />

qu’elle représente. Cela nécessite non seulement<br />

de bonnes prestations, mais aussi<br />

une communication habile et de la persévérance.<br />

Une étude de marché permet d’évaluer<br />

la popularité du nouveau logo. Des<br />

mesures régulières tous les un ou deux ans<br />

montrent comment la notoriété, la familiarité<br />

et l’attribution des qualités souhaitées<br />

évoluent au fil du temps. La valeur financière<br />

d’une marque peut également<br />

être mesurée. Dernièrement, Coca-Cola a<br />

été évaluée à plus de 50 milliards de dollars,<br />

Apple même à plus de 400 milliards.<br />

Ces sommes astronomiques ne se réfèrent<br />

évidemment pas uniquement au logo,<br />

mais que serait Apple sans son logo en<br />

forme de pomme? Investir dans une forme<br />

parfaite aura, dans tous les cas, été bénéfique.<br />

vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong> 5/22 29


Perspectives<br />

Aus der «Therapeutischen Umschau»* – Übersichtsarbeit<br />

Update:<br />

Neue Therapieformen des<br />

Diabetes mellitus Typ 2<br />

Stefan Fischli, Abteilung für Endokrinologie, Diabetologie und klinische Ernährung, Kantonsspital Luzern<br />

Die Behandlung des Diabetes<br />

mellitus Typ 2 hat in den<br />

letzten Jahren fundamentale<br />

Neuerungen erfahren: Schritt ­<br />

weise haben sich antidiabetische Medikamente<br />

mit neuen Wirkprinzipien etabliert.<br />

Diese Stoffklassen haben den Vorteil,<br />

dass sie frei von den «üblichen»<br />

Nebenwirkungen antidiabetischer Medikamente<br />

wie Hypoglykämie oder Gewichtszunahme<br />

sind. Eines der wichtigsten<br />

Charakteristika der neuen Antidiabetika<br />

wie GLP-1-Rezeptoragonisten oder<br />

SGLT-2-Hemmer ist ihr positiver Einfluss<br />

auf die kardiovaskuläre Morbidität und<br />

Mortalität sowie auf assoziierte diabetische<br />

Komorbiditäten (z. B. Nephropathie).<br />

Diese Erkenntnisse stützen sich auf inzwischen<br />

zahlreich vorhandene Daten<br />

aus kardiovaskulären bzw. renalen Endpunkt-Studien.<br />

Einer der Paradigmenwechsel<br />

in der modernen Diabetesbehandlung<br />

stellt die Tatsache dar, dass bei<br />

kardiovaskulären Vorerkrankungen (koronare<br />

Herzkrankheit, Herzinsuffizienz)<br />

bzw. entsprechender Hochrisikosituation<br />

primär Präparate eingesetzt werden sollen,<br />

die in den Studien eine Risikoreduktion<br />

gezeigt haben.<br />

Für den Praktiker ist die Anzahl verfügbarer<br />

Medikamente und möglicher<br />

Kombinationen bisweilen schwer überschaubar,<br />

zumal gewisse Therapieregimes<br />

noch nicht kassenzulässig sind. Der<br />

vorliegende Artikel orientiert sich an den<br />

neuen nationalen und internationalen<br />

* Der Artikel erschien ursprünglich in der<br />

«Therapeutischen Umschau» (2020), 77(7),<br />

319–327. mediservice vsao-Mitglieder können<br />

die «Therapeutische Umschau» zu äusserst<br />

günstigen Konditionen abonnieren. Details<br />

s. unter www.hogrefe.ch/downloads/vsao.<br />

Guide lines [1, 2], gibt zuerst einen aktuellen<br />

Überblick über die «neuesten» Antidiabetika<br />

(DPP-IV-Hemmer, GLP-1-Rezeptoragonisten<br />

und SGLT-2-Hemmer) und<br />

leitet dann zu praktischen Aspekten der<br />

Diabetesbehandlung über.<br />

Übersicht über neuere Antidiabetika<br />

Inkretinbasierte Therapien (vgl. Abb. 1)<br />

Unter diesem Begriff werden Behandlungen<br />

zusammengefasst, die am Inkretinsystem<br />

des Körpers angreifen. Inkretine<br />

(z. B. glucagon-like peptide 1, GLP-1 oder<br />

glucose-dependent insulinotropic peptide,<br />

GIP) sind Darm­ Hormone, die als Reaktion<br />

auf eine perorale Kohlenhydratbzw.<br />

Glukose-Zufuhr ausgeschüttet werden<br />

und die prandiale Insulinsekretion<br />

stimulieren. Dieser als sog. «Inkretineffekt»<br />

bezeichnete Mechanismus ist bei<br />

Typ-2-Diabetikern gestört bzw. reduziert<br />

[3], die pathophysiologischen Grundlagen<br />

dafür sind nicht restlos geklärt [4, 5].<br />

Therapeutisch kann der Inkretineffekt<br />

zweifach beeinflusst werden: Einerseits<br />

kann der Abbau der zirkulierenden,<br />

endogenen Inkretine durch Hemmung<br />

des metabolisierenden Enzyms – der Dipeptidyl-Peptidase-IV<br />

– gehemmt und<br />

damit die Inkretinspiegel erhöht werden<br />

(DPP-IV-Hemmer). Andererseits können<br />

dem körpereigenen GLP-1-ähnliche<br />

Substanzen, sog. GLP-1-Analoga oder<br />

GLP-1-Rezeptoragonisten (GLP-1-RA) eingesetzt<br />

werden, um die Inkretinwirkung<br />

zu potenzieren. Neben Differenzen in<br />

Bezug auf Wirkstärke (HbA1c-Reduktion)<br />

und Gewichtsverlauf unterscheiden sich<br />

DPP-IV-Hemmer und GLP-1-RA substanziell<br />

in ihren Effekten auf die kardiovaskuläre<br />

Morbidität und Mortalität.<br />

DPP-IV-Hemmer (Gliptine)<br />

DPP-IV-Hemmer wirken mässig blutzuckersenkend<br />

(HbA1c-Reduktion um 1 %)<br />

und sind gewichtsneutral. Das Nebenwirkungsprofil<br />

ist günstig: Im Gegensatz zu<br />

den GLP-1-Agonisten fehlen gastrointestinale<br />

Nebenwirkungen. DPP-IV-Hemmer<br />

weisen, wie GLP-1-RA, kein intrinsisches<br />

Hypoglykämierisiko auf. Eine klare Assoziation<br />

mit dem Auftreten von Pankreatitiden<br />

konnte sowohl für GLP-1-RA als auch<br />

für DPP-IV-Hemmer bisher nicht belegt<br />

werden [6, 7]. Jedoch sollten beide Stoffklassen<br />

bei Patienten mit stattgehabter<br />

oder Risikofaktoren für eine Pankreatitis<br />

gestoppt bzw. der Einsatz kritisch hinterfragt<br />

werden.<br />

DPP-IV-Hemmer werden nach wie<br />

vor sehr häufig und meist in Kombination<br />

mit Metformin eingesetzt. Zu betonen ist<br />

jedoch, dass keines der Präparate einen<br />

protektiven kardiovaskulären Effekt zeigen<br />

konnte (vgl. Tab. 1). Zusätzlich besteht<br />

möglicherweise ein erhöhtes Risiko für eine<br />

Herzinsuffizienz unter gewissen DPP-<br />

IV-Hemmern [8]. DPP-IV-Hemmer können<br />

prinzipiell mit allen oralen Antidiabetika<br />

oder mit Basalinsulin kombiniert<br />

werden. Eine Kombination von DPP-IV-<br />

Hemmern mit GLP-1-RA ist jedoch nicht<br />

zugelassen, und es kann damit keine additive<br />

HbA1c-Senkung erreicht werden [9].<br />

GLP-1-Rezeptoragonisten (GLP-1-RA)<br />

Im Gegensatz zur Behandlung mit DPP-<br />

IV-Hemmern kommt es beim Einsatz von<br />

GLP-1-RA zu einer deutlicheren Verstärkung<br />

des Inkretineffektes. Klinisch schlägt<br />

sich dies in einer grösseren HbA1c-Senkung<br />

und einem gewichtsreduzierenden<br />

Effekt nieder. Jedoch gehen die Wirkungen<br />

auch mit einer erhöhten gastrointesti­<br />

30<br />

5/22 vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong>


Perspectives<br />

nalen Nebenwirkungsrate (Übelkeit, Inappetenz)<br />

einher. Die Nebenwirkungen sind<br />

jedoch meist nur passager am Anfang der<br />

Behandlung vorhanden und können<br />

durch schrittweise Dosistitration abgeschwächt<br />

bzw. verhindert werden.<br />

Neben den Wirkungen auf die endokrine<br />

Pankreasfunktion hemmen die GLP-<br />

1-RA die Magenentleerung und wirken<br />

im Gehirn direkt auf Appetit- und Sättigungszentren<br />

[10]. Die GLP-1-RA sind momentan<br />

die Antidiabetika mit dem stärksten<br />

Effekt auf die Gewichtsreduktion. Im<br />

Zellmodell und im Tierversuch hat GLP-1<br />

einen trophischen Effekt auf die Betazelle<br />

und verhindert die Apoptose bzw. stimuliert<br />

deren Proliferation.<br />

In der Schweiz sind verschiedene<br />

GLP-1-RA zugelassen, entweder als Monosubstanz<br />

oder als Kombinationspräparat<br />

zusammen mit Insulin (vgl. Abb. 2).<br />

Die Substanzen unterscheiden sich primär<br />

durch die Halbwertszeit bzw. die<br />

damit verbundene Applikationsfrequenz<br />

(täglich vs. 1× / Woche). Die Halbwertszeit<br />

des Agonisten bzw. die Dauer der<br />

GLP-1-Rezeptoraktivierung spielt dabei<br />

eine Rolle, ob eher postprandiale (durch<br />

Hemmung der Magenentleerung) oder<br />

Nüchtern-Blutzuckerwerte beeinflusst<br />

werden [11]. Als erste orale GLP-1-RA-Formulierung<br />

ist Semaglutid (Rybelsus®) seit<br />

Kurzem in der Schweiz zugelassen.<br />

Verschiedene GLP-1-RA haben eine<br />

Reduktion kardiovaskulärer Endpunkte<br />

bzw. eine Mortalitätsreduktion gezeigt<br />

(vgl. Tab. 1). GLP-1-RA wirken sich ebenfalls<br />

positiv auf den Verlauf einer diabetischen<br />

Nephropathie aus. Sie verhindern<br />

primär die Progression der Albuminurie<br />

und die Entwicklung bzw. das Neu-Auftreten<br />

einer Makroalbuminurie. Anzumerken<br />

ist jedoch, dass es sich bei der<br />

überwiegenden Mehrheit der Daten um<br />

sekundäre Endpunkte aus den kardiovaskulären<br />

Endpunktstudien handelt.<br />

GLP-1-RA können mit allen oralen Antidiabetika<br />

(ausser DPP-IV-Hemmern, siehe<br />

oben) und Insulin kombiniert werden.<br />

SGLT-2-Hemmer können ebenfalls zusammen<br />

mit GLP-1-RA gegeben werden.<br />

Die Kombination ist zum jetzigen Zeitpunkt<br />

jedoch nicht kassenzulässig, d. h.<br />

eine vorgängige Kostengutsprache beim<br />

Versicherer ist notwendig.<br />

SGLT-2-Hemmer (Gliflozine) (vgl. Abb. 3)<br />

Die neueste antidiabetische Stoffklasse,<br />

die SGLT-2-Hemmer, vermindern im proximalen<br />

Tubulus die Rückresorption von<br />

Glukose durch Hemmung des Natrium-Glukose-Symporters<br />

(sodium dependent<br />

glucose transporter, SGLT). Die daraus<br />

resultierende Glukosurie schlägt sich<br />

in einer HbA1c-Senkung mit Gewichtsreduktion<br />

nieder. Neben ihrer blutzucker-senkenden<br />

Wirkungen weisen die<br />

SGLT-2-Hemmer aber auch kardio- und<br />

nephroprotektive Effekte auf. Die genauen,<br />

dafür verantwortlichen Mechanismen<br />

sind noch nicht allesamt geklärt. Auf kardialer<br />

Seite führen verschiedene Faktoren<br />

Abbildung 1. Inkretinbasierte Therapie: Übersicht über Ansatzpunkte und Wirkungen.<br />

vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong> 5/22 31


Perspectives<br />

Tabelle 1. Kohlenhydrate für Diabetes-Patienten: Alternativen zu ungünstigen Quellen.<br />

Substanz<br />

(Markenname)<br />

3-P-MACE 1<br />

Kardiovaskuläre<br />

Mortalität<br />

Gesamt-<br />

Mortalität<br />

Nicht-fataler<br />

CVI<br />

Nicht- fataler<br />

Myokardinfarkt<br />

Herz -<br />

insuffizienz<br />

Nephropathie<br />

DPP-IV-Hemmer<br />

Saxaglipitin<br />

(Onglyza®)<br />

Aloglipitin<br />

(Vipida®)<br />

Sitagliptin<br />

(Januvia®)<br />

Linaglipitin<br />

(Trajenta®)<br />

Neutral Neutral Neutral Neutral Neutral Erhöht Reduziert 2<br />

Neutral Neutral Neutral N. E. Neutral Erhöht N. E.<br />

Neutral Neutral Neutral Neutral Neutral Neutral Neutral<br />

Neutral Neutral Neutral Neutral Neutral Neutral Reduziert 2<br />

GLP-1-Rezeptoragonisten<br />

Lixisenatid<br />

(Lyxumia®)<br />

Liraglutid<br />

(Victoza®)<br />

Semaglutid s.c.<br />

(Ozempic®)<br />

Semaglutid p.o.<br />

(Rybelsus®)<br />

Dulaglutid<br />

(Trulicity ®)<br />

Exenatid ER<br />

(Bydureon®)<br />

Neutral Neutral Neutral Neutral Neutral Neutral Reduziert 3<br />

Reduziert Reduziert Reduziert Neutral Neutral Neutral Reduziert 3<br />

Reduziert Neutral Neutral Reduziert Neutral Neutral Reduziert 3<br />

Neutral Reduziert Neutral Neutral Neutral Neutral N. E.<br />

Reduziert Neutral Neutral Reduziert Neutral Neutral Reduziert 3<br />

Neutral Neutral Reduziert 4 Neutral Neutral Neutral Reduziert<br />

SGLT-2-Inhibitoren<br />

Empagliflozin<br />

(Jardiance®)<br />

Canagliflozin<br />

(Invokana®<br />

Dapagliflozin<br />

(Forxiga®)<br />

Reduziert Reduziert Reduziert Neutral Neutral Reduziert Reduziert<br />

Reduziert Neutral Neutral Neutral Neutral Reduziert 4 Reduziert<br />

Neutral Neutral Neutral Neutral Neutral Reduziert Reduziert<br />

Anmerkungen: N. E.: nicht evaluiert; 1 3-P-MACE: 3-Point Major Adverse Cardiovascular Event: kombinierter Endpunkt in kardiovaskulären Endpunktstudien<br />

beinhaltet kardiovaskulärer Tod, nicht-fataler Myokardinfarkt, nicht-fataler stroke; 2 v. a. Progression der Albuminurie; 3 v. a. Entwicklung einer<br />

Makroalbuminurie; 4 explorativer Endpunkt.<br />

wie Vor- und Nachlastsenkung, zunehmende<br />

Hämokonzentrierung, der durch<br />

osmotische Phänomene vermittelte diuretische<br />

Effekt, ein möglicherweise verändertes<br />

Nährstoffangebot (z. B. Ketonkörper)<br />

an das Myokard und die Hemmung<br />

des Natrium-Hydrogen-Exchangers zu<br />

den dokumentierten protektiven Effekten<br />

bei Pat. mit KHK und einer Herzinsuffizienz<br />

[12]. In Bezug auf die Nephroprotektion<br />

ist einer der zentralen Mechanismen<br />

die Abnahme des glomerulären Filtrationsdruckes<br />

und der Hyperfiltration durch<br />

Beeinflussung des tubulo-glomerulären<br />

Feedbacks [13]. Dadurch kommt es zu einer<br />

verzögerten Progression der diabetischen<br />

Nephropathie. In Studien konnte<br />

gezeigt werden, dass unter Behandlung<br />

mit SGLT-2-Hemmern die Nieren-spezifischen<br />

Endpunkte wie Einleiten eines Nierenersatzverfahrens<br />

oder renaler Tod seltener<br />

auftreten [14, 15]. Die bisher einzige<br />

Studie, die den Einfluss eines SGLT-2-<br />

Hemmers (Canagliflozin) auf die diabetische<br />

Nephropathie als primären Endpunkt<br />

untersucht hat, war das CREDEN­<br />

CE-trial [15]. Die positive Beeinflussung<br />

dieses sog. «kardio-renalen Systems»<br />

scheint denn auch ein zentraler Aspekt<br />

der Morbiditäts- und Mortalitätsreduktion<br />

unter SGLT-2-Hemmerbehandlung zu<br />

sein [16 – 18] (vgl. Tab. 1).<br />

Obwohl die SGLT-2-Hemmer, neben<br />

den GLP-1-RA, einen Meilenstein der modernen<br />

Diabetestherapie darstellen, ist<br />

das pleiotrope Wirkspektrum auch mit<br />

Nebenwirkungen assoziiert. Die seltene<br />

euglykäme diabetische Ketoazidose (eD­<br />

KA) ist als metabolische Azidose mit meist<br />

nur gering erhöhten Plasmaglukosewerten<br />

charakterisiert. Die Bestätigung der<br />

Verdachtsdiagnose erfordert immer eine<br />

32<br />

5/22 vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong>


Perspectives<br />

Täglich applizierbare Präparate<br />

Generischer Name Exenatid Liraglutid Lixisenatid<br />

Markennanme Byetta® Victoza® Lyxumia®<br />

Zulassung (CH) 2006 2009 2017<br />

Grundstruktur Exendin-4 GLP-1 Exendin-4<br />

Molekulargewicht (Da) 4186.6 3751.2 4909.5<br />

Halbwertszeit + ++ +<br />

Senkung Nüchtern-BZ + ++ +<br />

Senkung pp-BZ ++ + ++<br />

Applikation 2x tgl. 1x tgl. 1x tgl. zur Hauptmahlzeit<br />

Kombination mit Basalinsulin (gem. SL) Ja Ja 1 Ja 2<br />

Wöchentlich applizierbare Präparate<br />

Generischer Name Exenatid LAR 3 Dulaglutid Semaglutid<br />

Markennanme Bydureon® Trulicity® Ozempic®<br />

Zulassung (CH) 2012 2015 2019<br />

Grundstruktur Exendin-4 GLP-1 GLP-1<br />

Molekulargewicht (Da) 4186.6 59669.81 4113.64<br />

Halbwertszeit +++ +++ +++<br />

Senkung Nüchtern-BZ ++ ++ ++<br />

Senkung pp-BZ + + +<br />

Applikation 1x wöchentlich 1x wöchentlich 1x wöchentlich<br />

Kombination mit Basalinsulin (gem. SL) Nein Nein Ja<br />

Abbildung 2. GLP-1-Rezeptoragonisten: Übersicht über s.c.-applizierbare Präparate. 1 Fixkombination Liraglutid / Insulin degludec (Xultophy®) erhältlich;<br />

