La Kabbale Révélée - Vers La Lumiere
La Kabbale Révélée - Vers La Lumiere
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Demandez donc à un thon s’il apprécie sa propre chair, je ne pense pas qu’il<br />
vous répondra par l’affirmative. Je pourrai demander au thon<br />
maladroitement: «pourquoi tu ne l’apprécies pas? Lorsque je te mange, c’est<br />
tellement bon… A ta place, je serais au paradis.»<br />
Bien sûr ce n’est pas un dialogue réaliste, et pas juste parce que le thon ne<br />
parle pas français, mais aussi car nous savons instinctivement que le thon ne<br />
peut pas apprécier sa propre chair, alors que les humains peuvent, quant à<br />
eux, aimer le thon.<br />
Pourquoi aimons-nous le thon? Parce que nous le désirons. Le thon n’éprouve<br />
pas de plaisir pour sa propre chair car il ne la désire pas. Un désir particulier<br />
de recevoir du plaisir d’un objet spécifique se nomme un Kli (récipient/outil)<br />
et la réception de plaisir dans le Kli se nomme Ohr (Lumière). Le concept de<br />
Kli et d’Ohr est indiscutablement le plus important dans la sagesse de la<br />
<strong>Kabbale</strong>. Si vous parvenez à construire un Kli, un récipient pour le Créateur,<br />
vous recevrez Sa Lumière.<br />
Gérer ses désirs<br />
Maintenant que nous savons que les désirs engendrent le progrès, voyons<br />
comment nous nous en sommes servis au cours de l’histoire. En majeure<br />
partie, nous avons deux façons de manipuler les désirs: 1) En faire une<br />
habitude, les «domestiquer» ou les maîtriser par une routine quotidienne et 2)<br />
les diminuer ou les supprimer.<br />
<strong>La</strong> plupart des religions se servent de la première option, en «marquant»<br />
chaque action d’une récompense. Pour nous motiver à faire ce qui est<br />
considéré comme bien, nos parents et notre environnement nous ont<br />
récompensé par des réactions positives lorsque nous agissions<br />
«correctement». En grandissant, les récompenses ont progressivement<br />
cessées, mais nos actions sont désormais «marquées» dans nos esprits comme<br />
gratifiantes.<br />
Lorsque nous sommes habitués à quelque chose, elle devient à nos yeux une<br />
seconde nature. Toute action entreprise d’après notre nature fait que nous<br />
nous sentons toujours bien avec nous-mêmes.<br />
<strong>La</strong> seconde manière de gérer nos désirs - en les diminuant - est<br />
essentiellement appliquée par les enseignements orientaux. Cette approche<br />
suit une règle très simple: il est préférable de ne pas vouloir plutôt que de<br />
vouloir et ne pas avoir.<br />
Pendant de nombreuses années, il semblerait que nous ayons réussi à nous en<br />
sortir uniquement grâce à ces deux méthodes. Bien que nous n’ayons pas<br />
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