Bangladesh, catastrophes climatiques - Groupe URD

Partie 2
RESILIENCE ET IMPASSES
2.1 LA RESILIENCE, UNE APPROCHE MULTISECTORIELLE
Comment réagir maintenant face à ces crises multiples et à l’ampleur des besoins annoncés ?
Comment les individus, communautés et Etats peuvent-ils faire face ? La notion de résilience
est ainsi au centre des nouvelles préoccupations des acteurs communautaires, étatiques
et supra-étatiques. Elle se définit comme l’aptitude d’un système, d’une collectivité ou d’une
société potentiellement exposés à des aléas à s’adapter, en résistant ou en changeant, en vue
d’établir et de maintenir des structures et un niveau de fonctionnement acceptables 12. La
résilience se rapporte principalement à la capacité de résister aux situations présentant des
dangers avec un minimum de dommages et de s’en relever efficacement par la suite. Nous
pouvons parler de résistances mentale, morale, physique, matérielle et financière. La résilience
met en avant des idées encore nouvelles mais phares comme celles d’opportunités même dans le
chaos et de développement durable profitable pour tous. Pourtant, les études actuelles se
concentrent davantage sur les facteurs de vulnérabilité et les stratégies de renforcement des
capacités de résilience sont encore peu mises en avant, alors que c’est dans la compréhension
des vulnérabilités mais aussi des mécanismes de résilience que le défi pour la survie des
communautés et des Etats doit désormais se jouer.
12 Définition adaptée de celle de la Stratégie internationale des Nations Unies pour la prévention des
catastrophes.
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