2 Fixkombination Lixisenatid / Insulin glargin (Suliqua®) erhältlich; 3 Exenatid in Mikrosphären vorliegend (führt zur verzögerten Freisetzung).<br />

BZ: Blutzucker; gem. SL: Indikation zugelassen gem. Spezialitätenliste; Da: Dalton.<br />

Blutgasanalyse, ansonsten wird die Übersäuerung<br />

verpasst und der Verlauf kann<br />

fatal enden. Analog zur Metformin-assoziierten<br />

Laktatazidose ist die eDKA eine<br />

meist vorhersehbare und abwendbare<br />

Komplikation, wenn grundlegende Vorsichtsmassnahmen<br />

(vgl. Kasten 1) strikte<br />

befolgt werden. Das Risiko für urogenitale<br />

Infekte (meist Mykosen) ist unter<br />

SGLT-2-Hemmer-Behandlung erhöht. Unklar<br />

ist zum jetzigen Zeitpunkt die Frage,<br />

ob auch komplizierte Harnwegsinfekte<br />

bzw. Pyelonephri tiden oder Formen der<br />

urogenitalen, nekrotisierenden Fasziitis<br />

(Fournier-Gangrän) einen Zusammenhang<br />

mit der SGLT-2-Hemmerbehandlung<br />

haben. Auch ist bis jetzt noch nicht<br />

klar, ob das Amputationsrisiko (v. a. an der<br />

unteren Extremität) unter den Gliflozinen<br />

erhöht ist. Vorsicht ist geboten bei Patienten<br />

mit diabetischem Fuss syndrom, fortgeschrittener<br />

Neuropathie und kritischer<br />

Blutversorg ung bzw. Kompromittierung<br />

derselben durch eine zusätzliche Volu­<br />

vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong> 5/22 33


Perspectives<br />

Kasten 1. Vorsichtsmassnahmen unter Behandlung mit SGLT-2-Hemmern.<br />

Risikopersonen / Risikosituationen für Komplikationen<br />

(Infekte / Ketoazidose) identifizieren<br />

• Gehäufte urogenitale Infekte, Prädisposition<br />

für Infekte z. B. schwere obstruktive Uropathie<br />

• Nicht-erkannter Typ-1-Diabetes<br />

• Akute Erkrankungen, z. B. mit Dehydratation<br />

(Gastroenteritis)<br />

• Chirurgische Eingriffe<br />

• Stoppen / ausgeprägte Dosisreduktion von Insulin<br />

• Fortgeschrittene Niereninsuffizienz bzw. rasche<br />

Verschlechterung der Nierenfunktion<br />

• Patienten mit «kritischer» PAVK, St. n. Amputation,<br />

Polyneuropathie, diabetisches Fusssyndrom<br />

• Patienten mit grossem Sturzrisiko<br />

• Therapien mit Risiko für Volumendepletion<br />

(Schleifendiuretika)<br />

Massnahmen<br />

• Auf Ausführliche Information des Patienten über Nebenwirkungen,<br />

Symptome des Infektes bzw. der Ketoazidose,<br />

unbedingte <strong>No</strong>twendigkeit des Stoppens bei akuter<br />

Erkrankung / Operation<br />

• Stoppen von SGLT-2-Hemmern bei Patienten mit akuter<br />

Erkrankung / hospitalisierten Patienten<br />

• Regelmässige Fusskontrollen bei Patienten mit diabetischem<br />

Fusssyndrom bzw. bekannter PAVK, Behandlung<br />

einer klinisch relevanten PAVK<br />

• Keine Verordnung von SGLT-2-Hemmern bei Patienten<br />

mit Typ-1-Diabetes (keine zugelassene Indikation)<br />

• Kennen der Symptome einer Ketoazidose und im Zweifelsfall<br />

immer Ausschluss einer Azidose mittels Blutgasanalyse<br />

dem entsprechenden Medikament gesenkt<br />

werden kann. Dabei ist zu beachten,<br />

dass bei hohen HbA1c-Ausgangswerten<br />

die Senkung des glykierten Hämoglobins<br />

immer deutlicher ausfallen wird. Bei anfänglichen<br />

HbA1c-Werten über 9 % kann<br />

der Beginn einer dualen Therapie (z. B.<br />

Metformin in Kombination mit einem<br />

zweiten Antidiabetikum) von Anfang<br />

an evaluiert werden, um eine raschere<br />

HbA1c-Senkung zu erreichen [19]. Das<br />

Therapieansprechen sollte mit regelmässigen<br />

HbA1c-Messungen (alle 3 – 6 Monate)<br />

kontrolliert werden und bei Nichterreichen<br />

der HbA1c-Ziele eine kontinuierliche<br />

Anpassung der Behandlung erfolgen.<br />

Abbildung 3. SGLT-2-Inhibitoren: Wirkungen auf Blutzuckerstoffwechsel und auf kardiale / renale<br />

Physiologie (NHE: sodium-hydrogen exchanger).<br />

mendepletion (z. B. durch additive Gabe<br />

von Schleifendiuretika).<br />

Praktisches Vorgehen<br />

Das primäre Ziel einer effektiven und<br />

nachhaltigen Diabetesbehandlung ist die<br />

Reduktion der kardiovaskulären Morbidität<br />

und Mortalität, die Verhinderung bzw.<br />

die Verlangsamung der mikrovaskulären<br />

Diabeteskomplika tionen (z. B. diabetische<br />

Nephropathie oder Retinopathie) unter<br />

Vermeidung therapiespezifischer Nebenwirkungen<br />

wie Hypoglykämie oder Gewichtszunahme.<br />

Für jeden Patienten soll<br />

individuell ein HbA1c-Zielbereich festgelegt<br />

werden. Dieser fällt bei jüngeren<br />

Diabetikern ohne fortgeschrittene Sekundärerkrankungen<br />

tiefer aus (unter 7 %,<br />

bzw. unter 6.5 % wenn dieses Ziel ohne<br />

Hypoglykämie-verursachende Therapie<br />

erreicht werden kann) als bei Älteren mit<br />

Vorerkrankungen bzw. Personen mit hohem<br />

Hypoglykämierisiko (um 8 %).<br />

Bei der Wahl der Substanzen muss auf<br />

die antidiabe tische Potenz geachtet werden<br />

(vgl. Tab. 2, Spalte HBA1c-Senkung),<br />

d. h. es sollte in etwa abgeschätzt werden,<br />

um wieviel Prozentpunkte das HbA1c mit<br />

Wahl des Antidiabetikums<br />

(vgl. Abb. 4)<br />

Grundlage jeder Behandlung bei Typ-2-Diabetes<br />

stellt das Umsetzen der lebensstiländernden<br />

Massnahmen (Gewichtsreduktion,<br />

Ernährungsumstellung, regelmässige<br />

Bewegung) und die multifaktorielle<br />

Behandlung der kardiovaskulären Risikofaktoren<br />

(Statingabe, Blutdruckkontrolle,<br />

Rauchstopp) dar.<br />

Bei der medikamentösen Behandlung<br />

(Erstbehandlung bzw. Ausbau der Therapie)<br />

müssen folgende Fragen gestellt werden:<br />

1. Braucht der Patient Insulin?<br />

2. Liegt eine Nierenfunktionseinschränkung<br />

vor?<br />

3. Hat der Patient ein hohes kardiovaskuläres<br />

Risiko, bestehen kardiovasku läre<br />

Erkrankungen (etablierte KHK oder<br />

Herzinsuffizienz) oder eine fortgeschrittene<br />

diabetische Nephropathie?<br />

34<br />

5/22 vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong>


Perspectives<br />

Tabelle 2. Übersicht über verschiedene Antidiabetika (Adaptiert nach [23 – 29]).<br />

Stoffklasse HbA1c-Reduktion (%) Gewichtsverlauf (kg) Dosierung bei Niereninsuffizienz<br />

Metformin –2 –1.5 GFR 59 – 45 ml / min.: max. 1500 mg / d<br />

GFR 44 – 30 ml / min.: max. 500 – 1000 mg 1<br />

GFR < 30 ml / min.: Stopp<br />

Sulfonylharnstoff<br />

(Gliclazid)<br />

–2 +1 bis 2 In der Regel Stopp bei GFR 30 – 45 ml / min. oder tiefer<br />

DPP-IV-Hemmer –1 0 Gabe bis GFR < 30 ml / min. möglich 2<br />

GLP-1-Rez.-Agonist –1.6 –3 Gabe bis GFR < 30 ml / min. möglich<br />

SGLT-2-Hemmer –1 –2 Bei GFR < 45ml / min.: Stopp 3<br />

Insulin –3.5 +3 Keine Einschränkung 4<br />

Anmerkungen: 1 Kein Neubeginn mit Metformin, regelmässige Kontrollen der Nierenfunktion, sick day rules befolgen; 2 Bei gewissen Substanzen muss<br />

eine Dosisadaptation erfolgen (ausser Linagliptin); 3 Gem. Kompendium (in Studien: sicherer Einsatz bis GFR 30 ml / min. gezeigt), Ausnahme Ertugliflozin<br />

(Stopp bei GFR < 60 ml / min.); 4 Bei schwerer Einschränkung der Nierenfunktion (GFR < 15 – 30 ml / min.) bzw. Dialysepflichtigkeit muss ggf. die Insulindosis<br />

reduziert werden (ggf. erhöhtes Hypoglykämierisiko).<br />

Braucht der Patient Insulin?<br />

Das älteste und potenteste Antidiabetikum,<br />

das Insulin, kommt immer dann<br />

zum Einsatz, wenn die Stoffwechsellage<br />

stark entgleist ist und / oder Hinweise auf<br />

einen Insulinmangel (z. B. bei einem<br />

Typ-1-Diabetes) bzw. auf eine katabole Situation<br />

bestehen (vgl. Kasten 2). In den<br />

meisten Fällen kann mit dem Einsatz eines<br />

Basisinsulins (meist in Kombination<br />

mit anderen Antidiabetika, ausser zusammen<br />

mit Sulfonylharnstoffen) eine rasche<br />

und ausreichende Stoffwechselkontrolle<br />

erreicht werden. Die Basalinsulinbehandlung<br />

stellt – verglichen mit anderen Insulinregimes<br />

(Mischinsuline bzw. Basis-Bolusbehandlung)<br />

die Therapieform mit<br />

dem geringsten Potenzial für Unterzuckerungen<br />

und Gewichtszunahme dar [20].<br />

Liegt eine Nierenfunktionseinschränkung<br />

vor?<br />

Die Prävalenz einer chronischen Nierenerkankung,<br />

definiert durch eine eingeschränkte<br />

glomeruläre Filtrationsrate oder<br />

das Vorliegen einer Albuminurie, beträgt in<br />

grossen Typ-2-Diabetes-Kollektiven über<br />

40 % [21] und ist damit eine sehr häufige<br />

Komorbidität. Eine fortgeschrittene Niereninsuffizienz<br />

(GFR < 45 ml / min / 1.73 m 2 )<br />

schliesst die Verordnung von einigen Antidiabetika<br />

aus (vgl. Tab. 2). Bei einer GFR<br />

unter 30 ml / min / 1.73 m 2 können weiterhin<br />

GLP-1-Agonisten, Insulin und DPP-IV-<br />

Hemmer eingesetzt werden. Bei letzterer<br />

Substanzklasse ist jedoch bei gewissen Präparaten<br />

eine Anpassung der Dosis erforderlich.<br />

Zusammenfassung<br />

Die Behandlung des Diabetes mellitus Typ 2 hat in den letzten Jahren grundlegende<br />

Änderungen erfahren. Neue Präparate mit fehlendem Hypoglykämiepotenzial und<br />

gewichtsreduzierendem Effekt wurden zugelassen. In grossen Studien konnten die<br />

protektiven Eigenschaften von GLP-1-Rezeptoragonisten und SGLT-2-Hemmer auf die<br />

kardiovaskuläre Morbidität und Mortalität gezeigt werden. Die neuen Erkenntnisse<br />

schlagen sich in Änderungen in der Behandlungsstrategie nieder: Typ-2-Diabetiker mit<br />

Herz- / Kreislauf-Erkrankungen oder einem hohen kardiovaskulären Risiko werden<br />

primär mit Substanzen behandelt, die einen Benefit in Bezug auf die Risikoreduktion<br />

gezeigt haben. SGLT-2-Inhibitoren wirken durch direkten Angriff auf die Nierenphysiologie<br />

nephroprotektiv und können den Verlauf einer diabetischen Nephropathie günstig<br />

beeinflussen. Der vorliegende Artikel stellt in einem Überblick Wirkmechanismen und<br />

Charakteristika der neueren Antidiabetika (DPPIV-Hemmer, GLP-1-Rezeptoragonisten,<br />

SGLT-2-Hemmer) vor und leitet dann über zu den praktischen Aspekten bei der Behandlung<br />

von Personen mit Typ-2-Diabetes.<br />

Abstract:<br />

Update: new forms of therapy for type-2-diabetes<br />

In the past few years medical treatment of type-2-diabetes experienced fundamental<br />

changes. New medications were approved which have no intrinsic risk of hypoglycemia<br />

and exert weight loss. Cardiovascular outcome trials demonstrated positive effects on<br />

cardiovascular morbidity and mortality for GLP-1-receptor agonists and SGLT-2-inhibitors,<br />

the latter showing also specific nephroprotective effects. The growing bulk of data<br />

leads to modified therapy strategies: Persons with established cardiovascular disease or<br />

high cardiovascular risk should be treated primary with these medications. This review<br />

starts with an overview on newer antidiabetic substances (DPPIV-inhibitors, GLP-1-receptor<br />

agonists, SGLT-2-inhibitors). Then practical aspects of treatment regimens according<br />

to actual national and international guidelines are discussed.<br />

Hat der Patient ein hohes<br />

kardiovaskuläres Risiko, bestehen<br />

kardiovaskuläre Erkrankungen<br />

(etablierte KHK oder Herzinsuffizienz)<br />

oder eine fortgeschrittene diabetische<br />

Nephropathie?<br />

Bestehen bereits kardiovaskuläre Vorerkrankungen<br />

(z. B. St. n. Myokardinfarkt<br />

bzw. Herzinsuffizienz) oder liegt ein hohes<br />

kardiovaskuläres Risiko (z. B. lange Diabetesdauer,<br />

Endorganschäden in Kombination<br />

mit Vorliegen mehrerer kardiovaskulärer<br />

Risikofaktoren) vor, sollen primär Antidiabetika<br />

gewählt werden, die einen protektiven<br />

Effekt auf diese Erkrankungen<br />

aufweisen (vgl. Tab. 1). D.h. man sollte eine<br />

Metformintherapie primär mit einem<br />

GLP-1-Agonisten oder einem SGLT-2-Hem­<br />

vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong> 5/22 35


Perspectives<br />

Abbildung 4. Auswahl des Antidiabetikums (CV: kardiovaskulär; MI: Myokardinfarkt).<br />

