unisono - Schweizer Blasmusikverband

Revue des musiques26 e Concours suisse de solisteset d’ensembles (CSSE) de LangenthalInscriptionsjusqu’au 14 maiLe Concours suisse de solisteset d’ensembles de Langenthal(CSSE/SSEW) vient de passer sonpremier quart de siècle, et sa 26 eédition va coïncider avec le centenairede l’Association cantonaledes musiques bernoises (ACMB).La compétition 2005 se déroulerale 17 septembre prochain, maisles inscriptions sont prises jusqu’au14 mai courant.Au cours des dernières années,le concours a été moderniséprogressivement et complété parune finale et l’octroi de titres deCSSE-Winner et de CSSE-Junior-Winner (réservé aux solistes néen 1986 ou plus jeunes). Lesvainqueurs de chaque catégoried’instrument participent à lafinale où ces titres sont décernés.Ces nouveautés ont amené pourle public et les instrumentistes unsupplément de suspens.Inscriptions:jusqu’au 14 maiLe délai pour les inscriptionsau concours 2005 – agendé ausamedi 17 septembre – est doncfixé au 14 mai prochain. Pour êtrevalables, elles devront être accompagnéesdu paiement de lafinance d’inscription. Le CSSE estouvert à tous les instrumentistesdes classes d’âge entre 1965 et1991.Conditions: être amateur etjouer dans une société ou uneécole de musique suisse ou liechtensteinoise.Le concours estouvert aux instruments suivants:flûte traversière, clarinette, hautbois,saxophone, basson, bugle,cornet, trompette, cor, alto mib,baryton, euphonium, tromboneet basse.Trois sortes d’ensemblesLe concours pour ensembles– où il n’y a pas de limite d’âge –est divisé en trois catégories:quatuor de cuivre (deux cornets,alto, euphonium), ensemble decuivres et formation de bois (detrois à dix instrumentistes,dont au plus trois instrumentsd’accompagnement). Les corspeuvent également jouer dans lesensembles de bois.Formulaires d’inscription etrèglements du concours peuventêtre commandé auprès deNelly Eggimann,Spielgasse 3,3115 Gerzensee,e-mail: kmvbms@swissonline.ch,tél. 031 781 22 81.On trouvera encore d’autresinformations sur le site internetdu concours qui est hébergé parl’Association bernoise desmusiques: http://bkmv.ch.Titres romandsà défendreL’an passé, une jeune fille,Sina Brun de Kriens (LU), a remportéles deux titres toutes catégories,junior et senior. La jeuneflûtiste lucernoise (17 ans) enétait à sa première participation àLangenthal. 205 jeunes (+39) et10 ensembles (–6), soit quelque250 musiciens, avaient pris lechemin de Langenthal (BE) pourconcourir dans les treize catégoriesen lice.Les Romands avaientremporté six victoires, dont uneen ensemble: Edi Lepagier,cornet à l’Ancienne Cécilia deChermignon (VS), Gilles Rocha,baryton à la Concordia de Vétroz(VS), Sandi Donzallaz, saxophonede la Fanfare de Perroy (VD),Alain Oberson, basse d’Ursy (FR),et Valentin Bassenne, hautbois àl’Orchestre d’harmonie deFribourg. Le Chant du triton deVuippens a réussi la passe dequatre, après 2001, 2002 et 2003dans la catégorie ensembles debois où l’Echo de Chippis avaitpris la 3 e place.Martin Moser/ jrfJean-Raphaël FontannazRédacteur romandA l’heure où le printempsrefleurit de promesses, à l’instantoù les fanfares ressortentde leur hibernation empreintede répétitions pour donnerleurs concerts «annuels», aumoment où les cuivres recommencentà envahir les ruespour laisser ruisseler leurssonneries aux façades des bâtiments,au moment où toutparaît resourire à la vie, Mario atiré sa révérence.Pendant une bonne demi-douzaine d’années, j’ai faitpartie de ces trompettistes qu’il a accompagnés deses conseils et de ses encouragements, de ses précepteset de ses coups de gueule. Mario Alberti, c’était d’abordune carrure, taillé dans le roc de ces chantiers où ilavait fait ses premières armes. C’était ensuite une staturequi en imposait autant que les grues qu’il avait aimémanier dans sa jeunesse. Mais c’était surtout une présence.A un maître et à un amiCar sous la carapace impressionnante se cachait aussi uncœur débordant de générosité. Derrière ses yeux toujoursrieurs, parfois taquins, voire égrillards, parfois brillants,voire perçants, il y avait un regard empathique qui transperçaitles apparences et décapait les faux semblants.Il fallait l’entendre tonner de sa voix de stentor dansles catacombes du Conservatoire de la Place Neuve.Mais il fallait aussi l’en voir émerger rayonnant de sonsourire malicieux. Il fallait l’observer concentré sursa partition avant un passage à découvert. Mais il fallaitaussi le découvrir lors de l’après-concert quand illaissait éclater sa gouaille et sa bonhomie. Il fallait lesurprendre le matin dans la grande chambre de sa fermeà Carrouge, la blanche tignasse en bataille, la barbeébouriffée et les sourcils peignés en arrière. Mais il fallaitaussi apprendre à écouter les traits décoiffants de sonexpérience éclectique.Depuis quelques années, nos chemins s’étaient croisésmoins souvent. Mais les retrouvailles n’en étaient queplus chaleureuses. La dernière fois, en mai passé, lors d’unfestival mémorable dans l’enceinte du CERM de Martigny.Il m’avait raconté, avec sa force coutumière et son humourhabituel, les récentes étapes de sa lutte contre la maladie.Un combat dont il pensait avoir triomphé. Jusqu’à l’autrejour où le journal s’est fait messager de la pire des nouvelles.Mario s’est envolé, comme les notes de sa trompette …A Dieu Mario, pour la première fois, tu nous as fait de lapeine …Jean-Raphaël FontannazLire aussi dans ce numéro l’Hommage d’Alain Perreten.UNISONO 8 • 2005 29