1978-056 geschiedenis/histoire pharmacie - Kringgeschiedenis - Kava
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fonctions de conseiller communal de la ville de Bruxelles et celle<br />
de recteur de son université (1886-1888).<br />
Le nombre d'étudiants s'accroît rapidement à la suite de ces<br />
nouvelles dispositions et bientôt l'ouverture d'un troisième laboratoire<br />
s'avère nécesaire, portant ainsi le nombre de places disponibles<br />
à septante-quatre.<br />
A la mort du professeur Hauchamp, en 1871, J.-B. Depaire<br />
reprend le cours de <strong>pharmacie</strong> théorique et pratique.<br />
Le cours de matière médicale, <strong>histoire</strong> des drogues et des<br />
médicaments, fut confié pendant une année à Jos.-Edouard Van<br />
Risseghem, <strong>pharmacie</strong>n et docteur en sciences naturelles, puis repris<br />
par Achille Herlant, jeune <strong>pharmacie</strong>n agrégé suppléant, déjà connu<br />
par ses travaux scientifiques sur les falsifications du sous-nitrate<br />
de bismuth et sur le Penghawar Yambi. Nommé professeur extraordinaire<br />
en 1878, il sera chargé également du cours de microscopie.<br />
La loi de 1876 sur les études universitaires fut particulièrement<br />
défavorable à l'enseignement pharmaceutique. Les études<br />
moyennes réduites, les cours de candidatures abrégés, la durée<br />
raccourcie des études pharmaceutiques proprement dites provoquèrent<br />
un afflux considérable d'élèves mal préparés. Et, dès 1880,<br />
la construction d'une nouvelle Ecole de <strong>pharmacie</strong> est décidée.<br />
Désirant maintenir le niveau élevé atteint par son Ecole,<br />
J.-B. Depaire propose au Conseil d'administration de l'Université<br />
un nouveau projet de réorganisation, parce qu'il estime que les<br />
études telles qu'elles se présentent ne peuvent former que des<br />
praticiens, et que " si l'on veut mettre à la disposition de la justice<br />
des hommes capables de l'aider efficacement dans la recherche<br />
des crimes et des délits, on doit organiser dans les universités des<br />
cours complets de toxicologie. Si l'on veut, ainsi que l'exige un<br />
arrêté royal récent, que les Commissions médicales surveillent la<br />
pureté des denrées alimentaires et des boissons, il est indispensable<br />
que les <strong>pharmacie</strong>ns qui font partie de ces collèges connaissent<br />
d'une manière approfondie, les ressources de l'analyse chimique ".<br />
Il demandait, en conclusion, la création de nouveaux cours :<br />
analyse chimique quantitative approfondie, toxicologie chimique<br />
et analyse approfondie des substances alimentaires et des boissons,<br />
avec la description et la préparation des matières alimentaires,<br />
application du microscope à la matière médicale...<br />
La commission consultée approuve en tous points ces propo-