mer kombinieren. Bei Vorliegen einer fortgeschrittenen<br />

diabetischen Nephro pathie<br />

(Makroalbuminurie / nephrotisches Syndrom)<br />

und bereits bestehender Behandlung<br />

mit einem ACE-Hemmer oder einem<br />

Sartan kann eine SGLT-2-Inhibitor-Therapie<br />

mit Canagliflozin evaluiert werden, das<br />

für diese Indika tion neu zugelassen ist. In<br />

allen anderen Fällen ist man in der Wahl<br />

des zweiten bzw. dritten Antidiabetikums<br />

frei (z. B. DPP-IV-Hemmer) oder richtet<br />

sich nach zusätz lichem Therapienutzen<br />

(z. B. GLP-1-Agonist bei Wunsch nach effektiver<br />

Gewichtsreduk tion).<br />

Beginn einer Injektionstherapie<br />

(vgl. Abb. 5)<br />

Ist die Stoffwechselkontrolle unter 2 – 3<br />

oralen Antidiabe tika ungenügend und das<br />

definierte HbA1c-Ziel nicht erreicht, stellt<br />

der nächste Schritt der Beginn einer Injektionstherapie<br />

dar. In der Vergangenheit<br />

war dieser gleichbedeutend mit dem Einleiten<br />

einer Insulintherapie. Heute wird<br />

jedoch in den meisten Fällen – und bei<br />

fehlenden Indikationen für eine Insulintherapie<br />

(vgl. Kasten 2) – der Beginn einer<br />

Behandlung mit einem GLP-1-Agonisten<br />

empfohlen [21]. Die Vorteile gegenüber<br />

der Insulintherapie sind das fehlende<br />

Hypoglykämierisiko und der positive Effekt<br />

auf den Gewichtsverlauf. Die GLP-1-<br />

Agonisten therapie kann im Verlauf problemlos<br />

mit einem Basisinsulin ergänzt<br />

werden. Der Nutzen der Kombinationstherapie<br />

ist inzwischen gut belegt. Pharmakologisch<br />

wirken beide Substanzen<br />

über verschiedene Mechanismen blutzuckersenkend<br />

und synergistisch. Die Beeinflussung<br />

der zentralen Appetit- und<br />

Sättigungsregulation durch den GLP-1-Rezeptoragonist<br />

hilft jedoch, eine Gewichtszunahme<br />

unter Insulintherapie zu verhindern.<br />

Immer mehr Daten belegen nun<br />

auch den Nutzen einer solchen Kombinationstherapie<br />

hinsichtlich Gewichtsverlauf,<br />

Insulindosis, Stoffwechselkontrolle<br />

und Hypoglykämierisiko [20 – 22].<br />

Dr. med. Stefan Fischli<br />

Abteilung für Endokrinologie, Diabetologie<br />

und klinische Ernährung<br />

Departement Medizin<br />

Luzerner Kantonsspital<br />

6000 Luzern 16<br />

stefan.fischli@luks.ch<br />

Kasten 2. Indikationen für eine Insulintherapie.<br />

• Akutsituationen (z. B. Herzinfarkt,<br />

Hirnschlag, Operation)<br />

• Schwere Entgleisungen<br />

(Blutzucker > 20 – 25 mmol / l,<br />

HbA1c > 12 %)<br />

• Anabolismus gewünscht<br />

(Ältere, Tumorpatienten)<br />

• Kontraindikationen für orale<br />

Antidiabetika<br />

• Schmerzhafte Polyneuropathie<br />

• Schwere Entgleisung unter<br />

Glukokortikoidtherapie<br />

• Pankreatopriver Diabetes<br />

• Schwangerschaft<br />

• Hinweise auf absoluten Insulinmangel<br />

(Verdacht auf D. mellitus<br />

Typ 1)<br />

– Akuter Beginn<br />

– Gewichtsverlust unabhängig<br />

von Ausgangsgewicht<br />

– Ketonkörper nachweisbar<br />

36<br />

5/22 vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong>


Perspectives<br />

Abbildung 5. Beginn einer Injektionstherapie.<br />

Literatur<br />

[1] Schweizerische Gesellschaft<br />

für Endokrinologie und Diabetologie,<br />

Hrsg. Empfehlungen der<br />

Schweizerischen Gesellschaft für<br />

Endokrinologie und Diabetologie<br />

(SGED / SSED) für die Behandlung<br />

von Diabetes mellitus Typ 2 (2020)<br />

[Internet]. Baden: SGED SSED; 28.<br />

Februar 2020 [abgerufen am 17.<br />

März 2020]. Verfügbar unter: https://<br />

www.sgedssed.ch/diabetologie/<br />

sged-empfehlungen-diabetologie<br />

[2] Davies MJ, D'Alessio<br />

DA, Fradkin J, Kernan WN,<br />

Mathieu C, Mingrone G, et al.<br />

Management of Hyperglycemia in<br />

Type 2 Diabetes, 2018. A Consensus<br />

Report by the American<br />

Diabetes Association (ADA) and<br />

the European Association for the<br />

Study of Diabetes (EASD). Diabetes<br />

Care. 2018; 41: 2669 – 701.<br />

[3] Nauck MA, Homberger<br />

E, Siegel EG, Allen RC, Eaton RP,<br />

Ebert R, et al. Incretin effects of<br />

increasing glucose loads in man<br />

calculated from venous insulin<br />

and C-peptide responses. J Clin<br />

Endocrinol Metab. 1986; 63 (2):<br />

492 – 8.<br />

[4] Meier JJ, Nauck MA. Is<br />

the diminished incretin effect in<br />

type 2 diabetes just an epi-phenomenon<br />

of impaired beta-cell function?<br />

Diabetes. 2010; 59: 1117 – 25.<br />

[5] Nauck MA, Vardarli<br />

I, Deacon CF, Holst JJ, Meier JJ.<br />

Secretion of glucagon-like peptide-1<br />

(GLP-1) in type 2 diabetes:<br />

what is up, what is down? Diabetologia.<br />

2011; 54: 10 – 8.<br />

[6] Montvida O, Green JB,<br />

Atherton J, Paul SK. Treatment<br />

with incretins does not increase<br />

the risk of pancreatic diseases<br />

compared to older anti-hyperglycaemic<br />

drugs, when added to<br />

metformin: real world evidence<br />

in people with Type 2 diabetes.<br />

Diabet Med. 2019; 36: 491 – 8.<br />

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Kim DJ, Lee K-W, Kim HJ. Dipeptidyl<br />

Peptidase-4 Inhibitors and<br />

the Risk of Pancreatitis in Patients<br />

with Type 2 Diabetes Mellitus: A<br />

Population-Based Cohort Study. J<br />

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[8] Packer M. Do DPP-4<br />

Inhibitors Cause Heart Failure<br />

Events by Promoting Adrenergically<br />

Mediated Cardiotoxicity?<br />

Clues From Laboratory Models and<br />

Clinical Trials. Circ Res. 2018; 122:<br />

928 – 32.<br />

[9] Nauck MA, Kahle M, Baranov<br />

O, Deacon CF, Holst JJ. Addition<br />

of a dipeptidyl peptidase-4<br />

inhibitor, sitagliptin, to ongoing<br />

therapy with the glucagon-like<br />

peptide-1 receptor agonist liraglutide:<br />

A randomized controlled trial<br />

in patients with type 2 diabetes.<br />

Diabetes Obes Metab. 2017; 19:<br />

200 – 7.<br />

[10] Baggio LL, Drucker DJ.<br />

Glucagon-like peptide-1 receptors<br />

in the brain: controlling food<br />

intake and body weight. J Clin<br />

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[11] Lund A, Knop FK,<br />

Vilsbøll T. Glucagon-like peptide-1<br />

receptor agonists for the treatment<br />

of type 2 diabetes: differences and<br />

similarities. Eur J Intern Med.<br />

2014; 25: 407 – 14.<br />

[12] Zelniker TA, Braunwald<br />

E. Cardiac and Renal Effects of<br />

Sodium-Glucose Co-Transporter<br />

2 Inhibitors in Diabetes: JACC<br />

State-of-the-Art Review. J Am Coll<br />

Cardiol. 2018; 72: 1845 – 55.<br />

[13] Fioretto P, Zambon A,<br />

Rossato M, Busetto L, Vettor R.<br />

SGLT2 Inhibitors and the Diabetic<br />

Kidney. Diabetes Care. 2016; 39<br />

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[14] Wanner C, Inzucchi<br />

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Eynatten M, Mattheus M, et al.<br />

Empagliflozin and Progression of<br />

Kidney Disease in Type 2 Diabetes.<br />

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[15] Perkovic V, Jardine MJ,<br />

Neal B, Bompoint S, Heerspink<br />

HJL, Charytan DM, et al. Canagliflozin<br />

and Renal Outcomes in Type<br />

2 Diabetes and Nephropathy. N<br />

Engl J Med. 2019; 380: 2295 – 306.<br />

[16] Zinman B, Wanner C,<br />

Lachin JM, Fitchett D, Bluhmki<br />

E, Hantel S, et al. Empagliflozin,<br />

Cardiovascular Outcomes, and<br />

Mortality in Type 2 Diabetes. N<br />

Engl J Med. 2015; 373: 2117 – 28.<br />

[17] Neal B, Perkovic V,<br />

Mahaffey KW, de Zeeuw D, Fulcher<br />

G, Erondu N, et al. Canagliflozin<br />

and Cardiovascular and Renal<br />

Events in Type 2 Diabetes. N Engl J<br />

Med. 2017; 377: 644 – 57.<br />

[18] Wiviott SD, Raz I,<br />

Bonaca MP, Mosenzon O, Kato ET,<br />

Cahn A, et al. Dapagliflozin and<br />

Cardiovascular Outcomes in Type<br />

2 Diabetes. N Engl J Med. 2019;<br />

380: 347 – 57.<br />

vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong> 5/22 37


Perspectives<br />

Literatur (Fortsetzung)<br />

[19] Association AD. 9. Pharmacologic<br />

Approaches to Glycemic<br />

Treatment: Standards of Medical<br />

Care in Diabetes – 2020. Diabetes<br />

Care. 2020; 43(Suppl 1): S98 – 110.<br />

[20] Holman RR, Farmer AJ,<br />

Davies MJ, Levy JC, Darbyshire JL,<br />

Keenan JF, et al. Three-year efficacy<br />

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in type 2 diabetes. N Engl J Med.<br />

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V, Rupnow MFT. Chronic kidney<br />

disease in US adults with type<br />

2 diabetes: an updated national<br />

estimate of prevalence based on<br />

Kidney Disease: Improving Global<br />

Outcomes (KDIGO) staging. BMC<br />

Res <strong>No</strong>tes. 2014; 7: 415.<br />

[22] Eng C, Kramer CK,<br />

Zinman B, Retnakaran R. Glucagon-like<br />

peptide-1 receptor agonist<br />

and basal insulin combination<br />

treatment for the management<br />

of type 2 diabetes: a systematic<br />

review and meta-analysis. Lancet.<br />

2014; 384: 2228 – 34.<br />

[23] Maiorino MI, Chiodini<br />

P, Bellastella G, Capuano A, Esposito<br />

K, Giugliano D. Insulin and<br />

Glucagon-Like Peptide 1 Receptor<br />

Agonist Combination Therapy<br />

in Type 2 Diabetes: A Systematic<br />

Review and Meta-analysis of<br />

Randomized Controlled Trials.<br />

Diabetes Care. 2017; 40: 614 – 24.<br />

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A, Brescia F, Laviola L, Giorgino<br />

F. GLP-1 receptor agonist added<br />

to insulin versus basal-plus or<br />

basal-bolus insulin therapy in type<br />

2 diabetes: A systematic review and<br />

meta-analysis. Diabetes Metab Res<br />

Rev. 2019; 35 (1): e3082.<br />

[25] Nathan DM, Buse JB,<br />

Davidson MB, Ferrannini E, Holman<br />

RR, Sherwin R, et al. Medical<br />

management of hyperglycemia<br />

in type 2 diabetes: a consensus<br />

algorithm for the initiation and<br />

adjustment of therapy: a consensus<br />

statement of the American Diabetes<br />

Association and the European<br />

Association for the Study of<br />

Diabetes. Diabetes Care. 2009; 32:<br />

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[26] Kendall DM, Cuddihy<br />

RM, Bergenstal RM. Clinical application<br />

of incretin-based therapy:<br />

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selection and clinical use. Am J<br />

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[27] Madsbad S. Liraglutide<br />

Effect and Action in Diabetes<br />

(LEAD TM ) trial. Expert Rev Endocrinol<br />

Metab. 2009; 4: 119 – 29.<br />

[28] Meneghini LF, Orozco-Beltran<br />

D, Khunti K, Caputo<br />

S, Damçi T, Liebl A, et al. Weight<br />

beneficial treatments for type 2<br />

diabetes. J Clin Endocrinol Metab.<br />

2011; 96: 3337 – 53. Verweis in<br />

Legende zu Tabelle 2<br />

[29] Vasilakou D, Karagiannis<br />

T, Athanasiadou E, Mainou<br />

M, Liakos A, Bekiari E, et al.<br />

Sodium-glucose cotransporter 2<br />

inhibitors for type 2 diabetes: a systematic<br />

review and meta-analysis.<br />

Ann Intern Med. 2013; 159: 262 – 74.<br />

Verweis in Legende zu Tabelle 2<br />

Annonce<br />

Quand Marc va bien,<br />

tout le monde va bien.<br />

Pour que cela perdure, nous accompagnons<br />

Marc, sa famille et chaque personne assurée<br />

tout au long de leur vie.


Perspectives<br />

Aus der «Therapeutischen Umschau»* – Übersichtsarbeit<br />

Ernährung bei<br />

Diabetes mellitus<br />

David Fäh, Departement Gesundheit, Ernährung und Diätetik, Berner Fachhochschule,<br />

Institut für Epidemiologie, Biostatistik und Prävention, Universität Zürich<br />

1<br />

Im gesamten Beitrag ist mit «Diabetes» Typ 2<br />

Diabetes mellitus gemeint, falls nicht näher<br />

beschrieben.<br />

* Der Artikel erschien ursprünglich in der<br />

«Therapeutischen Umschau» (2020), 77(7),<br />

302–311. mediservice vsao-Mitglieder können<br />

die «Therapeutische Umschau» zu äusserst<br />

günstigen Konditionen abonnieren. Details<br />

s. unter www.hogrefe.ch/downloads/vsao.<br />

Diabetes 1 nimmt weltweit zu.<br />

Alterung der Bevölkerung<br />

aber auch steigende Adipositas-Raten<br />

sind die Haupttreiber.<br />

Neben der körperlichen Aktivität<br />

ist die Er nährung der bedeutendste beeinflussbare<br />

Faktor. Entsprechend wichtig<br />

wären stringente Ernährungsempfehlungen,<br />

um den Krankheitsverlauf bei Diabetespatienten<br />

möglichst positiv beeinflussen<br />

zu können. Diese sind leider nur<br />

bedingt möglich, da ungenügende wissenschaftliche<br />

Evidenz dafür vorliegt: Die<br />

jeweiligen Effekte sind klein, die Signifikanzniveaus<br />

gering, die Resultate heterogen.<br />

Kommt hinzu, dass im Ernährungsbereich<br />

selbst randomisierte kontrollierte<br />

Versuche nur bedingt geeignet sind um<br />

verlässlichere Resultate mit Kausalitätsnachweis<br />

zu generieren [1, 2]. Deshalb<br />

und weil jeder Mensch unterschiedlich<br />

auf eine Ernährungsumstellung reagiert,<br />

sollten unter Berücksichtigung ernährungsphysiologischer<br />

Grundsätze individuelle<br />

Herangehensweisen verfolgt werden.<br />

Folgender Beitrag soll als Grundlage<br />

dazu dienen, indem er Vor- und Nachteile<br />

der wichtigsten Makronährstoffe Kohlenhydrate,<br />

Fette, Eiweisse und Alkohol<br />

zusammenträgt. Obwohl es auch Evidenz<br />

gibt, die für oder gegen einzelne Lebensmittel<br />

spricht, sollte die Ernährung stets<br />

als Ganzes betrachtet werden. Entsprechend<br />

wichtig sind Untersuchungen zu<br />

den Effekten von Ernährungsmustern auf<br />

das Körpergewicht und Diabetesmanagement.<br />

Dabei scheinen Qualität und Verarbeitung<br />

von Produkten mindestens so<br />

wichtig zu sein wie die absoluten Mengen<br />

oder die Verhältnisse der Makronährstoffe.<br />

Für Personen mit Diabetes gelten zudem<br />

die gleichen Kriterien für eine ausgewogene<br />

Ernährung wie für die Allgemeinbevölkerung,<br />

wobei das Vermeiden einer<br />

positiven Energiebilanz noch stärker im<br />

Vordergrund steht.<br />

Kohlenhydrate und<br />

zugesetzte Süssungsmittel<br />

Auch wenn die Evidenz für eine konkrete<br />

Kohlenhydrat-Empfehlung fehlt, spricht<br />

vieles dafür die Zufuhr im Fenster zwischen<br />

45 und 60 Energieprozent vorzusehen<br />

[3]. Bei einem Tagesbedarf von 2000<br />

kcal bedeutet dies ca. 200 bis 300 g / Tag.<br />

Eine kohlenhydratarme Ernährung führt<br />

zwar meist zu einer Verbesserung der<br />

HbA1c-Werte [4, 5]. Bei der Gewichtsreduktion<br />

hat sie aber keine Vorteile gegenüber<br />

anderen Diäten und ist bei der Nachhaltigkeit<br />

einer mediterranen Ernährungsweise<br />

unterlegen [4 – 9]. Eine zu starke<br />

Einschränkung resultiert in einer<br />

übermässigen Zufuhr an Eiweissen oder<br />

Fett. Beides kann je nach Quelle mit einem<br />

erhöhten Sterberisiko assoziiert sein [10].<br />

Zudem fördert eine Low-Carb-Ernährung<br />

eine ketogene Stoffwechsellage, was für<br />

manche Patienten problematisch sein<br />

kann [11]. Low-Carb-Diäten sollten also<br />

Patienten mit Diabetes nicht routinemässig<br />

empfohlen werden [5, 7]. Neben der<br />

Menge entscheidet auch die Art der Kohlenhydrate<br />

über den Krankheitsverlauf.<br />

Bis anhin wurden der Glykämische Index<br />

(GI: «Geschwindigkeit»)) und die Glykämische<br />

Last (GL: «Masse») als Massstäbe<br />

dafür verwendet wie schnell, in welcher<br />

Menge und über welche Dauer Glukose im<br />

Blut erscheint. Einigermassen robuste<br />

Evidenz zeigt, dass ein Ersatz von<br />

hoch-GI-Lebensmitteln durch solche mit<br />

niedrigerem GI Vorteile bringt bei Glukoseparametern,<br />

Diabetesmanagement und<br />

auch das Herz-Kreislauf(HKL)-Risiko<br />

senkt [12 – 15]. Diese generelle Ansicht<br />

muss jedoch insofern revidiert werden, als<br />

der GI eines Lebensmittels sich von<br />

Mensch zu Mensch erheblich unterscheiden<br />

kann. Der in Tabellen angegebene<br />

Wert mag für die Mehrheit stimmen und<br />

in der <strong>No</strong>rmalverteilung den Medianwert<br />

darstellen. Bei manchen Lebensmitteln ist<br />

diese Verteilung der individuellen Blutzuckerantwort<br />

aber breit, was bedeutet, dass<br />

viele Individuen anders als die «<strong>No</strong>rm» reagieren.<br />

So gibt es Menschen, die auf Vollkornbrot<br />

mit einem stärkeren Blutzuckeranstieg<br />

reagieren als auf den Verzehr<br />

von Weissbrot [16, 17].<br />

Da Kohlenhydrate selten isoliert konsumiert<br />

werden, muss deren Konsum immer<br />

auch im Kontext betrachtet werden.<br />

Wenn es eine generelle Empfehlung gibt,<br />

dann die, dass die meisten Kohlenhydratquellen<br />

im Sinne der Diabetesprävention<br />

und der Gewichtskontrolle bessere Eigenschaften<br />

haben, wenn sie nur wenig verarbeitet<br />

sind [18, 19]. Alternativen mit weniger<br />

oder weniger schnell verfügbaren Kohlenhydraten<br />

sind in Tabelle 1 ersichtlich.<br />

Auch wenn Unterschiede im Blutzucker-Verlauf<br />

bescheiden anmuten kön-<br />

vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong> 5/22 39


Perspectives<br />

nen, so haben die faserreichen Alternativen<br />

zusätzliche Vorteile wie bessere Sättigung,<br />

nachhaltigere Gewichtsreduktion<br />

und verringerte Mortalität bei Diabetes-Patienten<br />

[20 – 23]. Hingegen ist unklar,<br />

inwiefern die Bildung von resistenter<br />

Stärke beim Abkühlen von stärkehaltigen<br />

Lebensmitteln zur besseren Blutzuckerkontrolle<br />

bei Diabetespatienten beitragen<br />

kann [24 – 26].<br />

Weltweit sind Getränke eine wichtige<br />

Quelle von zugesetztem Zucker [27]. Regelmässiger<br />

Konsum von zuckergesüssten<br />

Getränken, aber auch von Fruchtsaft ist<br />

mit einem erhöhten Diabetesrisiko verbunden<br />

– teilweise unabhängig vom BMI<br />

[28, 29]. Es ist unwahrscheinlich, dass<br />

Fruchtsäfte und künstlich gesüsste Getränke<br />

gesündere Alternativen zu zuckergesüssten<br />

Varianten sind [28], zumal auch<br />

künstlich gesüsste Getränke mit einem<br />

erhöhten Sterberisiko assoziiert sind [30].<br />

Vor- und Nachteile von Kohlenhydraten in<br />

der Diabetesprävention und -therapie sind<br />

in Tabelle 2 zusammengefasst.<br />

Fette<br />

Aufgrund der fehlenden wissenschaftlichen<br />

Evidenz kann keine Empfehlung für<br />

die Gesamtfettzufuhr gemacht werden.<br />

Tabelle 1. Kohlenhydrate für Diabetes-Patienten: Alternativen zu ungünstigen Quellen.<br />

