22.02.2023 Views

Panorama de presse quotidien du 22 02 23

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PANORAMA DE PRESSE<br />

Du <strong>22</strong>/<strong>02</strong>/2<strong>02</strong>3<br />

- Politique-Economie………………….………………………………………….………p.2-10<br />

- Viticulture-Environnement-Climat……………………………….………………p.11-17<br />

- Coopératives……………………………………………………………………………....p.18-19<br />

- Entreprises-Gestion-Fiscalité……………………………………………………….p.20-24<br />

- Conférence-Patrimoine……………………………………………………………….p.25<br />

- Commerce-Marchés……………………………………………………………………p.26-30<br />

- Communication-Marketing………………….…………………….……………….p.31<br />

Cette revue <strong>de</strong> <strong>presse</strong> se <strong>de</strong>stine à un usage strictement personnel et interne à l’entreprise,<br />

le <strong>de</strong>stinataire s’interdit <strong>de</strong> repro<strong>du</strong>ire, publier, diffuser ou vendre ce document.<br />

www.sgv-champagne.fr<br />

17 avenue <strong>de</strong> Champagne – CS 90176 • 51205 Epernay Ce<strong>de</strong>x • Tél. 03 26 59 55 00 • Fax. 03 26 54 97 27<br />

69 Gran<strong>de</strong> Rue <strong>de</strong> la Résistance • 10110 Bar-sur-Seine • Tél. 03 25 29 85 80 • Fax. 03 25 29 77 81


Presse écrite<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : PQR/PQD<br />

Edition : 21 fevrier 2<strong>02</strong>3 P.25<br />

(Quotidiens régionaux)<br />

Journalistes : -<br />

Périodicité : Quotidienne<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 365<br />

Audience : 312000<br />

Sujet <strong>du</strong> média :<br />

Actualités-Infos Générales<br />

p. 1/1<br />

Le Comité Champagne annonce<br />

augmenter son budget annuel <strong>de</strong> 50 %<br />

C’est l’une <strong>de</strong>s surprises et grosse<br />

annonce <strong>de</strong> ce salon. Le Comité<br />

Champagne a fait son retour à<br />

Wine Paris & Vinexpo Paris avec<br />

une conférence <strong>de</strong> <strong>presse</strong> extrê<br />

mement suivie, dans une salle<br />

comble. L’occasion pour David<br />

Chatillon et Maxime Toubart, co<br />

prési<strong>de</strong>nts, <strong>de</strong> révéler que les<br />

moyens financiers <strong>du</strong> Comité<br />

Champagne vont augmenter à<br />

l’avenir.<br />

« Nous faisons progresser le budget<br />

annuel <strong>du</strong> Comité Champagne <strong>de</strong><br />

20 à 30 millions d’euros,explique<br />

Maxime Toubart, prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong><br />

syndicat général <strong>de</strong>s vignerons<br />

(SGV) <strong>de</strong> Champagne. Ces 10 mil<br />

lions supplémentaires tra<strong>du</strong>isent<br />

l’ambition <strong>de</strong> la filière, bien sûr, et<br />

s’ajoutent aux initiatives et aux ef<br />

forts indivi<strong>du</strong>els.»<br />

LA HAUSSE DU BUDGET FINANCÉE<br />

PAR UNE AUGMENTATION<br />

DES<br />

COTISATIONS<br />

Cette hausse <strong>du</strong> budget s’accom<br />

pagnera, <strong>de</strong> fait, d’une augmenta<br />

tion <strong>de</strong>s cotisations <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>c<br />

teurs Champenois, dont le finan<br />

cement <strong>du</strong> Comité Champagne<br />

dépend à 90 %.<br />

Des moyens qui doivent per<br />

mettre à l’interprofession cham<br />

penoise <strong>de</strong> soutenir la recherche,<br />

la transition environnementale et<br />

les missions <strong>de</strong> défense <strong>de</strong> l’ap<br />

pellation.<br />

«Pour relever les défis <strong>de</strong> la pro<br />

<strong>du</strong>ction et <strong>de</strong> la qualité, la filière<br />

va se doter d’un nouveau centre <strong>de</strong><br />

recherche, <strong>de</strong> développement et<br />

d’innovation, a indiqué Charles<br />

Goemaere, directeur <strong>du</strong> Comité<br />

Champagne. Ce nouveau site, qui<br />

verra le jour à Thorizon 2<strong>02</strong>5, per<br />

David Chatillon et Maxime Toubart êtaient prêsents au salon pour une conférence <strong>de</strong> <strong>presse</strong>. G. Perrin<br />

mettra d’augmenter la superficie<br />

<strong>du</strong> laboratoire existant <strong>de</strong> 40%. II<br />

accueillera <strong>de</strong>s équipements <strong>de</strong><br />

pointe, notamment une nouvelle<br />

cuverie expêrimentale redimen<br />

sionnée, une nouvelle salle <strong>de</strong> dé<br />

gustation ainsi qu’une nouvelle<br />

plate-forme expêrimentale d’un<br />

hectare.»<br />

Pour ériger son centre <strong>de</strong> re<br />

cherche, le Comité Champagne<br />

privilégie actuellement un ter<br />

rain situé dans Épernay. Mais au<br />

cune acquisition n’a encore été<br />

faite. Parmi les autres activités<br />

qui vont occuper le Comité<br />

Champagne ces prochaines an<br />

nées, la lutte contre la flaves<br />

cence dorée, le développement<br />

<strong>de</strong> variétés résistantes, la re<br />

cherche en matière d’appareils<br />

robotisés, doivent permettre, à<br />

terme, <strong>de</strong> pérenniser le vignoble<br />

champenois.<br />

Le Comité Champagne a égale<br />

ment rappelé son objectif, déjà<br />

évoqué, d’atteindre le net zéro<br />

carbone à Thorizon 2050.<br />

<strong>23</strong>2569 VIGNERONS - CISION 9076954600505<br />

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Presse écrite<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : PQR/PQD<br />

Edition : 21 fevrier 2<strong>02</strong>3 P.25<br />

(Quotidiens régionaux)<br />

Journalistes : -<br />

Périodicité : Quotidienne<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 329<br />

Audience : 312000<br />

Sujet <strong>du</strong> média :<br />

Actualités-Infos Générales<br />

p. 1/1<br />

DANS LES C0UL0IRS<br />

DE WINE PARIS & VINEXPO PARIS<br />

"Les champagnes <strong>de</strong> vignerons ont une place à prendre"<br />

CHRISTINE PI0T-SEVILLAN0,<br />

PRÉSIDENTE DES VIGNERONS INDÉPENDANTS DE CHAMPAGNE<br />

II s'agit <strong>de</strong> la troisième participation <strong>de</strong>s vignerons indépendants <strong>de</strong> Champagne au salon Wine<br />

Paris & Vinexpo Paris. C'est un événement qui monte chez nous avec désormais quatorze<br />

viticulteurs prêsents. Nous avons malheureusement dû limiter et refuser <strong>de</strong>s adhérents. L'année<br />

prochaine, nous nous agrandirons. Ce salon illustre la volonté <strong>de</strong>s vignerons indépendants <strong>de</strong> se développer à l'export.<br />

De plus, nous constatons une véritable curiosité <strong>de</strong>s distributeurs pour l'authenticité <strong>de</strong> nos champagnes, notamment<br />

sur <strong>de</strong>s marchés matures. Nous profitons aussi <strong>de</strong> ce phénomène ae tension sur les stocks <strong>de</strong> bouteilles, notamment au<br />

sein <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s marques, qui laisse <strong>de</strong> la place aux champagnes <strong>de</strong> vignerons. Les distributeurs qui n'avaient pas la<br />

curiosité <strong>de</strong> venir nous rencontrer auparavant, se déplacent désormais et ne sont pas déçus. C'est le moment pour les<br />

vignerons <strong>de</strong> refaire <strong>de</strong> la bouteille et d'accélérer sur la partie commercialisation.<br />

"Un salon pour rassurer la clientèle"<br />

CHRISTOPHE JUAREZ<br />

DIRECTEUR DU CHAMPAGNE NIC0LAS FEUILLATTE<br />

Ce salon est parti sur les chapeaux <strong>de</strong> roue. Dès l'ouverture, lundi, nous avons eu un mon<strong>de</strong><br />

invraisemblable et le flux ne s'est pas arrêté.<br />

Le profil <strong>de</strong>s professionnels qui sont venus nous rencontrer est à moitié français et à moitié<br />

internationaux. Surtout, il n'y a pas eu que <strong>de</strong>s Européens, mais aussi <strong>de</strong>s Asiatiques, <strong>de</strong>s Américains, et même <strong>de</strong>s<br />

distributeurs venus <strong>du</strong> continent africain.<br />

Ce salon, aussi, c'est Toccasion pour nous <strong>de</strong> passer un message complexe mais nécessaire à nos partenaires. Celui<br />

qu'en 2<strong>02</strong>3, et sans doute en 2<strong>02</strong>4, on ne pourra satisfaire toute la aeman<strong>de</strong>, <strong>du</strong> fait <strong>de</strong> stocks très ten<strong>du</strong>s. II nous faut<br />

rassurer notre clientèle, expliquer qu'aucun marché ne sera désavantagé plus qu'un autre.<br />

Finalement, cette dynamiaue est une occasion unique, pour la Champagne, d'accé<strong>de</strong>r à un niveau supérieur <strong>de</strong> prestige<br />

et <strong>de</strong> premiumisation. Et d'installer le roi <strong>de</strong>s vins à la place qu'il mérite.<br />

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Presse écrite<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : PQR/PQD<br />

Edition : 21 fevrier 2<strong>02</strong>3 P.26<br />

(Quotidiens régionaux)<br />

Journalistes : THOMAS CROUZET<br />

Périodicité : Quotidienne<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 401<br />

Audience : 312000<br />

Sujet <strong>du</strong> média :<br />

Actualités-Infos Générales<br />

p. 1/1<br />

ÉCONOMIE LE DOSSIER<br />

Grâce à Wine Vision, les visiteurs ont pu déambulerdans les caves et les vignes champenoises,<strong>de</strong>puis le<br />

salon, à l’ai<strong>de</strong> d’un casque <strong>de</strong> réalité virtuelle. La start-up travaille avec une quarantaine <strong>de</strong> structures<br />

Le champagne Royal Riviera. implantê à Monaco, a sorti le grand jeu avec cette Roll Roys qui a attirê plus d'un visiteur. Une maison qui rend hommage à<br />

l’art <strong>de</strong> vivre <strong>de</strong> Monte-Carlo et à la French Riviera. Photos AurélienLaudy<br />

champenoises,et a mëmesigné un partenariat avec les vignerons indépendants <strong>de</strong> Champagne.<br />

