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Sicherheit 2010 - Center for Security Studies (CSS) - ETH Zürich

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<strong>Sicherheit</strong> <strong>2010</strong><br />

que l’armée est un «mal nécessaire». Cependant, environ autant de personnes sont<br />

d’avis que l’armée joue un rôle central en Suisse, ce qu’ils évaluent positivement<br />

(40%, −1%). Pour 13% (±0%) des sondés l’armée pourrait être supprimée.<br />

Valeur de l’obligation de servir: L’obligation de servir ne se base pas seulement<br />

sur des réflexions militaires, mais aussi sur l’idée normative selon laquelle la défense<br />

nationale est un devoir de tous les citoyens. En <strong>2010</strong>, cette idée normative est partagée<br />

par 62% des citoyennes et citoyens suisses. 34% estiment que la défense nationale<br />

est nécessaire, mais ils veulent le moins possible y avoir affaire personnellement.<br />

Recommander de faire une carrière militaire: Environ six sondés sur dix, soit 9%<br />

de plus que lors des derniers relevés en 2001, recommanderaient à une connaissance<br />

de faire un service d’avancement. 1 Le prestige sociétal d’une carrière militaire semble<br />

avoir repris de l’importance depuis l’introduction de l’armée XXI. Alors que,<br />

lors des précédents sondages, un nombre important de personnes interrogées ne<br />

pouvaient pas répondre à cette question (ne sait pas / pas de réponse), en <strong>2010</strong> ce<br />

nombre est nettement plus petit.<br />

Cadres de milice: Contrairement à ce qui est couramment supposé, le prestige des<br />

cadres de milice ne diminue pas de manière constante. Il a nettement augmenté par<br />

rapport au dernier relevé en 2005 portant sur l’attitude des citoyennes et citoyens<br />

suisses envers la <strong>for</strong>mation militaire des cadres. 70% (+7% en comparaison avec<br />

2005) pensent que l’expérience militaire en matière de conduite est un avantage<br />

pour la vie professionnelle civile. Depuis 1998, environ 40% (<strong>2010</strong>: 41%) des sondés<br />

estiment qu’une carrière militaire peut présenter des désavantages sur le marché du<br />

travail. 63% (+9% en comparaison avec 2005) considèrent un avancement militaire<br />

comme un honneur. En <strong>2010</strong>, cette attitude connaît la même cote qu’en 1983.<br />

88% des personnes interrogées sont «tout à fait» d’accord ou «plutôt d’accord»<br />

que «l’armée suisse ne peut fonctionner que si des personnes capables sont disposées<br />

à faire un service d’avancement pour devenir sous-officiers ou officiers». Malgré ce<br />

taux élevé en faveur du système de milice à l’échelon de cadre, 80% des personnes<br />

interrogées approuvent la proposition d’engager davantage d’officiers de carrière<br />

s’il y a un manque d’officiers de milice. En 2005, les partisans de cette proposition<br />

étaient nettement moins nombreux. À première vue, cette attitude, contradictoire<br />

envers les cadres de milice, reflète le large refus (79%) de l’obligation de grader: le<br />

1 La question posée en <strong>2010</strong> a été légèrement adaptée. La différence entre caporal et lieutenant a été supprimée.<br />

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