Bangladesh, catastrophes climatiques - Groupe URD

changements climatiques, il est nécessaire d'examiner aussi comment réduire la dépendance aux
activités agricoles traditionnelles qui sont extrêmement sensibles aux variations du climat. Le
fait est que sans investissements importants publics ou privés, national ou international dans la
recherche agronomique, le développement économique durable, etc. la vulnérabilité des
personnes face aux catastrophes climatiques ne cesse de croitre.
Pour faire face aux impacts néfastes des catastrophes au niveau local et national, la communauté
internationale semble elle aussi dépassée. La gouvernance mondiale actuelle semble ne plus
pouvoir contrôler les impacts négatifs de la mondialisation et de la course aux profits financiers
qu’elle valorise. La croissance économique à tout prix et le développement non durable entraine
une dégradation de l’environnement insoutenable dont les impacts climatiques sont
dramatiques à l’échelle planétaire. Le Bangladesh en paie le prix fort. Selon les études du GIEC
c’est l’humanité tout entière qui est sur la corde raide. « Aujourd’hui l’humanité se trouve
menacée dans son existence même par les désordres écologiques et climatiques, les drogues, les
pandémies, les manipulations génétiques et les armements. Elle s’asphyxie par sa propre
pollution, par le poids de son nombre, par la désertification qu’elle provoque, par l’épuisement
rapide des ressources accumulées pendant des millions d’années, par la destruction de la
biodiversité, des terres agricoles, des océans et en particuliers de celle des barrières de corail» 11.
11 J.Attali, « 7 leçons de vie pour survivre face aux crises ».
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