Coopératives,<br />

maisons<br />

et vignerons...<br />

Au total,<br />

204 pro<strong>du</strong>cteurs ont<br />

fait le déplacement<br />

pour cette nouvelle<br />

édition <strong>de</strong> Wine Paris<br />

& Vinexpo<br />

Paris.<br />

THOMAS<br />

CROUZET<br />

S’il y a bien un pavillon où l’ef<br />

fervescence n’est pas retombée<br />

<strong>du</strong>rant trois jours <strong>de</strong> Wine<br />

ces<br />

& Vinexpo Paris, c’est bien ce<br />

Paris<br />

lui <strong>de</strong>s Champenois. La bannière<br />

« Champagne <strong>de</strong> », portée<br />

vignerons<br />

par le syndicat général <strong>de</strong>s vigne<br />

rons (SGV), d’ailleurs la plus<br />

était<br />

impressionnante <strong>de</strong> ce avec<br />

salon,<br />

plus d’une <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>c<br />

cinquantaine<br />

La bannière « Champagne <strong>de</strong> vignerons » regroupait plus <strong>de</strong> cinquantaine pro<strong>du</strong>cteurs diffërents cette<br />

annêe. Chacun disposait d'un stand. â l’image <strong>du</strong> champagne Gaudinat-Boivin. reprêsentê ici par Éioise<br />

Gaudinat. À gauche. Gino Guffanti. <strong>du</strong> SGV. coordonnait le bon dêroulê <strong>de</strong> I evênement.<br />

teurs disposés le long <strong>de</strong>s allées. Les<br />

vignerons indépendants <strong>de</strong> Cham<br />

pagne, étaient largement aussi, re<br />

présentés une quinzaine d’ex<br />

avec<br />

ploitations.<br />

Cette signait le sur<br />

édition retour<br />

L’œnoiogue <strong>de</strong>s champagnes Jacquart et Montaudon. Joëlle Weiss, a prêsentê avec enthousiasme<br />

ses <strong>de</strong>rnières créations. notamment la cuvêe Alpha 2012. pour la premiêre fois en magnum.<br />

Paris <strong>de</strong> maisons emblématiques<br />

comme Bollingeret Ayala ou encore<br />

le groupe EP1 (Piper, Rare et Charles<br />

Heidsieck), aux côtés <strong>de</strong> ceux déjà<br />

présents l’an passé, notamment<br />

Lanson, Bruno Paillard, Boizel...<br />

Les coopératives situées en <strong>de</strong>hors<br />

<strong>du</strong> pavillon champenois l’an <strong>de</strong>r<br />

nier, comme Nicoîas Feuillatte ou<br />

Mailly Champagne, ont également<br />

regarni les rangs <strong>de</strong> la Champagne.<br />

Pour une édition assurément réus<br />

sie.<br />

■<br />

Le groupe Lanson-BCC êtait particulièrement<br />

bien reprêsentê cette annêe. notamment au<br />

travers <strong>du</strong> champagne éponyme. L’occasion pour<br />

la maison rêmoise <strong>de</strong> prêsenter ses nouvelles<br />

cuvêes.<br />

Le salon fut aussi i’occasion pour les Champenois d’exposeraux côtés d’autres appeliations, comme ce fut<br />

le cas pour le champagneJamart, à Saint-Martin d’Abtois.Aurélie, Maxime et Francine font partie <strong>de</strong><br />

l’association Authentic French Wines, qui regroupe <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>cteurs d’Alsace, <strong>de</strong> Bourgone,<strong>du</strong> Bor<strong>de</strong>lais...<br />

<strong>23</strong>2569 VIGNERONS - CISION 1276954600507<br />

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Presse écrite<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : PQR/PQD<br />

Edition : 21 fevrier 2<strong>02</strong>3 P.24-25<br />

(Quotidiens régionaux)<br />

Journalistes : THOMAS CROUZET<br />

Périodicité : Quotidienne<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 960<br />

Audience : 312000<br />

Sujet <strong>du</strong> média :<br />

Actualités-Infos Générales<br />

p. 1/2<br />

ÉCONOMIE LE DOSSIER<br />

Les exportations <strong>de</strong> vins et spiritueux français placent la filière nationale comme le <strong>de</strong>uxième contributeur à la balance<br />

commerciale <strong>du</strong> pays, <strong>de</strong>rrière l'aéronautique. À elle seule, l'appellation champagne génère près <strong>de</strong> 25 % <strong>de</strong> la valeur totale.<br />

Dossier réalisé par<br />

trimestre, la Chine est atone avec<br />

coup d’arrêt, à l’image <strong>de</strong>s vins<br />

L'ESSENTIEL<br />

THOMAS<br />

CROUZET<br />

un confinement qui entraîne une<br />

tranquilles AOC (-6%) et <strong>de</strong>s vins<br />

chute brutale <strong>de</strong>s exportations. En<br />

tranquilles IGP (-10,9 %).<br />

• La fédération <strong>de</strong>s exportateurs <strong>de</strong><br />

juilletet août, l’inflation gagne l’en<br />

Côté valeur, la Champagne enre<br />

vins et spiritueux (FEVS) a réalisé son<br />

Malgré tous les aléas rencon<br />

semble <strong>du</strong> globe. Et pourtant, bien<br />

gistre un bon en avant à l’export,<br />

bilan annuel mardi 14 février, sur le<br />

trés en 20<strong>22</strong>, les exporta<br />

que la filière vins et spiritueux ait<br />

passant <strong>de</strong> 3,3 miiliards d’euros à<br />

salon Wine Paris & Vinexpo Paris.<br />

tions <strong>de</strong> vins et spiritueux<br />

enregistré une lêgère baisse <strong>de</strong>s vo<br />

4,2 miiliards en 20<strong>22</strong>, soit une<br />

• Le chiffre d'affaires national, à<br />

l'export, <strong>de</strong> 17 miiliards d'euros est en<br />

français ont affichê une résistance<br />

tout bonnement incroyable. »<br />

lumes exportés, le chiffre d’affaires<br />

a continué croître, pour <strong>de</strong> at<br />

“Les exportations <strong>de</strong> vins<br />

croissance <strong>de</strong> 20 %.<br />

La filière champagne représente<br />

20<strong>22</strong>, contre 15,5 miiliards l'année<br />

précé<strong>de</strong>nte. Les volumes, re en<br />

vanche, sont en retrait 3,8 %.<br />

<strong>de</strong><br />

• La Champagne est seule catégorie<br />

la<br />

Le salon international Wine Paris<br />

& Vinexpo Paris l’occasion<br />

fut<br />

pour César Giron, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la<br />

fédération <strong>de</strong>s exportateurs <strong>de</strong><br />

teindre un niveaujamais égalé. »<br />

Ainsi, en termes <strong>de</strong> valeur, l’en<br />

semble <strong>de</strong>s vins spiritueux<br />

et<br />

français ont progressé <strong>de</strong> 10,8%,<br />

et spiritueux français<br />

ont affichê en 20<strong>22</strong><br />

une résistance tout<br />

ainsi, à elle seule, près <strong>du</strong> quart<br />

<strong>de</strong>s exportations vins et spiri<br />

<strong>de</strong><br />

tueux en termes <strong>de</strong> valeur, pré à<br />

cisément 24,52%. Celle-ci <strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> vins i<strong>de</strong>ntifiée par la FEVS en<br />

croissance en valeur et en volume.<br />

Elle représente 24,52 % <strong>de</strong> la valeur<br />

vins et spiritueux <strong>de</strong> France<br />

(FEVS), tirer les enseignements<br />

<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> l’année écoulée. Celui qui di<br />

pour atteindre 17 miiliards d’eu<br />

ros contre 15,5 miiliards en 2<strong>02</strong>1.<br />

En revanche, côté <strong>du</strong> nombre<br />

<strong>du</strong><br />

bonnement incroyable"<br />

César Giron, prési<strong>de</strong>nt FEVS<br />

vient, <strong>de</strong> fait, l’appellation au<br />

chiffre d’affaires le plus consé<br />

quent l’export, dépassant le à co<br />

<strong>de</strong>s exportations totales <strong>de</strong> vins et<br />

rige également le groupe Martell<br />

<strong>de</strong> bouteilles expédiées, celles-ci<br />

gnac qui occupait jusqu’alors la<br />

spiritueux.<br />

Mumm et Perrier-Jouët est reve<br />

ont baissé <strong>de</strong> 3,8 %.<br />

qui, par la notoriété <strong>de</strong> leur appel<br />

première place. «Les eaux-<strong>de</strong>-vie<br />

nu sur le contexte extrêmement<br />

« Des chiffres qui confîrment que la<br />

lation, rayonnent sur la filière na<br />

<strong>de</strong> vin, comme l’armagnac ou le co<br />

ten<strong>du</strong>, peu favorable aux<br />

stratégie <strong>de</strong> premiumisation menée<br />

tionale. C’est d’ailleurs la seule<br />

gnac, ont notamment été impactées<br />

échanges<br />

internationaux.<br />

sur une partie <strong>de</strong>s vins français est<br />

catégorie <strong>de</strong> vins qui a fortement<br />

par le contexte en Chine et en Rus<br />

César Giron énumère : « Le pre<br />

payante », indique César Giron.<br />

progressé en 20<strong>22</strong>, avec <strong>de</strong>s vo<br />

sie », note César Giron.<br />

mier trimestre 20<strong>22</strong> s’ouvre avec la<br />

Une tendance particulièrement<br />

lumes en hausse <strong>de</strong> 8,5 %, tandis<br />

Du côté <strong>de</strong>s marchés en forme, en<br />

guerre en Ukraine. Au <strong>de</strong>uxième<br />

vraie pour les vins <strong>de</strong> Champagne<br />

que les autres vins ont connu un<br />

revanche, les États-Unis<br />

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La Champagne, locomotive <strong>de</strong> l'économie française<br />

Edition : 21 fevrier 2<strong>02</strong>3 P.24-25<br />

p. 2/2<br />

Plus <strong>de</strong> 200 exposantschampenoisont répon<strong>du</strong>prêsentpourcette êdition<strong>de</strong> Wine Paris 6 Vinexpo<br />

