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SumResearch/ Studie naar alternatieven voor de vasthouding van gezinnen met kinderen in gesloten centra Bijlage: <strong>Interviews</strong><br />

verslag van het interview met Thierry Bonamis<br />

(Centre de Jodoigne) dd. 24.11.2006<br />

Team Naam<br />

Centre ouvert de Jodoigne Thierry Bonamis, directeur<br />

SumResearch Bart Canfyn<br />

SumResearch Charlotte Noël<br />

Aujourd’hui, la situation est tout à fait complexe et hypocrite. On donne<br />

des OPT (Ordre de Quitter le Territoire) alors qu’on sait pertinemment<br />

bien qu’ils ne seront pas mis en application. A Jodoigne, +/- 70 % des<br />

résidents sont soit en recours au CE (Conseil d’Etat), soit des mineurs<br />

illégaux (moitié/moitié). Avant, les CPAS aidaient les mineurs et leurs<br />

familles. Maintenant, ils sont envoyés dans les centres ouverts Fedasil.<br />

Lors de la première phase de la procédure d’asile (phase de recevabilité),<br />

les demandeurs d’asile reçoivent uniquement une aide matérielle: dans<br />

un centre d’accueil ou dans un logement particulier. L’accueil à grande<br />

échelle se fait dans les centres Fedasil et ceux de la Croix-Rouge,<br />

l’accueil dans un logement particulier se fait via les ILA (Initiatives<br />

Locales d’Accueil) ou les ONG.<br />

Aujourd’hui, le centre de Jodoigne possède une capacité de 180 places<br />

et accueille 154 personnes, dont 22 MENA et 15 familles (dont certaines<br />

sont là depuis quelques jours, d’autres depuis quelques années). Le<br />

centre dispose de chambres de 4 personnes (+/- 16 m²).<br />

Aucun terme n’est prévu pour ces mineurs illégaux et leur famille. 11 ou<br />

12 familles sont là et on ne sait pas quand elles vont partir.<br />

Au centre de Jodoigne, les résidents ont la possibilité de travailler<br />

(voir A.R. permettant le travail rémunéré dans les centres): nettoyage,<br />

service au réfectoire, etc. Cela apporte plus de calme et (un peu) plus<br />

de respect des lieux de vie.<br />

L’organisation dans le centre est basé sur un système communautaire<br />

(repas collectifs et à horaires fixes). Les repas sont produits sur<br />

place.<br />

Les entrées et sorties du centre sont tout à fait libres, mais les<br />

personnes en fonction à l’accueil doivent être informées de qui entre et<br />

sort (toujours 2 personnes en permanence).

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