Fonctionnalité calendaire dans les cosmogonies anciennes ... - AFEC

Marc Kalinowski
d'union étant exprimée dans le texte par l'expression fanfu SU, « revenir
et assister », ou « s'en retourner pour seconder 45 ». Du premier couple ainsi
formé procède le ciel et du deuxième la terre. À ce stade, le Grand Un se
présente donc comme l'acteur principal de la cosmogonie, ce que confirme
la suite du texte qui, comme on l'a vu, attribue à celui-ci et à lui seul la
constitution du ciel et de la terre : « Le ciel et la terre, c'est le Grand Un
qui les engendre », tiandi zhe taiyi zhi suoshengye ^ife#;fc—iè.JfféÈ'tJl-
Stabilisation
Almanach de Chu
Comme le soleil et la lune n'existaient pas encore, les quatre dieux se
succédèrent à la ronde, puis s'arrêtèrent pour former l'année, nai zhi yi
weisui TblklïlMËR- Ainsi furent constituées les quatre saisons, sishi H3
S#. L'aîné se nommait le [1 : ?] vert [1 : ?], le second le vermillon [2 : ?],
le troisième [1 : ?] jaune [1 : ?] et le quatrième le [1 : ?] noir [1 : ?].
Règle de Yao
Puis, il ordonna à Xi le cadet de s'établir à Yuyi, au lieu nommé la Vallée
claire, pour veiller avec attention à l'accueil du soleil levant et à
l'agencement équilibré des activités propres à l'Est. Les jours moyens et
l'astre de l'Oiseau servirent à fixer le milieu du printemps. Le peuple
alors se disperse et les animaux s'accouplent.
Puis, il commanda à Xi le benjamin de s'établir à Nanjiao pour
agencer avec équilibre les changements propres au Sud. La venue des
jours les plus longs et l'astre du Feu servirent à définir le milieu de l'été.
Le peuple alors s'active, les animaux s'affinent et changent de parures.
Puis, il ordonna à He le cadet de s'établir à l'Ouest, au lieu nommé la
Vallée sombre, pour veiller avec attention au renvoi du soleil couchant et
45 D. Harper propose de lire le caractère./«, tel qu'il est écrit dans le manuscrit (7fc+flî),
comme bo ^ qui signifie « côtoyer », « entrer en contact », ce qui renforce l'idée
d'une union entre les deux éléments en présence ; voir S. Allan et C. Williams, The
Guodian Laozi, p. 228.
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