Rapport de stage - DREAL Languedoc-Roussillon
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Mémoire <strong>de</strong> Travail <strong>de</strong> Fin d’Etu<strong>de</strong> ENGEES – UDS – <strong>DREAL</strong> LR<br />
Figure 15 : Evolution du nombre <strong>de</strong> dépassement <strong>de</strong> la saturation en oxygène dans l’année<br />
Cette observation permet <strong>de</strong> limiter les pério<strong>de</strong>s <strong>de</strong> mesures : pour le phénomène<br />
d’eutrophisation, il est indispensable <strong>de</strong> faire les mesures entre mai et juillet.<br />
Il faut toutefois noter que selon la précocité <strong>de</strong>s saisons (printemps très chaud pouvant<br />
être assimilé au début <strong>de</strong> l’été), la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> mesure <strong>de</strong>vra potentiellement être adaptée.<br />
Si on veut surveiller un maximum <strong>de</strong> stations à risque ou à eutrophisation avérée, une<br />
alternance inter-annuelle <strong>de</strong>s stations étudiées est potentiellement nécessaire. En effet, selon les<br />
modalités <strong>de</strong> mise en œuvre <strong>de</strong>s améliorations proposées, effectuer les mesures sur chacune <strong>de</strong>s<br />
stations sur lesquelles il est jugé nécessaire <strong>de</strong>man<strong>de</strong> trop <strong>de</strong> temps. Il faut donc mettre en place<br />
une rotation entre les stations <strong>de</strong> façon à en étudier le plus possible chaque année avec le moins<br />
d’écart possible.<br />
N.B. Si c’est le risque d’eutrophisation qui doit être évalué, il faut cette fois-ci faire les<br />
mesures <strong>de</strong> nutriments en saison froi<strong>de</strong>. En effet, pendant cette pério<strong>de</strong>, peu <strong>de</strong> végétaux sont<br />
développés ce qui implique que tous les nutriments disponibles restent dans le cours d’eau. Ils ne<br />
sont pas utilisés. Comme vu dans la partie bibliographique (YON, 2004), le facteur <strong>de</strong> risque le plus<br />
important est la quantité <strong>de</strong> nutriments (et particulièrement <strong>de</strong> phosphore). Viennent ensuite les<br />
conditions hydromorphologiques telles que l’éclairement, la vitesse du courant et la température.<br />
Les modalités <strong>de</strong>s scénarios sont présentées mais aucune estimation précise n’est<br />
effectuée car la sélection <strong>de</strong>s stations concernées sera effectuée par la suite.<br />
4.4.2. Scénario 1 : Enregistreurs<br />
Pour le premier scénario, il est proposé <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s mesures en continu pendant la<br />
pério<strong>de</strong> estivale { l’ai<strong>de</strong> d’enregistreurs oxygène dissous/pH/température autonomes. Ces<br />
mesures étant suffisantes pour évaluer l’eutrophisation du cours d’eau, ce sont les seuls apports<br />
sur les réseaux existants. Il est possible d’équiper n’importe quel point RCS <strong>de</strong>s cours d’eau sur<br />
l’ensemble <strong>de</strong> la région.<br />
M. DUMONT du Cémagref travaille avec ces instruments <strong>de</strong>puis plusieurs années et<br />
estime que l’enregistreur peut rester en place 8 { 10 jours sans que la qualité <strong>de</strong> la donnée ne<br />
diminue. Arbitrairement, il est choisi <strong>de</strong> laisser les appareils 7 jours sur place, <strong>de</strong> façon à limiter<br />
le temps d’utilisation d’un enregistreur tout en évitant <strong>de</strong> prendre <strong>de</strong>s mesures uniquement <strong>de</strong>s<br />
jours <strong>de</strong> mauvaises conditions météorologiques. Sur 12 semaines, un enregistreur peut être<br />
placé sur 12 stations. Il faut donc au moins 8 son<strong>de</strong>s pour étudier toutes les stations en un an.<br />
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