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Bulletin 2004 - Schweizerische Gesellschaft für ...

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Generalversammlung und Jahrestagung <strong>2004</strong>Assemblée générale et journée d'études <strong>2004</strong>Comparer les comparatismes :la diversité des perspectives sur la comparaisondans les sciences des religionsJournée annuelle de la Société Suisse pour la Science des Religions27 novembre <strong>2004</strong>L’emploi tous azimuts de la comparaison chez les évolutionnistes, les structuralisteset les phénoménologues de la religion a rendu problématique l’exercice de la méthodecomparative dans l’étude des religions. Quelle forme de comparaison pratiqueraujourd’hui pour éviter les pièges dans lesquels sont tombés les représentantsde ces grands courants théoriques ? Un rapide tour d’horizon nous conduit à distinguerprincipalement trois positionnements actuels par rapport au comparatisme,chacun étant évidemment susceptible d’être nuancé :Une première tendance préfère renoncer à la comparaison transculturelle en concentrantses efforts sur l’étude des faits religieux particuliers avec pour seul horizon deréférence la culture à laquelle ces faits appartiennent. La comparaison, si elle est pratiquée,intervient uniquement dans l’explication des contacts historiques entre les religions.Un autre courant conçoit la comparaison comme un outil indispensable à la créationde modèles théoriques généraux. Le comparatisme est compris dans cette optiquecomme une tentative de dégager des similitudes entre les différents systèmes religieux.Les universaux recherchés n’ont toutefois pas le même caractère ontologiqueque les catégories fixées par la phénoménologie de la religion : ce sont des conceptsissus de l’activité cognitive des chercheurs – par conséquent falsifiables et sujets àmodifications – qui, une fois coordonnés les uns aux autres, mettent en évidence lesprocessus réguliers à l’œuvre dans les faits religieux particuliers.Un troisième courant accentue la dimension contrastive du comparatisme. Ici ce nesont pas les points communs, mais les différences, qui sont soulignées entre les cultures.En confrontant les uns aux autres certains discours, pratiques ou institutions relevantde la sphère du magico-religieux, on s’attache à mettre en relief le caractèrespécifique des systèmes culturels dans lesquels ces faits magico-religieux sont respectivementenglobés. Ce comparatisme singularisant, contrairement au précédent, nevise pas l’identification de mécanismes généraux pour la religion, mais bien plutôtune meilleure compréhension des cultures dans leur ensemble et des logiques qui lesstructurent. Il n’est pas nécessaire que les religions comparées appartiennent à descultures contiguës ; bien au contraire elles peuvent être prises dans des contextes5

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