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BIEL BIENNE 20. FEBRUAR 2024 MARKT / MAGAZIN MARCHÉ / MAGAZINE
BIEL BIENNE 20 FÉVRIER 2024
9
Satya
Bawidamann
übt
vor Wettbewerben
bis zu sechs
Stunden
am Tag.
MUSIK
Junger Meister
des guten Klangs
Der Bieler Satya Bawidamann sass bereits
als Vierjähriger am Klavier, er gewann diverse
Preise, studiert in Neuenburg und verzaubert
das Publikum am 13. März im Schlössli in Biel.
VON LARA MINA CHRIST
Spontan setzt sich Satya
Bawidamann im Lago Lodge
in Nidau an das alte Klavier
und greift in die Tasten. Es
ertönt Mozarts dritte Klaviersonate.
Viereinhalb war der
heute 19-Jährige, als er gefragt
wurde, welches Instrument er
spielen wolle: Klavier. «Der
Bezug zu diesem Instrument
kam durch meine Grosstante,
welche Organistin war», berichtet
der Musikstudent.
Talent. Bald besuchte der
Knirps erste Unterrichtsstunden,
Lehrer und das Umfeld
erkannten sein Talent und die
Begeisterung für das Instrument,
auch mit Singen begann
er. 2013 wurde Bawidamann
in den Chor der Solothurner
Singknaben aufgenommen,
wo er auch als Sopransolist
sang. Noch heute inspiriert ihn
Andreas Reize, der damalige
Chorleiter und mittlerweile
Thomaskantor zu Leipzig. «Er
ist ein aussergewöhnlicher Musiker
mit einem unglaublichen
Wissen über Barockmusik.» Fasziniert
ist der junge Pianist auch
von Daniel Barenboim und seiner
Philosophie des bewussten
Zuhörens. «Nid nur lose,
sondern zuelose», verdeutlicht
Bawidamann. Und doch geht er
seinen eigenen Weg: Sein Anspruch
ist, sich selbst zu bleiben
und die eigene Interpretation
eines Stückes zu finden.
Erfolge. Schon auf der Sekundarstufe
stand die Musik
im Zentrum. Sein Können ermöglichte
ihm die Aufnahme
ins SKS-Förderprogramm
(Sport-Kultur-Studium) und
später einen Auftritt mit dem
Sinfonieorchester des TOBS
im Gymnasium Biel-Seeland.
«Eine unglaublich schöne Erfahrung»
sei es gewesen, erinnert
er sich. Der junge Pianist
hat bereits mehrere Preise am
schweizerischen Jugendmusikwettbewerb
(SJMW) gewonnen,
darunter einen 1. Preis
mit Auszeichnung am Finale in
Kriens 2021 und einen 2. Preis
am Finale in Lugano 2023.
Für seine zwei Vertonungen
des Gedichts «Der Einsiedler»
von Eichendorff für Gesang
mit Klavierbegleitung erhielt
er 2023 eine Auszeichnung
für die beste Maturaarbeit
im Nicht-MINT-Bereich am
Gymnasium Biel. Nun studiert
er an der Musikhochschule
in Neuenburg bei Paul Coker.
«Das Klavierstudium soll den
Grundstein meiner Karriere bilden.»
Konzerte wolle er geben,
«dirigieren, unterrichten und
komponieren», das Wichtigste
jedoch: «Kreativ sein.»
Bühne frei. Nervös ist
der Bieler vor seinen Auftritten
meistens. «Man muss sich
auf die Musik konzentrieren.»
Sobald er dann spiele, sei die
Anspannung weg. «Vor Konzerten
übe ich schon bis zu
sechs Stunden am Tag.» Interpretieren
der «grossen Komponisten»,
von Barock (Bach) bis
Impressionismus (Ravel), seien
«Leidenschaft und gleichzeitig
Herausforderung». Wichtig sei
es, die Stücke über einen langen
Zeitraum zu spielen, damit man
sie begreifen und gut interpretieren
könne. Bei aller Arbeit müsse
man «die Stücke aber auch mal
beiseitelegen und setzen lassen»,
empfiehlt Bawidamann.
«Nimmt man sie wieder hervor,
fallen einem andere Dinge auf
und man entdeckt neue Interpretationsmöglichkeiten.»
