des bouchons silicone.- Porte de communication crééeentre le restaurant scolaire et lasalle annexe.- Les portes fenêtres extérieures ontété remplacées par des portesayant de bonnes performancesvis-à-vis de l’étanchéité à l’air(structure aluminium avec jointspériphériques).- La porte du bureau a été munie dejoints périphériques et en pied.- Une porte pleine avec jointpériphérique a été mise en placeentre le restaurant et l’office.- Les gaines d’amenées d’air chaud etles gaines de ventilation ont étémunies de clapets électriquescommandés par un coup de poingqui commande également l’arrêt dela chaudière et des groupes deventilation.- L’enveloppe a été auscultée, tous lesdéfauts d’étanchéité ont été traités.Des mesures complémentaires :- Un groupe de pilotage chargé derédiger des consignes afin derépondre à toutes les situationspossibles d’alerte (la communes’est faite accompagner de l’IRMadans cette démarche).- Réunion d’information et deconcertation avec les enseignants,les parents, les industriels,l’Education Nationale, les servicesPompiers, les services municipauxconcernés.- Aménagement intérieur : armoireéquipée de biscuits, bouteillesd’eau, pharmacie, Cette armoire estrégulièrement mise à jour (fiche desuivi) : jeux et fournitures scolairesdestinés à occuper les enfantspendant l’alerte : poste de radio àpiles, commande mécanique decondamnation des VMC.Ces travaux ont duré jusqu’en 2002 : leC.E.T.E (Centre d’Etudes Techniques etl’Equipement de Lyon) a validé ces travauxet les salles de confinement commesécuritaires.- 1m 2 par personne (1.5 recommandé).- 2.5m 3 par personne (3.6 m 3 recommandé).- Perméabilité : 0.5 volume par heureet sous 10 pascals.- Durée du confinement : 2 heures.Un premier exercice de mise à l’abri aeu lieu le 17 janvier 2003. Il s’en estsuivi une première analyse et depuis,toutes les années, la communauté scolaireorganise deux exercices de mise à l’abri,L’éducation aux risques majeurs à l’écoleSylvette Pierron et Evelyne Allain, IFFO-RMELa démarche adoptée au sein de l’école est avant tout de développer la culture du risque en prenant appui sur la connaissance duterritoire et sur la mémoire des évènements majeurs qui l’ont affecté. Elle vise à former le futur citoyen à des comportementsresponsables pour réduire sa vulnérabilité.L’article 5 de la loi n° 2004-811 du 13 août 2004 de modernisation de la sécurité civile, codifié dans le Code de l’éducation àl’article L. 312-13-1. constitue un texte fondateur de cette éducation.« Tout élève bénéficie, dans le cadre de sa scolarité obligatoire, d'une sensibilisation à la prévention des risques et auxmissions des services de secours ainsi que d'un apprentissage des gestes élémentaires de premier secours. […] »Approche disciplinaireNon exhaustif, un inventaire desentrées par niveaux et par matières esten ligne à partir du site www.prim.netpour l’enseignement général et professionnel.Il fait actuellement l’objet d’uneremise à jour pour intégrer les nouveauxprogrammes de SVT, ceux degéographie étant actuellement en coursde refonte.Ainsi dans le 1 er degré, il est possible des’appuyer sur la découverte du mondeet de l’environnement familier. Despistes pédagogiques sur ce thème ontété élaborées par l’inspection académiquede Dijon et par des formateursdu réseau « risques majeurs éducation ».Elles sont accessibles sur www.ifforme.fr/SitePedago/accueil_pedago.htmAu collège, le cycle central (5/4 èmes )permet de traiter ces questions. Lesenseignements d’éducation civiqueabordent les concepts de solidarité et desécurité du global au local. La connaissancedes risques majeurs peut êtremise en œuvre à la lumière conjointedes programmes de géographie (« Franceet aménagement du territoire ») etdes sciences de la vie et de la terre(« géologie externe : évolution des paysages», « activité interne du globe »).Par un croisement des savoirs, lesprogrammes des disciplines offrent eneffet la possibilité, de comprendre etd’acquérir une capacité d’action face àl’évènement. A titre d’exemple sur lerisque sismique, la connaissance del’aléa peut-être étudiée en SVT(mécanismes tectoniques), en physique(aspects énergétiques) et en mathématiques(approche statistique dumonde). Les enseignants de géographieapporteront un éclairage sur lavulnérabilité des enjeux et surl’aménagement du territoire.L’histoire, la littérature et l’enseignementdes langues pourront, quant à eux,proposer une lecture historique et/ousociétale du risque. Au delà de l’approche« scientifique et technique », lesdémarches artistiques et culturellespeuvent aussi, en sollicitant la sensibilitéet la créativité des élèves, s’emparerde cette thématique. Les thèmes deconvergence constituent également uncadre pour l’éducation aux risques, lesrisques majeurs apparaissent clairementidentifiés dans le thème 6 sur la« sécurité ».Pour le primaire et le collège, cetteéducation peut s’appuyer, par ailleurs,sur les piliers 6 et 7 (« compétencessociales et civiques » et « autonomieet initiative ») du socle commun deconnaissances et compétences.18 Juin 2007Risques Infos n°19
