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Revue des musiques 1 er Jungfrau Music Festival à Interlaken du 6 au 12 juillet Une semaine de haut niveau Après le tour de chauffe de l’été 2002, le 1 er Jungfrau Music Festival est sur les rails. Au programme, entre le 6 et le 12 juillet, six concerts de gala et un concours international. Cette avalanche de notes estivales va débuter le dimanche 6 juillet à Interlaken avec un concert conjoint de la Landwehr de Fribourg et du Brass Band Bürgermusik de Lucerne. Le lendemain, la station oberlandaise accueillera, pour une prestation gratuite pour le public âgé de moins de seize ans, la Junge Bläserphilharmonie de la Rhénanie du Nord-Wesphalie. Big band et harmonie en dialogue La manifestation suivante, mardi 6 juillet, est prévue à Thou- ne. Il s’agit d’un projet peu ordinaire, confrontant une grande harmonie, la Feldmusik de Sarnen (Rolf Schumacher) et le Martin Streule Jazz Orchestra. Les deux formations dialogueront dans une interprétation hors du commun de la suite «Casse-noisettes» de Tchaïkovski. L’arrangement pour big band est signé Duke Ellington tandis que la transcription pour harmonie est l’œuvre de John McKenzie Rogan. Retour à Interlaken et à la musique militaire le mercredi avec une grande formation étrangère: le Marine Band de la Flotte royale des Pays-Bas. Le jeudi permet de reprendre son souffle tandis que le vendredi 11 juillet se terminera sur un concert de l’Harmonie Séance du Comité central de l’ASM à Aarau nationale des jeunes des Pays-Bas. Enfin, le concert de clôture du samedi 12 juillet reviendra au Swiss Army Big Band sous la conduite de Pepe Lienhard. Concours international gratuit En effet, l’entrée sera libre pour le concours international qui commencera le vendredi 11 juillet avec les productions de la Koninklijke Harmonie St-Cecilia Hoeselt’ (Belgique), du Kfar Vradim Youth Band (Israël), du Wind Band of Shanghai Jiaotong University P.R.C. (Chine) et de l’Anglo-Chinese School (Independent) Symphonic Band (Singapour) qui sont en lice en 2 e catégorie (niveau 3 et 4). Lucerne 2006 se profile déjà à l’horizon Le 1 er Festival suisse de musique de divertissement (FSMD) en 2004 à Schwytz-Brunnen et la Fête fédérale des musiques de Lucerne 2006 ont largement alimenté les débats du Comité central (CC) de l’ASM en réunion le second week-end de mai à Aarau. Deux semaines après l’Assemblée des délégués (AD) d’Einsiedeln, le CC s’est retrouvé pour deux jours de séance avec les présidents des Commission de musique (CM) et de rédaction (CR). Le président central Hans Luternauer a dû constater à regret que quatre membres du CC ne pourraient pas ou seulement partiellement participer à ces débats. Il a en revanche salué avec plaisir la naissance de la petite Carla Simona qui est venue réjouir le foyer d’Andrea Tognoni, membre de la CM. Dans le détail des affaires Le président central a donné aussi le feed-back sur une AD au riche programme annexe. Grosso modo, les échos sont positifs. Le caissier Heini Füllemann a constaté que les finances évoluaient dans le cadre prévu. Werner Willi, responsable des jeunes, a informé sur les préparatifs du prochain camp de l’Harmonie nationale des jeunes (HNJ) qui regroupera 68 instrumentistes (en léger recul). Il a émis le vœu que les concerts prévus à Jona (vendredi 25 juillet), Delémont (samedi 26 juillet) et Interlaken (dimanche 27 juillet) rencontrent le succès populaire espéré. Chef des vétérans, Andreas Blum a rappelé la rencontre des responsables agendée au 11 octobre à l’hôtel Aarauhof à Aarau. Martin Scheidegger (communication) a pour sa part annoncé que l’imprimerie Zollikofer prendrait en charge le coût des prochaines brochures d’invitations aux AD. La perspective de Lucerne 2006 plane déjà Même si la prochaine Fédérale n’est que dans trois ans, elle projette déjà son ombre sur le travail de la CM. Une enquête à ce propos a été lancée auprès des CM cantonales. Les premières réponses sont déjà rentrées. Les conclusions seront diffusées lorsque le dépouillement