Paris. Les alléessont restêesanimêesjusqu'au<strong>de</strong>tnierjour <strong>de</strong> lêvênement,commeici autour<strong>de</strong>s<br />

stands<strong>de</strong> la banniêre« Champagnes<strong>de</strong> vignerons». A. Laudy<br />

conservent leur place <strong>de</strong> premier<br />

consommateur mondial <strong>de</strong> vins<br />

et spiritueux français, représen<br />

tant 27 % <strong>de</strong>s exportations en va<br />

leur.<br />

«Sous l’impulsion <strong>du</strong> champagne,<br />

les mousseux croissent forte<br />

vins<br />

ment, +20%, tandis que la per<br />

<strong>de</strong><br />

formance <strong>de</strong>s vins tranquilles est<br />

chiffrée +9%, poursuit le pré<br />

à<br />

si<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la FEVS. une<br />

Avec<br />

<strong>de</strong>uxième annêe consécutive <strong>de</strong><br />

forte croissance, les États-Unis<br />

confirment leur rôle <strong>de</strong> locomo<br />

tive. »<br />

Kong) limite finalement la casse,<br />

avec un maintien exporta<br />

<strong>de</strong>s<br />

tions (+0,5 %). Mais en ajoutant<br />

y<br />

les exportations Hong-Kong,<br />

<strong>de</strong><br />

en baisse <strong>de</strong> %, le marché 29 na<br />

tional chute <strong>de</strong> 8 %.<br />

«La situation chinoise contraste<br />

avec le reste <strong>de</strong> l’Asie qui enregistre<br />

une augmentation en valeur <strong>de</strong><br />

17%, nuance Giron. César Après<br />

une annêe2<strong>02</strong>1 <strong>de</strong> transition, la re<br />

prise <strong>de</strong>s exportations s’accélère<br />

dans <strong>de</strong> nombreux pays avec une<br />

croissance à <strong>de</strong>ux chiffres pour la<br />

Corêe Sud, le Japon Taïwan.<br />

<strong>du</strong> ou<br />

Le chiffre d’affaires <strong>de</strong> lAsie prê<br />

“La suspension <strong>de</strong>s taxes<br />

Trump n’ont étégelées<br />

quejusqu’en 2<strong>02</strong>6.<br />

C’est une véritable épée<br />

<strong>de</strong> Damocles au-<strong>de</strong>ssus<br />

<strong>de</strong> notre tête”<br />

sente ainsi un niveau historique à<br />

3,8 milliards d'euros. »<br />

LA FAIBLE RÉCOLTE 2<strong>02</strong>1PÈSE TOUJOURS<br />

SUR LES MARCHÉS<br />

Si la FEVS peut se réjouir, celle-ci<br />

met tout <strong>de</strong> même en gar<strong>de</strong> la<br />

profession face aux diverses me<br />

naces planent la filière.<br />

qui sur<br />

César<br />

Giron<br />

«La suspension <strong>de</strong>s taxes Trump,<br />

sur les pro<strong>du</strong>its <strong>de</strong> luxe, n’ont êtê<br />

De l’autre bord <strong>de</strong> l’Atlantique, le<br />

Brexit n’a pas freiné l’appétence<br />

<strong>de</strong>s consommateurs <strong>de</strong>uxième<br />

<strong>du</strong><br />

marché <strong>de</strong>s vins spiritueux.<br />

et<br />

« les exportations au Royaume-Uni<br />

augmentent 7%, révèle César<br />

<strong>de</strong><br />

Giron. performance doit<br />

Une qui<br />

néanmoins être mise regard<br />

en<br />

d’un taux d’inflation lui-même su<br />

périeurà 10%. »<br />

En <strong>de</strong>rnière position <strong>du</strong> podium,<br />

le marché chinois (hors Hong<br />

gelées quejusqu’en 2<strong>02</strong>6, rappelle<br />

César Giron. C’est une véritable<br />

épée <strong>de</strong> Damocles au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong><br />

notre tête, sur laquelle les <strong>de</strong>ux<br />

gouvernements, français et améri<br />

cains, doivent trouver accord. un »<br />

Autre frein petite récolte 2<strong>02</strong>1,<br />

: la<br />

dont les millésimes, disponibles<br />

en faible quantité, vont continuer<br />

d’alimenter en partie les marchés.<br />

Cependant, le millésime 20<strong>22</strong> <strong>de</strong><br />

vrait donner <strong>de</strong> l’air filière. ■<br />

à la<br />

<strong>23</strong>2569 VIGNERONS - CISION 6176954600505<br />

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Espagne<br />

Feu vert pour la vendange… en vert<br />

Suite à <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s formulées par certaines communautés autonomes, le ministère espagnol<br />

<strong>de</strong> l’Agriculture a publié une résolution qui prévoit un budget <strong>de</strong> 15 millions d’euros cette<br />

année pour la vendange en vert.<br />

Par Sharon Nagel Le 21 février 2<strong>02</strong>3<br />

Les autorités espagnoles privilégient pour l’heure la ré<strong>du</strong>ction <strong>du</strong> potentiel <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction en<br />

amont à travers la vendange en vert - crédit photo : Sharon Nagel<br />

Le ministère ne précise pas quelles sont les régions qui en ont fait la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, mais on sait<br />

que la DO Rueda et la DOCa Rioja en font partie. En effet, en janvier, le syndicat agricole<br />

ASAJA dans l’appellation à vin blanc Rueda évoquait la nécessité <strong>de</strong> pratiquer la vendange en<br />

vert sur 2 000 à 2 500 hectares (sur un total <strong>de</strong> 14 000 ha), tandis que la Rioja <strong>de</strong>mandait la<br />

même mesure conjuguée à la distillation <strong>de</strong> crise. Il n’est pas question <strong>de</strong> celle-ci pour l’heure,<br />

mais d’une mesure qui « permet <strong>de</strong> rééquilibrer le marché en retirant un certain volume <strong>de</strong><br />

vin » en amont <strong>de</strong> la récolte. La superficie totale concernée n’est pas précisée par les autorités<br />

espagnoles, mais celles-ci se basent sur la mise en œuvre <strong>de</strong> la vendange en vert en 2<strong>02</strong>0 suite<br />

à la crise <strong>du</strong> Covid et <strong>de</strong> l’estimation <strong>du</strong> nombre d’hectares potentiellement bénéficiaires pour<br />

énoncer un budget <strong>de</strong> 15 M€.<br />

Recul <strong>de</strong>s volumes, hausse <strong>de</strong>s valeurs


Il faut dire que la crise énergétique et l’inflation ont freiné la reprise <strong>de</strong> la consommation <strong>de</strong><br />

vin en Espagne en 20<strong>22</strong>. D’après les chiffres publiés par l’Organisation interprofessionnelle<br />

<strong>du</strong> vin (OIVE), la consommation a reculé <strong>de</strong> 7,2% sur les douze mois glissants jusqu’en<br />

novembre 20<strong>22</strong>, la baisse s’étant accélérée par rapport au mois précé<strong>de</strong>nt. Sur douze mois, les<br />

Espagnols ont consommé 9,64 millions d’hectolitres. Sous l’effet conjugué <strong>de</strong> la montée en<br />

gamme – les vins premium gagnent <strong>de</strong>s parts <strong>de</strong> marché – mais aussi <strong>de</strong> l’inflation, les prix<br />

moyens ont atteint un niveau record <strong>de</strong> 6,03 € le litre dans le secteur CHR et <strong>de</strong> 4,06 €/litre<br />

pour la vente au détail, selon les données Nielsen. Le même phénomène se repro<strong>du</strong>it à<br />

l’export, où les vins espagnols ont affiché une hausse <strong>de</strong> 4,7% en valeur sur les neuf premiers<br />

mois <strong>de</strong> 20<strong>22</strong> pour un recul <strong>de</strong> 10,2% en volume.


Le droit à polluer n'a jamais coûté aussi<br />

cher en Europe<br />

Le prix <strong>de</strong> la tonne <strong>de</strong> CO 2 en Europe a franchi pour la première fois la barre <strong>de</strong>s 100 euros.<br />

La réforme <strong>du</strong> marché <strong>du</strong> carbone porte ses fruits.<br />

A partir <strong>de</strong> 2<strong>02</strong>4, la baisse <strong>de</strong>s quotas gratuits accordés aux entreprises va s'accélérer.<br />

(François Boizot/Shutterstock)<br />

Par Étienne Goetz<br />

Publié le 21 févr. Les Echos<br />

Tout un symbole. La tonne <strong>de</strong> CO2 sur le marché <strong>du</strong> carbone européen a franchi le seuil<br />

psychologique <strong>de</strong>s 100 euros pour la première fois <strong>de</strong> l'histoire. Depuis le début <strong>de</strong> l'année, le<br />

prix <strong>du</strong> carbone a progressé <strong>de</strong> 20 %. Ce marché est l'un <strong>de</strong>s principaux outils <strong>de</strong> l'Union<br />

européenne pour mettre en oeuvre son « Green Deal ».<br />

Cette hausse <strong>de</strong>s cours s'explique par l'amélioration <strong>du</strong> contexte économique sur le Vieux<br />

Continent. Avec la baisse <strong>de</strong>s prix <strong>du</strong> gaz, retombés à 50 euros, la pro<strong>du</strong>ction in<strong>du</strong>strielle va<br />

repartir, ce qui va doper la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> droits à polluer. « Plus les perspectives économiques<br />

sont roses - ou moins elles sont pessimistes -, plus elles alimentent la hausse », a commenté<br />

auprès <strong>de</strong> Bloomberg Marcus Ferdinand, analyste chez Greenfact.<br />

La hausse s'est accélérée ces <strong>de</strong>rnières semaines avec la réforme <strong>du</strong> marché <strong>du</strong> carbone<br />

décidée par l'Union européenne. Les investisseurs ont anticipé le <strong>du</strong>rcissement <strong>de</strong>s règles<br />

annoncé par Bruxelles fin décembre pour renforcer le principe <strong>du</strong> pollueur-payeur.<br />

Quotas gratuits


Toute entreprise active dans un secteur particulièrement polluant - sidérurgie, aviation ou<br />

énergie - est obligée d'acheter <strong>de</strong>s droits à polluer pour chaque tonne <strong>de</strong> CO2 émise. Chaque<br />

groupe se voit également accor<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s droits gratuits. Pendant près d'une décennie, les prix<br />

sont restés extrêmement faibles car il y avait un nombre trop grand <strong>de</strong> crédits disponibles sur<br />

le marché et trop <strong>de</strong> droits gratuits étaient distribués.<br />

Les Européens ont décidé d'affiner le mécanisme <strong>du</strong> marché afin qu'il soit plus efficace. Les<br />

quotas - le plafond pour l'ensemble <strong>de</strong>s entreprises - vont diminuer plus vite qu'auparavant<br />

pour s'aligner sur les objectifs <strong>de</strong> l'UE. Les droits gratuits vont eux aussi être ré<strong>du</strong>its plus<br />

rapi<strong>de</strong>ment.<br />

Au total, d'ici à 2030, les quotas vont chuter <strong>de</strong> 60 % par rapport à leur niveau <strong>de</strong> 2005, ce qui<br />

constitue une accélération majeure. A la même échéance, le Vieux Continent est décidé à<br />

ré<strong>du</strong>ire <strong>de</strong> 55 % ses émissions carbone, par rapport au niveau <strong>de</strong> 1990. L'UE vise la neutralité<br />

carbone d'ici à 2050.<br />

La crise énergétique a également contribué à la hausse <strong>de</strong>s prix <strong>du</strong> carbone car faute <strong>de</strong> gaz,<br />

certains électriciens ont relancé <strong>de</strong>s centrales à charbon qui recrachent <strong>de</strong>ux fois plus <strong>de</strong> CO2<br />

que les centrales à gaz. Dans ce contexte, Ulf Ek, directeur <strong>de</strong>s investissements chez<br />