Die Auswahl der Stücke
werden dem Anlass und Publikum
angepasst. Für den
Auftritt am 13. März 2024,
im Schlössli in Biel-Mett um
15 Uhr, soll es unter anderem
Bach, Mozart und Beethoven
werden. «Allzu wilde Musik
passt eher nicht in ein Seniorenheim»,
meint er. n
PAR
LARA
MINA
CHRIST
MUSIQUE
Un jeune maître
du bon son
Le Biennois Satya Bawidamann jouait déjà
du piano à quatre ans, il a remporté divers prix,
étudie à Neuchâtel et enchantera le public le
13 mars au Schlössli à Bienne.
Spontanément, Satya Bawidamann
s’assoit au Lago Lodge
à Nidau, devant le vieux piano
et s’attaque à la troisième sonate
pour piano de Mozart. Le
jeune homme de 19 ans avait
quatre ans et demi lorsqu’on
lui a demandé de quel instrument
il voulait jouer: le piano.
«Le lien avec cet instrument
m’est venu de ma grand-tante,
qui était organiste», raconte
l’étudiant en musique.
Talent. Très vite, le petit
garçon a suivi ses premiers
cours, les professeurs et son
entourage ont reconnu son
talent et son enthousiasme
pour l’instrument, et il a également
commencé à chanter.
En 2013, Satya Bawidamann a
été admis dans le chœur des
Singknaben de Soleure, où il a
également chanté en tant que
soprano soliste. Aujourd’hui
encore, Andreas Reize, le chef
de chœur de l’époque, devenu
entre-temps Thomaskantor à
Leipzig, l’inspire. «C’est un
musicien extraordinaire qui a
une connaissance incroyable
de la musique baroque.» Le
jeune pianiste est également
fasciné par Daniel Barenboim
et sa philosophie de l’écoute
consciente. «Ne pas seulement
entendre, mais vraiment écouter»,
explique Satya Bawidamann.
Et pourtant, il suit sa
propre voie: son exigence est
de rester lui-même et de trouver
sa propre interprétation
d’un morceau.
Succès. Dès l’école secondaire,
la musique était au
centre de ses préoccupations.
Ses compétences lui ont permis
d’être admis au programme
d’encouragement SCE (sportculture-études)
et plus tard de se
produire avec l’orchestre symphonique
du TOBS au gymnase
Bienne-Seeland. «Une expérience
incroyablement belle»,
se souvient-il. Le jeune pianiste
a déjà remporté plusieurs prix
au Concours suisse de musique
pour la jeunesse (CSMJ), dont
un 1 er prix avec mention à la
finale de Kriens en 2021 et un
2 e prix à la finale de Lugano en
2023. Pour ses deux mises en
musique du poème «Der Einsiedler»
de Joseph von Eichendorff
pour chant et piano, il a
reçu en 2023 une distinction
pour le meilleur travail de
maturité dans le domaine non-
MINT au gymnase de Bienne.
Il étudie désormais à la Haute
école de musique de Neuchâtel
avec Paul Coker. «Les études
de piano doivent constituer
la base de ma carrière». Il veut
donner des concerts, «diriger,
enseigner et composer», mais
le plus important: «être créatif».
PHOTO: JOEL SCHWEIZER
En scène. Le Biennois est
généralement nerveux avant
ses représentations. «Il faut
se concentrer sur la musique.»
Dès qu’il joue, la tension disparaît.
«Avant les concerts, je
m’entraîne déjà jusqu’à six
heures par jour.» Interpréter
les «grands compositeurs», du
baroque (Bach) à l’impressionnisme
(Ravel), est «une passion
et en même temps un défi.» Il
est important de jouer les morceaux
sur une longue période
afin de pouvoir les comprendre
et bien les interpréter. Tout en
travaillant, «il faut aussi parfois
mettre les morceaux de côté
et les laisser se poser», recommande-t-il.
«Si on les ressort,
d’autres choses nous frappent
et on découvre de nouvelles
possibilités d’interprétation.»
Le choix des morceaux
est adapté à l’occasion et au
public. Pour la représentation
du 13 mars 2024, au Schlössli
de Bienne-Mâche à 15 heures,
il devrait s’agir entre autres de
Bach, Mozart et Beethoven.
«Une musique trop sauvage
ne convient pas vraiment
à une maison de retraite»,
estime-t-il.
n
Satya
Bawidamann:
«Avant les
concerts,
je m’entraîne
jusqu’à
six heures
par jour.»
menu
von Tobias Jaberg,
dipl. Chefkoch und
Diätkoch, Stv. Küchenchef
Hirslanden Klinik Linde
Biel, Silbermedaillengewinner
Kocholympiade
Stuttgart 2020.