Für die meisten Diabetes-Patienten ungünstig<br />

Reis<br />

Kartoffeln<br />

Teigwaren<br />

Flakes (Cornflakes, Flakes auf Reisbasis).<br />

Viele «Weizenflakes» bestehen überwiegend aus Reis<br />

Kekse aus Weissmehl<br />

Weissbrot (oder anderes Brot mit Mehl mit<br />

hohem Ausmahlungsgrad)<br />

Fruchtsaft / Gemüsesaft (hat meist Zuckerzusatz)<br />

Entsprechende Alternativen<br />

Reis mit hohem Amylose- und niedrigem Amylopektin-Gehalt;<br />

Vollreis; Reis mit darin verarbeitetem Gemüse oder Nüssen;<br />

Linsen, Kichererbsen, Bohnen, Buchweizen<br />

Süsskartoffeln, Topinambur, Yam, Knollensellerie, Pastinaken,<br />

Petersilienwurzel, Rote Bete (Randen)<br />

«Al dente» kochen, Vollkornvarianten, Teigwaren mit einem Anteil<br />

an Dinkel, Hülsenfrüchten oder Buchweizen<br />

Minimal verarbeitete Getreideflocken, v. a. Haferflocken<br />

Alternativen mit höherem Faser- und einem niedrigeren Zuckeranteil,<br />

aus Hafer oder Dinkel, mit Rosinen oder anderen Trockenfrüchten<br />

zum Süssen<br />

Brot aus Mehl mit niedrigem Ausmahlungsgrad (am hohen Faseranteil<br />

erkennbar) und darin verarbeiteten Nüssen, Kernen und Samen;<br />

Roggenbrot<br />

Unverarbeitete Früchte<br />

Tabelle 2. Vor- und Nachteile von Kohlenhydraten in der Ernährung bei Diabetes mellitus.<br />

Vorteile<br />

+ Der Konsum von komplexen Kohlenhydraten ist mit einem<br />

nied rigeren Krankheitsrisiko assoziiert als der weitgehende<br />

Verzicht darauf.<br />

+ Natürliche Kohlenhydratquellen enthalten Vitamine,<br />

Mineral stoffe, Nahrungsfasern und andere wertvolle Stoffe.<br />

+ Manche Quellen wie Hafer oder Hülsenfrüchte enthalten<br />

Stoffe, die die Zuckeraufnahme und damit die Insulinantwort<br />

verzögern.<br />

+ Insbesondere Glukose und Stärke können von allen Organen<br />

verwertet werden. Sie liefern unter allen Bedingungen optimal<br />

Energie, vor allem beim Sport.<br />

+ In Kombination mit geeigneten Fett- und Eiweissquellen<br />

sorgen Kohlenhydrate für eine gute Sättigung.<br />

Nachteile<br />

– Eine zu hohe Zufuhr an Kohlenhydraten (v. a. raffinierte) ist<br />

mit einem erhöhten Sterberisiko verbunden.<br />

– Kohlenhydrate kommen oft in flüssiger Form vor, etwa in<br />

Süss getränken oder Fruchtsäften, was eine rasche Kalorieneinnahme<br />

begünstigt. Vor allem in Süssgetränken kommen<br />

Zucker zudem als «leere» Kalorien vor, also ohne Mikronährstoffe.<br />

– Flüssige Kohlenhydrate sättigen schlecht und fördern so<br />

Übergewicht.<br />

– Viele Kohlenhydrate sind stark insulinotrop und fördern die<br />

Lipogenese und eine Insulinresistenz.<br />

– Kohlenhydrate sind oft in Produkten «versteckt» in denen sie<br />

nicht erwartet werden und tragen häufig kryptische Namen.<br />

Quintessenz Kohlenhydrate<br />

• Etwa die Hälfte des Energiebedarfs sollte mit Kohlenhydraten gedeckt werden.<br />

• Verschiedene Kohlenhydratquellen haben einen höchst unterschiedlichen Einfluss auf die Blutzuckerregulation.<br />

Dieser Effekt scheint individuell stark zu variieren.<br />

• Generell sind faserreiche, wenig verarbeitete Kohlenhydratquellen raffinierten Produkten vorzuziehen.<br />

• Nicht nur von zuckergesüssten Getränken sollte abgeraten werden. Süss schmeckende Getränke scheinen generell<br />

problematisch, selbst dann, wenn sie keine Kalorien enthalten.<br />

40<br />

5/22 vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong>


Perspectives<br />

Ähnlich wie bei den Kohlenhydraten sprechen<br />

Studien, die die HKL-Risiken untersucht<br />

haben, jedoch dafür, die Zufuhr zwischen<br />

20 und 35 Energieprozent zu halten.<br />

Eine zu starke Einschränkung der Fettzufuhr<br />

geht meist mit einer Erhöhung der<br />

Kohlenhydrateinnahme einher, was sich<br />

wiederum negativ auf die Blutfette auswirken<br />

kann [31, 32]. Die ungenügende<br />

Evidenzlage erlaubt es auch nicht, Diabetespatienten<br />

eine Empfehlung für gesättigte<br />

Fette abzugeben. Aber auch hier<br />

spricht einiges dafür, den Anteil an gesättigten<br />

Fetten zugunsten ungesättigter auf<br />

10 Energieprozent oder weniger zu reduzieren<br />

[31]. Diese Beschränkung macht<br />

mehr Sinn, wenn das Fett von Fleisch und<br />

Fleischprodukten stammt, weniger, wenn<br />

es von Milchprodukten (v. a. Joghurt)<br />

stammt [32, 33]. Eine Metaanalyse von<br />

RCTs zeigte bei einer Allgemeinbevölke -<br />

rung eine Reduktion des HKL-Risikos von<br />

17 %, wenn die Zufuhr von gesättigten Fetten<br />

von ca. 17 auf 9 Energieprozent verringert<br />

wurde [32]. Entscheidend für den Effekt<br />

einer Reduktion von gesättigten Fetten<br />

ist, womit deren Energie ersetzt wird.<br />

Der stärkste positive Effekt kann erwartet<br />

werden, wenn gesättigte Fette durch einoder<br />

mehrfach ungesättigte Fette ersetzt<br />

werden [34 – 36].<br />

Bei Diabetes-Patienten kann neben<br />

einem verringerten HKL-Risiko auch eine<br />

verbesserte Blutzucker-Kontrolle / Insulinsensitivität<br />

erwartet werden, wenn der<br />

Anteil an ein- und mehrfach ungesättigter<br />

Fettsäuren in der Ernährung zunimmt [36,<br />

37]. Der Typ der ungesättigten Fettsäuren,<br />

die mit der Nahrung aufgenommen werden,<br />

spielt dabei eine untergeordnete Rolle<br />

[33]. Dies sollte jedoch über eine ausgewogene<br />

Ernährung geschehen und nicht<br />

durch Supplemente. Das Supplementieren<br />

mit ungesättigten Fettsäuren pflanzlichen<br />

oder tierischen Ursprungs brachte keine<br />

Vorteile bezüglich Diabetesprävention<br />

oder -therapie und Glukoseparametern,<br />

wie eine RCT-Metaanalyse gezeigt hat.<br />

Fisch öl in hoher Dosierung (> 4.4 g / Tag)<br />

verschlechterte gar den Glukosestoffwechsel<br />

[38]. Auch fehlen Hinweise für<br />

Vorteile bezüglich HKL-Prävention bei<br />

Diabetespatienten durch Fischöl-Supplemente<br />

gegenüber Olivenöl [39, 40]. Wann<br />

und wie der Einsatz von Nahrungsfett im<br />

Management von Diabetes Sinn macht, ist<br />

in Tabelle 3 zusammengestellt.<br />

Eiweisse<br />

Proteine sind vielleicht die zurzeit am<br />

kontroversesten diskutierten Stoffgruppe.<br />

Das mag daran liegen, dass Eiweisse vor<br />

allem kurz- und mittelfristig Vorteile beim<br />

Diabetes- und Adipositasmanagement<br />

bieten, anderseits Organe belasten und<br />

das Erkrankungs- und Sterberisiko erhöhen<br />

könnten. Dies gilt in erster Linie für<br />

eine hohe Zufuhr über Fleisch und Fleischprodukte<br />

[41, 42]. Da auch hier aufgrund<br />

fehlender Evidenz für die optimale Proteinzufuhr<br />

für Diabetespatienten keine<br />

allgemeinen Richtlinien existieren, muss<br />

eine individuelle Herangehensweise gewählt<br />

werden. Für Diabetes-Patienten ohne<br />

Nephro pathie kann eine Zufuhr von<br />

1 – 1.5 g Eiweiss pro Kilo Körpergewicht<br />

(g / kg / d) Sinn machen. Damit decken Eiweisse<br />

ca. 15 – 20 % des Energiebedarfs.<br />

Generell geht der Trend hin zu höheren<br />

Zufuhr-Empfehlungen (1.2 – 1.6 g / kg / d)<br />

mit dem Argument, dies beeinflusse Körperfettanteil<br />

und -verteilung, die glykämische<br />

Kontrolle, postprandiale Thermogenese<br />

und Energiebereitstellung positiv<br />

[43]. Selbst bei diabetischer Nephropathie<br />

wird eine Reduktion unter 0.8 g / kg / d<br />

nicht empfohlen [31, 44, 45]. Allein aufgrund<br />

ihres Alters haben viele Diabetespatienten<br />

ein höheres Risiko für Protein-<br />

Mangelernährung, Sarkopenie und Frailty<br />

(Gebrechlichkeit), welches durch eine zu<br />

starke Eiweisseinschränkung verschärft<br />

wird [46]. Zudem hat eine Reduktion der<br />

Zufuhr unter 0.8 g /kg / d keine Vorteile bezüglich<br />

Glukoseparameter, HKL-Risiko<br />

und Verlauf der glomerulären Filtrationsrate<br />

[31, 44]. Das Beschränken auf diese<br />

Menge konnte bei Diabetespatienten mit<br />

Nephro pathie indes eine vorzeitige termi-<br />

Tabelle 3. Vor- und Nachteile von Fetten in der Ernährung bei Diabetes mellitus.<br />

Vorteile<br />

+ Lange Magenverweildauer. Verbessert dadurch Sättigungseigenschaften<br />

und verzögert die Glukose- und Insulinantwort<br />

im Blut von stärkereichen Mahlzeiten.<br />

+ Alleine genossen, lässt Fett den Insulinspiegel praktisch<br />

unbeeinflusst.<br />

+ Viele fettreiche Produkte wie Milchprodukte oder Nüsse sind<br />

auch gute Eiweissquellen.<br />

+ V.a. ungesättigte Fette haben einen geringeren Einfluss auf<br />

Blutfett- und -zuckerwerte als Kohlenhydrate.<br />

+ Gewisse pflanzliche Öle wie Olivenöl enthalten Stoffe, die<br />

sättigen, die postprandiale Fettoxidation und die Thermogenese<br />

fördern.<br />

Nachteile<br />

– Hohe Kaloriendichte, geringes Volumen, keine Nahrungsfasern,<br />

niedriger Wasseranteil in fettreichen Lebensmitteln.<br />

Sehr fette Speisen sättigen deshalb im Verhältnis zu den<br />

enthaltenen Kalorien nur mässig.<br />

– Fette kommen oft versteckt vor. Vor allem minderwertige<br />

Fette sind billig und häufig in verarbeiteten Produkten wie<br />

Frittiertem und Paniertem zu finden.<br />

– Der Körper kann Fette komplett verwerten und gut speichern.<br />

Geringste Thermogenese unter den Makronährstoffen.<br />

Quintessenz Fette<br />

• Einschränkung bei der Zufuhr: Fettqualität ist wichtiger als Fettmenge.<br />

• Ersatz von gesättigten durch ein- oder mehrfach ungesättigte Fettsäuren bringt Vorteile bei Blutzuckerkontrolle und HKL-Risiko.<br />

• Bei gesättigten Fetten tierischen Ursprungs macht es mehr Sinn, bei Fetten aus Fleisch(-produkten) zu reduzieren als bei Fetten<br />

aus Milchprodukten.<br />

• Transfettsäuren kommen in verarbeiteten Produkten per Gesetz nur noch in geringen Mengen vor (< 2 g / 100 g Fett).<br />

Sie können aber beim Zubereiten entstehen.<br />

• Für das Meiden von Omega-6 Fettsäure-Quellen zugunsten von Omega-3 fehlt die Evidenz.<br />

• Omega-3-Fettsäure-Supplemente tierischen oder pflanzlichen Ursprungs bringen keine Vorteile.<br />

vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong> 5/22 41


Perspectives<br />

nale Niereninsuffizienz hinauszögern und<br />

die Mortalität verringern [42], sowie Albuminurie<br />

und HbA1c verbessern [47].<br />

Eiweisse sind bezüglich ihrer Wirkung<br />

wahrscheinlich noch heterogener<br />

als die anderen Makronährstoffe. Dies<br />

betrifft neben dem Effekt auf Mortalität<br />

und Morbidität auch die unmittelbare<br />

Insulinausschüttung nach Ein nahme, die<br />

30 % und mehr der von Glukose entsprechen<br />

kann [43]. Auch die postprandiale<br />

Thermoge nese und Ausschüttung von<br />

Sättigungshormonen, die Magenentleerungsrate<br />

sowie die Stimulation der<br />

Muskelproteinsyn these hängt von der<br />

Zusammensetzung der Aminosäuren ab.<br />

Eine besondere Rolle scheint hierbei der<br />

Gehalt an Leucin zu spielen, welches in<br />

Molke (Whey) in höchster Konzentration<br />

vorkommt. Leucin fungiert als «Triggersubstanz»<br />

für viele der postulierten Mechanismen<br />

[43, 48]. Eine Zusammenfassung<br />

der Vor- und Nachteile von Eiweiss<br />

in Diabetesprävention und -therapie<br />

bietet Tabelle 4.<br />

Alkohol<br />

Obwohl moderater Alkoholkonsum mit einem<br />

niedrigeren Diabetes-Risiko verbunden<br />

ist, muss die Einnahme stets gut abgewogen<br />

und kontrolliert werden, zumal der<br />

Zusammenhang J-förmig ist, mit einem<br />

Anstieg des Risikos ab ca. 30 g Alkohol<br />

/ Tag. Selbst geringer Konsum (1 – 2 Getränke<br />

täglich à 10 g Alkohol) birgt Gesundheitsrisiken<br />

und bringt unter dem<br />

Zusammenfassung<br />

Was für die Allgemeinbevölkerung als ausgewogene Ernährung angeschaut wird, gilt im<br />

Grundsatz auch für Personen mit Diabetes. Die dürftige wissenschaftliche Evidenzlage<br />

rechtfertigt keine dogmatische Haltung mit strikten Ge- und Verboten von Nährstoffen<br />

oder Lebensmitteln. Vielmehr sind in einer ausgewogenen Ernährung alle Makronährstoffgruppen<br />

vertreten, wobei eine Reduktion der Kalorienzufuhr gleichermassen erfolgreich<br />

über Kohlenhydrate oder Fette passieren kann. Ideal sind Produkte hoher Qualität<br />

sowie mit geringer und schonender Verarbeitung wie faserreiche Stärkeprodukte und<br />

kaltgepresste pflanzliche Öle. Der Nutzen einer erhöhten Proteinzufuhr bezüglich Diabetesmanagement<br />

und Gewichtskontrolle kristallisiert sich zunehmend. Als Quellen sollten<br />

jedoch eher pflanzliche oder Milchprodukte herangezogen werden als rotes oder<br />

verarbeitetes Fleisch. Die mediterrane Ernährungsweise und Konzepte mit vergleichbarem<br />

wissenschaftlichem Fundament erfüllen am ehesten die Kriterien einer «geeigneten»<br />