Northlan<strong>de</strong>r, estime que les prix peuvent même atteindre les 150 euros dès l'hiver prochain.<br />

Etienne Goetz


<strong>22</strong>/<strong>02</strong>/2<strong>02</strong>3 L’Union<br />

France<br />

Sécheresse record<br />

La France métropolitaine n’a pas connu <strong>de</strong> véritables pluies <strong>de</strong>puis 31 jours, a confirmé, hier,<br />

Météo-France : une absence <strong>de</strong> précipitations qui égale le record tout récent <strong>de</strong> 2<strong>02</strong>0 et<br />

compromet le rétablissement <strong>de</strong>s nappes phréatiques, épuisées par la sécheresse <strong>de</strong> l’an<br />

<strong>de</strong>rnier.<br />

Depuis le 21 janvier, même s’il a pu pleuvoir ponctuellement à certains endroits, le cumul <strong>de</strong>s<br />

précipitations agrégé sur toute la métropole a été tous les jours inférieur à 1 mm. Cela fait<br />

donc 31 jours sans passage pluvieux, soit autant qu’entre le 17 mars et le 16 avril 2<strong>02</strong>0, en<br />

plein premier confinement <strong>du</strong> Covid-19. Si l’absence <strong>de</strong> pluie se poursuivait hier, le record<br />

sera battu mais la série <strong>de</strong>vrait s’interrompre aujourd’hui avec <strong>de</strong>s « pluies atten<strong>du</strong>es dans le<br />

Sud » . D’ores et déjà, cet épiso<strong>de</strong> a éclipsé le record précé<strong>de</strong>nt pour <strong>de</strong>s mois d’hiver (<strong>22</strong><br />

jours en 1989), pendant cette pério<strong>de</strong> cruciale pour la recharge <strong>de</strong>s nappes phréatiques.<br />

Pire que l’été 20<strong>22</strong><br />

Quoiqu’il arrive, « le mois <strong>de</strong> février 2<strong>02</strong>3 <strong>de</strong>vrait se terminer avec un déficit pluviométrique<br />

<strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 50 %, <strong>de</strong>venant ainsi l’un <strong>de</strong>s mois <strong>de</strong> février les plus secs jamais enregistrés<br />

<strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong>s mesures en 1959 » , a annoncé Météo-France. Cette absence <strong>de</strong> pluie « est<br />

principalement liée aux conditions anticycloniques <strong>de</strong>puis la fin <strong>du</strong> mois <strong>de</strong> janvier qui ont agi<br />

comme une espèce <strong>de</strong> bouclier » contre les perturbations pluvieuses, explique Simon<br />

Mittelberger, climatologue à Météo-France. Mais au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> l’épiso<strong>de</strong> singulier, c’est la<br />

récurrence <strong>du</strong> phénomène et le contexte qui sont préoccupants, illustrant les prévisions <strong>de</strong>s<br />

experts <strong>de</strong> l’ONU sur le réchauffement climatique lié aux activités humaines, même si les<br />

scientifiques n’ont pas encore attribué cette sécheresse spécifique au changement <strong>du</strong> climat.<br />

« La France subit une sécheresse météorologique préoccupante » , rappelle d’une part Météo-<br />

France : « Depuis août 2<strong>02</strong>1, tous les mois sont déficitaires en pluie à l’exception <strong>de</strong><br />

décembre 2<strong>02</strong>1, juin 20<strong>22</strong> et septembre 20<strong>22</strong>. » De plus, ce déficit chronique se poursuit après<br />

<strong>de</strong>s canicules et une sécheresse <strong>de</strong>s sols exceptionnelles à l’été 20<strong>22</strong>, symptômes <strong>du</strong><br />

changement climatique. La quasi-totalité <strong>de</strong>s départements métropolitains avaient été placés<br />

en alerte sécheresse, avec <strong>de</strong>s restrictions d’eau pour arroser, irriguer ou laver sa voiture.<br />

Mais à l’époque, la gravité <strong>de</strong> la situation avait été tempérée par un hiver précé<strong>de</strong>nt humi<strong>de</strong><br />

dans la plupart <strong>de</strong>s régions, qui avait permis <strong>de</strong> recharger les nappes. Il va falloir changer un<br />

certain nombre <strong>de</strong> pratiques. Les golfs ça peut <strong>de</strong>venir compliqué.<br />

Début 2<strong>02</strong>3, à l’inverse, leur remplissage est en retard. En janvier, le Bureau <strong>de</strong>s recherches<br />

géologiques et minières (BRGM) se disait déjà « assez pessimiste » sur la disponibilité l’été<br />

prochain <strong>de</strong> l’eau souterraine, qui fournit <strong>de</strong>ux tiers <strong>de</strong> l’eau potable et un tiers <strong>de</strong> l’irrigation<br />

agricole.<br />

Si la pluie est aussi rare en 2<strong>02</strong>3, « on arrivera à une situation bien pire que celle qu’on a<br />

connue en fin d’été 20<strong>22</strong> » , avait mis en gar<strong>de</strong> le Bureau. Magali Reghezza, géographe et<br />

membre <strong>du</strong> Haut conseil pour le climat, s’est inquiétée d’une possible répétition <strong>de</strong>s hivers


sans pluie. « Une sécheresse pluriannuelle, sur plusieurs années, ça existe : c’est comme ce<br />

qui s’est passé en Californie ces <strong>de</strong>rnières années » , a-t-elle relevé hier.<br />

Mise en place d’un comité d’anticipation et <strong>de</strong> suivi hydrologique<br />

Signe <strong>de</strong> l’inquiétu<strong>de</strong>, le gouvernement a convoqué dès jeudi son « premier comité<br />

d’anticipation et <strong>de</strong> suivi hydrologique <strong>de</strong> l’année » alors que se profilent <strong>de</strong>s « conflits<br />

d’usage » , c’est-à-dire <strong>de</strong>s tensions entre les besoins <strong>de</strong> l’agriculture, <strong>de</strong> la pro<strong>du</strong>ction<br />

d’hydroélectricité dans les barrages, <strong>de</strong>s loisirs (golf, canoë, etc.) ou encore <strong>de</strong> la santé <strong>de</strong>s<br />

écosystèmes. « Il va falloir changer un certain nombre <strong>de</strong> pratiques. Les golfs ça peut <strong>de</strong>venir<br />

compliqué » , estime Magali Reghezza.<br />

Annoncé pour fin janvier, le plan <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> l’eau <strong>du</strong> gouvernement, très atten<strong>du</strong>, a été<br />

repoussé <strong>de</strong> plusieurs semaines.


Bonnes pratiques<br />

Un livre blanc et <strong>de</strong>s clés pour maîtriser les<br />

IFT dans les vignes<br />

L’évolution <strong>de</strong>s Indicateurs <strong>de</strong> Fréquence <strong>de</strong> Traitement (IFT) sera l’arbitre <strong>de</strong> l’efficacité <strong>de</strong>s<br />

différentes mesures <strong>de</strong> la ré<strong>du</strong>ction <strong>de</strong>s applications phytosanitaires qui est au cœur <strong>de</strong>s<br />

objectifs <strong>de</strong> la transition agroécologique.<br />

Par La Factory <strong>de</strong> Vitisphere Le <strong>22</strong> février 2<strong>02</strong>3<br />

Un grand nombre <strong>de</strong> leviers existent pour protéger ses vignes tout en limitant le nombre <strong>de</strong><br />

traitements phytosanitaires. Parcourez ce livre blanc qui présente les nombreux outils<br />

disponibles pour ré<strong>du</strong>ire les IFT. - crédit photo : Adobe Stock<br />

L’un <strong>de</strong>s objectifs <strong>de</strong> la transition agroécologique est la ré<strong>du</strong>ction <strong>de</strong>s traitements<br />

phytosanitaires. Pour y parvenir, le meilleur indicateur reste le bien nommé IFT, pour<br />

indicateur <strong>de</strong> fréquence <strong>de</strong> traitements. Certains cahiers <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong> démarches<br />

environnementales, comme la Haute Valeur Environnementale (HVE), s’y réfèrent d'ailleurs<br />

pour délivrer leur certification. Les IFT <strong>de</strong>viennent ainsi <strong>de</strong>s outils d’analyse précieux pour<br />

les viticulteurs engagés dans cette voie.<br />

La palette <strong>de</strong>s leviers permettant <strong>de</strong> ré<strong>du</strong>ire les IFT est large. Alors, comment intervenir en<br />

pratique pour le ré<strong>du</strong>ire ?<br />

Au sommaire<br />

- L'IFT, premier indicateur <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong>s performances environnementales<br />

o Comment calculer les IFT sur son exploitation ?<br />

o Un critère important dans les démarches environnementales<br />

- Utiliser <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s préventives pour ré<strong>du</strong>ire les applications phytosanitaires


o En prévention <strong>de</strong>s maladies : miser sur la prophylaxie<br />

o Planter <strong>de</strong>s cépages résistants<br />

o Couvrir les inter-rangs<br />

o Ravageurs : utiliser la confusion sexuelle et favoriser la présence <strong>de</strong>s<br />

auxiliaires<br />

o Surveiller ses vignes : un indispensable<br />

- Penser aux métho<strong>de</strong>s alternatives à l'application <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>its phytosanitaires<br />

o Opter pour <strong>de</strong>s interventions mécaniques<br />

o Utiliser <strong>de</strong>s solutions <strong>de</strong> biocontrôle<br />

- Optimiser les applications <strong>de</strong> phytosanitaires sur la vigne<br />

o Traiter ou non, telle est l’éternelle question<br />

o Pulvériser avec un matériel en bon état <strong>de</strong> fonctionnement<br />

o L’Agroécologie, vers une approche globale <strong>de</strong>s modèles <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction<br />

Téléchargez le livre blanc : Les clés pour maîtriser les IFT dans les vignes.