Es gilt als israelisches
Nationalgericht, stammt
aber wohl ursprünglich
aus den nordafrikanischen
Maghreb-Staaten. Wer diesen
Eintopf aus pochierten
Eiern in einer aromatischwürzigen
Sauce aus Tomaten,
Zwiebeln, Peperoni
und Bohnen einmal gelöffelt
hat, mag sich jedoch
nicht mehr mit Fragen der
Herkunft beschäftigen –
Hauptsache aus der eigenen
Küche. Einfach kochen,
kosten, geniessen:
Shakshuka
Für 4 Personen
1 Zwiebel
2 Knoblauchzehen
Olivenöl
200 g Borlotti-Bohnen
350 g rote Peperoni
1 Dose Pelati-Tomaten
15 g Harissa-Paste
wenig Fenchelsamen
wenig gemahlener
Kreuzkümmel
4 Eier
Petersilie und Koriander
Salz und Pfeffer
Die Bohnen über Nacht in
kaltem Wasser einweichen.
Zwiebel und Knoblauch fein hacken,
Peperoni in kleine Würfel
schneiden. Die Bohnen rund 35
Minuten weichkochen.
In einer grossen Bratpfanne
Zwiebeln und Knoblauch im
Olivenöl andünsten. Harissa,
Kreuzkümmel und Peperoni
dazugeben und 5 Minuten
weiter dünsten.
Pelati, Fenchelsamen und
gekochte Bohnen dazugeben
und ca. 20 Minuten leicht
köcheln lassen. Mit Salz und
Pfeffer abschmecken.
Zuletzt kleine Mulden ins
Gericht drücken, die rohen
Eier hineingeben und zugedeckt
4 Minuten mitgaren.
Zum Servieren gehackte
Petersilie und Koriander
darüber streuen.
Tipps:
n Ob zum Brunch oder als
kleine Hauptmahlzeit –
mit selbstgemachtem Naan-
Brot serviert, ist Ihnen
der Applaus sicher.
n Wenn Sie und Ihre Gäste
es etwas schärfer mögen,
können Sie auch mit
frischen Chilis würzen.
n Zum Verfeinern
können Sie etwas zerbröselten
Feta oder einen Klacks
Crème fraîche oder Naturjoghurt
dazugeben.
DES MONATS
DU MOIS
par Tobias Jaberg, chef et
cuisinier diététique, chef
de cuisine adjoint de la
Hirslanden Clinique des
Tilleuls de Bienne, médaillé
d’argent des Olympiades
des Cuisiniers de
Stuttgart 2020.
Il est considéré comme le
plat national israélien, mais
il est probablement originaire
des pays du Maghreb
d’Afrique du Nord. Une fois
que l’on a goûté à ce ragoût
d’œufs pochés dans une
sauce aromatique et épicée
à base de tomates, d’oignons,
de poivrons et de
haricots, on ne se pose plus
de questions sur son origine
– l’essentiel est qu’il provienne
de sa propre cuisine.
Il suffit de cuisiner, de goûter
et de savourer:
Shakshuka
Pour 4 personnes
1 oignon
2 gousses d’ail
huile d’olive
200 g de haricots Borlotti
350 g de poivrons rouges
1 boîte de tomates pelées
15 g de pâte d’harissa
un peu de graines de fenouil
un peu de cumin moulu
4 œufs
persil et coriandre
sel et poivre
Faire tremper les haricots
dans de l’eau froide pendant
une nuit. Hacher finement
l’oignon et l’ail, couper les
poivrons en petits dés. Faire
cuire les haricots pendant
environ 35 minutes jusqu’à
ce qu’ils soient tendres.
Dans une grande poêle,
faire revenir l’oignon et l’ail
dans l’huile d’olive. Ajouter
l’harissa, le cumin et le
poivron et continuer à faire
revenir pendant 5 minutes.
Ajouter les tomates pelées,
les graines de fenouil et
les haricots cuits et laisser
mijoter légèrement pendant
environ 20 minutes.
Assaisonner avec du sel
et du poivre.
Pour finir, presser des petits
creux dans le plat, y mettre
les œufs crus et les faire
cuire à couvert pendant
4 minutes.
Pour servir,
parsemer de persil et
de coriandre hachés.
Tuyaux:
n Que ce soit pour un
brunch ou un petit repas
principal, servi avec du pain
naan fait maison, vous êtes
sûr d’être applaudi.
n Si vous et vos invités
aimez les plats un peu plus
épicés, vous pouvez également
les assaisonner avec
des piments frais.
n Pour affiner le tout,
vous pouvez ajouter un
peu de feta émiettée ou un
soupçon de crème fraîche
ou de yaourt nature.
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