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Renforcement des capacités et relation partenariale - Handicap ...

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devenir assez déstabilisant. Par contre, débuter quelques activités communes dans une phase<br />

pilote peut aider à identifier les points forts <strong>et</strong> faibles d’une organisation <strong>et</strong> faciliter la planification<br />

commune d’un proj<strong>et</strong> plus grand dans un second temps (voir 5.2.3).<br />

5.2.1 L’ (auto-) diagnostic organisationnel<br />

Chez <strong>Handicap</strong> International, l’(auto-) diagnostic organisationnel est un outil qui sert deux objectifs<br />

: il aide à mieux connaître l’identité nationale de <strong>Handicap</strong> International (voir 5.1.2.1 <strong>et</strong> 1.1) <strong>et</strong> il<br />

est le point de départ pour la mise en œuvre de n’importe quelle activité de « renforcement » avec<br />

une organisation partenaire. L’intensité <strong>et</strong> la profondeur de ce diagnostic peuvent varier considérablement.<br />

Dans le cadre de la programmation <strong>des</strong> activités de « renforcement », l’analyse du<br />

système d’acteurs (voir 5.1.2) fournit déjà <strong>des</strong> données essentielles sur une organisation ou une<br />

institution.<br />

L’(auto-) diagnostic organisationnel s’appuiera sur ces premières données pour évaluer plus en<br />

détails l’organisation concernée. Pour les nouveaux proj<strong>et</strong>s, l’(auto-) diagnostic organisationnel<br />

aide à identifier les points forts <strong>et</strong> faibles d’une organisation concernée <strong>et</strong> facilite ensuite la planification<br />

<strong>des</strong> activités nécessaires au renforcement. Pour les proj<strong>et</strong>s en cours, l’(auto-) diagnostic<br />

organisationnel inclut forcément une analyse détaillée supplémentaire de la coopération passée.<br />

5.2.2 Les indicateurs<br />

Les indicateurs perm<strong>et</strong>tent de mesurer l’avancement d’un proj<strong>et</strong> ou d’une activité 33 . Ils peuvent<br />

être adoptés mutuellement par tous les acteurs ou imposés par un bailleur. Le choix <strong>des</strong> indicateurs<br />

est essentiel au suivi <strong>et</strong> à l’évaluation <strong>et</strong> sont d’autant plus utiles qu’ils ont été mis en place<br />

dès la phase de planification. L’ (auto-) diagnostic organisationnel perm<strong>et</strong> leur élaboration participative<br />

<strong>et</strong> améliore leur pertinence. Dans un processus de développement organisationnel tous les<br />

indicateurs doivent perm<strong>et</strong>tre d’objectiver les résultats souhaités. Pour ce faire, il faut les vérifier<br />

au cours <strong>des</strong> activités <strong>et</strong>, le cas échéant, les renégocier.<br />

Il existe <strong>des</strong> indicateurs objectifs (comme dans le cadre logique : vérifiable d’une façon objective)<br />

<strong>et</strong> subjectifs (reflétant les points de vue <strong>des</strong> personnes concernées). Il faut également définir les<br />

indicateurs qualitatifs <strong>et</strong> quantitatifs <strong>et</strong> les répartir uniformément. Leur élaboration doit toujours<br />

se baser sur une approche participative (voir partie III : boîte à outils). En même temps, les indicateurs<br />

doivent être identifiés en fonction <strong>des</strong> moyens <strong>et</strong> <strong>des</strong> compétences disponibles à leur<br />

collecte <strong>et</strong> leur analyse, faute de quoi il devient difficile de les utiliser. Le dispositif de suivi par<br />

indicateurs est un compromis entre le nécessaire <strong>et</strong> le suffisant. Le principe de base pour établir<br />

<strong>des</strong> indicateurs pertinents est “SMART + SPICED” 34 .<br />

5.2.3 Activités pilotes<br />

Les activités communes servent souvent à <strong>Handicap</strong> International de « porte d’entrée » avec un<br />

partenaire dans le pays concerné <strong>et</strong> la connaissance mutuelle se fait tout au long du proj<strong>et</strong> opérationnel.<br />

Comme l’ (auto-) diagnostic organisationnel, l’exécution <strong>des</strong> activités communes peut<br />

servir d’outil pour identifier les points forts <strong>et</strong> faibles d’une organisation. Les résultats d’une activité<br />

pilote commune conditionnent l’échelle de coopération à envisager dans l’avenir avec c<strong>et</strong>te<br />

organisation. Il est important qu’une telle activité pilote soit opérationnelle <strong>et</strong> technique (l’orthopédie,<br />

le plaidoyer, <strong>et</strong>c.), qu’elle reste p<strong>et</strong>ite <strong>et</strong> bien limitée à son échelle <strong>et</strong> qu’elle soit suivie <strong>et</strong><br />

évaluée de manière systématique <strong>et</strong> régulière pour nourrir le processus d’apprentissage mutuel.<br />

Malheureusement, ces activités pilotes planifiées en vue d’un apprentissage mutuel <strong>et</strong> progressif<br />

sont trop rares sur les programmes de <strong>Handicap</strong> International.<br />

33. INTRAC: The Monitoring and Evaluation of Empowerment. Oxford / UK, 2000, p.15<br />

34. INTRAC: Practical Guidelines for the Monitoring and Evaluation of Capacity Building: Experiences from Africa. Oxford / UK, 2001, pages 30 <strong>et</strong> 31.<br />

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