USM FL P u bblicazion i della Facoltà di Lettere e Filosofia Il fascino ...

ASPETTI DEL PITTORESCO 25
agréable, mais indéterminée laisse a peine discerner si elle affecte le
goùt ou l'odorat; l'air méme, sans étre appercu, porte dans tout
notre étre une volupté pure, qui semble nous donner un sens de
plus, sans pouvoir en designer l'ergane 7 .
Madame Du Boccage, in modo ingenuo, conferisce al paesaggio ame­
ricano della sua Colombiade l'aspetto dei giardini alla moda, che circon­
davano le ville di campagna:
Des arbrisseaux fleuris ombragent cet asyle;
Sur les còteaux voisins, mille brillans ruisseaux,
De rochers en rochers précipitent leurs eaux:
L'art peint dans nos jardins ces jeux de la nature.
Là, l'onde par cascade arrose la verdure;
Des torrens, dont le cours creuse divers vallons,
Fertilisent les champs, font germer les moissons.
Quoiqu'au méme dégré du ciel des Hespérides,
L'été de ces climats ne les rend point arides;
. Et des lieux où la Fable a feint tant de beautés,
Les Isles que je chante, ont les réalités 8 .
Saint-Pierre comunque aveva suggerito incontestabilmente il materia­
le conveniente ad una sensibilità nuova, anche se egli stesso non aveva
contribuito in modo decisivo a crearla, proprio perché il suo tempera­
mento conveniva perfettamente ad una concezione della natura tradizio­
nale ed illustre. Sainte-Beuve ne era ben cosciente quando scriveva che
« Bernardin de Saint-Pierre est un genie vraiment virgilien, un peintre
qui a l'onction et la piété dans le pinceau; il y joint la discretion heu-
reuse; c'est le Raphaél de la nature de l'Inde, le Raphaél et le Claude
Lorrain des Iles fortunées 9 .
Se l'ideale di Pluche, all'inizio del secolo, è ancora l'idea della natura
bella come conseguenza dell'intervento dell'uomo che ricerca un'ordinata
disposizione degli elementi 10, non sarà questa, in seguito, la tendenza
7 MADAME DE GRAFIGNY, Lettres d'une Péruvienne, Genève 1777, p. 50.
8 MADAME DU BOCCAGE, Oeuvres poétiques, Paris 1788, II, p. 20.
9 SAINTE-BEUVE, Chateaubriand et son groupe littéraire sous l'empire, Paris
1948, I, p. 178.
10 « II y a long-terns qu'on a renoncé dans les broderies des parterres aux
figures trop composées, et aux desseins chargés: c'étoit autant de labyrintes où
Fon se perdoit. On a senti peu a peu qu'il n'y a point de vraie beauté où régne la
confusion; et là comme par-tout ailleurs, on a cru s'éloigner du gothique a propor-
tion qu'on devenoit retenu dans l'usage des ornemens. Le terrain destine au par-