Concurrence excessive<br />

Trois vignerons racontent leurs déboires<br />

avec les couverts végétaux<br />

Les couverts temporaires peuvent priver la vigne d’eau et d'azote, avec un impact négatif sur<br />

la vigueur, la surface foliaire ou même le ren<strong>de</strong>ment. Trois vignerons ont dû réagir face à<br />

cette concurrence excessive.<br />

Par Frédérique Ehrhard Le <strong>22</strong> février 2<strong>02</strong>3 Vitisphère.com<br />

Frédéric Schwertz et son couvert végétal. Pour éviter la concurrence il a revu ses pratiques. -<br />

crédit photo : DR<br />

A Goult dans le Vaucluse, Bruno Mille a implanté ses premiers couverts en 2<strong>02</strong>1 sur 10 <strong>de</strong><br />

ses <strong>23</strong> ha. « Fin mars, ils étaient déjà à 60 cm <strong>de</strong> haut. Comme la météo annonçait <strong>du</strong> gel, je<br />

les ai gyrobroyés. Mais les céréales <strong>du</strong> mélange ont repoussé. Pour finir <strong>de</strong> les détruire, j'ai<br />

dû repasser <strong>de</strong>ux fois le gyrobroyeur en mai et juin », indique-t-il.<br />

"dans le grenache non irrigué, j'ai per<strong>du</strong> 20 hl/ha"<br />

Dans <strong>de</strong>ux parcelles - une <strong>de</strong> caladoc et une autre <strong>de</strong> grenache - ce couvert mal détruit a<br />

provoqué une concurrence hydrique. « Les jeunes rameaux, peu vigoureux, ont rapi<strong>de</strong>ment<br />

arrêté <strong>de</strong> pousser, rapporte Bruno Mille. Dans le caladoc qui est irrigué, j’ai rattrapé la<br />

situation ; le ren<strong>de</strong>ment n’a que légèrement fléchi. Dans le grenache, qui n'est pas irrigué,<br />

j'ai per<strong>du</strong> 20 hl/ha ».<br />

Fort <strong>de</strong> cette expérience, l’année suivante il a détruit ses couverts d’un coup avec un outil à<br />

disques. « Au début <strong>du</strong> printemps, il y a eu quelques pluies, détaille-t-il. J'ai pu laisser les<br />

couverts jusqu'à début mai. Dans les <strong>de</strong>ux parcelles où j'avais eu <strong>de</strong>s problèmes l'année<br />

précé<strong>de</strong>nte, la vigne a bien poussé et j'ai atteint mon objectif <strong>de</strong> 80 hl/ha ».


Cette année, Bruno Mille va à nouveau détruire ses couverts avec <strong>de</strong>s disques. Et pour prendre<br />

encore moins <strong>de</strong> risques, il n’en a semé que dans les parcelles irriguées. « Je pourrai ainsi<br />

arroser si nécessaire pour compenser ».<br />

Destruction avancée pour limiter la concurrence azotée<br />

Au domaine <strong>de</strong>s Maëls, Frédéric Schwertz a lui aussi recalé ses pratiques pour éviter la<br />

concurrence <strong>de</strong>s couverts. Lui et sa femme Morgane cultivent 15 ha en bio à Argens-<br />

Minervois dans l'Au<strong>de</strong>, et font appel à <strong>de</strong>s agronomes pour suivre les besoins en eau <strong>de</strong> la<br />

vigne et réaliser <strong>de</strong>s analyses <strong>de</strong> pétiole. Dans ces analyses, pratiquées à partir <strong>de</strong> mai, il a<br />

observé plusieurs années un déficit d'azote après la <strong>de</strong>struction <strong>de</strong>s couverts, ce qui l'obligeait<br />

à corriger avec <strong>de</strong>s engrais foliaires. « En 2<strong>02</strong>0, j'ai fini par déci<strong>de</strong>r d'avancer cette<br />

<strong>de</strong>struction d'un mois, d'avril à mars, pour limiter la concurrence azotée », note Frédéric<br />

Schwertz.<br />

L'année suivante il a revu le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>de</strong>struction, qui se faisait jusqu'à présent par roulage.<br />

« En mars, les céréales <strong>du</strong> mélange n'étaient pas encore à épiaison et se sont redressées après<br />

le passage <strong>du</strong> rolofaca. Grâce au suivi hydrique, j'ai repéré une concurrence en eau. En juin,<br />

j'ai fini <strong>de</strong> détruire le couvert avec <strong>de</strong>s disques, ce qui a réglé le problème ».<br />

Puis à l’automne, il a supprimé les céréales <strong>de</strong> son mélange. Au printemps 20<strong>22</strong>, il a détruit<br />

ses couverts d’emblée avec son pulvérisateur à disque. Exit le roulage. A l’automne <strong>de</strong>rnier,<br />

nouveau changement. « J'ai semé un couvert seulement un rang sur <strong>de</strong>ux. Et comme j’avais vu<br />

qu’ils étaient bien détruits par l’outil à disque, j'ai réintro<strong>du</strong>it <strong>du</strong> seigle et <strong>de</strong> l'avoine afin <strong>de</strong><br />

mieux ameublir le sol et d'avoir un mulch épais l'été ».<br />

Même en Champagne, région pourtant plus arrosée que le Languedoc, les vignes peuvent<br />

souffrir <strong>de</strong> la concurrence <strong>de</strong> couverts trop développés. Baptiste et Gaël Dekeyne en ont fait<br />

l’expérience. Ces <strong>de</strong>ux frères pro<strong>du</strong>isent <strong>du</strong> champagne en bio sur 5 ha à Bethon, dans la<br />

Marne.<br />

Un risque <strong>de</strong> coulure<br />

« Quand nous avons démarré les couverts temporaires en 2016, nous avons atten<strong>du</strong> juin pour<br />

les rouler, afin <strong>de</strong> les laisser monter à graine et se resemer naturellement, raconte Baptiste.<br />

Ce n'était pas une bonne idée : ils ont pompé <strong>de</strong> l'eau et <strong>de</strong> l'azote dans le sol avant la<br />

floraison, ce qui a provoqué <strong>de</strong> la coulure sur nos chardonnays comme sur nos pinots.<br />

Heureusement nous avons réussi à rattraper la situation avec <strong>de</strong>s engrais foliaires pour<br />

obtenir un ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> 10 000 à 12 000 kg/ha ».<br />

En 2017, après avoir à nouveau observé <strong>de</strong> la coulure, les <strong>de</strong>ux frères ont conclu qu'elle était<br />

<strong>du</strong>e à la concurrence <strong>de</strong>s couverts plutôt qu’au climat. « L'année suivante, nous les avons<br />

détruits un mois plus tôt, en mai, dès l'étalement <strong>de</strong> la 8ème feuille. C'est à ce sta<strong>de</strong> que la<br />

vigne commence à pomper intensivement dans le sol », note Baptiste.<br />

"Nos vignes ont retrouvé leur vigueur"<br />

Le roulage reste efficace, car en mai les tiges <strong>du</strong> couvert sont déjà bien lignifiées. « Pour<br />

faciliter sa décomposition, nous encadrons sa <strong>de</strong>struction par <strong>de</strong>s applications d'extraits<br />

fermentés <strong>de</strong> consou<strong>de</strong>, qui stimulent également la vigne », précise-t-il. Après roulage, les


légumineuses et les crucifères disparaissent en quelques semaines, les céréales en <strong>de</strong>ux mois.<br />

« Depuis que nous roulons plus tôt, nous n'observons plus <strong>de</strong> concurrence, même dans une<br />

année sèche comme 20<strong>22</strong>. Et nos vignes ont retrouvé leur vigueur, avec une surface foliaire<br />

développée et <strong>de</strong> beaux bois », assure Baptiste.<br />

Gare au roulage<br />

En 20<strong>22</strong>, le Biocivam <strong>de</strong> l'Au<strong>de</strong> a comparé trois mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> <strong>de</strong>struction <strong>de</strong>s couverts -tonte,<br />

roulage et enfouissement par <strong>de</strong>s disques- réalisés à <strong>de</strong>ux dates, avril et mai. Il a testé ces six<br />

modalités dans trois parcelles, dont une au domaine <strong>de</strong>s Maëls. « Avec l’enfouissement<br />

précoce avec <strong>de</strong>s disques, la contrainte hydrique est restée proche <strong>de</strong> celle <strong>du</strong> témoin au sol<br />

travaillé. A l'inverse, le roulage tardif et le passage <strong>de</strong> disques tardif, eux, ont accéléré l'arrêt<br />

<strong>de</strong> croissance <strong>de</strong>s apex et ré<strong>du</strong>it la surface foliaire », note Anaïs Berneau, qui a mené ces<br />

essais. Dans la parcelle <strong>du</strong> domaine <strong>de</strong>s Maëls, le ren<strong>de</strong>ment moyen par cep a atteint 3,4 kg<br />

dans le témoin, 3,3 kg avec le passage <strong>de</strong> disques précoce et 2,6 kg, le niveau le plus bas, avec<br />

le roulage quelle que soit la date <strong>de</strong> l’intervention. Ce ren<strong>de</strong>ment n'a pas pu être mesuré pour<br />

la modalité ton<strong>du</strong>e. « Mais il y avait nettement moins <strong>de</strong> surface foliaire. Et à la taille, les bois<br />

étaient bien plus petits », note Frédéric Schwertz, qui a décidé <strong>de</strong> ne plus <strong>de</strong> tondre ces interrangs<br />

en 2<strong>02</strong>3 au vu <strong>de</strong>s résultats négatifs sur la vigne.


Union Auboise Vignerons en Champagne,<br />

Champagnes Devaux, Jacquart et<br />

Montaudon, <strong>de</strong>s records en 20<strong>22</strong><br />

<strong>22</strong> février 2<strong>02</strong>3 lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr<br />

Après un millésime 20<strong>22</strong> exceptionnel, tant au niveau <strong>de</strong> la quantité que <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s<br />

raisins vendangés, 20<strong>22</strong> est également une année record pour l’activité <strong>de</strong> L’Union Auboise<br />

Vignerons en Champagne (lire ici) qui atteint le chiffre d’affaires <strong>de</strong> 117 M€. En effet,<br />

L’Union Auboise a alimenté ses différents débouchés qui sont bien sûr le marché interne<br />

champenois, et surtout la commercialisation sous ses marques pour atteindre le volume record<br />

<strong>de</strong> 4,4 millions <strong>de</strong> bouteilles ven<strong>du</strong>es en 20<strong>22</strong>, dépassant <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 10 % ses prévisions<br />

initiales.<br />

Ainsi, L’Union Auboise a commercialisé à travers ces différentes structures : la Société<br />

Distribution Union Auboise S.D.U.A. (propriété à 100 % <strong>de</strong> L’Union Auboise) comprenant<br />

les Champagne Devaux, les Champagnes Charles Collin, Clérambault, Marquis <strong>de</strong> Pomereuil<br />

ainsi que les marques historiques <strong>de</strong> l’Union Auboise et Alliance Champagne (détenu à 50 %<br />

par L’Union Auboise avec la Covama) intégrant le Champagne Jacquart, Champagne<br />

Montaudon et les marques <strong>de</strong> distributeurs.<br />

Le cap <strong>du</strong> million <strong>de</strong> bouteilles a été franchi pour le Champagne Devaux en 20<strong>22</strong>, avec<br />

1 030 000 cols soit une évolution <strong>de</strong> +28 % en volume avec une confortation <strong>du</strong> prix moyen<br />

<strong>de</strong> vente <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> +4 %. La distribution à l’export s’est développée <strong>de</strong> +50 % en chiffre<br />

d’affaires, notamment à <strong>de</strong>stination <strong>du</strong> grand export. Quant à celle <strong>du</strong> marché français, elle a<br />

elle aussi continué son évolution à +17 % en chiffre d’affaires. Ainsi la répartition <strong>de</strong> nos<br />

ventes se rapproche <strong>de</strong> l’équilibre entre la France et l’Export.