Ernährung für Diabetespatienten. Obwohl Alkohol dicht ist an leeren Kalorien,<br />

spricht nichts dagegen, den Genuss darin eingebettet zu tolerieren. Angesichts der individuell<br />

unterschiedlichen Stoffwechselreaktion auf gleiche Lebensmittel und unter<br />

Berücksichtigung der dürftigen Beweislage ist eine personalisierte Herangehensweise<br />

angebrachter denn je.<br />

Abstract: Which diet is appropriate for patients with<br />

diabetes mellitus?<br />

What is considered a balanced diet for the general population is in principle also true<br />

for people with diabetes. The scarce scientific evidence does not justify a dogmatic<br />

attitude with strict rules and bans on nutrients or foods. Rather, all macronutrient<br />

groups are represented in a balanced diet, whereby a reduction in calorie intake can be<br />

equally successful via carbohydrates or fats. Ideal are products of high quality and with<br />

low and gentle processing, such as starch products rich in fibre and cold-pressed vegetable<br />

oils. The benefits of increased protein intake in terms of diabetes management and<br />

weight control are becoming increasingly clear. However, plant-based or dairy products<br />

should be used as sources rather than red or processed meat. The Mediterranean diet<br />

and concepts with a comparable scientific basis are most likely to meet the criteria of a<br />

“suitable” diet for diabetes patients. Although alcohol is dense with empty calories,<br />

there is no reason not to tolerate the consumption embedded in such a diet. In view of<br />

the individually different metabolic reactions to the same foods and taking into account<br />

the scarce evidence, a personalised approach is more appropriate than ever.<br />

Tabelle 4. Vor- und Nachteile von Eiweiss in der Ernährung bei Diabetes mellitus.<br />

Vorteile<br />

+ Eiweisszufuhr durch pflanzliche Quellen und teilweise<br />

auch über Milchprodukte und weisses Fleisch und Fisch ist<br />

tendenziell mit einem reduzierten Sterberisiko verbunden<br />

+ Eiweisse bewirken einen deutlich geringeren Insulinanstieg<br />

als Kohlenhydrate und schneiden auch bezüglich Thermogenese,<br />

Sättigungsparameter, Gewichtskontrolle, NAFLD / NASH besser ab<br />

+ V.a. Molkeprotein eignet sich gut um – zusammen mit<br />

Widerstandstraining – den Verlust von Muskelmasse zu verlangsamen<br />

+ Ein Teil der Energie aus Eiweissen geht in Form von Harnstoff<br />

mit dem Urin «verloren»<br />

+ Umwandlung in Glukose und Fett ist aufwändig und ineffizient<br />

Nachteile<br />

– Mögliche Erhöhung des Diabetesrisikos und der<br />

Mortalität, v. a. bei Zufuhr an rotem Fleisch und<br />

daraus hergestellten Produkten.<br />

– Rein tierische Quellen liefern keine Fasern<br />

– Stickstoff kann bei Vulnerablen Leber und Nieren<br />

belasten<br />

– Insulinotrope Wirkung muss je nach Quelle<br />

berücksichtigt werden<br />

Quintessenz Eiweisse<br />

• Die Zufuhr sollte 0.8 g / kg / d nicht unterschreiten, selbst bei Vorliegen einer Nephropathie.<br />

• Hinweise für Vorteile einer höheren Zufuhr (1.2 – 1.6 g / kg / d) bei normaler Nierenfunktion verdichten sich.<br />

• Rotes Fleisch und verarbeitetes Fleisch sollten gemieden werden zugunsten von wenig verarbeiteten pflanzlichen Quellen<br />

(Hülsenfrüchte inkl. Soja, Nüsse, Samen, Kerne, eiweissreiche Stärkebeilagen) und ungesüssten Milchprodukten.<br />

• Leucin-reiche Eiweissquellen wie Molke und andere Milchprodukte haben besondere positive Eigenschaften bezüglich<br />

Gewichtskontrolle und Muskelerhalt, beeinflussen den Insulinspiegel aber auch stärker.<br />

42<br />

5/22 vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong>


Perspectives<br />

Strich keine Vorteile bei der Gesamtmortalität<br />

[49 – 52]. Alkohol erzeugt über den<br />

Energieüberschuss eine Hemmung der<br />

Glukoneogenese und verbessert aufgrund<br />

vermehrter Ausschüttung von Adiponektin<br />

die Insulinsensitivität [51]. Dadurch<br />

kann bei moderater Einnahme (1 Getränk<br />

für Frauen, 2 für Männer) mit geringfügig<br />

verbesserten Nüchternblutzucker- und<br />

HbA1c-Werten gerechnet werden [53, 54].<br />

Allerdings birgt Alkoholkonsum bei Diabetespatienten<br />

auch das Risiko von verzögerten<br />

Hypoglykämien [53, 55, 56]. Die<br />

gleichzeitige Einnahme einer Mahlzeit<br />

verringert dieses Risiko und zudem auch<br />

die Wahrscheinlichkeit, dass der Alkoholkonsum<br />

mit dem metabolischen Syndrom<br />

assoziiert ist [57, 58]. Weitere Hin weise,<br />

wie das Risiko von Alkoholkonsum bei<br />

Diabetes-Pat ienten minimiert werden<br />

kann, stehen in Kasten 1. Weinkonsum<br />

war mit einer doppelt so starken Reduktion<br />

der Diabetesinzidenz verbunden und<br />

korrelierte auch weniger mit dem metabolischen<br />

Syndrom verglichen mit Bierkonsum.<br />

Ob der Getränketyp aber tatsächlich<br />

einen kausalen Effekt auf das Risiko hat<br />

oder lediglich eine Folge von bias und residual<br />

confounding ist, bleibt ungeklärt [52,<br />

58]. Argumente, die für und gegen das Tolerieren<br />

von Alkoholkonsum sprechen,<br />

sind in Tabelle 5 aufgelistet.<br />

Ausgesuchte Lebensmittel<br />

Die Untersuchung des Effekts von einzelnen<br />

Lebensmitteln auf Risiko und Verlauf<br />

von Diabetes ist grundsätzlich problematisch,<br />

da Menschen stets eine Kombination<br />

davon konsumieren. Kommt hinzu,<br />

dass die Evidenzlage lückenhaft und<br />

schwach ist. Deshalb sollten Empfehlungen<br />

für oder gegen ein Lebensmittel mit<br />

entsprechenden Alternativen individuell<br />

und vorsichtig formuliert werden. Die Tabelle<br />

6 soll dabei helfen.<br />

Ernährungsweisen<br />

Die Autoren einer Studie, die die Effizienz<br />

unterschiedlicher Ernährungsansätze<br />

Tabelle 5. Vor- und Nachteile von Alkohol in der Ernährung bei Diabetes mellitus.<br />

Vorteile<br />

+ Eiweisszufuhr Moderater Konsum ist mit einem geringeren<br />

Risiko für Herzinfarkt und Diabetes verbunden<br />

+ Erhöht das HDL-Cholesterin und Adiponektin und verringert<br />

Gerinnungsneigung über die Hemmung von Fibrinogen<br />

+ Moderater Konsum kann Blutzucker und HbA1c geringfügig<br />

senken<br />

Nachteile<br />

– Hat eine hohe Dichte an Kalorien (rund 7 kcal / g)<br />

– Viele alkoholische Getränke enthalten auch Zucker<br />

– Kann Appetit anregen und Essverhalten verschlechtern<br />

und erhöht damit das Risiko für Übergewicht<br />

– Beeinflusst Blutzuckerspiegel. Risiko für Hypoglykämien<br />

v. a. bei Typ 1 Diabetes und unter Einnahme gewisser oraler<br />

Antidiabetika (Sulfonylharnstoffe, Inkretine)<br />

– Kann eine Fettleber verstärken<br />

– Erhöht ab ca. 2 Standardgetränken am Tag den Blutdruck<br />

– Erhöht das Risiko für Hirnschlag, manche Krebsarten,<br />

psychiatrische Erkrankungen<br />

– Entwässert<br />

– Verschlechtert Compliance and Adhärenz an positive<br />

Lebensstilveränderungen<br />

Quintessenz Alkohol<br />

• Selbst bei moderatem Konsum bleibt die Einnahme von Alkohol eine Risikoabwägung.<br />

• Bei sonst unauffälligem Risikoprofil kann moderater Konsum aufgrund möglicher positiver Eigenschaften toleriert werden.<br />

• Dann sollten alkoholische Getränke zusammen mit einer ausgewogenen Mahlzeit konsumiert werden.<br />

• Getränke enthalten viele schlecht sättigende Kalorien und erhöhen dadurch das Adipositasrisiko.<br />

• Ob Wein tatsächlich Vorteile gegenüber Bier und Spirituosen hat, kann nicht restlos bestätigt werden.<br />

Kasten 1. Hinweise und Tipps, um alkoholbedingte Risiken bei Patienten mit Diabetes mellitus zu minimieren.<br />

• Menge limitieren auf 1 Standardgetränk für Frauen<br />

und 2 für Männer.<br />

• Nur innerhalb von ausgewogenen Hauptmahlzeiten<br />

konsumieren, nicht nüchtern. Langsamer Konsum.<br />

• Vorsicht mit Alkoholkonsum bei Problemen mit<br />

Hypoglykämien.<br />

• Auf Alkohol-Medikamenten-Interaktionen achten.<br />

• Wasser zu alkoholischen Getränken trinken, um die Trinkmenge<br />

zu senken und Dehydratation vorzubeugen.<br />

• Schorlegetränke und «gespritzte» Getränke vorziehen.<br />

• Auf Zuckergehalt von alkoholischen Getränken achten.<br />

Herstellerangaben wie «Extra Dry», «Brut» oder «Sec» bei<br />

(Schaum)wein sind irreführend, da solche Getränke immer<br />

noch beträchtliche Mengen an Zucker enthalten können.<br />

Hersteller müssen keine Angaben zum Zuckergehalt<br />

machen, weshalb Interessierte im Internet danach suchen<br />

müssen.<br />

• Varianten mit tiefem Alkoholgehalt (z. B. alkoholarmes<br />

/-freies Bier, Clairette) enthalten oft sehr viel Zucker.<br />

• Bei Alternativen wie alkoholfreien Sekt oder alkoholfreies<br />

Bier auf den Zucker- und Kaloriengehalt achten. Bei<br />

Nichtangabe des Herstellers sind die Information oft im<br />

Internet auffindbar.<br />

vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong> 5/22 43


Perspectives<br />

Tabelle 6. Zusammenhang zwischen dem Konsum ausgesuchter Lebensmittel und Risiko / Verlauf von Diabetes mit entsprechenden Implikationen.<br />

Lebensmittel Eigenschaften / Evidenz Implikation für Diabetes Ref.<br />

Kaffee<br />

Koffein erhöht akut den Nüchtern- und<br />

postprandialen Blutzucker. Längerfristig sind<br />

die Effekte aber eher positiv. Kaffeekonsum ist<br />

dosisabhängig mit einem erniedrigten<br />

Diabetesrisiko verbunden.<br />

Der Konsum von 4 – 5 Tassen Kaffee<br />

am Tag hat wahrscheinlich eher<br />

Vor- als Nachteile.<br />

[59 – 62]<br />

Früchte & Gemüse<br />

Früchte- und Gemüsekonsum ist mit einem<br />

geringfügig kleineren Diabetesrisiko assoziiert.<br />

Beim Gemüse ist der Zusammenhang + / –<br />

linear, bei Früchten U-förmig mit dem<br />

niedrigsten Risiko bei ca. 2 Portionen / Tag.<br />

Empfehlung für täglichen Konsum<br />

von 3 Portionen Gemüse und 2<br />

Portionen Früchte.<br />

[63, 64]<br />

Nüsse & Hülsenfrüchte<br />

Nusskonsum ist teilweise mit einem erniedrigten<br />

Diabetesrisiko verbunden, für Hülsenfrüchte<br />

ist die Evidenz schwächer. Für beide<br />

ist die Studienlage inkonsistent.<br />

Täglich eine Portion (30 g) unverarbeitete<br />

Nüsse auch für Personen<br />

mit Übergewicht, da die Evidenz<br />

für eine Senkung des HKL-Risikos<br />

eher gegeben ist.<br />

[65 – 67]<br />

Fasern / Vollkornprodukte<br />

Einnahme von Nahrungsfasern ist mit einer<br />

geringeren Diabetesinzidenz und bei Diabetespatienten<br />

mit niedriger Mortalität verbunden.<br />

Der Effekt auf Blutzuckerparameter ist aber<br />

gering und inkonsistent.<br />

Personen mit Diabetesrisiko und<br />

Diabetespatienten sollten wenn<br />

immer möglich die Vollkornalternative<br />

wählen.<br />

[21, 68 – 70]<br />

Brot<br />

Brotkonsum ist nicht mit einem erhöhten<br />

Diabetes risiko assoziiert. Sauerteig-/Roggenbrot<br />

und manche Vollkornvarianten bieten<br />

möglicherweise Vorteile bez. Blutzuckerantwort<br />

gegenüber Weissbrot.<br />

Keine generelle Einschränkung<br />

beim Brot nötig. Roggen- / Vollkornbrot<br />

vorziehen.<br />

[71 – 73]<br />

Reis<br />

Konsum von weissem Reis korreliert mit<br />

einem erhöhten Diabetesrisiko. Ersatz von<br />

weissem durch braunen Reis mit Risikosenkung<br />

verbunden.<br />

Einsatz von Alternativen zu<br />

weissem Reis (z. B. brauner Reis,<br />

Quinoa, Buchweizen, Linsen)<br />

macht wahrscheinlich Sinn.<br />

[74 – 77]<br />

Pasta<br />

Pastakonsum hat bei Personen mit und ohne<br />

Diabetes signifikant geringeren Blutzuckeranstieg<br />

zur Folge als der Konsum von Kartoffeln<br />

oder Brot und ist mit geringerem Adipositasrisiko<br />

verbunden.<br />

Es gibt keinen Grund vom Pastakonsum<br />

abzuraten, solange die<br />

Kohlenhydrat zufuhr die Empfehlung<br />

nicht übersteigt.<br />

[78 – 81]<br />

Kartoffeln<br />

Verzehr ist konsistent mit erheblich erhöhtem<br />

Diabetesrisiko verbunden (v. a. Pommes<br />

Frites). Ersatz von Kartoffeln durch Vollkornprodukte<br />

senkt Risiko.<br />

Von häufigem Konsum (fast täglich)<br />

von Kartoffeln sollte eher abgeraten<br />

werden (v. a. von Pommes Frites).<br />

Faserreiche Stärkeprodukte<br />

vorziehen.<br />

[82 – 84]<br />

(Low-Fat, Vegetarisch, Mediterran, High-<br />

Protein, Moderate-Carb, Low-Carb, Control,<br />

Low GI / GL, Paleo) bei Diabetespatienten<br />

miteinander verglich, kam zum<br />

Schluss, dass die mediterrane Ernährungsweise<br />

am besten geeignet ist um den<br />

Blutzucker zu kontrollieren [106]. Es ist<br />

aber davon auszugehen, dass Ernährungsweisen,<br />

die ähnlich aufgebaut sind<br />

wie diese, wie z. B. DASH, vergleichbar gut<br />

geeignet sind [31, 107, 108]. Mithilfe der<br />

mediterranen Ernährungsweise konnte<br />

auch eine nachhaltigere Gewichtsreduktion<br />

erzielt werden als mit einer Low-Carb<br />

oder einer Low-Fat-Diät [9]. Die Adhärenz<br />

an eine mediterrane Ernährungsweise<br />

kann relativ einfach mit einem validierten<br />

Schnellfragebogen erfasst werden<br />

[109]. Ein entsprechendes Tellermodell<br />

für eine möglichst praxisnahe Verwendung<br />

ist ebenfalls verfügbar [110]. Als potenziell<br />

vielversprechend, um das Körpergewicht,<br />

Glukose- und Insulinparameter<br />

bei Allgemeinbevölkerungen positiv zu<br />

beeinflussen hat sich das Intervallfasten<br />

(intermittierendes Fasten) erwiesen [111].<br />

Für eine breite Anwendung bei Diabetes-Patienten<br />

fehlen allerdings noch aussagekräftige<br />

Studien [112].<br />

Prof. Dr. med. David Fäh, MPH<br />

Berner Fachhochschule<br />

Departement Gesundheit<br />

Ernährung und Diätetik<br />

Finkenhubelweg 11<br />

3008 Bern<br />

david.faeh@bfh.ch<br />

44<br />

5/22 vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong>


Perspectives<br />

Lebensmittel Eigenschaften / Evidenz Implikation für Diabetes Ref.<br />

Milch & Milchprodukte<br />

Erhöhung des Konsums ist mit einer Senkung<br />

des Diabetesrisikos verbunden. Einige Studien<br />

fanden Vorteile von Joghurt und fettreduzierten<br />

Produkten, manche keinen oder einen<br />

negativen Effekt von anderen Milchprodukten<br />

wie Milch oder Käse.<br />

Der regelmässige Konsum von<br />

zucker armen Milchprodukten wie<br />

Nature- Joghurt kann empfohlen<br />

werden.<br />

[85 – 89]<br />

Fleisch<br />

Konsum von rotem und v. a. verarbeitetem<br />

Fleisch, teilweise aber auch von Poulet und<br />

Fisch ist mit einem erhöhten Diabetesrisiko<br />

assoziiert.<br />

Starke Konsumenten von rotem<br />

/ verarbeitetem Fleisch sollten<br />

ihren Protein bedarf teilweise durch<br />

pflanzliche Quellen und Milchprodukte<br />

decken.<br />

[90 – 93]<br />

Vitamin- & andere<br />

Supplemente<br />

Es gibt keine überzeugende Evidenz für<br />

Gesundheitsvorteile bei Diabetespatienten<br />

durch Supplementierung mit Chrom, Magnesium,<br />

Zink, Vitamin D sowie durch Zimt und<br />

ähnliche Produkte.<br />

Mit Ausnahme von spezifischen<br />

Situationen (z. B. Zöliakie, Schwangerschaft,<br />

Veganismus, Metformintherapie)<br />

ist eine Supplementierung<br />

nicht angebracht. Von längerfristiger<br />

Supplementierung mit<br />

Vitamin E und A / Betacarotin sollte<br />

abgeraten werden.<br />

[31,<br />

94 – 102]<br />

Salz<br />

Hohe, aber auch niedrige Urin-Natriumausscheidung<br />

war bei Diabetespatienten mit<br />

erhöhter (HKL-)mortalität verbunden.<br />

Die aktuelle Evidenzlage erlaubt<br />

keine Schlussfolgerung / Empfehlung.<br />

[103 – 105]<br />

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and all-cause mortality: a<br />

