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La pêcherie est encore dans une phase de croissance.
Plusieurs bateaux de construction récente et conçus pour cette pêche
s'ajoutent aux traditionnels "picoteux" et contribuent à l'expansion
de la flottille.
suit :
En 1983, la flottille de bulotiers se répartissait comme
Station de mainville
Port de Granville
Port de Saint-Malo
IU.4.2. M:ldalités d'exploitation
17 caseyeurs, 14 doris
18 caseyeurs
3 caseyeurs
En 1983, les bulotiers ont pêché 4 à 5 joors par semaine.
Chaque marée dure de 5 à 10 heures. Les lieux de pêche les plus
eloignés se trouvent à moins de deux heures de route. Les zones de
J,2êche couvrent la partie =ientale du Golfe Normano-Breton et peuvent
etre divisées en trois unités (fig. 15) correspondant aux secteurs
respectivement exploités par les flottilles de la station de
mainville, du Port de Granville et du Port de Saint-Malo.
Le buccin étant un animal carnivore sa capture est le plus
souvent réalisée au casier, l'appât utilisé se compose généralaœnt
d'un morceau de roussette (Scyli=hinus canicula) et d'un rrorceau de
crabe (araignée ou tourteau). L'apparition du treuil hydraulique en
1979 à facilité l'augmentation du nombre de casiers par bateau;
actuellement chaque caseyeur dispose de 300 à 450 casiers grées en
filières de 50 à 60 unités.
III.4.3. Effort de pêche
L'effort de pêche s'est considérablenent accru au cours de
ces dernières années. L'essor de la flottille a été particulièraœnt
sensible à Granville où la présence d'infrastructures portuaires
attire de nouveaux exploitants. Le noobre de bulotiers du port a ainsi
été multiplié par 4,5 èntre 1975 et 1983, depuis 1980, 3 à 4 bateaux
s'intègrent annuellement à la flottille. Aujourd'hui ce phénomène
d'expansicn est éga1elrent sensible pour le secteur de St Malo.
UI.4.4. Productic:n (fig-. 16)
En 1983, la production nationale se situe à 3.900 tonnes,
pour une valeur de 15 millions de francs (prix moyen: 4,00 F/kg).
Suite au développpernent de sa flottille la productic:n de buccin de la
station de Granville a été mutlipliée par 5 entre 1973 (350 t) et 1983
(1.940 t). Parallèlement., les captures accessoires de buccin,
réalisées par les .dragueurs de praires, sont passées de 40 tonnes en
1978 à 130 tonnes en 1983.
Le prix noyen au kilogramœ a fortaœnt progressé entre 1974
(1,20 F) et 1982 (3,90 F), soit une augmentation de 50 % en francs
constants. Cette évolution contraste avec celle d'autres produits de
la pêche (10 % pour le poisson frais dans cette nêne période). Elle
est liée à l'extension des marchés vers l'étranger (Belgique) et la
région parisienne mais également au développement des procédés de
conservatioo des produits (congélatic:n, cuissoo).