J'attends le numéro 63
Laboratoire de recherches créatives
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LABORATOIRE DE RECHERCHES CRÉATIVES
voir ce qu’on verra parce qu’il a
bien le droit ! Le droit de quoi ?
Il ne sait pas !
On vit des choses invraisemblables
quand on écoute les
complots de déglingos de
ces charlatans à la déroute
qui nous les broutent sans
vergogne, quand même les
cognes s’en prennent plein la
trogne alors qu’ils ne font que
garder les ivrognes, quand les
cigognes volent bien moins
que ces gentils garnements si
conciliants qui, sur les paliers,
surveillent avec opiniâtreté les
cages d’escaliers des appartements
fragiles des HLM de la
ville où des citoyens forcément
bien intentionnés viennent leur
acheter de quoi s’éclater. Bien
sûr, on ne sait pas avec quoi.
Eux-mêmes ne le savent pas,
parce que s’il le savait, il nous le
dirait ! Pas vrai ?! Même Marie
Jeanne et son amie Coco ne le
savent pas, ces gentilles fifilles
de la Bastille, plutôt friandes
de pastilles de menthe, ces héroïnes
si charmantes !
On vit des temps inavouables
où l’extrême droite la plus misérable
vient nous jouer, imperturbable,
celle qui va nous sauver
la France trop rance dont la
pestilence serait due, c’est tout
vu, à ces rastaquouères poilus
qui, devant comme derrière,
nous attendent au coin de la
rue pour nous faire la peau du
dos et nous remplacer, comme
des colons, dans nos maisons.
Chez les catéchumènes de la
souveraine LE PEN, ainsi font
font font les petites marionnettes
qui leur bouffent le plafond
avec les araignées qui s’y
sont installées depuis si longtemps
déjà qu’on avait oublié
qu’elles étaient là !
On vit sur une planète admirable
où au G7 tout le monde se
fait risette et ramène sa gouaille
en Cornouailles, où, ohé !, Joé
nous caresse la bedaine à
l’américaine (Amen, Biden !)
où Boris (on sait de qui il est le
fils !), nous fait croire qu’il nous
a à la bonne - il bouffonne, le
Johnson ! - où Angela minaude
et se baguenaude alors qu’elle
va surement, la demoiselle,
nous remonter les bretelles (rebelle,
la Merkel ?), où Suga, tout
juste échappé de Fukushima
( il a des idées, Yoshihide ?) ne
sait pas s’il doit venir avec ses
ninjas ou ses yakusas, voire les
deux à la fois, où Trudeau (Y en
a juste un de Justin ?) vient faire
le joli coco, le gentil bobo tout
droit sorti de Toronto, même
pas alcoolo, où Mario, qui s’y
connait à manier les euros, va
nous emberlificoter à l’infini
(Il en rit, le Draghi ?) et nous
faire prendre les tortellinis pour
des macaronis, quand notre
vieux pote Manu (Et oui, il a été
élu !) va se presser le citron, le
Macron, pour sortir de ces idées
auxquelles personne n’a songé
parce que pour y penser il faut
être super costaud du cerveau,
qu’il a, lui, hyper chaud, le rigolo
!
Et Jinping fait le forcing pour
dire que les Ouïghours se
gourent, parce qu’ils sont
gourds, que les tibétains font
tintin parce qu’ils sont zinzins,
que les Hans se pavanent parce
que, dans leur caleçon, ils ont
le havane comme des dragons.
Et Poutine, le Vladimir, ce triste
sire aux sourires de satire, enferme
même ses copains et ses
copines dans des boîtes de sardine
en partance pour la Sibérie
divine pour être bien certain
qu’ils ne feront pas les malins
ni les malines. Est-ce qu’ils rigolent,
tous ces guignols sanguins
? Est-ce qu’ils s’amusent
tous ces virus malsains ?
On vous l’a dit, on vit une
époque formidable dans un
monde admirable ! Allez, tous
à table !!
Alain (battable) DIOT. Juillet 2021.
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