systematic review and meta-analysis.<br />

Am J Clin Nutr. 2014; 100:<br />

256 – 69. https://doi.org/10.3945/<br />

ajcn.113.076109<br />

[67] Viguiliouk E, Glenn AJ,<br />

Nishi SK, Chiavaroli L, Seider M,<br />

Khan T, et al. Associations between<br />

Dietary Pulses Alone or with Other<br />

Legumes and Cardiometabolic<br />

Disease Outcomes: An Umbrella<br />

Review and Updated Systematic<br />

Review and Meta-analysis of<br />

Prospective Cohort Studies. Adv<br />

Nutr. 2019; 10 Suppl 4: S308 – 19.<br />

https://doi.org/10.1093/advances/<br />

nmz113<br />

[68] He M, Van Dam RM,<br />

Rimm E, Hu FB, Qi L. Whole-grain,<br />

cereal fiber, bran, and germ intake<br />

and the risks of all-cause and<br />

cardiovascular disease-specific<br />

mortality among women with type<br />

2 diabetes mellitus. Circulation.<br />

2010; 121: 2162 – 8. https://doi.<br />

org/10.1161/CIRCULATION-<br />

AHA.109.907360<br />

[69] Burger KNJ, Beulens<br />

JWJ, van der Schouw YT, Sluijs I,<br />

Spijkerman AMW, Sluik D, et al.<br />

Dietary fiber, carbohydrate quality<br />

and quantity, and mortality risk of<br />

individuals with diabetes mellitus.<br />

PLoS One. 2012; 7: e43127. https://<br />

doi.org/10.1371/journal.<br />

pone.0043127<br />

[70] Della Pepa G, Vetrani C,<br />

Vitale M, Riccardi G. Wholegrain<br />

intake an risk of type 2 diabetes:<br />

Evidence form epidemiological<br />

and intervention studies.<br />

Nutrients. 2018; 10 (9): 1288. https://<br />

doi.org/10.3390/nu10091288<br />

[71] Papanikolaou Y, Fulgoni<br />

V. Bread Consumption Is <strong>No</strong>t<br />

Associated with Weight-,<br />

Diabetes- and CVD-Risk Related<br />

Health Outcomes in US Adults:<br />

Results from NHANES 2011 – 2014<br />

(P18 – 086 – 19). Curr Dev Nutr.<br />

2019; 3. https://doi.org/10.<br />

1093/CDN/NZZ039.P18-086-19<br />

[72] Mofidi A, Ferraro ZM,<br />

Stewart KA, Tulk HMF, Robinson<br />

LE, Duncan AM, et al. The Acute<br />

Impact of Ingestion of Sourdough<br />

and Whole-Grain Breads on Blood<br />

Glucose, Insulin, and Incretins in<br />

Overweight and Obese Men. J Nutr<br />

Metab. 2012; 2012: 184710. https://<br />

doi.org/10.1155/2012/184710<br />

[73] Reynolds AN, Mann J,<br />

Elbalshy M, Mete E, Robinson C,<br />

Oey I, et al. Wholegrain particle<br />

size influences postprandial<br />

glycemia in type 2 diabetes: A<br />

randomized crossover study<br />

comparing four wholegrain breads.<br />

Diabetes Care. 2020; 43: 476 – 9.<br />

https://doi.org/10.2337/dc19-1466<br />

vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong> 5/22 47


Perspectives<br />

Literatur (Fortsetzung)<br />

[74] Hu EA, Pan A, Malik V,<br />

Sun Q. White rice consumption<br />

and risk of type 2 diabetes:<br />

Meta-analysis and systematic<br />

review. BMJ. 2012; 344: e1454.<br />

https://doi.org/10.1136/bmj.e1454<br />

[75] Sun Q, Spiegelman D,<br />

Van Dam RM, Holmes MD, Malik<br />

VS, Willett WC, et al. White rice,<br />

brown rice, and risk of type 2<br />

diabetes in US men and women.<br />

Arch Intern Med. 2010; 170: 961 – 9.<br />

https://doi.org/10.1001/archinternmed.2010.109<br />

[76] Golozar A, Khalili D,<br />

Etemadi A, Poustchi H, Fazeltabar<br />

A, Hosseini F, et al. White rice<br />

intake and incidence of type-2<br />

diabetes: analysis of two prospective<br />

cohort studies from Iran. BMC<br />

Public Health. 2017; 17: 1 – 11.<br />

https://doi.org/10.<br />

1186/s12889-016-3999-4<br />

[77] Nakayama T, Nagai Y,<br />

Uehara Y, Nakamura Y, Ishii S, Kato<br />

H, et al. Eating glutinous brown<br />

rice twice a day for 8 weeks<br />

improves glycemic control in<br />

Japanese patients with diabetes<br />

mellitus. Nutr Diabetes. 2017; 7:<br />

e273 – e273. https://doi.org/<br />

10.1038/nutd.2017.26<br />

[78] Huang M, Li J, Ha MA,<br />

Riccardi G, Liu S. A systematic<br />

review on the relations between<br />

pasta consumption and cardio-metabolic<br />

risk factors. Nutr<br />

Metab Cardiovasc Dis. 2017; 27:<br />

939 – 48. https://doi.org/10.1016/j.<br />

numecd.2017.07.005<br />

[79] Pounis G, Di Castelnuovo<br />

A, Costanzo S, Persichillo M,<br />

Bonaccio M, Bonanni A, et al.<br />

Association of pasta consumption<br />

with body mass index and<br />

waist-to-hip ratio: Results from<br />

Moli-sani and INHES studies. Nutr<br />

Diabetes. 2016; 6: e218 – e218.<br />

https://doi.org/10.1038/<br />

nutd.2016.20<br />

[80] Chiavaroli L, Kendall<br />

CWC, Braunstein CR, Blanco Mejia<br />

S, Leiter LA, Jenkins DJA, et al.<br />

Effect of pasta in the context of<br />

low-glycaemic index dietary<br />

patterns on body weight and<br />

markers of adiposity: A systematic<br />

review and meta-analysis of<br />

randomised controlled trials in<br />

adults. BMJ Open. 2018; 8:<br />

e019438. https://doi.org/10.1136/<br />

bmjopen-2017-019438<br />

[81] Vitale M, Masulli M,<br />

Rivellese AA, Bonora E, Babini AC,<br />

Sartore G, et al. Pasta consumption<br />

and connected dietary habits:<br />

Associations with glucose control,<br />

adiposity measures, and cardiovascular<br />

risk factors in people with<br />

type 2 diabetes—TOSCA.IT study.<br />

Nutrients. 2020; 12 (1): 101. https://<br />

doi.org/<br />

10.3390/nu12010101<br />

[82] Muraki I, Rimm EB,<br />

Willett WC, Manson JE, Hu FB, Sun<br />

Q. Potato consumption and risk of<br />

type 2 diabetes: Results from three<br />

prospective cohort studies.<br />

Diabetes Care. 2016; 39: 376 – 84.<br />

https://doi.org/10.2337/dc15-0547<br />

[83] Zhang Y, You D, Lu N,<br />

Duan D, Feng X, Astell-Burt TA, et<br />

al. Potatoes Consumption and Risk<br />

of Type 2 Diabetes: A Meta-analysis.<br />

Iran J Public Health. 2018; 47:<br />

1627 – 35.<br />

[84] Bidel Z, Teymoori F,<br />

Davari SJ, Nazarzadeh M. Potato<br />

consumption and risk of type 2<br />

diabetes: A dose–response<br />

meta-analysis of cohort studies.<br />

Clin Nutr ESPEN. 2018; 27: 86 – 91.<br />

https://doi.org/10.1016/j.clnesp.2018.06.004<br />

[85] Drouin-Chartier J-P, Li<br />

Y, Victor A, Korat A, Ding M,<br />

Lamarche B, et al. Changes in dairy<br />

product consumption and risk of<br />

type 2 diabetes: results from 3 large<br />

prospective cohorts of US men and<br />

women. Am J Clin Nutr. 2019; 110:<br />

1201 – 12. https://doi.org/10.1093/<br />

ajcn/nqz180<br />

[86] Chen M, Sun Q,<br />

Giovannucci E, Mozaffarian D,<br />

Manson JAE, Willett WC, et al.<br />

Dairy consumption and risk of type<br />

2 diabetes: 3 cohorts of US adults<br />

and an updated meta-analysis.<br />

BMC Med. 2014; 12: 215. https://doi.<br />

org/10.1186/s12916-014-0215-1<br />

[87] Aune D, <strong>No</strong>rat T,<br />

Romundstad P, Vatten LJ. Dairy<br />

products and the risk of type 2<br />

diabetes: A systematic review and<br />

dose-response meta-analysis of<br />

cohort studies. Am J Clin Nutr.<br />

2013; 98: 1066 – 83. https://doi.<br />

org/10.3945/ajcn.113.059030<br />

[88] Tong X, Dong JY, Wu<br />

ZW, Li W, Qin LQ. Dairy consumption<br />

and risk of type 2 diabetes<br />

mellitus: A meta-analysis of cohort<br />

studies. Eur J Clin Nutr.<br />

2011;65:1027 – 31. https://doi.<br />

org/10.1038/ejcn.2011.62<br />

[89] Zong G, Sun Q, Yu D,<br />

Zhu J, Sun L, Ye X, et al. Dairy<br />

consumption, type 2 diabetes, and<br />

changes in cardiometabolic traits:<br />

A prospective cohort study of<br />

middle-aged and older chinese in<br />

beijing and shanghai. Diabetes<br />

Care. 2014; 37: 56 – 63.<br />

https://doi.org/10.2337/dc13-0975<br />

[90] Pan A, Sun Q, Bernstein<br />

AM, Schulze MB, Manson JAE, Willett<br />

WC, et al. Red meat consumption<br />

and risk of type 2 diabetes: 3<br />

Cohorts of US adults and an<br />

updated meta-analysis. Am J Clin<br />

Nutr. 2011; 94: 1088 – 96. https://<br />

doi.org/10.3945/ajcn.<br />

111.018978<br />

[91] Talaei M, Wang YL,<br />

Yuan JM, Pan A, Koh WP. Original<br />

Contribution Meat, Dietary Heme<br />

Iron, and Risk of Type 2 Diabetes<br />

Mellitus The Singapore Chinese<br />

Health Study. Am J Epidemiol.<br />

2017; 186: 824 – 33. https://doi.<br />

org/10.1093/aje/kwx156<br />

[92] Du H, Guo Y, Bennett<br />

DA, Bragg F, Bian Z, Chadni M, et<br />

al. Red meat, poultry and fish<br />

consumption and risk of diabetes:<br />

a 9 year prospective cohort study<br />

of the China Kadoorie Biobank.<br />

Diabetologia. 2020; 63: 767 – 79.<br />

https://doi.org/10.<br />

1007/s00125-020-05091-x<br />

[93] Mari-Sanchis A, Gea A,<br />

Basterra-Gortari FJ, Martinez-Gonzalez<br />

MA, Beunza JJ, Bes-Rastrollo<br />

M. Meat Consumption and Risk of<br />

Developing Type 2 Diabetes in the<br />

SUN Project: A Highly Educated<br />

Middle-Class Population. PLoS<br />

One. 2016; 11: e0157990. https://doi.<br />

org/10.1371/journal.pone.<br />

0157990<br />

[94] Balk E, Tatsioni A,<br />

Lichtenstein A, Lau J, Pittas A.<br />

Effect of Chromium Supplementation<br />

on Glucose Metabolism and<br />

Lipids. Diabetes Care. 2007; 30<br />

:2154 – 63. https://doi.org/10.<br />

2337/dc06-0996.Additional<br />

[95] Verma H, Garg R. Effect<br />

of magnesium supplementation on<br />

type 2 diabetes associated<br />

cardiovascular risk factors: a<br />

systematic review and meta-analysis.<br />

J Hum Nutr Diet. 2017; 30:<br />

621 – 33. https://doi.org/10.1111/<br />

jhn.12454<br />

[96] Jayawardena R,<br />

Ranasinghe P, Galappatthy P,<br />

Malkanthi R, Constantine GR,<br />

Katulanda P. Effects of zinc<br />

supplementation on diabetes<br />

mellitus: a systematic review and<br />

meta-analysis. Diabetol Metab<br />

Syndr. 2012; 4: 13.<br />

[97] Suksomboon N, Poolsup<br />

N, Yuwanakorn A. Systematic<br />

review and meta-analysis of the<br />

efficacy and safety of chromium<br />

supplementation in diabetes. J<br />

Clin Pharm Ther. 2014; 39:<br />

292 – 306. https://doi.org/10.1111/<br />

jcpt.12147<br />

[98] Yin R V., Phung OJ.<br />

Effect of chromium supplementation<br />

on glycated hemoglobin and<br />

fasting plasma glucose in patients<br />

with diabetes mellitus. Nutr J.<br />

2015; 14: 14. https://doi.org/<br />

10.1186/1475-2891-14-14<br />

[99] Al Thani M, Sadoun E,<br />

Sofroniou A, Jayyousi A, Baagar<br />

KAM, Al Hammaq A, et al. The<br />

effect of vitamin D supplementation<br />

on the glycemic control of<br />

pre-diabetic Qatari patients in a<br />

randomized control trial. BMC<br />

Nutr. 2019; 5: 46. https://doi.<br />

org/10.1186/s40795-019-0311-x<br />

[100] Davari M, Hashemi R,<br />

Mirmiran P, Hedayati M,<br />

Sahranavard S, Bahreini S, et al.<br />

Effects of cinnamon supplementation<br />

on expression of systemic<br />

inflammation factors, NF-kB and<br />

Sirtuin-1 (SIRT1) in type 2 diabetes:<br />

A randomized, double blind, and<br />

controlled clinical trial. Nutr J.<br />

2020; 19: 1. https://doi.org/10.1186/<br />

s12937-019-0518-3<br />

[101] Santos HO, Da Silva<br />

GAR. To what extent does<br />

cinnamon administration improve<br />

the glycemic and lipid profiles?<br />

Clin Nutr ESPEN. 2018; 27: 1 – 9.<br />

https://doi.org/10.1016/j.<br />

clnesp.2018.07.011<br />

[102] Sollid ST, Hutchinson<br />

MYS, Fuskevåg OM, Figenschau Y,<br />

Joakimsen RM, Schirmer H, et al.<br />

<strong>No</strong> effect of high-dose vitamin D<br />

supplementation on glycemic<br />

status or cardiovascular risk factors<br />

in subjects with prediabetes.<br />

Diabetes Care. 2014; 37: 2123 – 31.<br />

https://doi.org/10.2337/dc14-0218<br />

48<br />

5/22 vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong>


Perspectives<br />

Literatur (Fortsetzung)<br />

[103] Horikawa C, Yoshimura<br />

Y, Kamada C, Tanaka S, Tanaka S,<br />

Hanyu O, et al. Dietary Sodium<br />

Intake and Incidence of Diabetes<br />

Complications in Japanese<br />

Patients with Type 2 Diabetes:<br />

Analysis of the Japan Diabetes<br />

Complications Study (JDCS). J Clin<br />

Endocrinol Metab. 2014; 99:<br />

3635 – 43. https://doi.org/10.1210/<br />

jc.2013-4315<br />

[104] Ekinci EI, Clarke S,<br />

Thomas MC, Moran JL, Cheong K,<br />

Macisaac RJ, et al. Dietary salt<br />

intake and mortality in patients<br />

with type 2 diabetes. Diabetes<br />

Care. 2011; 34: 703 – 9. https://doi.<br />

org/10.2337/dc10 – 1723<br />

[105] Horikawa C, Sone H.<br />

Dietary salt intake and diabetes<br />

complications in patients with<br />

diabetes: An overview. J Gen Fam<br />

Med. 2017; 18: 16 – 20. https://doi.<br />

org/10.1002/jgf2.10<br />

[106] Schwingshackl L,<br />

Chaimani A, Hoffmann G,<br />

Schwedhelm C, Boeing H. A<br />

network meta-analysis on the<br />

comparative efficacy of different<br />

dietary approaches on glycaemic<br />

control in patients with type 2<br />

diabetes mellitus. Eur J Epidemiol.<br />

2018; 33: 157 – 70. https://doi.<br />

org/10.1007/s10654-017-0352-x<br />

[107] Tangney CC, Staffileno<br />

BA, Rasmussen HE. Healthy<br />

Eating: How Do We Define It and<br />

Measure It? What’s the Evidence? J<br />

Nurse Pract. 2017; 13: e7 – 15. https://<br />

doi.org/10.1016/j.<br />

nurpra.2016.08.026<br />

[108] Campbell AP. DASH<br />

eating plan: An eating pattern for<br />

diabetes management. Diabetes<br />

Spectr. 2017; 30: 76 – 81.<br />

https://doi.org/10.2337/ds16-0084<br />

[109] Schröder H, Benitez<br />

Arciniega A, Soler C, Covas MI,<br />

Baena-Díez JM, Marrugat J.<br />

Validity of two short screeners for<br />

diet quality in time-limited<br />

Settings. Public Health Nutr. 2012;<br />

15: 618 – 26. https://doi.org/10.1017/<br />

S1368980011001923<br />

[110] Fäh D. Stressfrei<br />

Abnehmen. Zürich: Beobachter<br />

Edition; 2019.<br />

[111] Cho Y, Hong N, Kim K,<br />

Cho S, Lee M, Lee Y, et al. The<br />

Effectiveness of Intermittent<br />

Fasting to Reduce Body Mass Index<br />

and Glucose Metabolism: A<br />

Systematic Review and Meta-Analysis.<br />

J Clin Med. 2019; 8: 1645.<br />

https://doi.org/10.3390/jcm<br />

8101645<br />

[112] Grajower MM, Horne<br />

BD. Clinical management of<br />

intermittent fasting in patients<br />

with diabetes mellitus. Nutrients.<br />

2019; 11 (4): 873. https://doi.<br />

org/10.3390/nu11040873<br />

Annonce<br />

vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong> 5/22 49


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Perspectives<br />

Mission pour la Croix-Rouge<br />

Catastrophes, détresse<br />

et miracles<br />

Isabelle Güss, pédiatre en cabinet à Schaffhouse<br />

Photo: màd<br />

J’ai toujours voulu travailler<br />

pour la Croix-Rouge. Après ma<br />

spécialisation en pédiatrie, j’ai<br />