sera achevé. Plusieurs groupes de travail ont planché sur la révision complète de la liste des morceaux imposés (plus de 1500 œuvres). La CM va prochainement entreprendre une vision locale des salles de concours à Lucerne et dans la région. La CM a renoncé à la composition de nouvelles études pour les cours d’instrument. Une liste valable dans l’ensemble de la Suisse va être compilée avec le concours des CM cantonales qui, pour la plupart, disposent déjà d’un excellent matériel. Schwytz 2004: un jury de haute volée Un jury international, composé de Johan de Meij, Gerd D. Buitenhuis, Peter Sigrist et Eric Conus, va plancher sur les œuvres reçues dans le cadre du concours de composition pour les imposés du 1 er FSMD. Les 22 experts requis pour les compétitions de Schwytz 2004 vont prochainement être sollicités par courrier. Dans la perspective de ce concours, les manifestations suivantes sont programmées: 21 mars 2004, séminaire/workshop à Berne sur la musique de divertissement (dans le cadre du Swiss Entertainment Contest), 14 mai 2004 cérémonie «kick off» à Schwytz pour le lancement du FSMD (présentation des pièces victorieuses du concours de composition en catégorie moyenne et Une dernière formation sera aussi en compétition dans cette classe le lendemain, samedi 12 juillet: le «Golden Sail» Wind Band of Affiliated Middle School (Chine). Le même jour verra se produire le seul ensemble de 1 ère catégorie (niveau 5 et 6): le Vlaams Fanfare Orkest de Belgique. En outre pendant toute la semaine se déroulera le séminaire de direction donné par Eugene M. Corporon, dont UNISONO a déjà parlé. (jrf) concert avec l’orchestre de représentation et le brass band de l’Armée), 3 juillet 2004 création des imposés des différentes catégories dans le cadre du Jungfrau Music Festival à Berne (orchestre de représentation et brass band de l’Armée). La pagination d’UNISONO Afin de gérer la pagination d’UNISONO, Martin Scheidegger a présenté le budget pages de notre revue. Le fait réjouissant que la rédaction ait toujours passablement de matériel rédactionnel en attente contrait aussi à une gestion avisée de l’espace à disposition. Par rapport aux 500 pages rédactionnelles allouées par le contrat avec Zollikofer, le CC a accepté la mise à disposition – contre paiement – de 150 pages supplémentaires. Institués après le séminaire au vert du CC, les groupes de travail «Jeunesse» et «Finances» ont commencé à œuvrer. Le chemin jusqu’aux solutions praticables semblent encore long. Mais, vu l’importance de ces deux sujets, leur traitement mérite toute l’attention possible. Martin Scheidegger (adapt. jrf) 24 UNISONO 12 •2003 •2003
Il centenario della nascita di Stephan Jaeggi secondo Franco Cesarini Marce come stelle immortali nel firmamento bandistico Fin da giovanissimo Stephan Jaeggi rivelò il suo straordinario talento per la musica e per la composizione in particolare. Ancor prima degli studi musicali, compiuti al Conservatorio di Basilea (dal 1922 al 1926), ebbe modo di dar prova di quanto grande fosse il suo potenziale. La prima composizione di cui si ha notizia è la marcia «Treu Vaterland» (1921), dedicata alla società di musica di Fulenbach (suo paese natale), nella quale era attivo come clarinettista. Il primo successo significativo venne nel 1922, con l’esecuzione della fantasia drammatica «Titanic», eseguita dalla Musica cittadina di Olten. Quest’opera figura tutt’oggi, occasionalmente, nei programmi di concerti delle nostre società di musica e resta una tra le sue composizioni più amate dal pubblico. Sull’onda del successo di «Titanic» Jaeggi scrisse alcune altre pagine quali la «Jubel Ouvertüre» (1923), i valzer da concerto «Heimatzauber» (1923) e «Rheinwellen» (1923), la seconda fantasia drammatica «Nidwaldens Schreckenstage» (Giorni di terrore nel Nidvaldo, 1924). Altre opere di cui si sono in pratica perse le tracce, sono le ouverture «Karnevals Rückzug» (1929), «Menschen von Heute» (1930) e «Die geheimnisvolle Maske» (1930). Uno spiccato senso melodico Da una prima disamina delle opere