Au lycée la complexité des systèmeshomme/environnement sera appréhendéedans plusieurs disciplines dont l’éducationcivique, juridique et sociale.Tout au long de la scolarité la généralisationd’une éducation à l’environnementpour un développement durable sedoit de favoriser la prise en compte desrisques majeurs qui interpelle de façontransverse les sphères humaine,économique et environnementale.■ Circulaire n°2004-110 du 8 juillet2004, parue au BO n°28 du 15 juillet2004 relative à la généralisation del'éducation à l'environnement pourun développement durable■ B.O hors série n°05 du 25 août 2005 :programmes de collège et thèmes deconvergence■ B.O hors série n°29 du 20 juillet2006 : socle commun de connaissanceset compétences(Les B.O de l’éducation nationale sonttéléchargeables à partir du site :www.education.gouv.fr)Approche par « projets »L’établissement, lieu d’apprentissage etde mise en œuvre de la citoyenneté estun cadre privilégié pour ancrer laréflexion dans un territoire identifié. Ilpeut aussi être le cadre d’une gestioneco-responsable à travers les démarches« E3D » ou d’agenda 21 scolaire. Levolet sur l’éducation à la prévention durisque majeur s’inscrit donc, de facto,dans le projet d’établissement.■ Article D. 312-40 du code de l’éducationDans les collèges et les lycées, cetenseignement et cette formation sontmis en œuvre en application desprogrammes et dans les différentesactivités organisées par l’établissementdans le cadre du projet d’établissement ;le projet d’établissement prend encompte les propositions du comitéd’éducation à la santé et à la citoyennetémentionné à la section IV du titreIer du décret n° 85-924 du 30 août1985 relatif aux établissements publicslocaux d’enseignement.L’éducation nationale offre également lapossibilité, via les dispositifs de projetsinterdisciplinaires et partenariaux telsque les Travaux Personnels Encadrés,les Projet Pluridisciplinaire à CaractèreProfessionnel, les Ateliers Scientifiqueset Techniques ou encore les classes àProjet Artistique et Culturel, de mobiliserun groupe d’enseignants, d’élèves, departenaires extérieurs à l’éducationnationale, sur des thèmes variés parmilesquels peut figurer le risque majeur.Ils sont les cadres d’une approchedécloisonnée et permettent une miseen action effective des élèves dansl’apprentissage des savoirs.Le Plan Particulier de Miseen Sûreté (PPMS)Quand il n’est pas seulement réalisépour satisfaire à l’obligation réglementaire,bien plus qu’un plan de mise enLe réseau de formateurs « risquesmajeurs et éducation » (formateursRmé) mis en place par le ministère del’écologie et du développement durabledepuis le début des années 90 s’efforcede développer une culture du risque dèsle plus jeune âge. Animé par l’institutfrançais des formateurs risques majeurset protection de l’environnement (IFFO-RME), ce réseau regroupe des personnelsde l’éducation nationale et des professionnelsde la prévention et de la gestion desrisques qui interviennent sur les champsopérationnels et culturels de l’éducation àla prévention des risques. Ils peuvent êtremobilisés sur l’ensemble du territoire national.www.iffo-rme.frsûreté des élèves et des personnels, ladémarche éducative qui sous tend lePPMS permet de mobiliser l’ensemblede la communauté scolaire, parentscompris, et de déclencher descomportements adaptés et solidairesface à l’évènement majeur.■ BO hors-série de l’EN sur la mise enplace du PPMSL’opération risques.meteo.eduun cheminement en 7 étapes ponctué d’activités pratiques- Pour comprendre les phénomènes météorologiques à l’origine des inondations.- Pour assurer la compréhension des cartes de vigilance météorologique et de vigilance crues- Pour améliorer les comportements à adopter en cas d’alerte météorologique.www.risques.meteo.eduLa question de l’éducation et de laculture ne saurait s’arrêter auxportes de l’école. Elle s’inscrit dans uncontinuum d’apprentissage tout au longde la vie. Les collectivités, responsablesde l’information préventive despopulations, sont des interlocuteursprivilégiés pour accompagner cesdémarches éducatives. Elles peuventainsi apporter une aide aux éducateursdans et hors l’école, à traversl’accompagnement et la mise àdisposition d’outils. Ces actionsconjointes rapprochent jeunes, adulteset élus dans une conscience de leurexposition aux risques et du niveaud’acceptation qui en découle, jusqu’auxmesures de mitigation nécessaires. ■Risques Infos n°19Juin 200719