posé ma candidature au Comité<br />

international de la Croix-Rouge (CICR)<br />

en 2004 et j’ai travaillé pendant 15 mois<br />

comme pédiatre au Sud-Soudan. Au<br />

milieu des émeutes et des explosions<br />

fréquentes, nous devions nous mettre à<br />

l’abri à l’hôpital ou dans les logements,<br />

ce qui a contribué à créer des liens forts.<br />

Je suis d’ailleurs toujours en contact avec<br />

certains de mes collègues du CICR aux<br />

quatre coins du monde. Découvrir des<br />

cultures étrangères, travailler avec des<br />

collègues de différentes nations, parler<br />

plusieurs langues, tout cela me fascinait.<br />

Poser des diagnostics avec des moyens<br />

simples, improviser et s’adapter sans<br />

cesse à de nouvelles situations font également<br />

partie de l’attrait de ces missions.<br />

Une formation solide, si possible en<br />

médecine tropicale, ainsi que des connaissances<br />

linguistiques sont par conséquent<br />

une condition préalable essentielle.<br />

Comme je voulais rester enracinée en<br />

Suisse, j’ai posé ma candidature en 2006<br />

auprès de la Croix-Rouge suisse (CRS)<br />

pour le pool de santé ERU. Les Emergency<br />

Response Units (ERU) sont des unités de<br />

secours standardisées qui interviennent<br />

en cas de catastrophe à l’échelle internationale.<br />

Le matériel est stocké sur place,<br />

prêt à être transporté, et peut arriver sur le<br />

lieu d’intervention, personnel compris,<br />

dans les 72 heures. Les interventions<br />

durent de quatre à six semaines et les<br />

équipes doivent être régulièrement remplacées<br />

en raison de la charge de travail<br />

élevée, des conditions climatiques difficiles<br />

et du niveau de stress accru. Dans le<br />

système hospitalier suisse, il est toutefois<br />

difficile de se libérer à court terme pour<br />

des interventions d’urgence. Ce n’est que<br />

lorsque j’ai commencé à travailler dans un<br />

cabinet communautaire en 2008 que j’ai<br />

pu me rendre disponible régulièrement.<br />

Mes trois premières missions (2008–<br />

2011) m’ont menée en Haïti. J’ai soigné<br />

des adultes et des enfants dans une polyclinique<br />

après un ouragan, j’ai travaillé<br />

jour et nuit comme pédiatre dans un hôpital<br />

de campagne après le grand tremblement<br />

de terre et j’ai réhydraté des patients<br />

gravement malades dans l’unité de choléra.<br />

Aucune mission ne ressemble à une<br />

autre, on ne sait jamais ce qui nous attend,<br />

les défis sont à chaque fois énormes.<br />

Mais on recommence toujours avec le<br />

sourire.<br />

La plus grande unité ERU est un<br />

hôpital de campagne de 80 lits. Elle a été<br />

déployée en Haïti en 2010 et au Bangladesh<br />

en 2017. J’ai été très impressionnée<br />

de voir comment, dans la salle d’opération<br />

gonflable, les interventions d’urgence se<br />

succédaient toute la nuit; comment, dans<br />

la tente ICU, par 30 degrés et malgré la<br />

climatisation, des patients gravement<br />

malades survivaient et comment, dans la<br />

tente d’accouchement, trois femmes mettaient<br />

leurs enfants au monde au même<br />

moment, même s’il n’y avait qu’un seul lit.<br />

La mortalité est particulièrement<br />

élevée en pédiatrie. C’est très éprouvant et<br />

il arrive que l’on doute de ses propres<br />

Haïti 2010: le bébé miracle est admis à l’hôpital de campagne.<br />

Personne ne pensait qu’il survivrait.<br />

capacités. Lors de ma dernière mission<br />

au Bangladesh, on déplorait au moins<br />

un décès d’enfant par jour pendant la<br />

première semaine. De nombreux enfants<br />

n’ont survécu que grâce à des soins<br />

dévoués et un talent d’improvisation.<br />

Je me souviens particulièrement<br />

de ce bébé miracle âgé de 3 semaines en<br />

Haïti, qui avait été admis en état de<br />

malnutrition avec une infection grave<br />

et des apnées, et devait être ventilé au<br />

masque jour et nuit dans la tente de soins<br />

intensifs. Grâce à une perfusion intraosseuse,<br />

des antibiotiques ont pu lui être<br />

administrés et lui sauver la vie. Voir ces<br />

enfants quitter l’hôpital avec leurs parents<br />

est la plus belle des récompenses.<br />

De retour à la maison, on apprécie<br />

les infrastructures fonctionnelles, le lit<br />

douillet et la facilité avec laquelle les<br />

petits problèmes peuvent être résolus.<br />

Mais la nostalgie de la prochaine mission<br />

reprend vite le dessus.<br />

Plus d’informations sur le CICR ou la<br />

CRS sur: www.icr.org / www.redcross.ch.<br />

vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong> 5/22 51


mediservice<br />

Boîte aux lettres<br />

Les jeunes et<br />

l’alcool<br />

Plus les enfants grandissent,<br />

plus ils ont des droits, mais<br />

aussi des devoirs et des<br />

responsabilités. Conduire,<br />

quitter le domicile parental, se marier:<br />

tout cela n’est possible qu’à partir de<br />

18 ans. Jusque-là, tout est clair. Mais à<br />

partir de quel âge les jeunes ont-ils le<br />

droit de boire de la bière?<br />

Nils (17 ans) organise une fête chez lui.<br />

Des copains majeurs apportent des<br />

pilules d’ecstasy qu’ils proposent aux<br />

personnes invitées. En distribuant de<br />

l’ecstasy à d’autres personnes, les copains<br />

de Nils enfreignent la loi sur les stupéfiants.<br />

Celle-ci punit non seulement la<br />

remise, la vente et la possession de<br />

stupéfiants, mais également leur consommation.<br />

Par conséquent, tous les jeunes<br />

qui consomment les pilules s’exposent<br />

à des sanctions. Selon les circonstances,<br />

il se peut que Nils commette lui aussi une<br />

infraction dans la mesure où sa «non-intervention»<br />

peut être qualifiée de participation<br />

accessoire (appelée «complicité»)<br />

ou si, sur la base des circonstances, il y a<br />

lieu d’admettre l’existence d’une position<br />

de garant (responsabilité de Nils pour<br />

d’autres personnes). Dès lors, Nils serait<br />

bien inspiré de faire appel à un adulte et<br />

de sommer ses copains de ne pas distribuer<br />

de pilules d’ecstasy à d’autres<br />

invités. Nils peut aussi exiger qu’ils<br />

quittent les lieux. Le cas échéant, il faut<br />

également alerter les services de secours<br />

et la police – par exemple lorsque de<br />

l’ecstasy a déjà été consommée.<br />

Marie a 16 ans et lors d’une sortie,<br />

elle achète dans une station-service des<br />

bières pour ses copines qui n’ont que<br />

15 ans. Le fait que Marie achète des bières<br />

pour ses copines plus jeunes est bien sûr<br />

problématique du point de vue de la<br />

protection des mineurs. Toutefois,<br />

Marie n’est pas nécessairement passible<br />

d’une sanction. L’infraction «Remise à<br />

des enfants de substances pouvant mettre<br />

en danger leur santé» sanctionne la mise<br />

à disposition de boissons alcooliques<br />

dans des quantités pouvant mettre en<br />

danger la santé. S’il s’agit de très faibles<br />

quantités et de boissons à très faible<br />

degré d’alcool (p. ex. un panaché),<br />

l’infraction ne devrait pas être punissable.<br />

Cependant, plus la quantité et/ou<br />

le degré d’alcool est important(e), plus on<br />

se situe dans le domaine du punissable.<br />

Les parents qui, chez eux, proposent<br />

une bière à des jeunes de 15 ans s’exposent -<br />

ils à des sanctions? D’un point de vue<br />

strictement juridique, l’acte devrait relever<br />

de l’infraction de «Remise à des enfants de<br />

substances pouvant mettre en danger leur<br />

santé», pour autant que les parents offrent<br />

aux jeunes une quantité d’alcool suffisamment<br />

importante pour mettre en danger<br />

leur santé. En revanche, la «mise à disposition»<br />

de faibles quantités (p. ex. une gorgée<br />

de bière) n’est pas punissable.<br />

Les jeunes et l’alcool<br />

Selon la protection de la jeunesse,<br />

– il est interdit de vendre ou de servir de<br />

l’alcool à des enfants et adolescents de<br />

moins de 16 ans;<br />

– la bière et le vin ne peuvent être vendus<br />

ou servis qu’à des personnes de plus de<br />

16 ans révolus;<br />

– les spiritueux, apéritifs et alcopops ne<br />

peuvent être vendus ou servis qu’à des<br />

personnes de plus de 18 ans révolus.<br />

Les limites d’âge de 16/18 ans en matière<br />

de vente d’alcool sont inscrites dans la loi<br />

fédérale et sont donc valables pour toute la<br />

Suisse. Certains cantons ont renforcé ces<br />

dispositions. Et certains détaillants –<br />

comme Coop – vont même jusqu’à limiter<br />

la vente d’alcool aux plus de 18 ans.<br />

AXA-ARAG<br />

AXA-ARAG propose aux membres<br />

de mediservice une assurance de<br />

protection juridique à des conditions<br />

avantageuses.<br />

Si vous avez des questions, n’hésitez<br />

pas à vous adresser à votre interlocuteur<br />

chez mediservice vsao-<strong>asmac</strong><br />

par téléphone au 031 350 44 22, ou par<br />

e-mail à l’adresse suivante:<br />

info@mediservice-<strong>asmac</strong>.ch.<br />

Leo Loosli<br />

juriste chez AXA-ARAG,<br />

spécialisé en droit des contrats,<br />

en droit successoral, en droit<br />

de la famille et en droit des<br />

personnes.<br />

Photo: màd<br />

52<br />

5/22 vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong>


Publireportage<br />

Retour du plus important salon professionnel<br />

dans le domaine de la santé<br />

Le rendez-vous de la branche<br />

pour l’innovation, l’information<br />

et le réseautage<br />

Après deux reports dus à la pandémie,<br />

l’IFAS fait son grand retour en <strong>2022</strong>.<br />

Pendant trois jours, les nouveautés<br />

des exposants qui ont connu un nouvel élan<br />

d’innovation dans le cadre de la transformation<br />

numérique dans le secteur de la santé<br />

et en raison des changements sociaux seront<br />

au centre de l’attention à Messe Zurich.<br />

Dans sa dernière édition, le salon professionnel<br />

intègre également un symposium de<br />

trois jours sur des thèmes d’actualité brûlants.<br />

De plus, il accueillera l’IFAS innovation<br />

Challenge ainsi que le salon suisse de<br />

l’emploi CareFair.<br />

« L’expérience acquise au cours de ces deux<br />

dernières années et demie a montré l’importance<br />

du bon fonctionnement du système<br />

de santé pour la société, » explique<br />

Heinz Salzgeber, directeur du salon depuis<br />

de nombreuses années. « En tant que principal<br />

événement de la branche, l’IFAS est<br />

depuis toujours un lieu de réseautage et de<br />

transmission du savoir qui offre aux professionnels<br />

une plateforme unique pour s’informer<br />

de manière ciblée sur les tendances<br />

et les nouveaux produits. » Le nombre et la<br />

diversité des exposants inscrits le confirment<br />

également. Des fournisseurs leaders<br />

comme des petits niveaux des domaines<br />

de la consommation et de la logistique, de<br />

l’aménagement et de l’équipement, de l’informatique,<br />

des techniques de diagnostic et<br />

de laboratoire, des technologies médicales<br />

et de l’électromédecine, de la physiothérapie,<br />

de la santé physique et du sport, et de<br />

la rééducation assureront une présence<br />

sectorielle complète lors de l’IFAS <strong>2022</strong>.<br />

Symposium : des thèmes d’actualité<br />

brûlants<br />

Cette année, le symposium sera consacré<br />

pour chacun des trois jours du salon à<br />

un thème central qui mettra en lumière les<br />

défis actuels dans le domaine de la santé.<br />

Des représentants du monde politique et<br />

économique proposeront des exposés et<br />

débattront de thèmes très actuels tels que<br />

la protection des données et la sécurité de<br />

l’information dans le secteur de la santé, le<br />

New Health Care Management et l’importance<br />

de l’innovation et de la vision pour la<br />

branche. Ils aborderont entre autres des solutions<br />

pour lutter contre la pénurie de personnel<br />

qualifié dans le domaine de la santé.<br />

IFASinnovation Challenge : un tremplin<br />

pour les jeunes startups innovantes<br />

Après 2018, l’IFAS offre de nouveau, en partenariat<br />

avec la société Cosanum AG, une<br />

plateforme unique pour l’univers des startups<br />

du secteur suisse de la santé. L’objectif<br />

de l’IFASinnovation Challenge est d’encourager<br />

la force d’innovation du secteur suisse<br />

de la santé et de redynamiser le marché<br />

grâce à des approches et des technologies<br />

novatrices. Les 25 meilleures startups parmi<br />

les candidatures reçues auront la chance de<br />

présenter leurs innovations lors d’une exposition<br />

spéciale à l’IFAS. Le vainqueur du<br />

challenge se verra ensuite remettre l’IFA-<br />

Sinnovation Award lors de la remise des prix<br />

qui aura lieu le dernier jour du salon.<br />

CareFair : le salon suisse de l’emploi pour<br />

les professionnels de la santé<br />

La pandémie a mis le personnel de santé à<br />

rude épreuve. Il est désormais d’autant plus<br />

important pour les employeurs de trouver<br />

du personnel de santé qualifié. Le salon<br />

suisse de l’emploi pour les professionnels<br />

de la santé CareFair, intégré à l’IFAS, revient<br />

en <strong>2022</strong> pour la troisième fois déjà et il offre<br />

au secteur une possibilité intéressante de<br />

se positionner sur le marché du travail et<br />

de pourvoir des postes vacants. Il offre aux<br />

demandeurs d’emploi et aux employeurs la<br />

possibilité d’entrer en contact de manière<br />

simple et aisée à l’occasion de l’IFAS <strong>2022</strong>.<br />

Plus d’une vingtaine d’hôpitaux, de cliniques<br />

et d’établissements de soins se présenteront<br />

à l’occasion du CareFair cette année.<br />

IFAS <strong>2022</strong>, 25 – 27 <strong>octobre</strong> <strong>2022</strong> /<br />

Messe Zurich<br />

Horaires d’ouverture :<br />

Du mardi au jeudi de 9 h à 17 h<br />

Du diagnostic au traitement, en passant par la<br />

thérapie, les soins et l4administration : l’IFAS<br />

<strong>2022</strong> offre aux décideurs, aux propriétaires de<br />

cabinet et aux professionnels une scène unique<br />

pour découvrir les innovations et les nouveautés<br />

de la branche. Le symposium de trois jours<br />

est gratuit et présent dans la halle 6 en tant<br />

qu’événement ouvert. Informations sur les<br />

exposants, programme actuel du symposium et<br />

billet d’entrée gratuit à demander en ligne sur :<br />

ifas-expo.ch


mediservice<br />

Financement automobile:<br />

leasing ou crédit?<br />

Peter a besoin d’une voiture. Il aimerait acheter une hybride rechargeable.<br />