giovanili, si possono trarre alcune interessanti informazioni sulla personalità di Jaeggi compositore: si evidenzia, sopra ogni altra caratteristica, il suo spiccato senso melodico. Dal punto di vista armonico, rimane legato allo stile del romanticismo tedesco, con qualche inflessione modale, senza mai allontanarsi da un genere prettamente tonale. Nelle sue opere si trovano spesso cromatismi armonici, dissonanze non risolte, risoluzioni inattese, fino alla disalterazione degli accordi (alterazione contemporanea ascendente e discendente di una nota all’interno di un accordo). Le sue forme preferite sono ereditate dal periodo classico e romantico. Dal profilo ritmico, non si allontana mai dai metri convenzionali, pur essendo a conoscenza delle nuove tendenze in atto (soprattutto dopo il «Sacre du printemps» di Stravinsky). La particolarità di Jaeggi non sta dunque nell’uso di un linguaggio musicale innovativo (si ricordi che nel 1925 fu pubblicata la prima opera dodecafonica di Schönberg, e che il trattato «Téchnique de mon language musical» di Messiaen è del 1927), quanto nell’originalità nell’uso del materiale, per così dire, tradizionale. Un’approfondita formazione musicale Nel 1923 Jaeggi fece la scuola reclute nella musica militare e l’anno seguente seguì la scuola di sottufficiale. In seguito gli fu affidata la banda del reggimento 50. In quegli anni, la miglior via per dedicarsi alla direzione di una società di musica era quella di seguire i corsi di direzione per sottufficiali. Infatti, in assenza d’altri corsi specifici, quella via rappresentò per molti anni l’unica possibilità di formazione per direttori di banda. Jaeggi ebbe la fortuna di poter combinare le nozioni imparate in conservatorio con quelle apprese durante la scuola di sottufficiale. La sua formazione musicale era quindi molto più approfondita di quella della maggior parte dei suoi colleghi. Nel 1924 iniziò l’attività di direttore con le società di Wolfwil (1924–26) e di Hägendorf- Rickenbach (1924–42). In seguito la carriera lo portò a dirigere le società di Langendorf, Olten, Soletta, Kappel e l’«Helvetia» di Grenchen. Nel 1927 partecipò per la prima volta ad una festa federale, quella di La Chaux-de- Fonds. Alla testa della musica di Hägendorf- Rickenbach ottenne il primo rango in terza categoria. Alla Festa federale di Berna del 1931, questa volta in seconda categoria, con la stessa società ottenne un lusinghiero secondo rango. Inoltre, alla stessa festa, ottenne, alla testa della Stadtmusik di Soletta in prima categoria, il primo rango ex aequo con la musica di Sion. La creazione di un repertorio originale per banda Torniamo ad occuparci delle composizioni: all’inizio del Novecento, quando le bande in tutti i paesi europei avevano ormai stabilizzato l’organico, si presentò per la prima volta l’esigenza di creare un repertorio originale per quel mezzo espressivo. Se prima del 1910 le composizioni originali per banda rappresentavano una vera e propria rarità (ad esclusione di inni e marce), a partire da quella data l’evoluzione musicale tese a creare un repertorio di valore artistico anche per le bande. Così in Inghilterra nacquero opere che ancor oggi restano pietre miliari del repertorio bandistico originale. Mi riferisco, per esempio, alle famosissime «Suite» Op. 28 N° 1 e 2 di Gustav Holst, o alla «English Folk Song Suite» di Ralph Vaughan-Williams. In Francia il livello d’assoluta eccellenza raggiunto dalle musiche militari parigine stimolò la creazione di veri e propri capolavori del genere (per esempio «Dyonisiaques» di Florent Schmitt, del 1913). Anche in Svizzera si sentì l’esigenza di creare Rivista bandistica UNISONO 12 •2003 25
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Seite 13 und 14: Cocktails in Kürze CISM-Wettbewerb
Seite 15 und 16: 1924 begann er seine Tätigkeit als
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Seite 19 und 20: Aux points, la première maîtrise
Seite 21 und 22: Les experts Ont jugé les prestatio
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