USM FL P u bblicazion i della Facoltà di Lettere e Filosofia Il fascino ...

IL FASCINO DEL COLIBRÌ 19
tes taches rouges et blanches, semblables a des feuilles d'anemone » 15 .
Fra i più efficaci v'è Chateaubriand, anche se in realtà non dimostra
un eccessivo interesse per gli animali, ma le sue immagini sono abba­
stanza originali, così quando osserva i movimenti dei pesci: « L'onde
était si pure, que Fon eùt cru pouvoir toucher du doigt les acteurs de
cette scène, qui se jouaient a vingt pieds de profondeur dans leur grotte
de cristal » 16, o ne descrive i colori:
II est impossible de voir rien de plus beau que ce petit roi des
ondes [Poisson d'or]: il a environ cinq pouces de long; sa téte est
couleur d'outremer; ses cótés et son ventre étincellent comme le
feu; une barre brune longitudinale traverse ses flancs; l'iris de ses
larges yeux brille comme de l'or bruni. Ce poisson est carnivore 17 .
od anche nella rappresentazione di questi serpenti:
Lorsque les reptiles viennent a se mouvoir aux rayons du soleil,
on voit rouler leurs anneux d'azur, de pourpre, d'or et d'ébène; on
ne distingue dans ces horribles noeuds, doublement, triplement for-
més, que des yeux étincelants, des langues a triple dard, des gueules
de feu, des queues armées d'aiguillons ou de sonnettes, qui s'agi-
tent en l'air comme des fouets. Un sifflement continuel, un bruit
semblable au froissement des feuilles mortes dans une forét, sortent
de cet impur Cocyte 18 .
L'immagine conserva qualcosa di classico, come quella bellissima di
Chénier, che si riferisce manifestamente ad un noto episodio virgiliano:
De sa queue a longs plis sillonne la poussière
Et de son triple dard fait siffler la lumière 19 .
Francois Péron sebbene costantemente preoccupato di conferire alla
propria relazione un carattere scientifico, si dimostra particolarmente
abile e sensibile nella descrizione di spettacoli insoliti, come quello, estre­
mamente affascinante, prodotto dalla fosforescenza marina:
Plusieurs marins ont observé des parallélogrammes incandescens,
des cónes de lumière pirouettant sur eux-mémes, des guirlandes écla-
tantes, des serpentaux lumineux. Dans quelques lieux des mers, on
15 FRANQOIS LA PÉROUSE, Voyage autour du monde, Paris 1798, III, p. 227.
16 CHATEAUBRIAND, Voyage en Amérìque, Tours 1969, p. 728.
17 Ibidem, pp. 727-728.
18 Ibidem, p. 699.
19 ANDRE CHÉNIER, Oeuvres Complète*, Paris 1958, p. 445.