USM FL P u bblicazion i della Facoltà di Lettere e Filosofia Il fascino ...
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arricchendola anche <strong>di</strong> impressioni originali:<br />
ASPETTI DEL PITTORESCO 43<br />
Là [ai pie<strong>di</strong> <strong>della</strong> cascata] on se trouve dans un tourbillon d'eau<br />
dont on est percé. Les vapeurs qui s'élèvent de la chùte se confon-<br />
dent avec les flots qui en tombent; le bassin est cache par cet épais<br />
nuage; le bruit seul, plus violent que partout ailleurs, est une jouis-<br />
sance particulière a cette piace. On peut avancer quelques pas sur<br />
les rocs entre l'eau qui tombe, et le pied du rocher d'où elle se pre<br />
cipite; mais on est alors séparé du monde entier, méme du spectacle<br />
de cette chùte, par cette muraille d'eau qui par son mouvement et<br />
son épaisseur intercepte tellement la communication de Fair exté-<br />
rieur, qu'on serait entièrement suffoqué, si on y restait long-tems 59 .<br />
La descrizione delle cascate del Niagara fatta da Chateaubriand, costi<br />
tuisce in certo senso un fatto nuovo, in quanto colloca lo spettacolo mae<br />
stoso <strong>della</strong> caduta <strong>di</strong> imponenti masse d'acqua nell'ambito, che a noi ora<br />
può sembrare del tutto naturale, del sublime; egli contemplerà infatti lo<br />
spettacolo « avec un plaisir mele de terreur »:<br />
La cataracte se <strong>di</strong>vise en deux branches, et se courbe en fer a<br />
cheval. Entre les deux chutes s'avance une ile creusée en dessous,<br />
qui pend avec tous ses arbres sur le chaos des ondes. La masse<br />
du fleuve qui se precipite au mi<strong>di</strong>, s'arron<strong>di</strong>t en un vaste cylindre,<br />
puis se déroule en nappe de neige, et brille au soleil de toutes les<br />
couleurs. Celle qui tombe au levant descend dans une ombre effra-<br />
yante; on <strong>di</strong>rait une colonne d'eau du déluge. Mille arcs-en-ciel se<br />
courbent et se croisent sur l'abìme. Frappant le roc ébranlé, l'eau<br />
rejaillit en tourbillons d'écume, qui s'élèvent au-dessus des foréts,<br />
comme les fumées d'un vaste embrasement. Des pins, des noyers<br />
sauvages, des rochers taillés en forme de fantómes, décorent la<br />
scène. Des aigles entraìnés par le courant d'air, descendent en tour-<br />
noyant au fond du gouffre; et des carcajous se suspendent par leurs<br />
queues flexibles au bout d'une branche abaissée pour saisir dans<br />
l'abìme les cadavres brisés des élans et des ours 60 .<br />
Sebbene per alcuni dettagli Chateaubriand possa aver utilizzato le<br />
descrizioni <strong>di</strong> cascate fatte dagli autori in<strong>di</strong>cati da Chinard, mi sembra<br />
che si debba vedere nella pur breve rappresentazione lasciataci da La-<br />
hontan, all'inizio del secolo, la suggestione fondamentale:<br />
Ce Cataracte est d'un aspect éfraìant. Figurez-vous sur une hau-<br />
teur de sept ou huit cens pieds une nape, ou une eau de demi lieuè<br />
59 LA ROCHEFOUCAULD-LIANCOURT, Op. cit., II, p. 16.<br />
60 CHATEAUBRIAND, Atala, Paris 1962, pp. 157-158.