Pour le Champagne Charles Collin, le Champagne Clérambault, le Champagne Marquis <strong>de</strong><br />

Pomereuil & les marques historiques <strong>de</strong> l’Union Auboise 20<strong>22</strong>, l’ensemble <strong>de</strong> ces activités<br />

reprises en début d’année et développées au sein <strong>de</strong> la SAS Société Distribution Union<br />

Auboise a également connu une évolution <strong>de</strong> +30 %, en atteignant globalement plus <strong>de</strong><br />

700 000 bouteilles. Toutes ces marques ont e atteint un niveau <strong>de</strong> vente historique avec une<br />

très forte évolution <strong>de</strong> leur prix moyen <strong>de</strong> vente entre +7 à +10 %. Les activités<br />

complémentaires en tant que mandataire <strong>du</strong> Champagne Charles Clément et <strong>de</strong> vins &<br />

spiritueux <strong>de</strong> prestige ont connu également <strong>de</strong> belles évolutions avec une progression <strong>de</strong><br />

+28 % en chiffre d’affaires.<br />

Quant aux Champagne Jacquart et Champagne Montaudon, ils réalisent une très belle<br />

progression sur tous les marchés. Alliance Champagne a réalisé, à travers ses 2 marques, un<br />

niveau <strong>de</strong> vente historique à plus <strong>de</strong> 5,2 millions <strong>de</strong> cols. Avec une amélioration sensible <strong>de</strong><br />

ses prix moyens <strong>de</strong> vente sur tous ses marchés.<br />

L’année 20<strong>22</strong> aura donc été exceptionnelle, pour tous les domaines d’activités stratégiques <strong>de</strong><br />

L’Union Auboise, confortant ses 3 <strong>de</strong>rniers exercices, et sera référente pour l’avenir.


Les chefs d’entreprise aubois affichent leur<br />

attentisme<br />

Conjoncture. Après une bonne année 20<strong>22</strong>, les prévisions sont plus mitigées face aux<br />

difficultés à surmonter.<br />

• Publié le <strong>22</strong> février 2<strong>02</strong>3 / Laurent Locurcio / Matot Braine<br />

Les chefs d’entreprise aubois ont détaillé leurs solutions pour faire face à la flambée<br />

<strong>de</strong>s prix <strong>de</strong> l’énergie au cours d‘une table ron<strong>de</strong>. (Crédit : LL)<br />

La maîtrise <strong>de</strong>s coûts énergétiques restera une préoccupation forte chez les dirigeants aubois<br />

et pour un certain temps. « À force <strong>de</strong> lire beaucoup <strong>de</strong> rapports sur le marché <strong>de</strong>s énergies et<br />

tous les contrats, je suis <strong>de</strong>venu un expert dans ce domaine, ce qui m’a d’ailleurs permis <strong>de</strong><br />

réaliser <strong>de</strong>s économies », analyse Hugues Dugrés, l’un <strong>de</strong>s intervenants <strong>de</strong> la table ron<strong>de</strong><br />

consacrée à cette thématique et plus largement à l’évolution <strong>du</strong>rable.<br />

Le directeur <strong>de</strong> l’usine auboise d’Accuri<strong>de</strong>, un grand fabricant <strong>de</strong> roues automobiles, a vu la<br />

facture électricité passer <strong>de</strong> 1,2 million à 3,6 millions d’euros en 20<strong>22</strong>. « Pour 2<strong>02</strong>3, on<br />

<strong>de</strong>vrait s’en tirer pour 5,5 millions d’euros mais j’espère une diminution pour 2<strong>02</strong>4 »,<br />

explique-t-il. Les 240 salariés <strong>de</strong> l’usine <strong>de</strong> la Chapelle-Saint-Luc ont accepté <strong>de</strong> travailler la<br />

nuit pour ré<strong>du</strong>ire la consommation d’électricité mais aussi diminuer les risques <strong>de</strong> coupure <strong>de</strong><br />

courant.<br />

« Nous avons un bâtiment <strong>de</strong> 1 400 m² sur lequel nous pensons poser <strong>de</strong>s panneaux<br />

photovoltaïques pour être en autoconsommation électrique », ajoute Angélique Guilleminot.<br />

Pour le traiteur <strong>de</strong> Brienne-le-Château, il est plus difficile en revanche <strong>de</strong> ré<strong>du</strong>ire les


consommations avec <strong>de</strong>s chambres froi<strong>de</strong>s qui doivent fonctionner en permanence pour<br />

préserver la sécurité alimentaire. Alain Gamba, patron d’une importante société <strong>de</strong> transport<br />

et <strong>de</strong> logistique à Ven<strong>de</strong>uvre-sur-Barse, estime que <strong>de</strong>s grands pas ont été faits.<br />

« Lorsque j’ai débuté, un poids lourd <strong>de</strong> 44 tonnes consommait 58 litres au 100, on est<br />

<strong>de</strong>scen<strong>du</strong> à <strong>22</strong> litres aujourd’hui », souligne-t-il.<br />

« Au niveau <strong>de</strong> la logistique il y a encore <strong>de</strong>s marges <strong>de</strong> manœuvre, nous allons expérimenter<br />

un système permettant <strong>de</strong> diviser par 50 le coût électrique au niveau <strong>de</strong> la manutention. »<br />

Julien Gervasoni, délégué territorial <strong>de</strong> Bpifrance rappelle que plusieurs dispositifs <strong>de</strong><br />

financement sont disponibles pour ai<strong>de</strong>r les chefs d’entreprise à accélérer leur transition<br />

énergique et les accompagner en termes <strong>de</strong> diagnostic et <strong>de</strong> conseil. « La nécessité d’aller<br />

vers la transition écologique peut aussi permettre <strong>de</strong> saisir <strong>de</strong>s opportunités nouvelles »,<br />

conclut-il.<br />

Attentisme ou pessimisme<br />

Un défi énergétique qu’il faudra relever dans un contexte qui se dégra<strong>de</strong>, comme en atteste la<br />

présentation <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la Banque <strong>de</strong> France, <strong>de</strong> la CCI et <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong>s expertscomptables.<br />

« Depuis la mise en place <strong>de</strong> notre indice <strong>de</strong> confiance à partir <strong>du</strong> ressenti <strong>de</strong><br />

chefs d’entreprise aubois, c’est la troisième note la plus basse, soit 10,2, que nous ayons<br />

enregistrée », relève Sylvain Convers.<br />

Pour le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la CCI <strong>de</strong> l’Aube, les résultats <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> conjoncture effectuée auprès<br />

<strong>de</strong>s ressortissants laissent apparaître un certain pessimisme pour 2<strong>02</strong>3, consécutif aussi à la<br />

succession <strong>de</strong> crises que les chefs d’entreprise ont rencontrées.<br />

Malgré tout, l’esprit <strong>de</strong> résilience <strong>de</strong>meure, et même s’il y a <strong>de</strong>s craintes sur les trésoreries et<br />

les carnets <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>, près <strong>de</strong> 70 % <strong>de</strong>s dirigeants interrogés vont maintenir les effectifs et<br />

15 % les augmenter au cours <strong>de</strong> l’année. Les chiffres <strong>de</strong>s experts-comptables sur l’activité <strong>de</strong>s<br />

TPE-PME, détaillées par Virgine Vellut, laissent apparaître que si l’activité a été globalement<br />

correcte en 20<strong>22</strong>, l’inflation <strong>de</strong>s matières premières, <strong>de</strong>s salaires et <strong>de</strong> l’énergie vont<br />

inévitablement peser sur les marges.<br />

« La rentabilité <strong>de</strong>s entreprises sur l’année 20<strong>22</strong> en sera affectée <strong>de</strong> manière significative »,<br />

craint Virginie Vellut. Malgré cela, <strong>de</strong>s secteurs parviennent à tirer malgré tout leur épingle<br />

<strong>du</strong> jeu. « Les prévisions d’investissements dans les entreprises <strong>du</strong> Grand Est pour 2<strong>02</strong>3<br />

s’établissent à 5,5 milliards d’euros, dont 4,7 milliards pour l’in<strong>du</strong>strie », souligne Ophélie<br />

Besson.<br />

La directrice <strong>de</strong> la Banque <strong>de</strong> France <strong>de</strong> Troyes rappelle que l’in<strong>du</strong>strie est le secteur qui<br />

affiche la plus forte progression en 20<strong>22</strong> dans le Grand Est (+ 13,6), <strong>de</strong>vant les services (+<br />

5,7%) et la construction (+4,6%), selon l’enquête régionale bilan 20<strong>22</strong> et perspectives 2<strong>02</strong>3 <strong>de</strong><br />

la Banque <strong>de</strong> France. L’in<strong>du</strong>strie affiche aussi les prévisions d’activité les plus optimistes (+<br />

4,9%), <strong>de</strong>vant les services (3,4%) et la construction (+1,4%).


Impôts : les députés relancent le débat sur<br />

la fiscalité pesant sur les PME<br />

Les députés Eric Coquerel (LFI) et Jean-René Cazeneuve (Renaissance) ont lancé les travaux<br />

ce mardi d'une mission d'information parlementaire sur les éventuelles différences <strong>de</strong> taxation<br />

entre PME et grands groupes, avec <strong>de</strong>ux approches très divergentes.<br />

Jean-René Cazeneuve et Eric Coquerel seront les co-rapporteurs <strong>de</strong> la mission d'information<br />

sur la fiscalité <strong>de</strong>s entreprises. (Jacques Witt/SIPA)<br />

Par Renaud Honoré<br />

Publié le 21 févr. 2<strong>02</strong>3 Les Echos<br />

Les grands groupes sont-ils suffisamment taxés ? Depuis le début <strong>du</strong> quinquennat et la<br />

polémique sur les « superprofits » , la question revient régulièrement dans le débat politique.<br />

Elle va être à nouveau au centre <strong>de</strong>s attentions avec la mission d'information parlementaire<br />

relative « aux différentiels <strong>de</strong> fiscalité entre entreprises », qui vient d'être lancée ce mardi à<br />

l'Assemblée nationale.<br />

L'initiative <strong>de</strong> cette mission revient à La France insoumise (LFI), qui l'avait réclamée dès cet<br />

été . « Au moment <strong>du</strong> débat sur les superprofits, il est apparu clairement une question sousjacente<br />

qui est celle <strong>du</strong> problème <strong>de</strong> la proportionnalité <strong>de</strong> la fiscalité entre entreprises.<br />

Plusieurs étu<strong>de</strong>s ont montré que les TPE et les PME payaient plus d'impôts que <strong>de</strong>s grands<br />

groupes, qui n'en payaient parfois pas <strong>du</strong> tout », explique Eric Coquerel, le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la<br />

commission <strong>de</strong>s Finances <strong>de</strong> l'Assemblée et rapporteur <strong>de</strong> la mission.<br />

Pour le député LFI, il « est important <strong>de</strong> faire un état <strong>de</strong>s lieux en la matière ». « Je pars avec<br />

un fort soupçon, mais j'accepte <strong>de</strong> voir si cela est vérifié dans les faits », avance-t-il.<br />

