Bangladesh, catastrophes climatiques - Groupe URD

avec tous les acteurs concernés, tout en rappelant les responsabilités de chacun et en replaçant
les dynamiques locales et les choix communautaires au cœur de toutes décisions. A cet égard, il
semble primordial de mieux prendre en compte les communautés que nous soutenons pour
mieux soutenir leurs démarches. Car nous le savons et l’histoire l’a toujours prouvée, les
changements profonds ne peuvent venir que de l’intérieur d’une société. Face aux échecs du
global dans sa vision du local, nous devons attirer toute notre attention sur des solutions locales
dans une vision globale. Nous devons commencer par comprendre au travers de nos
programmes à échelle locale ce que pensent les personnes de leurs conditions, des catastrophes
naturelles et de l’évolution climatique.
Quels changements sont souhaités par les individus et comment la communauté peut y
parvenir? Face aux crises à venir dans la prochaine décennie, la communauté internationale
comme l’Etat n’investissent que trop peu dans des solutions durables qui renforceraient les
capacités de résilience des communautés. Les personnes savent malheureusement qu’elles ne
doivent compter que sur elles mêmes. Elles mettent ainsi en avant des stratégies de survie, que
nous connaissons encore trop peu et qui s’organisent autours de leurs identités, traditions,
savoirs, rapports aux risques, créativité et de leur dynamique collective pour faire pression sur
la gouvernance actuelle en matière de réduction de leurs risques. C’est dans le sens de leurs
stratégies que nous devons avancer avec elles, tout en apportant aussi face à ces risques
climatique, économique et sécuritaire à résonnance mondiale nos connaissances et notre poids
pour peser à leur côté dans les décisions politiques futures.
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