Le modèle qui lui plaît coûte 49 000 francs avec options. C’est trop!<br />

C’est pourquoi il se demande s’il vaut mieux prendre sa voiture en leasing ou<br />

l’acheter via un crédit privé. A moins qu’il existe d’autres possibilités?<br />

Yasmine Suter, Zurich Compagnie d’Assurances SA<br />

Leasing automobile<br />

En cas de leasing, Peter verse un acompte<br />

pour une durée et un kilométrage définis.<br />

Chaque mois, il paie le montant restant<br />

pour sa voiture par une mensualité incluant<br />

des intérêts. A l’heure actuelle, ce<br />

taux d’intérêt est compris entre 3,9% et<br />

5,9% en fonction de l’offre, et est parfois<br />

encore plus faible sans actions des fabricants.<br />

Les conditions sont définies dans le<br />

contrat de leasing. La société de leasing<br />

reste propriétaire du véhicule, Peter en est<br />

simplement le détenteur et en paie l’utilisation.<br />

Une fois la durée convenue écoulée,<br />

Peter a trois options:<br />

1. Restitution du véhicule<br />

2. Rachat du véhicule et versement<br />

du montant restant<br />

3. Prolongation du contrat à de nouvelles<br />

conditions<br />

En règle générale, les véhicules en leasing<br />

nécessitent une assurance tous risques.<br />

Les mensualités de leasing sont déductibles<br />

des impôts pour les entreprises qui font un<br />

usage professionnel de leur véhicule, mais<br />

pas pour les particuliers comme Peter.<br />

Crédit privé<br />

Si Peter finance son achat via un crédit, la<br />

voiture lui appartient. Toutefois, il devra<br />

Photos: Adobe Stock; màd<br />

54<br />

5/22 vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong>


mediservice<br />

rembourser son montant à la banque dans<br />

le délai convenu par contrat, avec des intérêts<br />

en sus. A l’heure actuelle, ces taux d’intérêt<br />

sont compris entre 3,5 et 9,95%. Les<br />

offres varient d’une banque à l’autre et dépendent<br />

de la capacité financière (solvabilité)<br />

du débiteur. En tant que propriétaire,<br />

Peter peut décider lui-même de souscrire<br />

ou non une assurance tous risques.<br />

Contrat de leasing ou de crédit: calculer<br />

les coûts prévisionnels en toute simplicité<br />

via un calculateur de crédit et un calculateur<br />

de leasing.<br />

Si Peter souhaite conserver sa voiture,<br />

le financement par crédit s’avère souvent<br />

plus avantageux, notamment parce qu’il<br />

peut faire des économies d’impôts dans le<br />

cadre d’un achat financé par crédit. Si Peter<br />

a besoin de sa voiture sur une période<br />

limitée et qu’il souhaite régulièrement<br />

conduire des modèles plus récents, le leasing<br />

est pertinent. Par ailleurs, le leasing<br />

protège mieux contre la perte de valeur, ce<br />

qui est particulièrement important avec<br />

les véhicules électriques. Si dans trois ou<br />

quatre ans, il y a de nouvelles batteries<br />

plus compactes qui proposent deux fois<br />

plus d’autonomie, votre modèle actuel ne<br />

vaudra plus grand-chose.<br />

La location plutôt que l’achat ou le<br />

leasing<br />

Il existe d’autres alternatives flexibles au<br />

contrat de crédit ou de leasing: un abonnement<br />

de location automobile avec CARIFY<br />

par exemple. Roulez l’été en cabriolet et<br />

l’hiver en toute sécurité en 4×4: l’abonnement<br />

est plus flexible que l’achat ou le leasing<br />

et est résiliable chaque mois une fois<br />

la durée minimale écoulée.<br />

Leasing:<br />

avantages et<br />

inconvénients<br />

Avantages<br />

––<br />

Flexibilité: durée de 12, 24, 36, 48<br />

ou 60 mois<br />

––<br />

Passage simple à un modèle<br />

plus récent au terme de la durée<br />

(nouveau contrat)<br />

––<br />

Grosses réparations (usure) généralement<br />

limitées dans le cadre du<br />

leasing de véhicules neufs<br />

––<br />

Valeur de rachat fixe, quelle que<br />

soit l’évolution de la valeur<br />

(aucun risque de perte de valeur)<br />

Inconvénients<br />

––<br />

Le leasing automobile peut impacter<br />

la solvabilité et donc les autres<br />

financements.<br />

––<br />

Le véhicule est restitué à l’expiration<br />

du leasing (ou peut être racheté<br />

à la valeur de rachat).<br />

––<br />

Les sinistres sont pris en charge<br />

après la restitution, le client paie<br />

uniquement la franchise.<br />

––<br />

La résiliation du contrat de leasing<br />

est possible mais payante.<br />

Crédit privé:<br />

avantages et<br />

inconvénients<br />

Pour le financement par crédit aussi,<br />

Peter a pesé et noté les principaux<br />

points positifs et négatifs.<br />

Avantages<br />

––<br />

Durées flexibles de 12 à 60 mois<br />

ou plus<br />

––<br />

Le véhicule appartient au preneur<br />

de crédit.<br />

––<br />

En fonction du contrat, possibilité<br />

de rembourser le montant plus<br />

rapidement et de raccourcir la durée<br />

du contrat<br />

––<br />

Libre choix du garage pour le<br />

contrôle technique ou les réparations<br />

Inconvénients<br />

– – Le financement d’une voiture peut<br />

impacter la solvabilité et donc les<br />

autres financements.<br />

– – Les taux d’intérêt sont plus élevés<br />

qu’avec le leasing.<br />

– – Probabilité accrue de coûts de<br />

réparations (usure) élevés au fil<br />

du temps<br />

– – La voiture appartient au détenteur<br />

donc il assume aussi le risque de<br />

perte de valeur.<br />

– – Il faut vendre soi-même son<br />

véhicule.<br />

Chez Zurich, les<br />

membres mediservice<br />

<strong>asmac</strong><br />

bénéficient de conditions préférentielles<br />

supplémentaires.<br />

Accédez facilement et rapidement<br />

à un service hors pair et à des tarifs<br />

attractifs:<br />

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0800 33 88 33<br />

Du lundi au vendredi de 8h00 à 18h00<br />

Veuillez indiquer que vous êtes<br />

membre mediservice <strong>asmac</strong>.<br />

vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong> 5/22 55


mediservice<br />

La cuisine saine et savoureuse<br />

Poisson et son<br />

accompagnement<br />

automnal<br />

Martina <strong>No</strong>vak, spécialiste SWICA Communication d’entreprise<br />

Photos: màd; Adobe Stock<br />

56<br />

5/22 vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong>


mediservice<br />

Truite fumée avec salade tiède de pommes et<br />

de betteraves<br />

Recette pour 4 personnes / Temps de préparation: env. 40 minutes<br />

Ingrédients<br />

La truite et la salade de pommes<br />

et de betteraves<br />

2 morceaux filets de truite, fumée<br />

2 morceaux betteraves rouges, crues<br />

2 morceaux pommes Golden Delicious<br />

1 morceau d’orange<br />

Vinaigre balsamique blanc<br />

Huile d’olive<br />

Quelques graines de moutarde<br />

Aneth<br />

Cresson<br />

Aromate<br />

L’aromate<br />

150 g de céleri-rave<br />

250 g de carottes jaunes<br />

200 g de sel<br />

15 g de poudre de moutarde<br />

10 g de poudre d’oignon<br />

5 g de poudre d’ail<br />

1 g de curcuma<br />

20 g de sucre brut<br />

Pour la truite et la salade de pommes<br />

et de betteraves<br />

Cuire les betteraves à l’eau ou à la vapeur<br />

jusqu’à ce qu’elles soient tendres et les<br />

laisser refroidir un peu. Peler les betteraves<br />

cuites et les couper comme souhaité.<br />

Faire mariner les betteraves coupées<br />

avec le vinaigre balsamique, l’huile<br />

d’olive, les graines de moutarde et l’aromate.<br />

Couper les pommes de la même<br />

taille et les ajouter. Couper les truites<br />

fumées en quatre morceaux de taille<br />

égale. Rectifier l’assaisonnement de la<br />

salade avant de la servir et affiner avec<br />

de l’aneth.<br />

Conseil<br />

Les betteraves peuvent aussi être utilisées<br />

déjà cuites. Ce plat peut éventuellement<br />

être accompagné de mousse de raifort.<br />

Pour l’assaisonnement, il est possible de<br />

remplacer l’aromate par du sel et du<br />

poivre.<br />

Rabais de primes<br />

multiples<br />

En tant que membre de mediservice<br />

vsao-<strong>asmac</strong>, vous bénéficiez chez<br />

SWICA de rabais de primes intéressants<br />

sur les assurances d’hospitalisation<br />

et complémentaires grâce au<br />

contrat collectif et au programme de<br />

bonus BENEVITA. En outre, SWICA<br />

soutient vos activités dans les domaines<br />

de l’activité physique, de<br />

l’alimentation et de la détente avec<br />

jusqu’à 800 francs par année.<br />

www.swica.ch/fr/mediservice<br />

Préparation<br />

Pour l’aromate<br />

Râper le céleri-rave et les carottes jaunes à<br />

l’aide d’une râpe à bircher et les mélanger<br />

avec du sel. Faire sécher le mélange au<br />

four à 80 °C. Ajouter tous les autres ingrédients<br />

et passer le tout au mixeur pour<br />

obtenir un sel fin aux épices.<br />

Dressage<br />

Placer le filet de truite dans l’assiette.<br />

Dresser la salade de betteraves et de<br />

pommes encore tiède en longueur sur le<br />

côté, ajouter un peu de zeste d’orange sur<br />

la salade. Garnir la salade de quartiers<br />

d’orange, de tranches de pomme et de<br />

cresson.<br />

L’organisation de santé SWICA sponsorise l’équipe nationale suisse de cuisine, qui est l’auteur<br />

de cette recette.<br />

vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong> 5/22 57


Impressum<br />

Adresses de contact des sections<br />

N o 5 • 41 e année • Octobre <strong>2022</strong><br />

Editeur<br />

AG<br />

VSAO Sektion Aargau, Geschäftsstelle: lic. iur. Eric Vultier,<br />

Auf der Mauer 2, 8001 Zurich, vultier@schai-vultier.ch,<br />

tél. 044 250 43 23, fax 044 250 43 20<br />

mediservice vsao-<strong>asmac</strong><br />

Bollwerk 10, case postale, 3001 Berne<br />

Téléphone 031 350 44 88<br />

journal@<strong>asmac</strong>.ch, journal@vsao.ch<br />

www.<strong>asmac</strong>.ch, www.vsao.ch<br />

Sur mandat de l’<strong>asmac</strong><br />

Rédaction<br />

Catherine Aeschbacher (rédactrice en chef),<br />

Kerstin Jost, Fabian Kraxner, Bianca Molnar,<br />

Patricia Palten, Léo Pavlopoulos, Lukas Staub,<br />

Anna Wang<br />

Comité directeur <strong>asmac</strong><br />

Angelo Barrile ( président), <strong>No</strong>ra Bienz<br />

(vice- présidente), Severin Baerlocher,<br />

Christoph Bosshard (invité permanent),<br />

Marius Grädel, Patrizia Kündig, Richard<br />

Mansky, Gert Printzen, Svenja Ravioli,<br />

Patrizia Rölli, Martin Sailer, Jana Siroka,<br />

Clara Ehrenzeller (swimsa)<br />

Impression et expédition<br />

Stämpfli SA, entreprise de communication,<br />

Wölflistrasse 1, 3001 Berne, tél. 031 300 66 66,<br />

info@staempfli.com, www.staempfli.com<br />

Maquette<br />

Oliver Graf<br />

Illustration de la page de couverture<br />

Stephan Schmitz<br />

Annonces<br />

Zürichsee Werbe AG, Fachmedien,<br />

Markus Haas, Laubisrütistrasse 44, 8712 Stäfa<br />

Téléphone 044 928 56 53<br />

E-mail vsao@fachmedien.ch<br />

Tirage<br />

Exemplaires imprimés: 22 500<br />

Certification des tirages par la REMP/FRP<br />

<strong>2022</strong>: 21 679 exemplaires<br />

Fréquence de parution: 6 numéros par année<br />

L’abonnement est inclus dans la contribution<br />

annuelle pour les membres de l’<strong>asmac</strong><br />

ISSN 1422-2086<br />

L’édition n o 6/<strong>2022</strong> paraîtra en<br />

décembre <strong>2022</strong>. Sujet: Lumière.<br />

© <strong>2022</strong> by <strong>asmac</strong>, 3001 Berne<br />

Printed in Switzerland<br />

BL/BS<br />

VSAO Sektion beider Basel, Geschäftsleiterin und Sekretariat:<br />

lic. iur. Claudia von Wartburg, Advokatin, Hauptstrasse 104,<br />

4102 Binningen, tél. 061 421 05 95, fax 061 421 25 60,<br />

sekretariat@vsao-basel.ch, www.vsao-basel.ch<br />

BE VSAO Sektion Bern, Schwarztorstrasse 7, 3007 Berne, tél. 031 381 39 39,<br />

info@vsao-bern.ch, www.vsao-bern.ch<br />

FR<br />

ASMAC section fribourgeoise, Gabriela Kaufmann-Hostettler,<br />

Wattenwylweg 21, 3006 Berne, tél. 031 332 41 10, fax 031 332 41 12,<br />

info@gkaufmann.ch<br />

GE Associations des Médecins d’Institutions de Genève, case postale 23,<br />

Rue Gabrielle-Perret-Gentil 4, 1211 Genève 14, amig@amig.ch, www.amig.ch<br />

GR<br />

JU<br />

NE<br />

VSAO Sektion Graubünden, 7000 Coire, Samuel B. Nadig, lic. iur. HSG,<br />

RA Geschäftsführer/Sektionsjurist, tél. 081 256 55 55, info@vsao-gr.ch,<br />

www.vsao-gr.ch<br />

ASMAC Jura, 6, Chemin des Fontaines, 2800 Delémont,<br />

marie.maulini@h-ju.ch<br />

ASMAC section neuchâteloise, Joël Vuilleumier, avocat,<br />

Rue du Musée 6, case postale 2247, 2001 Neuchâtel,<br />

tél. 032 725 10 11, vuilleumier@valegal.ch<br />

SG/AI/AR VSAO Sektion St. Gallen-Appenzell, Bettina Surber, Oberer Graben 44,<br />

9000 St-Gall, tél. 071 228 41 11, fax 071 228 41 12,<br />

Surber@anwaelte44.ch<br />

SO<br />

TI<br />

TG<br />

VD<br />

VS<br />

VSAO Sektion Solothurn, Geschäftsstelle: lic. iur. Eric Vultier,<br />

Auf der Mauer 2, 8001 Zurich, vultier@schai-vultier.ch,<br />

tél. 044 250 43 23, fax 044 250 43 20<br />

ASMAC Ticino, Via Cantonale 8-Stabile Qi, 6805 Mezzovico-Vira,<br />

segretariato@<strong>asmac</strong>t.ch<br />

VSAO Sektion Thurgau, Geschäftsstelle: lic. iur. Eric Vultier,<br />

Auf der Mauer 2, 8001 Zurich, vultier@schai-vultier.ch,<br />

tél. 044 250 43 23, fax 044 250 43 20<br />

ASMAV, case postale 9, 1011 Lausanne-CHUV,<br />

asmav@asmav.ch, www.asmav.ch<br />

ASMAVal, p.a. Maître Valentine Gétaz Kunz,<br />

Ruelle du Temple 4, CP 20, 1096 Cully, contact@asmaval.ch<br />

Suisse centrale (LU, ZG, SZ, GL, OW, NW, UR)<br />

VSAO Sektion Zentralschweiz, Geschäftsstelle: lic. iur. Eric Vultier,<br />

Auf der Mauer 2, 8001 Zurich, vultier@schai-vultier.ch,<br />

tél. 044 250 43 23, fax 044 250 43 20<br />

ZH/SH<br />

VSAO ZH/SH, RA lic. iur. Susanne Hasse,<br />

Geschäftsführerin, <strong>No</strong>rdstrasse 15, 8006 Zurich, tél. 044 941 46 78,<br />

susanne.hasse@vsao-zh.ch, www.vsao-zh.ch<br />

Publication<strong>2022</strong><br />

CIBLÉ<br />

COMPÉTENT<br />

TRANSPARENT<br />

Label de qualité Q-publication<br />

de l’association médias suisses<br />

58<br />

5/22 vsao /<strong>asmac</strong> <strong>Journal</strong>


POURQUOI<br />

MEDISERVICE ASMAC<br />

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6048 Horw · www.dexcom.com · ch.info@dexcom.com<br />

Dexcom Hotline : 0800 002 810<br />

Mia B. (diabète de type 1)<br />

+<br />

Si vos alertes et vos lectures du G6 ne correspondent<br />

pas à vos symptômes ou à vos attentes, utilisez un<br />

lecteur de glycémie sanguine pour prendre les décisions<br />

relatives au traitement du diabète.<br />

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en temps réel (CGM)<br />

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Des études confirment que les systèmes CGM de Dexcom peuvent<br />

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Des hypoglycémies et des hyperglycémies sont plus rares<br />

et le temps en plage cible peut être maintenu plus longtemps. 2<br />

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Le capteur et l’émetteur Dexcom G6 sont résistants à l’eau<br />

et peuvent être immergés à une profondeur de deux mètres<br />

pendant 24 heures maximum, à condition d’avoir été<br />

correctement installés.<br />

**<br />

Une connexion Internet est nécessaire pour la transmission<br />

des données. L’utilisation de l’application Follow est nécessaire<br />

pour le suivi. Les followers doivent toujours vérifier les mesures<br />

fournies par l’application Dexcom G6 ou par le récepteur avant de<br />

prendre des décisions de traitement. Le fait de ne pas utiliser le<br />

Système Dexcom G6 conformément au mode d’emploi fourni avec<br />

votre appareil et disponible sur www.dexcom.com et de ne pas<br />

suivre tous les indications, contre-indications, avertissements,<br />

précautions et mises en garde peut entrainer la non détection<br />

d’une hypogly cémie (faible taux de glucose dans le sang) ou d’une<br />

hyperglycémie (excès de glucose dans le sang) grave et/ou la<br />

prise d’une décision thérapeutique pouvant causer un dommage<br />

corporel. Si vos alertes et vos lectures du G6 ne correspondent<br />

pas à vos symptômes, utilisez un lecteur de glycémie sanguine<br />

pour prendre les décisions relatives au traitement du diabète.<br />

Consultez un médecin si nécessaire, notamment en cas d’urgence<br />

médicale.<br />

Mode d’emploi Dexcom G6 : Dexcom G6 - l’utilisation de votre<br />

G6. © 2018 Dexcom Inc. Tous droits réservés.<br />

1<br />

Gilbert TR et al. Change in Hemoglobin A1c and Quality of Life<br />

with Real-Time Continuous Glucose Monitoring Use by People<br />

with Insulin-Treated Diabetes in the Landmark Study. Diabetes<br />

Technology & Therapeutics 2021; 23(S1): 35–39<br />

2<br />

Beck RW et al. Effect of Continuous Glucose Monitoring on<br />

Glycemic Control in Adults With Type 1 Diabetes Using Insulin<br />

Injections – The DIAMOND Randomized Clinical Trial. JAMA. 2017;<br />

317(4): 371-378<br />

Dexcom, Dexcom G6, Dexcom Follow, Dexcom Share et Dexcom<br />

CLARITY sont des marques déposées de Dexcom, Inc. aux États-<br />

Unis et peuvent être déposées dans d’autres pays. © 2021 Dexcom<br />

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