Postulat différent


L'élu insoumis ne sera pas seul aux manettes <strong>de</strong> cette mission parlementaire, sur laquelle le<br />

parti prési<strong>de</strong>ntiel Renaissance entend lui aussi peser. « Je pars d'un postulat différent »,<br />

prévient Jean-René Cazeneuve, rapporteur général <strong>du</strong> Budget, qui co-dirigera cette mission.<br />

« Il y a eu plusieurs étu<strong>de</strong>s sur le sujet, avec <strong>de</strong>s conclusions pas toujours i<strong>de</strong>ntiques et <strong>de</strong>s<br />

écarts entre entreprises bien plus faibles que ce qu'on imagine. Je veux m'attacher à parler <strong>de</strong><br />

l'ensemble <strong>de</strong>s prélèvements obligatoires qui pèsent sur les entreprises et pas seulement <strong>de</strong>s<br />

impôts directs », souligne-t-il.<br />

Tensions politiques<br />

Malgré ces points <strong>de</strong> départ très différents, les <strong>de</strong>ux élus disent vouloir parvenir à « un<br />

diagnostic partagé ». Mais le climat politique actuel se prête-t-il à ce genre <strong>de</strong> travail en<br />

commun ? La mission débute après les insultes échangées par les <strong>de</strong>ux camps lors <strong>de</strong><br />

l'examen <strong>du</strong> projet <strong>de</strong> loi sur les retraites au Palais-Bourbon, alors que la proposition <strong>de</strong> loi sur<br />

la nationalisation d'EDF <strong>du</strong> groupe socialiste avait déjà fait monter la pression entre députés.<br />

« Il est clair que la réforme <strong>de</strong>s retraites tend les rapports politiques, mais on peut travailler<br />

ensemble sur un autre sujet », assure Eric Coquerel. « On doit pouvoir surmonter les tensions<br />

politiques », renchérit Jean-René Cazeneuve. L'exercice aura en tout cas valeur <strong>de</strong> test, alors<br />

que David Amiel (Renaissance) et Manuel Bompard (LFI) avaient difficilement trouvé un<br />

terrain d'entente pour un diagnostic partagé lors <strong>de</strong> leur mission flash sur les bénéfices<br />

exceptionnels <strong>de</strong>s groupes énergétiques en octobre <strong>de</strong>rnier.<br />

Rapport final fin juin<br />

Ce mardi, la mission a tenu sa première audition, avec <strong>de</strong>s membres <strong>du</strong> Conseil <strong>de</strong>s<br />

prélèvements obligatoires. D'autres suivront, où l'on retrouvera aussi bien <strong>de</strong>s administrations<br />

(Trésor, fisc, etc.) que <strong>de</strong>s institutions comme l'OCDE, <strong>de</strong>s chercheurs <strong>du</strong> Conseil d'analyse<br />

économique ou <strong>de</strong> l'Institut <strong>de</strong>s politiques publiques, <strong>de</strong>s économistes et <strong>de</strong>s chefs<br />

d'entreprise. Le rapport final est atten<strong>du</strong> fin juin, et pourrait donner lieu, au-<strong>de</strong>là d'un éventuel<br />

constat partagé, à <strong>de</strong>s préconisations <strong>de</strong> chacun <strong>de</strong>s co-rapporteurs.<br />

« Ce que préconise Gabriel Zucman - un impôt universel touchant les gran<strong>de</strong>s entreprises en<br />

fonction <strong>de</strong> leur chiffre d'affaires - me paraît une idée intéressante », avance Eric Coquerel.<br />

« Je travaille sans a priori, si <strong>de</strong>s écarts significatifs <strong>de</strong> fiscalité pouvaient apparaître ici ou là,<br />

on peut envisager <strong>de</strong> proposer <strong>de</strong> modifier <strong>de</strong>s dispositifs », observe Jean-René Cazeneuve.


Emploi : la tournée <strong>de</strong>s métiers LVMH<br />

bientôt à Reims<br />

L’Hebdo <strong>du</strong> Vendredi le <strong>22</strong> <strong>02</strong> <strong>23</strong><br />

Le vendredi 3 mars, <strong>de</strong> 13 h à 18 h, l'hôtel <strong>de</strong> ville sera l'hôte <strong>de</strong> l'événement « You and me,<br />

les métiers d'excellence LVMH ». Il s'agit <strong>du</strong> ren<strong>de</strong>z-vous annuel <strong>de</strong> l’alternance et <strong>de</strong><br />

l’apprentissage dédié aux métiers <strong>de</strong> la création, <strong>de</strong> l’artisanat et <strong>de</strong> la vente <strong>du</strong> groupe <strong>de</strong> luxe<br />

LVMH, organisé <strong>de</strong>puis 2015. Une occasion unique pour les collégiens, étudiants, parents,<br />

enseignants ou <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’emploi <strong>de</strong> venir découvrir toutes les formations en alternance et<br />

stages <strong>du</strong> groupe, donnant accès à <strong>de</strong>s métiers aussi variés que couturier, maroquinier, joaillier<br />

ou encore conseiller <strong>de</strong> vente. En appui <strong>de</strong> cet événement, une plateforme digitale est ouverte<br />

avec plus <strong>de</strong> 3 500 postes (stage, alternance, interim, CDD et CDI) à pourvoir au sein <strong>de</strong>s 21<br />

Maisons <strong>du</strong> groupe pour la seule année 2<strong>02</strong>3. Infos et inscriptions : youandme.lvmh.com


Ren<strong>de</strong>z-vous <strong>de</strong> Bacchus<br />

Mardi 7 mars 2<strong>02</strong>3 à 19h au Clos à Reims.<br />

Le bois et le Champagne... Mariage d’amour ou<br />

<strong>de</strong> raison ?<br />

A l'occasion <strong>de</strong> la sortie <strong>du</strong> livre « Fûts et foudres <strong>de</strong> la Champagne – Rencontre avec <strong>de</strong>s créateurs <strong>de</strong><br />

vins inspirés », les auteurs et quelques vignerons vont vous raconter les relations intenses et<br />

délicieuses entre le roi <strong>de</strong> la forêt et le roi <strong>de</strong>s vins...<br />

Avec Catherine Coutant, Jérome Viard, Philippe Jamesse + 3 vignerons.<br />

« Pour en finir avec l’expression « femmes <strong>de</strong>… »<br />

Conférence jeudi 9 mars 2<strong>02</strong>3 à 18h30 - Epernay<br />

Musée <strong>du</strong> vin <strong>de</strong> Champagne et d’Archéologie régionale<br />

Entrée libre, réservation conseillée<br />

A l'occasion <strong>de</strong> la journée internationale <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong>s femmes, Aurélie Melin, Chargée <strong>de</strong> partenariat<br />

et <strong>de</strong> médiation Recherche et Patrimoine à l'Institut Georges Chappaz <strong>de</strong> la vigne et <strong>du</strong> vin et Océane<br />

Carneiro , Doctorante à l’université <strong>de</strong> Reims Champagne-Ar<strong>de</strong>nne, au CEREP proposent <strong>de</strong> mettre en<br />

lumière la situation <strong>de</strong>s viticultrices, <strong>de</strong>s années 1970 à nos jours, au sein <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> vigneron<br />

champenois grâce une approche à la fois socio-historique et sociologique.


Une maison <strong>de</strong> champagne vient <strong>de</strong> lancer<br />

son propre gin<br />

Maxime Mascoli<br />

Guillaume et Pauline Bonvalet autour <strong>de</strong> leur alambic «Gaston». « Nos <strong>de</strong>ux activités sont à<br />

équité. Pour nous, la distillation permet <strong>de</strong> commercialiser en un mois contre trois ans pour le<br />

champagne.»<br />

A Pierry, le champagne Bonvalet commercialise son premier gin, créé avec <strong>de</strong>s restes <strong>de</strong><br />

raisins. D’autres spiritueux, issus <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>its bios et locaux, vont suivre. Les propriétaires<br />

font le pari <strong>de</strong> l’économie circulaire en recyclant ce qui était considéré comme <strong>de</strong>s déchets.<br />

Dans la pénombre d’un grand hangar, sa coque <strong>de</strong> bronze attire notre regard. La seule lumière<br />

qui filtre vient <strong>de</strong> petits hublots qui s’alignent verticalement sur un grand cylindre. On dirait<br />

une fusée prête au décollage. Symboliquement, « Gaston », le surnom <strong>de</strong> l’alambic, l’est.<br />

C’est grâce à lui que le champagne Bonvalet à Pierry est prêt à mettre sur orbite son premier<br />

gin : Inflorescence. Sa particularité : l’alcool vient <strong>de</strong>s rési<strong>du</strong>s <strong>de</strong> raisins (peaux, pépins,<br />

rafles) que le champagne récupère chez <strong>de</strong>s vignerons bios. « C’est <strong>de</strong> l’économie circulaire,<br />

sourit Guillaume Bonvalet, le jeune gérant. On récupère même les restes <strong>de</strong> dégorgement pour<br />

parfumer notre gin. » Chez Bonvalet, l’ambition est claire : montrer qu’il est possible <strong>de</strong> faire<br />

autre chose que <strong>du</strong> champagne sans renier le terroir local puisque la marque cherche à utiliser<br />

un maximum <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>its locaux pour ses gin, whisky et eaux-<strong>de</strong>-vie.<br />

« La seule chose qu’on n’a pas trouvée localement, c’est le genévrier »<br />

C’est un défi pour la jeune maison <strong>de</strong> champagne, partie <strong>de</strong> rien en 2012. « Je n’ai pas <strong>de</strong><br />

famille dans le champagne, rappelle Guillaume Bonvalet. Ni <strong>de</strong> vignes. » Travaillant dans <strong>de</strong><br />

gran<strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong> champagne, il déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> créer sa société en vendant <strong>du</strong> vin créé par un<br />

autre vigneron, à Bisseuil. « La première année fut difficile. Je ne me suis pas versé <strong>de</strong> salaire.<br />

Mais j’ai réussi mon chemin <strong>de</strong> croix ! » Une abnégation qui lui a attiré la confiance <strong>de</strong>s<br />

vignerons et investisseurs. Ce qui lui a permis <strong>de</strong> développer sa marque acheteur qui tire<br />

aujourd’hui 100 000 bouteilles par an. Une levée <strong>de</strong> fonds lui a ainsi permis <strong>de</strong> s’installer à<br />

Pierry l’été <strong>de</strong>rnier, avec sa compagne Pauline, dans un bâtiment tout neuf dans la zone<br />

in<strong>du</strong>strielle. « On est en train <strong>de</strong> finaliser le showroom pour accueillir <strong>de</strong>s touristes. »<br />

