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Cette démarche nous permettra en définitive d'établir une liaison fonctionnelle entre
chaque variable décisionnelle et la fonction-objectif du type
PMk = fl (pk)
L'action stratégique ne portera pas, évidemment sur un seul paramètre décisionnel:
souvent, il s'avère que la manœuvre sur une variable de décision se heurte à des limites qui
peuvent être:
– d'ordre réglementaire par exemple: une hausse exagérée du prix est généralement
interdite
– d'ordre interne: la baisse du prix même si elle diminue la pression de la concurrence
ne doit pas compromettre l'équilibre des flux
– enfin, il arrive que le processus cumulatif des manœuvres portant sur une même
variable arrive à saturation: il en est ainsi si le résultat marginal de la manœuvre est inférieur
au coût marginal de celle-ci.
Autrement dit, pour les diverses variables de décision l'optimum de manœuvre est
atteint quand:
On comprend dès lors l'importance des études de sensibilité: fonction objectif –
paramètres de décision.
. Les avantages marginaux acquis sont également fonction de l'importance de la position
occupée par chaque concurrent par rapport à celle que nous occupions initialement mit - 1∀i
mjt - 1
. A Long Terme, les P.M. respectives sont indépendantes de celles occupées initialement:
puisque celles-là sont données directement par la matrice stationnaire [α] n : il en résulte qu'à
l'instant n:
Nous voyons ainsi que la part de marché dépend largement (à C.T.) sinon
exclusivement (à L.T) du niveau des coefficients de transition. Il est évident que lorsque le
prix moyen pratiqué par j (pj) augmente par rapport à celui pratiqué par les concurrents (pi),
les probabilités de transition jj et ij diminueront:
les concurrents tendront à constituer un état absorbant tel: