Rapport de stage - DREAL Languedoc-Roussillon
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Mémoire <strong>de</strong> Travail <strong>de</strong> Fin d’Etu<strong>de</strong> ENGEES – UDS – <strong>DREAL</strong> LR<br />
Globalement, les courbes présentent <strong>de</strong>s allures régulières, sinusoïdales ou pyramidales.<br />
N’avoir qu’une partie <strong>de</strong>s courbes (nuits non suivies) limite les possibilités <strong>de</strong> modélisation<br />
complète du cycle. Cependant, on note que les heures <strong>de</strong> maximums varient <strong>de</strong> 15h30 à 18h30 et<br />
sont fixes pour une station donnée, <strong>de</strong> même que les moments <strong>de</strong> début d’augmentation, le<br />
matin. Ceci laisse penser que la modélisation est possible lorsque le comportement du cours<br />
d’eau est connu.<br />
Le graphique présenté en Figure 14 permet <strong>de</strong> se rendre compte que la saturation<br />
n’augmente qu’après que la luminosité ait atteint son maximum (mesurée avec l’appareil<br />
Sixtomat).<br />
Figure 14 : Evolution conjointe <strong>de</strong> la saturation et <strong>de</strong> la luminosité<br />
4.3. Propositions d’améliorations <strong>de</strong>s paramètres mesurés<br />
Dans cette partie, les voies d’étu<strong>de</strong>s et <strong>de</strong> mesure <strong>de</strong>s paramètres { mettre en œuvre<br />
dans un réseau dédié { l’eutrophisation sont présentées.<br />
4.3.1. Paramètres physico-chimiques<br />
Quelque soit le paramètre physique considéré, la première <strong>de</strong>s recommandations est <strong>de</strong><br />
noter l’heure <strong>de</strong> la prise <strong>de</strong> mesure. Comme dit lors du diagnostic <strong>de</strong>s réseaux, beaucoup <strong>de</strong><br />
mesures sont inexploitables par manque <strong>de</strong> données horaires.<br />
De plus, en pério<strong>de</strong> estivale, il est indispensable que les fréquences <strong>de</strong> mesures soient<br />
augmentées au moins pour les paramètres physico-chimiques subissant les effets <strong>de</strong><br />
l’eutrophisation (pH, bilan <strong>de</strong> l’oxygène, pigments, quantité d’algues).<br />
Ensuite, il faut multiplier les points <strong>de</strong> mesure. En effet, l’eutrophisation est un<br />
phénomène qui peut être très ponctuel (GEREEA, 1993) : l’auto épuration mise en place au droit<br />
<strong>de</strong>s forts apports en nutriments permet <strong>de</strong> diminuer les concentrations aqueuses et donc <strong>de</strong><br />
limiter le phénomène { l’aval. Avec un seul point <strong>de</strong> mesure sur un cours d’eau, il est très facile<br />
<strong>de</strong> passer à côté d’une zone eutrophisée.<br />
Cycle nycthéméral <strong>de</strong> l’oxygène ou variation maximale journalière<br />
Il ressort <strong>de</strong> la partie précé<strong>de</strong>nte qu’il y a différents moyens d’évaluer le cycle<br />
nycthéméral et la variation maximale journalière <strong>de</strong> l’oxygène. Puisque ce sont les données qui<br />
caractérisent l’eutrophisation, et surtout qui permettent <strong>de</strong> différencier eutrophisation naturelle<br />
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