Le but est autant <strong>de</strong> faire découvrir son champagne que ses spiritueux dont la gamme ne va<br />

pas cesser <strong>de</strong> s’élargir : « On prépare un whisky (voir par ailleurs) notre Esprit <strong>de</strong> malt va<br />

bientôt sortir et <strong>du</strong> ratafia à la fin <strong>de</strong> l’année. Et on prépare aussi un gin sans alcool. » Ces<br />

spiritueux sont réalisés avec un maximum <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>its locaux : « La seule chose qu’on n’a pas<br />

trouvée localement, c’est le genévrier pour le gin. Alors on a acheté un terrain à Chouilly pour<br />

planter le nôtre. »<br />

L’initiative intrigue beaucoup. « On a <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s maisons qui viennent voir nos installations<br />

pour voir comment on fait », s’enorgueillit Guillaume Bonvalet. Il n’y a pas que <strong>de</strong> la<br />

curiosité. Certains sont aussi intéressés pour revaloriser leurs déchets. « On propose aux<br />

vignerons <strong>de</strong> transformer leur rebèche (vins issus <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières <strong>presse</strong>s) en ratafia ou en eau-


<strong>de</strong>-vie. On peut tout faire grâce à notre alambic qui a été conçu sur-mesure pour nous. » Et ce<br />

n’est pas fini. « On a un partenariat avec une ferme <strong>de</strong> Saint-Martin-d’Ablois. On envoie nos<br />

déchets <strong>de</strong> distillat dans leur unité <strong>de</strong> méthanisation et en échange, ils nous donnent <strong>de</strong>s<br />

patates pour faire <strong>de</strong> la vodka. » Rien ne se perd, tout se transforme chez Bonvalet.<br />

Le whisky pour 2<strong>02</strong>5<br />

Pour l’instant, l’alcool est à peine coloré. Il faut dire qu’il n’est en fût que <strong>de</strong>puis quelques<br />

semaines. Dans un coin <strong>de</strong> la distillerie, trois tonneaux <strong>de</strong> vin <strong>de</strong> Bourgogne abritent le<br />

prochain pro<strong>du</strong>it <strong>de</strong> la distillerie Bonvalet : son whisky. « Pour l’instant, l’alcool tire à plus <strong>de</strong><br />

70 <strong>de</strong>grés, sourit Guillaume Bonvalet. Mais on sent déjà l’empreinte <strong>de</strong> l’orge et <strong>du</strong> bois. »<br />

Réalisé avec <strong>de</strong> l’orge bio <strong>de</strong> Marne et Haute-Marne, les 2 500 premières bouteilles attendront<br />

2<strong>02</strong>5 pour être commercialisées. « C’est nécessaire pour obtenir l’appellation whisky, qui<br />

n’est pas facile à obtenir ! » La bouteille portera l’appellation « Coteaux d’Épernay, single<br />

cask ».


Cellars in the sky : les meilleurs<br />

champagnes sur les vols moyens et longcourriers<br />

<strong>22</strong> février 2<strong>02</strong>3 LACHAMPAGNEDESOPHIECLAEYS.FR<br />

Les gagnants <strong>de</strong>s Business Traveller’s Cellars in the Sky Awards 20<strong>22</strong> ont été annoncés.<br />

Cellars in the Sky existe <strong>de</strong>puis 1985 et célèbre les meilleurs vins d’affaires et <strong>de</strong> première<br />

classe servis par les compagnies aériennes sur leurs vols.<br />

Cette année, Singapore Airlines a remporté cinq médailles d’or, pour le meilleur rouge <strong>de</strong><br />

classe affaires, la meilleure cave <strong>de</strong> classe affaires, la meilleure cave globale, la meilleure liste<br />

<strong>de</strong> vins <strong>de</strong> classe affaires présentée et la meilleure liste <strong>de</strong> vins <strong>de</strong> première classe présentée.<br />

Les juges étaient John Worontschak, Helen McGinn, les masters of wine, Peter McCombie et<br />

Sarah Abbott, et le juge en chef Charles Metcalfe, fondateur <strong>de</strong> l’International Wine<br />

Challenge.<br />

Cette année, Singapore Airlines a remporté cinq médailles d’or, pour le meilleur rouge <strong>de</strong><br />

classe affaires, la meilleure cave <strong>de</strong> classe affaires, la meilleure cave globale, la meilleure liste<br />

<strong>de</strong> vins <strong>de</strong> classe affaires présentée et la meilleure liste <strong>de</strong> vins <strong>de</strong> première classe présentée.<br />

Les juges étaient John Worontschak, Helen McGinn, les masters of wine, Peter McCombie et<br />

Sarah Abbott, et le juge en chef Charles Metcalfe, fondateur <strong>de</strong> l’International Wine<br />

Challenge.<br />

Pour 20<strong>22</strong>, <strong>22</strong> compagnies aériennes se sont inscrites. Pour ce qui nous intéresse voici les<br />

champagnes nommés :<br />

Les meilleurs <strong>de</strong> la première classe<br />

Or : Air d’Oman avec le Champagne Charles Heidsieck, Blanc <strong>de</strong>s Millénaires, 2007, France<br />

Argent : Qantas et Singapore Airlines avec le Champagne Taittinger Comtes <strong>de</strong> Champagne<br />

Blanc <strong>de</strong> Blanc, 2008.


Bronze : British Airways avec le Champagne Laurent Perrier Grand Siècle<br />

Les meilleurs <strong>de</strong> la classe affaires<br />

Or : Air Tahiti Nui avec le Champagne Charles Heidsieck Brut Réserve<br />

Argent : Singapour Airlines avec Champagne Piper-Heidsieck millésime 2014<br />

Bronze : Eva air, Finnair et Qantas avec respectivement le Champagne Castelnau Brut<br />

Millésime 2006 et le Champagne Joseph Perrier Cuvée Royale Brut et le Champagne<br />

Jacquart Brut Mosaïque.<br />

(source Business Traveller)


Résultats 20<strong>22</strong> : croissance <strong>de</strong>s ventes à<br />

<strong>de</strong>ux chiffres pour le groupe Campari<br />

<strong>22</strong> février 2<strong>02</strong>3 LACHAMPAGNEDESOPHIECLAEYS.FR<br />

Le chiffre d’affaires <strong>du</strong> groupe Campari s’élève à 2 697,6 millions d’euros, en hausse <strong>de</strong><br />

+24,2% sur une base déclarée ou <strong>de</strong> +16,4% en termes organiques (+9,6% au quatrième<br />

trimestre). L’effet <strong>de</strong> périmètre a été <strong>de</strong> -0,2%, tandis que l’effet <strong>de</strong> change a été <strong>de</strong> +7,9% (ou<br />

172,5 millions d’euros), principalement en raison <strong>de</strong> la vigueur <strong>du</strong> dollar américain.<br />

Analyse <strong>de</strong> la variation organique par zone géographique :<br />

Les ventes dans les Amériques (46% <strong>de</strong>s ventes totales <strong>du</strong> Groupe) ont augmenté<br />

organiquement <strong>de</strong> +16,6%. Le plus grand marché <strong>du</strong> Groupe, les États-Unis, a progressé <strong>de</strong><br />

+14,0 % (+39,3 % par rapport à l’exercice 2019 ou TCAC sur 3 ans <strong>de</strong> +11,7 %), grâce à la<br />

poursuite <strong>de</strong> la dynamique positive <strong>de</strong> la consommation sur site et <strong>de</strong>s foyers résilients. La<br />

performance positive sur l’ensemble <strong>de</strong> l’année est principalement <strong>du</strong>e à la croissance à <strong>de</strong>ux<br />

chiffres d’Espolòn, <strong>du</strong> bourbon Wild Turkey core, <strong>de</strong> Russell’s Reserve, d’Aperol et <strong>de</strong><br />

Campari, grâce à la forte <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>s consommateurs, bénéficiant également <strong>de</strong>s<br />

augmentations <strong>de</strong> prix. Les expéditions <strong>de</strong> Grand Marnier ont légèrement diminué (par<br />

rapport à une base <strong>de</strong> comparaison difficile <strong>de</strong> +44,6%) en raison <strong>de</strong> contraintes persistantes<br />

d’approvisionnement en verre, tandis que le portefeuille SKYY a diminué. La Jamaïque a<br />

enregistré une forte croissance à <strong>de</strong>ux chiffres grâce à Wray&Nephew Overproof et Campari.<br />

Dans les autres marchés <strong>de</strong>s Amériques, le Canada a enregistré une performance globale<br />

positive et le reste <strong>de</strong> la région, y compris le Brésil, le Mexique et l’Argentine, a enregistré<br />

une forte croissance grâce à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>s consommateurs.<br />

Les ventes en Europe <strong>du</strong> Sud, au Moyen-Orient et en Afrique (28% <strong>de</strong>s ventes totales <strong>du</strong><br />

groupe) ont augmenté <strong>de</strong> +18,2%. Le plus grand marché <strong>de</strong> la région, l’Italie, est en hausse <strong>de</strong><br />

+15,4%. Grâce à une forte consommation sur place et à <strong>de</strong>s hausses <strong>de</strong> prix réussies, aidées<br />

également par une météo clémente pendant l’été. La performance a été légèrement négative<br />

au quatrième trimestre (-1,5%), principalement en raison <strong>de</strong>s contraintes <strong>de</strong> disponibilité <strong>du</strong><br />

verre sur les vins mousseux. La France a progressé <strong>de</strong> +12,1%, principalement grâce à la<br />

croissance à <strong>de</strong>ux chiffres d’Aperol et <strong>de</strong> Riccadonna.


Le champagne <strong>de</strong> Brad Pitt aux Oscars<br />

L'acteur étasunien a été étroitement associé dans la création <strong>de</strong> ce champagne. (© Miraval)<br />

Publié le <strong>23</strong> <strong>02</strong> <strong>23</strong> L’hebdo <strong>du</strong> Vendredi<br />

En 2<strong>02</strong>0, l'annonce <strong>de</strong> la création <strong>de</strong> la maison <strong>de</strong> champagne Fleur <strong>de</strong> Miraval mettait au jour<br />

la collaboration entre Rodolphe Péters, vigneron <strong>du</strong> Mesnil-sur-Oger, et Brad Pitt, acteur<br />

étasunien et cogestionnaire <strong>du</strong> domaine viticole <strong>de</strong> Miraval, situé dans le Var. Si le<br />

prestigieux nectar rosé (exclusivement) est assez rare pour le commun <strong>de</strong>s mortels, les<br />

onéreux flacons ayant été pro<strong>du</strong>its à quelques dizaines <strong>de</strong> milliers d’exemplaires, celui-ci<br />

coulera à flot lors <strong>de</strong> la 95e cérémonie <strong>de</strong>s Oscars. Pour la <strong>de</strong>uxième année consécutive, <strong>du</strong><br />

Fleur <strong>de</strong> Miraval sera servi le 12 mars prochain, au théâtre Dolby <strong>de</strong> Los Angeles, lorsque<br />

l’Académie <strong>de</strong>s arts et <strong>de</strong>s sciences <strong>du</strong> cinéma remettra ses récompenses.

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